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Le début d'une histoire à écrire | ft Brynden

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Le début d'une histoire à écrire



Corneilla était si calme, paisible. Le Conflans offrait cette ressemblance avec Peyredragon qui rassurait la princesse argenté. Dépaysé et loin de chez elle, de lieu qui lui inspirait confiance, elle se raccrochait à des similitudes qu’elle percevait émanant de son environnement. Cette future demeure une fois que l’héritier des Nerbosc aurait déposé le manteau orné de corneille entourant un barral. Ce jour-là, elle devrait considérer ce lieu comme était sa maison. Pour le moment, il lui était difficile de s’imaginer tout cela. Elle ne saignait même pas encore, mais le temps viendrait, elle le savait. La jeune demoiselle ne se voilait pas la face sur ce point, elle avait ouvert les yeux durant les longues semaines de voyage qui l’avait amené jusqu’ici. Parcourir tous ses kilomètres lui avaient permis de méditer sur les changements qui s’opérer dans sa vie. Quelques lunes plus tôt, elle était toujours à Peyredragon loin de se soucier à son mariage, vivant sa petite vie de princesse caché aux yeux du peuple, vivant sa vie d’enfant de la maison royale. Mais dès qu’elle avait posé le pied dans la capitale tout s’était brutalement accélérer. Ses fiançailles avec Willos, la chasse et la mort de Lord Royce qui n’avait pas laissé la petite princesse insensible à cela, puis la rupture de ses fiançailles pour permettre à Margaery Tyrell de se fiancer avec Aegon et finalement l’annonce de ses fiançailles avec Brynden Nerbosc. Tout cela s’était enchaîné et elle n’avait pu être que spectatrice, observant les alliances se nouer et se dénouer sans que personne ne se soucie de son avis ou de ses actes. Sa vie lui appartenait-elle vraiment ? Bien sûr que non, elle était une fille dans un monde dirigé par les hommes. Seules les femmes dotées d’un fort caractère comme sa nièce Rhaenys pouvaient espérer prendre en main leur destin mais même elle, s’était retrouvée fiancé à un valois sans avoir son mot à dire.

Une réalité brutale. Ses yeux améthystes s’étaient doucement ouvert à cela, le cœur douloureux à cette constations. Elle pouvait juste essayer de rendre toutes ses transitions de sa vie plus aisée. Elle était une princesse, la sœur du Roi et on l’a prénommé Daenerys du Typhon….Mais la dragonne et le Typhon née n’étaient pas visible. Cela sommeillait en elle, elle n’avait pas encore le courage, la force de se relever et de se dire qu’elle pouvait donner de la voix et se faire entendre car son rang lui permettait des choses que d’autres ne pouvaient pas. Mais cette fois, c’était son caractère qui bloquait. Trop douce, trop timide, trop peureuse. Elle s’essayait à l’art de paraître, tentant d’écouter chaque conseil que pouvait lui donner sa mère pour relever la tête, avancer sans se faire marcher sur les pieds. Elle, qui avait été Reine, elle qui connaissait les subtilités des jeux de cour et de pouvoir, était sa meilleure alliée, une aide précieuse à laquelle Daenerys s’accrochait désespérément. Sa mère la guidait sur ce terrain inconnu qu’était leur visite dans le Conflans. Le cœur et l’esprit de la princesse argenté était aux proies au doute tiraillé entre les dires de sa mère et Rhaegar d’un côté et de ceux de Viserys de l’autre. Qui croire ? Qui suivre ? Elle avait choisi sa mère par réflexe. Elle était celle qui la connaissait le mieux, celle qui pourrait la rassurer au mieux, celle qu’elle ne pourrait pas froisser par ses craintes ou ses avis. La jeune fille adorait Viserys mais ils n’étaient pas d’accord sur bien des points, et la confiance s’était effritée quand il avait quitté Peyredragon et s’était éloignée d’elle sans prévenir. Elle n’avait pas vraiment oublié ce détail là de sa vie courte et agréable de princesse.

La veille, il y avait eu un banquet en leur honneur. C’était le genre d’évènement qui rendait la jeune fille mal à l’aise, elle avait pourtant essayé de faire bonne figure, se tenant droite, tentant de ne pas trop dérober son regard et de sourire. Elle avait peu parlé et finalement quand l’heure de fin était arrivée, elle avait retrouvé ses appartements avec soulagement. Mais aujourd’hui était un autre jour, un jour nouveau. Et elle devait rencontrer Brynden. Son fiancée. Ils avaient quelques peu échangés des lettres où Daenerys avait essayé de se montrer agréable et heureuse de cette union. Mais son caractère réservé et ses craintes avaient surement du transparaître et ne pas passer inaperçu aux yeux d’un homme mûr comme l’était l’héritier du Conflans. Il avait le double de son âge, il avait l’expérience de la vie alors qu’elle…elle quittait à peine le monde de l’enfance. Que pensait-il réellement d’elle ? Cela la terrifiait. Elle se savait si jeune à côté de lui. Pourtant à Westeros, elle avait appris que ses différences importait peu du moment que l’alliance profitait aux deux familles. Elle était une enfant et lui un homme mais leur mariage renforcerait les liens entre la Couronne et le Conflans. Un mariage qui ne plaisait pas à Viserys cependant, il voyait le Conflans comme une région de traite car les Tully s’étaient soulevés contre leur père. Mais c’était une autre époque, passé. Désormais, la région avait une nouvelle famille à sa tête, différente, n’ayant aucune raison de se rebeller contre Rhaegar. Cette alliance, ces fiançailles avaient appris une chose importante à Daenerys. Il fallait regarder vers l’avant, vers l’avenir et ne pas regarder en arrière aux risques de se perdre dans des désirs de vengeance ou de nostalgie d’une époque révolue qui ne reviendra pas. Oui, certaines familles de cette région avaient pillés Port Réal et avait failli tuer Elia et ses deux enfants. Mais aujourd’hui, Rhaegar ne leur en tenait pas rigueur. La présence de la princesse argentée en était la preuve. Elle savait le poids qui reposait ses épaules et cela faisait beaucoup pour une jeune fille d’à peine quinze ans. Pourtant elle devait le faire, pour sa famille, pour la paix du Roi, pour elle, pour grandir. Beaucoup de chose. Mais elle honorerait ses fiançailles, c’était une promesse qu’elle se faisait à elle-même. Elle ne faillirait pas à cela.

Un garde vint la chercher pour la conduire jusqu’au lieu où les deux promis pourraient se retrouver à l’abri des regards et faire connaissance. Daenerys tentait de contrôler les battements frénétiques de son cœur, se concentrant sur sa respiration et sur les détails des couloirs qu’elle traversait afin de s’occuper l’esprit et ne pas penser aux doutes qui l’angoissaient. Elle refusait de se laisser aller à la panique, elle devait faire bonne figure. Elle serait seule pour cela. Pour la première fois de sa vie, elle était seule, maîtresse du bon déroulement de cette rencontre. Le garde la laissa entrer dans une pièce où se trouvait Brynden avant de refermer la porte derrière elle. Elle le détailla rapidement, tentant de se forcer à prendre les choses en main. Elle s’inclina légèrement comme on lui avait appris. Son mouvement fit tomber une mèche de cheveux argenté devant son visage, qu’elle vint vite recaler derrière son oreille tout en inspirant profondément afin de contrôler sa voix au mieux de ce qu’elle pouvait.
« Ser Brynden, c’est un honneur de vous rencontrer enfin. »

Des mots simples, des banalités d’usages. Elle ne savait trop quoi dire, elle était perdue, en détresse pourtant elle se faisait violence pour empêcher son regard de se river sur le sol. Ses lèvres étaient légèrement tirés, laissant un sourire timide et peu à l’aise orné son visage rond. Elle ne voulait pas le décevoir, elle ne voulait pas décevoir sa mère, sa famille. Elle voulait les rendre fier pour une fois.


(c) REDBONE

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Brynden se tenait dans l'embrasure de la fenêtre de la pièce où il attendait que paraisse sa fiancée. Vêtu sobrement de laine brune, il contemplait la vallée visible depuis ce point de vue. Cette pièce était celle qui, de tout le château possédait la meilleure orientation pour observer à loisirs les environs. C'était sa pièce préférée, l'endroit dont il avait sa pièce de travail. Quelques étagères où trônaient de nombreux parchemins et livres se dressaient le long d'un mur, un âtre où brûlaient quelques bûches se tenait contre le mur du fond, et au milieu, une table et quelques sièges, agrémentés de coussins de velours vert. Sur le coffre où étaient rangés des vêtements de rechange, trônait maintenant un plateau chargé d’œufs, de fruits et de pain, de miel et de poisson fumé au bois d'aulne, ainsi qu'une bouteille de vin aux épices et une théière encore fumante, à côté de verres. Sur la table centrale, une carte du Conflans dépliée, un morceau de bois poli et quelques bouteilles d'encre de couleurs différentes lestaient le parchemin. La carte n'était pas terminée, il manquait des informations, mais un vélin couvert de notes et quelques plumes fraîchement taillées démontraient que le cartographe n'en avait pas fini avec le document.

Le chevalier aimait dessiner ses cartes lui-même, un passe temps qui lui permettait de se souvenir de ce pourquoi il travaillait. De plus, il appréciait l'odeur des encres et du cuir, et le fait d'avoir quelque chose de précis et de détaillé. La plupart des cartes étaient tout sauf cela. Mais pour l'instant, l'héritier de Corneilla avait la tête à autre chose que les rivières et les villages, il pensait à la princesse qui lui avait été promise.

Il avait choisi cet endroit pour la rencontrer afin de lui permettre de mieux le connaître lui, qu'elle découvre quel genre d'homme il était et ce qu'il appréciait. Il espérait que la vue de la fenêtre et du petit balcon attenant la ravisse autant que lui l'aimait : de cet endroit, on dominait la vallée et tous les environs, la route principale se tenait sur un côté et on pouvait voir les bois et les champs qui faisaient la prospérité de Corneilla. Il pouvait distinguer les paysans au travail dans les champs et entendre résonner les cognées des bûcherons fendant leur bois dans les collines. Il voulait lui faire apprécier sa région, ou du moins lui montrer que les paysans du Conflans pouvaient être aussi beaux que ceux de Peyredragon ou Port-Réal.

De par leur échange de missives, il avait deviné une demoiselle timide, presque effacée, mais soucieuse de bien faire et à l'âme généreuse ; la veille durant le banquet, elle n'avait pas beaucoup parlé, mais cela avait peut-être été dû au monde présent aussi et à la pression qui avait pesé sur ses épaules. Il ne s'en était pas formalisé, c'était naturel qu'elle soit perdue dans cet endroit inconnu et si différent de ce qu'elle avait pu rencontrer dans sa courte vie. Il ne se leurrait pas. Il devait beaucoup l'intimider, la différence d'âge entre eux n'aidait pas non plus. Elle était encore une enfant, et lui un homme fait ; il devrait se montrer très délicat avec lui pour ne pas l'effrayer. Il espérait bâtir une relation de confiance avec elle, pas la dominer.

Mervin ouvrit la porte pour introduire la princesse auprès de lui, et sortit sur un geste de remerciement de l'héritier de Corneilla. Daenerys entra et s'inclina poliment avant de le saluer en bonne et due forme. Il tenta un léger sourire en réponse, pas trop démonstratif pour ne pas lui faire peur, « L'honneur est mien, ma dame. » Il attendit un court instant pour voir si elle allait ajouter quelque chose, mais devant son silence, il décida que ce serait à lui de commencer la discussion, ce qui n'était pas un de ses points forts. Il était plus homme d'action que de mots.

« Entrez, je vous prie. » Il désigna la pièce où ils se trouvaient d'un geste. « Soyez la bienvenue dans mon office. » Il se recula afin que Daenerys puisse venir se tenir à ses côtés près de la fenêtre, fermée pour l'heure afin de ne pas laisser entrer l'air froid. La princesse devait être habituée au climat plus clément du sud, il ne voulait pas qu'elle prenne froid. C'était aussi la raison du petit feu dans l'âtre. Il lui laissa le temps de détailler l'endroit à sa guise, avant de s'adresser à nouveau à elle, « C'est la pièce que je préfère de tout le château. La vue y est magnifique, je trouve. » Il ne lui ordonna pas de venir admirer, mais espérait qu'elle ose l'approcher. Il recula pour lui laisser un peu plus de place encore et la laisser seule devant la fenêtre. Elle lui faisait penser à une pouliche sauvage qu'il faudrait tenter d'apprivoiser. Il s'y prendrait donc en douceur et sans brusquerie. Même si elle n'apprécierait sans doute pas de se savoir comparée à cet animal... Il croisa les mains dans son dos. « Regardez. Sur votre droite, la route par laquelle vous êtes arrivée jusqu'ici. Un peu à gauche de cela, les champs de céréales, puis plus loin, les pâturages fraîchement défrichés. Et sur votre gauche, on aperçoit une partie du bourg qui dessert le château. Le soir, on peut y voir de magnifiques couchers de soleil. Et en automne, quand les feuilles changent de couleur, on pourrait croire le castel entouré d'une mer en feu. » Son amour pour cet endroit transparaissait dans sa voix et dans son regard, qui suivait au loin un vol de corbeaux rentrant à Corneilla. Aux yeux de la dragonne, cela ne valait peut-être pas la mer tempétueuse de Peyredragon, mais dans son cœur à lui, c'était bien plus beau.

« Les couleurs du paysage doivent vous être bien différents de celles auxquelles vous êtes habituées. La mer et la chaleur du sud ne vous manquent pas trop ? » Il ne savait pas vraiment quoi dire pour entamer la conversation et la mettre à l'aise.
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Le début d'une histoire à écrire



Son fiancé lui rendit son salut, tout en sobriété comme elle l’avait fait quelques instant plus tôt, avant de l’invité à entrer plus largement dans la pièce dans laquelle il la recevait. La curiosité enfantine de la jeune princesse se fit sentir, ses yeux voulaient virevolter aux quatre coins des murs afin d’observer plus en détail ce qui pourrait définir son futur époux. Certains disaient que les objets permettaient de décrire leur propriétaire. Inconsciemment, Daenerys était à la recherche de ses détails. Cherchant des choses rassurantes, des choses qui pourraient venir étirer ses lèvres mais sa timidité lui dévorait encore le cœur et l’esprit, l’emprisonnant dans sa peur qu’elle tentait de surmonter. Par moment, ses iris améthystes venaient se poser un meuble, sur un détail qu’elle observait durant une petite fraction de seconde avant de revenir se poser sur Brynden. Elle nota la présence d’un feu ronflant tranquillement dans une cheminée, le bruit des craquements du bois provoquer par le baiser brûlant des flammes la rassuraient sans qu’elle ne sache réellement pourquoi. La pièce lui semblait plus chaleureuse ainsi. Ce n’était qu’un détail mais un détail qui ne laissait pas la princesse argenté indifférente. Elle ignorait pourquoi mais c’était ainsi, elle y réfléchirait probablement après leur entrevu, quand l’effervescence qui régnait dans sa tête aurait diminuer. Pour le moment, elle tentait de rester rationnelle, de ne pas perdre pieds et de ne pas décevoir. Visiblement, l’héritier des Nerbosc appréciait aussi grandement la pièce et glissa que la vue était magnifique. La princesse n’y avait pas fait attention plus que cela. Elle avait contemplé le paysage qui avait défilé devant ses yeux durant plusieurs semaines, elle n’avait pas pris encore le temps d’observer la vue qu’elle pouvait avoir sur les plaines du Conflans depuis le château. Cela promettait surement de nouvelle perspective de cette région qui serait sienne dans quelque temps.

Elle vit Brynden se décaler, lui permettant de s’approcher afin de pouvoir admirer la vue en contre bas. La jeune fille se déplaça doucement afin de pouvoir poser son regard sur le paysage qui s’étendait au pieds de Corneilla. Son fiancé se mit à lui décrire les détails qui était visible et pendant ses explications, les yeux de la jeune dragonne suivaient. L’évocation de l’automne et d’une mer de feu provoqua un sentiment étrange à Daenerys. Pourtant, elle tente de fermer les yeux, tentant de s’imaginer les arbres avec des feuilles aux couleurs chatoyantes, ondulant aux grès du vent, laissant penser aux spectacle de flammes dansantes mais son imagination ne lui donnait surement qu’une image bien terne de ce que pourrait être la réalité. Elle était durant l’automne, l’hiver ayant frappé un an après sa naissance. Elle n’avait pas pu voir la terre se préparer à affronter le blanc manteau venu du ciel pour geler la terre et la vie. Elle se retourna vers l’héritier des lieux.
« Je n’ai jamais eu la chance de connaître un automne, j’ignore à quoi ressemble un arbre quand ses feuilles changent de couleur. Mais cela doit être magnifique. »

Son imaginaire lui soufflait que le spectacle devait ravir les pupilles de plus d’un mais elle ne pouvait témoigner réellement de la beauté qui se tramait en ses lieux lors du changement de saison car elle ne l’avait jamais vécu. Douce enfant d’été. Elle n’avait rien connu de réellement dure dans sa vie. Peyredragon était peut-être une forteresse pouvant sembler austère, ce n’était rien face à la rudesse d’un hiver. La mer venait frapper les contreforts de la demeure ancestrales des dragons, les nuits de tempêtes le vent hurlait dans les couloirs, les vagues faisaient vibrer les vitres et le tonnerre les murs. Mais à l’abris des murs épais qu’offrait leur repère, les dragons ne connaissaient pas la dureté de ce monde extérieur. Daenerys ne connaissait rien de cela. Le paysage était une chose magnifique que l’on pouvait contempler à l’abris de ce dernier. Vivre était une autre affaire, une autre histoire à contempler, à écrire.

L’homme qui deviendrait son époux semblait prévenant, soucieux de son bien-être. Etait-il ainsi dans la vie de tous les jours ou alors c’était juste pour la rassurer et faire bonne impression ? La jeune fille n’en savait rien. Les paroles des vipères de la cour lui aurait dit de se méfier mais le cœur innocent de la princesse argenté lui soufflait que c’était sincère. Peut-être se ferait-elle avoir mais elle voulait tenter de lui accorder sa confiance, cela changerait du reste de sa petite existence où elle avait vécu recluse et dès qu’elle faisait des apparitions à Port Réal, elle se méfiait de tout et de tout le monde. Ici dans le Conflans, la vie semblait complètement différente à l’image des paysages. Sa vie changeait alors pourquoi ne pas changer avec ? Cela la ferait peut-être grandir, en affrontant ses peurs, sa timidité, elle pourrait devenir une véritable princesse, forte et courageuse comme sa nièce Rhaenys. Alors elle mit les mises en garde de côté et décida de faire confiance à Brynden, elle voulait avoir confiance en lui, en l’homme qui partagerait sa vie quand ils seront mariés. Elle ne voulait plus vivre dans la peur des autres. Elle voulait grandir, il était temps de grandir et d’arrêter de vivre dans derrière sa mère ou ses frères. Elle pouvait se faire une place, elle pouvait être la princesse Daenerys et non la princesse discrète dont en vantait la beauté sans vraiment connaître ce qu’elle était vraiment.
« Pas pour le moment. Le paysage dans le Conflans est beaucoup plus riche qu’à Peyredragon. Toute cette verdure est fascinante. Quant à la chaleur, je ne souffre pas trop du froid. La mer ramène bien souvent un air frais et piquant. Et je préfère cela à avoir trop chaud comme ce qu’on peut avoir à Port Réal. Je pense que je préfère le climat du Conflans à celui de la capitale. »

Daenerys ne savait pas mentir, elle parlait de façon honnête et avec douceur. Elle préférait le climat de Peydragon, le vent lui manquait. Sentir ses lèvres se dessécher à cause de ce dernier lui manquait, sentir l’odeur de l’iode venant du large également. Mais, elle appréciait le Conflans pour le moment. C’était différent mais le dépaysement n’était pas désagréable. Cela la surprenait mais elle se plaisait pour le moment.


(c) REDBONE

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