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(tyrion & alyria) pour qu'une amitié persiste, il suffit d'une seule chose: de demeurer pareil à soi-même.

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Tyrion Lannister & Alyria Targaryen


Tyrion et Alyria vaient longuement correpondus depuis leur rencontre au DOnjon Rouge. En effet, pour son premier séjour à la capitale, Tyrion Lannister avait demandé à Alyria de lui faire visiter le Donjon Rouge et ses jardins, au début de son séjour. La blonde avait accepté avec une certaine appréhension pourtant très vite dissipée. Loquace et plein d'esprit, elle avait découvert un homme bien singulier. Se démarquant très nettement des autres hommes, Alyria fut également intrigué par son étonnante personnalité. Elle lui avait fait visiter les meilleurs endroits et bien que ce dernier avait semblé clairement préférer les bordels et les tavernes, la jeune femme se contenta de lui montrer ce qu'il y avait de plus beau à Port-Réal. Elle lui avait fait goûter les meilleurs mets et fait boire les meilleurs vins. S'en était suivi de longues promenades dans les jardins afin de lui faire partager les délices visuels de cette région qu'elle affectionnait tant. De cette rencontre fort agréable s'en suivi une relation épistolaire, qui à ce jour, perdurait encore.

Ils avaient convenus de se voir au tournoi de Lestival. Et une promesse était toujours tenue lorsqu’elle était dite par Alyria. Ainsi, elle avait prévu, dans son planning, de passer une après-midi en compagnie de son ami de plume. Un ami qu’elle appréciait, et dont aucun jugement n'émanait de leur relation : ni de sa part, ni de la sienne. De son côté, elle pourrait le considérait différemment du fait de sa particularité physique, mais il n’en n’était rien. Du sien, il pouvait penser qu’elle était une opportuniste, n’ayant aucune goutte de sang bleu coulant dans ses veines, mais il n’en n’était rien.

Alyria s'était délester de tout engagement cet après-midi pour se libérer du temps. Ils n’avaient convenus de se retrouver à la fontaine des jardins, mais n’avaient convenu d’aucun jour, ni d'aucune heure. Rhaegar, elle le savait, n’avait pas une image particulièrement glorieuse de Tyrion Lannister. Mais elle ressentait tout de même une certaine hâte de le revoir. Alors que diable... Elle désirait
poursuivre leur discussion littéraire à l’oral, de ne plus être coupés par le délai de réponse du corbeau et de pouvoir converser librement et avec fluidité. Alors elle avait fait le choix de ne pas prévenir préalablement le Roi sur ces projets de l'après-midi. Profitant que celui-ci soit occupé par ses affaires royales avec ses conseillers, elle avait envoyé une de ses dames de compagnie se rendre voir Tyrion pour l’informer qu’elle serait libre cet après midi, durant quelques heures seulement. Ainsi, après le déjeuner, elle s’était préparé à sortir pour rejoindre enfin Tyrion en toute discrétion.

Trois heures. A la fontaine.

Alyria, cape relevée sur ses cheveux, attendait Tyrion non loin de là. L’endroit étant un peu désert, elle l’abaissa afin de se faire reconnaître plus facilement. Elle fut soudainement surprise par du mouvement derrière elle.

« Tyrion…»

Souffla-t-elle de soulagement tout en posant la main sur sa poitrine se soulevant.

« Vous m’avez fait peur...» Reprenant ses esprits, elle laissa place sur son visage à un sourire sincère et rayonnant. «Comment allez-vous Lord Lannister ? » demanda-t-elle tout en y mettant les formes officielles. « Je suis heureuse que vous ayiez pu vous libérer »

«Nous n’avons que quelques heures avant que je ne doive rentrer, mais j’espère que nous pourrons pleinement en profiter»


Ils commencèrent à marcher ensemble.

« Etes-vous bien installé ? J’imagine que vous avez déjà eu l’occasion de visiter les lieux et probablement les tavernes de Lestival… ? » devina-t-elle finalement tout en rappelant à son interlocuteur qu'elle connaissait ses centres d'intérêts.

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Pour qu'une amitié persiste, il suffit d'une seule chose: de demeurer pareil à soi-même

An 301 - Lune 12 - Semaine 2
Tyrion & Alyria

En ce jour de repos pour les concurrents du tournoi, je profitais de pouvoir passer du temps avec mes filles. Nous avions choisi de laisser les jumeaux, encore trop jeunes pour un tel voyage et compte tenu du rude hiver, à Castral-Roc, aux bons soins de Lady Jocelyn Swyft. En revanche, nous avions emmené Lelia et Daena avec nous. Elles étaient tant emmitouflées sous d’épaisses couches de laine et de fourrure qu’elles pouvaient à peine remuer, mais Walda et moi préférions les savoir ainsi trop chaudement couvertes que pas assez. Nous avions passé la matinée à profiter de l’apparente tranquilité des lieux, en nous baladant dans le château et à l’extérieur, les filles étant apparemment très impressionnées par les chevaux, qu’elles montraient toujours de leurs petits doigts en poussant des cris joyeux. Cela nous faisait beaucoup rire, Walda et moi, et pendant ces quelques instants, nous étions une simple famille, le père, la mère et leurs enfants se promenant simplement.

Vers l’heure du déjeuner, nous nous en retournâmes vers nos appartements, où notre repas nous fut apporté. Walda s’occupa de Daena et moi de Lelia puis nous les remîmes au lit afin qu’elles dorment un peu. L’après-midi survint et Walda, trop longtemps restée recluse à Castral-Roc en raison de ses grossesses successives, émit le souhait de sortir voir du monde. Je me préparais donc pour l’accompagner lorsqu’on frappa à la porte de nos appartements. L’une des servantes de Walda alla ouvrir et c’est une jeune dame que je ne connaissais pas qui entra. Elle se dirigea vers moi, me fit une petite révérence et m’informa que Sa Grâce la Reine demandait à me voir. J’étais encore surpris d’entendre mon ancienne amie être appelée ainsi. Je me doutais bien qu’à présent, nos rencontres en personne seraient encore plus rares qu’autrefois… Aussi m’excusais-je auprès de Walda de devoir la laisser seule, quoique sachant pertinemment qu’elle saurait sans nulle doute briller et évoluer sans moi parmi cette foule de nobles Seigneurs, Chevaliers et Dames. Je demandais toutefois à ce qu’elle soit accompagnée de deux gardes de notre maison et en pris deux également pour moi puis, après avoir embrassé dame mon épouse, je quittais nos appartements en mettant mes gants de cuirs noirs fourrés de laine, mes accompagnateurs sur mes talons, en direction du lieu de rencontre choisi par Sa Grâce la Reine.
***

Mes excuses, votre Grâce. Loin de moi l’idée d’effrayer une amie. dis-je en souriant de bon coeur avant de m’incliner devant elle tel que le voulait la bienséance face à une personne de son rang.

Je vais bien, je vous remercie, Votre Grâce. Enfin…il serait plus exact de répondre que je vais mieux…maintenant que le pire est passé.

J’avais passé deux années exécrables avec le sevrage de ma dépendance à l’alcool et ne m’en étais sorti que grâce à Walda et à nos enfants, bien plus que grâce aux potions inefficaces de notre Mestre… Je la suivis, mes gardes se joignant à nous en nous laissant tout de même suffisamment d’espace pour pouvoir converser tranquillement.

Nous sommes à nos aises dans les appartements prêtés par Sa Majesté. Lestival commence véritablement à retrouver sa lumière d’antan. Lorsqu’elle sera achevée, la cité rayonnera assurément sur l’Orage, ce qui changera de ses bâtisses sombres que j’ai pu voir sur la route jusqu’ici…C’est d’une tristesse à vouloir vous donner la mort ! répondis-je en riant. Mais son autre question stoppa net ce rire joyeux : Vous avez sûrement dû remarquer que mes lettres mettaient plus de temps à vous arriver depuis deux ans. Figurez-vous que suite à mon mariage, je me suis découvert des sentiments pour mon épouse, Lady Walda de la maison Frey. Je n’ai plus voulu lui imposer mon comportement. C’est une femme si douce, si gentille et cultivée et intelligente avec cela ! Du haut de ses vingt ans, elle a un avis sur tout et j’aime son esprit.

Je me surprenais à sourire en évoquant mon épouse. Alors j’ai arrêté de fréquenter les bordels. Ça c’était l’étape la plus aisée. La consommation d’alcool en revanche…J’ai été très malade pendant presque deux années, et sans elle…Je pense que je n’aurais jamais tenu jusqu’au bout. Lady Alyria, je suis un homme nouveau, grâce à ma chère Walda. Plus de prostituées et plus une goutte d’alcool. Je ne bois plus que de l’eau, des jus de fruits ou du thé. Je me sens revivre…Mais ce genre de manifestation où le vin coule à flot est encore une épreuve difficile. Aussi, je vous saurais gré de m’éviter toute allusion à ce breuvage autrefois si cher à mon coeur !

La phrase se voulait sur le ton de la plaisanterie, mais j’étais vraiment sérieux. J’étais enfin guéri ; je n’allais pas replonger maintenant !


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Tyrion Lannister & Alyria Targaryen


Comme il était bon de revoir un ami. Un ami qu’elle savait sincère. Un lien qu’elle s’assurait de ne pas voir mourir au fil des années et de la distance qui les séparait. Tout d’abord, pour la simple et bonne raison que son amitié lui était chère et que peu de ses relations étaient aussi précieuses à ses yeux. Ensuite, car elles étaient encore plus rares depuis qu’elle avait épousé Rhaegar et qu’elle était devenue Reine. Alors elle chérissait le peu de relations sincères qu’elle pouvait se flatter d’avoir encore. Et Tyrion Lannister en faisait parti. Alors sur son visage, on pouvait apercevoir une chose rare : un sourire sincère. Un sourire avec de tout ce qu’Alyria pouvait donner de vrai. Il n’était point là question d’un sourire d’apparat, ni même d’un sourire de circonstance. Elle savait que son nouveau statut pouvait décontenancer ceux qui la connaissaient depuis longtemps. Ou tout du moins assez pour qu’ils l’eussent connue en tant qu’Alyria Farring.

La conversation se concentra au sujet de son mariage, pour lequel il semblait heureux désormais. Tyrion s’étaient découvert des sentiments pour celle-ci. Un sourire naquit sur ses lèvres. Il était tellement touchant de voir un homme, quel qu’il soit, tomber les masques et s’avouer vaincu sous les sentiments de l’amour. Les hommes prenaient les armes, combattaient sans relâche, sans peur, avec un courage immense. Ces hommes, si forts. Paraissant presque pour certains invincibles. D’autres, si puissants par leurs fonctions, n’échappaient pas à l’amour qui, invisible, posait ses liens dans le cœur de ses messieurs. Les femmes, elles, y étaient plus enclines. De par leur nature, probablement. Elles donnaient la vie, chérissaient les enfants qui sortaient de leurs entrailles. Elles aimaient, depuis la nuit des temps. Mais les hommes, bien plus fort, bien plus résistants. L’amour en avait toujours fait tomber plus d’un. Et son sourire s’éteignit. Disparu, par les méandres de son inconscient. Se sentait-elle aimé ?  Par ses enfants, cela semblait évident. Les enfants son libres d’esprit. Spontanés par nature. Ils aiment, ou ils haïssent. Mais leur choix est clair et limpide. Quant était-il de son époux ? Il l’appréciait, c’était évident. Mais pouvait-elle se targuer qu’il l’aimât ? Aucunement. Cette conclusion toute personnelle lui enserra cœur. Plus que ce qu’elle n’aurait voulu. Plus que ce qu’elle n’aurait imaginé.


Votre  épouse, Lady Walda, est une femme bien chanceuse (…) Je serais honorée de pouvoir la rencontrer. Si votre cœur la chéri, je suis convaincue que le mien l’appréciera tout autant.

Il sourit en évoquant son épouse. Et probablement à ses enfants également. Sont-ils venus avec vous ?

Elle comprit que Tyrion avait combattu ses démons intérieurs. Il avait, notamment, échangé sur ce combat de longue haleine qu’il avait entreprit. L’alcool. Contre lequel il luttait depuis bien trop longtemps. Alyria était fière et satisfaite pour son ami qu’il puisse aujourd’hui le lui dire haut et fort.

Une femme pouvait donc changer un homme.  Et un homme pouvait changer pour son épouse. Lady Walda avait été l’élément qui avait changé la vie de Lord Tyrion. Il fallait probablement user de patience et de beaucoup de courage pour surmonter des vices tels que l’alcool et les femmes. Le chemin avait dû être long, mais la récompense au bout du chemin devait être si satisfaisante.

N’ayez crainte, mon ami, je peux vous faire une confidence, je préfère le thé en pleine après-midi.

Vous êtes un homme nouveau, vous m’en voyez ravie. Vous pouvez être fier des combats que vous avez remportés. Et vous avez tellement gagné… une femme qui vous aime, des enfants, une famille à chérir. Le bonheur, souvent ne se résume qu’à ces composantes, n’est-ce pas ?

Vous semblez être un homme comblé. Que vous manque-t-il au juste, Lord Tyrion ? Vous avez tout ce qu’un homme pourrait désirer.


Elle rit. Il avait tout. Ou déjà beaucoup.


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Pour qu'une amitié persiste... ft. Alyria Targaryen


Le poids de ses nouvelles responsabilités semblait avoir eu raison de sa joie de vivre et de sa fraîcheur, choses qui avaient toujours caractérisé Lady Alyria Farring depuis que je l’avais rencontré à Port-Réal, lors de ma première venue à la capitale. A présent, j’avais en face de moi Sa Grâce, Lady Alyria Targaryen et je ne pouvais m’empêcher de noter certains changements qui me donnaient un arrière-goût triste dans la bouche. Il me faudra user de tout mon humour et de ma réparti pour lui faire oublier, le temps de notre rencontre, sa nouvelle position que beaucoup de femmes pouvaient envier. Son sourire sincère en m’entendant parler de Walda me réconforta un peu. Il est vrai que j’aimais à parler de ma douce épouse et des bienfaits qu’elle et les beaux enfants qu’elle m’a donné, ont eu sur ma vie. Je voudrais que le monde entier, des confins du Nord au fin fond d’Essos soit au courant que désormais, grâce à cette jeune femme, l’abomination naine débauchée et alcoolique engendrée par le grand Lord Tywin Lannister n’est plus. Walda a fait de moi un homme neuf bien que cette transformation fut parfois douloureuse. J’en restais cependant très fier du résultat et surtout, très fier d’elle. Je souris chaleureusement à sa proposition et à la question qui suivit :

Cela serait un grand honneur de pouvoir présenter Dame mon épouse à notre gracieuse Reine, qui se trouve être avant tout une très chère amie de son mari. répondis-je en inclinant légèrement le buste : Non pas tous. Nous avons laissé nos deux plus jeunes enfants, Walton et Tymond, à Castral-Roc. Mais je ne pouvais refuser à une mère de se séparer si longtemps de tous ses enfants ! Nous sommes venus à Lestival avec nos filles et premières-nées ; Deana et Lelia. Je serai plus que ravi de vous les présenter.

En plus, elles commençaient à tenir sur leurs petites jambes et à s’essayer à la parole, même si c’était encore assez incompréhensible pour nous autres, elles semblaient se comprendre entre elles !

Je baissais la tête en souriant aux commentaires d’Alyria. Il est vrai qu’à notre rencontre et jusqu’à nos retrouvailles ici, elle n’avait connu de moi que l’homme au comportement bien dépravé pour un futur héritier et suzerain. Elle ne l’avait jamais dit à haute voix, mais je savais pertinemment qu’elle le pensait très fort. Ses yeux le criaient parfois mais sa bouche restait muette…Et je lui en étais reconnaissant pour cela.

Vous avez entièrement raison. dis-je en relevant la tête, le visage calme et serein. J’ai enfin ce qui m’avait toujours fait si cruellement défaut. La richesse, l’opulence…Je l’avais en abondance. Mais l’amour… Je suis heureux et un homme comblé, en effet…Quoique… Je soupirais légèrement : Le Seigneur mon père n’a malheureusement guère changé à mon sujet et ne me fais toujours pas confiance pour me confier ne serait-ce que les rênes de Castral-Roc. Qu’il laisse le titre de Protecteur de l’Ouest à mon oncle, Ser Kevan, si cela lui chante en son absence. Mais… Je sais très bien que je m’en sortirai parfaitement bien à ce poste. Mieux encore car je ferais en sorte de lui montrer à quel point son Nain de fils et d’héritier a changé et est capable de lui succéder…

Mais pour l’instant, rien n’a changé entre toi et ton cher père Tyrion… me serina une voix malsaine dans mon esprit. Je la chassais vite en faisant une proposition à mon amie retrouvée :

Vous parliez de thé. Puis-je avoir l’audace et surtout l’honneur de vous inviter à le prendre dans nos appartements à l’instant ? Si Lady Walda est là, je pourrais vous la présenter. Et si non, soyez assurée de rencontrer nos deux petites Lionnes !



An 301 - Lune 12 - Semaine 2 Lestival


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