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Un vent de bêtise [Pv Owen]

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Le Tyssier la regarda partir en observant son déhanché. Dés que la porte fut fermée, il émit un petit rire discret et un rictus satisfait s'afficha sur son visage. Il avait été maître de la situation de bout en bout. Il l'avait d'abord pousser à la faute et elle avait craqué et succombé à son charme. Il avait réussit à les stopper pour agir avec prudence et elle avait accepté sans rechigner ce qui illustrait encore plus l'emprise qu'il avait sur la Santagar. Le tissus de sa toile se refermait de plus en plus sur elle. Le blond se servit une nouvelle coupe de vin et revêtit son haut avant de s'envoyer en quelque rasades le contenu du récipient. Il réajusta ses cheveux en s'aidant d'un miroir puis sorti de la pièce l'air calme et naturel. Dans le couloir, il croisa une servante à qui il demanda de débarrasser les deux coupes et le vin. Il se dirigea ensuite vers la réserve mentionnée plus tôt tout en s'assurant de ne pas avoir été suivi. Le fils de l'araignée ne mit pas longtemps à rejoindre la position et à pénétrer dans la pièce où était disposés des aménagements pour entasser du grain, des légumes, des tonneaux de vins et même des crochets pour y pendre des salaisons. Rien de ceci n'était présent pour l'instant. Avant de pénétrer, il s'était muni d'une chandelle qui brûlait dans le couloir. L'été était toujours bien présent et avec lui l'annonce du beau temps. Il s'installa calmement contre le mur en faisant tinter son trousseau de clé attendant la dornienne. Elle finit par arriver et ne perdit pas son temps !

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Semaine 3, Lune 10, An 298



Elle posa sa tête sur le torse du biefois, ses doigts caressants doucement ses abdominaux. Elle ne voulait pas partir, elle ne voulait pas affronter le regard d’Orys. Mezzara était incapable de lui cacher un secret. Alors elle avait peur de sa réaction, de ce qu’il allait penser. Elle avait aussi peur de perdre son amour. Mezz se sentait terriblement coupable, elle n’allait plus oser regarder dans les yeux dans les jours qui allaient suivre. Par gêne, par culpabilité et pour l’homme qu’elle aimait. La jeune femme avait fait une bêtise, elle devait maintenant assumer mais jamais elle n’avait dû le faire auparavant et cela l’effrayait grandement. Elle avançait en terrain inconnu et n’aimait pas cela. Son caractère de princesse volantaine était à l’opposé de tout cela. La blonde se releva et enfila sa robe mais resta dans la pièce, silencieuse.


 
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Un sourire malicieux et un regard qui l'était tout autant suffisait à répondre à la question en elle même. La question qu'elle souleva ensuite était ô combien intéressante. Il était évident qu'Owen ne pouvait s'encombrer d'un bâtard, d'autant plus avant d'être devenu le Seigneur de Froide-Douve. Il se devait de garder un visage impeccable aux yeux de son père et de la société pour limiter les risques. C'était une question de bon sens. Il ne pût donc qu’opiner du chef en signe d'affirmation. La jeune dame étant marié, il ne poserait pas de question et comprendrait peut-être qu'au vu de leur éloignement géographique par rapport à Dorne, le couple ne souhaitait pas faire naître un enfant dans le Bief. Peu importe la raison, il la goberait sûrement. Si le mestre de Hautjardin était en mesure d'en fournir, celui de Froide-Douve devrait être en mesure d'y arriver aussi. Elle finit par se détacher de lui et cela lui déplu quelque peu de ne plus sentir ses caresses. C'est qu'il prenait vite goût à ce genre de chose le Tyssier. Néanmoins, lorsqu'il la vit enfiler sa robe, il commença lui même à remettre ses vêtements. Le silence qui s'installa alors et la distance entre eux semblaient un peu gênante. Avait-elle simplement été déçue de ses réponses ? De sa prestation ? Pour cette dernière, sa fierté lui indiquait que non. Il s'était bien comporté et parfaitement débrouillé du début à la fin. Le blond se rapprocha d'elle et l'enlaça par les épaules avant de lui parler sur un ton, confiant, calme et détendu. Il choisit ses mots avec soin.

« Le silence ne vous ressemble pas Dame Santagar. Serait-ce le venin de l'araignée qui vous prive de toute communication ? Je pensais que vous auriez la langue plus pendue après nos ébats. Avez vous quelque chose qui vous trotte dans la tête  ou êtes vous simplement trop gênée de me demander quand se déroulera notre prochaine entrevue ? Vous sortirez de la pièce en premier et partirai vers la gauche. Je sortirais quelques minutes plus tard en sens inverse.»

Le Tyssier ne pût s'empêcher de déposer quelques baisers chauds sur le cou de sa nouvelle amante. Certains y verraient un geste d'amour ou de tendresse mais ce n'était pas tout à fait le cas, c'était juste une façon de lui exprimer qu'il aurait aimer remettre le couvert quand elle le désirait. Ce n'était pas parce qu'il avait croqué une fois dans la pomme qu'il ne comptait pas continuer à en manger. Cependant, il savait au fond de lui qu'il devait être prudent au moins jusqu'au moment où il connaîtrait la façon de réagir de son époux. Difficile de prédire le comportement d'un dornien même si celui-ci semblait être un exemple de droiture à sa façon. Il était cependant inutile de se triturer les méninges pour le moment. Mieux valait déjà s'assurer de quitter les lieux en toute sécurité sans se faire repérer avant de s’inquiéter des éventuelles retombées matrimoniales. Chaque chose en son temps.
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Semaine 3, Lune 10, An 298


Mezzara fut rassuré quand il lui assura que le mestre de Froid douve pourrait lui fournir du thé au lune. Cela lui éviterai déjà un ennuie. Mais le deuxième était plus embêtant, plus grand, plus gênant et pour la jeune femme le plus contraignant. Elle ne savait pas comment elle allait faire pour cachait tout cela. Elle ne savait comment elle pourrait mentir ouvertement à son époux. Jamais la blonde n’avait fait cela, même quand elle avait tué leur nouveau-né. Certes la colère d’Orys avait été grande et même aujourd’hui le sujet restait sensible pour les deux. Alors comment allait-il réagir en apprenant cela ? Allait-il l’accepter ? Etre dans l’ignorance de ce qu’il pourrait se passer la terrifiait au plus haut point. Owen sentit son désarroi car il était vrai que faire silence était chose bien rare chez la volantaine. Que lui dire ? Que lui répondre ? Elle n’en savait rien. « Je suis tiraillée…affreusement coupable…je ne pourrais pas le lui cacher indéfiniment…j’en suis incapable, ma langue parlera que je le veuille ou non. La vérité est que je ne peux rien lui cacher. Il verra mon regard coupable. Je n’ai jamais été doué pour ce type de mensonge… » Elle le laissa parcourir la peau de son cou de quelques baisés ce qui la fit frissonner. Comment résister face à une telle attirance physique ? Elle ne le pouvait, elle se sentait terriblement faible, si vulnérable. Jamais elle n’aurait du ressentir cela avec son rang. Et pourtant, elle le ressentait et cela la terrifiait.

Elle s’appuya contre le torse du Tyssier, ne trouvant toujours pas la force de partir. D’avancer vers l’inconnu. Elle lui murmura « J’ai peur de passé cette porte. Peur de ce qui m’attend, de l’inconnu. » Mezz resta là, à tenter de rassembler le peu de courage qu’elle possédait pour passer la porte. Mais à chaque fois qu’elle se décidait, elle voyait le visage de son époux en colère, furieux et ne lui pardonnant pas cet affront. La Maegyr se torturait toute seule, seule avec une peur dévorante qui ne faisait que monter un peu plus à chaque seconde, chaque minute qui passait. Elle n’arrivait pas en s’en défaire. Et pourtant elle le devait. Ils devaient quitter cette pièce avant le retour d’Orys et ses hommes. Le temps était aussi son ennemi, pire que la peur qui la rongeait. Elle aurait voulu disparaitre dans un trou de souris si cela avait été possible. « Vous ne pouvez pas partir avant ? Je doute avoir le courage de partir avant...D’affronter ma peur si vous êtes là… » C’était une façon de lui dire qu’elle souhaitait être un peu seul avant de sortir d’ici. Mettre de l’ordre dans ses pensées, tentait de remettre un sourire joyeux et malicieux sur son visage mais cela n’était pas aisé pour tenter de mentir au mieux, pour tenter de ne pas faire croire à Orys qu’il s’était passé quelques choses en son absence. Feindre la vérité, feindre la réalité.


 
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La terrible Mezzara se comportait au final comme la dernière des enfants. Après avoir bien profité d'un excellent moment en compagnie du Tyssier, voilà qu'elle ressentait seulement de la culpabilité. Elle qui semblait si sûre d'elle et si forte ressemblait maintenant à  l'incarnation de la Jouvencelle, plutôt ironique pour quelqu'un qui s'était moqué de la religion des sept plus tôt dans la journée. Si passionnée précédemment et si inquiète maintenant. Elle avait encore agis sans réfléchir et se trouvait à nouveau au pied du mur. Au final, les circonstances de leur première rencontre n'étonnait vraiment pas Owen. Son impression fut renforcée quand elle s'adressa à lui comme un marmot, tenant sa tête contre son torse. L'impression générale qu'elle dégageait lui faisait ressentir que Mezzara désirait expier ses crimes ce qui était tout à l'opposé de l'héritier de Froide-Douve, qui comptait bien les rééditer encore et encore jusqu'à ce que la passion laisse place à une certaine lassitude.

« Vous ne sembliez pas avoir aussi peur il y a quelques minutes. Pourquoi craindre votre mari ? Je ne compte pas lui faire du mal et s'il désire m'en faire, la porte est grande ouverte. Vous pourrez vous en aller et reprendre votre vie de nomade digne des sauvages dothrakis. Qu'il se mette bien en tête que si je vous désirai réellement, il me suffirait de vous faire enfermer dans les cachots du château et ensuite de supprimer votre époux. Qui se soucierait dans le Bief de la disparition d'un chevalier dornien ? Je vous le demande ! Les hommes de Froide-Douve se montrent un minimum courtois en sa présence parce que je l'exige mais l'image des dorniens est malheureusement bien souvent écornée dans l'esprit des personnes de ces contrées.»

Comme pour l'encourager à se dénoncer et lui conférer la force de le faire, il l'embrassa, non pas avec la fougue de leurs ébats, mais avec tendresse et douceur, caressant par la même occasion sa joue pendant que son autre main l'enlaçait au niveau de la taille. Si Orys avait une emprise certaine sur Mezzara et que cette dernière exerçait un sentiment similaire sur son mari, l'araignée avait réussit à se faire sa place dans ce petit jeu du contrôle, du moins sur la petite fille du triarque. Dans le cas du dornien, il devait encore travailler un peu pour parvenir à le tenir dans sa toile aussi bien qu'il tenait son épouse. Ce n'était cependant qu'une question de temps. Peut-être arriverait-il même à utiliser les infidélités de la Maegyr dans ce but.

« Votre époux est un homme honorable mais impulsif, je doute cependant qu'il souhaite nous mettre en acte « la femme du dornien ». Les mœurs sa région natale sont assez libres. S'il ne les admets pas, il les comprendra sûrement. Ne lui cachez rien car il finira par l'apprendre. Ce genre d'information finisse toujours par revenir aux oreilles de ceux qu'elle ne devrait jamais atteindre. Expliquez lui simplement la situation et montrez vous vulnérable et prête à vous faire pardonner.»

Elle lui demanda ensuite de sortir en premier et un sourire discret naquit sur ses lèvres. Mezzara devenait vulnérable et encore plus malléable dans cette position. Elle qui l'avait autant énerver devenait à présent son nouveau jouet. Owen allait s'exécuter et s'en aller en premier. Il repasserait par après pour refermer la porte. Le Tyssier embrassa à nouveau son amante avec un peu plus de passion cette fois avant de reprendre la parole sur un ton un peu plus sérieux et neutre afin de lui exprimer l'arrivée d'un événement auquel la Maegyr ne s'était certainement pas attendu. L'héritier de Froide-Douve était vraiment un sacré filou !

«Je sortirai en premier alors. Ne restez cependant pas trop longtemps ici. Ce serait bête que quelqu'un finisse par vous surprendre. Quoi qu'il arrive avec votre époux, si vous restez à mon service, vous aurez tous le loisir de vous réconcilier sur les terres natales de votre mari. Nous partirons bientôt pour Dorne, Mezzara.»

Après l'avoir serré une dernière fois contre lui et lui avoir volé un baiser sensuel et rapide, il la laissa seule dans la pièce à la merci de ses sentiments et de ses doutes. La laisser bouillonner et prendre sa décision était une bonne chose. Le Tyssier avait été assez suggestif. Tout en quittant la pièce discrètement, il se mit à siffloter cette vieille chanson que l'on nommait « l'épouse du dornien ».
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Semaine 3, Lune 10, An 298

A vrai dire Owen n’arrivait pas à comprendre les craintes de Mezzara, sa culpabilité. Il ne voyait pas ce qu’elle pouvait craindre, ce qu’elle risquait. Orys était dornien et avait aussi des mœurs légères malgré sa droiture et son sens de l’honneur. Cependant il pouvait se montrer rancunier et ne pas apprécier que sa femme aille dans les bras d’un autre juste pour son amusement personnel. Même s’il n’avait aucune crainte à se faire à propos des sentiments de la volantaine il ne pouvait voir son acte comme un acte de défi, comme une sorte de coup bas suite à sa décision de rester à Froid-Douve au lieu de repartir sur les autres. Qui sait ce qui pouvait passer par la tête d’un dornien. Mais il pouvait aussi se montrer indifférent, bien que cela soit peu probable aux yeux de Mezz, Orys n’était pas du genre à se montrer indifférent sur toutes les choses que sa femme faisait. Bien au contraire. Il se montrait peut-être trop protecteur envers elle. La tigresse laissa l’araignée l’embrasser répondant doucement à se baiser. Elle écouta ses conseils. Etre prête à se faire pardonner. Se montrer docile et soumise n’avait jamais été le point fort de la jeune femme. Tout ce qu’elle pouvait faire c’était lui faire des promesses. Pas celle de ne pas retourner dans la toile de l’araignée car elle aurait bien du mal à résister mais d’autres promesses qui lui couterait. Comme si elle tombait enceinte, ne pas tuer le nourrisson aussitôt né. Elle pouvait lui promettre cela même si cela lui ferait mal et qu’elle aurait beaucoup de difficulté à être mère.

Owen partit le premier à sa demande mais tout en lui annonçant qu’ils allaient bientôt se diriger vers les terres natales d’Orys. Dorne. Cela laissa la jeune femme sans voix. Retournez là-bas après si longtemps. Mezzara ne doutait pas que cela allait plaire à son époux, retourné chez lui, revoir son frère et sa nièce. S’ils passaient à Lancehelion la volantaine pourrait aller voir la famille de marchant qui l’avait accueilli lors de sa fuite et avait tenté de lui apprendre les rudiments de la langue commune. Elle pourrait aussi prendre des nouvelles de son frère, Hypperion. D’un côté cela la ravit et un sourire s’installa sur ses lèvres. La jeune femme allait pouvoir légèrement pardonner avec une mauvaise nouvelle mais une excellente qui allait suivre : Dorne. Le futur n’était pas si sombre. Il pouvait même rayonner d’une belle couleur écarlate. Les Santagar allaient rentrer chez eux, allaient pouvoir se ressourcer. Chacun d’une façon différente. Mezz se leva et quitta la pièce sautillant d’un pas léger pour retourner dans ses appartements. Elle reprit son habitude de peste en demandant à des servantes d’une façon sèche et dédaigneuse de lui faire couler un bain. Au moins pour enlever l’odeur du Tyssier qui l’imprégnait mais elle gardait les bons souvenirs et reviendrait se loger dans les bras de cette araignée qui la faisait tourner en bourrique depuis plusieurs semaines.

TERMINE

 
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