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L'insolence du gamin des rues n'a d'égale que sa fierté

Sacha
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An 299 lune 3


Je remerciais le marchand qui sourit en m’ébouriffant les cheveux en souriant lui aussi et je donnais encore une pomme à Timtim qui en portait neuf dans les bras, une pour chacune d’entre nous. Comme toujours, je me faisais passer pour un garçon. J’ébouriffais à mon tour les cheveux du petit garçon de cinq ans qui me fit un large sourire. Allez va. On a pour une fois quelque chose de bon à manger. Ce n’était peut-être pas grand-chose, mais pour moi c’était déjà plus nourrissant que certaines racines qu’il nous arrivait de manger.  Et puis pour l’avoir aider à monter son étal c’était largement suffisant. Au moins il y en avait une pour chacun d’entre nous. Je remerciais le marchand et poussai légèrement Timtim pour qu’il se mette en marche. Sauf que cet idiot se mit à courir sans regarder  autour de lui. Moi, je le vis la troupe de cavalier arriver sur la route. Sans même réfléchir je bondis et j’attrapais Timtim à la taille. Je roulai au sol avec lui et les pommes tombèrent par terre. J’entendis le cheval hennir et du coin de l’œil je le vis se cabrer presque à la verticale.

Le gosse se retourna surpris et me regarda. Je jetais un œil derrière moi. Un putain de noble, il allait s’en prendre à nous. Je me remis aussitôt debout en ordonnant à Timtim de se tailler avec les pommes. Il obéit sans même poser la moindre question. Il en oublia une qui avait roulé trop loin. Pas grave. C’était un truc que j’avais tout de suite mis en place avec ma bande : j’ordonnais, les autres se la bouclaient et ils obéissaient sans poser de questions. Je fixais le noble, une rage bien connue dans le ventre et crachai à ses pieds. Qu’ils aillaient tous se faire foutre. Les nobles, pas les Ladys, certaines étaient adorables de Lady. Mais j’aimais pas les nobles. À chaque fois que je devais les supporter, je finissais couverte de bleus. Et qu’est ce qu’ils étaient stupides ! Ils savaient même pas que j’étais une fille. En même temps crasseuse comme j’étais, vêtu de haillons … C’était plutôt une fierté, personne n’avait jamais réussis à me démasquer. Je restais debout, parfaitement droite face au noble, mon regard rivé au siens, je ne baisserais pas les yeux face à cet homme. Je me foutais de prendre une dérouillée, je n’avais pas peur, ce n’était ni la première ni la dernière fois que je m’en prendrais une.

« T’p’vais pas faire attention où tu fous tes sabots ? C’t’un village ici ! Pas qu’une route bâtard ! »

J’avais en réserve tout un tas d’insultes et j’étais tendue. Il pouvait frapper je m’en foutais, je n’avais pas peur. Il pouvait même ordonner à ses gardes de me coller une bastonnade.  



   
   
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L'insolence du gamin des rues n'a d'égale que sa fierté

”Cruelty is never free”



His eyes are poison



Sept hommes avancent dans les Conflans. Sept hommes avancent dans le jour. Sept hommes avancent dans la campagne. Sept hommes avancent du sud. Sept hommes avancent à dos de cheval. Sept avancent dans un village. Sept hommes avancent au trot. Un seul tombe. Les couleurs sont autant celles des Dayne de Météore, que celles des Dayne de Haut-Ermitage ; lointaines maisons du sud dornien. Cependant, pour un simple paysan des terres humides des Conflans, cela ne signifie rien. Les têtes ignares du petit peuple sont ainsi faîtes que nulle once d’intelligence s’y dessine généralement, elles sont sont déjà trop remplies par l’obsession de survivre.

Nulle noblesse, nulle grandeur, nulle force, rien ne se trouve dans les gens du petit peuple, surtout s’il n’est pas dornien. Après tout, les nobles, les chevaliers, les dames, les rois, ils ne sont guère meilleurs ; si ce n’est par leur naissance. Même si Ser Gerold Dayen revendique, par l’héritage presque dix fois millénaires de sa lignée, une supériorité naturelle. Toute supériorité, qu’il aurait, et bien cela ne l’empêche pas de tomber lourdement. En effet, alors qu’il avançait dans un chemin large et dégagé, un enfant a surgit. Un simple nobliard n’aurait eu aucun intérêt à s’arrêter, à cambrer de force son cheval avec ses bras, mais le chevalier oui. Ce n’est pas un geste de bonté, ce n’est pas un geste d’honneur, c’est un geste de refus. Tuer une personne par accident, cela revient à admettre son manque de contrôle sur les évènements, or il le refuse ; plutôt en mourir !

Son étalon dornien s’est cambré, il a lourdement chuté. L’homme, bien heureusement, malgré la violence du choc, n’a rien. Alors que plus d’un homme s’est brisé les os à cheval ou en est mort la nuque brisée. Sans doute, il ne s’en tirera qu’avec un bleu. Le gamin n’est pas mort semble-t-il. Les pommes qu’il portait en courant, fruits d’un méfait sans doute avec cet empressement, sont pour la plupart écrasée dans la boue. Ser Gerold Dayne se relève prestement, la douleur est très légère, cela ne lui fait donc rien. Un geste brusque, brutal, décrotte sa culotte et sa veste de voyage. La poussière et la terre restent encore imprégnées, mais il n’est plus si sale. Gerold Dayne reprend ses esprits doucement. Sa haute taille, son porte altier, sa belle figure, tout en lui respire la noblesse des gestes chevaleresques. Pourtant, ses yeux améthyste jettent des éclairs, le marbre de son visage exprime la sévérité ; le Père et le Guerrier semblent l’avoir béni.

Pour autant, malgré la bêtise, malgré la crasse de ce sale gosse, Ser Dayne n’allait pas le punir. Personne n’est blessé, tout le monde est en tort et il ne compte pas s’éterniser dans ce trou pourri qu’est le village. Il n’y a que des bouseux, mais… Là, y a un môme maigre, la mine renfrognée et peut-être même la goutte au nez ; un morvreux. Il se tient là, fièrement, comme pour dire qu’il n’est qu’un pouilleux et qu’il n’a pas peur… Le « Morveux » est surtout stupide. Gerold Dayne est cruel, mais n’aime pas la cruauté ; il s’agit d’une nécessité, d’une discipline, d’un respect des choses. En l’insultant de cette manière, en insistant sur une faute partagée, le môme ne comprend pas dans quel pétrin il s’est mis. Certes, les quelques pommes épargnées sont ramassées par sa bande et ça les nourrira un peu, alors pourquoi insister ? Si ce n’est par vanité mal placée, par bêtise insolente !

Les cavaliers sont descendus. Tous sont des hommes d’arme dévoués à Ser Gerold Dayne. Chacun d’entre eux est plus outré que l’autre, bien que dans leurs yeux il y a aussi cette crainte de leur maître commun. Il ne faut pas le décevoir, il ne faut pas lui désobéir, il faut lui être dévoué. Les sept sont armés, grands, puissants ; des chevaliers d’élite. Le sang est brûlant, son visage glacial, ses yeux perçants, son être répond au mot « bâtard. » D’un geste il fait avancer les hommes vers les autres mômes derrière. Alors que lui-même avance vers le « Morvreux. »


« Lorsque l’on court comme un voleur en fuite sur la route, on est content de ne pas être mort. »


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Je regardais les sept gardes, et l’homme en question couvert de la poussière du voyage. Je restai bien droite mon menton levé, je n’avais nullement peur de ce noble aux drôles de couleurs. Timtim était derrière moi, les gardes semblaient vouloir lui faire du mal, Chouin et Tal sont là également. Je fais craquer ma nuque tandis que je penchai la tête d’un côté ou de l’autre. Je me tournais brièvement pour observer mes compagnons. Ils peuvent clairement fuir. Ils n’auront aucun mal, les gamins des rues sont plus vif que le rat et le serpent. Je vis du coin de l’œil Trom’d’pomme. Il avait une pierre en main. Et je le savais très bon lanceur, autant prendre sur moi. J’eus un mauvais sourire.

« Cassez-vous ! »

Mon ordre claqua comme un fouet, et je n’ai pas besoin de regarder pour savoir que les petits derrière moi se sont faufilé plus vite que les rats entre les jambes des soldats. Il nous traitait de voleurs hein ? Pas de problème, nous n’en étions pas. En tournant très légèrement la tête je pus voir mes gamins déjà loin, ils se sont partagés les pommes et ils courraient vite, ils avaient le pied leste, c’est une obligation si on veut survivre dans la rue. C’est sans doute pour ça que j’ai pus sauver Timtim des sabots de cet idiot de noble. Que je regardais toujours droit dans les yeux, bien droite sans m’occuper des gardes derrière moi. Il avait de drôles d’yeux. Violets. D’après ce que j’avais entendue seule la famille royale a les yeux violets. Il avait pas l’air d’être plus noble que ça, son escorte était petite. Je me demandais s’il allait comprendre que j’étais une fille. Il n’y avait aucun moyen, j’avais le visage couvert de poussière, et mes loques habituelles. Il ne pourrait deviner. Et ce n’était clairement pas devant lui que je m’inclinerais.

« J’suis pas un voleur. Ni moi, ni aucun des gosses ici. On peut c’rire par’que on est p’tre heureux d’avoir de quoi s’mettre s’la dent c’soir. J’sais pas s’tu sais c’que s’est d’avoir faim p’tit noble, t’devrais essayer, ça t’rendrait p’trer plus aimable. »

Je ne faisais aucun effort pour rendre mon parler plus agréable à l’oreille. Je pouvais quand je le voulais, là j’en avais aucunement l’envie, et ça m’amusait même de voir combien de temps les nobles pouvaient mettre à comprendre. Et je n’étais pas la pire, le pire c’était Trom’d’pomme, quand je n’avais pas envie de parler, c’était lui qui le faisait, et plus personne ne comprenaient rien. Un des gardes avait été plus vif pour comprendre et il posa sa main sur mon épaule. NE ME TOUCHE PAS ! Je lui écrasais violemment le pied d’un bon coup de talon. Je ne supportais pas qu’on me touche sans ma permission. Et les gardes encore moins que les autres. Je n’avais pas tenté de le mordre, pour l’instant. Mais … Quand j’avais changé de village il y avait un gars sur la route qui avait tenté de me toucher, je lui avais planté ma dague dans la gorge. Dague que je portais encore et toujours à ma ceinture. Je jetais un regard mauvais au garde qui avait glapit de douleur et qui s’était reculé en se tenant le pied. Je frappais très fort et sans hésiter ! Et je n’avais pas quitté du regard le chevalier en face de moi. Je n'avais pas peur.



   
   
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