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Les merveilles du Donjon Rouge [Flashback Aelinor Connington et Roland Vanbois]

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Roland Vanbois proposa le dîner en compagnie de sa mère pour le lendemain ou le surlendemain. Il supposait que la jeune femme était déjà prise pour ce soir. Aelinor lui sourit. En réalité, il surestimait l’occupation de ses soirées. Etre de Dame de compagnie de la princesse ne voulait pas dire qu’elle était prise tous les soirs, loin de là. A dire vrai, elle avait même presque tout le temps des soirées au calme, loin de l’agitation de la cour. « Disons après-demain alors. » répondit en souriant la jeune femme. Elle fit quelques pas et puis reprit en rigolant. « Quant à savoir si je dois chambouler quoi que ce soit pour dîner en votre compagnie… cela est un choix personnel que je ferai sans la moindre hésitation. » L’orageoise sentit ses joues s’empourprées et s’éventa rapidement la nuque en soulevant quelques mèches de cheveux.

Puis la conversation dériva sur le jeune écuyer de Ser Roland Vanbois. Un garçon de douze ans, c’était assez intéressant. Elle avait hâte de le voir se débrouiller face aux rapaces du maître. Roland espérait que le garçon la fasse moins sourire que lui. Aelinor le regarda étrangement avant de rétorquer d’un ton moqueur. « En serez-vous jaloux, Ser Roland Vanbois, si tel était le cas ? » Elle se tut un court instant et reprit. « Mais voyons, sourire à un enfant ou un adulte de son âge n’a point du tout la même signification. » Oui, sourire à un enfant c’était un geste d’affection amical voir maternelle. Alors qu’à un homme comme Roland Vanbois, c’était lui témoigner un certain intérêt qu’elle ne pouvait et n’allait certainement pas nier. Elle rigola avec lui de sa blague concernant les Arryn et les faucons. Ils continuaient de marcher et la jeune femme était très heureuse d’avoir trouvé un ami, un compagnon de balade qui semblait lui aussi fort aise de se trouver en sa compagnie.

Et puis soudain, il fit remarquer que certaines personnes se retournaient sur leur passage. Il fit même remarquer que cela pourrait faire jaser. Aelinor leva les yeux au ciel d’un air désinvolte. Elle avait passé l’âge de craindre les rumeurs et racontars de la Cour. D’un ton lasse elle répondit. « Grand bien leur fasse. S’ils n’ont rien d’autres d’intéressant pourquoi s’en priveraient-ils. La Cour doit bien trouver quelques moyens de s’occuper. Le temps peut passer si doucement parfois. Et puis de toute façon, j’arrive à un âge où la moindre compagnie masculine fait jaser. Mon cousin, Jon Connington doit bien le savoir. Je m’étonne d’ailleurs qu’il ne m’ait point encore trouver u quelconque parti auquel me marier. » Oui cela était fort étonnant. Ou avait-il trouvé et était-il en train de négocier ? Elle ne savait et ne voulait pas réellement le savoir. De toute façon, il finirait bien par le lui annoncer. Elle le regarda alors taquine. « Cela vous dérange-t-il qu’ils jasent sur nous, Ser Roland. Craindriez-vous quelques rumeurs à notre sujet ? » questionna-t-elle un petit sourire au coin des lèvres.
Roland Vanbois
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Les merveilles du Donjon Rouge

298, Lune 8 Port-Réal - Donjon Rouge



Aelinor Connington & Roland Vanbois

Les dates énoncées par Roland semblèrent convenir à la jeune dame. Il ne pût s'empêcher de lui sourire avec sincérité quand elle parla d'un choix personnel pour sa décision de venir à ce repas ou non. Il appréciait l’aplomb qu'elle démontrait et la façon dont elle affichait clairement ses convictions. Une femme de caractère à n'en pas douter. Sa mère risquait de l'apprécier si elle se comportait de cette façon devant elle. Le Vanbois se mit à rire lorsqu'elle parla de jalousie et il prit la parole sur un ton léger.

«Point de jalousie dans mes propos. Je ne vais pas m'offusquer pour ce genre de chose et puis je me dois de me comporter parfaitement en compagnie d'une dame. Sinon quelle exemple donnerais je à mon jeune écuyer pour son avenir ?»

Lady Connington avait le chic pour le mettre de bonne humeur et cette connivence semblait respective étant donné le nombre de sourires et de rires qu'ils vit naître sur son visage et qu'il ne souhaitait pas voir s'effacer. Sa remarque sur les commérages ne sembla pas passer inaperçue et Lady Aelinor la saisit au vol pour relativiser la situation. D'autres dames auraient joués les fier à bras et d'autres auraient simplement rougit ou tenter de démentir tout soupçons mais pas elle. La Griffonne semblait être consciente des tenants et aboutissants de ce genre de ragots mais ne s'en formalisa pas. Il n'allait pas critiquer la conduite de Jon Connington par rapport au mariage de sa cousine. Lui même n'était pas encore marié et Jon Arryn ne lui avait fait parvenir aucune demande jusqu'à maintenant ce qui signifiait qu'il pouvait toujours trouver chaussure à son pied à sa guise.

«Je suis sûr que vous rendrez heureux l'homme qui épousera. Vous êtes une dame de grande qualité. Je ne me permettrait pas de penser à la place de Lord votre cousin mais peut-être attend-il une opportunité idéale pour vous marier ?»

Il sentit la taquinerie dans les propos de Lady Aelinor. Pour passer pour un maître dans cet art, il fallait également apprendre à les reconnaître. Il haussa quelque peu les épaules et posa une main sur le bras de la jeune dame qui tenait le sien.

«Ils ont suffisamment d'opportunité de jaser sur mon âge et le fait que je ne sois pas encore marié. Pourquoi me formaliserais je pour si peu ? Je serais plutôt flatté de savoir qu'on m'associe de cette façon à votre douce personne. Griffonne et faucon quel curieux couple cela ferait ha ha ha. Il y a néanmoins parfois de la beauté dans la curiosité.»

Son regard mutin et son sourire taquin reprirent possession de ses traits. Si elle voulait jouer à ce petit jeu, le Vanbois pouvait très bien faire de même. C'était si rare de rencontrer quelqu'un qui ne s'offusquait pas à la première taquinerie mais encore plus rare de tomber sur une dame qui possédait de la répartie.

«D'autres nobles vous ont-ils déjà approcher personnellement pour un mariage ? Si certains goujats vous déplaisent, ce genre de rumeur pourrait vous permettre de vous en débarrasser. Vous devriez plus souvent prendre mon bras Lady Aelinor. Je ne vous cacherai pas que depuis le début de cette balade, j'apprécie vous avoir à mes côtés. Allier beauté et intelligence n'est pas donnée à toutes les dames.»

Il avait parlé sur le ton de la taquinerie mais il était réellement sincère. Cette dame des Terres de l'Orage avait le chic pour se rendre de plus en plus intéressante de minute en minute sans pour autant se montrer vulgaire ou aguicheuse comme pourrait le faire même certaines femmes bien nées.


DRACARYS 2017
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« Dommage. » laissa s’échapper Lady Aelinor en souriant doucement. Puis elle ajouta. « Mais vote écuyer n’est point ici en ce moment, Ser Roland Vanbois » Aelinor laissait clairement entendre que cela ne la dérangeait pas. Une petite marque de jalousie ne prouvait-il pas l’attachement que l’on pouvait avoir envers une personne. Elle-même laissait parfois entrevoir sa propre jalousie concernant la jeune Wynafryd Manderly. Elle l’avait pourtant un peu aidé à son arrivée. Mais si elle pouvait l’apprécier, à certain moment, elle craignait réellement qu’elle ne lui vole sa place auprès de Rhaenys Targaryen. C’était idiot, elle ne cessait de ce le répéter. Mais il fallait se rendre à l’évidence, ce n’était point suffisant.

Ser Roland lui fit à nouveau des compliments et la jeune blonde piqua un fard. Il fallait dire qu’elle n’avait pas l’habitude d’autant de compliments en si peu de temps. Il gageait presque que son cousin ne l’avait pas encore marié sous prétexte qu’il cherchait le meilleur des partis. Cela eut le don de faire rire la jeune femme. Aelinor connaissait Jon et à dire vrai c’était effectivement possible. Quand on savait qu’il avait été main du roi Aerys II et qu’il n’avait que très mal digéré son exil, effectivement, il cherchait peut-être à marier sa jeune cousine à un homme qui lui permettrait de remonter en grâce. « A ce rythme, je ferai mieux de me faire Septa. Au moins je saurais ce que me réserve l’avenir. » railla l’Orageoise avant d’éclater de rire. Elle, septa, la sienne s’étoufferait en l’entendant dire de telles choses. La conversation se poursuivit sur les potentielles jaseries de la Cour. Aelinor avait clairement donné son avis à ce sujet et avait fini par retourner la question à Roland Vanbois non sans une pointe de taquinerie dans la voix. « Griffon et faucon, dites-vous ? Je ne sais quel curieux mélange cela ferait. Mais je crois bien que je plaindrais ceux qui chercherait à leur nuire. » fit-elle en souriant. Quant à savoir si des hommes avaient déjà eu l’audace de se déclarer, elle avait beau réfléchi elle n’en gardait aucune trace dans sa mémoire. Mais l’idée d’éloigner les indésirables par d’éventuelles rumeurs à leur sujet ne lui déplaisait pas. « Si des rumeurs doivent naître à mon sujet, je serai bien aise que cela vous concerne également. Votre compagnie est des plus agréable je dois dire. » ajouta-t-elle en lui tournant le visage comme pour mieux l’observer.

Aelinor lâcha le visage du valois et lança. « Que voulez-vous ! Les femmes de l’Orage doivent bien compenser leur sale caractère par la beauté ou l’intelligence et le mariage des deux est encore mieux. » La blonde se moquait ouvertement de ces femmes des terres de l’Orage, aussi tempétueuses que belles et délicates.
Roland Vanbois
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Les merveilles du Donjon Rouge

298, Lune 8 Port-Réal - Donjon Rouge



Aelinor Connington & Roland Vanbois

Des suites du « dommage » de la jeune femme, il ne pût cacher ses joues qui s'empourprèrent quelques secondes mais il reprit vite sa contenance habituelle. Il émit un léger rire quand elle parla de devenir Septa. Cela aurait été bien dommage à ses yeux qu'elle emprunte cette voie. Sa place était à la droite d'un seigneur, à l'aider dans sa tâche, à lui donner des enfants et non pas à vouer sa vie aux Sept.

«La voie des Sept est une voie noble pour l'esprit mais je gage que le vôtre devrait plutôt être mis au service de votre maison ou de votre futur époux. Je demeure cependant convaincu que même dans des habits de Septa, vous continuerez de faire tourner des têtes, Lady Aelinor Connington..»

Il partagea son rire et hocha de la tête lorsqu'elle répondit au sujet d'un couple faucon et griffon. Il était vrai que ce serait une alliance intéressante. Les Connington étaient une ancienne famille de l'Orage et Lord Jon avait déjà eu pas mal de responsabilités. Bien sûr, Vanbois et Connington n'avait pas participé à la rébellion du même côté. Pourtant, s'il avait réussi à pardonner la mort de son père à la maison Targaryen, il gageait que le Lord de la Griffonnière serait capable de faire de même. Il était toujours plus simple de pardonner en étant du côté des vainqueurs que celui des vaincus. Elle ne sembla pas s'offusquer de l'éventualité des rumeurs tout comme lui. Ils étaient au diapason à ce sujet et ce n'était pas pour lui déplaire. Cela l'amusait même et il ne pût détourner son regard du sien tout en ajoutant quelques mots.

«Alors nous serons en quelque sorte l'arme de l'un et l'autre. Le Mur se dressant entre nos opportuns respectifs.»

Il s'amusait de cette image mais cela devenait vraiment courant depuis qu'il se baladait avec la jeune femme. Il pensa à une nouvelle taquinerie pour rebondir sur les derniers propos de la Grifonne. Ce petit jeu allait sans doute continuer entre eux. Il s'installait comme une complicité qu'il était difficile de recréer artificiellement. La vie était ainsi. Parfois vous n'appréciez pas une personne juste en la regardant et d'autres vous saviez tout de suite que vous vous entendriez bien avec. Parfois, il suffisait d'échanger quelques mots pour que la magie se crée. De sa voix la plus taquine, le Vanbois prit à nouveau la parole.

«Et vous disposez d'un mauvais caractère dame Aelinor ? S'il est à la proportion de votre beauté et de votre intelligence, je risque d'être grandement surpris. Vous avez vraiment des yeux magnifiques, ma chère. Vraiment ...»

Il n'y avait pas que ses yeux bien évidemment mais il ne pouvait pas dire à la jeune dame ouvertement que ses lèvres donnaient envie de l'embrasser ou encore que ses courbes étaient une invitation à des désirs que ne devaient assouvir qu'un époux et une épouse dans l'intimité de la chambre à coucher. Des pensées inavouables mais ce n'était pas qu'une attirance physique qu'il ressentait. Son intelligence le fascinait également.

«Je vous fais bien trop de compliments aujourd'hui. Je ne désire pas que vous vous fassiez de moi l'image d'un vil flatteur qui ne peut converser sans en faire une multitude. Je n'ai point l'habitude d'être aussi généreux en la matière. Vous pouvez vous vanter de m'en avoir arracher de nombreux aujourd'hui, Lady Aelinor. Notre future repas s'annonce divertissant et haut en couleurs.»



©️ DRACARYS
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« Si j’avais embrassé la voix des Sept vous auriez dû me regarder avec tout le respect que tous doivent avoir envers les Sept. » fit avec malice la jeune femme. Oui les septa étaient des femmes à part. Mais elle reconnaissait que parfois la beauté de certaines auraient plus à un époux. Aelinor pensait évidemment à celle qui était à ses côtés depuis tant d’années. La Septa qui était la sienne était une femme de la maison Trant. Elle s’était engagée auprès des Sept par vocation et non par contrainte.

Aelinor sourit au Faucon. Son esprit devait être mis au service de sa maison et de son futur époux. Aelinor n’en doutait pas. Elle adorait les Connington et elle faisait tout pour aider les Connington. Et puis la conversation partit sur ce que diraient et ce que disaient les gens sur leur passage. L’arme de l’un et de l’autre, Aelinor en rit doucement. Oui c’était un moyen sûr d’éloigner les gêneurs. Mais cela pouvait aussi rebuter de bons partis. Et puis elle rougit lorsque Roland Vanbois rebondit sur sa remarque sur le caractère des dames de l’Orage. Avait-elle un mauvais caractère, cela elle ne pouvait le dire. On était rarement objectif concernant sa propre personne. Mais elle avait effectivement un fort caractère, la force tranquille et dévastatrice des tempêtes orageoise. Les vents forts qui soufflait toujours avec la même intensité mais sans relâche. Et puis, elle ne pouvait nier être une femme jalouse et rancunière.

Aelinor était sur le point de répondre à cela lorsqu’il la complimenta sur son regard. La blonde oraeoise piqua instantanément un far. Ses joues la chauffèrent et elle les sentit rosir sans pouvoir se retenir.  Puis le Vanbois avoua qu’il lui faisait bien trop de compliments. Elle ne trouvait pas, ou du moins cela ne la dérangeait pas tant que cela. Il était toujours agréable de se faire complimenter. Quant à savoir ce qu’elle en pensait… « Mais pourtant cela est bien ce que vous êtes, un flatteur, mon cher Roland Vanbois. » rétorqua en riant Aelinor Connington. « Mais cela n’est point un reproche. Il faut savoir flatter le cœur des femmes. Tout comme il faut savoir déceler la limite à ne pas franchir pour ne point les importuner. » ajouta-t-elle. La blonde fit quelques pas et reprit la parole. « Je crois bien qu’effectivement ce dîner promet de belles choses. »

Puis soudain, son regard fut attiré par deux jeunes demoiselles qui semblaient les observer goulument. La Grifonnne se rapprocha du faucon et lui souffla à l’oreille. « Regardez-moi ces deux commères. Elles ne manqueront pas faire circuler quelques rumeurs… » et la Connington se mit à rire.
Roland Vanbois
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Les merveilles du Donjon Rouge

298, Lune 8 Port-Réal - Donjon Rouge



Aelinor Connington & Roland Vanbois

C'était sûr qu'il n'aurait pas admirer une femme portant les vêtements d'une Septa comme il aurait regarder une dame normale. Par respect tout d'abord et puis pour ne pas s'attirer le mauvais regards des autres personnes présentes. Il lui était concevable qu'une personne renonce à ses privilèges pour embrasser une noble cause. La Garde de nuit, la Citadelle, les Soeurs du Silence et d'autres renonçaient parfois à une vie de noble pour accomplir un devoir (ou parfois par obligation aussi). Il admirait autant ses gens qu'il se demandait parfois comment aurait été leur vie s'ils n'avaient pas suivi cette voie. Sortit de ses interrogations par la voix de la Connington, Roland l'écouta attentivement l’accuser gentiment d'être un flatteur. Il prit plutôt cela comme un compliment. Il n'avait pas dépasser de limites et semblait enchanté de savoir que le dîner semblait une agréable perspective pour la Connington. Passant une main dans ses cheveux bouclés, Roland remit l'une de ses propres mèches en place. Avec la petite brise qui venait de s'y engouffrer, il veillait à ne pas être décoiffé.

«Si j'avais franchi des limites, je pense que vous m'auriez rappeler à l'ordre. Parfois, il est cependant amusant de franchir certaines d'entre elles même si cela peut aussi s'avérer dangereux. Une lame à double tranchant, en somme.»

Le jeune Vanbois parla d'un ton taquin et fut plutôt surpris de voir la griffonne se rapprocher aussi près de lui pour lui parler à l'oreille. Il venait lui aussi de repérer les deux commères en question et il était persuadé que le rapprochement soudain de Lady Aelinor risquait de faire encore plus jaser mais qu'avait-il à y perdre ? Il n'avait aucune projet de mariage que l'on pourrait détruire pour l'instant avec ce genre de parole. D'autant plus que rien ne laissait supposer qu'il avait fait quelque chose avec la Connington. S'amusant de la situation, le chevalier haussa les yeux vers le ciel et reprit la parole, la voix teintée d'ironie et d'une pointe de taquinerie.

«Pensez vous que cela serait suffisant pour les faire jaser ? Peut-être sont elles jalouses et désirerait être à ce moment précis à votre place, à mon bras ha ha ha mais pour dire vrai, je ne vous échangerai contre aucune de ces deux là, ni les deux ha ha ha. »

Lady Aelinor était bien plus intelligente que ces deux commères qui s'abaissaient à pareil commérages et bien plus belle, cela allait sans dire. Il espérait sincèrement que ce genre de balivernes n'entacheraient pas la réputation de la jeune femme et ne la verrait pas se faire voir d'un mauvais œil par la Princesse qu'elle semblait tant porter dans son cœur. Après tout, il arrivait encore de tant en tant que certains nobles n'oubliaient pas que les Vanbois s'étaient rangés du côté de Robert le Rebelle au cours de sa rébellion. Lui n'était qu'un enfant à l'époque mais les mauvais penseurs se fichaient éperdument qu'il n'ait eu aucun mot à dire sur ce choix même si Roland considérait que Lord Jon avait prit la décision la plus honorable qui soit.

«Que doivent-elles donc penser ? Approche t-il la dame de compagnie de la princesse afin de faire passer un message à celle-ci ou obtenir des informations sur elle ? Non. Une réflexion trop intelligentes pour ces deux carnes. Elles doivent plutôt se dire « Oooooh regardez comme c'est indécent ! Cette proximité ! Par les Sept ! Quelle insolence ».»

Roland essaya d'imiter la voix d'une des deux commères en prenant un timbre plus fluet et aigu. L'imitation était loin d'être parfaite mais il espérait qu'elle ferait son petit effet sur le magnifique sourire de Lady Aelinor.


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 « Certainement. Quant aux limites, il est amusant de franchir les limites qu’avec certaines personnes. Il faut cependant bien choisir ses interlocuteurs. » répondit la jeune femme.

Puis la Griffonne s’était rapprochée du faucon alors que deux commères devaient sûrement bavasser à leur sujet.  Roland émit l’hypothèse que les deux femmes pouvaient être jalouse de sa situation. Aelinor sourit, amusée. Il avoua aussi qu’il ne voudrait échanger sa présence pour rien au monde. Aelinor rougit doucement. « Oh mais je l’espère bien. Je pourrais bien me vexer dans le cas contraire. » souffla la blonde en rigolant. Oui elle pourrait et c’était même fort probable. L’orageoise n’était pas de celle à échanger sa place, surtout quand elle se trouvait en agréable compagnie. Et puis, elle aimait bien parler avec lui et les griffons étaient connus pour être des animaux possessifs et gardiens. Elle portait bien l’emblème de sa main.

Aelinor reprit tout son sérieux alors que Roland Vanbois parlait de ce que devait penser les deux femmes. Qu’il agissait peut-être de la sorte pour approcher la princesse Rhaenys.  Ou peut-être aussi pour obtenir des informations sur cette dernière. Mais la jeune femme aux cheveux blonds ne put s’empêcher de rire lorsqu’il prit la voix que pouvait avoir les deux observatrices.  « Indécent, ce qui serait indécent serait de ne point profiter de votre présence mon cher. Et les Sept m’en sont témoin, cela se fait en toute innocence. » fit-elle tout d’abord. Puis elle reprit. « Et puis de toute façon, si vous vouliez des informations sur la princesse ce ne serait certainement pas à moi qu’il faudrait les demander. Une Dame de Compagnie doit savoir rester muette face aux attaques incessantes des curieux. » fit la jeune femme en rigolant. Mais dans cette plaisanterie, il y avait un fond de vérité. Aelinor n’était pas de celles qui étaient prêtes à vendre aux plus offrants des ragots sur la princesse. Elle se devait de la protéger c’était aussi cela son rôle. Oh pas physiquement, mais de tout ce que l’on pouvait dire ou inventer à son sujet. Un rempart, un roc qui se dressait devant la princesse, tout comme le faisait sûrement aussi ses comparses du Nord et de l’Ouest. La Lannister et la Manderly étaient deux jeunes femmes dignes de confiance, pour cela au moins.

« Dites-moi, Ser Roland… me raccompagnerez-vous jusqu’à l’intérieur ? Je dois dire que le temps va bientôt me rattraper. » Ajouta soudainement l’orageoise d’un air contrit. Non pas que la discussion n’était point intéressante, mais ses obligations allaient bientôt de nouveau la solliciter. « J’aurai beaucoup aimé poursuivre notre discussion mais je crains de ne devoir vous laisser, mon cher. » poursuivit-elle d’un ton qui voulait bien dire ce qu’il voulait dire. Si la jeune femme avait pu, elle aurait passé bien plus de temps en sa compagnie. Mais elle devait maintenant retourner dans ses appartements et surtout revêtir une autre tenue plus adéquate à son rôle de dame de Compagnie de la princesse Rhaenys Targaryen.
Roland Vanbois
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Les merveilles du Donjon Rouge

298, Lune 8 Port-Réal - Donjon Rouge



Aelinor Connington & Roland Vanbois

Le Vanbois ne connaissait pas encore assez bien la Griffonne pour savoir si sa réponse sur ses limites était une invitation à en dépasser quelques une en sa compagnie ou s'il s'agissait seulement d'une phrase innocente voir d'une bravade. Il la sentit se rapprocher encore un peu plus de lui et elle avoua qu'elle aurait été vexé s'il avait avoué vouloir l'échanger contre les deux commères. Qu'elle se rassure. Il était sincère et il n'y avait aucun risque qu'il désirent un jour se retrouver en leurs compagnie. Le Chevalier se mit alors à rire légèrement quand elle parla d'indécence. Oh qu'il aimait cette forme d'indécence !

«Profitez, profitez de ma présence. Elle est volontaire et toujours disponible pour votre beau sourire. Je ne mettrais pas votre loyauté envers la princesse en doute. C'est justement une des qualités que j'admire et que j'apprécie chez votre délicieuse personne. Une de plus me direz vous.»

Le jeune homme fut quelque peu chagriné d'apprendre qu'elle allait bientôt le quitter. Sa présence et sa compagnie avait colorée leur promenade et il était toujours difficile d'être ramener à la réalité mais Roland ne comptait pas lui en tenir rigueur. En ce bas monde, tout le monde devait céder à ses obligations. Lui même en possédait certaines et aurait fait de même que la jeune dame. Ce fut donc d'une voix douce qu'il accepta de la raccompagner.

«C'est avec une petite pincée de tristesse que je vous laissera partir mais je ne suis point capable de me priver de passer encore quelques minutes en votre compagnie. Quelle genre d'homme serais je si je refusais de vous escorter comme il se doit ?»

Un sourire sincère puis taquin prit possession de son visage et les deux jeunes gens changèrent de direction pour se diriger vers l'intérieur du bâtiment. Il ne fallait pas voir là un adieu mais un au revoir. Après tout, ils vivaient tous deux dans ce nid de vipère et finirait bien par se recroiser. Sans compter que la jeune dame avait promis de répondre positivement à son invitation à prendre un repas en la compagnie de sa mère et de sa modeste personne.

«Si à l'avenir vous désirez encore profiter de ma présence, n'hésitez pas à me le faire savoir et j'y répondrai favorablement si mes obligations me le permettent. J'ai vraiment apprécié cette petite promenade en votre compagnie et je pense que ce serait un véritable tort de ne pas nous revoir plus souvent. Jusqu'où dois je vous accompagner ma dame ? Si je vous amène à bon port, cela vous laissera sans doute quelques minutes de plus pour profiter de ma compagnie. Refuser serait « indécent » ? »

Le Chevalier lui retourna le mot « indécent » qu'elle avait employé un peu plus tôt. Ce petit jeu de taquinerie avec la dame de la maison Connington était une occupation qu'il appréciait de plus en plus. Son invitation à se revoir était peut-être un peu osée mais après tout qu'avait-il à perdre ? Il n'avait plus aucun projet de mariage et ne voyait plus son avenir à Port-Réal. Il rentrerait certainement dans le Val dans quelques lunes après avoir réussi à convaincre sa mère. Autant se créer des liens forts qui perdureront malgré la distance. Une amitié sincère faîte de confiance et de taquinerie. Tout en continuant de marcher, le Vanbois attendit les réponses de son interlocutrice. L'heure des au-revoir approchait à grand pas !


DRACARYS 2017
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Leur discussion était plaisante et si le ciel restait clair et ensoleillé, Aelinor Connington avait comme l’impression que son aveu en avait assombrit l’horizon. Elle ne voulait pas réellement quitter la compagnie du valois. Mais son devoir passait, passe et passerait toujours avant tout le reste. Elle avait accepté de servir la princesse Rhaenys en tant que Dame de Compagnie et en assumait pleinement les conséquences.

Aelinor ne put cacher un petit sourire satisfait lorsque Roland Vanbois avoua qu’il la laissait avec un petit pincement. Aurait-elle touché le cœur du faucon, elle la griffonne des terres de l’Orage ? Elle ne savait quoi en penser. Mais une chose était certaine, lui avait bel et bien atteint une partie de son être. Aelinor ne comprenait pas tout mais elle savait que le faucon était entré dans sa vie et qu’il n’était pas prêt d’en sortir. Un petit rire s’échappa d’entre ses lèvres. « Un homme bien rustre vous feriez, à n’ne pas douter mon cher ami. Laisser ne pauvre femme sans défense n’est pas convenable assurément. » renchérit l’Orageoise d’une voix taquine. Puis elle commença à prendre la direction de l’intérieur du Donjon Rouge. Elle fit quelques pas et s’arrêta. « Je ne pense pas qu’il soit raisonnable de m’accompagner jusqu’à mes appartements. Cela ferait bien plus jaser qu’une balade en votre charmante compagnie. » souffla la jeune femme à l’oreille du Vanbois. Oui si ls murs avaient des oreilles, ils avaient également des yeux, des yeux et des bouches prêtes à colporter la moindre rumeur.

Une fois ces quelques mots soufflés, l’Orageoise reprit sa route. Elle ne perdit cependant pas une miette des paroles de son interlocuteur. Elle prenait d’ailleurs bonne note de sa proposition de se revoir. Cela était un peu osé, un peu cavalier même, mais la Griffonne ne jugea pas nécessaire de le signaler au jeune homme qui de toute façon devait bien s’en douter lui-même. « Effectivement cela serait fort indécent. D’autant plus que je ne sais quand nous pourrons de nouveau faire une balade. » avoua un peu gênée la demoiselle. Et si elle se refusait à voir la réalité en face, elle devait reconnaître que leurs pas les avaient maintenant guidées jusqu’aux portes du Donjon Rouge. Aelinor Connington se dégagea doucement u bras de son ami et poussa les lourdes portes. Elle effleura la main du Vanbois pour lui signaler le chemin à prendre. Evidemment, il ne guiderait pas jusqu’à ses appartements. Non elle le laisserait un peu avant. « Je suis navrée, mais… » Aelinor ne fit pas sa phrase. Sa septa se tenait devant elle, un petit air réprobateur sur le visage. La Connington rougit violemment avant de tenter de cacher ses joues derrière sa tignasse blonde. La Trant ne prononça pas un mot. Son regard suffisait largement et signifiait à la jeune femme qu’elle devait maintenant se dépêcher. En revanche, elle fusilla presque du regard Vanbois avant de glisser dans une révérence. « Je ne doute pas de votre bonne fois, Ser Roland Vanbois. Mais il est désormais tant de laisser Lady Connington retourner à ses occupations auprès de la princesse. » siffla-t-elle. Il fallait dire que depuis le départ de Aelinor de La Griffonnière, Lady Trant était un peu sa gardienne, celle qui veillait à ce qu’il ne lui arrive rien de fâcheux et notamment de très fâcheux avant que son cousin n’ait eu le temps de lui trouver un bon parti. « Je suis navrée. » coula doucement Aelinor Connington en direction du faucon.
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