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Correspondance entre le Prince de Dorne et le Bâtard de la GrâceDieu

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Au bâtard de la GrâceDieu,




Daemon Sand, mon corbeau vous surprendra peut-être mais mes intentions nullement. Lancehélion ne cesse de frémir sous les innombrables bruits qui courent dans tout le Royaume, or il semblerait que le point névralgique de toute cette histoire vienne de l'Ouest, la région du Lion Lannister.

Une rumeur, persistante et calomnieuse, s'insinue comme le plus mortel des venins au sein de ma propre famille et de la famille royale, une chose que je ne peux permettre. La paix de Dorne et les alliances entre la Couronne et les Martell ne peuvent souffrir des bruits les moins nobles du Royaume. Certains disent en effet qu'un homme du Vieux Lion aurait délibérément sous-entendu une liaison secrète entre vous et ma chère fille Arianne. Je n'oublie pas ce jour funeste où vous avez osé demander la main de ma fille, chose que je ne peux vous reprocher, pleinement conscient des charmes de l'héritière de Dorne, et je vous avoue avoir pris cette demande à l'époque avec humour. Mais je ne tolérerai jamais cette rumeur d'une liaison entre vous, que je sais fausse, et qui est fausse. Cette rumeur s'accompagne de bien d'autres ignominies, avec des rumeurs lascives et perverses sur la nature de cette relation entre vous et ma fille, et certains prétendent même qu'un mariage secret vous unirait.

Cette union ne peut exister, et je suis certain que vous ne pouvez que nier toutes ces affirmations, tant les Dorniens sont attachés à la vérité et à la respectabilité de leurs amis.

Je vous demanderai donc, avec la plus grande diligence, de confirmer la fausseté de ces rumeurs, et de vous présenter à moi pour que nous puissions régler cette malheureuse affaire sans autre difficulté. La dignité d'Arianne ne peut souffrir plus longtemps de ces calomnies et je suis sûr que vous vous attachez à confirmer sa pureté aux yeux des plus soupçonneux.

En vous attendant,



Votre Prince, Doran Martell
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Correspondance entre le Prince de Dorne et le Bâtard de la GrâceDieu

An 299 | Lune 1



Doran Martell & Daemon Sand


Au Prince de Dorne,


La personne, Prince, qui prend le soin de vous répondre cette lettre n'a aucun intérêt en ce monde. Elle n'écrit ni par peur, ni par ambition, ni par envie de se mêler des grandes affaires. Elle a servi autrefois votre nom sans être appréciée de vous. Avec tout votre pouvoir vous ne pouvez lui donner aucun bien qu'elle désire, puisque vous lui avez refusé le seul qu'elle avait jamais voulu de vous voilà bien des années maintenant.
Si elle vous parle fortement, n'en soyez pas étonné, c'est que la vérité est libre et forte. Les Sept sont témoins que la personne qui vous parle le fait avec un cœur plein de zèle, de respect, de fidélité, et d'attendrissement sur tout ce qui regarde votre véritable intérêt et, surtout, celui de votre bien aimée fille.

Je suis un bâtard, mais je ne suis pas un criminel ni un meurtrier, et puisqu'on me force à placer mon apologie à côté de ma justification, je dirai donc qu'il serait peut-être possible que ceux qui me condamnent aussi injustement que je le suis ne fussent pas à même de contrebalancer leurs infamies par des bonnes actions aussi avérées que celles que je peux opposer à mes erreurs. Ma famille par exemple. L'ai-je ruinée par le jeu ou par d'autres dépenses qui aient pu les priver un jour de leur héritage? Ai-je mal géré mes biens, tant qu'ils ont été à ma disposition ? Ai-je, un jour, annoncé dans ma jeunesse un cœur capable des noirceurs dont vous le supposez aujourd'hui ? n'ai-je pas aimé mon père ?  Me suis-je mal conduit avec ma Lady Grand-mère ? En un mot, qu'on m'examine depuis ma plus tendre enfance. Vous avez près de vous tant de personne qui l'ont suivie; qu'on voie, qu'on s'informe si j'ai jamais donné des preuves de la volonté de nuire qu'on me suppose et si quelques mauvaises actions ont servi d'annonces aux crimes que l'on me prête et que vous me demandez aujourd'hui d'avouer devant la nation qui m'a vue naitre.
Excusez, Mon Prince, la franchise d'un soldat qui, toujours éloigné des intrigues, n'a connu que son métier et la patrie, mais je refuse.

Ces calomnies dont vous m'accusez ne sont pas les premières à naitre sur le compte de l'héritière, et si la rumeur d'un mariage vous affecte d'une manière telle que vous vous en sentez obligé de m'écrire à ce sujet, je n'ose qu'à peine vous inviter à écouter celles qui l'ont précédées et dont la race fut d'une nature bien plus perverse qu'une union bénie par les Sept et dont je suis, je vous l'assure, parfaitement innocent. Je ne peux m'en porter garant, pas plus que de celles qui suivront bientôt, ainsi qu'une jeune femme connue de ses  seuls sujets sait en inspirer à ceux à qui elle n'a jamais été présenté. Elle organise très bien les fêtes dont vous occupez son temps princier, dit-on, un talent, j'en suis certain, qui impressionne tellement ses rivaux qu'on se sent obligé pour se rassurer de relever son libertinage, son oisiveté et son inconstance à défaut de noter avec quelle application elle choisit les petits fours qu'elle sert  à vos invités. Mais la faute m'en incombe surement, là encore.
Certes, je vous sais attaché à l'honneur de cette dernière, et à quel point l'idée de la voir épouser un bâtard vous est onnie, mais je suis ravi de comprendre en vous lisant qu'un tel sentiment a survécu au temps et qu'il ne s'agissait pas là d'une maladresse de votre part mais aussi que vous avez depuis trouvé dans votre coeur la juste pitié nécessaire au jugement de l'envoutement dont j'avais alors été victime.
J'ai depuis longtemps pris le pli pour ce qui est d'être le réceptacle de tout ce que vous pouvez juger de méprisable, et je suis fort aise de constater qu'après toutes ces années encore, je trouve à vous satisfaire dans ce rôle, bien malgré moi cependant.


Je ne dissimule pas qu'auprès de tout autre Suzerain ma démarche aurait été dangereuse ; je ne dissimule pas non plus qu'elle peut m'attirer la haine des nobles de la Principauté : mais si, en descendant dans la tombe, je puis avec un de mes aïeux m'écrier : tout est perdu hormis l'honneur, alors je mourrai content.
Placé dans la cruelle alternative de désobéir à mon Prince ou de manquer à ma conscience, j'ai dû m'en expliquer à mon Prince ; je n'entre point dans la question de savoir si je suis innocent ou coupable, si je dois me justifier ou m'excuser. Mon nom ne m'appartient plus aujourd'hui. Vous m'avez écrit en vous adressant au Bâtard de la Grâcedieu, et c'est en tant que  Capitaine du régiment de la Garde des Manteaux Rouges de Castral-Roc que je vous réponds  maintenant.

En tant que tel, je ne peux tolérer les insinuations que vous faites en ce qui concerne l' implication directe des Terres de l'Ouest dans ce pourquoi vous me blâmez et dans ce que vous voudriez que je fasse pour m'en laver. Notez, je vous prie, avec quelle mesure j'évoque là les accusations que vous portez quant à la naisance de cette rumeur, quels intêrets et quelle bassesse auraient poussé les Lannister du Roc à agir ainsi contre vous, et contre la Couronne; mais aussi quelle portée symbolique aurait mon consentement à vous obéir -vous que je ne sers pas- en m'inclinant devant vos accusations, en les confirmant par le plus petit geste que je ferais dans votre sens.
Mais d'intêrets je n'en ai pour ma part que trop à jouer dans cette sombre affaire, et, parmi eux, la sécurité de votre très gracieuse fille, à défaut de sa soit-disant pureté, y occupe, encore à ce jour une place importante. Accuser l'Ouest d'une telle ignominie, et m'appeler ensuite à me présenter devant vous sans autre forme de procès témoigne d'un cran dont je vous ignorez capable, bien que -dans la maigre connaissance dont vous me savez possesseur des subtilités de la politique telle que vous l'imaginez- je ne peux m'empécher d'y voir une manoeuvre des plus risquées, et qui ne va guère dans le sens de la paix que je souhaite au futur règne de la Princesse. Encore une fois je vous informe que je demeurerai là où mon devoir me garde, et non là où vous voudriez que j'accourre sans autre raison que votre seule inquiétude.

Et si jamais la nature de ma naissance ainsi que les sentiments infimes, mais rétifs, qui vous lient à ma personne poussaient votre raison à juger mes mots comme négligeables, ou encore conduits par l'arrogance que vous me connaissez, sachez que ma voix s'accompagne alors que j'écris ces lignes de celle de Lord Tywin Lannister, Suzerain des Terres de l'Ouest, Bouclier de Port Lannis, Lion du Roc, et plétore d'autres titres qui, je l'espère, sauront contrebalancer l'infamie de la bâtardise pour les porter à leur juste valeur.
Par ailleurs, j'ai d'autant plus conscience du poids de mes mots que votre lettre a trouvé son chemin jusque sous le regard du Lion.

Voilà qu'arrive la fin de ma lettre. Vous pardonnerez son désordre ; elle n'est ni recherchée ni spirituelle : vous n'y devez voir que la nature de la vérité.
Et quand je vous renverrai aux sentiments qu'elle contient, alors vous la relirez. Vous la relirez et vous verrez que celui qui portera votre fille dans son coeur jusqu'au cercueil a voulu la signer de son sang.


Daemon Sand,
Capitaine des Manteaux Rouges






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Intervention du Lion du Roc

Terres de l’Ouest
La Dent d’Or, fief des Lefford
An 299 – Lune 1



Prince Doran Martell


Au Prince Doran de la Maison Martell,

Vous me trouvez fort surpris, moi qui, en écrivant ces mots, ne pensais pas un instant être le sujet de tant de discussions et d’inquiétudes auprès de votre personnalité princière. Devrais-je vous faire part de mon désintérêt le plus total envers votre principauté ? Il me semble que oui si cela peut mettre un terme immédiat aux odieuses calomnies et fausses accusations dont vous osez m’accabler, moi, les Lannister, mes hommes et l’Ouest en général.

La rumeur au sujet de votre fille la Princesse Arianne et d’une personne que vous connaissez bien, Ser Daemon Sand, officiant à présent en tant que Capitaine des Manteaux Rouges de Castral-Roc dans ma garde rapprochée, m’est effectivement parvenue. Me croyez-vous naïf à ce point pour prendre à un tel poste un homme, Dornien et bâtard de surcroît, sur lequel je ne me serais pas renseigné au préalable au lieu d’un valeureux Ouestrien ? Sachant cela, vous qui êtes un homme si intelligent, quel crédit pensez-vous réellement que j’accorde à cette rumeur et, si votre esprit affuté parvient à trouver la bonne réponse à cette épineuse question, à votre avis, est-ce réellement la maison Lannister et l’Ouest qui auraient répandu une telle rumeur ?  Qu’aurais-je à y gagner dans cette histoire, surtout que, et vous vous accorderez à le dire également, nos relations sont inexistantes et j’entends bien à ce qu’elles continuent à l’être. Répandre donc une telle rumeur au sujet d’une personne aussi proche de vous que l’est votre fille et quelqu’un me servant directement comme l’est Ser Daemon ne pourrait que contribuer à développer, pas de la meilleure des façons, nos relations entre nos deux  territoires. Mais puisque vous savez à quel point cela m’est inutile, peut-être verrez-vous par vous-même combien vos accusations à mon encontre sont fausses et que cette erreur de jugement de votre part est grande. Et calomnier l’Ouest, c’est calomnier sa maison suzeraine et moi en priorité, chose que je ne peux tolérer.

Cependant, je vais vous laisser une chance de vous rétracter pendant qu’il est encore temps. Retirer vos fausses accusations à mon égard, présenter vos excuses, et je suis prêt à faire table rase de cet incident et à reconsidérer les terres de Dorne comme un territoire faisant partie des Sept Couronnes mais avec lequel l’Ouest n’a strictement aucune relation de quelque sorte qu’elle soit. Au vu de la proximité qui autrefois liait Ser Daemon avec votre frère le Prince Oberyn et avec vous, je considérerais avec grande attention cette proposition.

Néanmoins, si vous refusez, je gèlerais officiellement tout échange commercial quel qu’il soit, transfert de matière première , or y compris, et interdirais l’accès aux Terres de l’Ouest à n’importe quel Dornien ou Dornienne, vieillard ou enfant, qu’il soit simple voyageur, épouse d’un grand Seigneur ou membre de la maison suzeraine de Dorne, peu importe son motif à moins qu’il ne reçoive une autorisation exceptionnelle dûment approuvée de ma part. Celui ou celle qui passeraient outre ces nouvelles règles se verra pendu et sa dépouille affichée à la vue de tous aux différents points d’entrées dans les Terres de l’Ouest. Vous pouvez faire de même si cela vous chante, même si je suis persuadé que mes gens de l’Ouest n’aient aucun intérêt à se rendre sur vos terres. Je suis même prêt à étendre cette règle à mes alliés et amis du Bief, la maison Tyrell (et nous savons tous deux à quel point vos relations sont tendues), ainsi qu’à mes amis et alliés de l’Orage, la maison Baratheon. Regardez alors la carte de Westeros, et contemplez par vous-même votre isolement futur si vous restez camper sur votre position et votre jugement à mon encontre. Vous comptiez vous rabattre derrière la protection de la Couronne, au vu de vos liens avec la maison Targaryen et passer outre ma demande, pourtant honorable  au vu de vos accusations mensongères ? Faîtes donc…Je garde une copie de cette missive ainsi que la vôtre, que j’ai reçu des mains de Ser Daemon, et me ferais un plaisir de débattre de ce sujet auprès du Roi, à présent que Targaryen et Lannister commencent à nouveau à retrouver une entente cordiale et paisible.

L’avenir de nos relations vous appartient, Prince Doran. Vous connaissez désormais mes positions et vous savez que je suis un homme de parole. Feu les maisons Tarbeck et Reyne peuvent en attester…même depuis l’au-delà. Vous pouvez appeler cela du chantage si tel est votre désir, car il est vrai que je ne vous laisse guère le choix qu’entre deux possibilités et suis totalement fermé à toute négociation sur ces points. Mais, avec vos mots, vous vous êtes permis de librement souiller un territoire, un peuple, une maison et son Lord Suzerain en toute impunité et sans la moindre preuve tangible. Vous avez déclenché ma colère et seul un bon choix de votre part la gardera silencieuse. Faîtes le mauvais choix et vous aurez le sang des vôtres sur vos mains, car je tiendrais le moindre de mes engagements décrits ci-dessus et n’hésiterais pas un instant à aller jusqu’au point de non-retour et, là encore, vous serez le seul à en recevoir le blâme.

Respectueuses salutations,

Lord Tywin Lannister
Suzerain des Terres de l’Ouest
Seigneur de Castral-Roc
Bouclier de Port-Lannis


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Au Capitaine des Manteaux Rouges,




Je peux lire à travers votre lettre toute la frustration qui a pu être la vôtre lors de mon refus à un possible mariage entre votre personne et ma chère fille, et je peux la comprendre car sachez que je ne vous porte aucune rancoeur, et je comprends même les sentiments qui vous ont animé envers ma fille. Arianne est une jeune femme pleine de vie, qui a su devenir responsable et accepter son rôle de Princesse héritière de Dorne avec grâce et élégance, et la pureté de votre sang n'a jamais été une source de soucis à mes yeux loin de là. Par là, observez l'amour que je porte à chacune de mes nièces, bâtardes elles aussi, fruits de l'union de mon frère en dehors de toute union légitime. Vous le savez, Dorne est la région la plus tolérante qu'il soit envers les bâtards, et nous ne les méprisons pas, je ne les méprise pas. Ne vous méprenez pas sur mes mots, là est la véritable faiblesse des corbeaux, les mots ne sont faits que d'encre et les vents ont tendance à faire disparaître les intentions réelles de son auteur. La raison de ce refus est purement diplomatique et je vous pense suffisamment intelligent - il faut l'être pour être repéré et choisi pour commander les Manteaux Rouges de Lord Tywin Lannister – pour le comprendre.

Je ne peux que comprendre d'ailleurs la fureur qui vous anime, tant mes mots ont peut-être été mal choisis à votre encontre, mais ici je vous parle en tant que père et non comme Prince de Dorne, ma réaction n'a été motivée que pour la défense de ma fille bien aimée, que son honneur puisse être entachée alors qu'elle est fiancée m'a blessé, et c'est en tant que père que je vous ai adressé ce corbeau. Vous avez aimé ma fille, et pour ma part elle est mon bien le plus précieux. Je suis certain que vous comprenez donc le soin que j'ai voulu avoir à défendre son honneur et à faire taire ces rumeurs mensongères. Car il est clair que ces rumeurs sont ce qu'elles sont, des rumeurs. Dorne et surtout Lancehélion ont tremblé quand des bruits y sont parvenus à ce sujet, et d'autres rumeurs m'ont communiqué le fait que la rumeur venait de l'Ouest, mais encore cela n'est que rumeur, et il est bien loin de mon idée de critiquer ou même d'accuser les terres de l'Ouest. Je n'accorde aucun crédit aux rumeurs, et je ne pensais pas que mes mots auraient donné l'impression que j'y accorde le moindre intérêt. Votre franchise vous honore, et je suis fier que l'écuyer de mon frère ait cet attachement aux notions qui font de la chevalerie ce qu'elle est. Comme vous le dites, la franchise trahit vos mots, et je vous crois n'ayez aucune crainte. J'aurai simplement apprécier que votre franchise ait pitié d'un père qui souhaite défendre sa fille.

Je sais bien entendu également reconnaître mes torts, et peut-être l'inquiétude a effacé ma prudence, et m'a fait oublié de contacter Lord Tywin Lannister avant même de vous demander de rejoindre Lancehélion pour démentir cette horrible rumeur. Je vous prie à titre personnel d'excuser cette maladresse. Je connais la respectabilité de ma fille et je la défendrai toujours, je suis sûr que les sentiments qui vous ont animé à son égard vous pousseront à faire de même. Le grade que vous occupez actuellement est des plus prestigieux, et à aucun moment je n'ai cherché à voler l'autorité qu'a Lord Tywin sur votre personne, soyez-en assuré. Les Terres de l'Ouest sont honorables, et à aucun moment je n'oserai attaquer la probité de cette région. Mais vous savez ce que sont les rumeurs, elles ont toutes une origine, et les bruits disent que le vent vient de l'Ouest, à tort sûrement.

Je vous demande à titre personnel, non en tant que votre Prince mais comme un père, d'accepter de démentir ces rumeurs, pour la quiétude des Sept Couronnes, et sachez que j'enverrai un corbeau dans les mêmes termes à votre seigneur pour lui demander l'autorisation de vous libérer, et ainsi enterrer ces horribles bruits loin de la surface de la terre.

Ma lettre n'est pas des mieux ordonnées également, nous mettrons cela sur le compte de l'inquiétude d'un père pour sa fille, et d'un suzerain pour ses gens. La défense de Dorne a toujours été ma priorité, et sachez que je ferai toujours ce qu'il faut pour défendre l'honneur de notre région si aride et qui vous a vu naître.

En espérant recevoir une réponse positive de votre part, ser Daemon Sand,



Doran Martell, Prince de Dorne
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