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Un jour tout bascule [Aelinor & Wynafryd]

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Wynafryd s’était enthousiasmée pour une sortie de chasse, enfin une occasion de se rapprocher de Lady Aelinor et d’en apprendre plus sur la fauconnerie. Et si tout avait commencé sous de plutôt bonnes augures, en cet instant, Wynafryd n’en conservait aucun souvenir tant l’angoisse oppressait sa poitrine. Elle n’avait pas besoin de s’y connaître en médecine, d’être un mestre pour se rendre compte que la jambe de la belle orageoise était dans un sale état. Une coupure encore, elle aurait pu tenter d’arrêter le saignements, avec un bandage, un lien et dans le premier village elle aurait pu essayer de mettre ses talents de couturière à l’oeuvre. Mais là, elle ne connaissait pas les mystères du corps humain et de la jambe pour soulager la lady d’une quelconque façon. Elle ne savait pas quelle solution était la plus sûre. Cependant, il fallait que la nordienne garde son sang-froid, elle ne pouvait pas se mettre à paniquer maintenant, elle n’en avait pas le droit de toute manière. C’était Aelinor qui était blessée et souffrait, pas elle. Elle ne pouvait pas se permettre de créer plus de panique chez elle en cet instant. Non, elle devait garder la tête froide et faire appel à sa raison. Il fallait qu’elle l’aide d’une manière ou d’une autre. La nordienne finit par démonter et attacha les deux paires de rênes qu’elle tenait. Elle s’approcha doucement de l’orageoise et se mit à sa hauteur. “Je peux ?” demanda-t-elle en désignant le jupon déjà un peu remonté de Aelinor. Elle jeta un regard entendu à Gyles qui se détourna pour ne pas gêner les deux jeunes femmes. Wynafryd remonta lentement les couches de tissus pour dévoiler le genou de son amie. Il était rouge et déjà enflé. Les deux parties de la jambe n’étaient pas dans le même axe que celle d’à côté. La Manderly ne put s’empêcher de faire une petite grimace. “Je ne vais pas m’inventer mestre Lady Aelinor, mais pour votre confort je pense qu’il vaut mieux ne pas tarder et rentrer au plus vite.” Elle rabaissa les jupes de l’orageoise puis écouta sa décision. Elle se contenta de hocher la tête. “Sage décision.” Elle comprenait aussi pourquoi Aelinor lui avait fait lâcher son épervier. Elle avait cru que c’était pour s’occuper de ce qui rendait les animaux nerveux, mais c’était plutôt pour donner l’alerte. Wynafryd se redressa en aidant Aelinor à en faire de même en prenant appui sur elle. Ils durent s’y mettre à deux pour hisser la jeune femme sur la selle de Gyles, en essayant de la brusquer la moins possible. Après quoi, les deux nordiens remontèrent en selle rapidement et firent demi-tour. Gyles avait réussit à caler Aelinor contre elle pour qu’elle ne soit pas trop secouée pendant que Wynafryd s’occupait du cheval de la jolie blonde.

Aelinor avait eu raison une nouvelle fois puisque une fois plus de la moitié du chemin retour parcouru, un groupe de gardes du Donjon Rouge vint à leur rencontre et les escorta jusqu’au palais. Malheureusement, aucun d’eux n’avait eu la bonne intuition de faire venir un mestre avec eux, cependant ils avaient des montures fraîches et reposées, ce qui permit aux trois chasseurs de changer de chevaux pour soulager les leurs et ainsi rentrer plus vite. Un des gardes cependant proposa son aide pour soulager le genoux d’Aelinor le temps qu’elle puisse consulter un mestre au Donjon Rouge. Un autre petit groupe se détacha pour galoper vers la capitale et faire le nécessaire pour que la Connington puisse recevoir les soins nécessaire dès son arrivée au chateau. On avait proposé à Wynafryd de chevaucher avec eux pour rentrer plus vite, mais elle n’avait pas voulu laisser Aelinor toute seule en cet instant. “Ça va aller, ils vont bien s’occuper de vous Lady Aelinor.” dit-elle pour la rassurer alors que les lignes de la capitale se dessinaient enfin devant leurs yeux. “Vous êtes entre de bonnes mains à présent. Souhaitez-vous que je fasse prévenir quelqu’un ? Votre cousin ? La princesse ? Ou peut-être que je reste à vos côtés ? Je peux envoyer Gyles ?” demanda enfin Wynafryd à la dame de compagnie du dragon ensoleillée lorsqu’elles arrivèrent au Donjon Rouge.
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Aelinor tentait tant bien que mal de ne point crier. Elle prit le parti de laisser faire ses compagnons et regarda sans mot dire la nordienne s’occuper des reines de son cheval. Puis elle la vit s’approcher d’elle et regarder ses jupons un peu relever avant e lui demander si elle pouvait les soulever. « Faites, je vous en prie mais est-ce une bonne idée d’observer ? » questionna l’Orageoise. Gyles Ardoise se retourna pour ne point voir et la blessée lui en fut reconnaissante. Elle n’avait pas pour habitude que des hommes regardent sous ses jupons et si cela devait arriver, elle espérait bien choisir le petit chanceux. Lady Wynafryd ne voulait pas s’improviser mestre et en un certain sens Lady Connington était assurée. Oui ils allaient rentrer au plus vite au Donjon Rouge pour recevoir les soins des mestres de la capitale. Les deux nordiens l’aidèrent à monter à cheval et elle se retrouva bien caler contre le jeune ami de Lady Manderly. La jeune demoiselle se senti rougir à cause de sa proximité nécessaire avec le corps du nordien. Une gêne qu’elle espérait bien cacher au deux autres mais dont elle ne savait si elle y parviendrait.

Ils commencèrent à parcourir le chemin du retour lorsqu’un petit groupe de garde royal les rejoignit enfin. Ils les entourèrent pour les escorter jusqu’au palais. Aelinor sourit un très court instant. Elle avait bien fait de renvoyer les rapaces. Elle était presque certaine que le maître fauconnier du Donjon Rouge avait donné l’alerte lorsqu’il n’avait vu revenir que les oiseaux et non le groupe en entier. Un rapace n’était normalement jamais très loin de son fauconnier sauf s’il était arrivé quelque chose à ce dernier. Aelinor nota l’absence de mestre parmi les hommes qui les avaient rejoints. Quelques gardes se détachèrent pour rentrer au plus vite et ils proposèrent même à Lady Manderly de les accompagner. Mais cette dernière refusa à la grande surprise de l’Orageoise. Lady Wynafryd Manderly essaya de rassurer sa camarade et aussi dame de compagnie du Dragon Ensoleillée. « Je vous remercie pour ce que vous faites pour moi, Lady Manderly. » commença par répondre la jolie blonde. Puis lorsqu’elle vit la silhouette de la capitale se dessiner à l’horizon, Aelinor soupira doucement heureuse d’être enfin de retour au Donjon Rouge. Puis elle lui demanda si elle désirait qu’elle prévienne quelqu’un, son cousin ou la princesse par exemple. Aelinor réfléchit un instant alors que la Manderly lui proposait même d’envoyer Gyles pour accéder à sa requête. La Blonde Orageoise qui était maintenant entre les mains d’un des gardes qui avait proposé de la soulager et à qui elle avait répondu à l’affirmative attendait lui aussi sa réponse. « Lady Mandrly, accepteriez-vous de rester à mes côtés ? Serait-il possible d’aller prévenir la princesse Rhaenys ? Quant à mon cousin, je suppose qu’il le sera rapidement. Je vous mal le maître fauconnier ne pas l’avoir déjà fait d’ailleurs. Il n’est peut-être pas au courant de la gravité de la situation mais je suis plus que certaine qu’il sait qu’il m’est arrivé quelque chose. » répondit enfin l’Orageoise.

Puis le groupe entra enfin dans le Donjon Rouge. Aelinor fut conduite aussitôt dans ses appartements. Un mestre arriva rapidement pour s’occuper de la jeune femme. Aelinor ne sut si Lady Manderly resta de l’autre côté de la porte où si elle entra elle aussi. A dire vrai, les gestes de l’homme la faisaient tellement souffrir le tant qu’il détermine la gravité du mal qu’elle ne prêta plus attention aux différentes personnes qui se trouvaient ou non avec elle. « Lady Manderly ? » demanda la jeune femme espérant que cette dernière ne se trouve pas trop loin. Le mestre avait fini et ses conclusions n’étaient guère des plus rassurantes. Elle se doutait que son genou était touché mais elle ne pensait pas autant. Elle devait prévenir sa famille des terres de l’Orage au plus vite. Elle n’avait pas confiance à Jon à ce sujet. Elle le savait très pris aux côtés de sa Majesté le roi Rhaegar et il n’aurait probablement pas le temps d’envoyer un corbeau à leur cousin Ronald et son épouse. Or la jeune femme les considérait presque comme des parents et estimait qu’il était de son devoir de les prévenir de la situation. Surtout si elle finissait par retourner un temps en terre de l’Orage. Le fait que les mestres lui aient annoncée qu’il lui était déconseiller de bouger pour le moment rendait la jeune femme nerveuse.

1 (round 12)
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Wynafryd avait eu l’opportunité de rentrer directement au Donjon Rouge à vive allure, mais la nordienne n’avait pas eu le coeur à abandonner la Connington à son sort. Elle voyait bien aux traits de son visage qu’elle souffrait. Sans compter la gêne qu’il lui semblait déceler de se trouver coller de la sorte à un homme qui n’était autre qu’un inconnu pour elle, même si la Manderly pouvait se porter garante de son honneur de chevalier. Alors non, Wynafryd n’avait pas voulu laisser Aelinor dans ces conditions. Même si elles n’avaient jamais vraiment été proches jusque alors, la sirène se retrouvait être ce que la belle blonde avait de plus approchant d’une amie à ses côtés. Elle était d’ailleurs la seule autre femme présente, alors peut-être que cela pouvait jouer sur son sentiment de sécurité. “Ne me remerciez pas Lady Aelinor, c’est la moindre des choses. Je suis sûre que vous en auriez fait autant pour moi.” conclut-elle avec un sourire réconfortant. Au final elle n’en savait rien, mais elle avait décidé d’y croire et de totalement tourner la page sur tout ce qu’elles avaient partagé avant, pour commencer un nouveau chapitre.

Alors qu’ils étaient arrivés au pied du Donjon Rouge et qu’Aelinor allait être confiée aux bons soins d’un mestre, Wynafryd lui proposa d’aller prévenir la princesse, son cousin ou quiconque l’orageoise aurait voulu contacter dans sa position. Elle lui proposa même de rester à ses côtés si cela pouvait la rassurer. Elle ne savait pas trop si c’était trop osé comme proposition et si la jolie blonde en n’avait pas assez d’être à ses côtés depuis le début de journée. Peut-être pourrait-elle même finir par lui en vouloir de l’avoir fait sortir du château pour lui apprendre à chasser. Si elle ne lui avait pas fait cette requête, elle ne serait jamais tombée de cheval finalement. Mais Aelinor ne semblait pas lui en tenir rigueur puisqu’elle accéda à sa requête. Wynafryd lui offrit un nouveau sourire chaleureux et hocha la tête. “Je vais missionner Gyles, je reviens tout de suite Lady Aelinor.” Wynafryd s’écarta le temps de dire à Gyles de trouver Sybelle pour qu’elle prévienne la princesse Rhaenys. Il était préférable que la nouvelle ne vienne de sa cousine qu’elle avait déjà croisé à quelques occasions, plutôt que de Gyles qu’elle connaissait à peine. Le chevalier lui était missionné de trouver le Connington pour l’informer qu’Aelinor se trouvait avec le mestre. Une fois les instructions données, Wynafryd revint auprès de l’orageoise.

Le petit groupe fut dirigé vers les appartements de la Connington où un mestre ne tarda pas à arriver, comme promis par les gardes partis en éclaireurs. La Manderly s’était mise de côté, derrière Aelinor afin de ne pas déranger les experts dans leurs manoeuvres. Elle n’avait pas alors pensé que la blessée ne la voyait plus et pouvait se sentir seule et apeurée, mais la voix de cette dernière la rappela à l’ordre. “Je suis là Aelinor, je suis là.” dit-elle précipitamment en s’approchant du lit. Elle tira une chaise pour s’asseoir à côté d’elle et lui saisit la main pour la serrer entre les siennes. “Je suis sûre que vous vous remettrez vite, vous êtes jeune et forte.” dit-elle finalement à la jeune femme après l’annonce pour le moins dérangeante du mestre. Elle ne pouvait faire guère plus que se montrer présente et encourageante pour la jeune femme. Le reste de sa guérison ne dépendrait que d’elle.
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Lady Wynafryd assura la dame de l’Orage qu’elle avait fait ça par bonté de cœur. Elle lui affirma qu’elle n’avait pas à la remercier parce qu’elle aurait agit exactement pareil si l’accident lui était arrivée. Aelinor ne répondit rien. Et pour cause elle ne savait quoi dire. Jusqu’à il y a peu, elle n’aurait sans doute pas agi de la sorte. Elle n’aurait surement pas été sympathique, mais maintenant ? Alors la blonde orageoise avait préféré se taire e sourire à la nordienne. Elle préféra laisser entendre qu’elle aurait fait exactement pareil. Ce n’était la peine de contredire Lady Manderly qui était bien assez gentille comme ça après la distance qui les avaient unies jusqu’à présent. Toute vérité n’était pas bonne à entendre que disait sa Septa et en cet instant elle avait plus que raison. Et puis ils étaient enfin arrivés au Donjon Rouge On s’occupa rapidement d’elle. Mais la blonde répondit par la positive à la demande de sa compagne. Après qu’elle lui ait répondu, elle vit Lady Manderly échanger quelques mots avec une Gyles puis revenir près d’elle. Conduite dans ses appartements, on l’avait allongée sur son lit et le mestre l’avait examinée avec un air qui n’annonçait rien de bon elle en était certaine.

Et puis le diagnostic tomba et l’Orageiose se sentit pâlir. Elle appela, elle sait trop pourquoi Lady Manderly. La nordienne n’était pas loin et trouva un siège pour s’asseoir à ses côtés. Elle lui prit la main avec douceur et Aelinor la regarda avec reconnaissance. « Je ne sais pas Wynafrd. Peut-être que je ne m’en remettrai jamais, ou jamais totalement. Je sais que parfois nous gardons des blessures et des gênes à jamais. » souffla la femme des terres de l’Orage dont le visage de Bethnay Caron passait devant ses yeux. Elle aussi avait fait une chute. Et les conséquences avaient été terribles. Lady Connington soupira un long moment comme pour s’empêcher de sombrer définitivement. Puis elle tourna la tête vers Wynafryd. « Pourrais-je vous demander de venir me voir souvent ? Je vais devoir rester alitée pendant longtemps et je ne sais si je tiendrais si je ne vois personne. » reprit la blonde dont une larme roula le long de sa joue. Elle qui aimait tant se balader, voilà qu’elle devait rester clouer sur un lit. Les journées seraient longues, très longues.

Alors que les deux dames de Compagnie de la princesse Rhaenys discutaient, la porte de ses appartements s’ouvrirent à nouveau. Sa Septa venait de faire son apparition. Elle remercia poliment la nordienne et lui affirma qu’elle prenait le relais auprès de sa dame. Une fois Lady Manderly sortit, Aelinor détourna les yeux et plongea son regard vers la fenêtre. « Septa vous pourrez prévenir Ronald et les autres ? » demanda Aelinor. L’ancienne Trant acquiesça en hochant doucement la tête et prit place sur la même chaise où se tenait quelques minutes plus tôt Lady Manderly. Il était tant que cette journée touche à sa fin même si elle n’en vouait pas le moins du monde à la nordienne. Nul n’aurait pu prédire un tel accident.

2 (round 12)
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