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[FB] men go to battle, women wage war [Cersei]

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Chapitre 1


Je suis dans les appartements avec mes deux filles et mon fils aîné, en effet, une de mes filles restera ici dans le Bief tandis que les deux autres nous irons au mariage de ma nièce. Je dois tenter de tisser des liens avec des gens pour garantir une place comme écuyer à mon second fils et un mariage intéressant à ma fille qui n'est pas choisis par la rose. J'ignore pour l'instant à qui je dois confier mon second fils comme écuyer. Je pense à un homme issu d'une longue lignée. Et, de sa sœur ? Et bien, je ne sais pas … Où ira mon aîné ? Il sera l'écuyer de mon neveu Andar, c'est pour cette raison qu'il m'accompagne. Est-ce que son cadet m'en veut de l'avoir laissé seul à la maison avec sa grand-mère et sa tante ? Sans doute mais je lui ai promis que je reviendrais très vite. Une mère doit tenir parole. Je tiendrais parole, après le mariage, je quitterais le Val pour regagner mes terres orageoises.
Pourrais-je supporter l'absence d'une de mes filles et de mon fils ? Je crois que mon cœur de mère se serre à cette idée. Ils sont mes joyaux, ils me sont plus importants que l'ambre de mon domaine. De même, ils sont la lumière de ma pénombre. Grâce à eux, je tiens encore debout. Ils m'empêchent de commettre quelques folies.
Je regarde mes enfants jouer ensemble, il est temps pour moi de sortir des appartements et de pouvoir rejoindre Cersei dans les jardins. En effet, nous sommes convenues de nous retrouver là-bas pour converser. Mais, j'ignore si nous serons épiés. Pourquoi me souciais-je de ceci ? Et bien, nous avons tant de choses à nous dire.
Je souris à cette idée, j'ai hâte de retrouver mon ancienne amie de l'Ouest. J'ai rencontré cette dernière lors du fameux tournois d'Harrenhal. Et depuis, nous sommes devenues amies. Nous sommes quasiment pareils à quelques détails près. Cependant, la Lionne de Castal Roc n'a jamais eu d'enfant et s'est marié avec le benjamin des Tyrell. Bonne alliance ? C'est seulement le troisième fils …  Mais, je ne peux rien dire moi. Mais, je sais que la Lionne saura vite dominer cette cour de rose insipide.
Je marche dans les couloirs de cette maison, je souris en voyant les serviteurs et quelques nobles personnes de l'entourage des Tyrell. Je ne vois pas Cersei à l'horizon. Je respire, je continue de déambuler dans cette demeure.
Je contemple les moindres des détails de cette bâtisse, elle est belle, il faut l’avouer. Est-elle plus belle que dans mon imagination ? Oui … Je continue de chercher la Lionne devenue rose par son mariage. Je la trouve enfin, elle est dans les jardins. Je me rapproche d'elle avec un sourire.

Alyssa – Lady Cersei, je suis heureuse de vous voir. Lui dis-je un grand sourire. Comment allez-vous chère amie ?

Je la regarde avec un sourire bienveillant, ce dernier est sincère, je ne serais jamais fourbe avec Cersei. En revanche, pour les autres, je serais calculatrice, fourbe. Je ne serais jamais sincère avec eux. Et ma famille ? Je ne pourrais pas trahir ma famille, que ce soit celle du Val que celle de l'Orage. Je serais toujours sincère avec eux. Toujours. En effet, une famille doit être unie, il ne doit pas régner de la discorde au sein de cette famille.
Que dire de plus à mon amie ? Je regarde les environs, nous sommes entourées de quelques personnes. Je la regarde avec un léger rictus sur les lèvres.

Alyssa – Je suis heureuse de pouvoir converser avec vous chère amie, nous avons tant de choses à nous dire. Je la regarde. Connaissez-vous un endroit où nous pourrons converser ? Demande-je avec un sourire.

alyssa ❧men go to battle, women wage war.
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men go to battle, women wage war
avec Alyssa - lune 5 semaine 1

Cersei avait quitté Castral Roc peu de temps après les noces de son frère Tyrion. La fête avait été fastueuse, mais elle avait laissé auprès de la Lionne un goût amer. Désormais, Tyrion avait toutes les cartes entre les mains pour pouvoir produire un héritier, un enfant qui rivaliserait avec le sien. Une main posée sur son ventre arrondi, Cersei ne pouvait admettre que la descendance du nabot supplante la sienne. Ses enfants devaient hériter de Castral Roc, c’était leur destin, c’était la destinée de celui qui grandissait actuellement dans ses entrailles.
De retour à Hautjardin, Cersei avait repris son quotidien. La plupart des membres de la famille Tyrell n’était pas présent et peu à peu, la Lionne gravée son nom sur les pierres du Bief. Bien qu’elle déteste cet endroit, par rapport à ses terres natales, elle avait fini par tracer sa route et se rapprocher de quelques personnes qui pouvaient lui être utile par la suite. Cersei savait qu’elle avait encore beaucoup de chemin à faire. La route pour la couronne serait semée d’embuche, mais elle y parviendrait. Grâce à son ambition, sa détermination et sa force, elle sera capable de tout. Les Lions n’étaient peut-être pas connu comme étant végétarien, mais la Lionne ne serait pas contre dévorer quelques roses, même celles qui portaient les plus farouches épines. La détermination de Cersei ne faiblissait jamais et s’amplifiait au fil des années. Elle avait compris les enjeux de la vie au moment où les Targaryen lui avaient arraché son frère. Depuis, son cœur était pétri de vengeance. Le bonheur, elle ne le trouverait pas tant qu’elle n’aura pas fait payer les dragons pour cette mort. Il n’y avait rien de pire que le cœur rempli de revanche d’une femme et même si elle devait attendre encore de nombreuses années, elle n’oublierait jamais cette vengeance. Jaime représentait tout pour elle et même dans la mort, son souvenir était omniprésent. L’enfant qu’elle portait, elle aurait tellement aimé qu’il soit le sien, mais le destin en avait décidé autrement. L’enfant serait à la fois un Lannister et un Tyrell. Ce n’était pas important, Cersei en ferait un lion à l’image de Jaime, un être qui épouserait la vengeance de sa mère dès qu’il viendrait au monde.

Cersei le savait, son retour dans le Bief allait également signer l’arrivée de sa bonne amie Alyssa Vanbois. Voilà trop longtemps qu’elles ne s’étaient point vues et Cersei avait elle-même organisé l’arrivée de la femme et de ses filles à Hautjardin. Des chambres avaient été apprêtées à cet effet et Cersei avait fait en sorte que de bonnes servantes soient au service de la Lady et de ses enfants.
L’arrivée de la Lady se fit avec tous les honneurs, les membres de la famille accueillirent la famille Vanbois, mais Cersei n’eut malheureusement pas le loisir de parler seule à seule avec son amie. Après le banquet d’accueil, elle lui fit passer un message lui indiquant un rendez-vous pour le lendemain dans les jardins de la demeure.
Cersei se trouvait donc dans ces fameux jardins, attendant assise sur un banc l’arrivée d’Alyssa. Quand elle aperçut cette dernière.

« Chère amie, c’est également un plaisir de vous retrouver. J’espère que vous êtes bien installés ? » Elle s’approchait en même temps de la brune et lui prit son bras pour commencer à faire quelques pas dans les jardins. Aussitôt Alyssa demanda si Cersei connaissait un endroit où elles pourraient parler en toute discrétion. « Bien entendu, venez, je vous y conduis. » Elles commencèrent alors leur promenade durant laquelle Cersei montra les différents lieux des jardins. Roseraies, fontaines, bosquets, elle montra tout et entre temps elles saluèrent d’autres dames qu’elles croisèrent en chemin. Après un quart d’heure de marche, elles arrivèrent dans un bosquet assez éloigné. Au centre se trouvait une fontaine et tout autour des arbres, principalement des arbres fruitiers. L’endroit était calme et peu prisé des jeunes ladies du Bief. Cersei avança vers un banc et si installa.
« Vous avez de bien beaux enfants, vos filles sont tout à fait charmantes et votre fils digne de sa mère. Il saura très certainement honorer sa famille. »



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Chapitre 2  


Je suis face à Lady Cersei Lannister devenue Tyrell en épousant le chevalier des fleurs. Je la salue, il a bien longtemps que je n'avais point vue ma chère amie … Je ne saurais dater notre dernière rencontre mais il me semble que c'était bien avant mon union avec Steffon.
En revanche, nous avons gardé un lien amical à travers notre correspondance. Là aussi, je ne saurais calculer le nombre de missive que nous avons écrite depuis notre première rencontre. De quoi avons-nous parler ? De notre quotidien en particulier.

Cersei - Chère amie, c’est également un plaisir de vous retrouver. J’espère que vous êtes bien installés ?  Dit-elle en me prenant le bras.

Alyssa – Je vous remercie pour les appartements que vous avez choisis en mon intention chère amie. Ils me conviennent parfaitement et les enfants sont heureux. Dis-je avec un léger sourire.

Par la suite, je demande à Cersei si elle connaît un endroit où nous pourrions converser à l'abri des oreilles indiscrète. À la suite de cette requête, la lionne me répond et nous commençons à faire quelques pas. La jeune épousée me montre les différents coins de cette demeure ancestrale des Tyrell. Je dois avouer que c'est très différent des lieux que j'ai visité … Dans ce fief de la rose, je remarque l'opulence des fleurs. Je ne pourrais pas vivre dans un lieu trop … Comment dire ? Fleuri. C'est trop.
Par la suite, la lionne me présente d'autres lieux de ce château, sans elle, je me serais perdue … Comment font ces petites fleurs pour ne point se perdre ? Je me le demande. En tous cas, je dois avouer que ce château ne manque pas de charme, il serait mensonger de dire le contraire. Malgré ceci, je ne sens pas à l'aise avec cette opulence florale … Non, je préfère les charmes des demeures Valoises ou celles de l'Orage.
Je déambule à côté de Cersei pour arriver à cet endroit où personne ne pourra nous entendre. Pourquoi est-ce important ? Et bien, on ne sait jamais de quoi peut parler deux femmes comme Cersei et moi, il est possible que nous parlons de sujets pouvant troubler la quiétude de l'esprit d'une fleur.
Nous trouvons un endroit propice à nos conversations. Je regarde avec attention ce lieu choisis par Cersei. Je ne me fais pas de soucis concernant l'arrivée inopinée d'un invité indésirable. En effet, si la lionne a choisis cet endroit, c'est qu'elle sait que les petites fleurs ne pourront pas nous écouter. Je ferais toujours confiance à la lionne.
La femme à la chevelure d'or s'assoit sur un banc, je fais de même, je lui souris.

Cersei -   Vous avez de bien beaux enfants, vos filles sont tout à fait charmantes et votre fils digne de sa mère. Il saura très certainement honorer sa famille.

Alyssa – Je vous remercie, j'ose espérer que mes enfants me rendront fière et que jamais ils ne terniront l'image des Rogers et des Vanbois. Je souris. Je sais qu'entre vos mains ma fille ne sera pas tentée de suivre un mauvais chemin. Je n'oublierais jamais votre geste et sachez que je souhaite rembourser ma dette envers vous. Je la regarde dans les yeux. Enfin, si la mission que vous m'accordez ne soit point ardue et que je sois capable de la réaliser.

Est-ce que je joue avec le feu ? Ne l'avais-je pas déjà fait autrefois ? Je me souviens de ce jeu dangereux avec Arys … Je ne souhaite pas que mes filles s'amusent à ceci. Elles ne doivent pas refaire mes erreurs. Elles ne doivent pas être des jeunes écervelées  … Mais, pourrais-je le protéger de l'amour ? De leur premier amour ? Je l'ignore.
Elles ne doivent pas suivre un chemin sinueux, un chemin sinistre, elles doivent rester pur jusqu'à leur mariage. De même, elles ne doivent pas se comporter comme des femmes sans vertus … Je ne veux pas que mes filles se conduisent comme des gourgandines mais comme des femmes respectables. L'honneur des Rogers est en jeu et je n'ai pas envie qu'elles ternissent la réputation de leur père.
Ensuite, je regarde Cersei, elle n'a pas changé, non, elle est restée fidèle à elle-même. Je réfléchis quelques instants avant de pouvoir entamer un nouveau sujet de conversation. Je me souviens maintenant que ma chère amie a quelque chose à m'avouer.  Je la regarde dans les yeux.

Alyssa – Je me souviens chère amie que vous avez une confidence à me faire, j'en suis sûre que celle-ci est placée sous les meilleurs auspices. De même, parlez-moi de votre quotidien et  de votre entourage …

Est-ce que la destinée souriait à Cersei ? Peut-être. Je ne sais pas, mais, je souhaite qu'elle soit heureuse dans cette union avec le chevalier des fleurs. Je ne demande pas qu'elle soit amourachée de son époux mais au contraire qu'elle puisse s'épanouir.
Je lève mon regard vers le ciel puis je pose de nouveau mon regard sur la lionne. A-t-elle pu être amie avec Lady Olenna Tyrell, la reine des épines ? Ou, au contraire est-elle enceinte ? Je l'observe en silence. Je lui laisse le temps de répondre à ma curiosité. Je remarque enfin quelques changements dans l'apparence de la lionne. Ses cheveux sont brillants. Dois-je la devancer ? Non, je  préfère qu'elle me dise qu'elle porte l'enfant lui assurant une position favorable chez les Tyrell. Et, si je me trompe concernant la lionne ? C'est possible …
Après ces nombreuses réflexions au sujet de la lionne, je prends une profonde inspiration. Je lui souris.

Alyssa – Sachez chère amie que je vous soutiendrais toujours. Je serais toujours là pour vous appuyer dis-je en la regardant.

Suis-je sincère avec elle ? Je n'oserais pas mentir à Cersei. Jamais. Et puis, c'est rare de trouver de nos jours, une personne ayant le même esprit que la Lannister. De même, c'est avec elle que je souhaite commérer  ou comploter. Et les autres ? Certaines sont que des brebis, elles sont facilement maniables … Il serait facile de les modeler et de les placer sur un échiquier. Or, il est possible que si je joue à ce jeu, je peux tout perdre. Pour l'instant, je n'ai rien fait à l’encontre de qui ce soit. Peut-être que je placerais mes premiers pions après ma rencontre avec Cersei. Peut-être …
Suis-je mauvaise ? Non. Je veux me placer à une bonne place … Suis-je folle de rêver aux grandeurs ? La folie des grandeurs pourra me coûter. Peut-être … Je ne sais pas.
En revanche, les jeunes ladies comme Eleyna de Dondarrion et Aelienor Connington sont des personnes que j'apprécie. Jamais, je ne leur ferais du mal ...En plus, je ne pourrais pas comploter avec elles, ça serait trop dangereux pour elles. Pourquoi ? Je ne sais pas ... Est-ce mon côté maternel ? Je l'ignore.  Je ne souhaite pas les sacrifier sur l'autel de mon ambition. Elles ne seront pas un jouet que j'utiliserais pour parvenir à mes fins. De même, elles ne seront mes marionnettes. Non, pas elles ... Je préfère manipuler d'autres jouvencelles ... Des personnes n'ayant aucun lien affectif avec moi. Suis-je trop sentimentale ? Les sentiments peuvent nous détruire et nous rendre vulnérable ... Mais certains peuvent nous galvaniser. Ai-je perdue la raison ? Je ne sais pas.
Je préfère chasser ces idées et me concentrer de nouveau sur la lionne.

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men go to battle, women wage war
avec Alyssa - lune 5 semaine 1


Les lunes s’étaient écoulées, c’était indéniable, et cela se voyait sur le visage des deux amies, qui ne s’étaient pas vues depuis fort longtemps. Cersei était ravie de revoir Alyssa Vanbois, mais la belle brune était un dur rappel que le temps s’était écoulé au détriment de la Lionne. Alyssa avait un fils, deux belles jeunes filles, alors que Cersei était toujours dans le néant, mais avec tout de même un espoir, qui était incarné par cet enfant qui grandissait lentement dans ses entrailles. Heureusement qu’il y avait ce bonheur de la maternité, sinon, la blonde aurait été sans forme renvoyé à Castral Roc. Cela amusait beaucoup Cersei de défier les pronostics de la vieille Olenna Tyrell et elle se réjouissait déjà à l’avance de lui annoncer l’heureuse nouvelle. Quelle joie cela serait de voir son visage se crisper quand Cersei lui annoncerait la naissance de son premier petit-fils. Parce que c’était un fils qu’elle aurait, un enfant du Roc et non une insignifiante rose. Cet enfant serait fort, comme autrefois Jaime Lannister et Cersei comptait bien mettre tous ses espoirs sur cet enfant. Cependant, elle espérait juste que son frère ne donnerait à sa petite épouse un enfant. Imaginez, une descendance de nain qui gouvernerait sur le fief des Lannister. Quelle honte ! C’était déjà bien assez d’imaginer Tyrion héritier, alors savoir que des nains pourraient gouverner le Roc, c’était inimaginable pour la fière Cersei.

L’accueil fait à lady Vanbois avait été chaleureux et Cersei avait pris grand soin de faire installer son amie et sa famille dans de très bons appartements. Après tout ce temps, il aurait été dommage que les retrouvailles soient gâchées par un souci d’organisation. Heureusement, Alyssa déclara être bien installée. Après l’accueil, l’installation et autres commodités, les deux amies purent se retrouver dans les jardins, que Cersei fit visiter à la brune. Avec le temps, Cersei connaissait de nombreux recoins et elle put trouver un endroit où elles purent se mettre à l’abri des regards indiscrets pour converser tranquillement. La Lionne complimenta l’Orageoise sur sa belle famille. Puis elles revinrent sur l’accueil de l’une des filles d’Alyssa auprès de la délicate Margaery. Dans leur précédente correspondance, Cersei avait promis à Alyssa de prendre soin de sa fille et de la préserver face aux tentations du Bief. Face à ce geste, la brune précisa à la Lionne qu’elle souhaitait lui rembourser cette dette. Ce mot fit sourire la blonde, en effet, les Lannister étaient connus pour toujours rembourser leurs dettes, mais était-ce réellement le cas des Vanbois.

« Chère amie, je sais bien que je suis une Lannister, mais vous n’avez aucune dette à me rembourser, préserver la vertu d’une jeune fille est un acte tellement naturel. Personne ne voudrait voir une jeune fille se couvrir de honte, surtout quand elle est la fille d’une si chère amie. » Cersei prit la main d’Alyssa et la serra tendrement contre la sienne. « Je considèrerai votre fille comme la mienne et par les Sept, je la protégerai comme je vous l’ai promis. Je n’ai pas la chance d’avoir une si ravissante jeune fille à mes côtés, laissez donc moi faire cela pour vous. » Elle lâcha un sourire, pensant à cet enfant qui grandissait en elle. Cersei n’avait pas encore révélé la nouvelle à Alyssa, elle avait préféré la taire dans leur correspondance pour mieux lui avouer de vive voix.
« Mon quotidien ici va changer dans quelques lunes. » Elle porta la main d’Alyssa contre son ventre qui avait commencé à prendre les rondeurs de la grossesse. « Les Sept m’ont accordé le bonheur d’être mère. Même si je ne suis guère enjouée à l’idée de cette union, elle a été couronnée par ce succès. » Elle sourit, un sourire que l’on prêté à toutes les femmes enceintes annonçant l’heureuse nouvelle de leur grossesse. « Cela sera très certainement un fils, je sens sa vigueur dans mes entrailles, il sera le digne héritier des Lannister. » Elle pensait en cet instant à Jaime, chaque soir elle priait pour que cet enfant soit aussi blond et aussi fort que son défunt frère. Elle voulait qu’il soit en tout point un Lannister et certainement pas le parfait visage des roses du Bief.

Alyssa dévoila de nouveau sa loyauté envers Cersei et également qu’elle serait toujours présente pour l’appuyer. C’était agréable de se sentir ainsi soutenu. Cersei en aurait bien besoin dans le futur. Elle avait l’ambition des lions et ce besoin de vengeance qu’elle ne pourrait pas taire indéfiniment. La Lionne devait s’assurer, pour son fils, que Castral Roc lui revienne à elle. Puis, plus tard, elle devra se pencher sur sa vengeance envers les Targaryen. Cela serait un chemin long et fastidieux, mais un jour, elle parviendrait à détruire cette famille.
« Cela me réchauffe le cœur d’avoir votre soutien ma chère Alyssa. Comme vous vous doutez, je n’ai guère d’amis dans le Bief et désormais me voilà bien loin de mes terres. Comme vous avez certainement dû l’entendre, mon père a uni Tyrion avec une Frey, je crains que cette petite dinde lui donne un héritier… » Elle marqua un petite temps de pause et ancra son regard dans celui d’Alyssa. « Comme vous vous doutez, je ne laisserai pas ce nabot, même s’il porte le nom des Lannister, devenir le maître de Castral Roc. Je ne le laisserai pas couvrir de honte la terre de mes ancêtres et des anciens rois Lannister. Je mérite d’être à la tête de notre fief, moi et ma descendance, et certainement pas une lignée de nain. Imaginez le ridicule de la situation, la honte si une telle chose venait à arriver. Si j’ai besoin un jour de votre soutien, cela sera d’abord pour cela et pour affirmer ma légitimité sur le siège de Castral Roc. »  


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Chapitre 3 



Nous commençons à parler avec la lionne. Je lui dis que je suis bien installée dans les appartements qu'elle a préparé pour mes enfants et moi-même. Ensuite, nous commençons à déambuler dans le jardin pour trouver un endroit où nous pourrions comploter sans les oreilles indiscrètes de ces fleurs insipides.
Par la suite, nous trouvons cet havre de paix, nous prenons place et la lionne complimente ma famille. Ensuite, nous évoquons que l'une de mes filles sera dame d'atour de la petite rose. En effet, grâce à l'intermédiaire de ma chère amie l'une des mes précieuses enfants servira la petite-fille de la rose des épines. J'espère que je pourrais trouver un bon parti pour cette dernière comme pour sa sœur. Je souhaite que ma famille devienne influente … Mais, pour se hisser à cette place, je devrais faire attention à mon jeu. Je dois m'allier à des familles puissantes et éviter de me brûler les ailes … Quand on joue à ce genre de jeu, on peut perdre ou gagner. Rien n'est simple … Malheureusement.
Je déclare à mon amie que je souhaite payer ma dette. Après tout, c'est grâce à elle que j'ai réussis à placer une de mes filles dans la cour de la reine des abeilles.

Cersei - Chère amie, je sais bien que je suis une Lannister, mais vous n’avez aucune dette à me rembourser, préserver la vertu d’une jeune fille est un acte tellement naturel. Personne ne voudrait voir une jeune fille se couvrir de honte, surtout quand elle est la fille d’une si chère amie.  Elle me prend une main qu'elle sert tendrement. Je considèrerai votre fille comme la mienne et par les Sept, je la protégerai comme je vous l’ai promis. Je n’ai pas la chance d’avoir une si ravissante jeune fille à mes côtés, laissez donc moi faire cela pour vous. Par la suite, la lionne déclare.  Mon quotidien ici va changer dans quelques lunes. Elle pose ma main sur son ventre. Les Sept m’ont accordé le bonheur d’être mère. Même si je ne suis guère enjouée à l’idée de cette union, elle a été couronnée par ce succès. Elle sourit.Cela sera très certainement un fils, je sens sa vigueur dans mes entrailles, il sera le digne héritier des Lannister.

Je n'ai rien dit pendant monologue de mon amie. Mais, mes yeux brillent d'une lueure sans nom. En effet, elle est enceinte. Je suis heureuse pour elle. Je la regarde avec un grand sourire.

Alyssa – Ma très chère amie, je vous remercie pour ma fille. Je sais que grâce à vous, sa vertu ne sera pas mise en mal par ces petites sottes de fleurs. Je lui souris. Mais, en ce qui concerne votre grossesse, je suis heureuse et je vais dès à présent prier les Sept pour qu'ils vous donnent un vigoureux fils pour la gloire des lions. Je la regarde. Des vieilles femmes m'avaient dit que selon ce que je mangeais, je portais un fils ou une fille. Mais, je pense qu'il s'agit des superstitions de femmes. Je la regarde. Je garde ma main sur son ventre. Je serais là pour votre grossesse. Je vous promet de vous épauler du mieux que je peux malgré la distance.

Par la suite, je renouvelle mon soutient à mon amie. Je ne lui mens pas quand je lui fais cette promesse. Je sais que je tiendrais parole et que je l'aiderais. J'enlève ma main de son ventre arrondis puis je me cale de nouveau dans le fauteil. Je la regarde avec un léger sourire.

Cersei - Cela me réchauffe le cœur d’avoir votre soutien ma chère Alyssa. Comme vous vous doutez, je n’ai guère d’amis dans le Bief et désormais me voilà bien loin de mes terres. Comme vous avez certainement dû l’entendre, mon père a uni Tyrion avec une Frey, je crains que cette petite dinde lui donne un héritier…  Elle ajoute après un temps de pause. Comme vous vous doutez, je ne laisserai pas ce nabot, même s’il porte le nom des Lannister, devenir le maître de Castral Roc. Je ne le laisserai pas couvrir de honte la terre de mes ancêtres et des anciens rois Lannister. Je mérite d’être à la tête de notre fief, moi et ma descendance, et certainement pas une lignée de nain. Imaginez le ridicule de la situation, la honte si une telle chose venait à arriver. Si j’ai besoin un jour de votre soutien, cela sera d’abord pour cela et pour affirmer ma légitimité sur le siège de Castral Roc. 

Alyssa – C'est normal très chère amie. Nous sommes des amies et rien ne pourra altérer notre amitié. Et, malgré la distance, nous continuerons de nous écrire les missives et si les Sept le permettent nous pourrions nous revoir ici ou ailleurs. Je ferais de mon possible pour venir ici à Hautjardin mais je ne peux pas vous promettre de venir régulièrement ici. En revanche, s'il est possible et que vous avez besoin de moi pour votre accouchement, je ferais en sorte d'être présente. Mais, là aussi, je ne peux pas vous faire cette promesse. Je prends la main de mon amie et je la serre. Je la regarde. Je prierais les Sept pour que cette délivrance se déroule sous des bons auspices et que les Sept vous donne un fils. Je me tais pendant quelques minutes. Pour votre frère, je connais son épouse. Elle est une de mes parentes. J'ignore si elle porte un fils … Il serait préférable qu'elle lui donne des filles. Je me mordille les lèvres. Mais, comment allez-vous faire pour débarrasser de ce frère ? Bien entendu, vous avez mon soutient et mon appui concernant cette affaire. Connaissez-vous des gens qui puissent soutenir votre cause ? Un moyen pour que ce frère ne soit plus l'héritier de votre père ? Je la regarde dans les yeux.

Je respire puis je me cale de nouveau dans le fauteuil. Je la regarde en attendant sa réponse concernant mes questions. Je laisse mon esprit vagabonder ici ou là. Je pense à lady Walda Frey, l'épouse du nain et à ma dernière missive. Il est vrai que je ne lui ai point reparlé depuis. Dois-je trahir sa confiance au profit de lady Cersei ? Je réfléchis. Je verrais. Je pose de nouveau mon regard sur la lionne. Je lui adresse un sourire.

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avec Alyssa - lune 5 semaine 1


Cersei n’avait pas beaucoup d’alliés dans le Bief et recevoir Alyssa Vanbois était un réel plaisir pour elle. En dehors de ses dames de compagnie, elle n’avait guère le loisir de converser avec une autre âme partageant un esprit aussi fin qu’elle. Cersei Lannister n’aimait pas les dames du Bief qu’elle trouvait trop frivoles. Parfois, ses propres dames la décevaient, en dehors de sa fidèle amie, elles les trouvaient trop prompte à la naïveté et à la frivolité. Cersei ne se sentait donc pas bien en ces lieux et souhaitait qu’une seule chose, repartir à Castral Roc et retrouver la force des dames de l’Ouest. Le caractère des Lions se transmettait à beaucoup en ces lieux et Cersei y avait laissé de trop précieux alliés et amis. De plus, maintenant que son frère était marié, elle craignait qu’il vienne à mettre au monde un fils et qu’il transforme totalement Castral Roc. Heureusement, son père avait eu le bon esprit de laisser Kevan Lannister en tant que Gouverneur durant son absence. Au moins, même si l’oncle Kevan n’avait pas la force de son ainé Tywin, il dirigerait en Lannister et non comme un nain qui a passé une bonne partie de son existence à écumer les bordels et les tavernes.
Dans les jardins, en compagnie d’Alyssa, Cersei se sentait mieux. Enfin, elle allait pouvoir parler à son amie de sa grossesse. Enfin, elle allait pouvoir évoquer ses projets pour elle-même et son futur enfant. D’ailleurs, en ce qui concernait la question des enfants, Cersei avait promis à Alyssa de prendre soin de sa fille et de tout faire pour qu’elle ne devienne pas comme ces sottes de Roses du Bief.

« Je n’ai guère suivie les conseils de ces sages, je sais par expérience qu’elles peuvent se tromper sur bien des choses. Néanmoins, je suis certaine de porter un fils. Je ressens sa vigueur et la force des Lions en lui. » Au même moment, la blonde ressentie un coup assez fort dans son ventre. « Nom d’un dragon, quelle force ! Je suis certaine qu’il tiendra de mon frère Jaime. Mère disait toujours que c’était lui qui donnait le plus de coup de pied durant sa grossesse. » Elle sourit en se rappelant mot pour mot les paroles de sa mère. Cette dernière avait su dès le début qu’elle attendait des jumeaux et que ceux-ci seraient très différents. Cersei pensa à Jaime, ce dernier aurait été si heureux de la voir enceinte, même si c’était l’enfant d’un autre, il aurait été heureux de poser ses mains sur son ventre heureux et sentir le bébé.

Le soutien. Cersei savait que pour en avoir, elle pourrait compter sur Alyssa. Cette dernière était une fidèle amie et elle était prête à l’aider dans sa quête. Sans langue de bois, Cersei n’hésita pas à évoquer son frère Tyrion, son mariage avec une Frey qu’elle jugeait indigne pour sa famille. Elle parla du fait, qu’elle ne supportait pas l’idée de voir un nain à la tête de Castral Roc. Cersei savait qu’elle pouvait confier certaines choses à Alyssa, pas toutes, mais au moins ce qui concernait son frère Tyrion. Avec Alyssa, ses ambitions étaient entre de bonnes mains.
« J’aimerai pouvoir me rendre sur vos terres, mais avec mon enfant qui arrive, je doute pouvoir le laisser seul ici. Je n’ai pas envie de le laisser entre les mains d’Olenna Tyrell et l’emmener sur les routes seraient bien trop dangereux. » Elle s’arrêta pour écouter son amie qui voudrait pouvoir être présente au moment de l’accouchement de Cersei. « D’après le mestre, l’enfant devrait venir en lune 11, tout comme celui de lady Leonette d’ailleurs. » Dire que cette dinde allait accoucher en même temps qu’elle. Que cela pouvait être agaçant. Cersei détestait partager la gloire et voilà que sa belle-sœur allait peut être mettre au monde un fils avant elle.
Alyssa continua de parler et évoqua la jeune Walda Lannister, l’épouse de Tyrion. Walda était une parente d’Alyssa, mais tout comme Cersei, elle trouvait bien plus préférable que la Frey mette au monde des filles, plutôt qu’un fils. Ensuite, Alyssa demanda à Cersei comment elle allait s’y prendre pour se débarrasser de son frère.
« Je serai patiente, j’attendrai le bon moment pour attaquer. Tyrion est un nain, il ne sera guère difficile de le discréditer quand le moment sera venu. Pour le moment, mon noble père foule toujours cette terre, je doute pouvoir manœuvrer de son vivant. Cependant, une fois qu’il aura disparu, je disputerai mon héritage au nom de mes fils. En attendant, je me dois d’avoir des alliés, des personnes qui me soutiendront le moment venu. Il est bien dommage que nous ne soyons pas à Dorne, là-bas, je n’aurai pas eu besoin de partir en guerre contre mon frère. »



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Chapitre 4


La lionne m'annonce qu'elle porte la vie. Être enceinte est un cadeau des dieux. De plus, si nous donnons naissance à un fils, un héritier à notre époux, nous sommes bénies des Sept. Je parle à ma chère amie, je lui dis que j'avais entendu que certaines femmes pouvaient deviner si nous portons un fils ou une fille. Je garde ma main sur son ventre où repose le fruit de son mariage avec le chevalier des fleurs.

Cersei - Je n’ai guère suivie les conseils de ces sages, je sais par expérience qu’elles peuvent se tromper sur bien des choses. Néanmoins, je suis certaine de porter un fils. Je ressens sa vigueur et la force des Lions en lui.  Puis, elle rajoute. Nom d’un dragon, quelle force ! Je suis certaine qu’il tiendra de mon frère Jaime. Mère disait toujours que c’était lui qui donnait le plus de coup de pied durant sa grossesse. 

Alyssa – Vous avez raison, les sages peuvent se tromper. Je souris. Si vous sentez que vous aurez un fils, alors, vous aurez un fils. Dis-je avec un grand sourire d'une voix calme.

Par la suite, j'exprime à la fille de Tywin que je lui serais fidèle. Je continue de parler à mon amie.

Cersei - J’aimerai pouvoir me rendre sur vos terres, mais avec mon enfant qui arrive, je doute pouvoir le laisser seul ici. Je n’ai pas envie de le laisser entre les mains d’Olenna Tyrell et l’emmener sur les routes seraient bien trop dangereux. 

Alyssa – Je comprends chère amie. Quand votre enfant sera assez grand, vous pourriez venir me rendre visite.

Je lui fait part de mon désir d'être présente lors de son accouchement. Mais, je ne sais pas encore si je serais là au moment où l'enfant sera né. Il est fort possible que l'enfant naisse plutôt que prévu. Je regarde Cersei avec un sourire.

Cersei - D’après le mestre, l’enfant devrait venir en lune 11, tout comme celui de lady Leonette d’ailleurs.

Alyssa – Je ne sais pas si je pourrais faire le voyage en lune 11. Le mariage de ma nièce Ysilla a lieu en lune 8, je serais certainement de retour en lune 9 ou lune 10 mais comme je dois gérer le domaine … Je soupire.  Peut-être que les Sept me permettront de vous voir quelques lunes après la délivrance de votre premier-né. Je la regarde. Je vous promet de vous tenir au courant si je serais là ou non. Et, même si je ne suis pas là physiquement, je serais là par la pensée. Je souris. Ainsi, votre belle-soeur porte un enfant. Je prie que les Sept lui donne une fille et non un fils.

La lionne expose le mariage de Tyrion, son nain de frère marié à une de mes parente. Pauvre enfant … Elle est unie à un buveur.
Je dis à mon amie que je connais Lady Walda et que j'espère qu'elle aura des filles plutôt que des fils. Est-ce méchant de ma part de souhaiter que les entrailles de l'enfant ne puisse pas donner des fils ? Sans doute. J'ose espérer que je ne serais pas punie à cause de mes paroles. De même, j'avais évoqué tantôt que je souhaitais que Lady Leonette donne des filles à son époux. Serai-je punie là aussi ? Je l'ignore.

Cersei - Je serai patiente, j’attendrai le bon moment pour attaquer. Tyrion est un nain, il ne sera guère difficile de le discréditer quand le moment sera venu. Pour le moment, mon noble père foule toujours cette terre, je doute pouvoir manœuvrer de son vivant. Cependant, une fois qu’il aura disparu, je disputerai mon héritage au nom de mes fils. En attendant, je me dois d’avoir des alliés, des personnes qui me soutiendront le moment venu. Il est bien dommage que nous ne soyons pas à Dorne, là-bas, je n’aurai pas eu besoin de partir en guerre contre mon frère. 

Alyssa – Vous avez bien raison. La patience est la mère des vertu. Je lui souris. Vous avez une alliée en ma personne. Je la regarde en gardant ce sourire bienveillant. Vous avez bien raison concernant Dorne. Là-bas dans ces contrées arides, les filles peuvent héritier si elles sont les aînées. Je respire puis j'ancre mon regard dans celui de Cersei. Mais, je suis persuadée que vous aurez des alliés. Dans votre famille, des personnes vous soutienne ? Et, les vassaux de votre père ? Demande-je en la regardant dans les yeux.

Je me cale de nouveau dans le fauteuil. Je pense aux alliances que je pourrais demander pour mes filles et mes fils. Il est toujours difficile de prévoir des alliances, certaines d'entre elles ne durent pas. En effet, certaines familles peuvent briser les alliances. Et puis, j'aimerais pouvoir unir mes filles et mes fils à des maisons prestigieuses. Or, la famille Rogers est une famille mineur des terres de l'Orage. Je dois réfléchir à cette épineuse question.
Je remarque alors que je suis silencieuse depuis bien longtemps, je pose mon regard sur la lionne.

Alyssa -  Je m'excuse chère amie, je pensais aux unions futures de mes enfants. J'ignore encore quelles familles dois-je contacter pour réaliser une union. Je respire.

Si Cersei avait eu des fils et des filles d'âge similaires à mes enfants, j'aurais pu lui demander si elle souhaite unir nos enfants. Ainsi, nous serions parentes. Or, l'enfant de Cersei n'est point encore né tandis que les miens sont âgés de 12 ans à 8 ans. Il serait mal aisé d'unir des enfants ayant un écart d'age. Enfin, c'est mon avis.

Alyssa – Voulez-vous que nous prenons une collation ? Je souris. Avez-vous des envies concernant les mets ? Demande-je d'une voix douce.

Pourquoi poser cette question ? Quand j'étais enceinte des filles, j'avais qu'une envie, c'était de manger des œufs de cailles mais également de manger du sucré. Les femmes ont toujours des envies alimentaires. Certains plats peuvent nous rebuter. Je souris à ma chère amie.


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avec Alyssa - lune 5 semaine 1


C’était une nouvelle que Cersei Lannister se devait de partager avec son amie Alyssa Vanbois. Sa grossesse et la naissance prochaine de son enfant était un fait important à ses yeux. L’enfant renforcerait sa position et procurerait également des héritiers aux Lannister et aussi aux Tyrell. Même si elle ne se considérait pas comme appartenant à cette famille, la blonde n’oubliait pas qu’elle s’était unie à un Tyrell et que si un jour ses membres se retrouvaient en fâcheuse posture, elle pourrait très bien faire valoir le sang de son futur enfant, pour pourquoi ne pas gagner en influence sur les terres de la rose.
Le soleil était à son zénith, le temps était doux et les deux femmes se promenaient dans les jardins de Hautjardin. A la jonction d’un chemin, elles croisèrent d’autres jeunes filles du Bief. Des filles que Cersei comparait souvent à des poules tellement elles gloussaient.
Pour ce qui était de sa grossesse, Cersei était bien entourée, il y avait beaucoup de femmes qui l’avaient entouré de leurs conseils, certains étaient utiles, d’autres complètement futiles. Pour le moment, Cersei préférait suivre son instinct et vivre sa grossesse comme elle le souhaitait. Néanmoins, elle ne vivait pas ce moment sans crainte, elle misait beaucoup sur cet enfant, fruit de toutes ses ambitions. Son âge était également une crainte pour elle, Cersei avait trente-trois ans et elle savait que ce n’était guère un âge pour avoir un premier enfant. Beaucoup de femmes mourraient en couche pour avoir mis au monde un enfant aussi tardivement et la Lionne ne voulait pas ressembler à toutes ces femmes. Elle ne voulait pas mourir, surtout en sachant que son fils pouvait tomber entre les mains d’Olenna Tyrell.

« Rien ne vaut les conseils de femmes d’expérience. Nous sommes les seules à connaître les secrets de la vie. Heureusement, dans le Bief beaucoup de ces femmes ont des conseils avisés. » Elle caressa tendrement le léger renflement de son ventre et continua cette douce promenade dans les jardins. Dans un autre bosquet, ils croisèrent des jeunes filles, sous la garde de leurs septas. L’une à l’écart des autres était penaude, Cersei la regarda et se doutait qu’en raison de sa laideur, elle devait certainement être rejetée.
Alyssa connaissait les ambitions de son amie. Elle savait que Cersei, pour qui elle avait beaucoup de sympathie désirait devenir l’unique héritière de Castral Roc. Son amie était prête à l’aider et elle lui jura de nouveau fidélité pour la suite des évènements. Cela ravissait Cersei, elle était certaine d’avoir une alliée et elle était prête à tout pour en avoir d’autres. La belle Lannister était une Lionne, elle n’était pas prête à rester cantonnée dans un simple rôle d’épouse et de mère, elle refusait de vivre et de mourir dans le Bief. Elle était une Lionne et sa vie devait se faire à Castral Roc.

« Mon cousin Daven déteste Tyrion et je pense très certainement trouver d’autres personnes qui le méprisent. Qui voudrait se faire gouverner par un nain ? Mon fils aura l’âme et le corps d’un Lion, lui seul devrait hériter des contrées de mon père. » Elle marqua une pause et réfléchit quant aux potentiels alliés qu’elle pourrait avoir. « En ce qui concerne les vassaux, je vais devoir partir en quête et voir qui pourrait me soutenir. » Cela serait très long et Cersei avait les mains complètement liés en vivant dans le Bief, mais dès qu’elle pourrait revenir dans l’Ouest, elle partirait en quête de ces alliés.

« Vos filles sont tout à fait charmantes, elles n’auront aucun mal à trouver de bons maris, même si c’est vrai la beauté ne compte guère pour ces questions. Peut-être devriez-vous voir à en marier une avec un cousin de votre propre famille. Je me renseignerai auprès de quelques cousins de branche cousine de la mienne, certains doivent chercher de bonnes épouses. » Elle était songeuse, réfléchissant aux personnes qui pourraient s’unir avec une jeune fille d’une branche mineure de l’Orage. Si elle était jolie à regarder, la jeune fille aurait plus de chance de faire pencher la balance en sa faveur.

« Allons-nous installer là-bas, nous ferons demander des pâtisseries et des fruits confis. » Cersei montra une structure en pierre, à l’ombre des orangers où on pouvait trouver une table, des fauteuils et de nombreux coussins. Habituellement, on pouvait y trouver des musiciens et des conteurs, mais cette fois-ci l’endroit était calme. En chemin, Cersei croisa Jocelyn Swift et lui demanda de faire parvenir jusqu’à cet endroit les mets qu’elle désirait. Un peu plus loin, le regard de Cersei s’attarda sur un chat qui tentait de faire passer sa patte dans un orifice, certainement pour y attraper une souris qui venait de s’y cacher.
Les deux femmes s’installèrent sous la structure. Les orangers tout proches dégageaient de douces senteurs. Assise sur un confortable fauteuil, Cersei caressa son ventre, songeuse.
« Avez-vous aimé votre mari Alyssa ? » Demanda la Lionne sur un ton doux, ne voulant pas brusquer la belle orageoise.



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Chapitre 5


La belle lionne me confie son secret, elle porte un fruit dans ses entrailles. Une grossesse bénie par les Sept. Mais, allait-elle donner vie à un fils ? Je prie les Sept pour qu'ils lui accordent un fils. Je souris à ma plus ancienne amie. Nous parlons des conseils que les femmes donnent aux mères. La grossesse est un sujet où les femmes peuvent discuter. Les hommes ne sont point présent lors de la délivrance d'un enfant.

Cersei - Rien ne vaut les conseils de femmes d’expérience. Nous sommes les seules à connaître les secrets de la vie. Heureusement, dans le Bief beaucoup de ces femmes ont des conseils avisés. 

Alyssa – Je suis d'accord avec vous. Les femmes ayant plus d'expériences sont d’excellentes conseils. Que disent ces femmes du Bief ?

Je la regarde se caresser le ventre. Je me souviens que j'avais moi-même caressé mon ventre pendant mes grossesses. J'ai aimé cette sensation … Aimais-je être enceinte ? Oh, je dois avouer que je n'aimais pas être grosse mais j'aimais l'enfant que je portais en moi.

Je pose de nouveau mon regard marin en direction de mon amie. Nous changeons de sujet, cette fois-ci, nous évoquons les ambitions de la lionne. Celle-ci souhaite l'héritière de Castal Roc mais un problème subsiste. Une épine du nom de Tyrion. Mon amie de l'Ouest ne peut pas diriger l'Ouest en raison que son frère est vivant. De plus, le nain est l'époux d'une parente à moi, Walda Frey. Comment pourrais-je aider Cersei sans trahir Walda ? Il m'est difficile de choisir entre le sang ou l'amitié. Je trouverais un autre moyen d'aider ma chère amie. Nous abordons une nouvelle thématique avec la future mère. Nous parlons en effet des alliés potentiels de la fille aînée de Tywin.

Cersei - Mon cousin Daven déteste Tyrion et je pense très certainement trouver d’autres personnes qui le méprisent. Qui voudrait se faire gouverner par un nain ? Mon fils aura l’âme et le corps d’un Lion, lui seul devrait hériter des contrées de mon père.  Puis elle rajoute. En ce qui concerne les vassaux, je vais devoir partir en quête et voir qui pourrait me soutenir.

Je ne lui réponds pas de suite. Je réfléchis à sa tirade avant de pouvoir lui apporter une réponse. Je me cale de nouveau dans le fauteuil puis je pose de nouveau mon regard sur Cersei.

Alyssa - Pensez-vous pouvoir contacter votre cousin Daven pour lui parler de ceci ? Sait-il vos ambitions ? Je la regarde. Les Lefford vous soutiennent-ils ? Lui demande-je en la regardant. Certains vassaux sont-ils en endettés auprès de votre famille ? J'imagine que si vous remboursez les dettes, ils vous seront acquis. Cependant, ce que je propose peut être périlleux auprès de votre père. Je me tais quelques minutes. Hum, je tente de réfléchir pour trouver d'autres solutions enfin si vous voulez de mes conseils. Rajoute-je quelques minutes plus tard.

Peu de temps après, nous changeons de sujet. Je parle des unions concernant mes filles. En effet, j'ai le devoir de les marier. Mais, je ne veux pas les marier à n'importe qui. Quelle région a ma préférence ? Je dois avouer que je vois mal mes filles se marier à des Nordiens. Par la suite, je serais favorable d'unir une de mes filles à des personnes issus des contrées suivantes : Ouest, Couronne ou Conflans. Le Val serait une bonne idée mais ma famille a quelques alliances avec certaines familles Valoises. En revanche, je ne veux pas que mes filles épousent des fleurs. Non, je ne veux pas qu'elles épousent des hommes de l'espèce des bieffois. Mes filles n'ont pas le tempérament pour vivre dans le Bief. Je regarde de nouveau la Lionne.

Cersei - Vos filles sont tout à fait charmantes, elles n’auront aucun mal à trouver de bons maris, même si c’est vrai la beauté ne compte guère pour ces questions. Peut-être devriez-vous voir à en marier une avec un cousin de votre propre famille. Je me renseignerai auprès de quelques cousins de branche cousine de la mienne, certains doivent chercher de bonnes épouses. 

Alyssa – Je vous remercie pour le compliment sur la beauté de mes filles. Mais, j'espère que leur beauté ne seront pas leur principal atout. Pensez-vous qu'elles pourront allier leur esprit pour la quête d'un époux ? Je ne veux pas qu'elles soient des dindes comme certaines femmes. Je la regarde. Je vous remercie, je vais tenter de trouver des cousins des Rogers pour avoir d'autres alliances. Merci ma chère amie de chercher dans votre parenté pour trouver un époux pour ma fille.

Peu de temps après, nous continuons de parler de cette idée puis je respire. Je commence à avoir faim. Il est certainement temps de prendre une collation et de continuer de bavarder avec ma chère amie. Je demande alors à ma chère amie s'il est possible d'en prendre une.

Cersei - Allons-nous installer là-bas, nous ferons demander des pâtisseries et des fruits confis.

La jeune mère me présente alors un endroit où nous pourrions à la fois savourer des mets et comploter. Je lui fais signe que oui puis nous allons dans ce lieu que je peux considérer comme un havre de paix. Je remarque la présence d'un chat qui s'amuse, je souris face à ce spectacle.Je m'assois en face de mon amie.

Cersei -  Avez-vous aimé votre mari Alyssa ?

Je suis étonnée de cette question. Je regarde Cersei. Je dois lui dire la vérité. Toute la vérité. Je ne pourrais jamais lui mentir concernant les sentiments que j'avais pour mon époux. Cependant, dois-je lui révéler mes sentiments pour Arys ? Oh … Les secrets d'une femme sont comme un jardin de fleurs. Pas possible qu'ils soient tous dévoilés. Pourquoi cette illusion aux fleurs ? Les secrets peuvent être considérés comme un jardin car certaines fleurs sont mystérieuses, certaines dégagent des senteurs désagréables. Une pensée peut-être futile, n'est-ce pas ? Je prends une profonde inspiration.


Alyssa – Au début, quand j'étais unie à lui, je ne l'ai pas aimé mais il m'a fallut plusieurs mois pour que je tombe amoureuse de lui. Je ne dirais pas que c'était un sentiment passionné qui peuvent nous conduire à des folies. Mais, je sais que je l'aimais. Je respectais le guerrier qui l'était et sa perte m'était difficile. Je pense que je n'oublierais pas les moments que nous avons vécus, les bons comme les mauvais. Je la regarde. Il n'a jamais eu de maîtresses, il ne m'a jamais humilié et je lui en serais toujours reconnaissante. Bien des femmes de notre quotidien ne connaissent pas ceci …

Puis, nous voyons des serviteurs nous a apporté les mets et deux boissons. Je regarde Cersei. Une servante nous demandons si nous voulons goûter du cidre ou si nous préférons boire du thé. Ma préférence va pour le thé. Je préfère goûter le breuvage de pomme le soir plutôt qu'en journée. Je souris à Cersei attendant la réponse de mon amie. En attenant mes yeux se portent sur les mets, nous avons des fruits confis mais également des beignets. Je me demande le parfum de ces derniers. De plus, nous avons également les cygnes à la crème ainsi que des tartes à la cerise. Je salive devant ces mets et je me demande par quoi commencer.


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avec Alyssa - lune 5 semaine 1

Avoir son premier enfant à trente-trois ans était beaucoup plus difficile que quand on était une jeune fille. Cersei Lannister le ressentait dans chacun de ses mouvements, son corps se fatiguait beaucoup plus vite. Néanmoins, sentir son bébé bouger et le sentir donner des coups de pieds vigoureux était un réel bonheur pour elle. Ces sensations, elle n’avait pas été certaine de les découvrir un jour, surtout en voyant son célibat se prolonger. Cet enfant serait sa joie et son bonheur et pour mener à bien sa grossesse, Cersei était prête à tout. Si elle devait se reposer beaucoup plus, alors qu’elle détestait rester inactive, elle le ferait. Si elle devait s’aliter pour le bien de son enfant, elle se sacrifierait également pour lui. En plus d’être la conclusion d’une alliance politique, cet enfant serait sa descendance et la Lionne avait de grands projets pour lui, même s’il serait seulement l’enfant d’un cadet de famille.

« Nous les femmes, nous devons faire confiance en nos instincts, la nature nous a faite pour produire et élever des enfants, nous sommes toutes faites pour devenir mère. Voilà ce que j’entends tous les jours et je ne pense pas qu’elles ont tort. Nous savons ce qu’il faut faire au moment venu, la nature nous a faite ainsi. » Elle sourit et repensa aux récits des accouchements que ces femmes lui avaient fait. Pour chacune, cela avait été différent, Cersei se demandait donc comment cela allait se produire pour elle. Allait-elle mourir comme de nombreuses ladies ? Allait-elle souffrir ? Cela c’était certain, un accouchement n’était pas un acte anodin et malgré les breuvages des mestres, chaque femme recevait son lot de souffrance pour pouvoir mettre au monde un enfant.
L’ambition, voilà ce qui animait Cersei Lannister. Elle voulait être indépendante, elle voulait pouvoir gouverner Castral Roc à la mort de son père et nullement laisser Tyrion devenir le seigneur des terres de ses ancêtres. Cersei désirait beaucoup de choses, mais au stade où elle se trouvait, elle ne pouvait faire grand-chose, la voilà coincée dans le Bief, dans un mariage qu’elle n’avait pas désiré. Elle se trouvait loin de l’Ouest et donc éloignée de ses ambitions et de ses potentiels alliés.

« Pour le moment, je ne souhaite pas l’avertir de mes projets, en tout cas pas tant que je ne l’aurai pas en face de moi. Si j’ai l’occasion de retourner sur mes terres, peut-être que là je lui en parlerai. » Elle hésita quelques secondes avant de répondre aux prochaines questions de son amie. « Alysanne Lefford est une très bonne amie, je suis certaine qu’elle me soutiendra et parlera en ma faveur. » Elle marqua un temps d’arrêt avant de reprendre. « Je ne me soucie guère de mon père, j’ai mon propre argent, ma dot et également ce qu’on me donne pour mes bons plaisirs. Personne n’a besoin de savoir qui sont mes alliés et comme vous vous doutez actuellement, ils sont peu nombreux. »

Les deux femmes évoquèrent ensuite le sujet des filles d’Alyssa. Cersei était encore loin de conclure des alliances matrimoniales, mais elle avait vu son père procédé. D’ailleurs, si cela avait été elle, elle aurait préféré ne point se marier et donc ne pas quitter l’Ouest, mais elle n’avait guère eu le choix. Néanmoins, au vu de son expérience, elle était persuadée que c’était le chef de famille qui devait conclure des alliances et non les intéressées.
« Je vous conseille vivement de ne pas laisser le champ libre à vos filles, surtout si vous ne souhaitez pas vous embarquer dans un sentier rocailleux. Elles sont beaucoup trop jeunes pour partir elles-mêmes en quête d’un époux. Vous êtes la seule à pouvoir savoir ce qui est bon pour elles. » Elle s’arrêta sur ce conseil avisé et écouta en retour lady Alyssa.
Cersei était curieuse de savoir si lady Alyssa avait aimé son époux, elle-même ne vivait pas des noces heureuses et elle souhaitait savoir si cela avait été le cas ou non pour son amie. Les unions étant pour la plupart arrange, il n’y avait guère de place pour les sentiments. Cersei put voir le regard étonné d’Alyssa face à sa question, mais elle lui répondit sincèrement. Alyssa lui avoua qu’au début, elle n’avait pas aimé son mari et qu’elle avait dû attendre de nombreux mois avant d’avoir des sentiments pour lui. Elle avait été heureuse avec lui, en tout cas, c’était ce que Cersei comprit. La future mère attendit que les serviteurs terminèrent d’apporter leurs boissons, avant de continuer cette conversation.
« Vous avez de la chance Alyssa. Je doute pouvoir aimer un jour l’homme qui me sert de mari. Nos esprits n’ont rien de communs et je ne pense pas qu’il soit intéressé par les femmes. De nombreuses rumeurs circulent à propos de sir Loras et je pense qu’elles sont véridiques. »
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Chapitre 6



Je suis heureuse que mon amie Cersei Lannister soit enceinte de son premier enfant. Les Sept l'ont béni. Je prie pour que la lionne puisse avoir des fils et non des filles. Bien que j'aime mes filles, mes fils sont essentiels pour Amberly.

Je parle à mon amie concernant sa grossesse. Nous évoquons le rôle des femmes lors de la délivrance. Certaines femmes nous donnent des précieux conseils pour une première grossesse. De même, certaines peuvent deviner le sexe de notre futur enfant en voyant notre ventre. Réalité ? Je ne sais pas. Je demande alors à la future femme quels sont les conseils que préconisent les dames du Bief par rapport aux femmes de l'Ouest.

Cersei - Nous les femmes, nous devons faire confiance en nos instincts, la nature nous a faite pour produire et élever des enfants, nous sommes toutes faites pour devenir mère. Voilà ce que j’entends tous les jours et je ne pense pas qu’elles ont tort. Nous savons ce qu’il faut faire au moment venu, la nature nous a faite ainsi.


J'écoute les paroles de mon amie et je hoche la tête. Elle a raison. Une femme doit faire confiance à nos instincts. Je ne pense pas qu'un homme puisse supporter la douleur de l'enfantement s'il pouvait donner la vie. Mais, nous, les femmes, nous le pouvons. Il arrive que certaines d'entre nous périssent en mettant au monde leur premier né ou que l'enfant meurt lors des couches. Je pense à ma mère, elle a donné naissance à neuf enfants, trois fils et six filles. Je me souviens quand ma mère était enceinte de mes plus jeunes frères et sœurs. J'ai posé petite main d'enfant sur son ventre, par cet acte, j'ai pu sentir les coups de pieds de mes frères et mes sœurs. De même, j'aimais posé ma petite tête sur le ventre de ma mère pour écouter le cœur du bébé. J'étais si jeune à l'époque et pourtant je garde encore quelques souvenirs de cette enfance valoise.

Par la suite, nous parlons de l'ambition de la jeune mère ainsi que ses futurs alliés. Bien entendue, je soutiens mon amie. Elle aura toujours mon soutient. Je pose des questions concernant les futures alliances de mon amie.

Cersei - Pour le moment, je ne souhaite pas l’avertir de mes projets, en tout cas pas tant que je ne l’aurai pas en face de moi. Si j’ai l’occasion de retourner sur mes terres, peut-être que là je lui en parlerai. Elle rajoute.  Alysanne Lefford est une très bonne amie, je suis certaine qu’elle me soutiendra et parlera en ma faveur.  Quelques secondes plus tard, elle déclare. Je ne me soucie guère de mon père, j’ai mon propre argent, ma dot et également ce qu’on me donne pour mes bons plaisirs. Personne n’a besoin de savoir qui sont mes alliés et comme vous vous doutez actuellement, ils sont peu nombreux. 

Alyssa – Je comprends chère amie, sachez que je vous soutiendrais.

Après la question des alliances pour l'ambition de mon amie, nous changeons de sujet et nous parlons des alliances pour mes filles et mes fils. Il est vrai que je dois songer maintenant à marier ma progéniture. Mais, qui voudra épouser un fils ou une fille d'une maison mineur de l'Orage ? Pas grand monde.

Cersei - Je vous conseille vivement de ne pas laisser le champ libre à vos filles, surtout si vous ne souhaitez pas vous embarquer dans un sentier rocailleux. Elles sont beaucoup trop jeunes pour partir elles-mêmes en quête d’un époux. Vous êtes la seule à pouvoir savoir ce qui est bon pour elles

Alyssa – Vous avez tout à fait raison. Même si mon cœur de mère se désole qu'elles n'épousent pas un homme par amour, elles doivent épouser un homme que j'aurais choisi. Je ferais en sorte de choisir un homme qui ne les maltraitera pas. Je ne pourrais supporter que mes filles puissent être malheureuse et couverte de bleus. Je soupire. En revanche, je ne sais pas si je dois choisir des hommes extérieurs de l'Orage ou privilégier des nobles issus de la contrée natale de mes filles. Qu'en pensez-vous chère Cersei ? Je la regarde. Vos conseils me sont toujours précieux.

Après ceci, nous parlons de mon époux. J'explique à la fille de Tywin Lannister que je n'ai pas aimé mon époux dès le début. L'amour entre nous deux s'est installé petit à petit. Je n'ai pas eu le coup de foudre pour lui. Il faut dire que mon cœur était encore amoureux d'Arys quand j'ai épousé Steffon et puis après j'ai commencé à aimer ce guerrier de l'Orage. J'ai appris à le connaître et à l'aimer comme tel. C'était un époux bon et généreux. Il ne m'a jamais humilié. Non jamais … Il n'a pas eu de maîtresses ni d'enfants illégitimes. Je n'aurais pas supporté de voir ces enfants. Moi, jalouse et possessive ? Je défend comme une lionne mes biens et mes proches.

Cersei - Vous avez de la chance Alyssa. Je doute pouvoir aimer un jour l’homme qui me sert de mari. Nos esprits n’ont rien de communs et je ne pense pas qu’il soit intéressé par les femmes. De nombreuses rumeurs circulent à propos de sir Loras et je pense qu’elles sont véridiques. 

Alyssa – Je suis désolée pour vous Cersei. J'ose espérer que votre époux soit discret et que jamais il ne vous humiliera.

Il n'est pas bon d'être ennemi avec les Lannister. Oh non, il vaut mieux être amis avec eux qu'être ennemis. Je souris à mon amie, je commence à savourer un biscuit. Puis, je vois une servante arriver, elle fait une révérence et m'explique que mes filles se disputent.

Alyssa – Je dois m'excuser Cersei, j'étais ravie de passer un moment avec vous et j'espère que nous aurions encore l’occasion de nous revoir avant que je parte d'ici.  Je vous remercie pour cette balade en votre compagnie ainsi que pour nos nombreux échanges. Je dois sermonner mes filles …

Je me lève et je lui adresse encore un grand sourire. Par la suite, je quitte cet endroit propice à la conversation et je rentre dans le château des fleurs. Je me demande quel est l'objet de la querelle entre mes filles. Je n'aime pas ces querelles intestines entre mes enfants. Et, quand ils se disputent, je dois intervenir. Je ne cherche pas à privilégier un ou l'autre, je les punis sans à chercher qui à commencer ou pas. Mes enfants me font tourner en bourrique mais je les aime quand même …

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