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[terminé] OWEN & EKISHAE • what do you want...

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IL Y A DES FLEURS PARTOUT POUR QUI VEUT BIEN LES VOIR



Après tout ce qu'il s'était passé au val d'arryn, je me demandais si je n'aurais as dut y rester afin de veiller sur daenerys targaryen que je voyais comme un moineau entouré de vautours. Elle avait ma loyauté et même mon affection. Les nobles ne s'intéressent pas au bas peuple. Encore moins aux gens avec une étrange allure. Mais daenerys, après lui avoir sauvé la vie, avait pris le temps d'essayer de me connaître. C'était donc la seule personne de haute naissance et de noblesse que j’appréciais. Les autres, je les haïssais... ils faisaient des guerres sans se soucier du bas peuple qui mourrait hors des remparts des cités. Ils jouaient à leur jeu des trônes sans se soucier un seul instant du manque de nourriture du peuple. Depuis petite, c'était des gens du bas peuple qui m'avaient recueillis alors qu'ils n'avaient presque rien pour vivre. C'est sur les terres de l'orage que j'appris que la vraie richesse venait du cœur et non de l'or. Que c'était ceux qui n'avaient rien, qui donnaient le plus.

J'avais eut un but, le but de protéger ce bas peuple, ces gens inconnus, ces bâtards... bien évidemment, je ne pouvais pas sauver tout le monde. Je n'avais pas la force pour cela. Quelle soit physique ou mentale. J'avais moi même mes propres faiblesses à contrôler. Bien que je ressemblais a une sauvageonne du nord avec ma tenue noire de cuir et de tissus comme ma coiffure et mon maquillage noir étalé verticalement sur mes yeux jusqu'aux joues, une femme se cachait derrière tout cela. Une femme forte mais qui refoulait beaucoup de choses. Une femme courageuse mais qui avait continuellement peur. Une femme qui se battait comme un homme mais qui aurait espéré vivre en robe et savoir lire. Oui... j'étais une personne brisée, mais l'important était que personne ne devait le savoir.

Cyrcen, mon cheval gris à la crinière noire trottait, j'étais en plein dans le bief. Mon visage était parsemé de blessures. Mon corps était endoloris, je devais absolument passer une nuit dans une auberge. Une fois arrivée devant un établissement dans un petit village, je fus bien vite la curiosité des gens. Une femme avec une arme, une femme seule, une femme vêtue de noir, une femme aux multiples blessures, une femme anormale. Je soupira puis entra alors et m'assieds sur une chaise au loin. J'avais un peu d'or. De quoi bien me nourrir. Les regards sur moi cessèrent enfin, me donnant la paix que j'avais mérité. Le tavernier pris ma commande.

<< - Une pinte et un repas chaud. Le meilleur que vous ayez, j'ai de quoi payer. >>

il s'exécuta alors, me laissant seule à ma table. quelques minutes plus tard, il m'apporta une grande chope de bière et une assiette avec une bonne cuisse de poulet et des haricots avec une grosse miche de pain.
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La chasse avait été bonne. Les Bois-de-Wat avait été clément envers le nouveau Lord Tyssier et les trois hommes qui l'accompagnaient en témoignait la dépouille d'un sanglier qui était attachée sur le cheval de l'un de ses gardes. Il n'avait jamais particulièrement affectionné la chasse mais en temps que Lord, il se devait de faire une sortie de temps à autres avec ses hommes. Il avait lui même achevé l'animal, d'un coup bien placés qui avait bien failli le faire tomber de sa monture. Heureusement, la chance lui avait sourit et il s'était rattrapé in extremis. Ce « butin » n'était pas le but recherché par cet activité. Du moins pas directement. Ce qui l'intéressait était de marquer l'esprit des gens du commun qui vivaient sur ses terres. Graver une image persistante dans leurs esprits, une image différente de feu son père. Depuis que le vieux avait cassé sa pipe, la vie lui souriait. Il avait laissé pour sa sortie la gestion du châteaux à son intendant, sa sœur Gwynesse. Pour ce qui était de l'aspect militaire, il faisait confiance à Orys Santagar. Il appréciait le dornien et encore plus les moments qu'il passait en compagnie de sa femme. Des moments où la température montait d'un cran.

Au loin se dessinait un village et Owen décida d'y mettre à profit son idée. Les hommes qui l'accompagnaient était tous fidèles. C'était pour cela qu'il les avait choisi. La plupart des gens de Froide-Douve lui était totalement acquis mais quelques uns risquaient de ne pas apprécier sa politique. Ceux-là, il devait s'en débarrasser mais pour cela il devait utiliser quelqu'un de l'extérieur. Ce n'était cependant pas le sujet du jour. Pour l'heure, il désirait se rendre à l'auberge pour payer à ses gars de quoi se rincer le gosier et aussi pour exhiber sa prise. Le soleil n'était pas encore tombé, mais la luminosité n'allait pas tarder à baisser dans les prochaines heures. Le Lord fit signe à ses hommes de s'arrêter devant l'auberge. Un jeune garçon vint prendre leur chevaux et le Tyssier lui glissa une petite pièce pour qu'il en prenne bien soin. En même temps, il demanda aux hommes de détacher la prise du cheval et de le porter à l'intérieur. Pénétrant dans l'auberge avec à sa suite, ses gardes portant le sanglier, Owen afficha un air serein et calme. Il leur fit signe de poser la dépouille sur une table avant de se diriger vers le comptoir en y déposant quelques pièces. Vêtu d'une tenue brune et d'une cape noir ornée de toiles d’araignée blanche, il était parfaitement reconnaissable. Les broches qui retenaient la cape étaient faites d'argent et représentaient chacune une araignée.


« Aubergiste, des bières pour mes hommes. Quant à ce sanglier, j'apprécierai que tu le prépares pour les habitants de ce village. Que chacun puisse en prendre un morceau et se remplisse la panse !»

L'homme sembla incrédule pendant une dizaine de secondes avant de héler ce qui semblait être son fils et sa femme pour l'aider à transporter la bestiole. Une fois ceci fait, ses hommes reçurent leurs boissons et lui aussi. Tout en sirotant la boisson brune, l'araignée observa enfin la salle. Des hommes d'armes s'y trouvaient, comme des habitants. Un homme ivre mort était étendu sur une table et semblait baigner dans sa chope renversée. Le pauvre ne goûterait peut-être pas au sanglier mais c'était le cadet de ses soucis. Rien de croustillant jusqu'à ce qu'il pose ses yeux sur une femme à l'apparence des plus contrastantes avec le reste des personnes présentes. Une tenue de cuirs et de tissus aussi féminines qu'un vieux septon dans sa robe. Des espèces de peintures de guerre sur le visage et en plus armée. Une véritable sauvage, une erreur. Une femme intéressante aux yeux d'Owen. Les femmes guerrières ne courraient pas les rues dans le Bief comme dans de nombreuses autres régions. C'était si particulier que cela l'attira tout de suite et titilla sa curiosité. Il s'installa à sa table sans lui demander son avis, comme s'il était le propriétaire des lieux. Il déposa sa chope sur le meuble et l'observa calmement sans dire un mot avant de s'adresser à elle d'un ton  qui se voulait amusant.

« J'ai rarement vu de femmes comme vous dans le coin. J'en ai croisé des sauvages mais pas avec une apparence si proche d'un ... d'un ... sauvageon. Oh je vous rassure, je n'en ai jamais croisé que dans des illustrations de vieux ouvrages mais vous pourriez en faire pâlir plus d'une je le crains. Une femme avec une épée  encore plus rare. Vous êtes une anomalie dans ce décor ... quoi de mieux qu'une anomalie pour égayer un début de soirée ?»
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Mon regard se tournait vers les gens dans l'auberge. Certains buvaient à s'en faire éclater le foie, d'autres ne faisaient que manger pour reprendre des forces et les derniers festoyaient au nom d'une cause que j'ignorais et qui ne m'intéressais pas. Mon parcours m'avait appris à me méfier des apparences. Cet homme ivre pouvait très bien être un grand mercenaire faisant mine d'être pris par l'alcool pour assassiner quelqu'un. Mais la chose que j'avais appris était également que les hommes n'étaient que des ordures. Du moins presque tous. Je n'étais pas une de ces femmes qui croyait au prince charmant et qui passait ses journées entières à rêver de l'époux dont elle prendrait un jour le nom. En réalité, j'étais ni une femme, ni un homme dans ma tête. Personne ne m'avait apprit la délicatesse et l'envie de concevoir une famille. Je n'avais aucun titre, aucun nom de famille. Je n'étais même pas considérée comme une bâtarde. Je n'étais rien. Juste un grain de sable dans la bouche qui gênait et que les gens recrachaient. Mais le fait que quelqu'un d'autre pouvait me le dire me mettait hors de moi.

Alors que je dégustais mon repas bien mérité, je bu une bonne gorgée de bière. Une entrée fracassante me fit soupirer d'un air exaspéré. Dans un trou paumé, il fallait que je tombe sur un noble. Une race que je détestais au plus haut point si ce n'était daenerys targaryen la nouvelle reine du val. Je lançais un vague regard vers la source du bruit qui avait cassé le silence presque harmonieux de la taverne. Un noble se pavanait avec un sanglier. Faisant mine de se préoccuper des autres alors qu'il n'avait sûrement foi qu'en lui même. Quand l'aubergiste passa, je lui donna l'or pour mon repas, il me remercia froidement mais cela m'allait. J'avais l'habitude que les gens se méfient de moi. Au moins, ils ne venaient pas me poser des questions et cela m'allait fort bien. Le noble qui faisait tout ce boucan arriva vers moi tout en s'asseyant à ma table sans même le demander.

" J'ai rarement vu de femmes comme vous dans le coin. J'en ai croisé des sauvages mais pas avec une apparence si proche d'un ... d'un ... sauvageon. Oh je vous rassure, je n'en ai jamais croisé que dans des illustrations de vieux ouvrages mais vous pourriez en faire pâlir plus d'une je le crains. Une femme avec une épée  encore plus rare. Vous êtes une anomalie dans ce décor ... quoi de mieux qu'une anomalie pour égayer un début de soirée ? "

Je soupira, ne le regardant même pas. Sa présence m'indifférait à tel point que j'étais prête à me lever et m'en aller comme si de rien était. Mais j'avais encore ma pinte à terminer. J'écoutais vaguement ce qu'il disait. Tout ce que je savais c'est qu'il continuait de se pavaner. S'il n'avait pas s'agit d'un noble avec ses hommes, il y aurait longtemps qu'une dague lui aurait été planté droit dans la main contre la table. Mais c'était un geste qui ne ferait que me coûter la vie.

<< - La différence entre votre vision d'une anomalie et la mienne est que je ne me pavane pas avec un cadavre puant derrière mon cheval. >>

j'avais dit cela d'un ton détaché, sans le regarder. Non pas pour lui prouver que j'étais soumise mais plutôt que le fait qu'il soit assis en face de moi ou non n'avait guère importance car il ne changerait pas ma vie. Les nobles ne savaient vraiment rien. Pas même chasser apparemment. Ils n'ont aucuns respect pour les créatures qui vivent. Je savoura une gorgée de bière en m'empêchant de la lui recracher au visage.

<< - Contrairement à vous, j'ai une vie a mener et des gens à aider. Si votre "conversation" est terminée, j'aimerais aller dehors me ressourcer. >>
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Elle ne manquait pas de répartie la bougresse, quoi qu'un peu abrupte. La gueuse semblait le prendre de haut. Dire qu'il s'était légèrement retenu de ne pas faire trop de sarcasme pour une entrée en matière. Il eut une pensée émue pour son père. La pauvre aurait sûrement perdu sa langue ou fait un petit tour dans les douves pour une telle insolence. Owen lui se contenta d'en rire comme si on venait de lui raconter une bonne blague. Il prit une longue gorgée de sa bière. Pas mauvaise. Loin d'être la meilleure qu'il ait jamais bue mais il n'était pas mécontent d'avoir dépensé quelques pièces pour s'en offrir une. Remettant une mèche de ses cheveux en place, le jeune homme prit à nouveau la parole sur un ton toujours aussi détendu et amusé.

« Sentiriez vous meilleure si je vous attachais derrière mon cheval ? Je nourris ces gens. N'est ce pas là une façon de les aider ? Vous semblez mal me juger ... guerrière. Si je tenais vraiment à me pavaner comme vous le dîtes si bien, je lâcherai mes hommes sur vous pour réparer cet affront ... pourtant je n'en ferai rien.»

Aussi douée soit elle avec une arme, Owen doutait fortement qu'elle puisse faire face à quatre hommes armées dans un endroit fermé comme une auberge. Sans compté qu'il était possible que d'autres se joignent à eux. Ce serait du pure suicide. Il but une nouvelle gorgée de bière lentement. Elle semblait au moins lui avoir accordé le choix de la laisser se ressourcer à l'extérieur ou non. Serait-ce là un premier signe de soumission ? Même minime ce genre de phrase avait son importance dans un dialogue. Glissant ses mains dans son vêtement pour en extraire sa bourse, puis quelque pièces de cette dernière, il les déposa sur la tables sans faire le moindre brut. Il remua quelque peu sa chope pour entendre le liquide remué, puis prit une nouvelle lampée avant de soupirer à son tour. Il prit ensuite une inspiration avant de parler sur un ton légèrement enjoué et propre à son personnage.

« Pourquoi vous ressourcez dehors ? Vous n'êtes pas bien ici. Je vous paye une tournée, pour m'excuser de vous avoir offenser. Peut-être trouverez vous de quoi vous ressourcer au fond d'une bonne chope de bière ou d'une coupe de vin.»

Des paroles concises et simples pour une personne du commun. Se faire payer une tournée n'avait rien de déshonorant, surtout quand c'était le Lord du coin qui vous la payait. Cette étrangère à l'allure bizarre l'intriguait. Elle n'était pas commune et quand quelque chose n'était pas commun, il se plaisait à en faire la découverte. C'était une sorte de jeu intellectuelle de curiosité. En tant que femme guerrière, elle devait être mal vue ici. Si elle n'était que de passage, ce n'était pas regrettable mais si elle comptait s'installer dans le Bief, elle ne gagnerait pas le respect en se comportant comme elle se comportait avec le Tyssier. C'était plutôt le contraire qu'elle risquait de s'attirer. Le jeune homme se permit finalement de se présenter. Après tout la moindre des politesses était de faire les présentations. Ainsi il pourrait constater si cette nouvelle information allait changer la façon dont allait réagir la dame. Une simple petite manœuvre afin de mieux cerner l'individu qui se trouvait face à lui.

«Nous sommes sans doute partis du mauvais pieds tous les deux. J'en ai même oublié de me présenter. Je suis Owen Tyssier, Seigneur de Froide-Douve. Et vous guerrière qui êtes vous donc ? »

La probabilité que sa réponse soit vraie était très faible mais il s'en moquait bien. Il se posait ainsi en Seigneur et elle savait à quoi s'en tenir. Libre à elle ensuite de refuser sa proposition de boire un coup ensemble mais ce serait alors un véritable affront lancé envers sa maison. Il était temps maintenant de passer à une question plus amusante. Elle qui se vantait d'aider des gens, allait devoir répondre à cette question. Une sauvage sur les terres d'un seigneurs traînait peut-être dans de louches histoires. Il espérait juste pour elle qu'elle n'aurait aucun rapport avec des hommes originaires de Volantis. Cela commençait à ressembler à un interrogatoire mais il était dans son droit ! Au dernier moment, il se retint cependant. Il préféra garder cette question sous le coude car l'alcool délierait peut-être sa langue dans les prochaines minutes.
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Ekishae a écrit:

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Je commençais à me lever, mais le petit seigneur semblait ne pas vouloir me lâcher la jambe. Je soupira puis me rassieds sur la chaise qui grinçait légèrement sous mon poids. De base, je n'étais pas lourde, mais les plusieurs couches de cuir et de tissus, ainsi que quelques armures au niveau des jambes, des bras et du ventre plus ma longue épée dans le dos, je comprenais que la chaise couinait. J'étais face à un homme qui faisait partit d'un autre monde que le mien. Il ne connaissait rien au mien comme je n'y connaissais pas grand chose au sien.

" Sentiriez vous meilleure si je vous attachais derrière mon cheval ? "

Je ne réagis même pas à cette remarque, bien au contraire. Mais je pus m'empêcher de lâcher un petit ricanement à la fois moqueur et à la fois provocateur.

<< - Essayez donc... Je ressemble peut-être à une pauvre sauvageonne qui ne connaît rien, mais j'ai l'appuie de personnes particulièrement influentes qui n'hésiteraient pas à déclarer une guerre au Bief pour me retrouver. >>
" Je nourris ces gens. N'est ce pas là une façon de les aider ? Vous semblez mal me juger ... guerrière. Si je tenais vraiment à me pavaner comme vous le dîtes si bien, je lâcherai mes hommes sur vous pour réparer cet affront ... pourtant je n'en ferai rien. "
<< - Vous les nourrissez aujourd'hui. Qu'en est-il des autres jours ? Un seul sanglier ne peut nourrir le bas peuple. Et ce n'est pas un sanglier qui va reconstruire ce qu'ils ont perdus car ils manquaient de protection. >>

Non, je ne tenais pas à la vie, c'était clair ! La torture ne me faisait pas peur, la mort sans épée entre les mains en revanche, me terrifiais au plus haut point. Si cet homme voulait m'emprisonner, il pouvait facilement le faire, un petit endroit comme l'auberge où l'on était se trouvait bien trop petite pour sortir une arme. Et puis c'était un seigneur, moi non. En revanche, comme je lui avait dit, j'avais le soutien de plusieurs personne au nome famille puissant.

" Pourquoi vous ressourcez dehors ? Vous n'êtes pas bien ici. Je vous paye une tournée, pour m'excuser de vous avoir offenser. Peut-être trouverez vous de quoi vous ressourcer au fond d'une bonne chope de bièe ou d'une coupe de vin. "

Ainsi il s'excusait de m'avoir offensé... je n'en croyais pas un mot. Les nobles n'étaient que des manipulateurs, des gens qui se servaient de vos dires pour les déformer et les retourner contre vous. Mais ce qui m'intéressais grandement était pourquoi il s'intéressait à moi ainsi ? Si je voulais le savoir, je devais prendre sur moi.

<< - J'accepte vos excuses en vous présentant les miennes. Cependant, je me vois dans l'obligation de refuser votre généreuse offre. J'ai déjà assez bu pour aujourd'hui. Et j'aime avoir les idées claires. >>

Je leva les yeux pour la première fois vers lui. Il se présentais donc à moi comme le ferait tout noble qui se respecte. Un homme beau, comme tout ceux du Bief j'imagine...

" Nous sommes sans doute partis du mauvais pieds tous les deux. J'en ai même oublié de me présenter. Je suis Owen Tyssier, Seigneur de Froide-Douve. Et vous guerrière qui êtes vous donc ? "

J'étais quelqu'un de très froid, de très grognon mais s'il y avait quelque chose que l'ont ne pouvait me reprocher était mon honnêteté.

<< - Ekishae des terres de l'Orage. Connue sous le nom de Sombre Louve. Je ne vais pas vous cacher que je suis assassin. >>

Que me voulait-il ? Il semblait sincère dans ses paroles, mais j'avais appris a rester méfiante. Que ce soit face aux gens comme moi, qu'aux nobles. C'était donc lui le seigneur du Bief. Il était un peu jeune mais cela ne voulait rien dire.

<< - Je ne fais que passer sur vos terres, vous n'aurez pas de problèmes venant de ma part si c'est cela que vous craignez. >>
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Il ne pût qu'éclater de rire à l'évocation d'une guerre entre le Bief et une autre partie du royaume dont l'unique but serait de retrouver sa petite personne. Il ne fallait pas pousser. Les Tyrell possédaient l'une des plus grandes fortune des Sept Couronnes, ils étaient capables de soulever l'armée la plus considérable du continent et possédaient les terres les plus fertiles de Westeros. La Couronne oserait peut-être, Tywin Lannister sous certaines conditions mais pas pour des raisons aussi futiles. Il doutait fortement que n'importe quel grand seigneur du royaume puisse soulever une armée pour récupérer une sauvageonne. Le Tyssier balada ses doigts sur la table, telles les pattes d'une araignée gambadant joyeusement.

« Encore faudrait-il des preuves de votre disparition sur les terres du Bief. J'ai du mal à croire qu'une personne haut placée puisse remuer ciel et terre au point de déclarer une guerre à ma région. Quant bien même, cette guerre ne changerait rien à votre sort. Même remportée, elle ne recollerait pas votre tête sur votre cou, je le crains. Vos menaces ne m'effraie pas. Qui vous dit que je ne possède pas le genre d'amis ? Vos menaces digne des dernières brutes fonctionnent peut-être sur des gens sans éducation et dénué d'esprit de réflexion. Vous êtes mal tombée avec moi, sauvageonne. »

Entre ses lèvres le mot « sauvageonne » sonnait plus comme une dénomination affectueuse que péjorative. Glissant ses doigts sous une pièce, il commença à la faire rouler sur la table entre son doigts et le bois. La dernière réplique de l'étrangère ne lui plaisait pas dans le sens où elle insinuait des choses qu'elle ne pouvait sans doute pas juger à moins d'avoir passé des mois dans la région. Sans compter que lui imputer les fautes de son père était trop simple et presque vexant. D'un doigt il arrêta le roulement de la pièce et parla sur un ton plus direct et franc.

« Ces gens n'ont pas connus des jours très heureux ces dernières années sous le « règne » de mon père. J'en suis désolé  mais je n'ai aucune responsabilité là dedans. Je m'efforce de mon mieux de les protéger et de leur rendre quelques services. Je n'ai pas la prétention d'être parfait. Je ne suis qu'un jeune Lord au titre aussi frais que le pucelage d'une jouvencelle. Le temps me permettra de réparer le laxisme et les erreurs de mon père. »

En un sens, il apprécia le fait qu'elle ne prenne plus à boire car cela lui prouvait qu'elle possédait un minimum de jugeote. Lui aussi n'aimait pas boire quand il avait quelque chose d'important à faire. Simple question de pragmatisme et de prévision.  Originaire des Terres de l'Orage, on la surnommait « Sombre Louve » mais répondait au nom d'Ekishae. Elle prétendait ne vouloir pas créer de grabuge sur ses terres. Intéressant mais pas autant que sa prétention d'exercer la profession d'assassin. Ce genre d'information ne devait pas être révélé au premier venu et cela la fit passer pour une femme peu prudente aux yeux du Tyssier.

«Vous êtes sérieuse ? Si c'est vraiment le cas, ne refaites plus jamais cela. Vous venez de révéler une information capitale à un homme de pouvoir dont la confiance ne vous est pas acquise. Maîtrisez votre langue  à l'avenir. C'est un conseil. Vous pourriez vous retrouver en cellule avec d'autres gens de mon espèce.»

Rangeant ses pièces dans sa bourse, le jeune home réfléchit quelque instants, tapotant du bout du doigt le bois du meuble. Un assassin était peut-être ce qu'il lui manquait. Il avait pendant un moment songé à engager des Sans-Visage mais vu leur prix, il s'était rapidement ravisé. De plus envoyé quelqu'un à Braavos juste pour cela était un peu trop excessif à son goût. S'il elle s'avérait être à la hauteur, il pourrait s'en tirer à bon compte, sinon il la ferait sûrement taire d'une façon ou d'une autre. Si elle se faisait prendre, il nierait toute implication dans l'affaire. Le jeune soupira avant de faire une proposition.

«J'ignore si je peux vous faire moi même réellement confiance. Je suis sur le même pont branlant que vous sur ce point. Cependant, j'ai besoin de quelqu'un pour des menus travaux, quelqu'un extérieur à mon entourage. J'aimerai m'entretenir avec vous et voir ce dont vous êtes capable. Si cela vous intéresse, sortez d'ici en ayant l'air fâchée. Plus loin dans le village, il y a un  e porcherie. Je vous retrouverai là dans quelques minutes en prétextant avoir un besoin pressant de vider ma vessie. Les porcs font tant de bruit que nous pourront causer tranquillement.»

Un air de défi s'afficha dans son regard et le jeune homme attendit de voir ce que sa prétendue assassin avait dans le ventre!
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Je commençais à me lever, mais le petit seigneur semblait ne pas vouloir me lâcher la jambe. Je soupira puis me rassieds sur la chaise qui grinçait légèrement sous mon poids. De base, je n'étais pas lourde, mais les plusieurs couches de cuir et de tissus, ainsi que quelques armures au niveau des jambes, des bras et du ventre plus ma longue épée dans le dos, je comprenais que la chaise couinait. J'étais face à un homme qui faisait partit d'un autre monde que le mien. Il ne connaissait rien au mien comme je n'y connaissais pas grand chose au sien.

" Sentiriez vous meilleure si je vous attachais derrière mon cheval ? "

Je ne réagis même pas à cette remarque, bien au contraire. Mais je pus m'empêcher de lâcher un petit ricanement à la fois moqueur et à la fois provocateur.

<< - Essayez donc... Je ressemble peut-être à une pauvre sauvageonne qui ne connaît rien, mais j'ai l'appuie de personnes particulièrement influentes qui n'hésiteraient pas à déclarer une guerre au Bief pour me retrouver. >>
" Je nourris ces gens. N'est ce pas là une façon de les aider ? Vous semblez mal me juger ... guerrière. Si je tenais vraiment à me pavaner comme vous le dîtes si bien, je lâcherai mes hommes sur vous pour réparer cet affront ... pourtant je n'en ferai rien. "
<< - Vous les nourrissez aujourd'hui. Qu'en est-il des autres jours ? Un seul sanglier ne peut nourrir le bas peuple. Et ce n'est pas un sanglier qui va reconstruire ce qu'ils ont perdus car ils manquaient de protection. >>

J'avais l'appuie de plusieurs personnes à qui j'étais utile. Pour assassiner, pour protéger. Il était clair que ce n'était pas une guerre contre le bief qui serait menée mais une guerre contre son seigneur. Des assassins envoyés... voir même un sang visage. Mais il était clair que le petit seigneur avait l'avantage sur moi. Bien évidemment. C'était un seigneur, j'étais une sauvage.

" Encore faudrait-il des preuves de votre disparition sur les terres du Bief. J'ai du mal à croire qu'une personne haut placée puisse remuer ciel et terre au point de déclarer une guerre à ma région. Quant bien même, cette guerre ne changerait rien à votre sort. Même remportée, elle ne recollerait pas votre tête sur votre cou, je le crains. Vos menaces ne m'effraie pas. Qui vous dit que je ne possède pas le genre d'amis ? Vos menaces digne des dernières brutes fonctionnent peut-être sur des gens sans éducation et dénué d'esprit de réflexion. Vous êtes mal tombée avec moi, sauvageonne. "
<< - Vous seriez surpris... >>

je baissa le regard vers mes mains, celles ci s'amusaient a taper des doigts sur la table avec impatience. C'était comme mettre un cactus près d'un pissenlit ou un tigre près d'une gazelle. Je n'aimais pas du tout cette situation inconfortable. C'était peut être pour cette raison que je n'appréciais pas les nobles. Me sentir en danger sans arrêts au moindre geste, je n'aimais vraiment pas cela. J'étais une femme après tout... une femme avec des armes.. sans noms de familles... une sauvage... je passa une main dans mes cheveux tout en l'écoutant sans rien afficher sur mon visage autre que de la froideur.

" Ces gens n'ont pas connus des jours très heureux ces dernières années sous le « règne » de mon père. J'en suis désolé  mais je n'ai aucune responsabilité là dedans. Je m'efforce de mon mieux de les protéger et de leur rendre quelques services. Je n'ai pas la prétention d'être parfait. Je ne suis qu'un jeune Lord au titre aussi frais que le pucelage d'une jouvencelle. Le temps me permettra de réparer le laxisme et les erreurs de mon père. "

Ainsi donc, il était nouveau au pouvoir. Que pouvais-je lui reprocher ? J'haussais les épaules avec un air désolé.

<< - J'ai tendance a juger sans connaître la personne, je le confesse. >>

C'était vrai, je jugeais toujours avant de connaître la personne que j'avais en face de moi. Le petit seigneur n'aurait rien put faire sous le règne de son père. Je tordais ma bouche dans un sens puis dans un autre avant de relever le regard vers lui.

" Vous êtes sérieuse ? Si c'est vraiment le cas, ne refaites plus jamais cela. Vous venez de révéler une information capitale à un homme de pouvoir dont la confiance ne vous est pas acquise. Maîtrisez votre langue  à l'avenir. C'est un conseil. Vous pourriez vous retrouver en cellule avec d'autres gens de mon espèce. "

Je ne pus étouffer un léger gloussement face à cette réaction.

<< - Vous venez entamer une conversation avec quelqu'un qui a l'air louche, vous vous attendiez à quoi ? Je ne ressemble ni a une noble, ni a une paysanne. Ce qui me dit que vous n'aviez déjà pas l'attention de me mettre en cellule avant de venir me parler. Me tuer peut-être. Mais je suis quelqu'un de franc, je ne vais pas cacher ce que je fais. Sauf si je suis en mission, bien évidemment... >>

Pouvais-je avoir confiance en ce seigneur ? Était-il contre les targaryen ? Du moins daenerys targaryen ?

" J'ignore si je peux vous faire moi même réellement confiance. Je suis sur le même pont branlant que vous sur ce point. Cependant, j'ai besoin de quelqu'un pour des menus travaux, quelqu'un extérieur à mon entourage. J'aimerai m'entretenir avec vous et voir ce dont vous êtes capable. Si cela vous intéresse, sortez d'ici en ayant l'air fâchée. Plus loin dans le village, il y a un  e porcherie. Je vous retrouverai là dans quelques minutes en prétextant avoir un besoin pressant de vider ma vessie. Les porcs font tant de bruit que nous pourront causer tranquillement. "

Je levais une nouvelle fois le regard vers lui, un sourcil arqué. Derrière la porcherie, un bien piètre endroit, mais un cri ne serait pas reconnaissable. Si il désirait me tuer, c'était peut-être l'occasion et l'endroit idéal. Mais également si je désirais le tuer aussi. Mais j'étais curieuse, je me redressa puis lui adressa un sourire amusé :

<< - A vôtre place, je ne finirais pas ma pinte, il paraît qu'une louve noire y ait mit du poison pendant que vous regardiez ailleurs. >>

Je me pencha un peu vers lui :

<< - Vous savez, ce genre poison qui reste uniquement dans la dernière gorgée... >>

Je souris puis pris une mine renfrognée en me dirigeant vers la sortie. Un air un peu plus énervé qu'en y entrant. Je bousculais un homme qui était sur mon chemin puis sortit. Je me sentais mieux dehors. Une fois rendue derrière la porcherie, je sortis mon épée et la planta dans le sol. Juste au cas où... on ne sait jamais.
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Elle ne manquait pas de confiance en elle et c'était un bon point et elle savait reconnaître ses erreurs ce qui était un autre avantage. Il ne disposait pas vraiment de ses références en la matière mais une simple discussion comme celle-ci lui permit d'en apprendre un peu plus sur la personne avec qui il allait peut-être faire affaire. Sa justification à propos de sa révélation le fit beaucoup rire. Ils n'avaient pas du tout la même logique. Elle lui parla ensuite de poison dans sa chope. Était-ce une métaphore ? Il était peu probable qu'elle arrive à se procurer des poisons à moins d'avoir de réelle connaissance en herboristerie et encore. La plupart des poisons se trouvaient dans les ateliers de Mestre et pouvait coûter des fortunes. De plus, à part un meurtre gratuit, il voyait peu de personne en ce monde susceptible de vouloir sa mort par un procédé aussi fourbe. Avant qu'elle ne s'en aille, il se permit d'ajouter une petite phrase.

« N'oubliez pas que l'araignée possède aussi du venin. Une simple piqûre indolore peut causer bien des maux.»

Sur ce, il termina sa chope quasi sûr qu'il n'avait aucun risque à étancher sa soif. Le risque zéro n'existait cependant pas. Il la laissa donc sortir et l'observa bousculer un homme. Quelques dizaines de secondes plus tard, il se leva et s'adressa calmement à ses hommes pour leur dire qu'il allait uriner dans un coin et qu'il pouvait encore prendre une tournée en son honneur. Il sortit ensuite calmement à l'extérieur et prit le chemin de la porcherie, tout à fait détendu. La femme pouvait profiter de ce moment pour le détrousser et il jouerait alors de la lame. Ils étaient cependant tous deux en position de faiblesse et cela lui suffisait. Mourir derrière une porcherie égorgée par une orageoise n'était pas la plus glorieuse des morts mais il ne redoutait pas qu'elle s'en prenne à lui pour lui vider sa bourse. Elle semblait avoir une certaine forme d'honneur dont les gens appréciaient se farcir l'esprit. Ekishae se tenait là, l'épée plantée dans le sol, sans doute en signe de défis ou de menace. Owen se dirigea vers le mur, délaça ses chausses et urina contre le mur calmement. Il termina son affaire, relaça ses chausses et se tourna vers la jeune femme originaire des Terres de l'Orage.

« Parlons vite avant que je ne succombe à votre poison. Il se trouve que mon père a trouvé la mort dans de récent événement. Je suis devenu Lord. La succession se passe ma foi plutôt bien sauf pour un nombre limité de personne que je ne puis congédié à cause de leur ancienneté ou que je ne ferais pas enfermer injustement. Une épine dans mon pied que j'aimerai qu'on me retire. Il y a également quelqu'un qui ne s'est pas acquitté de la dette résultant de son crime commis et une affaire un peu plus spéciale que je préférerais traiter en temps et en heure.»

S'abaissant légèrement pour examiner l'épée, il observa calmement la lame le temps que la femme emmagasine toutes ses informations. Il n'avait pas cité de noms pour ne pas divulguer trop d'informations en cas de trahison. Chaque travail viendrait au moment opportun et les informations qui en découlaient suivrait également. Le blond reprit la parole sur un ton neutre. Sur le chemin menant à la porcherie, il avait déjà réfléchi à quelques détails.

«Je vous confesse qu'une dame comme vous, et je ne dis pas cela pour vous vexer, serait trop voyante, trop marquante si elle entrait à mon service du jour au lendemain. On pourrait se poser des questions lorsque vous disparaîtrez après avoir remplit vos tâches. Il serait bon que vous fassiez passer pour quelqu'un d'autre. Que vous fondiez dans le moule en quelque sorte.»

Il avait déjà son petit scénario en tête mais cela ne dépendait pas que de lui à vrai dire. Il fallait qu'Ekishae soit capable de tenir ce rôle et surtout pas dans cet accoutrement. Pour cela, il s'entretiendrait par après. Pour l'heure, il voulait savoir si elle accepterait ce genre de travail et discuterai du prix qu'il était prêt à lui allouer.

«J'ignore vraiment tout de vous et de vos capacités. Je prend un gros si je venais à vous engagez et vous prendrez de gros risque si vous veniez à échouer. J'ai besoin de quelqu'un de doué, de fiable. Je ne vous demanderai rien d'immorale en soit. Il faudra probablement plusieurs semaines pour mener à bien vos objectifs. Êtes vous prêt à prendre autant de risque et à accepter ma proposition. Je comprendrai que vous puissiez refuser .... mais je pense que le fait que vous soyez une femme pourrait jouer en votre faveur. »
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hj : désolée, j'étais trop tenté de faire ma garce xD. Je vois bien Owen essayer de lui apprendre à être une femme et a bien se comporter XD.

Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire à sa remarque. L'attendant au dehors, mon arme plantée au sol non pas en guise de provocation ou de menace mais juste histoire de bien montrer que s'il tentait quoi que ce soit, je saurais lui rendre la pareille. Avait-il terminé sa chope ? En vue de son teint, je doutais que oui. Ce n'était pas un poison fort, ni un poison mortel. Il rendait juste nauséeux et fébrile. Il rendait à genoux n'importe quel homme. Je n'étais pas une grande mestre ou quoi que cela, j'avais juste appris que certaines plantes mélangées ensembles faisait diverses effets sur les gens. Dans un petit moment, il se sentirait très fiévreux. Un effet vraiment désagréable. A force de vivre dehors dans l'herbe, j'avais découvert les plantes. Le petit seigneur urina non loin, je grimaça. Les hommes étaient vraiment des porcs, et encore, c'était une insulte aux porcs.

" Parlons vite avant que je ne succombe à votre poison. Il se trouve que mon père a trouvé la mort dans de récent événement. Je suis devenu Lord. La succession se passe ma foi plutôt bien sauf pour un nombre limité de personne que je ne puis congédié à cause de leur ancienneté ou que je ne ferais pas enfermer injustement. Une épine dans mon pied que j'aimerai qu'on me retire. Il y a également quelqu'un qui ne s'est pas acquitté de la dette résultant de son crime commis et une affaire un peu plus spéciale que je préférerais traiter en temps et en heure. "

Je leva le regard vers lui une fois qu'il eut terminé. Il avait donc besoin de moi pour assassiner quelqu'un. Des gêneurs pour le seigneur des épines. J'haussais les sourcils en m'accoudant au manche de mon épée. Une posture fort peu respectueuse face à un seigneur. Mais je ne faisais aucune courbettes car pour moi les hommes étaient égaux. Peut importe leur rangs, nous avions la même fonction vitale.

" Je vous confesse qu'une dame comme vous, et je ne dis pas cela pour vous vexer, serait trop voyante, trop marquante si elle entrait à mon service du jour au lendemain. On pourrait se poser des questions lorsque vous disparaîtrez après avoir remplit vos tâches. Il serait bon que vous fassiez passer pour quelqu'un d'autre. Que vous fondiez dans le moule en quelque sorte."

Je l'écoutais faire son monologue. Rentrer dans le moule ? Agir comme une femme ? Par les sept le travail serait complexe. Autant tuer les victimes n'était pas un problème, mais de là à me fondre parmi les autres gens, cela allait être très très complexe. Je pouvais voir sur le front du seigneur quelques perles de sueur apparaître sous l'effet de mon poison. Si je n'avais pas eu l'antidote avec moi, même avec cela, je risquais gros. Très gros. Mais c'était ma façon d'être. Pleine de bonne ou de mauvaises surprises.

" J'ignore vraiment tout de vous et de vos capacités. Je prend un gros si je venais à vous engagez et vous prendrez de gros risque si vous veniez à échouer. J'ai besoin de quelqu'un de doué, de fiable. Je ne vous demanderai rien d'immorale en soit. Il faudra probablement plusieurs semaines pour mener à bien vos objectifs. Êtes vous prêt à prendre autant de risque et à accepter ma proposition. Je comprendrai que vous puissiez refuser .... mais je pense que le fait que vous soyez une femme pourrait jouer en votre faveur. "

En l'écoutant, et une fois qu'il eut terminé son discours, je pouvais remarquer qu'il ne se sentais pas vraiment en forme ce qui me fit sourire. Je l'observa un instant, le visage impassible.

<< - Puis-je avoir confiance en vous ? Lord Tyssier ? >>

Je lis dans son regard que oui, je pouvais lui faire confiance. Je sortie de l'une de mes poches une gourde ou il y avait un fond de liquide à la couleur blanchâtre. Je la lui tendit :

<< - L'antidote... Voyez-vous, une araignée doit ne pas s'emmêler les pattes avant de mordre. Ne prenez pas cet acte comme un affront, c'est une manière pour moi de me protéger. Le poison n'est pas mortel, il donne juste une fièvre de cheval. Mais puis que je peux vous faire confiance, j'accepte votre offre. >>

Je me pinça un instant les lèvres. Allait-il appeler ses hommes pour me tuer ? Je ne le pense pas, il savait que j'étais consciente qu'il pouvait me tuer en peu de temps. Je ramassa mon épée puis la rangea dans son fourreaux qui se trouvait dans mon dos.

<< - Je ne tue ni femme, ni enfant et aucune personne habitant aux Eyriés. >>

Cependant je me sentais mal de me fondre dans la foule. Je passa nerveusement mes doigts dans mes cheveux. Une fois ma confiance donnée, mon masque tombait et mon réel caractère se montrait.

<< - Ce n'est pas pour tuer que j'ai un problème... Mais je... Je ne sais pas me comporter... Disons... Normalement... >>
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Quelques gouttes de sueur perlaient sur son front et ce n'était pas du tout normal. Il ne faisait pas assez chaud pour qu'il sue ainsi sans n'avoir rien fait particulier. Qu'est ce qui provoquait en lui ce changement ? Par les sept enfers ! Il avait envie de vomir maintenant ... ce n'était quand même ... pas ? Oh la vile truie! Elle aurait oser empoissonner le Tyssier ? Sérieusement ? Elle était aussi culottée que cela ? S'il venait à en mourir, elle ne l'emporterait pas au paradis. Quitte à vomir ses tripes, autant répandre le contenu de son estomac sur la sauvage. La bougresse osait parler de confiance alors qu'elle l'avait délibérément empoisonné ? Bien sûr elle l'avait prévenue mais il avait prit cela pour du bluff ou une sorte d'humour étrange. Plus qu'à elle, en réalité il s'en voulait à lui même. Owen n'aimait pas être prit à ce genre de jeux. Il aimait avoir raison et surtout voir se confirmer cette raison. Pour le coup, s'il avait plongé la tête la première dans de la merde de cochon, il se serait sentit nettement moins ridicule. Il ne lui jeta qu'un regard mi-apeuré mi-confiant. Devait-il lui faire confiance à nouveau lorsqu'elle lui tendit la gourde ? Il décida de la boire quand même. Dans le pire des cas, cela le ferait partir rapidement. Une fois le liquide verser dans son gosier et avalé, il se rendit compte de ce qu'elle venait de dire : le poison n'était pas mortel. Il l'aurait juste cloué au lit avec une fièvre forte. L'un dans l'autre il se sentait ridicule mais il allait au moins éviter ces fameuses sueurs froides.

« Si c'est comme ça que vous traitez tout tes potentiels employeurs vous ne risquez pas de faire long feu dans la profession. Je ne vous ai jamais jouer de mauvais tour. A ce petit jeu, vous menez. Ne me donnez pas de raisons de chercher à égaliser. J'ai besoin de vous pour tuer quelqu'un pas pour m'occire !»

Il cracha par terre plusieurs fois non pas pour insulter la dame mais pour chasser le mauvais goût de l'antidote. Sorcière que cette sauvage des terres de l'orage. Au moins elle avait prouvé qu'elle n'avait pas froid aux yeux et qu'elle était capable de s'en prendre à quelqu'un sans vergogne même si le but recherché n'était pas celui de le tuer. Amener un homme à la mort était une chose bien différente. Savoir si elle avait l'épaule pour ce travail, il ne pourrait le constater qu'une fois le moment venu mais pas avant. Il se permit tout de même de la rassurer rapidement. Il n'allait pas lui demander de s'acquitter de tâche aussi déshonorante, loin de là.

« Cela tombe bien vos cibles ne seront que des hommes faits qui résident tous à Froide-Douve. Vous n'aurez donc aucune raison de refuser puisque cela ne vas contre votre  code de conduite !»

Elle coinçait sur un autre point l'Ekishae. Là c'était à lui d'entrer en piste et de lui exposer ce qu'il comptait faire pour arranger ce problème. Il ne la pensait pas dénuer de talent pour un quelconque travail manuel. Si elle était de basse naissance, ses parents avaient forcément dû la faire travailler d'une façon ou d'une autre. Cela allait pouvoir sans doute lui servir pour se dissimuler au milieu des servantes de Froide-Douve.

«Êtes vous douée pour quelque chose de normal ? Coudre, laver le linge, faire la vaisselle, cuisiner, s'occuper de la lingerie, faire le service, j'en passe et des meilleures ? Je songe à vous fournir de l'argent pour que vous vous achetiez des vêtements dans ce village et que vous puissiez prendre un bain et enlever ces marques de guerre. Vous coiffez ne serait pas un luxe non plus. Je compte vous introduire comme servante dans mon château. Vous y arriveriez dans quelque jours en prétendant venir de Hautjardin. Vous expliqueriez que je vous avais toujours promis une place dans mon château et que vous êtes venue réclamer votre dû. Vos vêtements pourrait être dissimulé dans un paquetage mais pas votre épée. Vous n'aurez qu'à prétendre qu'elle est un cadeau que vous m'offrez ou quelque chose dans le genre. Pensez vous être capable de cela dans un premier temps ?»
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Cette petite trahison était une façon pour moi, non seulement de m'enfuir plus facilement si j'avais été en danger, de pouvoir le tuer de mon épée sans qu'il ait ses réflexes, mais aujourd'hui c'était surtout pour lui montrer que ce n'était pas parce qu'il était un seigneur, qu'il avait de l'autorité, qu'il pouvait mettre ma tête sur une pique qu'il avait le contrôle de tout. C'était une petite leçon. Peu respectueuse, mais des mauvaises choses ont en apprenait beaucoup.

"Si c'est comme ça que vous traitez tout tes potentiels employeurs vous ne risquez pas de faire long feu dans la profession. Je ne vous ai jamais jouer de mauvais tour. A ce petit jeu, vous menez. Ne me donnez pas de raisons de chercher à égaliser. J'ai besoin de vous pour tuer quelqu'un pas pour m'occire !"
<< - Je ne vis pas de mes assassinats. Comme je vous l'ai dit, c'était avant tout un moyen de me protéger. Mais cela vous montre également que ce n'est pas parce que vous êtes une personne influente que vous contrôlez toujours la situation. Maintenant nous pouvons parler de confiance. >>

Je l'écoutais et récupéra ma gourde vide et la rangea. Le pauvre, je me mis a culpabiliser un moment de lui avoir fait une telle chose alors qu'il prenait à peine le pouvoir. Mais d'une certaine façon, cela lui apprendrait que dans une conversation, surtout avec quelqu'un de bizarre, il fallait rester sur ses gardes et rester attentif.

"Cela tombe bien vos cibles ne seront que des hommes faits qui résident tous à Froide-Douve. Vous n'aurez donc aucune raison de refuser puisque cela ne vas contre votre  code de conduite !"
<< - Très bien. >>

Une activité normale pour une femme ? Euh... je savais couper du bois, m'occuper des chevaux mais ce n'était guère une tâche féminine. Je réfléchis un instant puis déclara enfin :

" Êtes vous douée pour quelque chose de normal ? Coudre, laver le linge, faire la vaisselle, cuisiner, s'occuper de la lingerie, faire le service, j'en passe et des meilleures ? Je songe à vous fournir de l'argent pour que vous vous achetiez des vêtements dans ce village et que vous puissiez prendre un bain et enlever ces marques de guerre. Vous coiffez ne serait pas un luxe non plus. Je compte vous introduire comme servante dans mon château. Vous y arriveriez dans quelque jours en prétendant venir de Hautjardin. Vous expliqueriez que je vous avais toujours promis une place dans mon château et que vous êtes venue réclamer votre dû. Vos vêtements pourrait être dissimulé dans un paquetage mais pas votre épée. Vous n'aurez qu'à prétendre qu'elle est un cadeau que vous m'offrez ou quelque chose dans le genre. Pensez vous être capable de cela dans un premier temps ? "
<< - Je sais servir la boisson convenablement et je sais coudre. J'accepte votre travail. >>

Étais-je à la hauteur ? Oui... Le but était de tuer, cela irait vite... Mais changer de comportement et d'apparence serait entièrement complexe. Je savais vers qui me tourner pour m'apprendre quelques bases. Mais il était certain que j'avais besoin d'or pour des vêtements convenables. Je me pinçais les lèvres avec nervosité. Me faire passer pour ce que je ne suis pas allait être si complexe... Mais je ne devais pas perdre espoir, je pouvais y arriver et j'y arriverais. Je prouverais au petit seigneur que j'étais quelqu'un de confiance et surtout que je n'étais pas qu'une façade. Je devais lui prouver cela.

Cyrcen n'était pas loin, accompagnée du seigneur, je me rendis jusqu'à elle. Notre conversation toujours cachée par les bruits affreux des porcs. Je passa ma main sur son encolure.

<< - Je sais vers qui me tourner pour changer d'apparence, j'ai juste besoin d'or pour les vêtements. >>
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Elle n'avait pas tort. Il ne pouvait pas toujours contrôler la situation mais il pouvait contrôler un peu le hasard d'une façon ou d'une autre. Limiter les risques, limiter les dégâts ! S'il n'avait pas fait preuve de sang-froid, il aurait pût courir alerter ses gardes, rentrer aux châteaux et convoquer ses hommes pour traquer cette orageoise. Il lui aurait alors fait subir le supplice du sac et ensuite planté sa tête au bout d'une pique pour l'exhiber à son château. A la condition bien entendu que son poison ne possédait aucune caractéristiques mortelles. La mal fagoté semblait être satisfaite de ne pas avoir à tuer d'enfants ou de femmes. Elle lui confia ensuite être capable de servir à boire et coudre. Ce n'était pas le top mais on fera avec. Si elle se montrait gauche cependant, on découvrirait rapidement qu'elle n'était pas forcément là pour ses compétences. Les rumeurs courraient vite mais ils pouvaient tourner cela à leur avantage. Il allait d'ailleurs faire part de son avis à sa nouvelle employée.

« Si vos compétences s'avèrent médiocres, les autres servantes se poseront des questions. Elles ne soupçonneront pas que vous êtes en réalité un assassin à moins que vous ne vous trahissiez. Elles se demanderont pourquoi je prends à mon service une incompétente et l'une des raisons qui trouveront sans doute grâce à leurs yeux est que je compte vous mettre dans mon lit si ce n'est déjà fait. Si cela se produit. Laissez courir les rumeurs. Elles n'oseront ainsi pas s'en prendre à vous de peur de s'attirer des représailles de ma part. Elles vous ennuieront peut-être mais indirectement.»

Cela s'était dit. La fierté de l’assassin en prendra peut-être un coup mais dans un sens c'était un honneur pour elle que l'on puisse se mettre à penser ce genre de chose à leur propos. Pendant un court instant le Tyssier se demanda si elle serait plus désirable habillé normalement et sans son horrible couche d'on ne savait trop quoi sur le visage. Il s'était déjà rendu près de sa monture lorsqu'elle parla de son financement. Le jeune homme sortit sa bourse et lui glissa une petite somme suffisante pour les vêtements. Il en glissa quelques une supplémentaires. Pas une somme affriolante cela dit, juste de quoi s'accorder l'un ou l'autre petit plaisir. Elle pouvait considérer cela comme une légère avance sur la somme qu'elle toucherait une fois le contrat mené à son terme.

« Cela devrait couvrir vos frais de vêtements et vous permettre de vous amuser quelque peu dans les limites du raisonnables. Tenez vous discrète et éviter de vous montrer à la populace de ce village sous votre nouvelle apparence. Jouer la carte de la discrétion. Je vous fais confiance. N'essayez pas de m'entourlouper. Je ne voudrai pas avoir à vous faire payer une tentative de fuite. Je préfère voir votre minois de sauvage sur vos épaules plutôt qu'au bout d'une pique. Vous marchez toujours ? »

Il pensa alors à s'assurer un gage de conscience. Un objet, quelque chose auquel elle pouvait tenir et qui lui était précieux ! Ainsi, elle ne pourrait pas le flouer mais elle pouvait aussi lui refiler une babiole sans valeur. Le montant de l'escroquerie n'était cependant pas élevé. Il réfléchit donc quelques instants histoire de savoir si cela valait la peine de lui imposer cette contrainte. Réflexion faite, il décida de renoncer à cette idée qu'il trouvait quelque peu saugrenue au final. Sans plus attendre il lui expliqua le chemin pour rejoindre Froide-Douve. Elle n'aurait aucun mal à trouver le château comme cela. Ensuite, il confirma l'affaire et la laissa en paix vaquer à ses occupations.

«Je vais retourner auprès de mes hommes si l'affaire est entendue. Nous ne nous parlerons plus de la soirée. Je gage vous voir dans quelque jours dans l'enceinte de mon château. Avez vous quelque chose à ajouter ?»
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Eh bien, j'en avais du travail à faire. Mais je savais vers qui me tourner pour tout cela. J'écoutais donc le petit seigneur me fournir ses explications. Évidemment, j'avais la crainte de me faire repéré et de mourir. Au final, qui n'a pas peur de mourir ? C'était pour cela que je n'aimais pas les nobles. Ils n'avaient qu'un mot à dire pour tuer quelqu'un. Je laissais flâner mes doigts dans la crinière ébène de Cyrcen tout en l'écoutant.

"Si vos compétences s'avèrent médiocres, les autres servantes se poseront des questions. Elles ne soupçonneront pas que vous êtes en réalité un assassin à moins que vous ne vous trahissiez. Elles se demanderont pourquoi je prends à mon service une incompétente et l'une des raisons qui trouveront sans doute grâce à leurs yeux est que je compte vous mettre dans mon lit si ce n'est déjà fait. Si cela se produit. Laissez courir les rumeurs. Elles n'oseront ainsi pas s'en prendre à vous de peur de s'attirer des représailles de ma part. Elles vous ennuieront peut-être mais indirectement. Cela devrait couvrir vos frais de vêtements et vous permettre de vous amuser quelque peu dans les limites du raisonnables. Tenez vous discrète et éviter de vous montrer à la populace de ce village sous votre nouvelle apparence. Jouer la carte de la discrétion. Je vous fais confiance. N'essayez pas de m'entourlouper. Je ne voudrai pas avoir à vous faire payer une tentative de fuite. Je préfère voir votre minois de sauvage sur vos épaules plutôt qu'au bout d'une pique. Vous marchez toujours ? "
<< - Je ne faillirais pas à ma tâche. Je n'ai pas vraiment envie que les gens voient ma tête sur une pique. >>

J'haussais les sourcils. « si cela n'est pas déjà fait » ? Que croyais t-il ? Que j'étais une assassin ET une prosituée ? Je serrais les dents mais n'en dit rien, j'avais déjà trop manqué de respect au petit seigneur Tyssier. Je me hissa alors sur la jument puis observais mon interlocuteur. Je ne savais pas encore quel besogne ont allait me donner en tant que servante. J'imaginais déjà d'horribles choses. Le seigneur Tyssier pourrait profiter de ce statut pour me rabaisser un peu plus. Je saisis la bourse qu'il me donna discrètement et la cacha en lieu sûre. Par habitude, je sortie d'une de mes poches un bijoux argenté. Plutôt un pendentif auquel je tenais énormément. Il me venait de ma mère. Je tendis l'objet précieux au seigneur.

<< - En gage de confiance. Je viendrais le récupérer. C'est l'objet le plus important pour moi, alors, s'il vous plaît, ne l’abîmez pas >>

Dis je inquiète. Vu la valeur de la pierre précieuse qui centrait l’Ouroboros d'argent, je ne voudrais pas qu'il le perde. C'était le blason de la famille à laquelle mes ancêtres avaient appartenus. Cette maison n'était plus, depuis longtemps. Un serpent se mordant la queue avec au centre un vrai rubis sur lequel était gravé le nom de l'ancienne maison « Yavara » et en tout petit la devise « même brûlée, elle renaîtra de ses cendres ».

"Je vais retourner auprès de mes hommes si l'affaire est entendue. Nous ne nous parlerons plus de la soirée. Je gage vous voir dans quelque jours dans l'enceinte de mon château. Avez vous quelque chose à ajouter ?"
<< - Rien à rajouter, je serais là dans quelques jours. >>

Je regardais le bijoux avec amour puis partit au galop.
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(RP FINI ! J'en ouvre un autre :3)
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