Au bal masqué ohé ohé ! [Flashback Owen Tyssier - Desmera Redwyne]

# Lun 18 Mai - 12:50

An 296, Hautjardin

Les débuts de soirée étaient des plus agréables à Hautjardin. La chaleur du soleil, laissait lentement place à la douceur de la nuit ce qui créait un temps idéal, ni trop chaud, ni trop froid. Environné par les senteurs des fleurs et la beauté de ses femmes, Owen se sentait telle une araignée sur sa toile. Dans son élément. Il se souvenait de ses premiers jours dans le fief des Tyrell et jamais il ne s'était sentit ici étranger, du moins le pensait-il. Sa mère et sa sœur lui avait manqué énormément certes mais ici, il était presque autant chez lui qu'à Froide-Douve. Il appréciait les Tyrell, non pas uniquement par intérêt car elle était la famille dominante et suzeraine de la région mais aussi sur le plan humain. Il y avait trouvé de quoi se lier d'amitié et aussi de quoi ressentir des sentiments à l'égard d'une dame de la famille mais sur ce, il ne comptait piper mots. Aujourd'hui, il n'avait pas passé de temps à s'entraîner. Le mestre et lui avait discuté de la Guerre de la Foi sous Maelor le cruel, guerre au cours de laquelle les Tyssier avaient reçu Froide-Douve et quelques menus bonis pour bons et loyaux services. Ensuite, il avait passer son après-midi en compagnie d'Olenna Tyrell histoire de se tenir au courant et de l'entendre déblatérer et donner ses ordres pour la fêtes de la Lune des Moissons. La dame âgé avait toujours eu beaucoup à lui apprendre et le fils de l'araignée n'avait jamais rechigné à la tâche, que du contraire. L'art de l'intrigue et de la réflexion était bien plus de son goût que celui du combat. La grand mère Tyrell était le véritable cerveau dans sa maison mais cela, il valait mieux ne pas le faire remarquer au Lord Suzerain du Bief, Mace. Se tenir au courant des intrigues et dernières nouvelles du coin était toujours utile et agréable. Avant le repas, il avait profité pour lire une chronique quelconque.

Le jeune homme avait ensuite prit la direction de sa chambre pour prendre un bon bain. Rien de tel que de se prélasser quelques minutes dans l'eau chaude avant de se frotter afin d'un propre comme un sous neuf. Ensuite, il choisit sa tenue avec soin pour faire honneur à la maison qui l'avait accueillie en son sein. En sortant de sa chambre, il portait un haut de couleur verte aux couleurs des Tyrell brodés de petits fils dorés. Il préférait ne pas afficher de signe distinctif pour le reste de la soirée. Ses chausses quant à elles étaient beiges. Il ne portait pas ses armes pour l'instant car elle lui était inutile. Ses cheveux blonds étaient relâché et affichait un état impeccable. Le jeune homme marchait calmement dans les jardins du château, se laissant guider par ses envies et les senteurs qui venaient lui chatouiller les narines avec la sensualité d'une amante. Il croisa des servantes qui flânaient et qui lui jetèrent un sourire complice avant de retourner à leu conversation. Quelques jardiniers s'activaient à droite et à gauche, taillant ci et là, récoltant quelques fruits. Ils ne firent pas attention à lui et il ne leur en prêta pas plus. Baillant, le jeune homme continua de marcher. Il surprit un palefrenier entrain d'embrasser une lavandière et tous deux se sauvèrent à son arrivée comme s'il allait les dénoncer ou les ramener à leurs parents en les tirant par les oreilles. Au grès de sa promenade, il finit par arriver à une petite terrasse. Entouré de fleurs et de chaises confortables, les tables étaient souvent occupées par les jeunes dames qui affectionnaient prendre le soleil en ce lieu tout en grignotant quelques friandises.

Il ne s'y installa pourtant pas. Bien qu'aimant la solitude en pareil soirée, il ne pouvait pas se permettre de ne pas se mêler à la populace qui se réunissaient pour la fête. Passant une main sur ses joues glabre, le jeune homme se rappela qu'il avait omis d'enfiler son masque. Il retourna donc dans sa chambre le chercher et le posa sur son visage. Pour se donner un air plus mystérieux, il décida d'attacher ses cheveux, chose qu'il ne faisait pour ainsi dire jamais. Accoutré sans signe distinctif, portant un masque et les cheveux ainsi coiffés, il serait plus difficilement reconnaissable. Sans plus attendre, le jeune homme alla se mêler à la foule qui se pressait déjà dans la cours du château. L'ambiance était de mise et l'araignée de sortie !