Event 1, sujet 1: Une nuit aux Eyriés (libre)

# Ven 1 Mai - 15:45

Les festivités continuaient, le roi Rhaegar Targaryen attendait avec impatience que la foule cesse d’affluer vers le couple marié pour pouvoir enfin les aborder. En attendant, le roi échangea des paroles avec un des seigneurs du Val et pas n’importe lequel. Lyonnel Corbray le sire de Cordial. Rhaegar avait espéré croiser son frère Lyn, rien que pour pouvoir contempler sa fameuse épée valyrienne, mais celui-ci n’était pas présent. Rhaegar était satisfait de pouvoir reparler à Corbray après tant d’années. Il avait été l’un des rares seigneurs du Val à refuser de suivre Jon Arryn contre le roi fou et à être resté fidèle aux Targaryens. Pendant que le roi et Lyonnel Corbray se remémoraient leur vieux souvenirs de la bataille du Trident, on s’agita parmi les chefs des clans des montagnes de lune. Le chef des Freux qui avait beaucoup trop bu, se moqua avec grand bruit d’un de ses rivaux, le chef des hurleurs. Les deux hommes manquèrent d’en venir aux mains et il fallut que les soldats des Arryn les séparent. Le roi n’y prêta pas attention, il venait d’engager la conversation avec un nouveau seigneur, Gerold Grafton, le maître de la ville de Goëville. Le roi lui fit du charme, il comptait bien s’attirer les faveurs de cette maison pour qu’elle cesse de soutenir Petyr Baelish, le trop irrévérencieux grand argentier. Beaucoup trop versatile aux yeux de Rhaegar même s’il ne pouvait s’en débarrasser, l’homme étant devenu indispensable aux cours des ans. Peu de gens en Westeros avaient le génie des arcanes de la finance.

Les chefs des clans des montagnes continuèrent leur agitation près du buffet. Ce fut au tour du leader des Forgerouges, de se moquer du chef des faces brûlées. Leur échange d’insulte prit une mauvaise tournure, et il fallut que Jon Arryn en personne s’interpose furieux pour faire cesser la mésentente. Les convives commencèrent à regarder d’un drôle d’œil ces barbares venus des montagnes de lune, qui même présent à un mariage princier, trouvaient quand même l’occasion de se montrer rustres et indisciplinés. Les disputes loin de se calmer, augmentèrent encore. Le chef des Oreilles noires asséna un violent coup de poing au chef des Sélénites et l’agitation commença pour de bon. Rhaegar fulminait intérieurement que ces maudits barbares s’adonnent à leurs grossières rivalités pendant le mariage de sa sœur et songea à intervenir lui-même pour imposer le calme. Mais il savait que Jon Arryn ne les avaient pas fait venir par futilité, mais bien pour négocier la paix entre eux afin qu’ils cessent leur pillages et leur razzias. Le ton continua à monter entre le chef des Chiens peints et celui des Fils de l’arbre. Visiblement, aucun des membres des clans des montagnes de lune ne semblait se rendre compte qu’ils étaient à un mariage de haute lignée en présence de la famille royale.

Puis le chef des Serpents de lait, à bout de patience, asséna une frappe vigoureuse de sa hache sur une table de banquet pour impressionner un des hurleurs qui loin d’être intimidé, lui cracha à la figure. En retour il se prit un coup de hache dans la tête. Quelques dames hurlèrent d’horreur. Les soldats Arryn s’interposèrent, maitrisèrent le fâcheux et l’emmenèrent de force. Un Forgerouges protesta avec force et bouscula l’un des soldats qui le frappa de son bouclier. S’ensuivit une mêlée confuse entre plusieurs hommes d’armes et les barbares des montagnes. Puis un sélénite brandit sa hache et la panique commença pour de bon lorsqu’il décapita avec force un convive (manœuvre accidentelle, il avait visé la tête d’un garde qui avait esquivé à temps). Bousculade et cris d’effrois se répandirent parmi les invités et la plupart des hommes présents parmi les invités, tirèrent leurs épées. Une mêlée confuse entre barbares déchainés et hommes d’armes commença dans le chaos le plus total. Inquiet Rhaegar chercha ses deux gardes royaux du regard, et porta sa main à sa ceinture par reflexe pour tirer son épée. Mais il n’était pas muni de celle-ci pour l’occasion et jura intérieurement de se retrouver désarmé face à cette situation.

HRP : la frénésie meurtrière provoquée par les querelleurs invités des clans des montagnes ne peut pas être stoppé. Non seulement ils s’entretuent entre eux, mais en plus ils s’attaquent aux soldats des Arryn qui les exaspèrent et même aux convives qui ont le malheur de se trouver par hasard sur leur chemin. Une dizaine de personne viennent de trouver la mort dans la grande salle des Eyriés en moins de 2 minutes, défendez vos vies si vous voulez survivre à cette soirée !

# Ven 1 Mai - 20:07

Il commençait à y avoir du bruit plus loin. Le bruit ne l'aurait pas déranger habituellement mais aujourd'hui il s'agissait de son mariage et il ne voulait y voir aucun élément perturbateur. Ces nuisances semblaient provenir des sauvages des montagnes. C'est ce qu'il constata lorsqu'il se leva pour se dégager la vue du mieux qu'il le pût. Les gens s'étant tous retournés ou écartés pour observer eux aussi. Le choc du bruit d'une lame contre le bois lui fit ressentir que les choses commençaient à mal tourner. Quand les cris de dames effrayées retentirent et que la cohue se fit plus pressante et désordonnée le chevalier se leva d'un bond. Il porta la main par habitude à son baudrier mais n'y trouva rien. Il n'en portait pas. Quelle utilité en aurait-il eut le jour de son mariage ? Dépité, il posa ses yeux sur la table et ramassa le couteau qui lui servait à couper sa nourriture. Ce n'était pas une lame longue mais elle était assez tranchante et pointue pour s'enfoncer dans la chaire ou trancher une gorge. L'arme à la main, un garde passa devant lui et Elbert lui retint le bras.

« File jusqu'à mes appartements et ramènent moi mon épée. Il va y avoir du grabuge et j'ai besoin de plus qu'un couteau pour protéger mon épouse et ma mère.»

L'homme sembla plutôt heureux qu'on l'envoie chercher une arme plutôt que d'être obligé de se jeter dans la mêlée. Il héla deux gardes qui passaient à proximité et leur demande de rester à leur côté afin de protéger son épouse et de l'emmener en lieux sûr si la situation commençait à dégénérer. Il se tourna alors vers sa dame et plongea ses yeux dans ceux d’améthystes de son épouse.

«Je ne laisserai rien t'arriver mon amour. J'ai jurer devant les dieux de te protéger et je le ferai. Reste à l'écart sous leur protection, je ne m'éloignerai pas trop. Je dois retrouver ma mère, Jon, et ta famille. Suis les gardes jusque dans mes appartements, tu y seras en sécurité. Je t'aime Daenerys.»

Il l'embrassa, comme si c'était la dernière fois qu'il pouvait le faire. Il lui caressa ensuite la joue tendrement avant de se retourner vers la situation de crise. Un sauvage venait d'arriver en face de sa table et brandissait une hache. Lorsqu'il fut au bon endroit, Elbert renversa la table sur lui et pendant qu'il se relevait, lui trancha la gorge. Le jeune homme s'empara alors de sa hache de piètre qualité. Il ramassa également un couteau qu'il donna à sa femme, un air inquiet sur le visage. Sa voix se voulait rassurante même si l'inquiétude de ses traits le trahissait.

« Utilise le pour te protéger mon aimée. Je prie les dieux pour que tu n'en aies pas à te servir. »

Pour lui donner du courage, il l'embrassa à nouveau, brièvement cette fois avant de faire un signe de tête aux gardes pour qu'il l'escorte. Au même instant, un garde rougeaud vint lui remettre son épée. Il jeta alors la hache au sol pour se saisir de son arme. Avec son objet fétiche, il retrouvait immédiatement toute ses sensations. Il s'apprêtait à s'éloigner quand sa mère surgit de la foule. Sa robe était maculée de sang mais au vu de sa démarche elle ne semblait pas blessée. L'homme s'en assura puis il envoya sa génitrice rejoindre son épouse. Il vit Delena Royce glisser sa main dans celle de Daenerys. Ce fut la dernière image qu'il garda en tête avant de s'éloigner. Le Faucon savait que s'il se retournait, il serait prit de l'envie de rester avec les deux dames de sa vie. Elles étaient sous bonne garde. Son rôle à lui était d'intervenir ! Il se maudit intérieurement de ne pas s'être écouté et de ne pas avoir enfiler son armure ou du moins de la maille sous ces vêtements. Elbert trouva un bouclier sur le sol et s'en empara. Comment n'avait-il pas eut la présence d'esprit qu'on lui amène le sien ?

Un sauvage arriva sur son côté et voulu le frapper avec une hache mais Elbert fut plus prompt et lui asséna un coup de bouclier au visage puis dessina un sourire sur le ventre de l'infortuné. Ses entrailles se répandirent sur le sol pendant que le Faucon de lumière continuait sa progression. Il repéra des cheveux d'argent dans la foule et se dirigea vers eux. Sur sa route, il ne croisa aucun ennemi. Le Targaryen en question n'était autre que sa majesté Rhaegar, Roi des Andals, des Rhoynar et des Premiers hommes (et son beau-frère accessoirement), rien que ça. Il se posta devant le roi. Sa soif de se battre montait en lui mais il se devait d'assurer la protection de son souverain. La situation ne l'empêchait pas de sortir une phrase taquine.

« Si un jour ma mère se remarie, je demanderai à ce qu'on invite des Dothrakis, les noçes se dérouleront peut-être mieux. Votre Grâce, vous ne semblez pas armé. Peut-être devriez vous dépouiller le cadavre qui se trouve à quelques pas de vous.»

Proposer à un roi de dépouiller un cadavre manquait de classe mais il fallait faire preuve de pragmatisme en situation critique. Il fallait calmer la situation et mettre hors de danger les femmes et enfants présents. Il n'y avait plus un instant à perdre!

# Sam 2 Mai - 1:17

Une nuit aux Eyriés

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Une ombre inquiétante semblait prendre part aux festivités. Il y avait d'ailleurs un étrange mouvement auxquel la bonne humeur de l'événement ne sembla pas être mêler.. Daenerys scruta le fond de la salle lorsqu'un crie d'horreur retentit à ses oreilles. Se sachant l'âme fragile, la jeune fille tourna le regard, se forçant à s'épargner l'horreur de la situation. Elle serra le bras d'Elbert, lui même venant de comprendre ce qui venait d'arriver. Le jeune homme se leva d'un bond, sa jeune épouse en faisant de même pour d'elle même sentir sa respiration se nouer à sa poitrine. Il semblait y avoir des morts au loin, ou du moins, un semblant de silhouette inertes. Daenerys tenta de rester courageuse, écartant une nouvelle fois ses yeux du massacre qui sembla se jouer au loin.. L'ordre donner à son chevalier, Elbert plongea un regard protecteur et fort en celui de la Targaryenne. Daenerys y sourit faiblement, apeurer mais heureuse d'un si noble coeur pour la protéger. La jeune fille caressa le visage de son mari, appréciant surotut sa voix rassurante et calme pour l'horreur de cette situation. Il devait être le seul à savoir lui parler ainsi.. D'autant qu'il fut le seul à savoir lui contenir ses larmes qui venaient de monter près de ses jolies prunelles améthyste.

« Mon coeur tremble à l'idée de vous perdre si tôt » fit t-elle la voix triste et vacillante.

A ses mots, la jeune fille se pressa de suivre les conseils de son mari, il venait des lors de lui tendre une lame sous la coupe d'un regard incertain.. Daenerys en ferait bonne usage, même si la peur l'avait envahie des lors qu'elle fut emplois à se dire incapable de ce servir de cette arme. Pour un dernier apaisement à son coeur meurtrit, Daenerys se laissa bercer par un dernier baiser. Elle venait alors de lancer un regard aimant et doux au jeune faucon. « Soyez prudent je vous en conjure, ces hommes semblent aussi sauvage et indomptable que le vent .. » Daenerys passa une main innocente sur sa joue lorsque la surprise d'une petite perle d'eau glissant le long de sa bouche arrêta son geste.. Ses larmes n'avaient pas résister à son âme de jeune fille et la violence lui était bien inconnue à se jour..

Pour l'heure, Daenerys s'empressa de partir, trouvant escorte en les nobles protecteur du val. La course fut rapide et le pas vif. Sur sa route Daenerys se fofilait tel un petit oiseau apeurer, les cadavres et les cries s'intensifiait et le chemin lui était, encore à cette instant, incertain. C'est à l'extrémité d'un croisement pour quitter la grande salle que Daenerys se retouva nez à nez avec l'un de ces sauvages.. Daenerys retint un crie, gardant le visage fixe sur la "bête" qui s'avança dangereusement d'elle. Un jeune chevalier se jetta sur lui, venant sans doute de permettre à la jeune fille de fuit avant qu'il ne soit trop tard..

« Foncez princesse !! » cria t-il.

Daenerys courra, tombant par chance sur la mère de son époux qui attrapa aussitôt sa main pour la conduire en lieux sur. Les deux dames disparurent à travers un parcours d'escalier étroit, sans doute un passage garder secret et qui avait tout son intérêt lors de tel événements.. Daenerys prit peur pour la vie de ses neveux et de son frère. Si inquiète qu'elle en versa quelques larmes silencieuse. Delena la rassura en chemin, la faisant se souvenir de sa mère, Rhaella.

« Courage mon enfant, fit t-elle en gardant sa main, nous ne sommes plus très loin » Delena ouvrit alors la porte sur un long couloir, un fracas de plus retentit alors.. Un homme armé surgit et Daenerys recula. Delena resta stoïque, à peine effrayée face à l'homme qui s'avançait dangereusement. La petite princesse garda précieusement le couteau de son aimé, bien caché à la vu de l'homme qui s'était arrêter à hauteur de Delena.

« Sale chienne.. tu croit qu'une putain me fait peur ? » Grogna t-il en attrapant le visage de la Royce. Daenerys n'eu plus un instant de réfléxion pour penser à la suite de son action. Choquée et à peine consciente, elle courra à la hauteur de l'homme et lui enfonça son couteau près du coeur. Daenerys pleura, paniquée par tout ce sang qui coula le long de sa main. Elle n'en avait pas conscience, mais elle venait de le blesser sérieusement.. Delena se libéra alors, fonçant à nouveau près des chambres ou elle s'enferma avec la jeune fille.

« Rentrer vite, vous y serez en sécurité » Delena lui montra du doigt une petite armoire au loin de la pièce. Daenerys entra, apeurer et muette. « Plus un mot désormais petite princesse.. je vais surveiller les alentours. Surtout, garder votre couteau et n'ouvrer pas même sans entendre bruit » Daenerys sourit faiblement et fit oui de sa tête, elle avait les yeux rougit et larmoyant. Delena lui caressa le visage et ferma l'armoire en vitesse ..