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Croquer dans la pomme [Flashback Leonette Tyrell - Ulwyck Uller]

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Croquer dans la pomme

An 297, Lune 3



Leonette Tyrell & Ulwyck Uller

Revenant d'un tournoi dans l'Ouest, Ulwyck s'était sentit obligé de rentrer à Dorne en pensant par la non moins jolie raison du Bief qui possédait un énorme défaut : elle était rempli de Biefois. Ces gens Ulwyck ne les portait pas vraiment dans son cœur. D'une part à cause de faits historiques mais également par son éducation. Dorniens et habitants du Bief se détestaient cordialement. C'était bien connu. De part sa couleur de peau, le Uller ne pouvait pas passer inaperçu parmi la populace, si bien qu'il évitait châteaux, bourgs, villages le plus souvent possible. Il n'avait pas envie de se mêler à ces gens là et quand le confort lui manquait vraiment, il s'arrêtait dans une auberges pour manger de leur plats fades, boire de leur vin peu corsé et de temps à autre, séduire une de leurs donzelles. Car oui ! S'il y avait bien une chose que le Uller appréciait dans cette région, comme dans toute, c'était les demoiselles ! Bien qu'il n'avait pas eut la chance, au cours de ce voyage, de lutiner une dame bien née, il avait apprécier batifoler avec l'une ou l'autre gueuse. Les femmes demeuraient des femmes, qu'elle soit née dans un château avec un nom ou fille de porcher. Le chevalier de Denfert savait toutes les apprécier à leur juste valeur.

Il était pressé de rentrer chez lui, sur les terres qui l'avaient vues naître. Dorne était inégalable à travers Westeros. Sa beauté sensuelle, son climat aride, la dangerosité de ses biotopes, la beauté de ses femmes, la fierté de ses hommes. Aucune régions ne pouvaient se vanter de posséder l'esprit des fils de Dorne. Malheureusement pour le Uller, les fers de son cheval avaient besoin d'êtres remis à neuf et pour ne pas risquer de blesser l'animal, il avait dût se résoudre à rejoindre le premier château venu. Il avait aperçu Cidre, le château des Fossovoie de l'autre côté des berges et avaient dû se débrouiller pour trouver un moyen de rejoindre l'autre côté. Il eut même l'impression que l'homme qui l'aida à traverser le cours d'eau, lui avait demandé bien plus que ce qu'il n'aurait exigé d'un Biefois mais n'ayant pas trop envie de perdre du temps, le Uller céda à son impulsivité.

Arrivé aux portes de Cidre, les gardes mirent du temps à lui ouvrir. Sans doute avaient-ils des préjugés sur la couleur de sa peau ce qui ne l'empêcha pas de pénétrer dans la cours orgueilleux et fier comme un paon. Il confia son cheval au Palfrenier et s'entretint longuement avec ce dernier puis avec le forgeron. Il allait devoir patienter un petit moment dans cet endroit qui lui semblait hostile et il semblait aussi ravi que les habitants du château de devoir rester en ce lieu. Puisqu'il n'avait pas le choix autant en profiter. Après avoir échangés quelques mots avec une lavandière qui prenait la direction du fleuve pour aller nettoyer les vêtements des Seigneurs des lieux et avoir presque réussit à arracher un sourire à la jeune femme, le Uller prit la direction du château sous le regard attentif des gardes portant le blason des Pommes Rouges. Ce fut d'un pas assuré qu'il pénétra dans le hall d'entrée de Cidre, ne trouvant personne pour l’accueillir. Il ne s'était de toute façon pas attendu à un accueil chaleureux. Ulwyck allait devoir se débrouiller seul !


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Leonette

ft. Ulwyck

Chapitre 1
Je monte sur ma jument puis je caresse son encolure. Je ne bouge pas avec celle qui me sert de monture. En effet, j'attends le top de départ de mon père. La raison de cette attente est qu'aujourd'hui, ma famille, nos amis et moi-même, nous chassons aidés des faucons.Je souris à mon frère puis le top départ est lancé. Chacun de nous est accompagné par deux ou trois individus, pour ma part, je suis accompagnée par mon frère et un ami de mon père mais également de quelques serviteurs.
Après quelques minutes où nous marchons au pas avec nos montures, nous voyons une proie traverser sur notre chemin, cette dernière est une biche, une douce et innocente proie. Je regarde mon frère, il nous fait signe doucement de traquer la bête. Or, nous parvenons par à tuer la bête. Et, celle-ci s'échappe. Nous décidons de revenir sur nos pas, c'est ainsi que nous faisons demi-tour.
Quelques minutes plus tard, nous entendons un bruit, il est temps pour nous de retourner auprès de mon père pour compter les gibiers de la première manche.  Généralement, nous faisons trois manches. Parfois seulement deux. Nous sommes de retour au lieu de rendez-vous, je descend de ma monture aidée par un valet.
Je regarde les différents proies posées sur le sol. J'avale ma salive. Ma vue ne peut supporter plus longtemps cette vue sanglante. Je préfère retourner à Cider Hall pour me reposer. On peut penser que je suis faible mais cela n'est rien. Et puis, je dois avouer que j'ai une préférence pour monter sur ma jument pour prendre l'air mais également pour me promener.
Bien entendue, je ne peux pas aller très loin et je suis rarement seule. Mes parents n'aiment pas tellement que je sois loin de la maison ancestrale. Je regarde mon père compter les bêtes. Ensuite, il termine cette tâche et je décide de me rapprocher de lui. Or, avant d'arriver à lui,  Mère vient à mon encontre. Je la regarde avec un léger sourire.

Mère – Ma chère fille, qu'avez-vous ? Vous semblez bien pâle ? Me demande-t-elle en me touchant le front.

Leonette – Je me sens pas très bien. Me permettez-vous de retourner chez nous ? Je vous promet de me faire accompagner. Dis-je avec une voix sincère.

Mère – Oui, bien sûre, je préviendrais votre père de votre état. Et si cela ne va pas mieux, nous demanderons à Mestre Garth de vous examiner. Elle sourit puis elle retire sa main sur mon front. Oui, demandez à quelqu'un de vous accompagner.

Elle fait signe à trois serviteurs de s'approcher. Elle leur enjoint de m'accompagner à Cider Hall et que rien en m'arrive. Je connais le tempérament de ma mère, elle peut être impitoyable quand il s'agit de la sécurité de ses enfants. Elle n'est pas une louve, ni une ourse ou encore moins une lionne mais elle peut être féroce. De même, quand j'étais petite fille et que je ne me pliais pas aux convenances, ma mère me corrigeait et j'étais punie durant quelques heures jusqu'à que sa colère soit passée. Malgré ceci, j'aime ma mère, comment un enfant ne pourrait pas aimer ses parents ? Ce n'est pas possible.
Ensuite, après ceci, un du trio amène ma jument près de nous puis il m'aide à monter. Et, nous partons en direction de la demeure ancestrale des Fossovoie. En rentrant, je vais demander qu'on m'apporte une collation.
Après quelques minutes, nous arrivons à la demeure, je vois un serviteur venir à ma rencontre après que je sois descendue de ma jument.

Serviteur – Lady Leonette, un homme est rentré dans le château ! C'est un dornien. Dit-il mécontent.

Leonette – Où est-il ?

Serviteur – Dans le hall.

Leonette – Bien, j'arrive. Je regarde les serviteurs qui m'ont accompagné. Pouvez-vous ramener Lady aux écuries ? De plus, l'un de vous doit prévenir mon père qu'un homme est entré chez nous.

Ils font signe que oui puis je pars en direction du hall. Or, je ne trouve pas cet intrus. Je regarde le serviteur qui m'ait annoncé cette nouvelle.

Leonette – Nous devons le recevoir. Préparez des petites collations pour lui et moi. Et, du vin. Je souris.  Le meilleur si possible.

En mangeant et en buvant ensemble, cet hôte indésirable et moi-même devons respecter les lois d'hospitalité ou sinon nous connaîtrons la fureur des Dieux. En effet, lui comme moi, nous ne pouvons pas nous faire du mal. Non, il ne peut rien m'arriver avec lui sauf s'il ne respecte pas les traditions. Je n'ai jamais conversé avec un dornien mais peut-être qu'avec cet hôte, je serais bien obligée de tenir une conversation.
De même, je me demande pourquoi ce dornien est ici sur nos terres. Je ne vais pas tarder à le savoir. Je le trouve enfin dans le salon. Je souris. Il se tient face à moi.

Leonette – My lord, mon père, Lord Fossovoie n'est point présent. Je le regarde. Mais, il ne va pas tarder à arriver. Prenez place, je vous prie. Dis-je à l'invitant à s’asseoir.

Je l'observe. J'ai entendu des rumeurs sur les mœurs dorniennes, celles-ci ne sont pas comme les nôtres et encore moins celles des nordiens. En effet, les dorniens ont des mœurs bien libérales vis à vis de leurs relations amoureuses. Je n'ose imaginer le nombre d'enfants illégitimes de leur côté. En revanche, les hommes des autres régions ont des bâtards mais ce n'est pas comme là-bas. Non. Irais-je un jour là-bas dans ce pays de délice de chair ? Non. Cela ne me conviendrait pas à mes yeux chastes. Mais dans tout les cas, je ne me laisserais pas séduire par un dornien. Une pomme ne se fera pas croquer par un dornien. Jamais. Et puis, s'il arrivait qu'une pomme soit engrossée par un homme autre que son époux, elle ne pourrait point gardé cet enfant. Il serait le fruit d'une union défendue. De plus, je ne pense pas que mon père sera ravie que sa fille épouse un dornien. Non, il choisira un bieffois. Je pense à tout ceci en attendant les réponses de cet hôte. Puis, je me rappelle que je ne suis point présentable. Mince, mère serait en colère contre moi si je reste plus longtemps dans cette tenue poussiéreuse. Je vois les serviteurs revenir avec des plateaux chargés de mets et avec un pichet de vin. Ils disposent tout sur la petite table en bois.

Leonette – My lord, je dois m'excuser, je dois me changer. Je ne serais point longue, prenez quelques mets.

Je ne lui laisse pas le temps de lui répondre car je quitte le salon. J'espère qu'il ne va pas me suivre. Je prie les Sept pour que cet hôte reste là où il est. Je vais dans ma chambre situé au second étage, je vois quelques servantes et je leur demande de me préparer un bain et de me sortir une robe. Environ une heure trente après, je suis de nouveau apprêtée pour rencontrer cet homme inconnu. Je me demande si  père et les autres sont arrivés.
Je descends puis j'arrive au salon. Je le vois encore là. Mais nulle trace de mon père et de mes parents. Sont-ils encore là-bas ?

Leonette – Je m'excuse  my lord.

Je m'assois sur un fauteuil. Un serviteur se rapproche de moi et me dit que mon père et la délégation arrivera un peu plus tard mais que nous devrons préparer un repas pour le dornien. Je souris et je lui réponds de préparer les meilleurs mets de notre demeure. Il s'incline puis je repose mon regard vers le dornien.

Leonette – Mon père ne devra pas tarder à arriver mais vous êtes convié à festoyer dans notre noble demeure. Je souris.

J'allais lui demander voulez-vous rester dormir dans cette demeure mais j'ai peur de sa réponse. Je n'ose envisager de dormir dans une chambre près d'un dornien. On doit se méfier d'eux comme on doit se méfier des fer-nés. Je le regarde. Mais, en même temps, il a fait un long voyage. Dois-je refuser au nom de mon père qu'il reste ici ? Cela ne sera pas plaisant. Il devra s'entretenir avec mon père. Je souris puis j'approche ma main en direction du verre contenant du vin et je pose mon regard en sa direction.

Leonette – Avant qu'il n'arrive, nous pourrons converser maintenant. Je l'observe. J'ignore si vous avez mangé nos mets durant mon absence et je prie de m'excuser que ces derniers ne soient point dorniens mais je peux vous assurer qu'ils n'empoisonneront pas votre palais.




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Croquer dans la pomme

An 297, Lune 3



Leonette Tyrell & Ulwyck Uller

La température était bien trop douce en ce lieu. Il y faisait même frais. Moins que dans le Conflans d'après ses souvenirs. L'astre solaire semblait au moins avoir la bonté de frôler cette région de ses doux rayons. Les gens étaient coquets ici aussi comme à Dorne ou comme le Uller. Cela au moins il pouvait leur accorder. Leurs gens semblaient mieux vêtus que dans d'autres régions qu'il avait visité mais ils demeuraient toujours des Biefois, imbus d'eux même. Il n'appréciait pas les regards que certains lui avaient jetés dés qu'il avait posés un pied dans la cour du château. A moitié guidé par un serviteur qui semble tout aussi ravi que lui de se trouver en sa compagnie, le Chevalier fut conduit dans un salon. Debout, le dornien attendit plusieurs minutes jusqu'à ce qu'une personne bien née se décide à l’accueillir. Il s'agissait d'une dame. Plutôt agréable à l’œil. La chevelure blonde, le visage doux, la dame Fossovoie était loin d'être repoussante. Elle se présenta à lui comme la fille du seigneur des lieux et le Uller ne pût s'empêcher de lui rendre son sourire, quoi que pour sa part, bien plus charmeur que ne l'était celui de la jeune femme. Elle l'invita à s’asseoir et le jeune homme s'exécuta avec nonchalance.

«Depuis mon arrivée sur vos terres, vous êtes la première personne à m’accueillir avec le sourire.  »

Le silence s'installa pendant qu'on apporta met et boisson. Le Uller pensa que le sourire qu'elle lui avait adressé était dû à son charme naturel. Bien que dornien, il était suffisamment séduisant pour vaincre les barrières des vieilles rancunes séculaires. La jeune femme s'excusa cependant rapidement prétextant qu'elle devait se changer, laissant le jeune homme seul. La fille du Seigneur souhaitait sans doute se faire belle pour son hôte. Ulwyck ne se serait pas formalisé de sa tenue actuelle. Il arrivait à trouver du charme en chaque femme qu'il croisait. Le jeune homme aurait bien profité de sa compagnie mais elle ne lui en laissa pas le temps, l'invitant tout de même à goûter aux mets et aux boissons qu'on lui proposa. Il mangea peu pour tout dire. Trop fades, peu épicés. Il ne parvenait à satisfaire son palais habitués à des mets forts en bouches et puissants. Il se sustenta uniquement pour caler son estomac mais pas pour en tirer un quelconque plaisir. Quant aux vin, c'était ce qu'on appelait chez lui de « l'eau rouge ». Peu capiteux, peu charnu en bouche. Ce vin lui donnait l'impression d'être comme le biefois moyen : sans caractère. Quelle ne fut pas sa déception à la fin de ce repas. Ce fut pourtant pas ce qui lui déplu le plus. En effet, l'absence de la jeune femme sembla s'éterniser et il fit les cent pas un nombre incalculable de fois dans la pièce, finissant par s’asseoir à nouveau et à jouer avec son couteau, le soupesant calmement  et s'amusant avec tel un enfant. Une question le taraudait ! Quel genre d'homme était capable d'envoyer sa fille pour accueillir l'un de ceux que l'on considérait comme un ennemi héréditaire ? Le prenait on pour un faux dornien ? Une contrefaçon ? A moins que la jeune femme ait agit de son propre chef, oscillant entre l'envie de fuir et de plaire à ce bel éphèbe de Dorne afin de goûter à une partie rigide de son anatomie. Au bout d'une attente interminable, la jeune femme revint en s'excusant de son absence. Il voulu lui répondre mais ne parvenait pas à trouver le nom du Lord Fossovoie. Il l'avait sur le bout de la langue pourtant.

«Et bien je vais enfin pouvoir rencontrer Lord ... , Lord ... Lord ... ? Lord ? J'ai oublié son prénom. Appelons le Lord Fossovoie, ce sera plus simple pour moi. Je n'ai malheureusement pas toute la généalogie du Bief en mémoire. »

La Lady lui demanda ensuite s'il avait goûté aux choses qu'on lui avait servie pour se sustenter et le jeune homme soupira quelque peu. Il hocha calmement de la tête pour répondre par l'affirmative avant de reprendre la parole pour expliquer ce qu'il en pensait.

«A travers les Sept Couronnes, on vente souvent le raffinement du Bief mais je dois dire que cela ne passe par par sa cuisine. J'ignore comment vous arrivez à manger des plats aussi fades. Loin de moi de vouloir offenser les talents de vos cuisiniers mais mon palais a été éduqué à se nourri de goût puissants, plein d'énergie et de caractères. Avez vous déjà goûté un plat dornien, Lady Fossovoie  ou même goûté à un fruit de Dorne, gorgée du soleil et de la sensualité de nos terres ? »

Toujours charmeur, souvent provocateur. Une attitude que l'homme avait fait de lui un chevalier réprouvait toujours mais tel un pur-sang, équidé dornien, Ulwyck était indomptable et incontrôlable et agissait souvent sans réfléchir ni tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. C'était dans sa nature et personne n'arriverait à le changer. La jeune femme ne devait sans doute pas être habitué à manœuvrer un homme aussi impétueux. Le seigneur de Cidre ne semblait toujours pas arriver et le Chevalier se permit de s'interroger à haute voix.

«Je comprendrai aisément que votre père ne souhaite pas me recevoir lui même et qu'il m'envoie sa fille. Je ne le prendrai pas comme un manque de respect. Chez nous à Dorne, les femmes sont les égales des hommes en droit.»

Il avait remarqué par le passé qu'évoquer les avantages des femmes dorniennes devant celles des autres contrées avaient tendance à leur ouvrir des horizons de rêveries insoupçonnées qu'elles n'auraient alors jamais imaginer trouver dans leur propre région. Une façon comme une autre de commencer son opération séduction.



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Leonette

ft. Ulwyck

Chapitre 2
En revenant de la chasse, je ne pensais pas rencontrer un dornien. Et pourtant, c'est bien le cas. Cet homme à la peau hâlé est dans un des salons de la demeure ancestrale. Je le salue avec un sourire et je lui parle. Il s'assoit. Je le regarde faire sans rien dire. Je me contente de l'observe. C'est la première fois que je vois de près un dornien.

Ulwyck - Depuis mon arrivée sur vos terres, vous êtes la première personne à m’accueillir avec le sourire. 

Je ne lui réponds, non par envie mais plutôt car je ne sais quoi dire.Par la suite, un silence s'installe. Les mets sont apportés par les fidèles serviteurs de notre maison. Je continue de l'observer. Sens-t-il mon regard sur sa modeste personne ? Par la suite, je m'excuse et je m'éloigne de lui. Je m'habille d'une nouvelle robe. Puis, je redescends et je le retrouve là. Je m'excuse de nouveau. Suis-je trop polie ? Sans doute. Mais, c'est l'éducation que j'ai reçu. Il vaut mieux être trop polie qu'être rustre, n'est-ce pas.
Le dornien dont je ne connais pas son prénom est assis. Bien, il ne semble pas avoir bougé. Je vois également qu'il a un couteau entre les mains. Cherche-t-il à se blesser ? Les dorniens sont réellement des êtres … Comment dire ? Compliqués et étranges.

Ulwyck - Et bien je vais enfin pouvoir rencontrer Lord ... , Lord ... Lord ... ? Lord ? J'ai oublié son prénom. Appelons le Lord Fossovoie, ce sera plus simple pour moi. Je n'ai malheureusement pas toute la généalogie du Bief en mémoire. 

Leonette – Mon père est en train de chasser avec les membres de notre famille ainsi que nos amis. Dis-je en le regardant. Quant à son prénom, il se nomme Bryan Fossovoie. Vous connaissez ma famille. Puis-je savoir le nom de votre famille Lord ? Demande-je en ancrant mon regard vers lui.

Ensuite, avant qu'il me réponde à ma question. Je lui pose une autre question concernant les mets et les boissons de nos contrées. Je lui souris. Je suis face à lui, je continue de le regarder. Oui, je sais que c'est étrange d'être épiée par une jeune colombe mais c'est bien la première de fois qu'un dornien est sur mes terres et je ne sais comment gérer ceci.
Bref, je me demande si le dornien issu d'une famille que je ne connais pas peut apprécier la douceur des mets du bief. Comment un homme si rustre puisse aimer la douceur de nos mets ? Je me le demande bien. Il est vrai que certains de nos plats ne puissent pas plaire à certains palais mais certains sont exquis.

Ulwyck - A travers les Sept Couronnes, on vente souvent le raffinement du Bief mais je dois dire que cela ne passe par par sa cuisine. J'ignore comment vous arrivez à manger des plats aussi fades. Loin de moi de vouloir offenser les talents de vos cuisiniers mais mon palais a été éduqué à se nourri de goût puissants, plein d'énergie et de caractères. Avez vous déjà goûté un plat dornien, Lady Fossovoie  ou même goûté à un fruit de Dorne, gorgée du soleil et de la sensualité de nos terres ?

Je ne dis rien pour l'instant. Je me contente de lui sourire. Ainsi il n'aime pas nos plats, tant pis pour lui. Je doute qu'il reste plus longtemps chez nous si nos plats ont un goût infecte dans son palais si raffiné. Je respire doucement et je continue de le regarder. Je réfléchis à sa question. Non, je n'ai jamais goûté un fruit de cette région.

Leonette – Je comprends que votre palais ne puisse s'adapter aux mets de notre région et j'en suis peinée. Je passe ma langue sur mes lèvres pour humidifier ces dernières. En revanche, je n'ai point eu le plaisir de savourer un plat dornien. Je souris. Mais, en connaissant les goûts de votre palais, je doute que mes cuisiniers puissent vous satisfaire durant votre séjour. Je pose mon regard sur lui. Peut-être que si un jour, vous revenez sur les terres de mon Père, je me souviendrais de vos exigences culinaires.

Oui, il m'a piqué au vif. Et c'est pourquoi je souhaite lui montrer sa pique. J'ignore si ma remarque est correcte mais cela n'est rien. S'il est mécontent, il partira et je pourrais retrouver ma tranquillité.


Ulwyck - Je comprendrai aisément que votre père ne souhaite pas me recevoir lui même et qu'il m'envoie sa fille. Je ne le prendrai pas comme un manque de respect. Chez nous à Dorne, les femmes sont les égales des hommes en droit.  

Que lui dire ? Je ne sais pas. Je le regarde dans les yeux et je respire doucement. Oui, certes les femmes sont égales des hommes et qu'est-ce que je peux faire ? Rien. Voulais-je avoir plus de pouvoir ? Non. Je suis qu'une femme. Rien qu'une femme. Je serais toujours une mineure … Toujours.

Leonette – Il viendra.

Que pouvais-je dire de plus ? Un serviteur vient vers moi et me demande le menus pour ce soir. Je ne sais quoi lui dire ! D'habitude, c'est dame ma mère qui réfléchis au menue avec le cuisinier, pas moi. Ma mère pourra mal le prendre si je m'occupe de plus. Mais, si le repas est réussi, sera-t-elle fière ? Je me lève de mon fauteuil et je regarde le jeune dornien.  

Leonette – Restez ici, je reviendrais dans quelques instants.

Je le laisse ainsi encore une fois. Il doit se demander s'il est insérable. Il l'est non ? Je discute avec le cuisiner. Et je lui demande de préparer un repas mettant en valeur les plats bieffois et s'il a par miracle des ingrédients dorniens, je lui recommande de les utiliser. Je veux bien faire et essayer que ce dornien n'ait pas une mauvaise image de ma famille. Le cuisinier hoche la tête après mes demandes, je lui remercie et je reviens vers l'inconnu. Je m'assois de nouveau en face de lui.

Leonette – J'aimerais savoir si vous comptez rester plusieurs jours en notre compagnie si c'est le cas, il faudra en discuter avec mon Père concernant votre hébergement. Dis-je d'une voix douce. Je pose mon regard d'une jeune jouvencelle vers lui. Je respire puis je reprends avec la même teinte de voix. Je ne sais pas si vous aimez la musique, mais si c'est le cas, je pourrais vous jouer de la harpe ? Lui demande-je poliment. Je respire de nouveau. Est-ce que vous jouez d'un instrument ?

Je cherche à le connaître. Est-ce mal de connaître son invité ? Non . Et puis, cela peut me permettre  de voir les dorniens d'un autre angle, n'est-ce pas ? Peut-être ne sont-ils pas rustres et étranges ? Je verrais selon les réponses de cet être devant moi.

Leonette – Pouvez-vous me parler de votre région ? Demande-je.



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An 297, Lune 3



Leonette Tyrell & Ulwyck Uller

« Bryan » n'était pas un nom qu'il retiendrait. Par contre, les Sept pouvaient être certains que les courbes de cette jeune blonde s'inscrirait probablement à jamais dans sa mémoire. Si Ulwyck était capable d'oublier un prénom, il n'oubliait jamais une paire de courbes.

«Je ne suis point Lord. Ser me sied mieux. Je suis Ser Ulwyck, de la maison Uller, vassale la maison Martell de Dorne comme vous devez vous en douter.»

De là  à prétendre que la jeune femme était capable de situer sa maison comme l'une des rares enclavées dans le terrible désert de Dorne, il y avait un pas qu'Ulwyck n'était pas prêt à franchir. Elle ne se trompait pas. Ses cuisiniers ne pourraient sûrement pas le contenter. C'était un fait avéré. Si Ulwyck était capable d'avaler un plat de ces terres, il était convaincu que la dame Fossovoie n'aurait jamais pût achever une assiette d'un plat traditionnel dornien à moins de boire des litres et des litres d'eau.

«Je vous avouerai que la seule chose succulente que j'ai goûtée depuis mon arrivée dans le Bief sont les lèvres de vos femmes. Douces et sensuelles comme il faut ! Un véritable plaisir divin. La seule jouissance que je retire de ces terres. Je vous rassure, je n'ai pas plus l'intention de m'attarder ici longuement que vous de m’accueillir. Plus vite je pourrais reprendre la route et mieux nous nous porterons tous. »

Parler aussi franchement n'était sûrement pas le genre des habitants de ce château ou des membres de cette maison mais Ulwyck s'en moquait comme de sa première paire de chausses. Il ne changerait pas pour le bon plaisir de ces Seigneurs qui semblaient se croire meilleurs que lui et qui le méprisaient pour ses origines. La Lady l'abandonna à nouveau à croire qu'elle cherchait à reprendre son souffle ou qu'elle ne pouvait rester plus de quelques minutes en sa compagnie. Pour quelle raison ? Le dégoût ou l'attirance ? Il ne pouvait encore parfaitement l'établir. Le Chevalier était conscient qu'il ne laissait aucune femme indifférente et ce depuis des nombreuses années. Son magnétisme n'était plus à prouver. La Pomme finit par revenir près de lui et lui posa plusieurs questions à laquelle le dornien s'empressa de répondre.

«Je resterai le temps que votre forgeron daigne s'occuper des fers de mon cheval. Une fois sa besogne accomplie je reprendrais la route. Ce n'est pas moi qui déciderai donc du temps que je passerais en votre délicieuse compagnie. Je pense qu'à son retour, Lord votre père exhortera sûrement comme il faut ce vaillant artisan pour qu'il se mette le plus rapidement possible au travail. »

Le jeune homme termina de se récurer un ongle calmement avant parler à nouveau sur un ton plein d'entrain et amusé par la situation, s'apprêtant à répondre favorablement à la demande de la dame à l'allure de jouvencelle qui semblait si pressée de lui démontrer ses talents.

«Je ne sais point dessiner, ni peindre et je ne joue point d'instrument de musique mais je sais apprécier ceux qui maîtrise ce noble art. Mes instruments à moi, Lady Fossovoie, ne sont nulles autres que mon épée et mon corps. Peut-être aurez vous l'occasion de les voir à l’œuvre, un jour !»

Le Uller ponctua sa phrase par un sourire charmeur quoi qu'un tantinet déplacé. Tout dans la provocation et le charme à outrance. Posséder une telle confiance en soit frisait parfois la folie mais nulle ne pouvait contester que cet homme doutait de ses propres capacités. Il pensait avoir commencé à susciter son intérêt. Certaines dames aiment braver les interdits et Ulwcyk se plaisait les incarner. Lorsqu'il parla de Dorne ce fut avec fierté et une passion non dissimulée.

«Dorne est une région à l'image de ses femmes.  Sensuelle, belle, torride, attachante et particulièrement cruelle avec ceux qui ne sont pas préparés à y vivre. Elle offre des cadres de vie différentes, que ce soit le long de la Sang-Vert, dans les montagnes ou encore dans le désert. C'est ce dernier milieu que je connais le mieux. Denfert, le château des Uller, se trouve dans une vaste étendue désertique, au bord du Souffre. Ce n'est pas un endroit où il fait facile à vivre. Quand on est pas habitué à vivre dans le désert, la mort peut vous frapper à chaque instant et sous de multiples formes : insolation, déshydratation, faim, morsures, venin. »

Il pouvait parler des heures de sa région mais une question plus amusant vint s’immiscer dans son esprit et il ne pût se retenir de la poser. Personne n'était en mesure de retenir ce genre d'élan entraînant qui prenait parfois possession de lui. Là où les autres étaient en mesure de ne pas dire tout ce qui leur passait par la tête, Ulwyck n'y arrivait que très rarement. Un air malicieux s'afficha alors sur son visage.

«Dîtes moi depuis que vous êtes venue à ma rencontre, je me pose une question. Quel genre de pomme êtes vous ? Douce ? Sucrée ou acide ? Vous n'êtes pas obligé de me répondre. Les dames se doivent de parvenir à conserver une part de mystère mais je finirai tôt ou tard par le découvrir.»

L'indécence qu'il affichait pouvait certainement déplaire dans le Bief mais au moins il se montrait sous son véritable jour, loin de l'hypocrisie ambiante qui pouvait régner dans les cours de nobles. La politique n'avait jamais été son point fort, tout comme les intrigues. Ulwyck demeurait un homme d'action, plus dans les actes que dans les paroles. Comment la dame Fossovoie allait réagir à ses questions ? Avec mépris ? Avec peur ? Avec envie ? Avec colère ? Tous ces sentiments pouvaient être mêlés. Entre amour et haine, la frontière était souvent aussi mince que la vertu d'une prostituée.



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Leonette

ft. Ulwyck

Chapitre 3
Le jeune dornien assis devant moi me pose une question concernant le nom de ma famille. Je lui réponds puis je lui demande son identité.

Ulwyck - Je ne suis point Lord. Ser me sied mieux. Je suis Ser Ulwyck, de la maison Uller, vassale la maison Martell de Dorne comme vous devez vous en douter.

Ainsi il n'est pas lord mais ser. Je le regarde dans les yeux. Et, il est bien de Dorne. Cette contrée rivale de la mienne. Qui aurait crû que j'accepte de parler à un ennemi de ma région ? Personne et pourtant je suis en train de converser avec un ennemi.

Leonnette – Je m'excuse de ma méprise ser.

Ensuite, nous parlons des mets bieffois. Et, par la suite, je l'écoute attentivement et je ne cesse de l'observer. Après quelques instants où je ne lui réponds pas, je lui souris. Puis, je discute de nouveau avec lui affirmant que je n'avais jamais mangé des plats dorniens. En aurais-je à l'occasion ? Irais-je à Dorne un jour ? Je ne pense pas que j'irais dans cette contrée si détestable.

Ulwyck - Je vous avouerai que la seule chose succulente que j'ai goûtée depuis mon arrivée dans le Bief sont les lèvres de vos femmes. Douces et sensuelles comme il faut ! Un véritable plaisir divin. La seule jouissance que je retire de ces terres. Je vous rassure, je n'ai pas plus l'intention de m'attarder ici longuement que vous de m’accueillir. Plus vite je pourrais reprendre la route et mieux nous nous porterons tous.

Je l'écoute. Je ne dis rien. Quoi dire à un rustre ? Un adorateur des plaisirs de la chaire ? Non, vivre là-bas, dans sa principauté ne me plairait guère. Pour moi, il est impensable que je puisse trahir le serment du mariage. En effet, je dois être une épouse fidèle à mon époux. Jamais, je le tromperait. Même si ce dernier serait un barbare, un rustre. Je dois respecter mon serment maritale. Comment pourrais-je vivre en harmonie avec moi-même si je devenais l'amante d'un autre ? Je ne pourrais pas. De plus, c'est un parjure de tromper son époux. Si ce n'est pas le cas des hommes, les femmes doivent rester fidèles à leur vœux de mariage. J'observe l'ennemi et je continue d'écouter ses paroles. Ainsi, il ne souhaite pas rester plus longtemps. J'en suis ravie.

Leonette – Je vois dis-je calmement et avec un ton doux.

Par la suite, je m'absente de nouveau de cet être après m'être excusé auprès de lui. Je discute avec le cuisinier concernant le repas de ce soir. Il fallait bien que ce cher ser si méprisable qu'il soit puisse manger correctement dans notre noble demeure. Je demande alors à ce chef de préparer quelque chose de dornien s'il a les ingrédients pour. Peut-être que le chevalier sera plus aimable avec notre maison après que son si capricieux soit heureux de savourer un plat avec quelques aliments provenant de sa région. Enfin, espérons le.
Je reviens vers le dornien. Je lui pose quelques questions, les premières concernant son séjour dans ma demeure familiale puis sur son art. Enfin, pas l'art de procurer du plaisir mais l'art comme la musique ou la danse.

Ulwyck -Je resterai le temps que votre forgeron daigne s'occuper des fers de mon cheval. Une fois sa besogne accomplie je reprendrais la route. Ce n'est pas moi qui déciderai donc du temps que je passerais en votre délicieuse compagnie. Je pense qu'à son retour, Lord votre père exhortera sûrement comme il faut ce vaillant artisan pour qu'il se mette le plus rapidement possible au travail. 

Je l'écoute, essaye-t-il de me faire du charme pour que je sois corrompue ? Il est hors de question que je le laisse me charmer. Je ne laisserais pas le serpent m'envoûter. Enfin, je ferais tout pour que ce ne soit point le cas. En effet, mon père fera tout pour que l’indésirable parte de là.
J'observe cet être, ce dornier se curer un ongle. Il est sans gêne. Je respire doucement. Et j'espère que mon père sera bientôt retour. Ma patiente à des limites concernent cet être.

Ulwyck - Je ne sais point dessiner, ni peindre et je ne joue point d'instrument de musique mais je sais apprécier ceux qui maîtrise ce noble art. Mes instruments à moi, Lady Fossovoie, ne sont nulles autres que mon épée et mon corps. Peut-être aurez vous l'occasion de les voir à l’œuvre, un jour  

Je décide de ne pas répondre et lui poser une question sur sa précieuse principauté. Je l'écoute encore. Cherche-t-il à m'émerveiller avec sa région ? Certes, cette région peut présenter des caractéristiques intéressantes mais je ne dirais rien. Je n'ai pas envie qu'il soit heureux de ma réponse. Je préfère être silencieuse et le laisser mariner. Moi, cruelle ? Seulement avec lui. Et puis s'il s'emporte, il pourra marcher à pied pour rentrer chez lui. Suis-je toujours énervée contre sa pique venimeuse envers les plats bieffois ? Hélas, oui. Je remarque que le ser a un étrange regard. Que veut-il encore ?

Ulwyck - Dîtes moi depuis que vous êtes venue à ma rencontre, je me pose une question. Quel genre de pomme êtes vous ? Douce ? Sucrée ou acide ? Vous n'êtes pas obligé de me répondre. Les dames se doivent de parvenir à conserver une part de mystère mais je finirai tôt ou tard par le découvrir.

Je fixe mon regard dans les siens. Comment ose-t-il ? Je soupire puis je respire doucement. Je me cale de nouveau dans le fauteuil et je repose mon regard vers cet être sans culot.

Leonette – Pour vous répondre ser, je ne serais pas une pomme qui ternira la réputation de sa demeure. Je ne me laisserais pas un vermisseau croquer la douceur de la pomme. Je passe ma langue sur mes lèvres. Je le fixe du regard. Mais sachez une chose ser, je peux autant être douce qu'acidulée. Je suis une femme mais je n'oublie pas que je dois respecter le serment qui me liera à mon époux. Je lui souris. Je respire quelques instants.

Par la suite, un serviteur m'informe que mon père est arrivé. Je souris, soulagée que mon père et notre famille soit de retour de la chasse. Le domestique s'incline et s'éclipse. Je me lève et je regarde le chevalier dornien.

Leonette – Nous reprenons notre aimable conversation, un peu plus tard ser. Mon père bien-aimé est de retour. Ainsi, vous pourrez le rencontrer. Suivez-moi dis-je doucement envers ce dornien.

Par la suite, je marche en direction du perron, je ne cherche pas vraiment à attendre le dornien. Je descends les marches du perron et je me place devant les marches. Je vois arriver mon père, ma mère et les autres personnes conviées par cette chasse. Mon père commence à descendre de sa monture aidé par des valets, ma mère et d'autres personnes font de même après que mon père soit à terre. Mon père se rapproche de moi, il sourit. Je vois les palefreniers s'occuper des chevaux.

Bryan – Leonette, ma fille ! Avez-vous bien reçu notre mystérieux hôte ?

Leonette – Oui, père.

Je me tourne quelques instants pour constater que le ledit dornien se tient derrière moi. Ainsi, il m'avait suivi l'indésirable.

Leonette – Père et mère je vous présente Ser Ulwyck de la maison d'Uller. Dis-je en présentant le dornien.

Père – Enchanté ser. Avez-vous pu vous restaurer et vous rafraîchir durant mon absence ?

Nous écoutons la réponse du ser. Puis, mon père sourit. Il nous regarde tout les deux.

Père – Bien, Leonette, pourrez-vous vous montrer les jardins à notre hôte pendant que nous changeons ?

J'approuve en signe de tête, il ne manque plus que le ser accepte de rester encore quelques heures avec moi. Bien entendu, il me fallait un chaperon. On ne sait jamais envers lui. Et puis, il me faudrait un châle pour sortir. Je souris à mon père et je regarde notre hôte.


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Croquer dans la pomme

An 297, Lune 3



Leonette Tyrell & Ulwyck Uller

La jeune Pomme sembla comprendre que le jeune homme était un chevalier et non pas un seigneur comme l'était son frère. D'ailleurs, il préférait largement son rang de chevalier à celui d'héritier. Elle s'était excuser et garda le silence un petit moment. La pauvre était sans conteste déstabilisé par le charme inimitable et magnétique que le dornien exerçait sur elle. Peu de femme était en mesure de lui résister. Sa réponse suivante conforta le chevalier dans ses conclusions, probablement faussée par son orgueil et son estime de soi aussi démesurée que ne l'était le manque de virilité des hommes du Bief. Lady Fossovoie revint finalement et ne sembla pas prendre avec douceur sa question sur le type de pomme qu'elle était. Le Dornien éclata d'un rire franc et amusé par la situation.

«Votre époux semble bien présent pour l'instant. Celle qui se cache derrière son seigneur et maître, même en ayant l'apparence d'une pomme juteuse n'est pas encore un fruit assez mûr pour que je le cueille. Puisse t-il atteindre la maturation avant que son trognon n'en soit tout racorni et qu'il n'intéresse plus aucun vermisseau.»

Un sourire aux lèvres amusés, fier et hautain se dessina sur les lèvres du dornien. Si Ulwyck ne pouvaient entretenir une conversation sur des sujets politiques importants et complexes il maniait suffisamment bien les mots pour s'exprimer de façon imagée lorsqu'il évoquait les plaisirs de la chaires ou pour motiver les hommes à se battre. La Pomme l'invita ensuite à rencontrer son père qui devait être rentré de sa « chasse ». Le Lord allait-il faire meilleure figure que sa fille ou se montrer tout aussi antipathique ? La réponse ne tarderait pas à venir. Lord Bryan et son épouse se montrèrent plus sympathiques au demeurant que ne l'était leur progéniture et Ulwyck répondit du tac au tac au seigneur des lieux.

«Tout le bonheur est pour moi Lord Fossovoie. Votre fille s'est montrée des plus accueillantes et à veiller à satisfaire le moindre de mes désirs. Je vous remercie pour votre sollicitude.»

Le père lui refila à nouveau la compagnie de sa fille, l'invitant à visiter les jardins en compagnies de la prénommée Leonette. A croire que Lord Bryan désirait ardemment voir sa fille en sa compagnie. Peut-être n'appréciait-il pas l'époux de la jeune dame ! A moins que ce soit disant époux n'était en réalité qu'un être fictif, inventé par les bons soins de la jeune pomme qui ne demandait qu'à être croquée ?


«Mais avec joie Lord Fossovoie. Ce sera pour nous l'occasion de faire plus amples connaissances. Je suis curieux de voir vos jardins. On m'a vanté ceux du château de la maison Tyrell mais je suis sûr que les vôtre n'ont pas à rougir. Votre végétation est fort différente de la nôtre et encore plus de celle qui bordent le château de ma famille.»

Le Uller tendit galamment son bras à Lady Leonette avec un large sourire charmeur et complice dont lui seul possédait et défendait ardemment le secret. Tout en gardant cet air de jeune premier, le dornien prit de nouveau la parole d'un ton sucré.

«Prenez donc mon bras Lady Fossovoie. Quelle joie de profiter encore un peu de votre délicieuse présence. Montrez moi dont les jardins que Lord votre père tient tant à ce que je visite ! Vous en mourrez autant d'envie que moi ha ha ha.»



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Leonette

ft. Ulwyck

Chapitre 4
Nous parlons avec le dornien, il me dévoile son identité, il n'est pas lord mais chevalier. Et, il vient d'une maison que je ne connais point. Après tout, on ne m'avait pas appris toutes les maisons de Westeros. Je connais déjà les principales : Stark, Lannister, Arryn, Nerbosc, Baratheon, Martell, Targaryen et Tyrell. Bref, je m'excuse pour cette légère méprise. Par la suite, nous évoquons un sujet sensible, celui où le dornien évoque quelle pomme, je suis. Je lui réponds que je ne ternirais jamais la réputation de ma maison mais également que je serais une épouse fidèle. Je ne briserais point le serment qui m'unira à mon époux. Comment pourrais-je briser un serment où les Dieux ont été témoins de notre union ? Je pose mon regard sur l'étranger. Il se met à rire. Je ne bouge pas d'un instant. Je continue de l'observer. Rien en lui ne peut m'attirer. Ou est-ce à cause qu'il soit dornien ? Ou pire qu'il ne soit pas comme Edwyn.
Et puis, franchement, pourquoi je me donnerais à un homme qui aime collectionner les dames sur son tableau de chasse ? Non, je ne veux pas être son gibier. Pourquoi le serais-je ? Je ne veux pas être son amante. S'il veut mon corps, il devra demander la main à mon paternel. Et malheureusement pour lui, mon père est bien ambitieux pour me marier à un simple dornien. Et puis, pourquoi mon père irait me marier avec un homme comme ce dornien ? Je ne pense pas qu'il fera une négociation avec lui.

Ulwyck - Votre époux semble bien présent pour l'instant. Celle qui se cache derrière son seigneur et maître, même en ayant l'apparence d'une pomme juteuse n'est pas encore un fruit assez mûr pour que je le cueille. Puisse t-il atteindre la maturation avant que son trognon n'en soit tout racorni et qu'il n'intéresse plus aucun vermisseau.

Je le regarde dans les yeux et j'écoute sans un mot. Ainsi il me croit marier ? Dois-je lui dire que je ne le suis point. Or, j'ai pas le temps de lui répondre car on me prévient que mon père est rentré. Je lui demande de me suivre. Peu de temps après, mon père pose des questions à notre hôte. Je me tourne vers lui, il est là.

Ulwyck - Tout le bonheur est pour moi Lord Fossovoie. Votre fille s'est montrée des plus accueillantes et à veiller à satisfaire le moindre de mes désirs. Je vous remercie pour votre sollicitude.

Il me trouve accueillante malgré ma langue acérée à certains moments ? Ment-il ou enjolive-t-il la vérité ? Certaines personnes arrivent à mentir, elles arrivent à tisser si facilement leur toile mensongère que leur victime n'y voit rien. De plus, quand cette ledite victime est enroulée dans cette vicieuse toile, elle ne peut rien faire pour s'enlever. Sauf, si un jour, elle découvre la vérité … Rien ne pourra réparer cette trahison. Qui dit trahison dit aussi vengeance.
C'est pour cette raison que je préfère dire la vérité plutôt que mentir. À quoi bon mentir ? Cela ne sert rien. Mais, la vérité est-elle toujours bonne à dire ? Tout dépend du mensonge.
De plus, pourrais-je supporter que mon époux me trompe ? Non, je ne pourrais pas. Même si je ne l'aime pas … Je ne pense pas que cette trahison soit supportable pour moi. Et puis, s'il a des enfants bâtards. Je ferais tout pour les éviter. Non je ne veux pas que mon union soit entachée par les frasques de mon époux. Et c'est pareil pour moi, je ne le tromperais pas. Jamais. Toutes ces pensées circulent à une vitesse assez folle.
Par la suite, je reviens à la réalité après que mon père m'ait demandé de faire visiter les jardins à notre hôte de marque pendant que lui et les autres se préparaient. Bien entendue, je ne voulais pas visiter ces derniers sans un chaperon surtout avec lui. Le jeune homme a la peau mate accepte que je lui fasse visiter.
Je souris de mauvaise grâce quand il me tend son bras. Dois-je accepter ? Je regarde mon père et visiblement je vois dans son regard que je ne peux pas refuser le bras du dornien.

Ulwyck - Prenez donc mon bras Lady Fossovoie. Quelle joie de profiter encore un peu de votre délicieuse présence. Montrez moi dont les jardins que Lord votre père tient tant à ce que je visite ! Vous en mourrez autant d'envie que moi ha ha ha.

Leonette – Je le prendrais mon cher et je vous ferais visiter notre jardin.

Je prends son bras, nous commençons à partir dans le sens du jardin, ma famille passe près de nous. J'observe les visages des membres de ma maisonnée puis je regarde celui du ser. Nous arrêtons sur le chemin après avoir marché une douzaine de minute et entendue une voix m'interpeller, il doit s'agir d'une servante ou d'une dame. Je ne parle pas à Ulwyck. Pas encore. Nous sommes pas encore du côté des jardins ni des pommiers.
Je me retourne et je vois qu'il s'agit d'une servante, elle m'apporte un châle. Elle m'aide à le mettre puis je la regarde. Va-t-elle faire l'office d'un chaperon ? Pourquoi pas. Du moment qu'on ne me laisse pas seule avec lui. Je reprend ma marche avec le dornien nous distançons de quelques pas la servante. Nous arrivons près du jardin.

Leonette – Vous m'avez fait des louanges de votre région, je sais que je ne pourrais pas égaler la beauté de votre contrée. Lui dis-je en ancrant mon regard vers le sien. Mais, j'ose espérer qu'après avoir vu notre jardin, votre vue pourrait apprécier la beauté des lieux. Je passe ma langue sur mes lèvres rosées et je le regarde.

Mais, je ne pense pas réellement qu'il aimera les jardins. J'ai bien compris que pour lui, la beauté de Dorne ou le corps des femmes sont au centre de ces yeux. Il n’appréciera jamais à sa juste valeur les mœurs bieffoises ou encore la beauté des lieux. Et moi, devrais-je changer d’opinion sur lui ?  S'il cesse de me charmer et qu'il cesse d'être méprisant avec ma région. S'il change, je pourrais faire de même.
Nous faisons encore quelques pas, nous approchons près d'un pommier trônant au centre. Il n'est pas le seul pommier mais celui-ci est le plus ancien. Et par chance, il produit encore quelques pas. Je me défait de l'emprise du bras du dornien. Je me rapproche de l'arbre. Je prends un fruit, une pomme rouge. Je me rapproche de lui avec la pomme entre mes mains délicates, au même moment, le vent souffle. Mes cheveux me collent au visage. Je le regarde.

Leonette – Je doute que vous allez croquer cette pomme mais elle sera la seule. Je lui souris. Pour être franche avec vous par rapport à mon époux, il n'existe pas et je ne veux pas être vôtre. Pour la simple raison que je ne souhaite pas être une catin. Je le regarde dans les yeux. Vous pouvez penser que je suis trop prude. C'est sans doute le cas. De plus, nous sommes partis du mauvais pied et je m'en excuse. J'espère que vous ne m'en voudrais pas trop de ma conduite ni que je ne cède pas à votre charme légendaire. Je lui souris. Est-ce que cela vous dérangerais de reprendre du début ? Je me mordille les lèvres. J'aimerais que vous souvenez du Bief et que vous n'ayez point d'image négative à cause de moi.

Suis-je une idiote de me dévoiler ainsi ? Certains peuvent le penser. Je ne veux pas que cet hôte déteste encore plus le Bief à cause de moi. Je baisse ma tête, gênée.

Leonette – Excusez-moi …

Le vent continue de souffler, je laisse tomber la pomme de mes mains. Est-il fou de rage ? Je ne sais pas. Je plonge mon regard vers le sol et je ne dis rien. J'ai peut-être exagérée … Un peu trop. Je crois que je ne le ferais plus jamais.


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Croquer dans la pomme

An 297, Lune 3



Leonette Tyrell & Ulwyck Uller

Ooooh mais Ulwyck comptait bien visiter son jardin même s'il s'agissait d'une métaphore pour décrire une partie précise de l'anatomie de jeune Lady de Cidre. Ils prirent la direction des jardins et elle chercha à établir le contact visuel, calant son regard dans le sien. Le dornien aimait beaucoup jouer au chat et à la souris. Lorsqu'elle parla de lui faire apprécier la beauté des jardins, le jeune homme lui répondit avec un entrain non dissimulé.

«Je n'en suis pas si sûr. Par contre je suis convaincu que si vous me laisseriez bêcher votre jardin, je ne tarirais pas d'éloges sur vos plus beaux fruits.»

Le Uller fut amené près d'un vieux pommier. L'arbre devait être planté là depuis des siècles et devait sans doute faire honneur et au blason des Fossovoie et aussi à sa maison toute entière. Le vent se mit à souffler et le Chevalier se détendit. Est ce que Lady Leonette désirait sympathiser plus en avant ici, à l'ombre de cet arbre ? La Lady se détache de lui pour ceuillir une pomme. Le Uller pensa qu'au moins ce fruit pourrait le sustenter plus agréablement que ne le ferait jamais l'art culinaire du cuisinier du château. Ulwyck n'y voyait pas d'inconvénient à ne plus avoir de contact physique bien que le vent frais le refroidissait quelque peu. S'il y avait bien quelque chose qu'il ne reprocherait pas au Bief, c'était la clémence de son climat par rapport à certaines autres régions, comme le Conflans par exemple. La jeune femme commença un long laïus, les cheveux dans le vent, lui souriant. Elle cherchait à ce qu'il conserve un bon souvenir de son passage dans le Bief et plus particulièrement à Cidre ? Pour cela, il n'y avait qu'une façon de faire mais elle ne souhaitait pas lui céder ! A moins que ce ne soit qu'une façade pour faire monter le désir ! La jeune femme lui avait tout de même avoué qu'elle n'était point marié. Elle aurait pût éviter de le lui révéler si elle comptait se préserver de son charme.

«Vous ais je considéré comme une catin ? Ais je parler de la moindre rémunération pour me voir offrir l'accès à votre couche ? Je suis outré par ce genre d'accusation.»

Le jeune homme prit une voix totalement et faussement déçu. Il arrivait aussi au véritable catin de refuser des clients mais dans le cas du Uller cela ne c'était jamais produit. Soupirant, le jeune homme continua de répondre sur un ton qui se voulait nonchalant.

«Oooh prude et inexpérimenté, cela je vous l'accorde. Il existe pourtant bien des façons de vous offrir un agréables moments sans pour autant détruire votre pureté. »

Si c'était le contrôle du septon qui l'inquiétait, Ulwyck se portait garant de diverses méthodes brevetés par ses bon soins qui permettrait à tous deux de prendre un peu de plaisir tout en conservant son temple du plaisir intact pour ses éventuelles futures épousailles.

«Nous pouvons reprendre depuis le début mais pourquoi devrais je vous excuser ? Quelle faute avez vous commise ? »

Le jeune homme releva la tête de la blonde d'un geste doux, une simple pression appliquée sur son menton. Il plongea son regard dans le sien et approcha ses lèvres des siennes avant de les esquiver avec brio pour venir lui murmurer quelques phrases à l'oreille.

«Vous ne savez pas ce que vous rater. Je pourrais vous rendre folle et vous faire vénérez mon nom mais soit si vous préférez vous voiler dans votre pudeur, laissons la joie à votre futur époux de vous apprendre les choses de la vie.»

Le jeune homme attrapa la pomme dans la main de la Lady et croqua de temps avec plaisir et un air quelque peu hautain. Le Uller n'était pas du genre à se laisser abattre. Tôt ou tard, il finirait entre les cuisses de Lady Leonette Fossovoie, même si cela devait lui prendre de nombreuses années. La patience n'était pas forcément son fort mais en matière de plaisir de la chaire, il fallait parfois attendre pour voir récolter les fruits de son travail.



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Leonette

ft. Ulwyck

Chapitre 5
Nous allons dans les jardins. Ces derniers ne sont pas ceux du fief des Tyrell mais ceux de ma famille ont quand même leur charme. Après tout, n'importe qui ferait tout pour montrer que leurs jardins ou leurs demeures sont supérieurs à ceux du voisin.
Par la suite, je lui parle au sujet des jardins mais je ne fais pas d'illusion sur les sentiments de ce chevalier envers mes jardins. Il préféra toujours la beauté de sa principauté et des corps des femmes que la magnificence du Bief. C'est ainsi, je ne pourrais pas le changer, comme lui, il ne pourra rien faire pour me transformer.

Ulwyck - Je n'en suis pas si sûr. Par contre je suis convaincu que si vous me laisseriez bêcher votre jardin, je ne tarirais pas d'éloges sur vos plus beaux fruits

Leonette – Oh … Vous voulez travailler dans nos jardins ? Je lui souris. Si vous le faites, je le ferais avec vous. Dis-je avec un air de défi.

Nous allons près du vieux pommier. Il est ici depuis si longtemps … Je m'éloigne du dornien, je ramasse une pomme et je reviens près de lui. Je commence à parler. Des paroles, que des paroles. Et pourtant, je dois lui dire ce que je pense. Je suis certainement idiote de dévoiler mes pensées si secrètes, mais qu'importe. J'accepte le défi. Je regarde le dornien. Je lui dis que je ne suis point mariée. Suis-je sotte de lui avoir dit ?

Ulwyck - Vous ais je considéré comme une catin ? Ais je parler de la moindre rémunération pour me voir offrir l'accès à votre couche ? Je suis outré par ce genre d'accusation.

Leonette -  Non … Mais vous voulez que je sois vôtre, non ?

Ulwyck - Oooh prude et inexpérimenté, cela je vous l'accorde. Il existe pourtant bien des façons de vous offrir un agréables moments sans pour autant détruire votre pureté. 

Leonette – Ah oui ? Et, quoi donc ? Je ne pense pas que mon futur promis puisse apprécier qu'un autre homme m'ait déjà croqué.

Si moi, je suis du côté du bien, Ulwuck est du côté du mal. Il est … Comment dire ? La tentation. Mais, moi, je vais résister à cette tentation. Il ne m'aura point. Il ne me croquera pas. Seul mon époux pourra goûter mes lèvres et me toucher. Le dornien n'aura pas ce privilège car il ne sera pas mon époux. Et, puis, s'il devenait mon premier amant, imaginons les pires conséquences. Je serais souillée par sa faute, par cette faiblesse de me laisser tenter par un diabolique dornien. Est-ce que ce vil serpent arrive à charmer la douce pomme du bief ? Il a certes du charme mais ce n'est pas lui qui me fait battre mon cœur. Je ne veux pas être avec un homme s'il n'a pas d'amour. Non … Je rêve d'amour et d'eau fraîche. Est-ce ma faute si je rêve d'un mariage où il y a de l'amour ? Non. Mais, connaîtrais-je les douceurs d'un époux ? Ou, aurais-je un rustre comme seigneur époux ? L'avenir le dira.
Par la suite, je lui parle du nouveau, je m'excuse pour mon comportement, celui que j'ai avec lui depuis que je suis avec lui.

Ulwyck - Nous pouvons reprendre depuis le début mais pourquoi devrais je vous excuser ? Quelle faute avez vous commise ?   

Je l'écoute sans rien dire, la tête toujours baissée. Il la relève en touchant ma peau. Je pourrais le frapper pour ce geste mais je ne fais rien. Je vois la servante regarder la scène. Va-t-elle le rapporter à mon père ? Pour mon comportement immoral ? Je me mord les lèvres puis le dornien approche ses lèvres des miennes. Je reste ainsi, je ne bouge pas d'un pouce. Que faire ? Le gifler ou le laisser m'effleurer mes lèvres avec les siennes ? Le chevalier ne m'embrasse pas mais il murmure quelques mots à mon oreille.

Ulwyck - Vous ne savez pas ce que vous rater. Je pourrais vous rendre folle et vous faire vénérez mon nom mais soit si vous préférez vous voiler dans votre pudeur, laissons la joie à votre futur époux de vous apprendre les choses de la vie.»

Je plonge mon regard dans le sien, je ne lui réponds pas toute de suite, je le vois croquer une pomme. Il aura dans sa bouche seulement le goût de cette pomme. Ses lèvres de ce dornien ne parsèmeront pas de baiser mon corps de jouvencelle. Il n'aura pas cette honneur de savourer la peau juteuses de la pomme.

Leonette – Et bien … Je rate votre expérimentation et je m'en excuse de ne point connaître les joies et les douceurs de l'amour avec vous mais une pomme ne doit pas être souillée avant son mariage ni après.

Je lui prends la pomme des mains et je la croque avec en le regardant dans les yeux, je termine de la manger délictatement. Il n'a pas le temps de répondre car nous voyons un serviteur arriver. Je regarde la domestique qui me sert de chaperon.

Leonette – Je pense qu'il est temps pour vous de savourer les mets que nous avons préparé pour votre palais.

Je lui reprend son bras, nous marchons vers la servante, elle me demande de lui donner le débris de pomme. Je lui donne. Elle s'incline puis elle marche au devant nous.
J'observe le dornien. Nous disons rien sur le chemin. Que dire de plus ? Rien. Nous arrivons près du perron. Puis, nous entrons dans la salle de banquet, ils sont assis.

Père – Ser Ulwyck, prenez place à notre place. Vous serez assis aux côtés de ma fille Leonette.

Je le conduis à table de mon père, je me place à côte de mon frère Edwyrd. J'indique à Ulwuck de s’asseoir à la place vacante. Après qu'il ait pris place, les serviteurs nous servent une coupe de vin et une de cidre. Mon père quant à lui se lève et porte un toast.

Père –  à vous ma famille, mes amis et aux connaissances ! Que ce repas vous plaise. Il se tourne vers moi. À ma fille Leonette pour avoir vu avec notre chef, le repas de ce soir. Faisons lui honneur. Il s'assoit.

Tout le monde applaudit. Mon regard se pose sur le dornien. Va-t-il aimer le repas ? Le ballet des plats commencent : tourte de légume de saison avec du lapin, soupe, salade de haricot vert. Puis, en désert, des tartes avec des fruits de saisons mais également des dattes.
Nous mangeons tranquillement, je regarde le dornien sans rien dire. Les gens discutent entre eux. Après avoir savouré tout ces mets. Mon père se lève de nouveau.

Père – à présent que nous avons bien mangé, mes amis, nous allons aller au salon bleu pour pouvoir digérer ce délicieux repas et écouter ma fille jouer de la harpe.

J'incline ma tête en signe de réponse. Je vais donc devoir jouer mon instrument favori devant lui.



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Croquer dans la pomme

An 297, Lune 3



Leonette Tyrell & Ulwyck Uller

La jeune Lady était soit stupide soit esquivait à merveille les métaphores grivoises de Ulwyck car en parlant de « bêcher le jardin », il entendait bien sûr avoir une relation sexuel avec la dame de la maison Fossovoie.  Leonnette semblait avoir des idées bien carrées et préconçues sur le manque de vertu et le statut de catin. Ulwyck ne pût s'empêcher de la corriger. Le jeune homme ne pouvait pas laisser cette erreur continuer d'exister.

«Vous désirez ne fait pas de vous une catin si vous me cédez. Cela fera plutôt de vous une femme intelligente qui est capable de saisir des opportunités intéressantes qui ne se présenteront peut-être jamais plus dans sa vie. Vous ne me donnerez peut-être pas raison aujourd'hui, peut-être pas dans deux ans mais quand vous atteindrez un âge avancé et que la sécheresse guettera votre con alors là vous aurez tout le temps de regretter. Votre future promis ne sera probablement jamais au courant de votre petite incartade. Quand bien même, il en aura probablement lui même connu et taira son secret.»

La jeune femme s'entêtait dans cette idée de pureté. Cela le faisait rire intérieurement. Il savait qu'elle le désirait et qu'il était tout aussi hypocrite de dire le contraire. Que croyait-elle ? Son futur époux aura probablement déjà goûter aux femmes avant de l'épouser mais il s'enfermerait dans l'hypocrisie prétextant le contraire. Il était était plus difficile de prouver qu'un homme avait fauté plutôt qu'une femme. A moins bien sûr de le prendre sur le fait. L'ingénue lui ravit alors la pomme et croqua dedans, la terminant rapidement. Une servante arriva alors et Lady Leonette lui prit le bras l'invitant à se restaurer. Le Uller soupira. On allait encore le forcer à ingurgiter de la nourriture trop riche et fade.

«Quel supplice ! A croire que vous ne savez faire que vous empiffrez dans cette contrées.»

Suivant son hôte, le jeune homme laissa ses son rythme de pas se calquer sur celui de la dame du Bief. Arrivé dans la salle de banquet, le père de la Fossovoie lui accorda le droit de s’asseoir à côté de sa vie. Décidément le Seigneur des lieux désirait vraiment que ces deux là sympathisent. A ce rythme là, il lui accorderait bientôt une chambre juste à côté de celle de Lady Leonette. Le Chevalier de Denfert commençait à bien l'aimer celui là ! Lord Bryan leva sa coupe pour porter un toast et le jeune homme trinqua mollement. D'une part, il n'appréciait pas devoir faire cela en compagnie de Biefois et d'autre part l'eau rose qu'on leur servait à boire ne lui plaisait pas. La seule raison qui le poussa à lever sa coupe s'expliquait par l'insistance du seigneur des lieux de placer son invité du jour à côté de sa fille.

Ulwyck toucha quelque peu à la tourte mais ne mangea rien d'autre. Il ne fallait pas oublier que les Bieffois l'avait déjà nourrit quelques heures plus tôt. Il se fit néanmoins plaisir sur les dattes. Ces fruits étaient bons quoi que le transport avait dût en altérer quelque peu la qualité mais cela lui suffisait pour l'instant. Il fut ensuite invité dans un de leur salon pour écouter la fille du seigneur jouer de la harpe. Le Uller préféra rester en retrait des autres, les bras croisés, le dos contre un mur, attendant calmement que l'artiste commence à caresser les cordes de son noble et mélodieux instrument.



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Leonette

ft. Ulwyck

Chapitre 6
Quand le jeune dornier m'évoque le message de bêcher le jardin, ai-je bien compris son insinuation sublimable ? Je ne pense qu'un homme avec son gabarit puisse travailler. Non, il veut autre chose, ma vertu. Je lui réponds en le défiant du regard. Me pense-t-il réellement prêtre à sacrifier ma virginité pour lui ? Je ne le ferais pas. Pour tout l'or du monde, je ne coucherais pas avec lui. Je ne me laisserais pas avoir par ses belles paroles et son charme. Non, je ne serais pas une abeille savourant les mets sucrés.
Après ces paroles avec ce dornien, nous allons au pommier. Je m'éloigne de lui et je ramène une pomme. Nous continuons d'échanger quelques mots, je parle de catin. Je ne veux

Ulwyck - Vous désirez ne fait pas de vous une catin si vous me cédez. Cela fera plutôt de vous une femme intelligente qui est capable de saisir des opportunités intéressantes qui ne se présenteront peut-être jamais plus dans sa vie. Vous ne me donnerez peut-être pas raison aujourd'hui, peut-être pas dans deux ans mais quand vous atteindrez un âge avancé et que la sécheresse guettera votre con alors là vous aurez tout le temps de regretter. Votre future promis ne sera probablement jamais au courant de votre petite incartade. Quand bien même, il en aura probablement lui même connu et taira son secret

Leonette -   Je préfère être une femme vertueuse lui dis-je en le regardant dans les yeux. Je ne le regrette pas.

Je décide de ne point lui répondre sur le faite qu'il aurait une incartade entre lui ou moi. Croit-il réellement que je pourrais me lever et me regarder dans le miroir après avoir commis un péché de chair avec lui ? Non. Je le veux pas. Et puis, concernant mon futur promis, je ne le connais point et s'il a déjà fait quelque chose. Qui suis-je pour lui en vouloir ? Je suis une femme et ma vie est d'être destinée à un homme. Mon futur époux et s'il a eu déjà des relations qui ne sont pas chastes, je ne pourrais pas l'en vouloir. Après tout, je ne pense pas que mon père m'unira à un homme qui n'a point connu l'anatomie féminin mais quelqu'un ayant déjà l'expérience dans ce domaine. De plus, mon père pourrait m'unir à un homme ayant déjà eu une femme … Mais dans tous les cas, que ce soit un jouvenceau ou à un homme mur, je ne pense pas que lui aura envie de construire quelque chose de neuf et de pur dans une relation maritale. Il l'aura déjà fait et moi avec ma pureté, je serais contrainte de vivre avec un homme ayant déjà eu des relations sexuelles et non avec un homme pur. Et, qui suis-je pour décider de la vertu de mon futur époux ? Je ne suis personne. Et puis, c'est mon Père qui décidera de mon union. Je ne pourrais pas lutter contre ce projet marital. J'embrasserais mon destin même si ce futur promis soit un couard et je subirais les pires tourments s'il le fallait mais jamais je ne ferais le marche de la honte et je salirais le nom de mes ancêtres.
Je réfléchis à tout ceci pendant notre conversation avec le serpent dornien. Il ne m'aura pas. Je ne me laisserais pas séduire par un charmeur ayant eu des maîtresses sans compter et se souciant de satisfaire seulement ses besoins. Je ne suis pas comme ses femmes qui se laissent séduire par des paroles et par la beauté d'un corps. Il me faudra plus de la part de ce dornien pour me laisser fléchir. Beaucoup plus.
Ensuite, nous continuons d'échanger quelques mots. Je m'excuse de mon comportement envers lui, or, je ne lui réponds pas. Je le laisse me toucher le visage quand ce dernier le fait. Il aurait pu m'embrasser. L'aurais-le laisser faire ? J'aurais peut-être laisser faire mais je l'aurais gifler. Il murmure des belles paroles à mon oreille. Je l'écoute après avoir plongé mon regard dans les siens. Je préfère consommer une relation avec mon futur époux, celui qui m'est destiné plutôt qu'un homme que je ne reverrais pas et qui sera ravi de collectionner une autre femme dans ses bras. Non. Je ne serais pas sa proie ni son petit gibier. Il ne m'aura pas. De plus, pourrais-je supporter de vivre une double vie ? Avec lui et mon futur époux ? Non. Je ne le ferais pas. Je ne changerais pas d'avis. Que ce soit maintenant ou demain, je ne serais pas à lui. Jamais. Je décide de lui répondre. Je reste ferme dans celle-ci. Il ne goûtera pas mon corps. Ensuite, je croque la pomme qu'il a déjà croqué. Je la finis. Nous repartons en direction de la demeure familiale. Il me réponds après ma dernière parole. Je me contente de hausser les épaules et de ne rien dire. À quoi bon ? Le silence est d'or. Par la suite, mon père porte un toast après que le chevalier et moi, nous soyons assis. Ce dernier est à mes côtés. Pourquoi mon géniteur s'entête à me placer à côté de lui ? Je ne comprends pas. Nous mangeons. Ou plutôt, je picore quelques mets. Je ne suis pas une ogresse mangeant tout. Non, je ne veux pas devenir une énorme pomme. Je décide ainsi de manger un peu de tourte mais je savoure la salade. Pour le dessert, je me contente seulement d'une pomme. Je m'essuie mes doigts avec délicatesse.
Mon père déclare que nous allons au salon bleu pour écouter mon instrument. Les convives suivent mes géniteurs. Je reste un peu seule dans la salle de repas, enfin, « seule » avec les serviteurs de notre maison. Je respire. Pourrais-je supporter la vue de ce dornien pendant que je joue un morceau ? Nous allons voir.
J'entre dans le salon bleu, la plupart des convives sont assis, je vois mon instrument, je me rapproche de ce dernier. Je m'assois et  je commence à jouer de la harpe. Je me laisse emporter par la mélodie.
Puis, après, on m'applaudit. Je regarde mon père, je ne veux pas rester plus longtemps ici. Je souhaite dormir et me reposer de cette journée, riche en émotions. Pourquoi continuer à être dans un endroit qu'on souhaite fuir ? Je me le demande bien. Je souris à mon père en priant les Sept pour qu'il m'accorde un moment de répit.

Mère – Merci ma douce enfant pour ce concerto. Elle regarde son époux. Je pense mon cher que nous devons nous reposer après la chasse de ce matin. Elle se lève.

Père – En effet, ma mie. Il se tourne vers Ulwyck. Ser, une servante vous conduira à vos appartements dans l'aile gauche. Demain, nous discuterons de la suite de votre séjour. Il se lève. Pour ceux qui veulent, vous pouvez rester ici à discuter. Pour les autres, vous pouvez vous reposer. Il me sourit. Vous aussi ma fille.

Je lui souris, la plupart partent, d'autre restent. Je souhaite la bonne nuit à ce chevalier et je décide de regarder ma chambre. Celle-ci se situe à l'aile opposée que celle du dornien. J'entre dans ma chambre, je vois des servantes traîner. Je leur demande de m'aider à ôter ma robe. Nous allons près du paravent.
Après quelques minutes, je suis prête pour la nuit, je suis vêtue d'une chemise de nuit en tissu doux et d'une robe de chambre, cette dernière, je la pose sur une chaise pas très loin de mon lit. Je commence à m'installer dans mon lit, la servante éteint la bougie et s'installe près de sa paillasse. Pas très loin de moi.
Je ferme les yeux. Puis, j'entends frapper à la porte .Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ne puis-je pas dormir tranquillement ? Mince ! Je me lève. On est dans l'obscurité.

Leonette – Qui est-ce ?

Voix-  C'est moi Edwyrd, Leonette, tu peux me permettre d'enter ? Je sais que c'est tard mais je voulais te parler.

Leonette – Oui vas y mon frère rentre.

Il fait noir. Je me demande si mon frère a pris une torche pour voir. Il ouvre la porte, je lui souris, il a amené une lampe à huile. Celle-ci n'est pas encore à sa fin. Il nous reste encore quelque temps avant qu'elle se consume.

Edwyrd – J'ai vu le regard du dornien. Tu as rien fait avec lui ?

Leonette – Comment oserais-je le faire ? Je ne l'aime pas. Tu sais très bien que je suis une femme honorable dis-je en croisant mes bras et en le faisant face.

Edwyrd – Oui, je sais. Ne t'en fais pas petite sœur. Mais ne reste pas près de lui et s'il te fait mal, sers toi d'un objet et frappes-le.

Leonette – Tu crois qu'il me fera mal dans la maison de notre père ? On doit tout respecter la loi de l'hospitalité.

Edwyrd – Oui, certes. Mais ne restes pas près de lui et ne le défis pas. Ne sois pas imprudente. Tu as eu de la chance, les Sept te protègent. Alors, fais attention.

Leonette – Tu crois qu'il pourra … Dis-je choquée. Et, je le regarde dans les yeux.

Edwyrd – Tout peut arriver Leonette … Je suis que ton grand frère mais je ne pourrais pas supporter qu'un homme te fasse du mal.

Je souris à mon frère. Il est mon aîné de quelques années et pourtant nous sommes très proches. Je sais qu'il me protège comme la plupart des membres de ma famille. Je suis la petite dernière et pourtant, je suis un véritable … phénomène.

Leonette – Promis.

Edwyrd – Et puis, entre nous, un homme vicieux et sans morale ne te conviendrait pas. Je ne sais pas qui Père souhaite te faire épouser mais ça sera certainement pas ce ser. Il me regarde. Mais, je ne pense pas que Père te fasse épouser un dornien. Sans doute un homme de grande famille du Bief.

Je lui souris. Qui peut connaître les plans de mon Père ? Pas grand monde. Il est ambitieux mais très protecteur envers sa famille. Mon aîné me confirme que mon père ne fera pas épouser ce dornier. Mais entre ces paroles et ce que fera mon père, il y a un faussé, non ? Je souris.

Leonette – Et qui me faudrait ? Lui dis-je en le regardant.

Edwyrd – Un chevalier, un homme vertueux. Un homme bon. Il embrasse mon front. Fais attention à toi. Je t'aurais bien dit de prendre ma dague mais je ne sais pas si tu sais t'en servir.

Leonette – Passes moi là.

Edwyrd – Tu risques de te blesser.

Leonette – Donnes-là moi s'il te plaît.

Il s'avance et pose la lampe à huile sur une petite table. Il se tourne et il me donne son arme après avoir cherché l'objet dans sa chemise. Il la pose sur la table puis il reprends la bougie. Et se retourne vers moi.

Leonette – Tu devrais me laisser la bougie pour que je puisse la cacher, je ne sais où.

Edwyrd – Oui, tu as raison, excuses-moi.

Il repose la bougie, il me regarde après qu'il soit devenu en face de moi. Il me sourit.

Edwyrd – Je vais te laisser dormir. Bonne nuit, petite sœur.

Je lui accorde un sourire.Il traverse la pièce peu éclairée et quitte la pièce. Je regarde ma servante sans rien dire. Je m'approche de l'arme. Que vais-je en faire ? Je pourrais l'attacher avec des rubans au dessous de mon genou. Mais, je crains de me blesser si je dors. Je soupire. Je regarde la servante. Je lui fais signe de s'endormir. Je décide alors de glisser la dague dans la poche de ma chemise de nuit, je regagne mon lit. Je ferme les yeux et je me laisse emporter dans un sommeil sans rêve. Puis, je me réveille. Les douces lueurs du jour me piquent aux yeux. Je me frotte les yeux, la servante commence à se réveiller.

Leonette – Je vais faire quelques pas. J'ai besoin de marcher un peu, je reviendrais pour me préparer.

Pourquoi marcher ? Voulais-je jouer avec le feu brûlant de dorne ? Non. Et puis, je ne pense pas qu'il soit déjà à cette heure. Et puis, il doit dormir comme une masse. Je met ma robe de chambre et je sors de ma chambre. Je marche dans mon aile, les autres doivent dormir puis je sens que mon ventre crie famine. Le misérable. Il ne peut pas attendre. Je soupire et je décide d'aller les cuisines. Je m'y rend. Je vois le chef, je lui remercie pour le repas d'hier. Il est ravi.

Leonette – Est-ce possible de manger un petit morceau ?

Le chef sourit et va je ne sais où. Je me retrouve dans la cuisine, seule. Il est vrai que l'aide cuisinière arrive seulement dans quelques heures ou peut-être qu'elle est malade ? Bref, je m'assois à une petite table puis j'entends des pas. Je me tourne et je le vois.




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Croquer dans la pomme

An 297, Lune 3



Leonette Tyrell & Ulwyck Uller

Pendant le petit concert de la blonde, Ulwyck s'était interrogé sur ses intentions. Tantôt elle semblait se montrer attirée et apeurée comme si elle craignait de céder à la tentation à tout moment ce qui était le comportement de la femme moyenne, tantôt elle se montrait ferme et légèrement cassante. Résister à Ulwyck était difficile du moins dans son esprit et cela devait être la première fois pour elle qu'un homme la troublait et l'attirait autant. Lady Leonette devait être totalement déboussolée mais si elle ne se laissait pas toucher un peu, le dornien ne serait pas en mesure de l'aider à retrouver un comportement normal. La musique n'était pas de mauvaise qualité. Cela, il devait le reconnaître. Le Seigneur des lieux lui envoya une servante qui la conduisit jusqu'à sa chambre. Après avoir souhaité la bonne nuit à toute la petite famille des pommes, le jeune homme se laissa conduire par la femme qui en avait la responsabilité.  Ce n'était pas la domestique la plus désirable qui soit mais le jeune homme appréciait le ton blond sale de sa chevelure. Elle était plus vielle que lui de quelques années, peut-être plus. Après avoir aidé le Uller à prendre possession des lieux et lui avoir montré chaque détail de sa chambre comme si ce dernier en avait réellement quelque chose à faire, elle s'inclina pour prendre congé. Le Uller lui proposa de rester en sa compagnie, prétextant qu'il aurait bien besoin d'elle pour réchauffer sa couche ce que la femme refusa poliment avant de sortir de la pièce.

S'ennuyant totalement dans cet endroit, le Uller commença à se dévêtir et se mit au lit, pestant contre les Biefois, leur mode de vie, leur chasteté et leur stupides principes hypocrites. La servante revint un quart d'heure plus tard, lui apporter du vin et ce fut avec les couvertures autour des hanche qu'il vint lui ouvrir pour la laisser rentrer. Après lui avoir proposé une coupe en sa compagnie, le charme du Chevalier opéra avec efficacité et il ne leur fallu pas longtemps pour profiter du corps de l'autre avec passion et ferveur. Oui s'il y avait bien un met des plus exquis dans cette région, c'était les femmes à n'en pas douter. Après avoir profité deux fois de cette accueillante femme. Ils discutèrent brièvement, la servante répondant à quelques questions à propos de Lady Leonette Après avoir roupillé un peu, le jeune homme se réveilla à l'aube, s'étira et chercha son pantalon qu'il enfila. Se vêtissant du reste de ses vêtements, il décida de descendre aux cuisines. Son estomac réclamait pitance et il n'était pas convaincu de parvenir à trouver un plat déjà préparé. Cela restait donc la meilleure option pour lui. Ne connaissant absolument pas le château, il réveilla la charmante femme qui dormait dans sa couche pour qu'elle le guide jusque cet endroit. Ils pénétrèrent tous les deux dans la cuisine, le regard quelque peu complice et amuser.  Il ne remarque même pas le chef mais reconnaît bien la silhouette de Lady Leonette qui le regardait arriver. Sans prendre de gants, le Uller se permet déjà d'y aller dans son petit commentaire.

«Nos routes finissent toujours par se croiser  Lady Leonette ! Les Sept semblent vouloir que nous rencontrions à nouveau plus tôt que prévu.»

La servante revenait avec un morceau de pain et du fromage pour son amant du soir et quand elle aperçu la fille de son seigneur et maître, elle parut honteuse et baissa les yeux, comme si elle pensait que Leonette était déjà au courant du péché de chaire qu'elle avait commise avec le dornien.



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Leonette

ft. Ulwyck

Chapitre 7

Je suis dans la cuisine dans ma maison ancestrale. Je me retrouve seule pendant quelques secondes. Par la suite, je me retourne après avoir entendue quelques pas, je retrouve avec un désenchantement profond le jeune Ulwyck. Un dornien. Je remarque par la même occasion, la présence d'une femme avec lui. Une servante … Est-ce lui et elle auraient … ? Non … Je … Non, ce n'est pas possible. Ici ? Je ne sais quoi penser. Si le dornien a goûté les lèvres de la jouvencelle, il devrait se vanter, non ? Pour lui, les femmes sont des gibiers. Il ne doit pas se soucier des sentiments. Et pourtant, il dégage toujours quelque chose … Un charme qui ne peut me laisser pantoise … Or, je sais qu'il s'agit seulement d'une attirance, pas de l'amour. Enfin, je crois. Il faut dire que ce sentiment d'amour, je l'éprouve pour Edwyn ou plutôt … Je le ressentais pour lui. En effet, ce dernier a disparu de l'horizon, il n'a jamais donné des nouvelles et j'ignore encore si mon cœur, mon cristallin palpite pour lui. Peut-être que si je le revois, ce cœur galopera à une allure folle. Mais, pour l'instant, je ne suis pas face à Edwyn, mon ménestrel et ami mais à Ulwyck, une connaissance charmeuse. Allais-je réussir à éloigner l'abeille butineuse de ma fleur ? Ou allais-je céder aux tentations d'un dornien ? Pour l'instant, je maîtrise la situation mais jusqu'à quand … Les sept le savent. Par la suite, après mes dernières réflexions, je pose mon regard vers le dornien.

Ulwyck - Nos routes finissent toujours par se croiser  Lady Leonette ! Les Sept semblent vouloir que nous rencontrions à nouveau plus tôt que prévu

Je ne lui réponds pas. Je vois la servante revenir avec quelques mets pour ravitailler le ventre affamé de l'invité indésirable. Je regarde la soubrette, ses joues sont devenues rouges. Ceci peut confirmer mon hypothèse concernant la relation charnelle entre eux.

Servante – Que voulez-vous déjeuner ma lady ?

Leonette – Une tarte aux pommes s'il vous plaît.

Elle disparaît me laissant seule avec le loup ou le serpent. Je ne sais comment le qualifier. Je lui souris.

Leonette – Les Sept désirent que nous puisons converser avant votre départ. Je souris. Avez-vous bien dormi ? Je le regarde dans les yeux. J'espère que votre lit n'était pas glacé. Souvent dans cette chambre, on peut avoir froid. Un nouveau sourire naît sur mes lèvres rosées.

Par la suite, la servante avec le cuisinier reviennent, on m'apporte le met avec quelques boissons qu'ils disposent sur la table. Pendant ce temps,  Je remarque que l'étranger ne s'est pas assis, je lui fais signe de s’asseoir en face de moi. Après ceci, je suis de dos. Je repense à l'instrument que mon frère m'a donné en cas de danger avec la vermine. Allait-il se mettre devant moi ? Je ne sais pas. Mon ventre crie famine. Dois-je attendre que l'invité soit devant moi pour savourer un met ? Je respire doucement. Et puis, je sens soudainement des mains posés sur mes épaules. Que fait-il ? Que va-t-il faire ? Cherche-t-il à me déstabilise par un massage ?



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Croquer dans la pomme

An 297, Lune 3



Leonette Tyrell & Ulwyck Uller

La servante lui avait apporté du pain et du fromage. Pour la remercier, le Uller lui claqua gentiment les fesses avant de commencer à manger. Le fromage n'était pas assez fort à son goût mais il mangeait pour reprendre des forces plus que par appétit ou réelle envie. Elle s'occupa ensuite du cas de Lady Leonette. La servante affichait du joue sur ses rouges. Il n'était pas difficile de comprendre qu'elle était un peu honteuse que l'on puisse penser qu'elle avait commis l'irréparable avec le dornien. Pourtant, elle avait bien fauté et ce fut relativement plaisant. L'hypocrisie des contrées au nord de Dorne. Prendre autant de plaisir en intimité mais s'en mordre les doigts après. Stupide comme comportement aux yeux du Uller. Il avala son morceau de fromage avant d'afficher un air quelque peu hautain mais amusé suite à la réplique de la jeune dame de la maison Fossovoie.

« La nuit fut plutôt agitée dans le bon sens du terme. L'une de vos gens à prit à cœur l’accueil de votre hôte. Le moins que je puisse dire c'est qu'elle a beaucoup donné de sa personne au cour de cette nuit.»

Les gens vinrent apporter plats et boissons à la jeune femme et elle invita le dornien à s’asseoir. Le Uller resta debout et prit une coupe de vin qu'il commença à siroter tout en fixant Leonette pour analyser sa réaction face à sa révélation. Il était plus simple de pardonner l'acte de chaire à une roturière qu'à une dame bien née.

« Si vous vous étiez montrée plus chaleureuse, j'aurai pût goûter à votre hospitalité également.»

Même au réveil le Uller demeurait égal à lui même. Ses lèvres se trempèrent dans l'eau rosée qu'on lui avait servit. Comment faisaient-ils pour boire une chose aussi douce et possédant si peu de goût tous les jours ? Leurs femmes, du moins celles qu'il avait goûté, avaient le mérite d'être bien plus savoureuse que leurs piquettes. Reposant sa coupe, il passa derrière la jeune femme et posa ses mains sur ses épaules qu'il commença à masser très doucement. Sa voix se fit alors sensuelle et suave, murmurant, sur un ton audible juste pour les oreilles de la jeune pomme.

« Vous paraissez si tendue. Est ce moi qui vous fait cet effet là ? Je pourrais vous détendre de mille et une façon que votre esprit ne peut même pas imaginer. Je pourrais vous apprendre des choses qui ferait rougir une catin. Votre résistance est futile, tout votre corps vous trahit. Vous me désirez ardemment mais n'osez pas franchir le pas. Le premier saut est toujours le plus difficile mais il en vaut la peine, je vous le garanti.»

Ulwyck stoppa son mouvement et alla s’asseoir un sourire sur le bord des lèvres. La tentation était une chose tant que l'on ne faisait pas de geste envers vous mais lorsque l'on vous tendait la main, il était encore plus difficile de résister. Il se sentait capable de la faire craquer. Le chevalier possédait une confiance en lui haut dessus de la moyenne et un ego surdimensionné. La tâche ne s'avérait pas ardue à ses yeux. Ce n'était qu'une question de temps.

« J'espère que votre forgeron aura bien vite finit son labeur pour que je puisse m'en aller. Il ne me reste sans doute plus beaucoup de temps à passer ici. Ce serait bête que vous ne profitiez pas de ma présence. Nous ne nous recroiserons peut-être plus et vous devrez vivre avec vos regrets et le souvenir de simples moments partagés sans avoir pût profiter pleinement d'une folle chevauchée en ma compagnie.»

Son sourire se fit lumineux et il traça le contour circulaire du sommet de sa coupe avec ses doigts avant de le glisser entre ses propres lèvres pour goûter un résidu du breuvage. Vraiment pas assez capiteux à son goût. Leonette était peut-être une femme fade en définitif. Incapable de prendre ses propres décisions à moins qu'elle ne décide enfin de se montrer sous son véritable jour, loin du carcan des interdits sociaux et de l'hypocrisie.

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