[FB] Les dieux n’ont aucune pitié, c’est pour cela que ce sont des dieux (Alyx)

Le repos après cette petite balade faisait du bien et elle accueillit la proposition de sa tante avec un large sourire. Une petite collation lui permettrait de reprendre un peu d’énergie. Avec son alitement, le mestre avait surveillé de près son alimentation et les petites gourmandises avaient été complètement bannis durant deux longues lunes. Alors pouvoir grignoter quelques petites pâtisseries ne pouvaient que faire plaisir à Alyx. Elle n’était pas d’un naturel gourmand mais elle aimait quelques douceurs comme tout le monde, il lui fallait bien un pécher mignon. Qui n’en avait pas.
« Je n’en doute pas, j’ai l’impression que cela fait une éternité que je n’ai pas pu manger quelques pâtisseries. »

Désormais elles devaient attendre que les serviteurs rapportent des cuisines les petits gâteaux et un rafraîchissement. Mais quand il s’agissait des deux dames de la Dent d’Or, l’attente ne durait jamais bien longtemps, ils avaient bien trop peur du courroux des femmes Lefford pour se permettre de trainer. Alors en attendant, la petite brune s’adossait au dossier de son fauteuil, profitant de cette position dont elle avait été privé trop longtemps. Jamais elle n’aurait cru que le confort de son fauteuil lui manquerait. Elle était heureuse de pouvoir revenir petit à petit à la vie active. Pouvoir marcher, aller chercher un livre, reprendre ses activités d’héritière.

Un serviteur arriva avec leur collation. Attiré par l’odeur sucrée, Iago sortit de sa cachette et s’approcha de sa maîtresse qui tapota ses genoux pour que le lynx de fumée la rejoigne. La créature grandissait jour après jour il était bien loin de sa petite taille de bébé de lorsqu’elle l’avait trouvé dans le bief et dans un an ou deux il aurait probablement sa taille adulte et ne pourrait plus se loger sur les genoux de sa sauveuse. Il sauta donc souplement sur les cuisses d’Alyx et s’y logea tout en gardant la tête haute et ses yeux sombres attentifs aux mouvements tout autour.
« J’ai vraiment l’impression de revivre aujourd’hui. J’espère bien que c’est la seule fois où j’ai à connaître l’alitement. »

C’était un vrai calvaire et personne ne pouvait savoir ce que cela faisait avant de le connaître vraiment. Une chose peu agréable, un véritable enfer. Elle prirait les dieux d’être clément lors de ses futures grossesses car même si ce n’était pas dans ses projets de futur proche car elle voulait complètement se remettre, elle savait qu’elle devrait reporter un enfant en son sein pour donner une descendance au Lefford, tout reposait sur elle désormais. Elle ne devait plus échouer.