Le Prince et le chevalier de la Rose [Loras Tyrell/ Viserys Targaryen]
Le Dragon de l'Est
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Le Dragon de L'Est était dans ses appartements fort luxueux, il était le frère du roi après tout. Mais en sus du mobilier standard Viserys avait fait rajouter énormément d'objet personnel des curiosités venu tout Essos. Les antiques tapisseries dépeignant Valyria, a d'autre objet insolite abîmée et vieux. Le brasero pour la fumée trônant au milieu de la pièce était éteint cette fois-ci.
Viserys était penché sur sa belle table en bois. Armée de sa plume de son encrier et d'un attirail conséquent d'objet d'érudit. Viserys s'employait à rédiger son ouvrage. L'Almanach de Westeros. Un moyen de laisser son nom immortel dans l'histoire. Cela personne ne pourrais lui retirer. Il était songeur... Sur la façon dont il allait devoir organiser cela. Devrai t'il le remettre aux mestres de la citadelle, ou le faire publier en son propre nom. Il verrait bien, il souffla sur l'encre pour la faire sécher. Il entendit sa porte grincer et vis Momir-Vig le Qarthi passer son visage.
"Votre Altesse, Ser Loras Tyrell, demande une audience à votre personne"
Le jeune Tyrell, au donjon rouge. Le jeune prince esquissa un sourire, mais il disparut aussitôt. Il pensait savoir pourquoi le jeune chevalier était là et le sujet ne serait pas amusant, au contraire. C'était une période sombre pour lui. La nuit était à sa porte, et les ténèbres portaient un nom... Honnie : Lannister. Le jeune prince réajusta ses cheveux et regarda ses doigts couverts d'encre. Il grommela un peu et se dirigea vers un pichet d'eau pour commencer à les laver.
"Faite le entrée, et laissez nous seul, je vous prie."
Le Qarthi s'inclina lentement et referma la porte, tandis que le Dragon de L'Est s'acharner pour enlever l'encre de ses magnifiques doigts. Il réajusta sa tenue, et remit bien en place le bijou en forme de rose qu'il ne quittait jamais. Le présent de la sœur de son invité. Il s'installa lentement devant la table et disposa deux coupes en argent et un pichet de vin devant. Il réfléchissait à commencer présenter ses mots pour ne pas être inconvenant. Sa lettre était précipitée et peut êtres que le chevalier se moquais bien de son mariage avec Cersei Lannister. Son petit doigt lui disait cependant que non, sinon il ne viendrait pas le retrouver. Fixant la porte qui ne tarderait pas à s'ouvrir pour laisser entrer Loras.
Viserys était penché sur sa belle table en bois. Armée de sa plume de son encrier et d'un attirail conséquent d'objet d'érudit. Viserys s'employait à rédiger son ouvrage. L'Almanach de Westeros. Un moyen de laisser son nom immortel dans l'histoire. Cela personne ne pourrais lui retirer. Il était songeur... Sur la façon dont il allait devoir organiser cela. Devrai t'il le remettre aux mestres de la citadelle, ou le faire publier en son propre nom. Il verrait bien, il souffla sur l'encre pour la faire sécher. Il entendit sa porte grincer et vis Momir-Vig le Qarthi passer son visage.
"Votre Altesse, Ser Loras Tyrell, demande une audience à votre personne"
Le jeune Tyrell, au donjon rouge. Le jeune prince esquissa un sourire, mais il disparut aussitôt. Il pensait savoir pourquoi le jeune chevalier était là et le sujet ne serait pas amusant, au contraire. C'était une période sombre pour lui. La nuit était à sa porte, et les ténèbres portaient un nom... Honnie : Lannister. Le jeune prince réajusta ses cheveux et regarda ses doigts couverts d'encre. Il grommela un peu et se dirigea vers un pichet d'eau pour commencer à les laver.
"Faite le entrée, et laissez nous seul, je vous prie."
Le Qarthi s'inclina lentement et referma la porte, tandis que le Dragon de L'Est s'acharner pour enlever l'encre de ses magnifiques doigts. Il réajusta sa tenue, et remit bien en place le bijou en forme de rose qu'il ne quittait jamais. Le présent de la sœur de son invité. Il s'installa lentement devant la table et disposa deux coupes en argent et un pichet de vin devant. Il réfléchissait à commencer présenter ses mots pour ne pas être inconvenant. Sa lettre était précipitée et peut êtres que le chevalier se moquais bien de son mariage avec Cersei Lannister. Son petit doigt lui disait cependant que non, sinon il ne viendrait pas le retrouver. Fixant la porte qui ne tarderait pas à s'ouvrir pour laisser entrer Loras.
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Loras & Viserys
Il n’y avait pas longtemps qu’ils étaient arrivés à Port-Réal. Deux journées à peine, quelque chose comme cela. Certes, le garçon avait pris le temps de s’installer et de déambuler sagement sur les pavés de Port-Réal, à l’écart des autres et spécialement de sa fiancée, mais il semblait drôlement frais si nous tenions compte des quarante jours qu’il avait passé sur le dos d’un cheval, en compagnie de roses et de lions. Rien de tout cela n’avait été désagréable pour la Rose Dorée qui considérait ce voyage – autant que le déplacement – comme une grande bouffée d’air différente, de liberté (imaginée bien plus que réelle). Il n’avait pas voyagé seul, entouré d’autres âmes incluant cette fiancée qu’il refusait d’assumer et ce futur beau-père pour lequel il ne ressentait aucune sympathie, mais il avait aimé pouvoir profiter de la présence de son frère et de sa sœur, pouvoir poser ses yeux chaque jour sur l’homme qu’il aimait. Le paysage qui défilait devant lui lui avait rappelé les rêves qu’il faisait souvent, la nuit. Il avait aimé pouvoir saisir au vol des conversations quelconques ; spectateur plutôt qu’acteur. Il était un garçon aux sens trop éveillés. D’un pas assuré, mais à la fois ralentit par la curiosité comme à chaque fois qu’il y était entré, que ce soit maintenant ou avant, le Tyrell franchit les grandes portes de bronze qui donnaient sur la cour principale. Il y avait quelque chose dans ce lieu qui faisait en sorte que même s’il ne le voyait pas pour la première fois, il lui semblait toujours terriblement inconnu. Avançant parmi quelques pauvres gens, son œil d’ambre observa dans la direction de ce qui était supposément l’entrée de la salle du trône. Il se souvenait de l’imposant Trône dont l’allure ne laissait supposer aucun confort. Mais peu importe de quoi était fait un trône, que ce soit de plumes ou d’épées, Loras ne comprenait pas l’envie ardente qui animait ceux qui rêvaient de royauté. Il savait les ambitions de sa sœur, mais il ne les comprenait pas. Pourquoi se donner corps et âme pour un titre royal ? Il n’en avait rien à faire d’être héritier, prince ou lord : le titre de chevalier lui convenait parfaitement. Il était assoiffé de gloire, mais il ne désirait pas détenir n’importe laquelle. S’il portait une jour une couronne, elle serait de fleurs ou de lauriers. Oubliez l’or et les bijoux autour de ses boucles dorées.
Soudainement, le pas de Loras se fit plus rapide, comme s’il ne souhaitait pas s’attarder trop longtemps parmi le petit peuple même si ce n’était pas réellement le cas. Ses pieds étaient portés par l’enthousiasme mélangé à l’angoisse de sa rencontre avec le prince Targaryen. Au contraire de l’impression qu’il pouvait donner, Loras se souciait des gens autour de lui : il n’ignora pas ceux qui le saluèrent et se permit de sourire à quelques jeunes filles, accompagnant des pères et des maris, qui gloussaient lorsque leurs yeux croisaient son visage. Fier dans son bel habit turquoise et léger, l’adolescent contrastait avec la mise si pauvre et si sombre des gens qui parsemaient la cour principale. Il n’aimait pas réellement cela. Par compassion ou par mépris, il ne le savait pas trop. Il ne détestait pas les pauvres et n’en était pas dégoûté, mais son cœur ne reposait pas autant dans sa main que dans celui de Margaery ou de Garlan. Il arrivait parfois à Loras de les jalouser. D’envier qu’ils n’aient pas à vivre selon les convenances de la haute société, qu’ils soient, malgré leur pauvreté, bien plus libres qu’il ne le serait jamais. Bien que sa posture soit droite, son regard effleurait le sol brunâtre, obnubilé par la poussière que ses bottes soulevaient à chaque pas. Lorsqu’il arriva près des gardes qui gardaient la porte de la seconde cour – celle des « privilégiés », des royaux – , il capta leurs bottes avant le reste. Le garçon leva les yeux vers eux et tendit à l’un, sans sourire, le parchemin qu’il tenait serré dans la paume de sa main. À la fois perplexe et toujours angoissé, il attendait que leur interrogation retombe pour que l’un d’eux fasse finalement s’abaisser le pont levis. L’autre alla chercher un homme – un employé du château – à qui il montra la lettre. Le Tyrell fut quelque peu rassuré lorsqu’il lui fit signe de le suivre jusqu’aux appartements du Prince. Laissant le petit peuple derrière lui, leurs malheurs aussi, Loras s’engouffrât à travers l’arche et le pont levis remonta lentement, imposa à nouveau une barrière entre deux mondes.
À l’intérieur du château, il y avait encore ce silence épais qui pourrait devenir l’emblème de ses rencontres avec Viserys Targaryen. Il ne détestait pas cela, mais la dernière fois qu’il l’avait rencontré, il avait senti autour de lui quelque chose d’étrange. De pas bien méchant, mais de bizarre. Son attitude dérogeait de celles auxquelles Loras était habitué, c’était probablement pour cela. Peut-être était-ce ses yeux violets ou la situation dans laquelle ils s’étaient croisés, il n’en savait rien. Une seule chose était sûre, c’était que Loras n’était pas bien perspicace et qu’il partait à la rencontre du prince avec plusieurs préjugés en tête. Il ne semblait pas bien méchant, le Prince. Même qu’il piquait sa curiosité et qu’il lui arrivait parfois de se surprendre à penser à lui sans aucune raison, plein de questionnements au sujet de la famille royale. Suivant l’homme, Loras se laissait sagement guider jusqu’à la pièce où se trouvait apparemment Viserys Targaryen. Le bruit de ses pas contre le sol de marbre agitait l’inquiétude qui valsait dans son ventre. Le silence d’ici n’avait rien de celui du Septuaire Étoilé : il était imposant et intimidant. D’un côté, la Rose Dorée espérait qu’elle ne dérangerait pas le dragon, mais de l’autre elle s’en fichait bien : sa lettre disait que sa porte lui était toujours ouverte, il ne faisait qu’exercer le « droit » que nous lui avions donné ! La lettre du Targaryen était arrivée tout juste avant son départ et il n’avait par conséquent pas eu le temps de l’avertir de sa décision. Désormais près de la porte, il attendit sagement, les doigts entrelacés derrière son dos, qu’on le laisse entrer. Dès lors, il entra dans la pièce, vaguement intimidé par le contexte quasiment solennel et royal de leur entretient.
L’adolescent fronça les sourcils lorsqu’il constata que le blond fixait la porte. Il vivait jusqu’à présent avec l’impression que les gens très nobles faisaient toujours semblant d’être occupés, d’avoir beaucoup à faire, lorsqu’ils recevaient quelqu’un, puisque le principe était de se faire attendre et non pas d’attendre la présence de l’autre s’il était de rang inférieur. Viserys était certes un peu particulier, mais il lui semblait humble. Loras était loin d’être humble en ce moment : le sourire sincère sur son visage puait la fierté. D’un pas assuré, l’angoisse de la rencontre s’étant dissipée, il s’avança vers la table où se tenait le Prince. « J’ai reçu votre lettre, comme vous pouvez le constater. J’ai cru bon de profiter de ma présence à Port-Réal pour répondre à votre invitation ; Peyredragon n’est pas sur notre chemin et je n’ai pas l’intention de descendre à Dorne dans un futur proche. » Sa voix était calme et posée et s’il lui accordait un regard poli, il ne s’y fixa pas longtemps, car ses prunelles dorées étaient instinctivement attirées par la panoplie d’objets hétérogènes qui envahissait la pièce. Il ne savait pas d’où sortait tout ce bazar, mais il se demandait comment Viserys pouvait vivre convenablement parmi tout cela. Non pas que ces objets étaient moches, mais plutôt car la Rose dorée préférait de loin la simplicité matérielle, le bonheur d’une pièce gorgée de soleil sans que ce dernier ne rencontre trop d’obstacles. Après quelques secondes de silence et de contemplation, il reposa son attention sur le Prince. Il remarqua sa broche en forme de rose, exactement comme celle qu’il portait présentement. Cela le fit sourire autant que se questionner. Il ne savait pas d’où il l’avait obtenue. Peut-être de Margaery ? Enfin, ce n’était pas trop important à ses yeux. « Votre lettre m’a surpris, mais j’ai apprécié votre compassion. C’est gentil d’avoir pensé à moi en ces temps difficiles. » Quoi qu’il en était, même s’il avait apprécié qu’on pense à lui, il n’avouerait pas que la lettre l’avait rendu perplexe dans le sens où les premières lignes l’avaient un peu angoissé. Il était bien trop orgueilleux pour affirmer devant une figure d’autorité qu’il avait sincèrement eu peur de ce qu’il allait lui annoncer et qu’il aurait bien préféré qu’il entre directement dans le vif du sujet. Les mains derrière le dos et la posture trop droite, le jeune Tyrell respirait bien trop la fierté pour atténuer cette impression à coups d’honnêteté. « J’aimerais entendre ce que vous avez à me dire au sujet de Cersei Lannister. » Cette fois, son regard se fixa réellement et solidement sur le Dragon. Loras avait bien conscience que peu fortes étaient les chances qu’un miracle se produise au terme de cette discussion, mais il était présentement dans un état où il prendrait tout ce qu’il pouvait recracher à son père et à sa grand-mère pour faire annuler ces fiançailles. Au fond de ses yeux d’ambre se lisait une certitude qui, pourtant, n’était qu’un voile. Considérant l’hyper-réaction dont le Prince avait fait preuve dans sa lettre, Loras se doutait bien qu’il y avait peut-être quelque chose qui ne tournait pas rond chez lui.. Il n’était pas si naïf. Il zyeuta la carafe de vin : il avait l’étrange impression qu’il en aurait bien besoin si la conversation ne tournait qu’autour de sa future épouse.
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Le chevalier aux fleurs entrant dans son antre provisoire, il semblait troublé. Et il y avait peu être de quoi en fin de compte. Pour le rassurer, il lui accorda un sourire et, désigna de sa main droite la chaise en face de lui. D'un geste de main, le prince s'empara de la carafe de vin et laissa dégouliner le nectar de la Treille dans les deux verres, en glissant un vers la position ou Loras prendrais place. Ce n'est qu'après un instant qui pouvait sembler long où les yeux améthyste du prince fixèrent le chevalier que le prince prit la parole ; visiblement ampli de sympathie pour Loras. Il n'aimait vraiment pas ce qu'il lui arrivait, il était encore plus jeune que lui, et il était sacrifié de la même façon odieuse.
"J'ai vécu les mêmes tourments, moi aussi, on m'a fiancé à une femme que je n'ai jamais vue. Il est tout naturel que je compatisse à vos malheurs. Vous êtes le frère d'une amie pour qui j'ai grande affection. De plus, les Tyrell ont toujours était la première famille à être loyale envers la couronne, et cela, en toute circonstance. La guerre civile à révéler qui était les justes et ceux qui ne l'étaient pas. Je n'abandonnerai jamais une famille qui a soutenu mon père du début à la fin."
Le prince glissa le verre à ses lèvres et prit une gorgée du délicieux nectar, fermant les yeux un instant. Il n'avait pas vraiment préparé la discutons et pourtant, elle était délicate. Les paroles qui pouvaient se dire ici pouvaient avoir de fâcheuses conséquences. Mais il était nécessaire d'en parler clairement. Viserys ne serait se taire alors que ces fiançailles étaient pour lui un crime. Il prit donc à nouveau, la parole, contrairement, a d'habitude, il était très sérieux. Sa voix était solennelle comme si chaque mot qu'il disait était imprégner d'histoire.
"J'ai une simple question à vous poser avant. Une question à laquelle j'espère que vous répondrais franchement. Aussi, je vous enjoins à bien mesurer vos mots, car il se peut que cette réponse soit décisive pour votre futur."
Et paradoxalement, malgré cette attitude sérieuse, toute cette tentation dans la pièce, la voix solennelle du Prince qui aurait pu ressembler à une oraison funèbre. Malgré tout cela le prince Viserys se mit à balancer légèrement sa chaise la faisant tenir simplement sur ses deux pieds, puis la remettant au sol plusieurs fois avant de recommencer à nouveau alors qu'il siroté son verre de vin
"Souhaitez oui, ou non épouser Cersei Lannister? Et je parle uniquement de votre volonté, oubliez les alliances, la famille, et autre devoir. Votre avis a vous, vous seulement."
"J'ai vécu les mêmes tourments, moi aussi, on m'a fiancé à une femme que je n'ai jamais vue. Il est tout naturel que je compatisse à vos malheurs. Vous êtes le frère d'une amie pour qui j'ai grande affection. De plus, les Tyrell ont toujours était la première famille à être loyale envers la couronne, et cela, en toute circonstance. La guerre civile à révéler qui était les justes et ceux qui ne l'étaient pas. Je n'abandonnerai jamais une famille qui a soutenu mon père du début à la fin."
Le prince glissa le verre à ses lèvres et prit une gorgée du délicieux nectar, fermant les yeux un instant. Il n'avait pas vraiment préparé la discutons et pourtant, elle était délicate. Les paroles qui pouvaient se dire ici pouvaient avoir de fâcheuses conséquences. Mais il était nécessaire d'en parler clairement. Viserys ne serait se taire alors que ces fiançailles étaient pour lui un crime. Il prit donc à nouveau, la parole, contrairement, a d'habitude, il était très sérieux. Sa voix était solennelle comme si chaque mot qu'il disait était imprégner d'histoire.
"J'ai une simple question à vous poser avant. Une question à laquelle j'espère que vous répondrais franchement. Aussi, je vous enjoins à bien mesurer vos mots, car il se peut que cette réponse soit décisive pour votre futur."
Et paradoxalement, malgré cette attitude sérieuse, toute cette tentation dans la pièce, la voix solennelle du Prince qui aurait pu ressembler à une oraison funèbre. Malgré tout cela le prince Viserys se mit à balancer légèrement sa chaise la faisant tenir simplement sur ses deux pieds, puis la remettant au sol plusieurs fois avant de recommencer à nouveau alors qu'il siroté son verre de vin
"Souhaitez oui, ou non épouser Cersei Lannister? Et je parle uniquement de votre volonté, oubliez les alliances, la famille, et autre devoir. Votre avis a vous, vous seulement."
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Loras & Viserys
Il y avait quelque chose dans la façon d’agir du Prince qui éloignait de lui toutes les prétentions que nous accordions à la famille royale. En présence de Viserys – pour l’instant – , il avait moins l’impression de se tenir en compagnie d’un prince qu’en compagnie d’une reine lorsqu’il s’entretenait avec Olenna. Il ne savait pas si c’était de par sa manière d’agir en sa présence, cette impression qu’il avait de ne pas être regardé de haut, ou à cause de la compassion presque malsaine dont il avait fait preuve dans sa lettre et dont il faisait présentement, semblait-il, encore preuve. Sans se faire prier, Loras tira la chaise que le blond lui avait désignée et s’y posa. Le Tyrell croisa les jambes et laissa ses mains reposer l’une par-dessus l’autre sur son genou dominant. Lorsque le Targaryen termina de remplir sa coupe de vin, le garçon s’empressa de s’en emparer gracieusement et de porter le contenant à ses lèvres en pétales de rose. Les yeux levés par-dessus son verre, il regardait curieusement l’homme : la pitié qu’il lisait dans son regard le rendait un peu perplexe. Autant il ne savait pas s’il y avait quelque chose qu’il devait trouver louche dans l’attitude du Prince ou bien s’il devait se sentir flatté que ses malheurs le fassent réagir de cette manière ; ce n’était pas tous les jours que nous réussissions à avoir une telle attention de la part d’un Prince. L’adolescent avala sa gorgée du liquide doucement sucré et remit la coupe sur la table. « Oui, j’ai entendu dire… C’est à Arianne Martell qu’on vous fiance, non ? » Les sourcils froncés, il semblait préoccupé. Le prénom de la princesse dornienne était difficilement sortit de sa bouche en un ton qui respirait à la fois la jalousie et le mépris. Il ne savait que trop bien qui elle était sans pourtant la connaître réellement. « Je vous souhaite beaucoup de courage. Dorne est une région, paraît-il, assez particulière. » Il n’était pas bien perspicace, mais il avait déduit, à partir de la lettre, que c’était Viserys qui descendrait à Dorne et non pas Arianne qui monterait à Port-Réal. Son regard était sincèrement compatissant : si Loras avait un amant dornien, cela ne l’empêchait absolument pas d’être atteint de la même rancœur naturelle des Biefois envers leurs voisins.
Loras décroisa ses jambes et se cala contre le dossier de sa chaise. Les bras désormais croisés sur sa poitrine, il écoutait les mots de Viserys qui tombaient dans son oreille comme de petites malédictions. Un étrange frisson parcouru la Rose Dorée. Pendant un instant, il crut qu’il aurait préféré ne pas être là. Le ton tragique du prince Targaryen et la lourdeur que semblaient porter ces mots si banals l’angoissait plus qu’il ne le rassurait. Pourtant, il était trop intrigué pour ressentir le besoin d’illuminer l’ambiance, de faire en sorte que le sujet soit aussi léger qu’une plume. Décisif pour son futur ? Il ne savait pas s’il aimait cela. Les sourcils froncés, le garçon s’approcha de la table, désormais assis quasiment sur le bord de la chaise. Sa main droite ceignit le gobelet de sa coupe de vin sur laquelle il tapota du bout des ongles, calmé par les cliquetis de ces derniers contre le métal. C’était peut-être à cause de son amour pour les épées et les armures, mais ces sons avaient pour qualité de neutraliser ses angoisses ou de l’aider à se concentrer. Soudainement, l’inconfort se dissipa aussi rapidement qu’il s’était installé. Même si le garçon était toujours intrigué, il ne pouvait qu’être amusé par l’enfantillage du blond qui se balançait sur sa chaise. Silencieusement, Loras paria avec lui-même sur combien de fois il pourrait se tenir seulement sur les pattes arrière sans tomber. S’il attendait impatiemment que son compagnon du moment lui pose la fameuse question, les tapotements de ses doigts fins sur la coupe s’intensifiant, il s’inquiétait beaucoup moins, un rire discret se faufilant même entre ses lèvres, ne se matérialisant en rien de plus qu’en un léger haussement d’épaules et en un sourire entre ouvert comme s’il s’apprêtait à dire quelque chose.
Lorsqu’il sentit que Viserys allait finalement briser le silence, le Tyrell releva les yeux pour les plonger dans ses prunelles violettes et cessa de faire tinter ce qu’il tenait dans ses mains. Si la réponse lui apparaissait soudainement claire et nette, il prit un instant avant de répondre comme s’il s’assurait d’avoir bien compris. « Non. » Affirma-t-il d’un ton sec. Convaincu de ce qu’il affirmait, le regard du Biefois se durcit et semblait soudainement plus sombre comme si nous lui remettions en face la confirmation d’une tragédie terrible. Ce mariage s’annonçait pour lui comme rien de moins qu’une tragédie. La mort de ses rêves, la mort de sa liberté, la mort de ses illusions d’enfance et la mort temporaire d’une partie de son orgueil – Cersei était peut-être jolie, mais donner à un garçon de seize ans une femme de trente-deux ans que nous n’avions jamais réussi à marier prenait des allures, selon lui, de mauvaise blague, voire d’insulte. « Je ne veux absolument pas l’épouser. Je ne veux absolument rien avoir à voir avec elle, que ce soit bon ou non pour ma famille. » Ne lâchant pas le Prince du regard, ses paupières clignaient à peine et ses mots étaient nettement tranchés, les syllabes accentuées et une cadence quasi-militaire. Malgré son air drôlement sévère, Loras avait chaud au cœur. Dans tout ce début de saga, Viserys Targaryen était le seul à sembler prendre en considération ses réels sentiments, ses sentiments au-delà de l’obligation familiale. Margaery était également un cas à part, mais même avec elle, il avait toujours l’impression d’être enveloppé dans l’étouffant voile des obligations, du devoir familial. Inspirant doucement, le Tyrell se détendit et porta à nouveau son vin à ses lèvres.
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Viserys esquissa une petite moue quand Loras lui parla de Dorne, il craignait d'y aller. C'était loin de chez lui, loin du contrôle de son frère. Loin de tout, au final, on pourrait lui faire ce qu'on voulait nul ne pourrais le savoir. C'était une crainte profondément ancré en Viserys et il en fait de lourd cauchemars pendant des nuits et des nuits. Mais ce n'était pas le sujet. Il attendit donc la réponse du chevalier. Un simple mot, mais un non... Un simple non. Il était dit avec une telle force, une telle ferveur que le prince remit sa chaise droite de peur de tomber par terre.
Le prince lui rendit un regard entendu, et opina de la tête. L'air grave cependant, il prit une gorgée de vin avant de parler d'une voix sérieuse. Il avait perdu son sourire et ses airs maniérés habituel. Il se leva et se tourna vers sa fenêtre, en croisant ses mains derrière le dos.
"Vous pouvez compter sur mon soutien alors. J'ai vu ce que je devais faire lors d'un rêve. Cela peut sembler hétérodoxe mon jeune ami, mais les songes sont parfois de bon conseil. Ils m'on toujours guider."
Il se retourna vivement, et prit une longue inspiration, reprenant une gorgée de vin, essuyant de donner un sens à ses paroles. Tout cela n'était que des hypothèses chimériques, mais ils pouvaient toujours essayer pour soutenir Loras, et éviter que certaines mésalliances se fassent au royaume.
"J'ai un plan... Il n'est pas certain qu'il marche, c'est un mince espoir. Mais c'est toujours une chance pour vous, de vous en sortir. Avez-vous des gens au sein de votre propre famille qui pourraient vous apporter un soutien le moment venu ? Votre sœur par exemple ?"
Le prince repris place sur sa chaise, essayant de contenir sa bougeotte, il était en pleine effervescence, il avait du mal à se contenir. Il ne voulait pas trop brusquer Loras, car le début était bien délicat et il devait jauger sa motivation profonde. Mais ce n'est pas ce qu'il voulait pour l'heure.
"Je ne vous cache pas que je vais devoir, m'impliquer, probablement même m'exposer, avec les conséquences que cela pourrait avoir. Si je tente cela pour vous, suis-je ne droit d'attendre votre amitié, et votre loyauté quant à mon tour, je me retrouverai en péril ?"
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Le prince lui rendit un regard entendu, et opina de la tête. L'air grave cependant, il prit une gorgée de vin avant de parler d'une voix sérieuse. Il avait perdu son sourire et ses airs maniérés habituel. Il se leva et se tourna vers sa fenêtre, en croisant ses mains derrière le dos.
"Vous pouvez compter sur mon soutien alors. J'ai vu ce que je devais faire lors d'un rêve. Cela peut sembler hétérodoxe mon jeune ami, mais les songes sont parfois de bon conseil. Ils m'on toujours guider."
Il se retourna vivement, et prit une longue inspiration, reprenant une gorgée de vin, essuyant de donner un sens à ses paroles. Tout cela n'était que des hypothèses chimériques, mais ils pouvaient toujours essayer pour soutenir Loras, et éviter que certaines mésalliances se fassent au royaume.
"J'ai un plan... Il n'est pas certain qu'il marche, c'est un mince espoir. Mais c'est toujours une chance pour vous, de vous en sortir. Avez-vous des gens au sein de votre propre famille qui pourraient vous apporter un soutien le moment venu ? Votre sœur par exemple ?"
Le prince repris place sur sa chaise, essayant de contenir sa bougeotte, il était en pleine effervescence, il avait du mal à se contenir. Il ne voulait pas trop brusquer Loras, car le début était bien délicat et il devait jauger sa motivation profonde. Mais ce n'est pas ce qu'il voulait pour l'heure.
"Je ne vous cache pas que je vais devoir, m'impliquer, probablement même m'exposer, avec les conséquences que cela pourrait avoir. Si je tente cela pour vous, suis-je ne droit d'attendre votre amitié, et votre loyauté quant à mon tour, je me retrouverai en péril ?"
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Lune 12 - semaine 2 - 298
Loras & Viserys
Semblant soudainement s’enfoncer dans ses pensées, Loras avala maladroitement le liquide doucement amer, doucement sucré, qui caressait sagement sa langue. Fronçant les sourcils comme s’il venait de constater quelque chose de troublant, le garçon sentait la vague impulsive qui l’avait poussé à prononcer ce qu’il venait de dire mourir au fond de lui pour faire place, curieusement, à une certaine lueur de réalité fataliste. Il était désormais officiellement fiancé et il n’y avait rien, dans la mesure de l’actuellement possible, qu’il pouvait faire pour changer cela sans que les répercussions sur sa famille soient bien plus négatives que positives. « … que ce soit bon ou non pour ma famille », se répéta-t-il une fois ou deux sans rompre le silence parfait avant que Viserys Targaryen ne le fasse lui-même. Cette affirmation était, dans les faits, bien plus facile à faire qu’à accepter. Le Tyrell redéposa sa coupe sur le table, à contre-cœur, avant de regarder à nouveau le prince qui se tenait cette fois dos à lui, ses iris désormais assombris par ses propres pensées. Il devait s’admettre, bien que cela ne soit plus un secret pour lui-même, qu’il ne pourrait jamais pser quoi que ce soit qui mettrait sa famille dans l’embarras sans se sentir coupable et mal – son égoïsme marqué et naturel ne s’était pas faufilé jusque-là. S’il voulait mettre un terme à ses fiançailles – voire au futur mariage qui se concrétiserait – sans irriter le Vieux Lion, il lui fallait une très, très, bonne raison, et « je ne veux pas » n’en faisait malheureusement pas partie. Distraitement le jeune homme encore enfantin fit une mine un peu boudeuse qui s’estompa rapidement lorsque Viserys mentionna qu’un rêve l’avait guidé. Depuis qu’il avait reçu la lettre l’invitant ici, la Rose s’était faite à l’idée que le Prince était un être étrange, mais cela dépassait désormais les limites de ce qu’il pouvait accepter sans se moquer doucement comme le témoignait le léger rire qui se faufila entre ses lèvres et qu’il tenta d’étouffer rapidement. Ses yeux d’or vibraient désormais à la fois d’une moquerie enfantine et d’un questionnement presque sérieux. Autant trouvait-il cela absurde, autant sa curiosité marquée le poussait à vouloir en savoir plus ; il hocha la tête.
L’esprit ailleurs, le chevalier manqua de sursauter lorsque le Dragon se retourna à nouveau vers lui et il sentit ses épaules alors bien trop crispées. Sagement, il laissa ses mains tomber contre le tissu de son pantalon qu’il flatta distraitement comme pour le défroisser. Un plan ? Le garçon battit des cils, légèrement confus de ce qu’envisageait le blond. Loras se savait aimé et apprécié par beaucoup de gens et il savait que les Biefois seraient prêts à beaucoup de choses pour lui, mais il ne savait pas quel était l’intérêt de Viserys Targaryen présentement. D’un naturel suspicieux, plus les minutes avançaient, plus le Tyrell commençait à croire qu’il y avait quelque chose de louche dans tout cela. Viserys était Prince et il ne se donnerait probablement pas la peine de faire quoi que ce soit sans exiger de lui quelque chose d’équivalent en retour. Ou bien, était-il réellement à ce point altruiste, mais ce fait paraissait inconcevable aux yeux de la jeune Rose égoïste. « Je suppose que Margaery le pourrait, oui… ? » Marmona-t-il d’une voix peu sûre, puisqu’il ne voyait pas, pour l’instant, où voulait en venir le Targaryen. Interrogateur, il inclina légèrement la tête sur le côté alors qu’il s’étira pour prendre la coupe qu’il avait tout récemment abandonnée. Pourtant, malgré l’inquiétude qui pourrait résulter des propos cryptiques du Prince, Loras ne ressentait pas le petit malaise qui le secouait gentiment au début de leur conversation. Au contraire, celui-ci se muait en une fascination subtile alors qu’il suivait Viserys du regard. Un sourire pratiquement imperceptible illumina son visage où vivait encore le questionnement. Il se souvenait de la première impression que lui avait fait le Prince Targaryen et à travers sa bougeotte presque enfantine, il reconnaissait le personnage presque loufoque qu’il avait rencontré il n’y avait pas si longtemps au Septuaire Étoilé. Alors que le jeune homme cessa de parler, Loras l’observa en silence, ses prunelles d’ambre fixées sur le blond, mais le regard vide de ceux qui réfléchissaient. Au bout de quelques secondes, il remit sa coupe sur la table sans n’y avoir bu quoi que ce soit et croisa les bras en s’adossant à nouveau au fond du siège. « Enfin… » Instinctivement, son regard se leva vers le plafond qu’il fixa sans trop d’ambition, probablement pour se donner l’air de réfléchir et de ne pas parler impulsivement. Un sourire plus franc pris place sur ses lèvres au moment où Viserys devint à nouveau son centre d’intérêt. « Vous savez bien, mon Prince, que vous n’avez pas besoin de me rendre service pour que je vous vienne un jour en aide. Cela serait, au contraire, tout naturel de le faire. » Assura-t-il d’un ton de voix ronronnant alors qu’il ramenait derrière son oreille une mèche de ses cheveux bouclés qui taquinait son visage. « De même pour mon amitié. Vous l’avez déjà. » Ses grands yeux qu’ombraient ses cils de biche dérivèrent un instant vers la fenêtre, pêchant un peu du soleil doré qui s’heurtait à la décoration excessive de la pièce, avant de se reposer sur le jeune Prince. « Avant d’affirmer si cela me plaît ou non, j’aimerais entendre ce que vous avez à me proposer. » Sa voix plus décidée surlignait son besoin de s’assurer que ses propres besoins ne causeraient pas trop de problèmes à Viserys. Vivre avec Cersei était une chose, mais elle finirait bien par mourir un jour – avant lui, espérait-il. Vivre en ayant sur la conscience des conséquences subies par un Princes à cause de lui en était une autre qui ne mourrait pas sans lui. Distraitement, le garçon mordilla sa lèvre inférieure.
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Le Dragon de l'Est
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Les dinosaures
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L'incarnation
Le prince opina lentement du chef, tout cela était bien des plus bancal, mais c'était un début de piste. Peut-être trop pour l'heure, et il avait tant à faire... Son voyage pour le nord l'occupait déjà considérablement. Pendant un instant, le prince fronça les sourcils, visiblement inquiets puis il prit la parole.
"Ne trouvez-vous pas étrange qu'elle n'a pas eu d'époux avant au vu de son âge ? Le vieux lion a pourtant essayé de la fiancée à Rhaegar à l'époque. Et puis au final des années... Il n'y a rien eu jusqu'à maintenant. Vu sa position, elle aurait pu épouser un héritier, au lieu de cela, cela tombe sur vous. Je ne souhaite pas dénigrer la valeur que vous puissiez avoir, vous êtes un beau parti également."
Le prince esquissa un sourire, glissant un regard entendu au chevalier. Il glissa sa main vers une boite en bois qu'il ouvrit pour dévoiler son contenu. Des petites pâtisseries au miel, dont le prince raffolé. Glissant ses doigts pour en saisir une, il prit soin de la glisser jusqu'à ses lèvres pour en apprécier le goût.
"Les plus grands savant, et les plus grands religieux de notre temps s'accorde a dire que la supériorité, la vertu, la noblesse, et toutes les grandes qualités sont transmises par le Sang. C'est la raison même de la noblesse, et pourquoi nous les seigneurs, seront toujours supérieurs aux roturiers, et même au chevalier fieffé. Le sang nous détermine, il fait de nous ce que nous sommes et moi-même, je suis très attaché à cette théorie."
Le prince glissa lentement le coffret vers le chevalier, afin de lui proposer une petite douceur, tout en piquant un deuxième gâteau, qu'il s'empresse également de grignoter doucement. Il prit également une petite gorgée de vin pour faire passer le tout avant de reprendre.
"Cependant quand est-il des impuretés ? Des défauts ? Sont, il transmit par le sang également ? Certains le pensent, assurément et je fais également partie de cette école. Après tout, nous méprisons les bâtards, car ils sont l'incarnation même de notre sang si pur, qui est vicié et corrompu. Alors que pensé de votre future épouse ? La sœur jumelle du régicide. Celle qui a partagé au même moment le ventre de sa mère avec un tueur de roi, un parjure, un violeur de serment ?"
Le visage du prince se ferma, alors qu'il évoquait le meurtre de son père le roi. Le nom du lion raisonnait avec mépris dans sa bouche et il était clair qu'il ne portait pas du tout les Lannister dans son cœur. Ce n'était qu'une famille de profiteur perfide. Il prit une longue inspiration avant de reprendre.
"Un fils parjure, une fille sans époux a son âge, un autre fils gnome. Cela démontre clairement que leur sang est vicié et corrompu. Que les dieux, on frapper de leur colère les seigneurs de l'Ouest. L'or des lannister peut leur acheter bonne conscience, mais la pureté du sang, et sa grandeur, sont des valeur qui ne s'achète pas. Elle se transmet de génération en génération. Je pourrais naturellement faire des recherches sur le sujet et essayer de prouver mes théories. Mais cela risque de prendre un temps conséquent. Quels délais avez-vous avant l'union ?"
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"Ne trouvez-vous pas étrange qu'elle n'a pas eu d'époux avant au vu de son âge ? Le vieux lion a pourtant essayé de la fiancée à Rhaegar à l'époque. Et puis au final des années... Il n'y a rien eu jusqu'à maintenant. Vu sa position, elle aurait pu épouser un héritier, au lieu de cela, cela tombe sur vous. Je ne souhaite pas dénigrer la valeur que vous puissiez avoir, vous êtes un beau parti également."
Le prince esquissa un sourire, glissant un regard entendu au chevalier. Il glissa sa main vers une boite en bois qu'il ouvrit pour dévoiler son contenu. Des petites pâtisseries au miel, dont le prince raffolé. Glissant ses doigts pour en saisir une, il prit soin de la glisser jusqu'à ses lèvres pour en apprécier le goût.
"Les plus grands savant, et les plus grands religieux de notre temps s'accorde a dire que la supériorité, la vertu, la noblesse, et toutes les grandes qualités sont transmises par le Sang. C'est la raison même de la noblesse, et pourquoi nous les seigneurs, seront toujours supérieurs aux roturiers, et même au chevalier fieffé. Le sang nous détermine, il fait de nous ce que nous sommes et moi-même, je suis très attaché à cette théorie."
Le prince glissa lentement le coffret vers le chevalier, afin de lui proposer une petite douceur, tout en piquant un deuxième gâteau, qu'il s'empresse également de grignoter doucement. Il prit également une petite gorgée de vin pour faire passer le tout avant de reprendre.
"Cependant quand est-il des impuretés ? Des défauts ? Sont, il transmit par le sang également ? Certains le pensent, assurément et je fais également partie de cette école. Après tout, nous méprisons les bâtards, car ils sont l'incarnation même de notre sang si pur, qui est vicié et corrompu. Alors que pensé de votre future épouse ? La sœur jumelle du régicide. Celle qui a partagé au même moment le ventre de sa mère avec un tueur de roi, un parjure, un violeur de serment ?"
Le visage du prince se ferma, alors qu'il évoquait le meurtre de son père le roi. Le nom du lion raisonnait avec mépris dans sa bouche et il était clair qu'il ne portait pas du tout les Lannister dans son cœur. Ce n'était qu'une famille de profiteur perfide. Il prit une longue inspiration avant de reprendre.
"Un fils parjure, une fille sans époux a son âge, un autre fils gnome. Cela démontre clairement que leur sang est vicié et corrompu. Que les dieux, on frapper de leur colère les seigneurs de l'Ouest. L'or des lannister peut leur acheter bonne conscience, mais la pureté du sang, et sa grandeur, sont des valeur qui ne s'achète pas. Elle se transmet de génération en génération. Je pourrais naturellement faire des recherches sur le sujet et essayer de prouver mes théories. Mais cela risque de prendre un temps conséquent. Quels délais avez-vous avant l'union ?"
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Le Prince et le chevalier à la Rose
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Loras & Viserys
Loras inclina légèrement la tête vers la gauche et battit des cils, les yeux un peu plissés. Il ne savait pas quoi penser des propos de Viserys Targaryen, mais une chose était sûre : il était plongé dans une écoute contemplative, ce qui lui faisait pratiquement peur. Il y avait quelque chose de séduisant dans la personnalité, dans la manière de parler, du Prince. Non pas le genre de séduction qui l’avait fait se glisser sous les draps avec Renly ou Daemon, mais le genre qui attirait l’attention des foules. Aussi étrange soit-il, il était beau-parleur au point de lui faire oublier l’existence de sa coupe de vin qui l’attirait comme une fleur incitait une abeille à la butiner. Loras hocha la tête : en effet, il était un très bon partit, il aurait pu se fiancer à Daenerys Targaryen à la place de Willos Tyrell, mais il n’était malheureusement pas héritier. « Je suppose que c’est parce qu’elle est désagréable… » Marmonna-t-il dans la barbe qu’il n’avait pas pour ne pas freiner l’élan du Dragon. Il voulut cependant passer une remarque sur Rhaegar Targaryen – lui-même se serait probablement retenu d’y fiancer qui que ce soit –, mais il en conclut judicieusement que ce n’était ni le lieu, ni le moment, ni la présence idéale, alors il se tut en pinçant ses lèvres en un sourire drôlement coincé. Durant un vague instant, sans détourner son attention de la présence de son interlocuteur, il regarda les babioles qui décoraient la pièce. Ce n’était pas moche, mais ce n’était clairement pas son genre de décoration non plus. Il n’avait pas une curiosité d’esprit aussi aiguisée, pensa-t-il, que le frère du Roi, malheureusement. Alors, son regard fut bien vite rappelé à l’ordre par le bruit d’une boîte qui s’ouvrit et une délicieuse odeur qui chatouilla son nez et son estomac d’adolescent en croissance. Il tendit la main pour s’emparer d’une des pâtisseries, mais il interrompit son geste à mi-chemin, se souvenant des bonnes manières : il fallait attendre qu’on lui en propose et, considérant que l’autre s’était déjà embarqué dans une tirade, ce n’était pas sur le point d’arriver. Il écarta sa main comme si de rien n’était et la glissa sous la table.
Viserys Targaryen semblait se jouer de la torture psychologique. Lui qui ne taisait que rarement ce qui le dérangeait, se trouvait sans autre choix que d’écouter en approuvant ce que disait le Prince. Il ne connaissait pas assez les réactions du jeune homme pour opposer sa pensée à la sienne. « Vous avez raison d’y être attaché. C’est un bien précieux que le don du Sang et un affront sordide que font les hommes qui reviennent vers leur femme avec un enfant qui n’est pas à elle. » Affirma-t-il, sûr de lui et non sans penser, s’excusant, à son amant. S’il déplaisait fortement au Prince, sa famille le lui reprocherait pendant des lunes… Dans les faits, Loras n’apportait pas vraiment importance au statut de sang. Il y avait des bâtards et des roturiers honorables autant qu’il y avait de nobles honteux et détestables ; la cour n’était pas toute rose. Lorsqu’on lui proposa, le garçon s’empara d’un gâteau sans hésiter. Ses dents croquèrent goulument la chair tendre de la douceur, laissant le miel s’imprégner sur sa langue. Il n’était pas vraiment friand des choses sucrées, mais celle-ci lui plaisait. Elle était délicate, au contraire des propos du Targaryen. Cette fois, il ne répondit pas instinctivement aux affirmations de l’homme, s’enfonçant dans une réelle réflexion. Même s’il supposait que des jumeaux étaient gens distincts malgré tout – enfin, il n’en savait vraiment rien, il n’était pas mestre –, il savait que leur lien devait être terriblement fort. Il n’était pas le jumeau de Margaery, mais il ferait tout pour elle et les Dieux seuls savaient quelles étaient ses limites. Si elle lui demandait de tuer, le ferait-il ? « Ce que vous dites me semble logique... » La voix pensive, il semblait un peu hésitant. Il n’aimait pas Cersei, mais elle n’était probablement pas une incarnation du Mal. Pourtant, il était logique et justifié qu’elle puisse peut-être ressentir de la frustration tout à fait légitime : son frère jumeau lui avait été arraché, son plus jeune frère était un nain absurde et elle n’était pas encore mariée alors qu’elle avait trente-deux ans. Peut-être que oui elle chercherait à se venger – de quoi ? il ne le savait pas – ou peut-être que non. Il n’en savait rien. « Je pense qu’elle peut être de la même espèce que son frère. » Approuva-t-il sec et tranchant. Ce qu’il ne dirait pas, cependant, c’était que, de ce qu’il avait entendu au sujet Jaime Lannister – un jeune homme plus ou moins arrogant ayant connu le succès très jeune, doué en tournois et fait Garde Royal à un âge drôlement jeune –, il lui semblait avoir été une personne honorable à qui il ressemblait peut-être un peu, dans les faits. Loras ne se sentait pas réellement à l’aise, mais le ton de la voix et le visage sombre du blond le dissuadaient de s’opposer à ses idées. Le sujet était plutôt délicat, ceci étant dit. Il se contenta de terminer sa pâtisserie et d’en reprendre une autre.
Toute ce que disait Viserys allait bien trop vite pour Loras. Il déposa le restant du gâteau au miel sur la table et prit sa coupe de vin pour en engloutir ce qu’il restait ; il en avait bien de besoin. Il n’aimait pas Cersei Lannister et Tywin Lannister ne lui faisait ni chaud ni froid, mais il ne s’était jamais réellement embarqué dans de telles pensées tragiques. C’était évident, à l’entendre parler, que Viserys Targaryen nourrisait une rancœur toute particulière envers les Lions et que cela n’était pas tout à fait sain. Le regard levé par-dessus l’or de la coupe, il observa le jeune Prince. Alors qu’il la redéposa sur la table, avalant sa longue gorgée, il cultiva à nouveau le silence comme s’il allait annoncer une mauvaise nouvelle. « Exactement une lune et deux semaines, mon Prince. Je pense qu’en raison de son âge, ils n’ont pas voulu prendre le risque de respecter l’année complète de délais avant le mariage officiel. » Le ton cette fois tragique, il lui semblait qu’il faudrait bientôt se résigner à accepter l’inévitable. Il ne pourrait pas vivre dans le déni pour toujours. La Rose Dorée s’étira pour attraper la carafe de vin et s’en verser à nouveau dans sa coupe désormais vide. « Cependant, j’ai un an pour lui faire un enfant, sans quoi je pourrai la répudier. » Un drôle de frisson désagréable parcouru son corps et il semblait inconfortable. L’idée même de devoir coucher avec une femme le répugnait sincèrement et c’était probablement ce qu’il craignait le plus à l’idée d’un mariage.
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