Saveur des îles (Amalya Wynch)

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Garçon de course

C’était la nouvelle fonction de Ramsay Snow même s’il ne la supportait pas. Son père Roose Bolton ne cessait de vouloir acquérir plus de fortune par cupidité. Mais la rapacité avait des limites. Il ne pouvait pas envoyer ses soudards mettre en coupe réglée les terres au-delà de la larmoyante, sans se chicaner avec les autres seigneurs du Nord et entrer en rivalité avec ses voisins immédiats. Les Stark ne manqueraient pas de remettre les Bolton à leur place. Et le seigneur de Fort-Terreur pressurait déjà les paysans de ses terres qui manquaient de nourriture. La mort dans l’âme Roose Bolton décida de se tourner vers d’autres méthodes pour s’enrichir. Commercer ? Difficile vu que que les terres des la Larmoyante n’avaient que peu de ressources. Elles avaient en revanche beaucoup de forêt. A qui vendre le bois ? Les scieries du Nord étaient les plus réputés dans les 7 couronnes. Le seigneur Bolton donna l’ordre de faire abattre un bois qui servait pour ses chasses, le labeur se fit sous la direction de ses hommes d’armes. Le seigneur à la bannière écorchée décida qu’on tenterait de fourguer le bois aux fers-nés. Ces pirates n’avaient que très peu de ressources et manquaient cruellement de bois pour édifier leurs nombreux navires et boutres. Le seigneur Roose chargea son bâtard de la corvée. Ramsay n’aimait pas jouer les marchands. Il prit la tête d’une expédition de 3 navires remplient à ras bord de troncs d’arbres sciés. Avec une vingtaine d’hommes d’armes de son père. Direction Harloi, l’île la plus riche. Ramsay savait que son père l’avait choisit parce qu’il était efficace pour jouer les bonimenteurs et refiler sa marchandise. Au travail :

La place de Colline Mégère dirigé par Boremund le bleu. Le gros lard annonça à Ramsay qu’il pouvait aller se faire pendre ailleurs. On ne voulait pas de nordiens ici. Direction la tour des Moires. Hotho Harloi reçut Ramsay de façon bien plus aimable, il lui raconta sa vie, faisant le parallèle entre lui le bossu et Ramsay le bâtard. Ramsay se tapa la corvée tout sourire, même quand papy lui annonça qu’il n’achèterait pas son bois. Au suivant. Direction Grisjardin. Harras Harloi annonça qu’il voulait bien acheter le bois, mais seulement si le seigneur Bolton venait en personne. Il ne voulait pas négocier le prix avec un vulgaire bâtard. Au suivant, Ramsay se rendit avec sa suite à l’antique château d’Harloi, Sigfryd Harloi lui annonça qu’il préférait mourir que de parler à un nordien et le vira manu militari sa la place. Mais sa fille poursuivit Ramsay dans la nature en lui proposant de lui donner sa virginité. Ramsay s’esclaffa et reprit son chemin sans perdre son temps à trousser la fille. Direction les 10 tours. Rodrik Harloi ne manquerait pas d’être le meilleur client pour acheter le bois. Après tout il était le fer né le plus riche après Balon Greyjoy en personne.

Ramsay et ses hommes prirent la route côtière du Sud, ils poursuivirent 40 kilomètres jusqu’aux Dix Tours. Les 3 navires remplient de troncs d’arbres de fortes qualités du Nord les suivaient depuis la mer. Ils arrivèrent aux Dix Tours au crépuscule. La bourgade devant le château valait le coup d’œil : des enfants mendiants, les visages dévorés par la faim qui assaillirent Ramsay. Le bâtard s’amusa à jeter des pièces au sol pour les voir s’entretuer à les ramasser. Ramsay passa devant un bordel. Tous ses hommes l’abandonnèrent pour y aller sans aucune discipline. Ramsay s’abstint. C’était un bordel où les abrutis faisaient la queue devant les chambres. Les maquereaux ne leur laissaient que 3 minutes même pas. Les draps avaient à peine le temps de refroidir que les catins écartaient à nouveau les cuisses pour accueillir les nouveaux. Aucun intérêt pour Ramsay même s’il se foutait complètement d’attraper une maladie honteuse. Snow demanda audience au maître des lieux et l’obtint. Le vieux bouquineur comme on le surnommait, accepta son bois. Il avait perdus pas mal de boutres dans une tempête et devait se refaire. Il négocia le prix comme un marchand de tapis. Ramsay qui avait plus qu’envie de quitter les îles de Fer pour retourner dans le Nord accepta de brader le bois. Tant pis pour la fortune qu’avait espérer son père. La chose étant entendue, on déchargea les 3 navires sur les pontons aux pieds des Dix Tours. Ramsay s’en alla passer sa toute dernière nuit sur les îles de Fer dans une taverne digne de ce nom.

La taverne des chiens de mer était une cabane en adobe au toit d’ardoise exhibant une enseigne ingénieuse : la faux de la maison Harloi en personne qui fendait l’air. Le bauge avait pour portier un gros barbare Fer-né qui reluquait les femmes. Ramsay eut l’impression de passer de l’égout à la fosse à merde. Le comptoir était une auge d’urinoir. Les pirates fer-nés jouaient à chasse à la femelle avec les jolies petit lots qui servaient le vin. Un capitaine fer-né, un violent avec des cornes attachées à son casque, s’embourbait une femme à même la table alors que son cheval bouffait du foin juste à côté dans un saladier sur le sol. Ramsay resta debout à contempler la scène, à se faire frôler par des ivrognes. Une voix lui lança :

« Tu me veux mon jolie ? Je suis pas cher. »

Ramsay rassembla ses tripes pour oser la regarder. Elle état vieille et grasse, les lèvres crouteuses de chancres écorchés. Ramsay déglutit et s’en alla. Il approcha des cuisines. Un fumet épicé ranima ses papilles gustatives. Jusqu’à ce qu’il voit l’arrière train d’une carcasse de chien qui pendouillait hors d’une marmite. Le cuisinier se tourna vers le fils de Bolton et souleva son couteau pour se gratter le cou avec le côté opposé du tranchant :

« Tu veux quoi morveux ? »

« Y’a des femmes potables ici ? »

« Non, ici c’est Harloi, c’est pas Port-Réal. »

Ramsay scruta la salle et aperçut une fille qui avait moins l’air trainée que les autres. Qui n’avait même pas l’air d’une roulure à vrai dire. Dans le genre cheveux tressés et qui s’était au moins lavé une fois cette semaine.

« Et elle alors ? »

« Elle est pas de la maison, UNE GARCE ! La seule chose qu’elle fait c’est venir piquer à manger. »

Ramsay abandonna le cuisinier et accourut vers la fille tout sourire.

« Eh donzelle ! Tu m’embrasses pour une pomme ? Avec la langue je veux dire. AH AH ! Ne décampe pas ! Je plaisante ! (Enfin pas vraiment) Souhaites-tu partager mon repas ? Je suis négociant en bois rares et je cherchais justement une agréable compagnie autres que les laiderons autours pour égayer mon diner. »
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Saveur des iles
Ramsay & Amalya


Amalya c’était éloigné de Volmark. Elle voulait explorer le reste de l’île et avait donc décidé de se rapprocher d’Harloi. Siège de la maison portant le même nom. Cependant les terres austères ne lui offraient que peu de réconfort dans sa fuite. Pas de gibier et dans son état, elle ne pouvait de toute manière point chasser, et la mère était fort capricieuse en ce moment, ses pièges ne fonctionnaient pas pour attraper des poissons. Même pas une malheureuse anguille. Elle devait voler ou alors échanger ses services pour pouvoir se nourrir et espérer garder l’enfant grandissant dans son ventre. La vie était rude aux Iles de fer, mais la fer-née ne se plaignait pas, c’était sa vie désormais, son quotidien et le confort du continent ne l’intéressait nullement. Il n’y avait que le fer-prix qui comptait à ses yeux, l’or, l’argent n’était rien. Le prix du fer uniquement comme l’Antique Voie le prêchait. La jeune femme croyait au dieu noyé, les Sept n’était qu’une simple mascarade des continentaux. Et pourtant il était majoritaire, cela la faisait rire de voir le fanatisme de ses gens.

Une auberge/bordel était en vue et son estomac lui hurlait famine. Elle y entra, les hommes la regardèrent avec envie, mais un simple regard les dissuader d’approcher. Elle demande à manger et à boire. L’aubergiste voulut la mettre dehors alors elle décida de gagner sa nourriture par le fer-prix. Elle lui lança le défi de la danse du doigt avec son petit poignard. Il perdit un doigt face à l’agilité de la jeune femme. C’est grommelant et pestant qu’il lui apporta un ragout immonde de poisson. Immonde mais qui lui calerait l’estomac. Les catins se mouvaient prenaient homme après homme, cuisse ouverte. C’était écœurant. Pourtant, Amalya resta silencieuse et mangea. Mais sa tranquillité ne dura pas longtemps. Un homme tout sourire, l’aborda. La Wynch réagit au quart de tour, sa dague jaillit et vint se planter entre les doigts de l’étranger. Il continuait à sourire, la fer-née le dévisagea de façon haineuse.
« La prochaine fois dis adieu à ton doigt ! T’es qui pour me parler comme ça ?! J’ai l’air d’une catin ? Non, alors va en baiser une autre car je choisis ceux que je mets dans mon lit et en général ce n’est pas bon signe car il crève ! »

Elle délogea la lame, qu’elle garda en main. Elle l’examina. Un négociant sur les iles de Fer. Il y avait de quoi rire. Il n’y connaissait rien ce nordien. Car vue son accoutrement, il ne pouvait venir que du nord. Un banneret de Stark. Elle planta son regard noisette dans le bleu du batard de Bolton.
« Négocier. Sérieusement ? Y’a qu’un nordien pour espérer négocier. Un conseil sale enfoiré de nordien : ici y’a que le fer-prix qui fonctionne ! Remballe ton bois du nord et déguerpis des iles de Fer. Ca vaudra mieux pour tes fesses et la soit disant paix que nous imposant Stark et le trône de fer. »

Elle s’appuya contre le dossier de sa chaise, et posa ses mains sur son ventre légèrement rebondis par sa grossesse. Son regard ne quittait pas l’homme du regard. Il avait l’air complètement ahuris et fou mais il en fallait bien plus pour effrayer la fer-née.
« Qu’est-ce que t’attends pour partir ? Que les fer-nés te piquent des pauvres galères de nordien pour voler la pauvre marchandise que t’essaye de nous vendre ?! Parce ce que nous voulons, nous le prenons par le fer. »

Amalya finit par se lever pour partir. Le propriétaire des lieux semblait pas de cette avis. Il se leva pour empêcher la Wynch de sortir.
« Je crois pas non. »

Ama’ éclata de rire.
« Tu veux perdre un doigt toi aussi ? Mais avec plaisir ! Mais je peux aussi te couper les couilles car tu commences sérieusement à me les casser ! »

Il voulut l’attraper, mais agile, elle dégaina sa lame et la planta dans les bijoux de famille de l’homme qui hurla tandis que le sang giclait.
« Par le fer nous prenons…
-sale garce de Wynch ! »

Il s’effondra en gémissant, se vidant doucement de son sang.
« A qui le tour ? Tiens toi le nordien, tu me sembles assez casse couille pour tenter ta chance ! »

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Les sens à l’affût de Ramsay s’agitèrent. La femelle ne se laissa pas aborder facilement et le menaça d’un couteau. Le bâtard de Fort-Terreur aimait le danger, aimait les couteaux et aimait encore plus les femmes qui ne se laissaient pas faire afin de les dresser. Aussi il commença à s’exciter et à jubiler en même temps qu’il adoptait une expression du visage la plus cordiale possible, avec un sourire avenant. Et cette petite effrontée à l’orgueil mal placé semblait avoir été bourrée avec tous ces préjugés sur la gloire fer-née, la haine du Nord et tout ce qui s’ensuit. Ramsay se prit à rêver. Il l’imagina attachée à sa croix pendant qu’il la fouetterait encore et encore jusqu’à lui faire abandonner toute fierté. Puis il lécherait les plaies sanglantes de son dos comme un prédateur afin de lui arracher des cris. Ces visions plaisantes et fantasmées eurent un certain effet sur Ramsay et un filet de bave lui coula aux commissures de lèvres. Il s’empressa d’essuyer sa bouche d’un revers de sa main et se mit à rire :

« Ah ah ah ! Jeune gourgandine, tu as le don de faire rire le pauvre marchand que je suis. Et c’est une bien belle récompense pour moi, qui n’ait pas eut l’occasion de rire beaucoup depuis que j’ai entreprit mon périple sur la sinistre Harloi. Quand aux Stark tu les haïs ? Sache que je ne les portes pas dans mon cœur aussi. Oui entends ma confession. Il est rare qu’un nordien ose dire qu’il n’a aucun respect, pour cette dynastie de souverains de l’hiver qui veut tout régenter depuis des milliers d’années. »

Ramsay assista ravit à la démonstration de force de la jeune femme qui priva le tavernier de sa virilité. Il n’en fut que plus attiré par elle. Il ressentait le besoin de la posséder pour en faire une de ses choses. Quel défi de devoir dompter une Fer-né et de la faire abdiquer au point de s’oublier elle-même. A nouveaux ses fantasmes le reprirent alors qu’il imaginait mille et une choses. Ses lames qui coureraient sur sa belle peau pour lui apprendre que dans l’art de faire du ma à son prochain, l’imagination de Ramsay était sans limites.

« Allons ! Allons ! Ma proposition tient toujours la belle ! Faisons un marché, partage mon repas et compte moi ton histoire. Tu me parleras de ton dieu noyé et moi des anciens dieux, nous tenterons de nous convertir l’un l’autre autours d’une coupe de bon vin et quand nous serons assez égayés je te chanterais une chanson du bois au loup. Alors ? Souhaites-tu te faire importuner par des soudards en quête de femelles ? Des indécents qui traques les touffes à la truffe comme des limiers salivant en quête de plaisirs ? Ou avec le plus jovial des marchands du Nord à jamais avoir accosté sur cette île ? »

Et en guise d’appât Ramsay retira sa veste, faisant exprès d’exhiber au passage sa bourse en cuir à sa ceinture pleine d’espèce sonnantes et trébuchantes. Il lança ostensiblement un cerf d’argent vers une servante derrière le comptoir en clamant :

« Je veux une table près du feu ! Avec une poularde braisée ou un filet mignon si vous n’avez pas. Et pendant qu’on y est, amenez aussi un plat de poisson péché au large de vos îles, et du frais ! Puis quelques gâteaux crémeux, et du vin. »

Ramsay se courba de façon ridicule devant la jeune fer-né, espérant que la vision de son or et des victuailles allaient l’attirer et la convaincre de rester avec lui. Elle aurait sans doute dans l’idée de le détrousser, mais Ramsay n’en avait cure, il lui réservait un tout autre sort.
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Saveur des iles
Ramsay & Amalya
 

 

Comment lui faire comprendre qu’elle n’en n’avait strictement rien à faire qu’il haïssait les Stark ou pas ? Il était nordien. Il avait été du camp des vainqueurs lors de la rébellion Greyjoy. Cela avait couté à Amalya un oncle qui se gelait désormais les miches à la garde de nuit. De plus cela avait mis son père dans une humeur sombre et son épaule en portait encore la marque. Elle se souvenait de la douleur cuisante de la punition pour être sortie en douce de Holt de Fer. Alors il n’allait pas la faire devenir compatissante même en lui disant que Stark était la pire enflure de Westeros. La jeune femme n’aimait pas le nordien en face d’elle, arrogant et à moitié fou dans son regard, malgré ses tentatives de pseudo séduction.
« J’en ai rien à foutre que tu aimes Stark ou pas. T’es un putain de nordien. »

Mais il était coriace car il continua à tenter de la séduire même quand Amalya lui menaça ses bijoux de famille directement. Il ne semblait pas comprendre. Il se la jouait beau parleur, séducteur mais il ne valait pas mieux que ses fers-nés obsédés venant baisé tout ce qui avait une paire de sein et un con entre les cuisses. Ama’ croisa les bras sur sa poitrine fixant le jeune homme. Elle soupira et lança d’un ton parfaitement désintéressé.
« Je crois que t’as pas bien comprit ! Tu dégages ! Et je peux m’occuper toute seule de ces vieux loups de mer. Aucun ne me fait peur. Je ne suis peut-être pas une guerrière mais je sais me défendre. Alors ton repas, tu te le mets où je pense ! En plus j’ai déjà mangé en payant le fer prix ! Et y’a plus sympa en négociant que ta sale tronche !»

Elle désigna le tavernier qui gémissait, les mains rouges de son propre sang. C’était son son fer-prix. La Wynch n’était pas domptable aussi facilement. Libre, sauvage et fière. Elle ne voulait pas se faire dicter ses pas, ses gestes par un nordien. Elle avait fui son père ce n’était pas pour tomber sous le joug d’un autre homme. Elle voulait donner la liberté à son enfant et ce n’était pas en naissant dans un château où sa vie était menacée. Alors elle ferait ça comme toute la population. Dans la souffrance, la misère et en se débrouillant par ses propres moyens. Elle le regarda lancer un cerf d’argent à une serveuse et demandant des choses de luxe. Amalya éclata de rire. Elle fit un signe à la pauvre fille de laisser tomber.
« Je crois que t’as pas bien comprit le principe du fer prix…On en rien à foutre de ton argent…et vu ta bourse je dirais que t’es noble…mais sans escorte…bâtard peut-être ? Un petit snow…Tes gouts de luxe tu vas pouvoir t’assoir dessus. T’es aux Iles de Fer ici, pas dans ton nord chéri. Alors ta viande et tes gâteaux….y’en a pas ! T’es dans une taverne qui fait aussi bordel, t’attends pas à de la bouffe de bonne qualité. C’est immonde mais ça nourrit. Si tu veux manger comme un roi, va à dix tours ! »

Elle ignora parfaitement la bourse surement rempli d’or. Pourtant une catin passant par-là semblait fort intéresser et fonça sur le nordien, lui faisant du sérieux rentre dedans. Amalya en profita pour s’échapper et quitter la taverne. Elle avait envie de nager, elle alla sur la plage, vérifia que personne ne regardait, ôta ses vêtements et rejoignit les flots. L’odeur du sel emplit ses poumons, les vagues froides vinrent mordre sa chair. Elle plongea disparaissant de la surface quelques secondes avant de remonter en rejetant sa tête en arrière. Ses mains vinrent se poser sur son ventre. Elle se demandait s’il sentait la mer lui aussi. Elle adorait cela, se baigner, la mer s’étendant devant elle.

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Ramsay aimait que les femmes lui résistent pour mieux leur faire ravaler leur fierté plus tard, pour mieux leur faire sentir leur humiliation quand il les avait soumises. Mais là il ne supportait pas les réticences de cette femelle, elle avait osé le traiter de bâtard, la chose qu’il supportait le moins au monde. La pire insulte qu’on pouvait lui faire. Les pensées de Ramsay passèrent de ROUGE à NOIR total. Cette fois il ne la voulait plus nue, muette et soumise en pleurs à sa volonté. Il la voulait attachée a sa croix et en sang, écorchée vive partout. Ramsay n’y réfléchit pas une minute lorsqu’elle quitta la taverne, il bouscula la catin, ne se soucia nullement des interrogations de la servante qu’il avait payé et s’engagea dehors d’un pas vif, croisant au passage ses hommes qui quittaient l’un des bordels. Il leur désigna du doigt la fer-né qu’il apercevait détaler au loin :

« Visez moi cette jolie petite caille. Elle est toute farouche et toute sauvage comme je les aime ! Je vais la dompter ! Suivons là ! Moi aussi je vais accaparer une femme-sel pour mon usage personnel. »

Les hommes de la maison Bolton se marrèrent et ils commencèrent leur chasse. Comme de lugubres prédateurs ils la suivirent jusqu’à la plage en toute discrétion et en restant à distance. Ramsay, allongé dans les hautes herbes battues par le vent, observa sa proie en train de se déshabiller pour aller dans l’eau. Il sourit avec concupiscence. Il fit un signe à ses hommes. Ils s’avancèrent sur la plage et saisirent les vêtements de la bougresse. Ils embarquèrent dans le canot avec lesquel ils étaient venus depuis leur navire. Ils s’approchèrent comme des requins de la fer-né qui barbotait avec insouciance. Des mains la saisirent avec violence. Des mains la sortirent brusquement des flots et l’agrippèrent. Une rame s’abattit sur sa tête pour l’assommer.

…………………………


La nuit venait de tomber sur les Dix tours. Au large du château de la maison Harloi les 3 navires affrétés à Salvemer venaient de lever l’ancre. Ramsay jubilait sur le pont d’un des 3 navires désormais vidés de leur cargaison de troncs d’arbres. On largue les amarres, vent modéré, cap à l’est. Ramsay arpentait le pont. Son pantalon le serrait, il portait plusieurs armes : un fouet, deux dagues tranchantes. Les pommeaux de ses jouets lui râpaient le ventre. Le bateau roulait, le bateau tanguait, Ramsay avait envie de vomir, il n’était pas un marin. Il passait en revue toutes ses options : la violer maintenant ? Non il avait déjà le mal de mer. Seulement une fois à terre. Ramsay descendit dans la cale et se cogna la tête à une poutre. Il ouvrit la porte de la soute. Il s’approcha de sa prise qui s’était réveillée, elle était toujours nue comme lors de sa capture, on avait jeté ses vêtements en tas à côté. Ramsay s’accroupit devant elle en constatant que ses entraves étaient toujours là. Il n’y avait rien d’autres pour éclairer le geôlier et sa captive qu’une torche accroché à la paroi.

« Alors ma jolie ? Tu accepteras bien de manger avec moi cette fois-ci ? Tu ferais mieux de t’habituer à la cuisine des nordiens car tu va y avoir droit pendant un bon bout de temps ! J’ai une excellente nouvelle pour toi ! Une de mes chiennes est morte il y a quelques jours. Trop vieille pour la chasse, je l’ai égorgée. Il y a une place de disponible dans ma meute ! Ce rôle est fait pour toi ! Si sauvage, si impétueuse ! »

Maintenant qu’il l’avait nue et enchainée face à lui, la concupiscence prit le dessus sur le mal de mer. N’en pouvant plus, Ramsay la saisit et la jeta contre une caisse de la soute. D’une main ferme il lui agrippa le cou et la maintint incliné de force, pendant que de son autre main il farfouillait à tâtons dans son intimité avec la rapacité d’un affamé qui se jetait sur un plat de viande.

« Tu ne voulais pas m’entendre déclamer une chanson du bois aux loups tout à l’heure ? Hi hi ! Moi j’ai envie de t’entendre chanter par contre, je vais te faire couiner jusqu’à ce que tu me ravisses avec ta belle voix. »

Un des hommes des Bolton vint les interrompre en surgissant dans la cale.

« Mon gars, faut venir lester les caisses sur le pont, sinon on va avoir du mal à garder le cap ! »

« Raaah ! C’est toujours au mauvais moment qu’on se fait interrompre ! Toi surveille là pendant que je vais aller superviser tout ça ! Et ne la touche pas, cette chienne appartient à mon chenil, pas au tien. »

Et Ramsay relâcha sa captive puis sortit de la cale tout en se léchant les doigts. Il remonta sur le pont avec le vertige. Il aboya ses ordres à ses hommes qui étaient à l’ouvrage, et ça  pendant environ 30 minutes. Quand il eut finit tout ça, il redescendit dans la cale avec hâte tant ses désirs de viol le prenaient à la gorge. Quand il pénétra à nouveau dans la soute, il eut la mauvaise surprise de constater que sa captive n’était plus là, mais que son sbire était mort, étendue au sol. Il avait la tronche calciné, plus de paupières, les cheveux en feu et les joues furieusement atteintes, comme s’il s’était tapé le visage comme un fou pour essayer d’éteindre les flammes juste avant de mourir. La torche attaché au mur tout à l’heure ne l’était plus, elle était par terre et éteinte. Ramsay se marra en se demandant comment elle s’y était prise pour ce meurtre et cette évasion spectaculaire. Il sortit de la soute et dégaina une de ses dagues, tout émoustillé à l’idée de traquer sa femelle sur le navire. Il s’engagea dans l’allée centrale de la cave. 4 couchettes, deux de chaque côté. Il gloussa en songeant qu’elle était sans doute cachée là. Ramsay s’avança un peu, à tout petit pas, doucement et dague en avant. Il atteignit le premier compartiment, il ouvrit la porte, il regarda à l’intérieur. Personne. Il fit de même pour le second, à tout petit pas, il regarda à l’intérieur, il ouvrit la porte, personne. Il fit de même pour le troisième, il ouvrit la porte doucement et regarda à l’intérieur, personne. Il conclu avec la dernière cabine, il ouvrit la porte avec précaution, il regarda à l’intérieur. Un de ses sbires en train de dormir comme une masse. Un instant. Le sbire avait son fourreau mais n’avait plus d’épée. On l’avait égorgée d’une oreille à l’autre. Ramsay s’émoustilla encore plus. Il sentit revenir cette boooooone sensation et sortit TOUS ses outils. Une dague dans chaque main, les mains qui tremblent de plaisir, il ne connaissait rien de mieux au monde que la traque des êtres humains, surtout des jolies femelles pour conquérir une saillit avec violence pendant qu’elles hurlaient dans leur baillons.

Il monta sur le pont, une marche à la fois, s’attendant à une embuscade de la Fer-née. Il sentit l’odeur de sa propre sueur. Une marche à la fois, plus que 3 à présent, méfie toi d’elle, elle prépare quelque chose. Il arriva sur le pont, il hurla à tous ses hommes :

« Ma chienne s’est évadé ! Retrouvez la moi ! Attention elle a une épée ! »

Quelqu’un quelque part sur le pont cria, Ramsay accourut vers les piles de cordage, il tomba sur un autre de ses hommes trucidés qui agonisait. Ramsay trépigna comme un gamin. Il attrapa le mourant avec colère et le balança par-dessus bord.

« Je la veux ! Trouvez là ! »

Quelqu’un poussa un cri strident, à mi chemin entre lamentation et vocifération. Les hommes de Ramsay avaient vraiment peur à présent, Ramsay hurla :

« Tu sais ce que je vais te faire ? Je vais sectionner lentement tes seins, je vais me procurer tant de plaisir avec mon trancheur, je vais en agacer tes orifices avec la pointe, je vais tellement te tisonner tes petites fesses avec que tu en avaleras ton bâillon ! Tu va tellement le mordre fort que du sang va jaillir près de tes dents, puis j’enfoncerais ça dans ton épaule jusqu’à ce que je touche un petit os, puis je vrillerais ma lame ! Le bâillon glissera encore plus profond dans ta gorge ! Mes cordes sur ma croix vont cisailler tes poignets et tes chevilles qui seront toutes pisseuses de pus ! »

Il se lécha les lèvres de façon dérangeante, en attendant la réplique de sa captive en fuite. Pour toute réponse il entendit juste une série de coup d’épée autours de la tige d’ancre. Il leva les yeux au dessus de sa tête et vit l’ancre retomber en plein sur lui. Il sauta sur le côté pour l’esquiver. L’ancre fendit le pont, elle le fit exploser, elle brisa net le teck râpé. Elle tomba dans la cale, elle tomba tout droit, elle ouvrit une gigantesque voie d’eau. Le navire coula en moins de 10 minutes. Ramsay furieux flottait dans l’eau avec les survivants complètements paumés. Les autres navires envoyèrent des barques pour les récupérer. Ramsay ne s’amusait plus, il était furieux, il hurla :

« RETROUVEZ MOI CETTE GARCE !!! »
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Saveur des iles
Ramsay & Amalya
 

 

Amalya ne les vit pas arriver. Elle sentit juste des mains l’arrachaient aux flots avant de sombrer dans le noir. Quand elle se réveilla, elle était dans une soute, entièrement nue. Son cœur s’accéléra, elle se recroquevilla sur elle-même pour cacher une partie de son corps. Ses vêtements étaient posés à côté d’elle, mais à cause de ses entraves, elle ne pouvait les enfilés à cause de ses entraves. Elle resta donc là à attendre, observant la pièce. Des caisses et une unique torche. Visiblement elle avait sous-estimé le nordien. La fer-née sursauta quand il entra dans la pièce où elle se trouvait. Le regard de la jeune femme s’assombrit. Il lui jeta une réplique à la figure mais sa fierté de fer-née pris le dessus et elle garda la tête haute.
« Va te faire voir ! »

Mais elle n’eut pas le temps de dire quelque chose de plus, il l’attrapa et la jeta contre une caisse. Elle retint un gémissement de douleur, automatiquement, elle voulut protéger son ventre mais le bâtard du nord l’attrapa par la gorge et ses mains remontèrent pour tenter de desserrer les doigts contre sa gorge. Mais il avait plus force. Elle sentit les doigts de son ravisseur tenter de s’immiscer en elle, son corps tout entier se raidit et commença à se débattre. Son cœur s’emballa et pour elle, se fut brusque retour cinq mois plutôt. Elle ne voulait pas revivre cela. Mais son heure n’était pas arrivée. Un homme lui annonça qu’il fallait lester des caisses sur le pont. Un sourire narquois se dessina sur les lèvres. Un incapable ce nordien. Incapable de gérer un navire. Il lança des ordres et la relâcha avant de partir. Amalya y vit son moment. Elle se redressa et regarda le nordien. C’était parti pour un tour, elle fit jouer ses charmes, s’approchant en clopinant de lui. Entièrement nue, jouer avec le désir des hommes étaient si facile. La fer-née se frotta contre lui, l’embrassa doucement, il tenta de la repousser mes ses mains allèrent chatouiller l’anatomie de l’homme qui céda. Elle l’entraîna vers la chandelle, la saisie lui assena un violent coup en plein visage. Le feu prit immédiatement et elle maintint le feu contre le visage tandis qu’il se débattait. Avec le poignard de l’homme elle sectionna ses liens, s’habilla rapidement et sortit de la soute. Elle se dirigea vers les cabines. Vide était le trois première mais dans la quatrième, un matelot dormait profondément. Silencieuse, Ama’ s’approcha, et lui trancha la gorge avant qu’il n’eut le temps de se réveiller. Elle s’empara de l’épée bâtarde qu’il possédait avant de prendre fuite. Elle remonta à l’extérieur, filant comme un fantôme sur le pont. Elle se savait traquer, mais elle menait la danse. Elle était une fer-né, elle connaissait les navires mieux que les nordiens. Se glissant derrière un, elle lui planta l’épée dans le dos le faisait hurler mais ne le tuant pas sur le coup. Elle déguerpit une nouvelle fois. Un homme l’aperçut mais elle fut plus rapide, il cria. Un cri étrange elle devait l’avouer. Elle se planqua contre la corde qui maintenant l’ancre attaché. Il était idiot de la foutre aussi haut. Mais c’était parfait pour elle. Il hurla. Elle écouta. Elle aurait été une couard, elle se serait faite dessus. Mais là elle avait envie de rire. Elle lui répondit à coup d’épée dans ce qui retenait l’ancre. Au bout d’un troisième coup tout céda et l’ancre alla s’écrasa. Elle grimaça, le bâtard avait réussi à esquiver. Elle sauta par-dessus bord abandonnant l’épée. Elle glissa cependant le poignard entre ses dents.
Elle entendit le nordien hurler. Garce ?!
« Sale enfoiré ! je suis pas une garce ! Je sauve ma peau ! »

Elle commença à nager vers l’ile qu’elle distinguait au loin. Le courant était fort mais en direction de l’île. Elle avançait lentement.
« ELLE EST LA !! »

Amalya ne se retourna pas, elle continua à avancer, mais la fatigue la gagnait. Son ventre commençait à être douloureux. Sa vie ou celle de son enfant. La fer-née devait choisir. Et le choix fut vite fait, elle réduit la vitesse de sa nage mais se fit rapidement rattraper par une chaloupe. Ils sortirent de l’eau sans délicatesse. La dague fendit l’air et vint trancher une main. Mais ils eurent rapidement le dessus. Les nordiens la firent se tenir tranquille, tandis qu’Amalya se tenait recroqueviller sur son ventre. Ils débarquèrent sur le pont et la forcèrent à se mettre à genou devant Ramsay. Elle se débattu mais son ventre la rappela à l’ordre, la forçant à se plier en deux. Son regard se faisait sombre. La jeune femme ne se soumettrait pas au nordien.
« Allez-vous faire voir ! Vous allez déclencher une nouvelle guerre avec les Iles de Fer Snow ! »


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Une fois remonté à bord, la fureur de Ramsay, pourtant trempé jusqu’aux os s’évanouit. La bougresse avait été récupérée et mise à genoux devant lui. C’est avec une joie sadique non dissimulée qu’il contempla ce petit animal sauvage des îles de Fer qu’il comptait bien dompter pour ajouter à sa meute de bêtes féroces. Elle lui avait fait perdre un navire et avait tué plusieurs des hommes de sa maison. Son père le seigneur Roose allait être furieux et Ramsay risquait d’être désavoué (d’autant plus qu’il n’avait pas su faire un bénéfice sur le bois vendue). Son père avec son mépris coutumier, allait le renvoyer à ses tâches d’extorsions des paysans et de bourreau, sans plus jamais lui confier d’autres missions plus subtils. Mais Ramsay n’en avait cure, seul lui importait ses domaines de prédilections : infliger la mort et la souffrance. Cette expédition avait été une corvée. Seule la capture de cette femelle avait été un motif de réjouissance. Mais après réflexion, aux yeux de Ramsay elle valait bien les sacrifices encourut. Il fantasmait déjà aux milles et une méthode qu’il emploierait pour briser sa volonté, pour la rendre muette et soumise à ses pieds. Quand ça serait fait, il n’aurait plus qu’à lui coller une lame dans les mains et à en faire sa chose, sa tueuse, sa compagne d’exaction. Elle avait prouvée qu’elle savait tuer et plus que bien. Même en cet instant, alors qu’elle était à sa merci, elle trouvait encore la force de s’opposer vertement à lui. Ramsay s’esclaffa et s’agenouilla aussi face à elle, pour avoir son regard à son niveau pour lui répondre :

« Quand bien même les pouilleux Fer-nés feraient la guerre pour te récupérer, ils ne savent pas que tu es ici. Ils ignorent que tu as été capturé ! Et puis pourquoi déclencheraient-ils les hostilités pour toi ? Serais-tu noble ? »

Le visage de Ramsay s’illumina. Si c’était le cas, sa prise n’avait que plus de valeur. Trousser et violenter une fille de ferme, c’était à la portée de tous, mais ce n’est pas tous les jours que le bâtard de Fort-Terreur avait l’occasion de malmener et de ravager une noble pour la rabaisser et la priver de son honneur.

« Emmenons là dans la cale ! Nous allons faire comprendre à cette petite effrontée qu’elle n’a plus besoin de prendre ces grands airs avec nous. Car elle n’est plus qu’un bout de viande. »

Les sourires des hommes de la maison Bolton s’illuminèrent. Ils savaient par habitude que lorsque Ramsay leur annonçait ce genre de chose à eux, c’était parce qu’il comptait partager sa prise et leur offrir un viol collectif. C’est avec enthousiasme que 5 soudards tenant fermement la fer-née, la trainèrent dans la cale du navire. Ils la tirèrent de force par les bras et les cheveux en la rudoyant. Une fois dans la soute, ils attachèrent fermement ses mains et lui arrachèrent sa robe pour la dénuder. Ils levèrent la tête intrigué vers le fils de leur maître qui avait sortit sa dague.

« Du calme les amis ! Vous aurez tous le droit d’y gouter ! Si dans ma générosité je vous offre une part du bout de viande, c’est uniquement pour dresser cette chienne et lui apprendre où se situe sa nouvelle place ! Mais avant toute chose, je vais graver mon nom sur elle, pour que tous sachent qu’elle est ma propriété désormais. »

Les hommes mirent la fer-née debout à regret alors qu’ils avaient commencé à l’allonger pour lui écarter les jambes. Ils la maintinrent ainsi, accrochant fermement ses bras et ses jambes de leurs mains libidineuses. Ramsay souffla à sa captive :

« Lorsque je vais écrire Ramsay au couteau sur ton ventre, tu va couiner comme ces gibiers que les chiens achèvent à la fin d’une chasse, mais lorsque j’écrirais Snow en dessous de ton nombril, tu seras tellement à bout que tu me supplieras pour que je te tue. Maintenant tu regrettes de m’avoir appelé Snow n’est-ce pas ? Si tu ne l’avais pas fait, j’aurais juste écrit Ramsay.»

La lame de Ramsay était longue et large. Il en montra la pointe devant les yeux de la fer-née, dans l’espoir de lui arracher des pleurs et des supplications comme il aimait les entendre. Il posa sa lame contre le ventre de sa proie. Elle était froide. Le couteau monta verticalement comme s’il pénétrait dans du beurre. Une trainée de sang rouge vif apparut sur le ventre. Ramsay avait gravé dans la chair le R de son prénom. Du sang coulait abondamment de l’entaille. Le bâtard de délecta de la réaction d’impuissance et de douleur de sa femelle lorsqu’un des soudards fit remarquer :

« Eh ! En plus elle est enceinte ! »

Ramsay observa attentivement le ventre et comprit tout à coup. Il se recula avec une expression indéfinissable, comme s’il était à la fois effrayé et ravit. Il laissa tomber son couteau sanglant et cria :

« Partez ! Laissez-moi seul avec elle ! »

Les sbires le regardèrent déçu :

« Mais mon gars, tu n’as même pas finit d’écrire ton nom ! »

« Et je ne le finirais pas, le R suffit. On ne touche plus au ventre.»

« Mais et nous ? Tu nous as dit qu’on pourrait la… »

« Dehors ! »

Les sbires relâchèrent la fer-née, même si elle était toujours entravée au niveau des mains. Ils quittèrent la soute furieux de ne pas avoir eut l’occasion de la violer. Ils pestèrent contre les humeurs changeantes de leur lunatique de maître. Ramsay s’agenouilla devant elle quand ils furent seuls et saisit une étoffe de tissus pour éponger la plaie qu’il venait de faire sur le ventre, inquiet à l’idée que l’enfant soit atteint. S’il avait su ! Dans son esprit cette fille n’était plus qu’un de ses jouets, sa propriété. Et l’enfant qu’elle portait était sa propriété aussi. Posséder des femmes, il l’avait toujours fait. Mais posséder un enfant, surtout à l’état de nourrisson, ça ne lui était encore jamais arrivé. Une occasion en or pour lui. Il pourrait le formater, en faire sa chose, l’éduquer à sa façon au fur et à mesure qu’il grandirait. Et si elle était vraiment noble comme elle l’avait prétendue, alors ce bâtard à naître serait comme lui ! Un Pyk, ou plutôt un Snow s’il voyait le jour dans le Nord et résidait à jamais là-bas.

Ramsay resta accroupit contre elle. Il saisissait son ventre sans aucun égard pour sa prisonnière et le réchauffait de ses mains tout en l’embrassant partout. Il couvrit le ventre de baisers et chuchota :

« Petit chiot, quand ta chienne de mère mettra bas, tu seras à moi, la mascotte de ma meute. Toi et moi nous allons faire de grandes choses ensemble. »
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Saveur des iles
Ramsay & Amalya
 

 

Amalya regarda de façon narquoise le bâtard du nord. Il remarquait que maintenant qu’elle était noble. Il n’avait pas du entendre beaucoup de roturier fer-né parler, leur langage était encore plus cru que cela de la jeune femme et il contractait beaucoup plus les mots entre eux. Ils étaient parfois incompréhensibles. Certes il n’avait pas tort sur le fait que personne ne savait qu’elle était là, mais sa famille savait qu’elle avait disparu et devaient surement fouiller toutes les iles de fer à l’heure qui l’était. Wynch et Vendolyn. S’il apprenait que des nordiens étaient passé dans le coin et avait enlevé une jeune femme, surement ils prendraient les armes vers le nord. Ils iraient surement demander à Balon Greyjoy de les suivre en lui murmurant que c’était le prétexte idéale pour déclencher une nouvelle rébellion pour que Iles de Fer deviennent indépendante.
« Ils attendent que ça, un prétexte pour faire la guerre. Et t’es bien long à la détente bâtard ! Au vu de ma façon de parler t’aurai pu le deviner plutôt !! »

La suite commença à effrayer la jeune femme. Des hommes. Des bouchers, des barbares. Le cœur d’Ama’ s’accéléra, elle tenta de lutter quand ils l’emmenèrent dans les cales du navire violemment. Ils lui accrochèrent les mains et lui arrachèrent sa robe. Elle se recroquevilla sur elle-même pour cacher les parties de son corps. Le nordien arriva, dague sortit. Le regard de la jeune femme se fit noir. Qu’allait-il lui faire avant de la détruire un à un ? Il leur dit qu’il allait marquer son corps pour que tous sache qu’elle lui appartenait désormais. Ils la mirent donc debout, elle lutta mais ils étaient plus fort. Son corps était à leur merci. Le bâtard s’approcha d’elle. Elle avait envie de le tuer. Amalya n’allait pas lui donner se plaisir de hurler. Elle le tuerait plus tard et le ferait hurler elle-même s’il tuait son enfant. Il commença à enfoncer la lame dans sa chair. Elle serra les dents pour ne pas crier de douleur. Une larme perla au coin de son œil. Elle sentait le liquide rouge couler le long de son ventre. La douleur était plus que lancinante. Les larmes coulaient sur ses joues mais aucun son ne passait ses lèvres, sa fierté de fer-née. Un sbires de Ramsay indiqua qu’elle était enceinte. Sa respiration s’accéléra d’un coup. Elle pria le dieu noyé pour qu’il ne lui prenne pas son enfant. Mais le bâtard du nord eu une réaction surprenant. Il leur ordonna de sortir. Quand elle sentit les mains la lâcher, elle se recroquevilla pour protéger son ventre baigné de rouge. Ramsay attrapa un tissu et commença à éponger le sens qui coulait le long de son ventre. Amalya hésita. Devait-elle le repousser ? Elle le laissa faire, trop affaiblit par les récents évènements. Cenpendant quand il commença à murmurer des choses immondes tout en embrassant son ventre, elle le repoussa de toute ses forces et le gifla, attrapa sa robe trainant à côté, avant de s’éloigner et de se recroqueviller dans un coin, gardant ses mains sur la plaie pour tenter d’arrêter le saignement. Elle se couvrit de sa robe pour en faire une couverture pour la protéger du froid ambiant.
« Je suis pas un animal bâtard ! T’aura pas mon enfant !! Je préfère mourir que d’imaginer tes sales pattes sur son corps !»

La fer-née jouait avec le feu, elle en avait parfaitement conscience. Mais elle l’avait toujours fait. Ce Snow l’effrayait mais comme avec les bêtes, elle ne devait pas montrer qu’elle avait peur. Mais elle n’arrivait pas à se réchauffer, ses cheveux humides et la quantité de sang qu’elle avait perdue l’en empêchait. Pourtant sa fierté l’empêchait de supplier le nordien de lui apporter quelques choses pour la réchauffer. Elle commença à trembloter, évitant le regard de glace de son ravisseur.


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C’est que la jeune femme se défendait encore et rechignait ? Ramsay ne put s’empêcher de se fendre d’un large sourire. Elle était encore persuadé qu’elle était une individu libre de ses décisions et de son destin. Elle ne se rendait pas compte de l’immensité du gouffre qui la séparait de son ancienne vie et de la nouvelle existence qu’il lui réservait. Elle n’avait pas conscience du changement drastique qui venait d’avoir lieu dans sa vie en quelques heures. Ramsay allait en faire sa chose, à force de tortures et de douleurs, il la briserait jusqu’à ce que son esprit ne soit plus que servitude. Dompter une femelle, la réduire à un état de déchéance pour savourer son orgueil brisé. Ramsay en raffolait. Il rêvait déjà des délicieux châtiments qu’il lui réserverait quand elle serait ligoté à sa croix, offerte nue à tous ses caprices cruels et ses tortures les plus raffinées. Bientôt elle ne serait plus que cris et supplications. Comme toutes les autres elle résisterait, mais elle finirait par succomber. Et l’idée qu’il posséderait bientôt son enfant, émoustillait Ramsay au plus haut point. C’était une nouveauté pour lui. Et il comptait en tirer profit. Le Snow asséna avec une rare violence une gifle d’un revers de la main à sa captive, un geste si brusque que sa tête vola en arrière et qu’un filet de sang s’échappa de ses lèvres. Ramsay empoigna aussitôt la tête de la malheureuse fer-né et lui lécha lentement le menton et les lèvres pour en savourer le sang qu’il avait fait couler. Il trembla avec la sa sensation d’avoir capturé son goût à elle, puis la fit tomber de force au sol. Il se plaça sur elle à attraper ses mains de force pour l’entraver à nouveau de ses liens.

« Résiste ! Je ne demande que ça ! Elles résistent toutes, elles m’insultent toutes ! Mais lorsque le fouet leur caresse le dos elles commencent à comprendre et il est trop tard. Quand mes lames les font couiner, les chiennes me supplient d’arrêter en me promettant milles baisers et caresses. Et lorsque je les chasses dans les bois de la Larmoyante, elles regrettent en toute sincérité à cause de la panique de m’avoir contrarié, mais il est trop tard. Tu as de la chance chienne. Si tu étais dénuée de ceci… »

Il plaça ses deux mains sur son ventre après avoir finis d’entraver ses pieds et ses mains et de l’avoir bâillonnée.

« Et bien je t’aurais donné à mes soudards pour qu’ils prennent leur plaisir avec toi, ils t’auraient ravagés encore et encore jusqu’à ce que tu ne sois plus que morceaux de chair et d’os brisé, inanimé sur le plancher. Mais le fruit de ton ventre m’est beaucoup plus précieux. »

Les mains nerveuses et hostiles de Ramsay agrippèrent le visage de sa prisonnière, il plaça ses doigts pour lui ouvrir les paupières de force et se pencha vers elle pour la fixer intensément :

« C’est un bâtard n’est-ce pas ? Ce qui est dans ton ventre ? C’est forcément ça, sinon une noble fille n’aurait pas prit la fuite de son foyer pour errer dans les bas fonds des Dix Tours. Tu le haïs n’est-ce pas ? Toutes les mères haïssent leur bâtard, je le sais mieux que personne. L’enfant interdit est l’image vivante de leur souillure et de leur déshonneur. »

Les yeux de Ramsay brillèrent d’une lueur démentielle, il se recula pour poser à nouveau avec convoitise ses deux mains sur le ventre encore sanglant. Il lécha la plaie de l’initial de son prénom avec une avidité dévorante. Comme s’il marquait son territoire. Si cette trainée finissait par être docile sans succomber à ses tortures, peut-être qu’il lui ferait un autre bâtard ou plusieurs.

« Tu ne connais pas ta chance chienne. Je t’ai marqué au couteau et sur un endroit que tes vêtements peuvent dissimuler. D’autres de mes femelles ont été marqué au fer rouge et au visage, afin que tous puissent contempler et savoir qu’elles appartenaient à mon chenil. »

Ramsay la retourna de force. Il la palpa sous toutes les coutures, la saisissant par les cheveux d’une main, de l’autre il parcourut son dos de ses doigts, l’effleurant avec insistante et perversité à certains endroits, avec douceur et affection à d’autres. Il frissonna en songeant au jour inévitable où il se lasserait d’elle et l’écorcherait pour poursuivre la tradition de ses glorieux ancêtres. Cette peau délicieuse, il en ferait une parure qu’il exposerait avec fierté dans sa chambre et non dans la salle secrète de Fort-Terreur.

« Chienne, garde quand même ta fierté, car celui qui te souilleras désormais, est le descendant des rois rouges qui écorchèrent les Stark avant de se soumettre au bon vouloir des rois des l’hiver. Tu as face à toi leur unique descendant. Je suis le moins habile à l’épée, le moins plaisant, le moins instruit, le moins glorieux de tous les bâtards de westeros, mais je suis le meilleur écorcheur, et je n’échangerais ça pour rien au monde. »

Et Ramsay la rejeta négligemment. Il vint s’allonger tout contre elle. Il plaça sa tête dans son giron pour être à proximité de son ventre. Et il s’endormit.
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Saveur des iles
Ramsay & Amalya
 

 

La gifle qu’elle reçue fut violente. Bon ce n’était ni la première ni la dernière qu’elle recevait. Elle sentit un filet de sang lui couler le long des lèvres et Ramsay en profita pour l’attraper par les cheveux, et lui lécher le menton puis els lèvres pour récolter les perles de sang.  Elle avait envie de lui mordre cette langue affreuse qui s’aventurait sur des chemins qu’Amalya n’avait pas autorisés. Mais elle commençait sérieusement à craindre les représailles. Son corps tout entier était douloureux, la force de répliquer et de lui faire manger sa langue disparaissait chaque minute un peu plus. Ama’ était épuisée, son ventre était douloureux, sa joue aussi, elle avait froid. Il la fit tomber sur le sol, s’allongea sur elle pour lui attacher les mains de force, les pieds et la bâillonné. Il la menaça encore une fois. Mais Ama ne pouvait répondre, sa respiration était saccadée et peu à peu elle s’apercevait que son enfant l’avait réellement sauvé. Brillamment il déduisit que l’enfant était un bâtard, la fer-née hocha la tête en signe d’approbation, impuissante. Mais il se trompait pour le reste. Elle rua férocement pour lui montrer que cet enfant, elle le chérissait plus que tout. Et que malgré son statue, elle ne le dénigrerait pas. Malgré les conditions dont l’enfant avait été conçu, la jeune femme ne pouvait haire l’être qui grandissait en elle. Elle n’y arrivait tout simplement pas. En plus les bâtards des-ils de Fer n’était pas mal vu comme à Westeros, beaucoup était des enfants des femmes sels des fer-nés.

Il la retourna sans ménagement et les mains du bâtard se firent baladeuses sur sa peau nue. Il insista à certains endroits. Amalya ferma les yeux pour ne pas penser aux dégouts. Elle tentait d’imaginer que c’était un homme qu’elle aimait et non un nordien qui venait de l’enlever. Sa peau ne frissonna pas aux contacts des doigts de Ramsay, elle avait la gorge serrait et tentait d’oublier qu’elle était captive et sa merci. D’ailleurs il lui déclina son identité. La chance n’était décidément pas de son côté, Ramsay Snow, fils de Roose Bolton, les écorcheurs du nord. Il la rejeta avant devenir se loger contre elle, prêt de son ventre. Tendu Amalya attendit de longues minutes. Elle entendit alors la respiration régulière de son ravisseur. Il dormait. Elle avait envie de s’éloigner mais il lui apportait de la chaleur, réchauffant sa peau nue, réchauffant son ventre ou était son enfant. Pour le bien du bébé qui se logeait en son sein, la jeune femme resta contre le nordien et tenta tant bien que mal de trouver le sommeil malgré les nombreuses douleurs de son corps. Pourvu que son enfant résiste à tout cela, c’était la seule chose qui lui importait désormais. Peu importe pour elle, mais son enfant, était la seule chose qui pouvait canalisé sa colère, sa fierté et son envie de liberté.


TERMINE
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