Une journée entre un père et sa fille [feat. Rhaenys Targaryen)
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Une journée entre un père et sa fille
An 299 – Lune 5 – Fin de semaine 3
Feat. Rhaenys Targaryen
Deux jours s’étaient passés depuis les festivités données en l’honneur du mariage du frère du Roi et de la Princesse Arianne Martell. Rhaegar ne s’était depuis plus guère montré, le Roi étant peu friands de ce genre de grandes mondanités. Au contraire, il préférait de loin une atmosphère intimiste où l’on pouvait savourer les notes mélodieuses des instruments de musique et le charme d’une belle voix sans avoir par-dessus maints rires, exclamations alcoolisées, rumeurs échangées à voix basse, bruits de verres qu’on entrechoque ou odeurs de nourriture en tout genre. Aussi, le Roi se contentait de méditer seul dans ses appartements à Lancehélion et ne s’était pour l’instant entretenu qu’avec le Prince de Dorne et ancien beau-frère, Doran Martell. Leurs échanges étaient cordiaux et simples, même si Rhaegar notait bien, par moment, un air désapprobateur sur le visage de cet homme malade. Cependant, ni l’un ni l’autre n’abordèrent le sujet responsable de la déception du Prince devant son roi. Peut-être son frère, le Prince Oberyn, aurait eu l’audace de lui faire part de sa déception et, sûrement, de sa rancœur vis-à-vis des évènements du tournoi d’Harrenhal. « Le passé est le passé », pensait Rhaegar, mais les Dorniens peuvent se montrer fort rancunier lorsque leur honneur est blessé. « Je les ai blessé ce jour-là » et, à nouveau, il retombait dans la mélancolie alors que nombre des participants au mariage princier avaient encore le cœur à la fête.
Il se leva et, écartant les légers rideaux orangés de sa chambre, alla sur le balcon. Immédiatement, la chaleur de Dorne tomba sur lui, bien qu’il soit à l’ombre et qu’une légère bise chaude soulevait de temps en temps ses cheveux argentés. Son regard se perdit sur ce qu’il avait en face de lui et autour de lui ; les habitations des gens du peuple, les rues et ruelles sablonneuses, les rires qui provenaient de la cour principale et l’oasis ombragée et fraîche prodiguée par les jardins princiers, pourtant incomparables en beauté et fraîcheur des Jardins Aquatiques. Cela donna une idée au Roi. Il fit chercher Ser Barristan tandis qu’il se vêtit légèrement d’une tunique en lin grise claire, d’une cape en soie rouge nouée sur son épaule droite sur laquelle il fixa sa broche en argent à l’emblème du Dragon Tricéphale et se chaussa de bottes conçues dans un cuir brun foncé fin et supportable par cette chaleur. Lorsqu’on frappa à sa porte, le Roi se paraît encore de quelques bagues sur ses longs doigts fins. Il autorisa à la personne d’entrer et la porte s’ouvrit sur Ser Barristan, le visage rouge où perlaient plusieurs gouttes de sueur en raison du poids de son armure et de la température élevée.
Mon Roi m’a fait mandé ?
Oui Ser. Faîtes quérir la Princesse Rhaenys ; je souhaiterai passer un moment avec ma fille.
Le chevalier s’inclina puis disparut, refermant la porte derrière lui. Rhaegar nota un léger sourire sur le visage du vieil homme. Il est vrai que rares étaient les occasions à Port-Réal où le Roi pouvait se permettre de passer du temps avec ses enfants. Peut-être était-ce le lieu où il se trouvait qui voulait ça, les festivités ou la danse qu’il partagea avec elle, mais quoi qu’il en soit, c’est avec Rhaenys et nul autre qu’il désirait passer cette journée.
Il s’en était retourné au balcon pendant que le vaillant chevalier se mettant en quête du Dragon Ensoleillé, le seul endroit où il avait de l’air. Debout, un verre d’eau à la main, il entendit à nouveau frapper à la porte. Il lança un « oui » fort audible depuis le balcon et se retourna en ayant devant les yeux son Capitaine de sa Garde Royal, aux côtés duquel se trouvait, rayonnante et radieuse, sa fille et Première-Née. Rhaegar posa son verre sur les larges rebords du balcon et vint à eux :
Merci Ser Barristan. lui dit-il. Le chevalier s’inclina à nouveau avant de signifier au Roi qu’il serait à la porte de ses appartements s’il avait besoin de ses services. Rhaegar hocha la tête en retour puis, le chevalier partit, il s’avança vers sa fille en souriant avant de lui prendre les mains :
Ma chère fille…Tu es très en beauté aujourd’hui. On dirait que le climat de Dorne te réussit plus encore que celui de la capitale. dit-il en déposant un baiser sur les mains fines et délicates de la Princesse.
Jamais il n’avait douté de la beauté future de sa fille mais à la voir aujourd’hui, vêtue et coiffée à la mode dornienne, le Roi eut grande peine à cacher ses sentiments et ses yeux se mirent à briller d’émotion : « Ta mère vit en toi… » pensa-t-il…
Il se leva et, écartant les légers rideaux orangés de sa chambre, alla sur le balcon. Immédiatement, la chaleur de Dorne tomba sur lui, bien qu’il soit à l’ombre et qu’une légère bise chaude soulevait de temps en temps ses cheveux argentés. Son regard se perdit sur ce qu’il avait en face de lui et autour de lui ; les habitations des gens du peuple, les rues et ruelles sablonneuses, les rires qui provenaient de la cour principale et l’oasis ombragée et fraîche prodiguée par les jardins princiers, pourtant incomparables en beauté et fraîcheur des Jardins Aquatiques. Cela donna une idée au Roi. Il fit chercher Ser Barristan tandis qu’il se vêtit légèrement d’une tunique en lin grise claire, d’une cape en soie rouge nouée sur son épaule droite sur laquelle il fixa sa broche en argent à l’emblème du Dragon Tricéphale et se chaussa de bottes conçues dans un cuir brun foncé fin et supportable par cette chaleur. Lorsqu’on frappa à sa porte, le Roi se paraît encore de quelques bagues sur ses longs doigts fins. Il autorisa à la personne d’entrer et la porte s’ouvrit sur Ser Barristan, le visage rouge où perlaient plusieurs gouttes de sueur en raison du poids de son armure et de la température élevée.
Mon Roi m’a fait mandé ?
Oui Ser. Faîtes quérir la Princesse Rhaenys ; je souhaiterai passer un moment avec ma fille.
Le chevalier s’inclina puis disparut, refermant la porte derrière lui. Rhaegar nota un léger sourire sur le visage du vieil homme. Il est vrai que rares étaient les occasions à Port-Réal où le Roi pouvait se permettre de passer du temps avec ses enfants. Peut-être était-ce le lieu où il se trouvait qui voulait ça, les festivités ou la danse qu’il partagea avec elle, mais quoi qu’il en soit, c’est avec Rhaenys et nul autre qu’il désirait passer cette journée.
Il s’en était retourné au balcon pendant que le vaillant chevalier se mettant en quête du Dragon Ensoleillé, le seul endroit où il avait de l’air. Debout, un verre d’eau à la main, il entendit à nouveau frapper à la porte. Il lança un « oui » fort audible depuis le balcon et se retourna en ayant devant les yeux son Capitaine de sa Garde Royal, aux côtés duquel se trouvait, rayonnante et radieuse, sa fille et Première-Née. Rhaegar posa son verre sur les larges rebords du balcon et vint à eux :
Merci Ser Barristan. lui dit-il. Le chevalier s’inclina à nouveau avant de signifier au Roi qu’il serait à la porte de ses appartements s’il avait besoin de ses services. Rhaegar hocha la tête en retour puis, le chevalier partit, il s’avança vers sa fille en souriant avant de lui prendre les mains :
Ma chère fille…Tu es très en beauté aujourd’hui. On dirait que le climat de Dorne te réussit plus encore que celui de la capitale. dit-il en déposant un baiser sur les mains fines et délicates de la Princesse.
Jamais il n’avait douté de la beauté future de sa fille mais à la voir aujourd’hui, vêtue et coiffée à la mode dornienne, le Roi eut grande peine à cacher ses sentiments et ses yeux se mirent à briller d’émotion : « Ta mère vit en toi… » pensa-t-il…
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► Lancehelion | 299, lune 5, fin semaine 3
Une journée entre un père et sa fille
Rhaegar Targaryen || Rhaenys Targaryen
Dorne et ses merveilles. Rhaenys nageait en plein bonheur. Elle profitait des derniers jours qu’elle pouvait passer à Dorne avant de devoir rentrer à Port Réal. Il s’était passé tellement de chose depuis qu’elle avait foulé les terres de sa mère. Le mariage de son oncle et sa cousine avait été l’évènement le plus marquant, avec plein de rebondissement inquiétant. Mais cela n’avait pas entacher la joie de la princesse d’être sur les terres méridionales de Westeros. Il y avait également eu sa rencontre avec Robar Royce, son fiancé. Elle ne savait toujours pas quoi penser de cet homme, c’était relativement étrange. Elle restait toujours mitigée à son propos, elle était juste certaines que la vie à Roche au Runes seraient mouvement et riche en coup d’éclat. Deux caractères forts n’étaient peut-être pas bon, et les étincelles seraient probablement au rendez-vous.
La jeune femme profitait du soleil brûlant qui surplombait la capitale dornienne. Sa peau s’était acclimater avec une vitesse impressionnante, prenant des teintes sombres rapidement. La chaleur était certes un peu gênant mais la princesse ne s’en plaignait pas, elle trouvait que cela apporter du charme à la région, un style de vie différent pour s’adapter. Elle adorait cela. Alors elle profitait donc un maximum de cette vie exotique qu’elle pouvait mener sur ses terres sablonneuses, avant de retourner à une vie plus traditionnelle dans la capitale de Westeros avec un climat plus clément. Elle profitait donc pour se vêtir et se coiffer selon la modes dorniennes. Tenue légère, exotique mettant ses courbes et son corps en valeur sans pour autant laisser les yeux voir des choses qu’on ne devait pas voir pour une princesse Targaryen. Si certaines dorniennes arboraient des tissus dépourvu d’opacité, ce n’était pas le cas du dragon ensoleillé. Seule son chevalier servant avait pu voir derrière les tissus légers…
Des coups frapper à la porte de ses appartements fit légèrement sursauter la princesse tandis que Gella se pressait pour aller ouvrir. Rhaenys accueilli ser Barristan avec un léger sourire. Le chevalier lui annonça que le Roi désirait la voir. La jeune femme acquiesça légèrement et avant de suivre le capitaine de la garde royale, laissa quelques instructions à sa servante et espionne. Le chemin ne fut pas bien long jusqu’aux appartements du monarque des Sept Couronnes, une aile complète de Palais Vieux avait été réquisitionner pour les Targaryen et leur proche. Alors en à peine quelques minutes le garde et la fille du Roi furent devant la porte de Rhaegar Targaryen. Ils entrèrent et le chevalier les laissa rapidement les deux dragons ensemble.
Les moments entre père et fille étaient rare, et la dernière fois que la jeune femme avait pu être seule avec son père, la discussion avait été quelque peu tendu et le caractère de feu du dragon ensoleillé avait pris le dessus comme souvent. Mais c’était désormais un souvenir bien lointain et la rancœur n’était plus présente dans son cœur. Les mots de son père la touchèrent et la firent sourire.
« Je dois dire que je me sens comme un poisson dans l’eau, si on peut dire les choses comme ça. Tout est comme ce que je m’imaginais. »
Tout cela grâce aux souvenirs des histoires que lui raconter Elia Martell quand elle était enfant. Rhaenys évitait souvent de penser à sa mère mais depuis qu’elle était à Dorne, tout ressortait. La tristesse ne venait pas se saisir du cœur de la jeune princesse mais c’était des souvenirs douloureux. Elle ne laissait rien paraître, se montrant plus forte que cela, refusant de replonger dans un cercle infernal. Elle prenait les souvenirs pour redécouvrir Dorne de ses propres yeux.
« Le retour à Port Réal risque d’être plus compliqué que ce à quoi je m’attendais par contre. »
Rhaenys n’avait pas vraiment envie de partir, mais son devoir n’était pas ici à Dorne, mais à Port Réal. Là était sa place.
La jeune femme profitait du soleil brûlant qui surplombait la capitale dornienne. Sa peau s’était acclimater avec une vitesse impressionnante, prenant des teintes sombres rapidement. La chaleur était certes un peu gênant mais la princesse ne s’en plaignait pas, elle trouvait que cela apporter du charme à la région, un style de vie différent pour s’adapter. Elle adorait cela. Alors elle profitait donc un maximum de cette vie exotique qu’elle pouvait mener sur ses terres sablonneuses, avant de retourner à une vie plus traditionnelle dans la capitale de Westeros avec un climat plus clément. Elle profitait donc pour se vêtir et se coiffer selon la modes dorniennes. Tenue légère, exotique mettant ses courbes et son corps en valeur sans pour autant laisser les yeux voir des choses qu’on ne devait pas voir pour une princesse Targaryen. Si certaines dorniennes arboraient des tissus dépourvu d’opacité, ce n’était pas le cas du dragon ensoleillé. Seule son chevalier servant avait pu voir derrière les tissus légers…
Des coups frapper à la porte de ses appartements fit légèrement sursauter la princesse tandis que Gella se pressait pour aller ouvrir. Rhaenys accueilli ser Barristan avec un léger sourire. Le chevalier lui annonça que le Roi désirait la voir. La jeune femme acquiesça légèrement et avant de suivre le capitaine de la garde royale, laissa quelques instructions à sa servante et espionne. Le chemin ne fut pas bien long jusqu’aux appartements du monarque des Sept Couronnes, une aile complète de Palais Vieux avait été réquisitionner pour les Targaryen et leur proche. Alors en à peine quelques minutes le garde et la fille du Roi furent devant la porte de Rhaegar Targaryen. Ils entrèrent et le chevalier les laissa rapidement les deux dragons ensemble.
Les moments entre père et fille étaient rare, et la dernière fois que la jeune femme avait pu être seule avec son père, la discussion avait été quelque peu tendu et le caractère de feu du dragon ensoleillé avait pris le dessus comme souvent. Mais c’était désormais un souvenir bien lointain et la rancœur n’était plus présente dans son cœur. Les mots de son père la touchèrent et la firent sourire.
« Je dois dire que je me sens comme un poisson dans l’eau, si on peut dire les choses comme ça. Tout est comme ce que je m’imaginais. »
Tout cela grâce aux souvenirs des histoires que lui raconter Elia Martell quand elle était enfant. Rhaenys évitait souvent de penser à sa mère mais depuis qu’elle était à Dorne, tout ressortait. La tristesse ne venait pas se saisir du cœur de la jeune princesse mais c’était des souvenirs douloureux. Elle ne laissait rien paraître, se montrant plus forte que cela, refusant de replonger dans un cercle infernal. Elle prenait les souvenirs pour redécouvrir Dorne de ses propres yeux.
« Le retour à Port Réal risque d’être plus compliqué que ce à quoi je m’attendais par contre. »
Rhaenys n’avait pas vraiment envie de partir, mais son devoir n’était pas ici à Dorne, mais à Port Réal. Là était sa place.
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Une journée entre un père et sa fille
An 299 – Lune 5 – Fin de semaine 3
Feat. Rhaenys Targaryen
Voir sa fille sourire fut communicatif et Rhaegar, d’ordinaire peu enclin à laisser libre cours à son bonheur ou à l’expression de ses sentiments, sourit à son tour.
C’est tout naturel ; le sang de Dorne et des Martell est autant présent dans tes veines que celui de la Couronne et des Targaryen… Au moins ne souffres-tu pas de cette chaleur qui va finir par avoir raison de moi… ! dit-il en riant légèrement à son petit trait d’humour. Ne pense pas déjà au retour, bien qu’il se rapproche c’est vrai…
Pour lui, seul le climat et l’environnement était différent mais à part cela, ses tâches royales étaient exactement les mêmes, qu’il soit à Lancehélion, à Port-Réal ou ailleurs. Repas en compagnie d’importants seigneurs et de leurs dames, discussions interminables où chaque mot se devait d’être soigneusement choisi et pesé, sorties en public pour se faire voir au peuple… L’opposé total de Rhaegar, un homme calme, introverti, n’aimant guère les bains de foule et préférant à la place la lecture et la musique.
Ses yeux quittèrent le radieux visage du Dragon Ensoleillé pour vagabonder sur la pièce dans laquelle ils se trouvaient, ses objets, sa décoration.
Je ne me suis pas souvent rendu à Dorne tu sais… Ta mère insistait souvent, au début de notre mariage, pour que nous rendions ensemble visite à ses frères. Mais je manquais cruellement de temps puis, à ta naissance, elle ne parlait déjà plus de visites à Lancehélion. Elle s’affaiblissait déjà…
Il laissa échapper un soupir à l’évocation de sa défunte première épouse et mère de ses enfants. Ce ne fut pas un mariage d’amour, loin de là, mais il fut empreint d’une profonde amitié et de respect, sentiments qui le firent d’autant plus souffrir lorsque ses yeux violets s’arrêtèrent sur Lyanna Stark.
Mais…reprit –il lorsqu’elle commençait à parler de ses terres natales, elle était intarissable, si bien que j’en appris énormément sur Dorne rien qu’à l’écouter parler…comme toi.
Il sourit en repensant aux déjeuners et dîners qu’il prenait en commun avec son épouse. Au début, il avait du mal à communiquer avec elle, cela surtout à cause de son propre caractère renfermé. Mais il découvrit bien vite que le sujet de Dorne était toujours un bon moyen de lancer la conversation et, pour lui, d’en apprendre plus sur les origines de son épouse que son royal père avait choisi pour lui.
Puis, changeant de sujet et offrant son bras à Rhaenys, il proposa, d’un air enjoué rare chez lui :
Que dirais-tu d’une promenade dans les jardins ? La chaleur n’a peut-être pas d’effets sur toi mais ton père serait heureux que tu acceptes sa compagnie pour quelques heures. Ainsi pourrons-nous essayer de retrouver ensemble les endroits dont nous parlait ta mère autrefois.
C’est tout naturel ; le sang de Dorne et des Martell est autant présent dans tes veines que celui de la Couronne et des Targaryen… Au moins ne souffres-tu pas de cette chaleur qui va finir par avoir raison de moi… ! dit-il en riant légèrement à son petit trait d’humour. Ne pense pas déjà au retour, bien qu’il se rapproche c’est vrai…
Pour lui, seul le climat et l’environnement était différent mais à part cela, ses tâches royales étaient exactement les mêmes, qu’il soit à Lancehélion, à Port-Réal ou ailleurs. Repas en compagnie d’importants seigneurs et de leurs dames, discussions interminables où chaque mot se devait d’être soigneusement choisi et pesé, sorties en public pour se faire voir au peuple… L’opposé total de Rhaegar, un homme calme, introverti, n’aimant guère les bains de foule et préférant à la place la lecture et la musique.
Ses yeux quittèrent le radieux visage du Dragon Ensoleillé pour vagabonder sur la pièce dans laquelle ils se trouvaient, ses objets, sa décoration.
Je ne me suis pas souvent rendu à Dorne tu sais… Ta mère insistait souvent, au début de notre mariage, pour que nous rendions ensemble visite à ses frères. Mais je manquais cruellement de temps puis, à ta naissance, elle ne parlait déjà plus de visites à Lancehélion. Elle s’affaiblissait déjà…
Il laissa échapper un soupir à l’évocation de sa défunte première épouse et mère de ses enfants. Ce ne fut pas un mariage d’amour, loin de là, mais il fut empreint d’une profonde amitié et de respect, sentiments qui le firent d’autant plus souffrir lorsque ses yeux violets s’arrêtèrent sur Lyanna Stark.
Mais…reprit –il lorsqu’elle commençait à parler de ses terres natales, elle était intarissable, si bien que j’en appris énormément sur Dorne rien qu’à l’écouter parler…comme toi.
Il sourit en repensant aux déjeuners et dîners qu’il prenait en commun avec son épouse. Au début, il avait du mal à communiquer avec elle, cela surtout à cause de son propre caractère renfermé. Mais il découvrit bien vite que le sujet de Dorne était toujours un bon moyen de lancer la conversation et, pour lui, d’en apprendre plus sur les origines de son épouse que son royal père avait choisi pour lui.
Puis, changeant de sujet et offrant son bras à Rhaenys, il proposa, d’un air enjoué rare chez lui :
Que dirais-tu d’une promenade dans les jardins ? La chaleur n’a peut-être pas d’effets sur toi mais ton père serait heureux que tu acceptes sa compagnie pour quelques heures. Ainsi pourrons-nous essayer de retrouver ensemble les endroits dont nous parlait ta mère autrefois.
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Une journée entre un père et sa fille
Rhaegar Targaryen || Rhaenys Targaryen
Voir son père sourire était relativement rare, cela arrivait de temps à autre en privé mais c’était toujours des moments particuliers que chérissait la jeune femme. Leur rareté lui rappelait bien trop que leur statut n’était pas toujours enviable. Etre l’homme le plus puissant de Westeros n’était pas une situation que l’on pouvait volontairement vouloir quand on connaissait les tenant et les aboutissants. Rhaenys n’enivrait jamais son frère et son statut d’héritier bien qu’à Dorne, seuls le droit d’aînesse faisait office. Une coutume de ce pays dont le dragon ensoleillé n’enviait absolument pas. Elle adorait Dorne mais son sang Targaryen restait néanmoins moins présent, elle trouvait une chose qu’elle n’enviait pas à ce peuple d’où était originaire sa mère.
« Il n’y que les dorniens pour supporter une telle chaleur, ils savent comment ne pas se faire embêter, leur climat en arrête plus d’un. »
Viserys arriverait-il à s’acclimater ? La princesse l’ignorait et il était encore trop pour le dire. Seul le temps pourrait dire si le dragon de l’Est pourrait survivre dans ces terres arides de Dorne. Mais désormais la jolie brune avait une raison pour revenir sur les terres natales de sa mère. Ce fut d’ailleurs un sujet qu’aborda le Roi. Ils parlaient rarement de feu la Reine Elia, cela réveillait des souvenirs emplis de nostalgie et de mélancolie. Leur présence à Dorne avait déjà apporté bien des lots de souvenirs de la Martell. En parlait avec des mots étaient compliqué pour Rhaenys. A Port Réal, elle l’évoquait sans trop de difficulté mais ici…C’était différent.
« Je sais qu’elle aurait voulu pouvoir m’y amener, me faire découvrir ces terres chères à son cœur… elle n’est peut-être pas ici avec nous aujourd’hui… mais je suis sûre que de là où elle est, elle nous accompagne… »
Les yeux du Dragon Ensoleillé s’étaient teinté de nostalgie en refaisant remonter ses vieux souvenirs, où elle entendait la voix douce de sa mère contre son oreille, lui murmurant qu’elle aimerait voir son petit dragon voire ce pays où le soleil venait brûler la pierre, tout en caressant les boucles brunes de la petite princesse. Des moments qui avaient manqué à la jeune femme. Alyria avait pris le relais pour couvrir Rhaenys d’amour, mais cela ne remplaçait Elia. Sa mère resterait à tout jamais une part intégrante d’elle-même, qui ne pourrait jamais réellement mourir. Elle portait sur son visage ses origines, ses traits ressemblaient bien trop à sa mère.
La proposition de son père réchauffa le cœur de la princesse. Ses lèvres s’étirèrent pour faire naître un sourire heureux de pouvoir partager un moment privilégier avec son père. Elle ne se souvenait plus quand elle avait pu avoir un moment père et fille de la sorte.
« Avec grand plaisir, je ne peux refuser un moment partager avec mon père, surtout quand il n’y a pas le poids d’une couronne. »
Sa voix était légèrement taquine. Rhaenys préférait son père en tant que père, quand il agissait en tant que roi, leur relation était bien plus tendue et les étincelles souvent nombreuses. Elle prit donc le bras de son père et ils partirent en direction des jardins, où la chaleur était moins étouffante grâce à l’ombrage naturelle des végétaux présents. Ser Barristan les suivait à distance afin de leur laisser une certaine intimité mais suffisamment proche s’il devait intervenir rapidement.
« Je me souviens qu’elle me disait que les enfants de la noblesse dornienne passait leur enfance au Jardin Aquatique car l’air y est plus doux et qu’ils peuvent jouer dans les bassins d’eau pour se rafraîchir. Ce sera un lieu à visiter la prochaine fois que mes pas me conduisent à Dorne… »
« Il n’y que les dorniens pour supporter une telle chaleur, ils savent comment ne pas se faire embêter, leur climat en arrête plus d’un. »
Viserys arriverait-il à s’acclimater ? La princesse l’ignorait et il était encore trop pour le dire. Seul le temps pourrait dire si le dragon de l’Est pourrait survivre dans ces terres arides de Dorne. Mais désormais la jolie brune avait une raison pour revenir sur les terres natales de sa mère. Ce fut d’ailleurs un sujet qu’aborda le Roi. Ils parlaient rarement de feu la Reine Elia, cela réveillait des souvenirs emplis de nostalgie et de mélancolie. Leur présence à Dorne avait déjà apporté bien des lots de souvenirs de la Martell. En parlait avec des mots étaient compliqué pour Rhaenys. A Port Réal, elle l’évoquait sans trop de difficulté mais ici…C’était différent.
« Je sais qu’elle aurait voulu pouvoir m’y amener, me faire découvrir ces terres chères à son cœur… elle n’est peut-être pas ici avec nous aujourd’hui… mais je suis sûre que de là où elle est, elle nous accompagne… »
Les yeux du Dragon Ensoleillé s’étaient teinté de nostalgie en refaisant remonter ses vieux souvenirs, où elle entendait la voix douce de sa mère contre son oreille, lui murmurant qu’elle aimerait voir son petit dragon voire ce pays où le soleil venait brûler la pierre, tout en caressant les boucles brunes de la petite princesse. Des moments qui avaient manqué à la jeune femme. Alyria avait pris le relais pour couvrir Rhaenys d’amour, mais cela ne remplaçait Elia. Sa mère resterait à tout jamais une part intégrante d’elle-même, qui ne pourrait jamais réellement mourir. Elle portait sur son visage ses origines, ses traits ressemblaient bien trop à sa mère.
La proposition de son père réchauffa le cœur de la princesse. Ses lèvres s’étirèrent pour faire naître un sourire heureux de pouvoir partager un moment privilégier avec son père. Elle ne se souvenait plus quand elle avait pu avoir un moment père et fille de la sorte.
« Avec grand plaisir, je ne peux refuser un moment partager avec mon père, surtout quand il n’y a pas le poids d’une couronne. »
Sa voix était légèrement taquine. Rhaenys préférait son père en tant que père, quand il agissait en tant que roi, leur relation était bien plus tendue et les étincelles souvent nombreuses. Elle prit donc le bras de son père et ils partirent en direction des jardins, où la chaleur était moins étouffante grâce à l’ombrage naturelle des végétaux présents. Ser Barristan les suivait à distance afin de leur laisser une certaine intimité mais suffisamment proche s’il devait intervenir rapidement.
« Je me souviens qu’elle me disait que les enfants de la noblesse dornienne passait leur enfance au Jardin Aquatique car l’air y est plus doux et qu’ils peuvent jouer dans les bassins d’eau pour se rafraîchir. Ce sera un lieu à visiter la prochaine fois que mes pas me conduisent à Dorne… »
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Tu as sûrement raison… répondit Rhaegar Pour le climat comme pour ta mère. C’est une étrange sensation que de pouvoir presque sentir sa présence en cet endroit…
La nostalgie que Rhaegar lut dans les yeux de sa fille fut contagieuse, nostalgie qui fait tant partie de son quotidien et de son caractère. Le père posa un regard rempli d’amour sur sa fille. Elle avait hérité tant de sa mère et si peu de lui…A l’inverse, Aegon avait eu plus des gènes Targaryen et moins de ceux des Martell. Comment cela se pouvait-il ? Nul ne le savait…sauf peut-être les Dieux et encore…mieux valait garder une part de mystère en cela. Encore une fois, à sa proposition et à la joie qui accompagna la réponse de sa fille, le sourire de cette dernière se répercuta sur le visage, pourtant que peu enclin aux démonstrations de joie, du Roi son père. Sa réflexion lui arracha même un petit rire, un son qui l’étonnait toujours lui-même :
En effet ! Profitons-en et ne soyons pour une fois rien de plus qu’un père et sa fille…l’un supportant toutefois bien mieux la chaleur que l’autre…
Alors qu’elle passait son bras fin autour du sien, Rhaegar pressa doucement de sa main celle, fine et gracieuse de sa fille dont les doigts enserraient le tissu de lin de la tunique du roi. Il la regarda, lui sourit, puis ils quittèrent ensemble ses appartements et sortirent dans les jardins. Ser Barristan ainsi les avait rejoints et marchait derrière eux, à une distance suffisante pour leur laisser un peu d’intimité. A l’extérieur, dans la cour avant de rejoindre les jardins, la chaleur était écrasante et le soleil si lumineux que les yeux du Roi-Dragon durent se plisser pour ne pas être totalement ébloui. Avant de pénétrer dans les jardins, Rhaenys fit allusion aux Jardins Aquatiques et à son climat moins harassant :
Oui cela est vrai. Je me souviens y avoir été une fois avec elle. Nous n’étions pas encore mariés et apprenions à nous connaître. C’est un lieu enchanteur qui te plairait beaucoup. Nous y avions vu plusieurs enfants y jouer, courir à travers les jardins ou s’asperger d’eau des multiples bassins. Ta mère avait un commentaire sur tout. N’importe quel endroit à côté duquel nous passions et une anecdote au sujet de son enfance avec ses frères lui apparaissait et elle me la racontait.
Il sourit et baissa la tête à l’évocation de ce souvenir qui lui semblait si lointain, comme s’il appartenait à une autre vie, puis se mit à rire légèrement :
Par les Sept, ce qu’elle pouvait être insatiable en paroles. Elle parlait tant qu’elle en oubliait presque parfois de reprendre son souffle !
Son sourire resta longtemps sur son visage, revoyant dans son esprit la jeune Elia de l’époque, avant qu’elle ne devienne sa femme, puis la mère de ses enfants, puis sa reine. Une fois dans les jardins, l’ombre et la fraîcheur prodiguée par les plantes et les arbres le fit soupirer d’aise…et de mélancolie. Il tourna son visage brillant de sueur vers sa fille :
Je m’en suis énormément voulu tu sais…je lui ai fait du mal ; elle ne le méritait pas. Elle était la gentillesse et la douceur incarnée. Je l’aimais et malgré tout, je l’ai trahi. Il est des jours, même encore maintenant, où je me dis que je suis quelque part responsable de son décès… Un soupir s’échappa de ses lèvres Mais soit ; nous irons un jour ensemble, je t’en fais la promesse.
Il la regarda en souriant, pressant à nouveau cette main délicate autour de son bras tout en savourant la fraîcheur des lieux.
La nostalgie que Rhaegar lut dans les yeux de sa fille fut contagieuse, nostalgie qui fait tant partie de son quotidien et de son caractère. Le père posa un regard rempli d’amour sur sa fille. Elle avait hérité tant de sa mère et si peu de lui…A l’inverse, Aegon avait eu plus des gènes Targaryen et moins de ceux des Martell. Comment cela se pouvait-il ? Nul ne le savait…sauf peut-être les Dieux et encore…mieux valait garder une part de mystère en cela. Encore une fois, à sa proposition et à la joie qui accompagna la réponse de sa fille, le sourire de cette dernière se répercuta sur le visage, pourtant que peu enclin aux démonstrations de joie, du Roi son père. Sa réflexion lui arracha même un petit rire, un son qui l’étonnait toujours lui-même :
En effet ! Profitons-en et ne soyons pour une fois rien de plus qu’un père et sa fille…l’un supportant toutefois bien mieux la chaleur que l’autre…
Alors qu’elle passait son bras fin autour du sien, Rhaegar pressa doucement de sa main celle, fine et gracieuse de sa fille dont les doigts enserraient le tissu de lin de la tunique du roi. Il la regarda, lui sourit, puis ils quittèrent ensemble ses appartements et sortirent dans les jardins. Ser Barristan ainsi les avait rejoints et marchait derrière eux, à une distance suffisante pour leur laisser un peu d’intimité. A l’extérieur, dans la cour avant de rejoindre les jardins, la chaleur était écrasante et le soleil si lumineux que les yeux du Roi-Dragon durent se plisser pour ne pas être totalement ébloui. Avant de pénétrer dans les jardins, Rhaenys fit allusion aux Jardins Aquatiques et à son climat moins harassant :
Oui cela est vrai. Je me souviens y avoir été une fois avec elle. Nous n’étions pas encore mariés et apprenions à nous connaître. C’est un lieu enchanteur qui te plairait beaucoup. Nous y avions vu plusieurs enfants y jouer, courir à travers les jardins ou s’asperger d’eau des multiples bassins. Ta mère avait un commentaire sur tout. N’importe quel endroit à côté duquel nous passions et une anecdote au sujet de son enfance avec ses frères lui apparaissait et elle me la racontait.
Il sourit et baissa la tête à l’évocation de ce souvenir qui lui semblait si lointain, comme s’il appartenait à une autre vie, puis se mit à rire légèrement :
Par les Sept, ce qu’elle pouvait être insatiable en paroles. Elle parlait tant qu’elle en oubliait presque parfois de reprendre son souffle !
Son sourire resta longtemps sur son visage, revoyant dans son esprit la jeune Elia de l’époque, avant qu’elle ne devienne sa femme, puis la mère de ses enfants, puis sa reine. Une fois dans les jardins, l’ombre et la fraîcheur prodiguée par les plantes et les arbres le fit soupirer d’aise…et de mélancolie. Il tourna son visage brillant de sueur vers sa fille :
Je m’en suis énormément voulu tu sais…je lui ai fait du mal ; elle ne le méritait pas. Elle était la gentillesse et la douceur incarnée. Je l’aimais et malgré tout, je l’ai trahi. Il est des jours, même encore maintenant, où je me dis que je suis quelque part responsable de son décès… Un soupir s’échappa de ses lèvres Mais soit ; nous irons un jour ensemble, je t’en fais la promesse.
Il la regarda en souriant, pressant à nouveau cette main délicate autour de son bras tout en savourant la fraîcheur des lieux.
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► Lancehelion | 299, lune 5, fin semaine 3
Une journée entre un père et sa fille
Rhaegar Targaryen || Rhaenys Targaryen
Profiter d’un moment paisible avec son père ne pouvait que faire plaisir à la jeune femme. Cela lui permettait d’oublier certains détails de la vie, lui permettait d’être simple la fille qu’elle voulait être, sans le poids de la royauté sur les épaules. Son père était juste son père et non son Roi. Les convenances et les règles s’évaporaient doucement. Si pour beaucoup cela pouvait paraitre insignifiant ou même ridicule, cela ne l’était pas pour Rhaenys. Etre la fille d’un Roi n’avait rien de bien agréable. Les jeunes ladys n’avaient rien à lui envier de son statut. Porter le nom Targaryen permettait d’avoir des avantages mais la plupart du temps, cela signifiait à se plier à des règles strictes qui agaçait le dragon ensoleillé. Son caractère enflammé n’était pas des plus compatible avec son rang, alors dans l’ombre elle était ce qu’on ne voulait pas qu’elle soit, et dans la lumière, elle était la digne princesse qu’on désirait voir.
Rhaenys fut surprise d’apprendre que son père s’était rendu aux jardins aquatiques en compagnie de sa mère avant leur mariage. Sa mère ne lui avait jamais compté cette histoire, avait-elle seulement eu le temps ? Probablement pas. Morte trop tôt, partie trop tôt. Tout le monde était d’accord sur ce point-là.
« J’ignorais que vous aviez été là-bas en sa compagnie. Les jardins sont-ils comme elle le décrivait ? »
La curiosité de la jeune princesse revenait avec aisance, un sourire épanoui sur les lèvres. Sa soif d’en apprendre sur ce pays, de le découvrir était intarissable, c’était sa manière de garder le souvenir de sa mère vivant en elle. C’était sa seule façon pour ne pas l’oublier, pour la garder encore un peu à ses côtés, la sentir dans son cœur. Sans cela, Rhaenys aurait une part de vie en elle, que personne ne pourrait bouger. Alyria en avait comblé une partie, mais il y avait toujours cette part d’ombre dans le cœur de la jeune femme qui s’accrochait et refuser de disparaître. Ravivez ses souvenirs avec son père avait quelque chose d’apaisant, c’était comme la faire revivre l’espace d’un instant.
« Je n’ai pas compter le nombre de fois où je me suis endormie dans ses bras sous ses histoires. Bien plus efficace que les contes de chevaliers servants ou autres. »
Les aveux de son père firent mourir le sourire des lèvres du dragon ensoleillé. Les circonstances de la mort de feu la Reine était toujours un sujet sensible avec la jeune femme. Lui rappelant la période sombre qu’elle avait traversé, les doutes qui s’étaient emparés de son jeune cœur, le délaissement de son père qui avait suivis. Elle n’avait peut-être que cinq années au moment des faits, mais cela restait intact dans sa mémoire. Et entendre son père dire qu’il se sentait parfois responsable de la mort de son épouse, enflammait la princesse. La jeune femme s’arrêta de marcher pour faire face à son père, plongeant son regard bleuté dans les iris améthystes du Roi.
« Vous n’êtes pas responsable de sa mort. Vous n’avez pas apporté l’hiver à Port Réal, vous n’êtes pas responsable de sa santé fragile, les mestres l’ont toujours surveillé pour cela. Vous ne pouviez rien faire contre cela. L’hiver est responsable de sa mort. Seulement l’hiver. Les tords commis par le passé n’ont rien à voir avec cela. Vous avez fait des erreurs…mais ce ne sont pas vos erreurs qui l’ont tué. Vous n’y êtes pour rien dans sa disparition père. »
Elle ne voulait plus entendre son père dire une chose pareille. Oui, il l’avait trahi de la manière la plus triste qu’il soit. Mais cela n’avait pas provoqué la mort d’Elia. Cela avait provoquer la guerre et c’était deux choses complètements différentes pour la demoiselle.
Rhaenys fut surprise d’apprendre que son père s’était rendu aux jardins aquatiques en compagnie de sa mère avant leur mariage. Sa mère ne lui avait jamais compté cette histoire, avait-elle seulement eu le temps ? Probablement pas. Morte trop tôt, partie trop tôt. Tout le monde était d’accord sur ce point-là.
« J’ignorais que vous aviez été là-bas en sa compagnie. Les jardins sont-ils comme elle le décrivait ? »
La curiosité de la jeune princesse revenait avec aisance, un sourire épanoui sur les lèvres. Sa soif d’en apprendre sur ce pays, de le découvrir était intarissable, c’était sa manière de garder le souvenir de sa mère vivant en elle. C’était sa seule façon pour ne pas l’oublier, pour la garder encore un peu à ses côtés, la sentir dans son cœur. Sans cela, Rhaenys aurait une part de vie en elle, que personne ne pourrait bouger. Alyria en avait comblé une partie, mais il y avait toujours cette part d’ombre dans le cœur de la jeune femme qui s’accrochait et refuser de disparaître. Ravivez ses souvenirs avec son père avait quelque chose d’apaisant, c’était comme la faire revivre l’espace d’un instant.
« Je n’ai pas compter le nombre de fois où je me suis endormie dans ses bras sous ses histoires. Bien plus efficace que les contes de chevaliers servants ou autres. »
Les aveux de son père firent mourir le sourire des lèvres du dragon ensoleillé. Les circonstances de la mort de feu la Reine était toujours un sujet sensible avec la jeune femme. Lui rappelant la période sombre qu’elle avait traversé, les doutes qui s’étaient emparés de son jeune cœur, le délaissement de son père qui avait suivis. Elle n’avait peut-être que cinq années au moment des faits, mais cela restait intact dans sa mémoire. Et entendre son père dire qu’il se sentait parfois responsable de la mort de son épouse, enflammait la princesse. La jeune femme s’arrêta de marcher pour faire face à son père, plongeant son regard bleuté dans les iris améthystes du Roi.
« Vous n’êtes pas responsable de sa mort. Vous n’avez pas apporté l’hiver à Port Réal, vous n’êtes pas responsable de sa santé fragile, les mestres l’ont toujours surveillé pour cela. Vous ne pouviez rien faire contre cela. L’hiver est responsable de sa mort. Seulement l’hiver. Les tords commis par le passé n’ont rien à voir avec cela. Vous avez fait des erreurs…mais ce ne sont pas vos erreurs qui l’ont tué. Vous n’y êtes pour rien dans sa disparition père. »
Elle ne voulait plus entendre son père dire une chose pareille. Oui, il l’avait trahi de la manière la plus triste qu’il soit. Mais cela n’avait pas provoqué la mort d’Elia. Cela avait provoquer la guerre et c’était deux choses complètements différentes pour la demoiselle.
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Une journée entre un père et sa fille
An 299 – Lune 5 – Fin de semaine 3
Feat. Rhaenys Targaryen
Quand avait-il partagé un tel moment intime et complice seul rien qu’avec sa fille à Port-Réal ? Le Roi-Dragon n’aurait su le dire…Enfant, elle était bien plus proche de sa mère que de lui. Et cela était compréhensible…lui qui se voyait accabler, chaque jour, de responsabilités toujours plus grandes, d’entrevues toujours plus longues et des réunions du Conseil Restreint qui le faisaient revenir parmi les siens trop éreinté mentalement pour avoir encore l’envie de parler avec quelqu’un. Il se contentait donc plutôt d’écouter que de parler. La mort d’Elia a permis à Rhaegar de se rendre compte à quel point il avait pu négliger les siens, constatant avec horreur que la royauté l’avait écarté de ses enfants alors qu’il les aimait tant, tous les deux. Il n’eut de cesse de rattraper le temps perdu depuis mais il savourait toujours autant chaque instant passé seul à seul avec ses enfants. Aujourd’hui, déambulant ainsi tranquillement avec sa Première-Née, sa Princesse, Rhaegar en oublia momentanément son statut. Il n’était plus qu’un simple père, profitant de la fraîcheur des jardins de Lancehélion avec son enfant.
Il tourna son visage vers elle alors qu’elle était en proie à la curiosité sur son passé. Il baissa la tête et sourit :
C’était il y a fort longtemps. Parfois j’ai même l’impression qu’il s’agit d’une autre vie…d’une vie antérieure. Je n’y suis allé qu’une seule fois. Ton grand-père m’avait commandé de me rendre à Lancehélion pour y faire plus ample connaissance avec ma promise. Déjà à l’époque je supportais assez mal le climat dornien… Je tâchais de le cacher ; un Dragon est censé supporter la chaleur. Ta mère le vit sans me le faire remarquer, ce qui est tout à son honneur, et m’offrit de visiter les Jardins Aquatiques… Un lieu de toute beauté ; un véritable oasis de fraîcheur et de magnificence. C’est là-bas que j’appris à la connaître et à l’apprécier. Moi qui pensais qu’elle serait vive et au tempérament difficile bien connu des Dorniennes, je fus agréablement surpris de voir qu’il n’en était rien. Douce et merveilleuse…c’est ainsi que je l’ai vu en ce temps-là et mon regard sur elle resta le même…jusqu’à la fin…
Il releva la tête et sourit à sa fille, un sourire emplit de mélancolie mais également d’allégresse car il partit d’un petit rire qu’on n’avait que trop peu l’habitude d’entendre chez lui à la mention de Rhaenys sur les histoires innombrables que connaissait Elia :
Oh par les Sept !! Il est vrai qu’elle pouvait être intarissable à ce sujet. Et jamais ne racontait-elle la même histoire ! Il m’arrivait parfois d’écouter près de ta porte entr’ouverte mais pas une fois ne l’ai-je entendu te conter deux fois la même histoire. Un livre ouvert à elle toute seule.
Leur joie commune à l’évocation d’Elia Martell se dissipa brusquement suite à ses propres aveux. L’esprit de Rhaegar avait été tellement torturé par cette pensée qu’il en était arrivé à la considérer comme véridique. Bien qu’Elia avait toujours eu une santé fragile, il en était arrivé à la conclusion que son aventure avec Lyanna Stark lui avait assené le coup de grâce et qu’avec le temps, cela lui fut fatal. Car si leur relation avait débuté par une amitié et un profond respect l’un envers l’autre, le temps et l’arrivée de leurs deux enfants avait fait mûrir des sentiments bien plus forts dans le cœur tourmenté du Dragon. Il l’avait aimé et s’en était donc rendu deux fois plus responsable lorsqu’elle est décédée. Rhaenys cependant, avait un avis bien différent. Elle s’était arrêtée et lui avait fait face, lui parlant directement et franchement. Rhaegar avait froncé les sourcils tout en l’écoutant, peinant à croire ce qu’il entendait tant il s’était persuadé d’être le seul responsable et d’avoir privé ses enfants de leur mère par son unique comportement passé. Finalement, après quelques secondes de réflexion, son regard se radoucit et un sourire reconnaissant apparu sur son visage. Il prit les mains de sa fille et y déposa un baiser avant de murmurer :
Merci…ma Rhaenys.
Il la regardait, fier et admiratif, puis il lui tendit à nouveau son bras et se remit à marcher lentement. Il se tourna vers elle après un instant de silence que seuls les chants des oiseaux venaient troubler :
Assez parler de moi. Parlons de toi. Je sais que la nouvelle ne t’avait guère enchanté et que nous nous sommes même querellés pour cela mais je voudrais connaître ton ressenti, maintenant que toi aussi, tu as pu passer un peu de temps en sa compagnie. Comment trouves-tu ton fiancé, Ser Robar ?
Il tourna son visage vers elle alors qu’elle était en proie à la curiosité sur son passé. Il baissa la tête et sourit :
C’était il y a fort longtemps. Parfois j’ai même l’impression qu’il s’agit d’une autre vie…d’une vie antérieure. Je n’y suis allé qu’une seule fois. Ton grand-père m’avait commandé de me rendre à Lancehélion pour y faire plus ample connaissance avec ma promise. Déjà à l’époque je supportais assez mal le climat dornien… Je tâchais de le cacher ; un Dragon est censé supporter la chaleur. Ta mère le vit sans me le faire remarquer, ce qui est tout à son honneur, et m’offrit de visiter les Jardins Aquatiques… Un lieu de toute beauté ; un véritable oasis de fraîcheur et de magnificence. C’est là-bas que j’appris à la connaître et à l’apprécier. Moi qui pensais qu’elle serait vive et au tempérament difficile bien connu des Dorniennes, je fus agréablement surpris de voir qu’il n’en était rien. Douce et merveilleuse…c’est ainsi que je l’ai vu en ce temps-là et mon regard sur elle resta le même…jusqu’à la fin…
Il releva la tête et sourit à sa fille, un sourire emplit de mélancolie mais également d’allégresse car il partit d’un petit rire qu’on n’avait que trop peu l’habitude d’entendre chez lui à la mention de Rhaenys sur les histoires innombrables que connaissait Elia :
Oh par les Sept !! Il est vrai qu’elle pouvait être intarissable à ce sujet. Et jamais ne racontait-elle la même histoire ! Il m’arrivait parfois d’écouter près de ta porte entr’ouverte mais pas une fois ne l’ai-je entendu te conter deux fois la même histoire. Un livre ouvert à elle toute seule.
Leur joie commune à l’évocation d’Elia Martell se dissipa brusquement suite à ses propres aveux. L’esprit de Rhaegar avait été tellement torturé par cette pensée qu’il en était arrivé à la considérer comme véridique. Bien qu’Elia avait toujours eu une santé fragile, il en était arrivé à la conclusion que son aventure avec Lyanna Stark lui avait assené le coup de grâce et qu’avec le temps, cela lui fut fatal. Car si leur relation avait débuté par une amitié et un profond respect l’un envers l’autre, le temps et l’arrivée de leurs deux enfants avait fait mûrir des sentiments bien plus forts dans le cœur tourmenté du Dragon. Il l’avait aimé et s’en était donc rendu deux fois plus responsable lorsqu’elle est décédée. Rhaenys cependant, avait un avis bien différent. Elle s’était arrêtée et lui avait fait face, lui parlant directement et franchement. Rhaegar avait froncé les sourcils tout en l’écoutant, peinant à croire ce qu’il entendait tant il s’était persuadé d’être le seul responsable et d’avoir privé ses enfants de leur mère par son unique comportement passé. Finalement, après quelques secondes de réflexion, son regard se radoucit et un sourire reconnaissant apparu sur son visage. Il prit les mains de sa fille et y déposa un baiser avant de murmurer :
Merci…ma Rhaenys.
Il la regardait, fier et admiratif, puis il lui tendit à nouveau son bras et se remit à marcher lentement. Il se tourna vers elle après un instant de silence que seuls les chants des oiseaux venaient troubler :
Assez parler de moi. Parlons de toi. Je sais que la nouvelle ne t’avait guère enchanté et que nous nous sommes même querellés pour cela mais je voudrais connaître ton ressenti, maintenant que toi aussi, tu as pu passer un peu de temps en sa compagnie. Comment trouves-tu ton fiancé, Ser Robar ?
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