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Sous les étoiles dans la chaleur du soir

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Je pris soin d'écouter chacune de ses paroles, me concentrant avec un peu plus de mal que précédemment. Il devait être tard, la fatigue recommençait à me gagner. Accessoirement, sans qu'on puisse dire que la température ai drastiquement diminuée, la lourdeur de l'air s'était amoindrie. Il faisait légèrement moins chaud, ce qui n'était pas désagréable, bien au contraire. Enfin, détail ridicule, mais je commençais à avoir le bras gauche, celui tenant le livre, un tantinet lourd. Je retins un léger bâillement, tout en écoutant mon accompagnatrice.

Un autre sourire vint orner son visage juvénile, se réjouissait-t-elle de l'idée que je me rende au Bief ? À moins qu'elle ne se retienne de rire en m'imaginant vagabonder à travers Westeros. Cela serait atypique, surtout pour un noble, de lignée valyrienne qui plus est. Également dangereux, surtout en raison mes traits, semblables à ceux de la famille royale. Pour peu, des brigands penseraient avoir touché le gros lot en me prenant pour un prince. Me représenter ce scénario m'arracha un sourire. Ce serait en effet particulièrement cocasse ! Mais potentiellement disgracieux pour moi.

Peut être s'amusait-elle également de savoir que je préférais la marche malgré mon ascendance, connue pour ses compétences en navigation, entre autre. L'idée de m'y rendre par mer m'amusait moins, mais restait plaisante. Le vent marin m'éviterait de mourir de chaud comme ici, et puis, ce serait une approche atypique et à mes yeux plus sûre. Un bateau pouvait être discret tout en cachant quelques hommes pour ma sécurité.
Je pourrais également m'amuser à me mettre dans la peau d'un brigand. Ces gens ne devaient pas tous être mauvais, et l'aspect aventurier du statut avait son côté plaisant. Peut être qu'au fond mon sang parlait par mon côté explorateur, et non pas navigateur. D'ailleurs, Abigaëlle semblait mieux connaître les routes marines que moi. Enfin, disons simplement que je les connaissaient sans nécessairement en retenir les noms. Cela me fit à nouveau arquer les lèvres.

J'acquiesçais simplement lorsqu'elle me complimenta pour ma manière de pensée, ne voulant pas approfondir le sujet en public ou avec une jeune fille qui, bien que sympathique et cultivée, demeurait une inconnue. Les moins suspects sont ceux dont il faut le plus se méfier, souvent. Lorsqu'elle me posa sa question, j'arborai un air penseur.

- Ce n'est pas un livre à vrai dire, plutôt un passage... La Danse des Dragons. Un conflit aussi tragique qu'inutile, ayant coûté leur vie à de nombreux hommes et femmes de valeur ainsi qu'aux créatures les plus merveilleuses que le monde ai créé. Je ne peux m'empêcher de verser une petite larme chaque fois que mes yeux se posent sur un passage traitant de cette période houleuse, pour moi la plus tragique que Westeros ai connu. Qu'en est-il de vous ?

Je ne pu cette fois m'empêcher de bailler, la lâchant à nouveau pour me tenir la bouche.

- Navré, il doit être tard. Je commence qui plus est à avoir le corps lourd et à me sentir poisseux. Peut être devrais-je me laver et me changer. L'ennui, c'est qu'il serait impoli de vous laisser en plan comme cela. J'ajouterais que la conversation étant stimulante, je préférerais ne pas avoir à y mettre fin. Cela dit, ce serait très indiscret et tout aussi impoli de vous dire de m'accompagner jusqu'à ma chambre... Et le pire serait de ne plus suivre la discussion et de simplement acquiescer. En bref, je ne sais pas comment faire en sorte que nos intérêt convergent, ce qui me laissent bien embêté.

Je lui confiais cela de manière assez sincère, même si l'exagération ne manquait pas.
À nouveau, ma curiosité m'empêchait de ne pas me demander ce que serait sa réaction, aussi bien physique que verbale.
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Il était ainsi sensible à la Danse des Dragons ? Avouer qu'on avait des sentiments et qu'on ne les retenait pas … Voilà un homme bien étrange. Mais pas désagréable. Il était une sorte de douce fraîcheur dans les hommes que je connaissais. Cette volonté de toujours paraître fort. C’était humain mais en même temps … Cela me gênait. Par exemple, à part Willos et Thaddeus, je n'avais vu aucun homme pleurer. Thaddeus parce qu'il était plus jeune que moi, et que je me souvenais de ses larmes d'enfant ou lorsqu'il avait été gravement malade, et Willos … Et bien Willos je l'avais vu pleurer de douleur, je l'avais surpris sans le vouloir. Mais Andrew … Mon père … Même lors de la mort de ma tante, la mère d'Ellyn, je lui avais vu les yeux, rouge, mais il avait gardé la même mine face à moi et je n'avais jamais vu de larme sur son visage. Andrew : furieux oui, triste parfois, joyeux, heureux oui … Mais pleurer jamais. Je répondis lentement à sa question puisque je n'avais pas réellement réfléchis à une réponse.

« Tout conflit est triste, mais lorsqu’en plus il est vain et ne crée que destructions d'hommes de femmes ou même de la nature … Cela est encore pire. Ce conflit entre membre d'une même famille … »

Je secouais la tête sans rien rajouter. Il n'y avait rien à rajouter. Une brise me fit frémir et je sentis la chair de poule se rependre sur mes bras. Il commençait à faire frais, c'était agréable. Peut-être pourrais-je mieux dormir cette nuit ? Je sentis le poids de la journée commencer à se rependre sur mes épaules.Je ne lirais pas ce soir, je dormirais un peu. Visiblement lui aussi était fatigué et il se posa de lui même un dilemme. Je souris gentiment en me retenant moi-même de me frotter les yeux. Il exagérait ses compliments. Mais je le rassurais.

« Je dois vous avouer commencer moi même à fatiguer, la chaleur tombe enfin ! Je vous en pris pour la conversation, tout le plaisir est pour moi. Et bien … Accompagnez moi jusqu'à la porte de l'aile où je suis, je pourrais grimper jusqu'à ma chambre, et vous vous pourrez rentrer dans votre chambre. En espérant que cela ne vous fasse pas faire un détours trop important. »

Je me mis tranquillement à prendre la direction de l'aile du Donjon Rouge où je logeais avec les Tyrell. Presque toutes nos fenêtres donnait sur le jardin et je notais que la mienne était éclairé. Mes petits oiseaux devaient certainement m'attendre pour m'aider à ôter mes vêtements et me rafraîchir avant le couché. Mmmh … J’espérais qu'elles laisserais la fenêtre ouverte cette nuit, l’air frais me ferais du bien. Comment faisait les Dorniens pour vivre dans leur pays de sable ? J'en serais incapable.
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À nouveau, je pris soin d’écouter chacune de ses paroles au maximum de ce qu’il restait de mon attention, commençant à être bien entamée par la fatigue. Mon corps s’alourdissait, marcher en devenait presque pénible. Je sentis d’ailleurs ma main devenir moite contre le cuire du livre, ce qui rendait mes doigts glissant. Si je ne faisais rien, le précieux ouvrage finirait au sol. Quel drame cela serait ! Ainsi, je fis le choix de le glisser sous mon bras, espérant ne pas le tâcher d’herbe… Cela dit, salir une couverture noire…

La température commençait effectivement à baisser, chose forte agréable, bien qu’indiquant que le temps s’était écoulé relativement vite. Quelques heures, sans doute. J’avais dû passer autant d’heure, si ce n’était plus, à parler à cette inconnue qu’à somnoler dans l’herbe. Heureusement qu’elle m’avait réveillé, à la fois physique et spirituellement, car bien que lire soit agréable, échanger sur des lectures demeurait l’aspect le plus stimulant et intéressant de la lecture.

Apparemment, mon timing avait été bien choisi, car je pu la voir se raidir tandis qu’un frisson lui parcourait le corps, ce dernier se défendant en arborant les signes de la chair de poule, dressant comme une petite armée de poils hérissés, sensés pourfendre le vent. Cette comparaison improbable m’arracha un léger sourire. Ah, la fatigue…

J’acquiesçai simplement, ne voyant pas de nécessité d’ajouter quoique ce soit à ce constat. En vérité, j’aurais pu longuement lui partager mes pensées au sujet des liens de sang, n’ayant pas de réelle valeur sentimentale ou relationnelle pour moi. Le seul intérêt, c’était la politique, autrement… Cela dit, apparemment les dieux, bien qu’absents en ce bas monde, bien que ne jugeant pas les mésententes entre membres de la même famille, punissaient le fait d’en venir au sang lorsque les individus concernés en partageaient. Aussi loin que mon avis était concerné, de tels êtres n’étaient pas moins hypocrites que nous les Hommes, car cela revenait à dire que tout autre meurtre n’était pas si grave… Enfin, peu importe.

- J’espère que vous n’êtes pas, ou plus, si mécontente d’avoir été… Perturbée dans votre moment de quiétude. Je dois avouer qu’au départ, j’hésitais à m’en aller sans plus de courtoisie, regrettant de vous avoir dérangée, si ce n’est effrayée. Accessoirement, j’hésitais entre me montrer courtois malgré ma tenue disgracieuse et oublier ça pour aller me changer, mais au fond, j’aurais été impoli dans tous les cas, alors autant ne pas passer pour un homme mal élevé. Accessoirement, cette conversation s’est avérée plaisante, tout comme votre faciès, soit dit en passant. Je peux évidemment vous raccompagner, même si je pense être celui qui aura besoin d’une escorte jusqu’à sa chambre tant je suis arasé, mais peu importe. La courtoisie avant tout, même si inverser les situations serait amusant. D’autant plus qu’à cette heure-ci, personne ne devrait trainer dans les couloirs et me voir tout tâché d’herbe, ou me voir me faire raccompagner. Cela dit, je suis à l’opposé et vous êtes fatiguée, je suppose donc que je vais vous épargner ce trajet supplémentaire et simplement vous mener à votre chambre, comme la courtoisie l’exige.

Je ponctuai ma phrase d’un léger sourire, à la fois sincère et amusé à l’idée d’inverser les rôles, et puis, sa réaction m’intéressait, comme toujours.
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Ses compliments me firent de nouveau sourire et je ris de sa proposition. Après tout pourquoi pas ! Il était tard et nous ne faisions rien de mal alors pourquoi pas renverser les conventions. Je souris et répondis avec une note d'amusement dans la voix.

« Je vous en pris Ser Lucerys, Je suis souvent anxieuse, et votre conversation m'a fait très plaisir ! C’était également un véritable plaisir. Et bien renversons les conventions ! Je vous raccompagne à votre chambre ! Je pourrais rentrer ensuite seule dans ma chambre. J'aurais suffisamment d'énergie. Je vous suis jusqu'à la porte de votre chambre ! »

Je lui souris et suivis la direction qu'il prenait pour nous guider jusqu'à sa chambre. Après tout, il faisait nuit, nous étions seul, alors nous pouvions faire fis des conventions pour quelques dizaines de minutes. Après tout … Ce n'était qu'une marche. Pourquoi les hommes devaient toujours raccompagner les femmes à leur porte. Cela simplement pour faire durer parfois une conversation je voulais bien, mais parfois, cela se faisait dans le silence le plus gênant. C'était parfois d'un pénible ! Mais visiblement ici ce n'était pas le cas.

« Mais vous n'avez pas réellement répondu à ma question ! Vous m'avez parlé d'un morceau de l'histoire importante et non pas d'un livre qui vous avez particulièrement marqué. »

J’eus un petit sourire amusé. Après tout c'était vrai il n'avait pas répondu à ma question, oui il avait dit la période qu'il aimait lire, mais souvent nous avions un véritable livre coup de cœur qui nous suivais partout. Ce qui était le cas avec le livre sur la rébellion à Dorne. J'avais presque du faire un caprice à mon père pour qu'il accepte de me faire faire une copie que je puisse transporter le livre là où j'allais. Je le connaissais presque par cœur et je pouvais citer de longs passage presque sans hésitation. Presque. Mais s’il me renvoyait la question je lui donnerais cette réponse. Et s'il le voulait je lui prêterais l'ouvrage, s'il aimait l'histoire il devrait aimer ce livre. J'eus une pensée pour la couverture en cuir orange jaune avec le titre peinte en noire dessus. Titre que j'avais effacé à force de caresser la couverture, et les pages étaient quelques peu abîmées également. Mais c'était simplement à cause de mes multiple lecture.

Je me demandais quel livre avait il dans sa collection et qu'il ne séparait jamais … Un livre d'histoire sûrement. Mais cela pouvait être totalement autre chose ! Comme un livre d'histoire ou de chansons. Qui sait. Après tout parfois c'était simplement un livre qui nous avait marqué mais parfois que maintenant nous pouvions trouver mauvais. Mais malgré cela nous y étions très attaché même sans raison. Une nouvelle brise me fit frissonner, mais c'était agréable.
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Le fait de constater que la réaction de la jeune fille m’ayant tenu compagnie une bonne partie de la soirée concordait avec mes prévisions, m’arracha un léger sourire. À ce rythme, je finirais probablement avec une crampe aux zygomatiques. Mes lèvres ne s’arquaient pour former de divers types de rictus qu’en de rares occasions, et bien que je ne sois pas une personne bougonne, ma réputation n’était pas celle de l’homme au faciès le plus jovial du Royaume.

En vérité… On ne me connaissait pas du tout, malgré dix sept ans passés en ce monde, dont trois à la cours. Cette réminiscence vint brièvement entacher mon amusement, avant que je ne la chasse de mon esprit. L’heure n’était pas à la politique, aussi bien au sens propre que figuré, et puis, j’aimais croire que le temps jouerait en ma faveur. Insignifiant au sein de ma famille par ma branche de naissance, je n’en demeurais pas moins le plus connu des Velaryon dans le beau monde… Au fond, peut être doutais-je quelques peu de la véracité de cette pensée, mais je la chérissais. Monford et Monterys ne connaissaient pas spécialement le Prince, ni le futur Suzerain du Nord… Mais moi oui. Sinon le statut, j’avais les relations.

Heureusement, ma probable courte et brève micro-expression de soucis, de souffrance ou d’embêtement, peut être un zeste de l’un, une pincée de l’autre, saupoudrés d’une louche du dernier, fut rendue invisible par une loi physique indéniable : puisque Abigaëlle me suivait, se trouvant donc légèrement derrière moi, voir mon visage à ce moment précis relevait de l’improbable, ou du moins, je l’espérais. Cet élément, crève coeur pour moi, ne viendrait pas également amenuiser la qualité de sa soirée, et cela fit rapidement revenir mon sourire angélique.

Cette situation atypique resterait sans aucun doute gravée quelque part dans un coin de ma mémoire, non pas en raison d’une compagnie particulièrement prestigieuse ou appréciée, mais simplement parce que inverser les conventions m’amusait, autant moi qu’elle à en juger par son intonation, ses actions ainsi que ses traits, que j’avais pu observé du coin de l’oeil. Sans compter que cette jeune fille, bien que d’une beauté qui, sans être étincelante, demeurait indéniable, avait su stimuler mon esprit fatigué et embrumé par la chaleur étouffante pendant un long moment. Ma nuit serait mauvaise car courte, mais bonne car embellie de l’une de ces puériles sottises que l’on fait quand on est jeune.

Nous arrivâmes à ma chambre lorsqu’elle posa sa question, timing à la fois fortuit et inattendu. À présent, plusieurs options s’offraient à moi. Insister sur ma fatigue et lui proposer de lui répondre une autre fois, ce qui pourrait aussi bien valoir d’invitation à se revoir que d’adieu selon les interprétations possibles et nos emplois du temps respectifs, car si je ne manquais pas de temps libre pour le moment, rien ne m’indiquait qu’il s’agissait également de son cas. Je ne savais d’ailleurs rien sur ses occupations.

Une autre possibilité, plus amusante car elle élonguerait cet échange fort distrayant, peut être même le renouvellerait-elle, était celle de lui dire que quitte à lui donner une réponse, autant directement lui montré mon ouvrage fétiche. Je pourrais de cette façon partager ainsi que lui montrer divers oeuvres, de nature littéraires ou plus ostentatoire. Pourquoi pas, après tout ? De souvenir, ma collection personnelle comptait quelques ouvrages abordant des sujets tels que les armes, l’art de la guerre, l’Histoire de Westeros, quelques légendes… Également quelques rares bijoux que j’affectionnai suffisamment pour les garder avec moi, peut être même une ou deux armes trop ornementées pour que les emploient, mais pas moins esthétiques. Une courte réflexion me fit décider qu’il s’agissait là de la décision dont les conséquences seraient les plus amusantes.

- Quitte à répondre, autant vous montrer l’ouvrage dont il est question, ne pensez-vous pas ?


Sans autre forme de procès, j’ouvris la porte de ma chambre et l’y entrainai avec moi, soudainement pris par l’entrain et la curiosité. Je n’avais pas réellement de domestiques dans mes « quartiers », bien que le terme soit fort, me sentant aliéner lorsque l’on attendait à tous mes besoins. J’apprécierais sans doute le fait d’en avoir une fois plus vieux, lorsque bouger me sera difficile en raison de douleurs ou maladies quelconques… Mais pour le moment, il était trop tôt.

La pièce s’avérait relativement sobre, possédant, entre autre, un bureau parcouru de quelques livres épais, plus ou moins ornementés, dont trois étaient empilés, deux ouverts. L’un affichait une carte, sans doute dans le but de placer le lieu d’une bataille quelconque, à moins qu’il ne s’agisse d’une bête carte du Royaume des Sept Couronnes ou même d’une carte d’Essos, l’autre un fléau et quelques annotations, indiquant le nom des divers parties de l’arme, son utilisation, ses avantages, inconvénients… Rien de bien excitant sur le moment. Quelques flambeaux qui ne feraient probablement plus long feu éclairaient encore l’endroit d’une lueur presque blafarde.

Je m’avançai, déposant finalement mon fardeau noir et lourd de quelques centaines de pages vieilles comme la reine mère sur une table de chevet, avant de saisir l’un des livres de ma pile. J’en sélectionnai un dont la couverture turquoise était décorée d’un hippocampe blanc… C’était du tissus, probablement plus ou moins noble, mais surtout doux au touché. Je ne lui tendis pas, mais me contentait de lui montrer. Mon nom luisait en lettres d’argent au centre de la première page.


- Cela va sonner narcissique, mais voici votre réponse. Le livre qui m’a le plus marqué, c’est ironiquement celui ressassant ma propre Histoire… Quant aux autres, j’ignore si ils vous intéresseront, mais sentez-vous libre de les feuilleter. À l’exception de celui-ci. Cela vous encouragera sans doute à le faire, mais j’insiste.


J’essayai de paraître sérieux sans en devenir intimidant, il ne serait pas bon de casser son aise, ainsi que l’atmosphère chaleureuse régnant ici… Ou peut être se sentait-elle mal à l’aise, maintenant ? Possible, je le verrais bien vite, de toutes manières. Je me levai, fermant l’amas de feuilles, ce qui provoqua un léger cliquetis… Il était vrai qu’un petit dispositif, en vérité trivial mais semblable à une serrure dans son fonctionnement, rendait son ouverture compliquée lorsqu’on en avait pas la clé. C’est en me rappelant cela et en cherchant à me rappeler des raisons de la présence d’un tel gadget, que je m’assieds sur le lit, si convoité, drapé de blanc et de bleu, mais ne portant pas le moindre insigne. Mise à part le tas de papier ressassant plus ou moins ma pitoyable vie, seule la broche accrochée à ma poitrine et l’épée, cachée dans un coin, arboraient les armoiries des Velaryon.
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Surprise de l'invitation à rentrer dans les appartements d'un noble, à cette heure de la nuit qui plus est, la curiosité l'emporta sur la crainte et je le suivis avec empressement. Quel livres pourrait-il donc adorer ? Je regardais autour de moi avec attention. La chambre était sobre, éclairée simplement par des flambeaux mourants, le lit était aux couleurs de la maison de Lucerys bleu et blanc, la table de nuit encombrée de livre, elle ressemblait à la mienne sur ce point, tout comme le bureau, cinq livres, dont deux ouverts et les trois autres empilés. Mes doigts fourmillèrent, j'avais envie de les lires, mais j'attendis qu'il avance un peu pour voir l'intérieur des livres ouverts. Je reconnu immédiatement le dessin du fléau. Mais n'était pas sûre de moi j'aurais voulus le prendre entre mes mains pour confirmer ma supposition, pourtant Lucerys me montra un livre qu'il tenait fermement. Également portant le bleu et le blanc de sa famille sur la première page était inscrite le nom de mon compagnon.

« Je ne trouve pas cela narcissique. Vouloir se connaître, mais également connaître sa famille pour peut-être mieux comprendre nos propres réactions et nos propres objectifs est quelque chose d'humain. Je vous promets de ne jamais le toucher sans votre autorisation. »

J'inclinais la tête pour le remerciais de l'autorisation de regarder les autres livres et je me dirigeais vers la table. Mes doigts effleurèrent le parchemin et je refermais le livre en marquant la page d'une main, je regardais la couverture avant de sourire. Oui, je connaissais ce livre. Mon frère, Andrew, l'avait plus ou moins lu avant qu'il ne parte faire sa formation. Du moins c'était ce qu'il m'avait dit. Je ne l'avais lu qu'au alentours de mes dix ans lorsqu'il était venu pour mon anniversaire et que j'étais allé le voir dans sa chambre. Curieuse je lui avais pris et … Plus ou moins jamais rendu, puisque mon père me l'avait reprit pour le faire lire à Thaddeus. Mais oui, je connaissais ce livre. Mes lectures étaient assez … vastes puisque je ne jugeais surtout que par la couverture. Je rouvris le livre à la couverture brune à sa page d'origine et pris celui avec le carte de Westeros. Il m'était inconnu, je regardais quelques pages avec attention, un livre parlant  d'une des guerres ayant déchirées les Hommes. De nouveau le livre retrouva sa page d'origine.

Les trois livres empilé. L'un avec une couverture rouge, attira mon attention. Un herbier. Je le posais sur la page pour regarder avec attention les plantes dessinées avec beaucoup de soin sur les pages. Le travail était absolument magnifique, et il avait été souvent feuilleté au vus de l'usure de certaines pages. Je souris en voyant l'une des espèce d'arbres qui poussait dans les bois autour de ma maison. J'eus un petit pincement au fond de mon ventre. Quelque part … Mon chez moi me manquait affreusement … Les bois somptueux et étendue autour de ma maison, les jardins délicats, bien que moins beaux que ceux d'Hautjardin, la bibliothèque importante,et puis … Mes parents et mon frère. Surtout Andrew. Avec lui … Je pouvais faire beaucoup plus de chose qu'avec mes parents. Chevaucher Ciel d'Orage alors qu'il chevauchait ma gracieuse jument ou ce genre de chose. ET … Il me faisait parfaitement confiance, et lui me voulait au bras d'un puissant. IL avait par contre la sale manie de me soulever souvent dans les airs dés qu'il me voyait bien que cela ne soit jamais long, juste quelques secondes. Mais en tout cas … Pour cette illustration je trouvait qu'il ne rendait pas hommage à l'original. Je tournais quelques pages avant de le refermer avec attention et de prendre le second de la pile. Lui aussi m'était inconnu. Il parlait d'Aegon le Conquérant. Intéressant. Je n'en lu que quelques brides, tout autant utilisé que les autres.

Le troisième m'intrigua avec sa couverture bleu marine. Pas de trace de blanc. Je souris de nouveau. Un livre parlant des mers et d'autres partie du monde. Lui … J'en avais entendu parlé, on le disait particulièrement complet et intéressant. Je tournais lentement les pages, mes yeux accrochant quelques phrases, des mots inscrits. Il y avait des illustration et cette fois ce fut le visage de l'Oncle Hobber qui apparu devant mes yeux. Lui qui avait disparu pour mieux revenir … Peut-être que lui saurait si tout ce qui  est dit dans ce livre était vrai ou non. Il faudrait que je le retrouve cet ouvrage, mais il m’intéressait. Je rangeais les livres dans l'ordre avant de reporter mon attention sur le Valeryon.

« Vous avez une magnifique collection ! Je connais le livre parlant des armes, je l'avais emprunté à mon frère par pure curiosité. L'herbier est en revanche magnifique, bien qu'il ne rende pas toute sa beauté à l'arbre qui parsème les forêts de ma maison. Mais celui que je trouve le plus beau est  le livre « Contrées et Régions lointaines » j'en avais entendue parler et du peu que j'ai pus voir, il semble tenir sa réputation ! Quand aux livres sur la guerre et sur Aegon le Conquérant je n'en avais jamais entendue parler. »

J'étais toujours enthousiaste quand il s'agissait de parler de livres et de découvrir des livres. Il y avait de quoi je trouvais. Je ne m'étais en revanche pas approché de ceux sur la table de nuit. J'avais eus assez à faire avec ceux du bureau, surtout que dans le manque de lumière il était parfois délicat de bien lire ou de bien voir. Mais ce que j'avais vu m'avais donné une certitude, cet homme avait un excellent flair pour les livres.
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Je l’observai, amusé, tandis qu’elle s’élançait sur mon bureau, tel un fauve sur sa proie, ou une armée sur un point stratégique. Quant à sa réponse, elle m’intéressa quelques peu. À nouveau, peut être s’avérait-elle simplement courtoise, par peur de me vexer. Au fond, j’aurais peut être préféré qu’elle soit d’accord avec moi et me dise narcissique, mais les discussions s’avéraient toujours plus distrayantes lorsque l’on se faisait contredire un peu. Mon regard se posa sur la couverture bleutée de l’ouvrage.

- Il est humain de vouloir se sonder le plus objectivement possible, sans doute… Et il est, à mon sens, plus simple de le faire avec une plume et du papier. Concernant cette oeuvre atypique, probablement la seule production pseudo-artistique qui portera jamais mon nom, vous pouvez la toucher. Simplement pas l’ouvrir… Mais certains disent qu’il suffit de toucher un livre pour s’imprégner de son aura. Pourquoi pas ? Après tout, certains ouvrages, tout comme certains lieu, ont en eux toute une atmosphère historique que l’on peut plus ou moins sentir, dans laquelle on peut même être bercé… Bien que je n’ai pas la prétention d’insinuer que ce soit le cas pour mon ouvrage. J’imagine que je suis humble dans mon narcissisme ?

J’arquai les lèvres, amusé par mon propre illogisme, avant de me laisser tomber sur le lit, vidé, mais encore conscient, bien évidemment. Je tendis machinalement la main vers le plafond, dans un geste presque rituel, devenu une habitude avec le temps, regardant de temps en temps la jeune fille fouiner dans ma collection, du coin de l’oeil. Vraisemblablement, Abigaëlle était dans son élément, car son faciès m’indiquait assez précisément quelles ouvrages l’attiraient, ainsi que ceux qu’elle connaissait ou dont elle ignorait l’existence. L’herbier sembla la passionner, ou du moins l’impressionner, ce qui m’arracha un léger rire, à peine audible. En effet, il siégeait dans mes propriétés privées à la fois à cause de son prix et de sa qualité, sinon… Il s’agissait là de l’un des rares bouquins que je n’avais jamais fini, trop ennuyeux. C’était plutôt le genre de chose qu’on embarquait avec soi en voyage, ou que l’on consultait pour la qualité des dessins, d’où l’usure apparente.

- Si ils vous plaisent, vous êtes libre des les emprunter, cela ne me gêne pas. Ils seront entre de bonnes mains, même si vous prenez du temps pour les rendre.


Je lançai cela sans réellement quitter ma main des yeux, apercevant quelques veines plus ou moins bleues par delà ma peau. Un rictus déforma à nouveau mon visage, même mon corps trahissait mon ascendance… Bien que cette particularité n’en soit pas une, et n’ai de sens que pour moi.

- J’y pense mais, et pardonnez-moi si j’ai oublié à cause de la fatigue mais, qu’en est-il de votre ouvrage favoris ou de votre collection ? Je n’irais pas vous demander de me l’apporter, mais parlez moi en. À moins que vous vouliez partir, faites comme vous le sentez. Cela dit, vous semblez bien moins fatiguée que moi… J’ajouterais que vous pouvez vous mettre à l’aise, ou regarder les autres livres de la pièce, cela ne me pose pas problème. Tant que vous n’abîmez pas ou ne salissez pas, vous pouvez faire comme bon vous semble.
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Je souris largement avant de regarder l'ouvrage à la couverture marine. C'était lui que j'avais le plus envie de lire. Et avec un peu de chance je pourrais revenir discuter de cet ouvrage avec Ser Luceryon, en tant qu'amie bien sûr ! Je le remerciais donc de sa confiance, après tout je n'étais pas du genre à prendre un livre pour le jeter au feu, mais plus à le garder et à le relire ou à prendre des notes sur son texte mais sur un parchemin à côté. Je saisis donc l'ouvrage marine et caressais sa couverture avant de fixer ser Lucerys. Il était allongé sur son lit entrain de fixer sa main. Je devais le déranger, il avait l'ai épuiser. Mais il m'interrogea quand même, je répondis donc :

« Et bien … Mon ouvrage favori parle de la rébellion de la reine Nymeria à Dorne. Pour tout vous dire … Je l'ai découvert simplement en cherchant un livre qui contrariait le plus possible ma septa à l'époque. Mais même lorsque je le relis aujourd'hui je le trouve plus qu'excellent. Je l'ai tellement lus et relu que mon père m'en a fait faire une copie. »

Je caressais avec un petit sourire amusé la couverture du ivre que j'avais dans les bras. J'avais effectivement tellement lu la première version du texte, que j'avais sûrement dû effacer des lettres et les pages se détachaient à chaque fois qu'on les tournait. J’avais manqué plus d'une fois en perdre une avec le vent, mais maintenant mon nouvel ouvrage était parfaitement solide et les pages attachaient fermement. Mais il m'avait prêté un livre peut-être pourrais …

« Je vous le ferais porter si vous le désirez. Vous qui aimez l'histoire vous devriez aimer cet ouvrage. Il est particulièrement précis et détaillé, mais peut-être le connaissez-vous ? Il s'agit de « Le Sable Rougi » »

Il était tellement détaillé et fourni que j'avais mis très longtemps à le lire en entier. Surtout parce que je lisais lentement et d'autres livres en même temps. Mais j'étais obligée sinon … Il m'aurait probablement dégoûté de la lecture. Peut-être devrait-on faire des livres plus simple pour enfants parlant de ces choses ? Mmhh  … À voir. Déjà il faudrait améliorer la manière de production des livres ! Le fait de ne pas pouvoir en avoir beaucoup limité les copies et donc beaucoup de livres pouvaient être perdu ! Enfin … J'imaginais qu'il y avait des personnes plus compétentes que moi pour savoir comment faire. Mais je me rendis compte qu'un des flambeaux venait de s'éteindre. Je devais y aller.

« Je crains que je ne vous empêche de dormir Ser Lucerys, si vous le souhaitez je vais vous laisser vous reposer et je vous ferais parvenir l'ouvrage demain. »

Après tout je n'allais quand même pas le retenir et l'empêcher de dormir, nous venions à peine de nous rencontrer. Et il avait visiblement besoin de se reposer. Et moi aussi. Je devais m'entraîner à chanter demain matin pour ne pas perdre ce que je possédais véritablement. … Tiens cela me faisait penser à un conte que j'avais entendu une fois ou deux. Je tenais le livre sous le coude et commençai à faire un révérence pour saluer le chevalier aux cheveux d'argent.
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Je l’écoutais, sans quitter ma main des yeux, attendant qu’elle en ai fini avec ses explications pour la baisser. Dorne… Le simple fait d’évoquer le nom de cette région à part du royaume, me redonnait chaud. Dans mes souvenirs, déjà lointains car mon intérêt pour cet endroit avait été jusqu’à présent assez limité, il ne s’agissait que d’un immense désert où mourir de chaud relevait du banal. Je cru d’ailleurs sentir une goutte de sueur couler le long de ma tempe gauche.

J’élevai le haut de mon corps, me retrouvant alors à demi couché, relevant l’une de mes jambes afin d’y déposer mon bras, de manière parallèle à l’horizontale du lit. Le membre que je fixai si intensément tout à l’heure me servait à présent d’appui, tandis que je fixai la jeune fille, l’air curieux, voir songeur.

- Hmm… Je ne l’ai jamais lu, je ne sais d’ailleurs pas grand chose sur Dorne, les Martell ou leur peuple… Enfin, mis à part la partie qui les lient aux Targaryens, donc la conquête du territoire, le côté particulièrement farouche de ses habitants, ainsi que l’ascendance dornienne du Prince… Cela comblerait cette petite lacune. Je vous l’emprunterais volontiers, si cela ne vous gêne pas. On peut voir ça comme un échange de savoir… Ou un otage pour m’assurer de la survie de mon livre.


Je ponctuai ma phrase d’un petit rire, soudainement hâté de me renseigner sur cette contrée du continent, constituant presque pour moi, une autre nation. La réputation des dorniens me laissait penser que leur dirigeants avaient une Histoire particulièrement intéressante.

- Oh non, je peux encore tenir. Ce ne serait pas ma première nuit blanche, à moins que vous vouliez partir car vous êtes vous même fatiguée ? Ou peut être souhaitez-vous simplement regagner le confort de vos quartiers ? Si telle est la raison, mettez-vous à l’aise, cela ne me pose aucun problème. Je vous prête un livre, il y a difficilement plus précieux ou intime pour moi en ces lieux. Vous avez tous les droits, mise à part celui d’ouvrir le bouquin dont le titre est mon nom. Mais si vous souhaitez réellement tirer votre révérence, je vous en prie, faites comme bon vous semble. Nous venons de jouer avec les conventions, mais je n’irais pas inverser celles de la chevalerie en vous retenant.

Un léger sourire, cette fois un peu plus énigmatique, acheva ma phrase. Il se situait quelque part entre l’amusé, le curieux, l’espiègle et le mystérieux. Pourquoi ? Aucune idée, je n’avais pas réellement contrôlé mon faciès sur ce coup. Ah, la fatigue…
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Je l'observais se redresser, il me faisait penser à un grand chat. Mais je n'étais pas une souris. Alors nous n'allions pas jouer à ce jeux. Mais il avait la souplesse lié au félin malgré les grands cernes qu'il avait sous les yeux, ses cheveux en bataille, et ses yeux bleu-violets. Mais il ne connaissait pas l'ouvrage que j'adorais. Il se renseignait surtout sur les Targaryen ? Étrange, pourquoi ne pas se renseigner sur le monde en général ? Bien que notre patrie tourne autour des Targaryen par exemple, Dorne se fichait quand même beaucoup des convenances qui pour nous était logique. Sa comparaison d'un échange d'otage. Je ne sus pas très bine si je devais rire ou non, je fis un simple sourire un peu hésitant.

« Et bien faisons un échange de bons procédés ! Je vous emprunte un livre, et je vous ferais parvenir le mien demain ! »

Je souris lorsqu'il affirma qui pouvait encore tenir. Même s'il n'était pas à sa première nuit blanche, c'était mon cas, mais j'avais envie de continuer à discuter … mais demain matin je me devais de chanter et de tenir compagnie à Margaery … Pourtant l'offre de rester ici à discuter était tentant. Surtout que je surpris un sourire hésitant sur les lèvres, hésitant entre l'amusement et autre chose. La manière dont il parlait des livres m’intéressait mais … Je fis rouler mes épaules pour détendre un peu mon corset Je devrais rappeler à mes servantes de ne pas tant le serrer. Parfois j'enviais les hommes et leur habits simples à mettre et à ôter seuls. Ce qui était impossible pour une femme. Mais non … Je devais aller me reposer. Sinon je serais d'une compagnie effroyable demain pour Lady Margaery. De plus je m'étais moi même couché tard grâce à une discussion avec Ser Willos. Non, définitivement, j'avais besoin de repos. À regret je finis par secouer la tête.

« Pardonnez moi Ser Lucerys, mais j'ai effectivement besoin de repos, je me dois de tenir compagnie à Lady Margaery et je ne voudrais pas être agacée à cause d'une autre dame de compagnie. Je vous remercie pour la discussion, je vous ferais porter le livre demain. J'espère vous revoir pour discuter à nous Ser Lucerys ! »

Je fis une révérence élégante avant de sortir de la chambre après l'avoir une nouvelle fois remerciais. Je retournais dans mon appartement où mes petits oiseaux accoururent autour de moi. Je déposais avant tout le livre sur ma table de nuit, mais mes yeux me piquaient, je ne lirais pas, je dormirais. Je laissais mes servantes ôter ma robe et me rafraîchir un peu avant de les libérer. Je fermais à clé ma porte avant de m'étendre sur mon lit et de souffler ma bougie. Fermant les yeux je me laissais transporter dans les confins du domaine de Boisdorés puis de Dorne aux côtés de mon Oncle assise sur une jument puissante et téméraire. Un sourire flotta sur mon visage.
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