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[-18] Le soleil sera témoin de notre avenir || PV Durran
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Le soleil sera témoin de notre avenir
Durran & Rhaenys
Cela faisait deux jours. Deux jours qui parurent bien long à la jeune princesse des Sept Couronnes. Deux jours qu’il l’avait embrassé. Rhaenys n’était pas vraiment sorti de ses appartements, restant cloîtrer avec Gella. Ne sortant que lorsque son devoir l’appelait et qu’elle devait jouer le rôle de la belle princesse parfaite qu’on voulait qu’elle soit. Alors s’armant de faux sourire et de faux semblant, elle se montrait à la cour de son père, brillant comme l’astre brûlant de Dorne et fière comme la dragonne qu’elle devait être. Et durant ses courts instants où elle devait briller, elle avait été accompagnée de Durran, elle ne lui avait pas adressé un regard, refusant de se perdre dans les émeraudes de ses yeux et de révéler ce qui pouvait régner entre eux. Elle devait protéger cela car ce serait plus que mal vu. Il serait en danger, sa réputation en prendrait un coup.
Mais rester enfermer n’était pas une vie pour le dragon ensoleillé. Elle tournait en rond, comme si elle était en cage. Gella commençait à s’impatienter de voir sa petite princesse être dans un tel état. Mais Rhaenys était têtue, son cœur hurlait encore d’une douleur sourde, perdue dans les tumultes de ses sentiments inavouées pour ce chevalier qui était de trop basse naissance pour espérer prétendre sa main. Un jour où l’autre son père irait la fiancé à un noble de haute stature afin d’assurer une alliance profitable à la maison Targaryen. Elle savait parfaitement que sa petite situation privilégiée ne durerait pas éternellement. Qu’un jour, elle devrait quitter le donjon rouge pour aller vivre dans un château plus petit et à ce moment-là, il faudrait qu’elle survivre, qu’elle ne se laisse pas avoir.
Finalement, Rhaenys craqua. Elle voulait sortir, prendre l’air, s’aérer la tête. Elle ordonna à Gella d’aller demander aux palefreniers de lui préparer sa monture. Son étalon, ce destrier, qu’on lui avait offert quelques années plus tôt, à la robe d’or et au crin aussi sombre que les ténèbres. Elle enfila une tenue de monte, et réunit elle-même sa longue chevelure bouclé en une natte épaisse. La jeune princesse sortit de ses appartements et alla chercher un garde royale afin de lui annoncer son désir d’aller se balader hors de la ville. Le garde s’inclina et se mit à la suivre afin de remplir son serment. La princesse alla donc chercher le chevalier qu’elle évitait depuis deux jours. La présence du manteau blanc permettrait également de créer une barrière entre le chevalier et la jeune fille.
Elle le trouva finalement dans une salle où les chevaliers pouvaient s’entraîner. Rhaenys tenta de garder un visage fermé et de marbre, mais ses prunelles azurées trahissaient ses émotions qui la traversaient violemment. Ce n’était pas une mince affaire et la demoiselle cherchait à ne pas se trahir devant les autres chevaliers présents.
« Ser Durran ?! Je compte aller me balader en dehors de la ville. Je pars dans une dizaine de minute, je vous attendrai dans la cour. »
Sur ses mots, elle tourna aussitôt les talons, fuyant la pièce pour se rendre dans la cour et ne pas le laisser répondre. Elle descendit rapidement les marches menant dans la cour. Son étalon était prêt, ainsi que le cheval de Durran et celui de l’autre garde qui devait les accompagner. Elle glissa son pied dans l’étrier et enfourcha sa monture, s’asseyant avec délicatesse sur le dos de l’animal afin de ne pas lui faire mal. Gella s’approcha d’elle et lui glissa discrètement une fine lame dans la botte. Mesure de précaution. Rhaenys avait appris à manier les armes grâces à un maître à danser de Braavos et elle prenait toujours des leçons avec son maître. Elle attendit donc son chevalier servent, gardant son regard fixé vers la porte menant dans la cité. Le cœur battant, que lui réservait donc cette promenade ?
Mais rester enfermer n’était pas une vie pour le dragon ensoleillé. Elle tournait en rond, comme si elle était en cage. Gella commençait à s’impatienter de voir sa petite princesse être dans un tel état. Mais Rhaenys était têtue, son cœur hurlait encore d’une douleur sourde, perdue dans les tumultes de ses sentiments inavouées pour ce chevalier qui était de trop basse naissance pour espérer prétendre sa main. Un jour où l’autre son père irait la fiancé à un noble de haute stature afin d’assurer une alliance profitable à la maison Targaryen. Elle savait parfaitement que sa petite situation privilégiée ne durerait pas éternellement. Qu’un jour, elle devrait quitter le donjon rouge pour aller vivre dans un château plus petit et à ce moment-là, il faudrait qu’elle survivre, qu’elle ne se laisse pas avoir.
Finalement, Rhaenys craqua. Elle voulait sortir, prendre l’air, s’aérer la tête. Elle ordonna à Gella d’aller demander aux palefreniers de lui préparer sa monture. Son étalon, ce destrier, qu’on lui avait offert quelques années plus tôt, à la robe d’or et au crin aussi sombre que les ténèbres. Elle enfila une tenue de monte, et réunit elle-même sa longue chevelure bouclé en une natte épaisse. La jeune princesse sortit de ses appartements et alla chercher un garde royale afin de lui annoncer son désir d’aller se balader hors de la ville. Le garde s’inclina et se mit à la suivre afin de remplir son serment. La princesse alla donc chercher le chevalier qu’elle évitait depuis deux jours. La présence du manteau blanc permettrait également de créer une barrière entre le chevalier et la jeune fille.
Elle le trouva finalement dans une salle où les chevaliers pouvaient s’entraîner. Rhaenys tenta de garder un visage fermé et de marbre, mais ses prunelles azurées trahissaient ses émotions qui la traversaient violemment. Ce n’était pas une mince affaire et la demoiselle cherchait à ne pas se trahir devant les autres chevaliers présents.
« Ser Durran ?! Je compte aller me balader en dehors de la ville. Je pars dans une dizaine de minute, je vous attendrai dans la cour. »
Sur ses mots, elle tourna aussitôt les talons, fuyant la pièce pour se rendre dans la cour et ne pas le laisser répondre. Elle descendit rapidement les marches menant dans la cour. Son étalon était prêt, ainsi que le cheval de Durran et celui de l’autre garde qui devait les accompagner. Elle glissa son pied dans l’étrier et enfourcha sa monture, s’asseyant avec délicatesse sur le dos de l’animal afin de ne pas lui faire mal. Gella s’approcha d’elle et lui glissa discrètement une fine lame dans la botte. Mesure de précaution. Rhaenys avait appris à manier les armes grâces à un maître à danser de Braavos et elle prenait toujours des leçons avec son maître. Elle attendit donc son chevalier servent, gardant son regard fixé vers la porte menant dans la cité. Le cœur battant, que lui réservait donc cette promenade ?
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Rhaenys & Durran
Lune 10, semaine 4, jour 5.
Deux jours. Deux jours que ça s'est produit et deux jours qu'elle ne lui adresse plus la parole, pas même un regard. Si, au début, Durran a trouvé que s'était une bonne chose, plus les heures ont passés, plus il sentait naître en lui une frustration épouvantable. Un manque. Sa voix, son regard, posés sur lui. Est ce qu'elle le haïssait désormais? Est ce que sa fuite a été le point final de leur relation, quelle qu'elle soit? Le chevalier n'en sait foutrement rien. Il désir, et ce par tout les moyens, avoir des réponses à ses questions. Il désir, et ce par tout les moyens, la retrouver. Savoir si tout est finit ou si, au contraire, tout vient de commencer. Et, ainsi, mettre au clair l'événement de sa fuite suite a un baiser volé. Baiser auquel il a pensé, sans relâche. Comme une obsession, parée de son envie irrésistible de recommencer.
Durran se trouve dans l'armurerie où, la plupart du temps, les chevaliers s'entraînent. Aujourd'hui, ils ne sont pas nombreux. Les beaux jours font qu'ils sont souvent appelé par leur lady ou leur lord, pour des voyages ou de simple sorties. Le ténébreux ne s'attend dans tout les cas pas a être appelé. Il patiente en attendant son tour pour combattre, un combat amical évidement, permettant aux chevaliers de ne pas rouiller. La voix de Rhaenys le surprend, comme tout le monde d'ailleurs. Le combat s'arrête et chacun des hommes présents saluent leur princesse d'une respectueuse révérences, Durran y comprit. Toutefois, lui, ne baisse pas les yeux, il la fixe de ses pupilles émeraudes. Intensément. Elle lui demande de la rejoindre dans la cours pour une balade avant de disparaître, sans même qu'il ne puisse réagir. Un ordre, donné avec une froideur qu'il ne connait que très peu venant de la part de la jeune femme. Il se redresse, la regardant s'éloigner, avant de constater que les autres chevaliers l'observent du coin de l’œil. De la jalousie? De la suspicion? Il ne sait pas et ne désir pas savoir. Durran obéit et attrape ses armes avant de se changer rapidement. Il se passe de son encombrante armure noir, optant plutôt pour une chemise a manche longue bordeaux, parée d'un long manteau en cuir clair et raffiné, ainsi que des mitaines, en cuir également. Un pantalon noir et des bottes hautes.
Alors qu'il arrive dans la cours, et comme convenu, la princesse l'attend. Toutefois, il est presque surprit en voyant le manteau blanc. Presque déçu. Évidement qu'il aurait voulu passer un moment seul avec elle, pour discuter, mais avec la présence du garde ça ne pourra pas se faire. Étais ce un défi? Une provocation? Ou tout simplement une sécurité de plus? Quoi qu'il en soit, Durran devait trouver un moyen de s'en débarrasser. Il salue a nouveau d'une révérence la jeune femme.
« Princesse.»
Et salue l'homme lourdement armé d'un geste de la tête, avant de se hisser agilement sur Scare. Son fin étalon à la robe peu ordinaire. L'animal, étroitement lié à son maître, sent sa frustration et piaf un instant alors qu'il se trouve sur son dos. Durran le maîtrise avec des rêne sévère, et pourtant douce.
« Je propose que nous empruntions la rue croche, ainsi que la promenade de la rivière. Nous pourrons ainsi rejoindre la porte du roi en évitant la foule.» Propose t-il.
« Pourquoi ne pas directement sortir de la ville par la porte de la rivière?» Réplique aussitôt le garde.
« Le marché aux poissons est bondé à cette heure.» S'explique Durran.
« A cette époque beaucoup moins. Nous traverserons sans problème.» Insiste le manteau blanc.
Un air de frustration apparaît sur le visage de Durran qui s'assombrit, et qui prend de toute évidence sur lui. « Dans ce cas, et si seulement s'est vrai, il serait donc tout de même plus prudent d'opter pour la discrétion...»
« Demandons donc l'avis à sa majesté.» Propose alors le garde, lourdement insistant et autoritaire. Il se tourne vers elle. « Quelle route voulez-vous emprunter madame?»
Durran souffle doucement avant de jeter un bref coup d’œil à la jeune femme. Qu'importe ce qu'elle répondra, pour lui la meilleure solution est la sienne. Il doit veillé à la sécurité de la princesse. Qui sait mieux faire cela que lui? Personne. Mais qu'elle choisisse donc! Ainsi, il n'aura plus a faire avec ce foutu manteau prétentieux.
Il détourne alors les yeux pour se soumettre à sa décision.
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Le soleil sera témoin de notre avenir
Durran & Rhaenys
Durran finit par arriver et se hissa aisément sur son étalon à la robe si particulière et peu habituel pour des écuries royales. L’animal piaffa mais son cavalier le maîtrisa aisément et avant même qu’elle puisse talonner sa propre monture, le chevalier fit une proposition pour sortir sans encombre de la ville. Le manteau blanc sembla peu d’accord avec le garde personnelle de la princesse. Rhaenys leva les yeux au ciel, les laissant se disputer avant que le garde royal ne lui demande son avis. Ce n’était pas trop tôt. Le chevalier qui avait prêté serment de la connaissait pas aussi bien que Durran. Et s’il était jaloux de voir un chevalier de plus basse naissance que lui, dans un post moins prestigieux que lui, lui tenir tête, le Dragon Ensoleillé n’allait pas arranger son sentiment. Il ne la connaissait pas, il ne savait pas anticiper ses désirs comme son bouclier lige le faisait. Elle darda donc sur lui, son regard azuré, ponctué d’un léger air hautain.
« Si j’avais voulu que le peuple sache que j’étais de sortie, peut-être aurais-je envisagé de passer par le marché au poisson. Bien que l’odeur qui y règne m’accommode grandement. En l’occurrence, j’ai bien exprimé mon désir de me promener tranquillement donc nous opterons pour la sortie discrète proposée par Ser Durran. »
Son ton était implacable et elle ne laissa pas à l’homme de répondre. Elle talonna sa monture et sortie du Donjon Rouge, empruntant la rue de la croche comme proposer par l’homme qui arrivait à faire battre son cœur. Comme prévu par le chevalier, peu de personne se trouver dans cette rue et ils atteignirent bien vite la promenade de la rivière. La rue était déserte mais on entendait de l’autre côté des remparts le tumulte du marché qui régnait. Rhaenys ne put s’empêcher une petite remarque acide au manteau blanc.
« Vous disiez ser Blount ? Que le marché est moins bondé à cette époque de l’année ? Je crois que les années passées au service de ma famille vous on fait perdre la notion de la réalité du peuple. »
La rue étant dégagée, elle fit prendre le petit trot à l’étalon et bientôt le bruit rythmé des sabots claquant contre le sol se fit entendre. Atteindre la porte du roi fut aisé et rapidement la route s’étala à leur pied. Elle décida de longer la Nera sur la rive Sud, sachant pertinemment que les bois du Roi viendraient bientôt les abriter. L’air frais du fleuve venait rafraîchir les montures et les cavaliers. Rhaenys fit prendre le galop à son destrier sans prévenir les deux gardes. Un petit sourire naquit sur ses lèvres. L’air sifflait dans ses oreilles, le vent la décoiffa, arrachant des mèches brunes à sa tresse. Les crins sombres de l’étalon venaient fouetter ses mains, tandis qu’elle appuyait sur ses talons afin de se mettre légèrement en suspension pour dégager le dos de l’animal et mieux accompagnée son mouvement. Elle sentait libre de tout, de toutes les pressions que son statut lui imposait, libre de ses émotions, de ses sentiments.
Quand les premiers arbres du Bois furent en vue, elle ralentit son cheval, le repassant au trot et au pas, le laissant souffler et permettant aux deux chevaliers de la rattraper. Elle se sentait beaucoup mieux et avait envie de se débarrasser du manteau blanc pendant quelques instants. Celui-ci allait la sermonait pour son manque de prudence mais elle le coupa aussitôt.
« Ser Blount, pourriez-vous je vous prie faire le tour des environs. Je n’aimerais guère être déranger. Et ser Durran est capable de me protéger si c’est cela votre préoccupation. »
Elle le regardait de manière à ce qu’il ne puisse pas dire non. Malgré la question apparente, c’était un ordre direct qu’elle lui donnait. Elle avait fortement accentuer chaque consonne afin d’avoir un ton bien plus incisif. Le garde fit pivoter sa monture et partit explorer les alentours, laissant seule la princesse et son chevalier. La demoiselle mit pieds à terre souplement, coinçant ses rênes dans la selle afin que l’étalon ne s’entrave pas. Elle laissa brouter l’herbe grasse du bord du fleuve.
« Pardonnez-moi pour mon comportement de ses deux derniers jours…Je crois que je n’étais pas vraiment moi-même. »
Elle ne l’était toujours pas. Mais Rhaenys ne pouvait plus ignorer Durran, cela lui était trop dure. Même si son cœur battait trop fort dans sa poitrine, même si son monde ne tournait pas rond pour des raisons bien étrange. L’ignorer la faisait que davantage souffrir.
« Si j’avais voulu que le peuple sache que j’étais de sortie, peut-être aurais-je envisagé de passer par le marché au poisson. Bien que l’odeur qui y règne m’accommode grandement. En l’occurrence, j’ai bien exprimé mon désir de me promener tranquillement donc nous opterons pour la sortie discrète proposée par Ser Durran. »
Son ton était implacable et elle ne laissa pas à l’homme de répondre. Elle talonna sa monture et sortie du Donjon Rouge, empruntant la rue de la croche comme proposer par l’homme qui arrivait à faire battre son cœur. Comme prévu par le chevalier, peu de personne se trouver dans cette rue et ils atteignirent bien vite la promenade de la rivière. La rue était déserte mais on entendait de l’autre côté des remparts le tumulte du marché qui régnait. Rhaenys ne put s’empêcher une petite remarque acide au manteau blanc.
« Vous disiez ser Blount ? Que le marché est moins bondé à cette époque de l’année ? Je crois que les années passées au service de ma famille vous on fait perdre la notion de la réalité du peuple. »
La rue étant dégagée, elle fit prendre le petit trot à l’étalon et bientôt le bruit rythmé des sabots claquant contre le sol se fit entendre. Atteindre la porte du roi fut aisé et rapidement la route s’étala à leur pied. Elle décida de longer la Nera sur la rive Sud, sachant pertinemment que les bois du Roi viendraient bientôt les abriter. L’air frais du fleuve venait rafraîchir les montures et les cavaliers. Rhaenys fit prendre le galop à son destrier sans prévenir les deux gardes. Un petit sourire naquit sur ses lèvres. L’air sifflait dans ses oreilles, le vent la décoiffa, arrachant des mèches brunes à sa tresse. Les crins sombres de l’étalon venaient fouetter ses mains, tandis qu’elle appuyait sur ses talons afin de se mettre légèrement en suspension pour dégager le dos de l’animal et mieux accompagnée son mouvement. Elle sentait libre de tout, de toutes les pressions que son statut lui imposait, libre de ses émotions, de ses sentiments.
Quand les premiers arbres du Bois furent en vue, elle ralentit son cheval, le repassant au trot et au pas, le laissant souffler et permettant aux deux chevaliers de la rattraper. Elle se sentait beaucoup mieux et avait envie de se débarrasser du manteau blanc pendant quelques instants. Celui-ci allait la sermonait pour son manque de prudence mais elle le coupa aussitôt.
« Ser Blount, pourriez-vous je vous prie faire le tour des environs. Je n’aimerais guère être déranger. Et ser Durran est capable de me protéger si c’est cela votre préoccupation. »
Elle le regardait de manière à ce qu’il ne puisse pas dire non. Malgré la question apparente, c’était un ordre direct qu’elle lui donnait. Elle avait fortement accentuer chaque consonne afin d’avoir un ton bien plus incisif. Le garde fit pivoter sa monture et partit explorer les alentours, laissant seule la princesse et son chevalier. La demoiselle mit pieds à terre souplement, coinçant ses rênes dans la selle afin que l’étalon ne s’entrave pas. Elle laissa brouter l’herbe grasse du bord du fleuve.
« Pardonnez-moi pour mon comportement de ses deux derniers jours…Je crois que je n’étais pas vraiment moi-même. »
Elle ne l’était toujours pas. Mais Rhaenys ne pouvait plus ignorer Durran, cela lui était trop dure. Même si son cœur battait trop fort dans sa poitrine, même si son monde ne tournait pas rond pour des raisons bien étrange. L’ignorer la faisait que davantage souffrir.
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Rhaenys & Durran
Lune 10, semaine 4, jour 5.
Durran aurait voulu sourire alors que la jeune femme ferme aisément le bec du manteau blanc mais, hormis le fait qu'il ne sourit que très rarement, il garde contenance. Le garde, bouche bée, et le chevalier satisfait suivent donc silencieusement leur princesse a travers la rue croche, puis la promenade de la rivière. En entendant le brouhaha du marché a travers l'épaisse murailles, la jeune femme se permet de lancer une énième remarque au garde. Cette fois ci, une brève mimique apparait aux coins des lèvres de Durran. Il connait Rhaenys, oui. Ses gouts, ses désirs, et surtout son caractère. Son tempérament de feu qu'il ne faut surtout pas provoquer. Cette façon de brûler subtilement alors que vous l'avez blessé, ou même ne serais que frustré. Toutefois, cette esquisse de sourire disparait alors que le garde prend la parole et que le cheval de Rhaenys prend le trot.
« Les hommes de notre envergure ne peuvent-ils donc plus faire d'erreur? » Lance t'il discrètement dans la direction de Durran, un sourire amusé en coin de lèvres, tentant de détendre l'atmosphère.
Toutefois, le chevalier n'est pas de cette avis. « Je vous déconseille de vous questionner sur vos éventuelles erreurs devant le roi, surtout lorsque vous êtes entrain de protéger sa fille... » Répond t'il, piquant.
Durran, lui, ne se permettrait aucune erreurs. Certes, celle de lui avoir volé un baiser en est une. Mais met elle véritablement la princesse en danger?... bien sur que oui, surtout si ce qu'il ressent est réciproque. Les doigts de Durran se ressert sur le cuir de ses rênes a cette idée, avant de serrer les jambes et de claquer sa langue contre son palet pour ordonner a Scare de prendre le trot. Silencieux, il suit la princesse jusqu'à la sortit de la ville, suivit de prêt par le manteau blanc.
Scare s'excite alors que l'étalon de la princesse prend le galop. Durran le retient car, s'il l'avait laissé s'emballer, les destriers se seraient lancés dans une course acharnée. Pas que cela ne lui aurait pas plu, bien au contraire, Durran est plutôt laxiste sur ce genre de chose avec Rhaenys ; elle est une princesse, oui, mais elle n'est pas en sucre, elle a besoin de vivre ; toutefois, la présence du manteau blanc l'oblige a garder une certaine réserve. Il ne voudrait pas qu'on pense qu'il n'est pas assez prudent, pas assez sévère. Durran sait se faire entendre au prêt de la princesse, mais il le fait quand il faut et selon lui.
Ses doigts se désserent de ses rênes afin que Scare puisse prendre a son tour le galop. Ils ne tardent pas a rejoindre la brune, dans l'ombre des arbres du Bois du Roi.
Durran est surprit alors qu'elle réclame au garde de faire le tour des environs afin de s'assurer qu'il n'y a aucun problème, tout en ajoutant que le chevalier est capable de la protéger. Oui, souvent des hommes ont douté de lui, souvent ils ont jalousé le fait qu'il vivait au prêt de la princesse Targaryen sans être de haute naissance. Peut être est ce a cause du fait que Durran n'a jamais pu véritablement prouver sa valeur? Qui l'a déjà vu se battre, hormis aux entraînement? Qui l'a déjà vu manier son épée pour défendre et tuer, ou pire, ses poignards meurtriers si bien cachés? Personne, même pas Rhaenys. Ces cinq dernières années ont été calme et Durran a toujours misé sur la prudence, sur le fait d'éviter au maximum l'ennuie des conflits. Il a, a son goût, ôté assez de vie a ce monde. Il le referait pour Rhaenys, sans la moindre hésitation, mais autant éviter. Autant dissimuler aux yeux de Westeros l'art qu'il maitrise si bien : celui de la mort. Celui du faucheur d'âme.
Il jette un coup d'oeil au manteau blanc qui s'éloigne avant d'observer la princesse mettre pied a terre. Toutefois, lui reste hisser fièrement sur son cheval. Il préfère garder ses distances pour le moment. Il est encore faible, il le sait. En revanche, et même avec le temps, il ne sait pas si il sera capable de résister a celle qui détient son coeur. Son corps. Son âme.
Il souffle doucement alors qu'elle s'excuse, le visage d'une impassibilité ténébreuse, presque froide. Comment peux t'il lui en vouloir après ce qu'il a fait?
« Ne vous excusez pas princesse. Je... » Commence t'il par dire, puis son assurance prend brutalement un coup. Il baisse les yeux, fronçant légèrement les sourcils et pestant intérieurement contre lui même. « ...Je suis l'unique fautif dans cette histoire. »
Puis, enfin, il se décide a mettre pied a terre a son tour, accrochant également les rênes a la selle afin de laissé Scare brouter l'herbe fraiche tranquillement. Il se tourne vers la jeune femme, plantant ses yeux émeraudes dans les siens. Il doit être clair, direct. Il ne veut pas tourner autour du pot, pas avec elle. Il ne veut pas souffrir, et encore moins la faire souffrir.
« Écoutez princesse, je ne veux pas vous mentir. Je... je ne regrette aucunement mon geste. Je le souhaite depuis déjà plusieurs lunes, et le souhaiterai sans doute encore. Mais... mais s'était une erreur. » Dit Durran, a la fois déterminé et douteux. Il baisse la tête, comme pour se soumettre a la puissance du sang de la jeune femme. « C'est a moi de m'excuser. Je n'aurai jamais dû agir ainsi. Je ne suis pas digne... je ne suis pas digne de vous. » Ajoute t'il, la voix grave alors qu'il sert les dents. « Ça ne se reproduira plus, je vous en donne ma parole. » Finit il alors qu'il se courbe face a elle, accentuant ce besoin d'être pardonné.
Non. Plus jamais. Il ne faut pas. Il ne doit pas l'entraîner avec lui dans un gouffre ou ils ne pourront plus sortir. Il est l'ombre tandis qu'elle est la lumière. Ils ne sont pas fait pour être ensemble. C'est interdit... Durran est tout bonnement amoureux de l'interdit.
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Durran & Rhaenys
Le chevalier s’excusa, mille et une excuses que Rhaenys ne voulait pas. Jamais elle ne l’excuserait de l’avoir embrassé ce soir-là. Jamais. Son cœur avait battu comme jamais il n’avait battu dans sa poitrine. Il ne pouvait effacer ce sentiment qu’elle avait ressenti beaucoup trop violemment. Elle était une peut-être la fille du Roi mais elle en avait marre de bridé ses sentiments à cause de son rang. Elle se sentait emprisonné dans des règles idiotes. Bien des princesses Targaryen avaient réussi à épouser l’homme de leur rêve. Pourquoi pas elle ? Parce que sa lignée était fragile et qu’ils n’étaient pas aussi nombreux que par le passé ? Elle était prête à fuir comme Saera Targaryen avant elle, vivre ailleurs, loin de Port Réal et de sa vie de princesse. Alors elle ne voulait pas des excuses de son chevalier.
« Je refuse vos excuses ser Durran. Ne vous excusez jamais pour cela. Jamais. C’est un ordre. »
Si elle voulait ne plus le voir s’excuser, elle devait le lui ordonner. Elle le connaissait trop bien, elle savait qu’il continuerait quoi qu’elle dise. C’était le seule moyen qu’elle avait trouvé. Bien que la dernier fois, malgré sa demande il ne l’avait pas écouté. Elle espérait que cette fois cela soit différent. Mais elle se tourna vers lui, plantant ses iris azurés dans le regard émeraude du chevalier. Il s’inclinait, il était sage, l’appel du devoir. Mais Rhaenys voulait faire fis de leur éducation, des principes qu’ils devaient respecter.
« Allez-vous aussi vous excusez pour ne pas n’être resté comme je vous l’avez demandé ? »
Accusatrice, elle tentait de mettre au clair ses propres sentiments. C’était surement cela que les gens appelé amour, mais pour les princes et les princesses ce n’était pas conseillé de tomber aux mains de ces sentiments dangereux. Mais personne ne pouvait vraiment lutter contre cette force invisible qui s’emparer des cœurs et tordaient les tripes. Rhaenys admettait que ce n’était pas conventionnel mais elle refusait de résister à ses sentiments dans l’ombre. Cela la faisait beaucoup trop souffrir et elle ne voulait pas souffrir de la sorte. Cette douleur sourde qui hurlait dans son cœur était trop affreuse, elle préférait la douleur physique. Cela faisait moins mal et ce n’était que passager. Alors que celle-ci ne l’était pas.
Elle s’approcha alors de lui, se fichant bien des conventions, des règles. Ils n’étaient que toutes les deux, Blount faisant une ronde et ne reviendrait pas avant de longues minutes. L’atmosphère était tendu, palpable et électrique. Mais Rhaenys voulait que cela cesse. Elle refusait de laisser le système l’emprisonner. Elle voulait embrasser cette liberté. Le dragon ensoleillé voulait briller mais être libre. Alors sa voix se baissa, laissant l’ombre faire son œuvre.
« Vous n’êtes pas responsable des tourments de mon cœur, j’en suis la seule responsable. Je ne suis pas toujours la fille du Roi, et là…maintenant, je ne suis pas la fille du Roi. Je suis…juste moi. »
Sur ses mots, elle alla d’elle-même se rapprocher du chevalier, se hissant sur la pointe des pieds pour venir capturer les lèvres fines de Durran. Il pouvait la repousser, ce qui mettrait fin à tout. Mais il pouvait la retenir, la garder pour lui. Elle le désirait, elle voulait lui appartenir dans l’ombre. Elle devait cesser de se mentir, cesser de voiler la face. Elle sentait son cœur battre à tout rompre, elle sentait son cœur vivre, son corps vibrer, son esprit flotter sur un petit nuage. Elle voulait goutter à la simplicité de la vie qu’avait les autres.
« Je refuse vos excuses ser Durran. Ne vous excusez jamais pour cela. Jamais. C’est un ordre. »
Si elle voulait ne plus le voir s’excuser, elle devait le lui ordonner. Elle le connaissait trop bien, elle savait qu’il continuerait quoi qu’elle dise. C’était le seule moyen qu’elle avait trouvé. Bien que la dernier fois, malgré sa demande il ne l’avait pas écouté. Elle espérait que cette fois cela soit différent. Mais elle se tourna vers lui, plantant ses iris azurés dans le regard émeraude du chevalier. Il s’inclinait, il était sage, l’appel du devoir. Mais Rhaenys voulait faire fis de leur éducation, des principes qu’ils devaient respecter.
« Allez-vous aussi vous excusez pour ne pas n’être resté comme je vous l’avez demandé ? »
Accusatrice, elle tentait de mettre au clair ses propres sentiments. C’était surement cela que les gens appelé amour, mais pour les princes et les princesses ce n’était pas conseillé de tomber aux mains de ces sentiments dangereux. Mais personne ne pouvait vraiment lutter contre cette force invisible qui s’emparer des cœurs et tordaient les tripes. Rhaenys admettait que ce n’était pas conventionnel mais elle refusait de résister à ses sentiments dans l’ombre. Cela la faisait beaucoup trop souffrir et elle ne voulait pas souffrir de la sorte. Cette douleur sourde qui hurlait dans son cœur était trop affreuse, elle préférait la douleur physique. Cela faisait moins mal et ce n’était que passager. Alors que celle-ci ne l’était pas.
Elle s’approcha alors de lui, se fichant bien des conventions, des règles. Ils n’étaient que toutes les deux, Blount faisant une ronde et ne reviendrait pas avant de longues minutes. L’atmosphère était tendu, palpable et électrique. Mais Rhaenys voulait que cela cesse. Elle refusait de laisser le système l’emprisonner. Elle voulait embrasser cette liberté. Le dragon ensoleillé voulait briller mais être libre. Alors sa voix se baissa, laissant l’ombre faire son œuvre.
« Vous n’êtes pas responsable des tourments de mon cœur, j’en suis la seule responsable. Je ne suis pas toujours la fille du Roi, et là…maintenant, je ne suis pas la fille du Roi. Je suis…juste moi. »
Sur ses mots, elle alla d’elle-même se rapprocher du chevalier, se hissant sur la pointe des pieds pour venir capturer les lèvres fines de Durran. Il pouvait la repousser, ce qui mettrait fin à tout. Mais il pouvait la retenir, la garder pour lui. Elle le désirait, elle voulait lui appartenir dans l’ombre. Elle devait cesser de se mentir, cesser de voiler la face. Elle sentait son cœur battre à tout rompre, elle sentait son cœur vivre, son corps vibrer, son esprit flotter sur un petit nuage. Elle voulait goutter à la simplicité de la vie qu’avait les autres.
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Rhaenys & Durran
Lune 10, semaine 4, jour 5.
Les lèvres de Durran s'entrouvrent à la première réplique de la jeune femme, bouche bée, tandis que ses yeux s’écarquillent. Cet ordre s'insère dans son esprit avec toute sa force, avec toute sa violence. Lui rentrant dedans comme la charge furieuse d'un buffle sauvage et inarrêtable. Elle ne lui avait jamais ordonné de cette manière, de cette façon si déterminée et si sincère. Elle le connait si bien, elle sait qu'il lui obéira, comme il sait si bien le faire.
Le cœur du chevalier se sert alors qu'elle lui reproche de n'être pas resté, l'autre soir, après son baisé volé. Non, Durran ne regrette pas cela. Il avait sentit naître en lui un brasier allant contre ses principes, contre son éducation qu'il a malgré lui un temps oublié, lorsqu'il vagabondait en Essos. Il connait donc les conséquences d'un manque de sagesse, elles sont douloureusement gravés dans la chaire de son dos. Il avait vu ses désirs interdits se dessiner devant ses yeux alors que Rhaenys se tenait là, dans sa fine robe de chambre, et alors qu'ils étaient seuls dans ses appartements. Il l'avait désiré, plus que jamais, et il avait fuit son désir pour la protéger. Avant qu'il ne devienne contagieux et qu'il ne l'atteigne, elle. Jusqu'à les faire dépasser une limite qui devrait être un mur d'acier invincible et qui, aujourd'hui, n'est réduit qu'à un pauvre petit tat de paille que même un porc-épic pourrait traverser.
« Non. Je ne m'excuserai pas pour ça. » Lança t-il, répliquant d'un ton glacialement ténébreux tandis que, au contraire, son regard s'illumine d'une chaleur provocatrice qui veut tout dire.
Tandis qu'elle se rapproche, l'atmosphère se réchauffe, s'alourdit. Elle devient si oppressante qu'elle semble incendier son corps, jusqu'à même broyer son squelette. Il soutient son regard et, cette fois ci, ne le pare d'aucun filtre, d'aucun brouilleur de sentiments. Ils sont tous là, affichés sur un visage dont la mâchoire est crispée. Il lutte, il lutte contre son envie de fuir... puisqu'elle n'en est pas vraiment une. La seule envie qu'il ressent à cet instant, c'est celle de la prendre contre lui. De l'emprisonner entre ses bras comme l'est une momie dans son tombeau. Enfermée à jamais dans l'ombre. Rhaenys serait ainsi enfermée dans le monde si particulier de Durran, un monde si cruel et pourtant si doux.
Et, alors qu'elle révèle ses sentiments et que les lèvres de la jeune femme s'emparent des siennes, il ne peut plus lutter. Il la veut, pour lui, rien que pour lui. Et, tandis qu'il répond à son baisé, il sait pertinemment qu'il vient de l'emprisonner, qu'il vient de noyer la lumière dans l'ombre. Dans le noir qu'il connait si bien, un vaste néant dangereux dont il sait être le Roi. Nombreux sont ceux qui ont traversés son domaine et qui en sont sorties raides morts, sur une civière les menant jusqu'à l'haut delà. Il se promet, à cet instant, que Rhaenys sera la seule à rester pour l'accompagner.
L'une des mains se Durran se glisse sur sa joue, jusqu'à l'arrière de sa nuque, tandis que l'autre se dépose sur sa taille, obligeant son corps si frêle à se coller au sien. Durant cette étreinte, elle lui appartient. Son baisé n'est plus qu'un simple baisé volé, il est une explosion de sentiments dont la fougue lui ferait presque perdre la tête.
Puis il finit enfin par déposer son front contre le sien, fermant les yeux et laissant leurs souffles s'entremêler dans une danse chaleureuse.
« Avez vous véritablement conscience du danger que tout cela implique ? » Demande t-il, en connaissant pertinemment sa réponse. Alors, sans même attendre une quelconque réplique de sa part, il décale son front du sien pour planter son regard émeraude dans le sien. Laissant ses doigts libérer sa nuque et caresser sa joue. « L'ombre est mon domaine, pas le votre. Que vous soyez fille de Roi, ou juste vous... » Il s’interrompt un très court instant, hésitant, avant de continuer. La voix ampli d'émotion. « ... Rhaenys. »
Oui, c'est elle qu'il veut. Pas la princesse que la royauté veut qu'elle soit, juste elle. Avec sa simplicité, sa sincérité et sa beauté naturelle. Avec son désir d'évasion, de vastes d'horizons et d'aventures. Oh qu'est ce qu'il aurait voulu avoir un nom, un véritable nom. Une richesse ou une influence cachée. Mais il n'a rien, pas même une maison, pas même une famille. Pas même l'occasion de gravir les échelons pour l'atteindre, pour ne serais-ce que la frôler du bout des doigts. Il ne peut lui offrir que sa personne, que son cœur et son amour si puissant. Et seul les dieux savent à quel point ce dernier est précieux. D'ici peu, elle sera fiancée à un autre que lui. Que fera t-il alors? Maintenant qu'il sait que ses sentiments sont réciproques, maintenant qu'il l'a eu pour lui. Rhaenys ne sait pas qu'elle vient d'éveiller un Durran impétueux et dangereux, avec pour seul désir de la posséder. Rhaenys ne sait pas qu'elle vient, peut être, de signer l'arrêt de mort de son chevalier. Largement capable de mettre en jeu sa vie et de mourir par amour, pour elle.
Son pousse, parcourant jusque là sa joue, vient avec délicatesse frôler ses lèvres alors que son regard se porte également sur ces dernières. Désirant à nouveau s'en emparer, une dernière fois, avant que le manteau blanc ne réapparaisse. Mais, alors qu'il s'apprête à céder à son désir, il sent une petite masse s'échouer sur son épaule. Il se recule, surpris, tournant la tête pour constater que... un oiseau vient de se soulager sur lui. Durran lève les yeux aux ciels, voyant le corbeau se défaire de sa branche dans un croassement ressemblant étrangement à un rire. Choqué, il n'en revient pas qu'un tel phénomène puisse gâcher un moment pareil, un moment si rare et si précieux.
« Par les Sept! Voila que les Dieux me punissent. » Lança t-il sans même réfléchir, se retenant de pester vulgairement contre le piaf auquel il aurait bien arraché la tête, avant de tourner la tête vers elle, l'air ahuri.
Puis, doucement, un sourire apparaît sur ses lèvres jusqu'à ce qu'un rire vienne même les traverser. Un rire dont la rareté fait croire à certains qu'il n'existe pas, que le chevalier de la princesse ne rit jamais. Qu'il n'est qu'un homme froid, sans humour, sans même un sentiment. Pourtant, c'est dans ce rire que la lumière de Durran jailli des ténèbres. Devant Rhaenys. Une lumière qui n'a jusque là jamais fait surface. Puisqu'il n'est véritablement lui que pour elle.
« Quelle situation... embarrassante. » Ajoute t-il avant de sortir un mouchoir de sa poche.
Si Durran n'était pas si fière et n'avait pas vécu ce qu'il a vécu, il aurait sans doute rougit de honte. Pourtant, c'est impassible qu'il essuie son épaule, sans dégoût, sans même gêne. Il sourit à présent, portant à nouveau son regard sur la jeune femme avant d'hausser un sourcil et de répliquer, avec une pointe d'humour et une pincée de provocation ; Séduiant, dans toute les situations.
« Vous me devez une chemise. »
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Le soleil sera témoin de notre avenir
Durran & Rhaenys
Il ne la repoussa pas pour son plus grand soulagement. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Tandis que le baiser était approfondi. Moins chaste que deux jours plus tôt, plus passionnels. Les bras du chevalier s’entourent autour de sa taille, la rapprochant d’avantage de lui. Son corps frissonna d’avantage au contact des mains de son protecteur. Leurs fronts se collèrent, et ils restèrent ainsi. Le chevalier laissa parler des inquiétudes sur le danger que laissait naître cette liaison interdite. Mais Rhaenys connaissait parfaitement les risques, mais elle s’en fichait. Elle se servirait de l’histoire pour sa défense si seulement cela venait à ce savoir, elle ferait jouer son sang trop dornien. Mais elle trouverait de quoi les protéger. Elle ne laisserait pas le monde les détruire si jamais il était découvert.
« J’en ai conscience. Mais je ne les laisserais pas nous détruire si cela s’apprend. L’ombre nous sierra. Mon père me laisse être ce que je désire dans l’ombre, alors s’il ne voulait pas que cela arrive, il n’aurait jamais dû me laisser être moi dans l’ombre. Ce sera de sa faute… »
Mais elle ne lui en voudrait pas. Elle franchissait une limite interdite. Même si elle pouvait être elle-même dans l’ombre, cela n’impliquait pas tomber amoureuse d’un homme de plus basse naissance qu’elle ne pourrait épouser si leur liaison était découverte. Mais elle voulait tenter, elle voulait se sentir heureuse et vivante avant que les chaînes du mariage vienne mettre un terme à tout cela. Ils seraient surement les nouveaux amants maudits de Westeros. Mais elle voulait tenter sa chance, tenter son idylle pour le peu de temps que cela dura. Au moins elle ne pourrait jamais regretté d’avoir faire taire son cœur et ses sentiments. Elle laissait son sang dornien parlait. Ce sang qui bouillonnait dans ses veines, brûlant et illuminant ses gestes. Elle était le dragon ensoleillé.
Le pouce de Durran passa délicatement sur les lèvres fines de la princesse. Il alla l’embrasser mais arrêta son geste. Rhaenys fronça les sourcils surprises. Un corbeau croassa. Et visiblement, le volatile c’était soulagée sur le chevalier qui finit par rigoler à la situation embarrassante. Elle ne l’avait jamais vu rigoler. Un sourire amusé naquit sur le visage de la jeune fille. Elle mit ses doigts devant sa bouche, les yeux rieurs. Le fier chevalier venait de vivre une situation que peu aimerait vivre face à la fille du Roi. L’animal avait brisé leur moment mais ce n’était pas grave, elle l’avait vu rire. Et cela valait peut-être tous les baisers du monde.
« Si ce n’est qu’une chemise, cela ne devrait pas me couter trop cher. Otez donc là. »
La jeune femme défit sa cape, qu’elle avait enfilé pour la sortie et la tendit au chevalier pour qu’il puisse s’en couvrir. Leur retour à Port Réal serait peut-être plus rapide que prévu à cause de cet incident mais ce n’était pas grave. Les choses étaient revenues à leur place. Elle le regarda donc enlever sa chemise, laissant ses iris bleuté parcourir le torse musclé de l’homme se trouvant en face d’elle. Elle ne se gênait pas. Son sourire moqueur n’avait pas disparu de ses lèvres.
Ce fut à ce moment-là que le chevalier de la garde royale décida de faire son retour. Les deux chevaux entendirent leur congénère suffisamment tôt et relevèrent la tête pour hennir. Rhaenys recula donc de quelques pas avant que le chevalier de son père ne soit là. Son sourire se transforma en sourire désolé.
« Je crains que nous devions retourner à Port Réal plus tôt que prévu à cause de ce maudit corbeau. Nous ne pouvons pas vous laissez dans cet état Ser Durran, vous risquez d’attraper froid et je ne tolérerais pas que vous soyez malade. »
La jeune femme retourna à son étalon. Et se mit en selle, attendant que Durran enfourche son cheval également.
« J’en ai conscience. Mais je ne les laisserais pas nous détruire si cela s’apprend. L’ombre nous sierra. Mon père me laisse être ce que je désire dans l’ombre, alors s’il ne voulait pas que cela arrive, il n’aurait jamais dû me laisser être moi dans l’ombre. Ce sera de sa faute… »
Mais elle ne lui en voudrait pas. Elle franchissait une limite interdite. Même si elle pouvait être elle-même dans l’ombre, cela n’impliquait pas tomber amoureuse d’un homme de plus basse naissance qu’elle ne pourrait épouser si leur liaison était découverte. Mais elle voulait tenter, elle voulait se sentir heureuse et vivante avant que les chaînes du mariage vienne mettre un terme à tout cela. Ils seraient surement les nouveaux amants maudits de Westeros. Mais elle voulait tenter sa chance, tenter son idylle pour le peu de temps que cela dura. Au moins elle ne pourrait jamais regretté d’avoir faire taire son cœur et ses sentiments. Elle laissait son sang dornien parlait. Ce sang qui bouillonnait dans ses veines, brûlant et illuminant ses gestes. Elle était le dragon ensoleillé.
Le pouce de Durran passa délicatement sur les lèvres fines de la princesse. Il alla l’embrasser mais arrêta son geste. Rhaenys fronça les sourcils surprises. Un corbeau croassa. Et visiblement, le volatile c’était soulagée sur le chevalier qui finit par rigoler à la situation embarrassante. Elle ne l’avait jamais vu rigoler. Un sourire amusé naquit sur le visage de la jeune fille. Elle mit ses doigts devant sa bouche, les yeux rieurs. Le fier chevalier venait de vivre une situation que peu aimerait vivre face à la fille du Roi. L’animal avait brisé leur moment mais ce n’était pas grave, elle l’avait vu rire. Et cela valait peut-être tous les baisers du monde.
« Si ce n’est qu’une chemise, cela ne devrait pas me couter trop cher. Otez donc là. »
La jeune femme défit sa cape, qu’elle avait enfilé pour la sortie et la tendit au chevalier pour qu’il puisse s’en couvrir. Leur retour à Port Réal serait peut-être plus rapide que prévu à cause de cet incident mais ce n’était pas grave. Les choses étaient revenues à leur place. Elle le regarda donc enlever sa chemise, laissant ses iris bleuté parcourir le torse musclé de l’homme se trouvant en face d’elle. Elle ne se gênait pas. Son sourire moqueur n’avait pas disparu de ses lèvres.
Ce fut à ce moment-là que le chevalier de la garde royale décida de faire son retour. Les deux chevaux entendirent leur congénère suffisamment tôt et relevèrent la tête pour hennir. Rhaenys recula donc de quelques pas avant que le chevalier de son père ne soit là. Son sourire se transforma en sourire désolé.
« Je crains que nous devions retourner à Port Réal plus tôt que prévu à cause de ce maudit corbeau. Nous ne pouvons pas vous laissez dans cet état Ser Durran, vous risquez d’attraper froid et je ne tolérerais pas que vous soyez malade. »
La jeune femme retourna à son étalon. Et se mit en selle, attendant que Durran enfourche son cheval également.
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Rhaenys & Durran
Lune 10, semaine 4, jour 5.
Durran ne répond pas alors qu'elle tente de le rassurer. Il connait le monde, bien plus qu'elle ne le connait. Si leur histoire venait à se savoir, il en serait finit de lui. Elle, sans aucun doute, aura une chance de s'en sortir ; Quoi que sa réputation sera forcement entachée par la honte et le mépris. Le Roi l'aime plus que tout, il la protégera du danger mais lui, lui finira pendu au bout d'une corde, ou pire.
Puis un fâcheux incident vient interrompre leur conversation et le baisé qu'il s’apprête à lui donner. Durran, en plaisantant, réclame donc une nouvelle chemise. Il voit dans les yeux de la princesse luire la moquerie mais il ne lui en tient pas rigueur. Il se trouve lui même grotesque avec cette fiente d'oiseau sur l'épaule ; Un vrai chevalier bouffon. Il a connu pire en terme de mal aise, certes, mais il aurait souhaité garder son allure chevaleresque devant Rhaenys, rien que pour l’impressionner, encore et toujours. Puis elle accepte de lui offrir une nouvelle chemise et, contre toute attente, lui ordonne de ôter celle ci. Le chevalier hausse les sourcils, incrédule.
« Pardon? » Demande t-il, sans vraiment attendre de réponse.La princesse ne répond pas et retire sa cape. Alors il comprend, il n'a pas le choix. Alors qu'une lueur embrasé traverse son regard et que son esprit divague sur son plus fougueux désir, il retire son manteau avant de le poser sur la selle de son cheval. Puis il s'attaque à défaire les deux premiers boutons de sa chemise. Son regard fixe toujours la jeune femme, avec une certaine malice, une certaine provocation. Il la retire alors, laissant paraître aux yeux de Rhaenys les traits fins de son torse dont les muscles sont dessinés minutieusement dans une peau légèrement bruni. Il balance à son tour le bout de tissu sur la selle, faisant quelques pas vers elle alors qu'elle lui tend sa cape. Il voit son regard river sur lui et ça ne fait qu'accentuer ce qu'il ressent au plus profond de son être. Ça ne fait qu'éveiller son plus grand fantasme.
Durran tend la main à son tour mais, alors qu'il s'apprête non pas attraper la cape mais le poignet de la jeune femme afin de la tirer vers lui, il entend les chevaux hennir et s'agiter ; Signe que le garde est dans les parages. Alors, au dernier moment, ses doigts se referment sur le tissu.
« Je vous remercie, princesse. » Lance t-il en faisant si bien l'innocent et alors qu'il lui lance un ultime regard embrasé.Puis, comme de retour à la réalité, il se tourne subitement face au garde, refusant que ce dernier puisse constater l'état déplorable de son dos. En se faisant, c'est Rhaenys qui peut contempler les surprenantes marques incrustés dans sa chaire. Marques qu'elle n'a encore jamais vu et dont elle ne connait pas l'existence. Si elles venaient d'ailleurs à se faire connaitre, les gens se poseront des questions : pourquoi diable un chevalier aurait été puni de la sorte, fouetté comme un moins que rien, comme un homme sans honneur? Durran ne tarde pas et balance immédiatement la cape sur ses épaules, recouvrant son torse et son dos, tandis que son visage se refroidit... on y lirait presque de la honte. Sans un regard ni un mot, il se dirige à nouveau vers la jument pommelé et se hisse sur sa selle, remontant les rênes entre ses doigts.
Durran sent un sourire moqueur naître sur les lèvres du manteau blanc et, alors qu'il s'apprête à prendre la parole en souhaitant sans doute en rajouter une couche, le chevalier l'interrompt immédiatement ; Très peu apte à subir une moquerie venant de sa part.
« Vous devriez faire attention Ser Blount, les corbeaux sont coriaces dans le coin. » Lance t-il en indiquant d'un geste de la tête la branche au dessus de lui.Le chevalier, comme subitement paniqué, talonne rapidement son destrier en levant la tête. Dépité, il constate qu'il n'y a rien et qu'il s'est bien fait avoir. Durran a prit les devants pour le décrédibiliser dans son assurance constante, dans sa fierté déplacée.
Alors que leurs chevaux se mettent en route pour le Donjon Rouge, à la suite de la princesse, Durran décide cette fois ci de faire le voyage au prêt de Rhaenys. Il fait accéléré sa monture et se poste prêt d'elle, en gardant toutefois une certaine distance.
« Dans cette tenue, je suis bien heureux de constater que le temps s'est réchauffé. Espérons que l'hiver continue ainsi à s'éloigner, afin que nous puissions sans crainte dormir les fenêtres ouvertes. » Lance t-il avant de porter son attention sur elle. Les mots lourds en sens, en esperant qu'elle comprenne son message. « N'est ce pas? »S'ils devaient se voir en secret, dans l'ombre, Durran est prêt à tout pour ça. A prendre des risques. A se hisser sur le plus grand des murs pour la retrouver et, ce soir, il désir la retrouver, seul, dans ses appartements. Il attend bien sagement sa réponse et, en fonction de ses mots, il saura ou non si elle le souhaite elle aussi. Car jamais, oh grand jamais, il ne s'imposera dans sa vie.
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