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(même les petits)![Une visite romantique à Villevieille [Owen Tyssier] - Page 2 3725701551](/users/1815/27/49/46/smiles/3725701551.gif)
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1, 2Une visite romantique à Villevieille [Owen Tyssier]
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Une visite romantique à Villevieille
Ellyn des Essaims
Un sourire quelque peu perdu s'afficha sur les lèvres de l'araignée. Pensez à sa mère provoquait toujours chez lui un petit pincement au cœur. L'abeille était maligne et avait bien décelé chez eux un autre point commun. Puisse cette vivacité d'esprit leur sourire et toujours faire cause commune afin de servir leurs desseins.«Ma mère était une femme d'exception, tout comme l'est ma sœur dans un genre différent. Je ne doute pas que vos sœurs font aussi partie de cette catégorie de la gente féminine. J'ai hâte de les rencontrer. Je ne peux malheureusement vous dire autant de bien de mon père que vous le faites de votre géniteur. L'homme qui m'a engendré était un homme cruel et dur et l'âge n'a fait qu'empirer ses sentiments, allant jusqu'à délaisser certaines tâche importantes du titre de Lord. Bien qu'il soit de ma famille, le simple fait d'y penser me répugne et me révulse l'estomac. Je n'ai aucune difficulté à considérer le fait que vous devez beaucoup tenir de votre mère. Vous aurez tôt fait de revoir les Rowan une fois que nous aurons regagné mon fief. Je ne vis pas très loin de mes vassaux. »
La jeune femme était inexpérimentée en matière de geste de tendresse adressé par un homme qui n'était pas de sa famille. Le rouge de ses joues la trahissait. C'était des signaux qu'elle envoyait, sans doute, sans même s'en rendre compte. Avec le temps, elle apprendrait. Ses pieuses intentions voleraient d'ailleurs peut-être en éclats à ce moment là. Sa dévotion pour les Sept était admirable mais il espérait de tout cœur qu'elle ne serait pas trop envahissante pour leur futur mariage. Il fut impressionné par ses connaissances historiques à propos de la maison Tyssier. La jeune dame avait bien préparée son arrivée, intellectuellement et culturellement parlant. Encore une fois, il devait lui accorder un bon point.
«Vous ne vous trompez pas. J'admire vos connaissances et vous remercie de vous être intéressé au passé de ma maison. Cela me touche beaucoup, ma douce Ellyn, vraiment beaucoup.»
Owen n'était pas convaincu que Gwynesse lui apprendrait à tirer à l'arc. Il ignorait d'ailleurs dans quelle état elle se trouvait actuellement et si même elle serait un jour capable de répéter ses prouesse d'archère. Il hocha calmement de la tête avant de répondre sur un ton calme et posé à la jeune abeille.
«Laissons à ma soeur le temps de se retrouver et peut-être que ce sera elle qui vous y invitera. J'espère que cela n'arrivera pas. Je souhaite aussi établir un climat de confiance entre nous. Cela sera sans doute difficile pour moi, au début. Je n'ai point l'habitude de me confier sur des sujets importants.»
Le jeune blond suivit sa future fiancée tout sourire se dirigeant vers la fenêtre. Il posa des mains tendres sur ses épaules et ne trouva pas de réponse concrète à lui donner. Rowen n'était pas au mieux de sa forme en ce moment et la reine aurait certainement d'autres chats à fouetter pour des raisons qu'il comprendrait.
«J'ignore si la reine viendra. Elle vouait que j'épouse une de ses dames d'honneur. Peut-être prendra t-elle mal l'annonce de nos noces ? Oui Lord Hightower probablement, mes vassaux, Willos Tyrell et toutes personnes que vous jugerez bon d'inviter. Nous aurons tous le temps de dresser une liste une fois que la chose sera officialisé, une date fixée et que nous aurons mis en marche les préparatifs, ne pensez vous pas ? Nous devrions plutôt profiter de l'instant présent et nos présences respectives.»
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Une visite romantique à Villevieille
Ellyn aimait particulièrement voir son tout récent fiancé sourire quand elle lui parlait. Ils ne se connaissaient pas encore tant que cela, et c’est pour cela qu’ils se voyaient aujourd’hui, pour faire connaissance, apprendre à se parler, à se découvrir, et créer cette complicité qui plus tard serait leur plus grande force. Déjà, elle percevait chez lui une sensibilité envers sa mère qu’il avait bien du mal à contenir, et elle comprenait tout à fait cette sensation la ressentant elle-même très souvent, notamment pendant ses prières envers la Mère-d’en-Haut.
- Je pense que vous ne pourrez que vous entendre avec mes sœurs mon ami. Elles sont quelque peu différentes de moi, mais elles sont toutes les deux très gentilles, la première étant une jeune femme très intelligente et coquette et l’autre étant un véritable modèle de bonté et de gentillesse. C’est d’ailleurs pour elle que j’ai le plus peur, tellement gentille qu’elle en est un peu naïve, j’espère qu’aucun homme de mauvaise intention ne s’intéressa à elle, elle ne saurait distinguer le danger… Vous semblez en effet posséder une profonde rancœur à l’encontre de votre défunt père Owen, j’en ignore la raison, mais je suis sûre qu’un jour vous vous sentirez capable de m’en parler.
Oh j’ai hâte de revoir les Rowan, tante Bethany me manque tant, elle a toujours eu de précieux conseils pour moi ! C’est amusant de voir comment votre famille a proposé, quand l’on sait qu’à une époque, les Tyssier étaient les vassaux des Rowan.
Alors qu’elle rougissait devant les tendresses que lui accordait Owen, il parut particulièrement ému de l’intérêt qu’elle avait manifesté à l’encontre de l’histoire des Tyssier. C’était un de ses plus grands défauts pourtant, Ellyn était très curieuse de nature, ce que son père lui reprochait parfois gentiment. Plutôt que d’apprendre à broder –bien qu’elle sache le faire – elle avait toujours préféré lire ces gros volumes d’histoire et d’héraldique que possédait le vieux mestre de la maisonnée. Elle connaissait surtout les grandes maisons du Bief, ses connaissances s’estompant quelque peu au-delà, mais elle trouvait ainsi amusant de savoir qui était ser Humfrey des Essaims, ce chevalier si réputé dans les tournois de son époque, ou de connaitre l’origine de la vassalité des des Essaims aux Hightower. Une passion que ses sœurs n’avaient jamais partagé, de base c’était plutôt une chose que les garçons apprenaient, étant amené à rencontrer ces étendards dans les tournois. Ellyn n’avait jamais appris à se battre, mais elle aurait bien aimé savoir, elle s’était imaginé plus jeune, alors qu’elle rigolait et se chamaillait avec Loras Tyrell, comme une chevalière de renom, un peu à l’instar de ces femmes Targaryen qui montaient des dragons à la Conquête de Westeros. Elle aurait tellement aimé posséder sa propre armure, savoir utiliser une épée, ou même un arc, mais à la place de sa cela, elle avait troqué l’épée pour l’aiguille à broder, et l’armure pour la robe. Fort heureusement, sa gestion de Mielbois l’empêchait de se sentir inutile, elle détestait tout particulièrement ce sous-rôle qu’occupaient certaines femmes, se contentant d’élever leurs enfants. Elle voulait être une femme active, et reconnue pour ses compétences, sans distinction de sexe. Etrangement, alors qu’elle était sur le point de se marier, elle s’aperçut qu’avec Owen, cela serait possible.
- J’en ai conscience Owen, la confiance est un château qui se construit dans le temps, et ce jour nous en construisons les fondations. Notre mariage le consolidera et les lunes renforceront ses murailles je l’espère.
Sentir Owen dans son dos la réconfortait, elle sentait sa chaleur recouvrir son dos, pendant que son visage recevait les rayons d’un soleil à la chaleur douce. Elle avait enfin trouvé sa place dans ce monde.
- Excuse-moi Owen, il est vrai que je me suis un peu emporté, j’ai toujours eu cette tendance à tout vouloir régler dans l’instant, car comme certains paysans de Mielbois le disent, il ne faut jamais remettre au lendemain la cueillette du jour, sinon le fruit sera peut-être pourri. La Reine Rhaenys est une bonne reine, je suis sûre que même si elle ne peut pas venir elle nous enverra tous ses vœux de bonheur, elle est bénie des Sept au vu de sa gentillesse. Je me désolé seulement de l’absence de Loras et de sa sœur… J’étais tellement proche d’eux, j’aurai aimé partager ces moments avec eux… J’ai cru comprendre que vous connaissiez bien Loras mon ami ? Voudriez-vous marcher quelques pas avec moi dans la ville pour continuer notre discussion ou préférez-vous rester ici ?
A vrai dire, Ellyn aurait préféré avoir Loras à son mariage que son frère Willos. Elle n’avait jamais entretenu une relation aussi épanouie avec lui qu’avec Loras, et il fallait avouer que son implication dans la fuite de Loras l’avait toujours laissée dubitative.
- Je pense que vous ne pourrez que vous entendre avec mes sœurs mon ami. Elles sont quelque peu différentes de moi, mais elles sont toutes les deux très gentilles, la première étant une jeune femme très intelligente et coquette et l’autre étant un véritable modèle de bonté et de gentillesse. C’est d’ailleurs pour elle que j’ai le plus peur, tellement gentille qu’elle en est un peu naïve, j’espère qu’aucun homme de mauvaise intention ne s’intéressa à elle, elle ne saurait distinguer le danger… Vous semblez en effet posséder une profonde rancœur à l’encontre de votre défunt père Owen, j’en ignore la raison, mais je suis sûre qu’un jour vous vous sentirez capable de m’en parler.
Oh j’ai hâte de revoir les Rowan, tante Bethany me manque tant, elle a toujours eu de précieux conseils pour moi ! C’est amusant de voir comment votre famille a proposé, quand l’on sait qu’à une époque, les Tyssier étaient les vassaux des Rowan.
Alors qu’elle rougissait devant les tendresses que lui accordait Owen, il parut particulièrement ému de l’intérêt qu’elle avait manifesté à l’encontre de l’histoire des Tyssier. C’était un de ses plus grands défauts pourtant, Ellyn était très curieuse de nature, ce que son père lui reprochait parfois gentiment. Plutôt que d’apprendre à broder –bien qu’elle sache le faire – elle avait toujours préféré lire ces gros volumes d’histoire et d’héraldique que possédait le vieux mestre de la maisonnée. Elle connaissait surtout les grandes maisons du Bief, ses connaissances s’estompant quelque peu au-delà, mais elle trouvait ainsi amusant de savoir qui était ser Humfrey des Essaims, ce chevalier si réputé dans les tournois de son époque, ou de connaitre l’origine de la vassalité des des Essaims aux Hightower. Une passion que ses sœurs n’avaient jamais partagé, de base c’était plutôt une chose que les garçons apprenaient, étant amené à rencontrer ces étendards dans les tournois. Ellyn n’avait jamais appris à se battre, mais elle aurait bien aimé savoir, elle s’était imaginé plus jeune, alors qu’elle rigolait et se chamaillait avec Loras Tyrell, comme une chevalière de renom, un peu à l’instar de ces femmes Targaryen qui montaient des dragons à la Conquête de Westeros. Elle aurait tellement aimé posséder sa propre armure, savoir utiliser une épée, ou même un arc, mais à la place de sa cela, elle avait troqué l’épée pour l’aiguille à broder, et l’armure pour la robe. Fort heureusement, sa gestion de Mielbois l’empêchait de se sentir inutile, elle détestait tout particulièrement ce sous-rôle qu’occupaient certaines femmes, se contentant d’élever leurs enfants. Elle voulait être une femme active, et reconnue pour ses compétences, sans distinction de sexe. Etrangement, alors qu’elle était sur le point de se marier, elle s’aperçut qu’avec Owen, cela serait possible.
- J’en ai conscience Owen, la confiance est un château qui se construit dans le temps, et ce jour nous en construisons les fondations. Notre mariage le consolidera et les lunes renforceront ses murailles je l’espère.
Sentir Owen dans son dos la réconfortait, elle sentait sa chaleur recouvrir son dos, pendant que son visage recevait les rayons d’un soleil à la chaleur douce. Elle avait enfin trouvé sa place dans ce monde.
- Excuse-moi Owen, il est vrai que je me suis un peu emporté, j’ai toujours eu cette tendance à tout vouloir régler dans l’instant, car comme certains paysans de Mielbois le disent, il ne faut jamais remettre au lendemain la cueillette du jour, sinon le fruit sera peut-être pourri. La Reine Rhaenys est une bonne reine, je suis sûre que même si elle ne peut pas venir elle nous enverra tous ses vœux de bonheur, elle est bénie des Sept au vu de sa gentillesse. Je me désolé seulement de l’absence de Loras et de sa sœur… J’étais tellement proche d’eux, j’aurai aimé partager ces moments avec eux… J’ai cru comprendre que vous connaissiez bien Loras mon ami ? Voudriez-vous marcher quelques pas avec moi dans la ville pour continuer notre discussion ou préférez-vous rester ici ?
A vrai dire, Ellyn aurait préféré avoir Loras à son mariage que son frère Willos. Elle n’avait jamais entretenu une relation aussi épanouie avec lui qu’avec Loras, et il fallait avouer que son implication dans la fuite de Loras l’avait toujours laissée dubitative.
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Ellyn des Essaims
Les sœurs d'Ellyn semblait forts différente l'une de l'autre mais aussi d'Ellyn. Sans doute était-ce du à leur position respective dans la fratrie. La coquetterie était une chose qui pouvait amener à un orgueil démesuré. La naïveté pouvait conduire à se faire abuser. C'était à la fois des qualités qui pouvaient se transformer en défaut mais Owen n'allait pas leur jeter la pierre. Nulle n'était parfait en ce bas monde, même pas lui.«Vous semblez une former une fratrie bien différente dans chacune de ses ramifications. Vos jeunes sœurs n'ont pas eut la charge de votre maison ce qui a su préserver leur étincelle première. Cette lourde charge aurait pût vous changez mais comme le bon vin, le temps et l'expérience semble vous avoir bonifiée.»
Il ne sut si la remarque sur la position de sa maison était une pique ou une simple affirmation, voir même un compliment. A vrai dire, il était simple de voir la trahison d'Owen comme une véritable trahison mais plus difficile d'y remarquer qu'il avait agit par instinct de préservation tant pour sa propre maison, sa propre personne ou ses propres suzerains.
«J'ai élevé les Tyssiers à une position intéressante dans le Bief, certes. Si je n'étais pas intervenu en faveur des Rowan, je crains que certains d'entre eux aurait connu le même sort que feu Lord Tyrell.»
Parler de son père n'était peut-être pas la meilleure chose à faire, du moins s'il ne souhaitait pas gâcher la bonne humeur ambiante lié à la demande qu'il lui avait formuler plus tôt et qu'il formulerait bientôt au paternel de la dame de Mielbois. Son père était un être horrible qui ne méritait pas d'être cité ou dont les exploits ne méritaient pas d'être narrer en pareil conditions.
«Ne gâchons pas ce moment en parlant de mon père. Je vous en parlerai plus tard et j'espère qu'à ce moment vous comprendrez pourquoi je ne le porte pas dans mon cœur. Je ne souhaite pas ternir ce moment que nous partageons en ravivant sa mémoire. »
Répondant à son invitation, le jeune homme lui tendit son bras et ils descendirent donc faire la balade que la jeune femme semblait tant attendre. La ville était pleine de vie comme à son habitude mais loin d'être le capharnaüm que pouvait représenter certains quartier de Port-Réal.
«Pour répondre à votre question j'ai bien connu Loras, tout comme sa sœur. Willos également. Ce sont sans doutes les deux fils de feu Lord Tyrell dont je fus le plus proche. Je n'ai jamais eu d'affinité particulière avec le regretté Garlan. Après tout je fus écuyer de leur père, il était normal que je fréquente ses enfants. Avez vous déjà conversé avec Lady Olenna Tyrell ? C'est une personne des plus intelligentes et intéressantes que je connaisse. Cette époque me semble à la fois si lointaine et proche mais je crains que rien ne soit plus jamais comme avant. Si jamais le vent vous paraît froid, je vous confierai ma cape pour couvrir vos épaules, ma douce Ellyn.»
Le jeune homme adoptait son pas à celui de la jeune dame, la laissant profiter de l'architecture des lieux et de l'ambiance générale de la ville. Lorsque l'on ne la contemplait pas tous les jours, il était toujours plus simple de remarquer sa beauté. Owen espérait que ce phénomène n'interviendrait pas dans son future couple.
«J'ignorais que vous comptiez Loras dans vos amis. Pourriez vous m'en dire plus, douce abeille ?»
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Une visite romantique à Villevieille
Plus le temps passait, et plus Ellyn se sentait bien aux côtés de son Owen, comme si les deux êtres étaient destinés à se rencontrer, à se rapprocher, pour au final envisager la plus pieuse des unions : le mariage. Comme si la jeune abeille avait longtemps cherché son prince charmant et qu’elle l’avait trouvé en la personne d’Owen. Mais elle ne voulait pas crier victoire trop vite, elle en avait déjà lourdement fait les frais par le passé. Parler de sa famille avec son fiancé, ou son presque fiancé, lui donnait l’impression de faire un pas considérable dans leur relation, mais ce pas ne serait fini qu’une fois les rencontres faites, ce qui ne saurait tarder d’après la jeune Dame de Mielbois. Une fois de plus, ce fut l’occasion pour Owen de complimenter Ellyn, ce qu’elle commençait à apprécier à sa juste valeur. Oui, sa famille était très diversifiée, mais c’est ce qui faisait sa richesse, et cela n’avait jamais empêché Ellyn d’adorer ses sœurs et ce sentiment était réciproque. Elle nota néanmoins un léger froncement de sourcils quand elle vint à parler de la montée fulgurante des Tyssier dans la hiérarchie bieffoise, et ce n’est qu’après coup qu’elle se rendit compte de sa maladresse. Pour certains en effet, Owen avait fait preuve de félonie dans la lutte qui avait opposé les Tyrell et les Hightower, prenant le parti de ces derniers ce qui avait permis à l’Araignée de monter en grade. Il se sentit donc en devoir de se justifier, en mentionnant notamment avoir sauvé de nombreux Rowan lors de cet épisode.
- Je ne souhaitais aucunement vous offenser Owen, vous avez agi selon des raisons qui vous sont propres, et même si je ne peux vous cacher mon attachement à la famille Tyrell, il ne me viendrait jamais à l’idée de vous critiquer pour l’attitude que vous avez alors eue. Cette attitude était sûrement justifiée, et à l’avenir, je connaitrais peut-être ces raisons, quand vous n’aurez pas peur de ma réaction. Vous avez su suivre les courants marins, mais j’espère, à titre personnel, que cela ne vous desservira jamais.
Ellyn n’avait pas à proprement parler d’avis sur ce qu’il s’était passé à ce moment-là, et en même temps, étant une maison vassale des Hightower, on ne leur avait pas trop demandé leur avis. Mais si aujourd’hui elle avait un avis à donner, elle se rangerait très sûrement du côté des Tyrell, étant très proche de cette famille. Elle est de plus assez dubitative sur la légitimité de Gunthor Hightower à la tête du Bief, mais elle ne se permettrait sûrement pas de le dire à voix haute, encore moins dans ces murs, au risque que des oreilles ne viennent à trainer.
- Je respecte bien entendu votre vœu de ne point évoquer votre père, vous avez raison, cette journée semble bénie par les Sept, il serait dommage qu’un nuage vienne ternir cette lumineuse journée.
Alors qu’Owen lui donnait son bras – qu’elle prit avec plaisir – pour descendre dans les rues de Villevieille, Ellyn s’observa quelques instants dans le miroir avant de sortir, elle n’avait pas l’habitude de se promener dans de telles tenues, mais elle serait sûrement mieux vue avec cette robe de dame qu’avec ses habits masculins ordinaires. Les grandes villes appelaient les belles toilettes, et elle se dit qu’elle avait bien fait de mettre cette robe pour venir à Villevieille. La rue était pleine de ie, remplie des bruits d’une population dense et joyeuse, comme le Bief en avait toujours été peuplé. Les rues débordaient de cette vie bourdonnante qu’Ellyn affectionnait tant, les marchands côtoyant les nobles, les mestres se frottant aux septons…
- Oh oui, je connais Lady Olenna Tyrell, c’est une femme pour qui j’ai toujours eu beaucoup d’admiration également. C’est une femme forte, à l’esprit vif et avec un sens aigu de la famille, j’espère un jour peut-être pouvoir avoir son aura et être aimée comme elle l’est… Je ne connais pas si bien que cela Willos, même si je le voyais souvent étant enfant, je suis bien plus proche de Loras. J’ignore si vous le savez, mais une de mes tantes est mariée à un Tyrell. De ce fait, j’ai souvent été à Hautjardin, je me souviens de nous y avoir déjà croisé de loin d’ailleurs et très vite une affinité s’est créé entre mon lointain cousin Loras et moi-même, étant quelque peu garçon manqué pour moi et lui étant quelque peu… « efféminé » si on peut dire les choses ainsi. Je suis extrêmement proche de lui, et sa disparition m’a fort affecté…
Sur ce sujet, Ellyn préférait faire attention aux mots qu’elle employait, car officiellement Loras n’était pas censé être encore vivant, et même si elle avait des nouvelles de sa part, elle ignorait si Owen était dans la confidence. Par sécurité, elle préférait prendre des pincettes avec les mots qu’elle employait.
- Je ne souhaitais aucunement vous offenser Owen, vous avez agi selon des raisons qui vous sont propres, et même si je ne peux vous cacher mon attachement à la famille Tyrell, il ne me viendrait jamais à l’idée de vous critiquer pour l’attitude que vous avez alors eue. Cette attitude était sûrement justifiée, et à l’avenir, je connaitrais peut-être ces raisons, quand vous n’aurez pas peur de ma réaction. Vous avez su suivre les courants marins, mais j’espère, à titre personnel, que cela ne vous desservira jamais.
Ellyn n’avait pas à proprement parler d’avis sur ce qu’il s’était passé à ce moment-là, et en même temps, étant une maison vassale des Hightower, on ne leur avait pas trop demandé leur avis. Mais si aujourd’hui elle avait un avis à donner, elle se rangerait très sûrement du côté des Tyrell, étant très proche de cette famille. Elle est de plus assez dubitative sur la légitimité de Gunthor Hightower à la tête du Bief, mais elle ne se permettrait sûrement pas de le dire à voix haute, encore moins dans ces murs, au risque que des oreilles ne viennent à trainer.
- Je respecte bien entendu votre vœu de ne point évoquer votre père, vous avez raison, cette journée semble bénie par les Sept, il serait dommage qu’un nuage vienne ternir cette lumineuse journée.
Alors qu’Owen lui donnait son bras – qu’elle prit avec plaisir – pour descendre dans les rues de Villevieille, Ellyn s’observa quelques instants dans le miroir avant de sortir, elle n’avait pas l’habitude de se promener dans de telles tenues, mais elle serait sûrement mieux vue avec cette robe de dame qu’avec ses habits masculins ordinaires. Les grandes villes appelaient les belles toilettes, et elle se dit qu’elle avait bien fait de mettre cette robe pour venir à Villevieille. La rue était pleine de ie, remplie des bruits d’une population dense et joyeuse, comme le Bief en avait toujours été peuplé. Les rues débordaient de cette vie bourdonnante qu’Ellyn affectionnait tant, les marchands côtoyant les nobles, les mestres se frottant aux septons…
- Oh oui, je connais Lady Olenna Tyrell, c’est une femme pour qui j’ai toujours eu beaucoup d’admiration également. C’est une femme forte, à l’esprit vif et avec un sens aigu de la famille, j’espère un jour peut-être pouvoir avoir son aura et être aimée comme elle l’est… Je ne connais pas si bien que cela Willos, même si je le voyais souvent étant enfant, je suis bien plus proche de Loras. J’ignore si vous le savez, mais une de mes tantes est mariée à un Tyrell. De ce fait, j’ai souvent été à Hautjardin, je me souviens de nous y avoir déjà croisé de loin d’ailleurs et très vite une affinité s’est créé entre mon lointain cousin Loras et moi-même, étant quelque peu garçon manqué pour moi et lui étant quelque peu… « efféminé » si on peut dire les choses ainsi. Je suis extrêmement proche de lui, et sa disparition m’a fort affecté…
Sur ce sujet, Ellyn préférait faire attention aux mots qu’elle employait, car officiellement Loras n’était pas censé être encore vivant, et même si elle avait des nouvelles de sa part, elle ignorait si Owen était dans la confidence. Par sécurité, elle préférait prendre des pincettes avec les mots qu’elle employait.
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Ellyn des Essaims
Il devenait difficile de véritablement l'offenser sur le point de la « trahison ». Il avait agit comme il le pensait utile et nécessaire. La fidélité, la loyauté et l'honneur étaient certes importants mais à quoi vous servait-il une fois la tête plantée sur une pique ? A rien si ce n'est peut-être laissé une ligne dans l'histoire pour les plus chanceux. Il ne s'en formalisait plus comme par le passé même si les remarques pouvaient toujours lui laisser un goût amer en bouche. Quand une occasion se présente à vous, il faut parfois avoir le courage de la saisir. Il avait risqué et joué tout aussi gros qu'en ne changeant pas de camp. Lord Rowen Hightower aurait très bien pût se servir de lui et le placer avec les fidèles aux Tyrell ensuite. Ellyn se voulait réconfortante et elle l'était. Il se permit de lui répondre calmement.«Elle était justifiée. J'espère aussi que cela ne me desservira pas mais j'espère surtout que cela ne « Nous » desservira pas..»
Voici une méthode habile pour réorienter la conversation tout en continuant de marquer des points. Il n'était pas faux de penser que dans plusieurs lunes, ils devraient songer à réfléchir en « nous » afin de donner plus de viabilité à leur couple et à l'égalité qui semblait tant tenir à sa probable future fiancée. Commencer à penser de cette manière le plus tôt possible était le meilleur moyen de s'y habituer. La des Essaims faisait bien de respecter sa volonté. Son père ne serait pas de la fête et c'était tant mieux. Cet être ignoble et abjecte n'avait rien à faire dans l'évocation des festivités. Il était mort et bel et bien mort et ne méritait pas qu'on le cite à nouveau et qu'il continue à exister à travers les pensées des gens. Mieux valait qu'il demeure dans les Sept Enfers pour l'éternité. Le jeune homme hocha la tête calmement avant d'écouter la suite des propos de l'abeille. La discussion dériva sur les Tyrell et Owen ne sachant pas s'il pouvait parler de Loras à la jeune femme, préféra taire le sujet. C'était ainsi plus sûr afin de préserver la vie du jeune homme, du moins s'il l'était toujours. Owen demeurait néanmoins confiant quant à l'avenir des Tyrell. Willos était en mesure de redresser la barque de sa maison.
«J'ai moi même été très proche de Willos et Loras ainsi que de Lady Olenna. Je vous avouerai que j'ai caressé fut un temps, l'idée, que Lord Willos prenne pour épouse ma cadette. Les aléas de la vie et les Sept semblent en avoir décidé autrement. Je sais qu'en devenant son épouse, ma sœur aurait été bien traitée en plus d’asseoir notre position auprès de la maison de la Rose. Loras me manque beaucoup. Sa bonne humeur et son esprit plus fanfaron que le mien apportait une touche de légèreté et de frivolité à mon existence. Tout ceci m'évoque la nostalgie du passé mais je pense que nous devons nous concentrer sur le futur en espérant que les Sept nous accorde un avenir des plus radieux. C'est la seule chose que nous pouvons faire pour le moment. Un avenir qui je l'espère se construira en votre compagnie.»
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Une visite romantique à Villevieille
Le soleil caressait tendrement les cheveux blonds comme les blés de la Dame de Mielbois, qui se tenait fièrement au bras de son fiancé. Son fiancé, qui un jour aurait pu penser que l’indépendante Ellyn des Essaims aurait si vite accepté une demande de fiançailles. L’attirance qu’elle ressentait pour Owen était vraiment très forte, et plus les deux jeunes gens parlaient, partageaient leurs points de vue et apprenaient à se connaitre, et plus elle se dit que cette Araignée était vraiment le partenaire idéale pour vivre sa vie de femme. Au-delà même de l’attirance physique, qui était présente, il ne fallait pas s’y méprendre, l’esprit du jeune homme était tout aussi intéressant. Et sa manière si subtil et délicate de l’inclure déjà dans sa vie, en employant ce Nous…
-N’ayez crainte mon ami, je suis sûr que si votre acte était justifié, les Sept ne laisseront pas la nature belliqueuse des hommes vous le reprochait. Et puis, à deux nous serons plus fort désormais, nos familles respectives ayant leurs propres soutiens, si nous les actionnons ensemble nous ne pourrons qu’avoir une délicieuse influence dans le Bief. Je ne suis malheureusement pas aussi proche de notre suzerain Rowen que je le souhaiterais, mais je sais que vous l’êtes bien plus que moi, et pour ma part, ma famille est fort implantée dans le Sud de la région. Vous aurez l’occasion de tous les rencontrer lors de nos noces, vous verrez, ils sont plus que sympathiques, ils ne pourront que vous apprécier.
Ellyn avait cette fâcheuse tendance à un peu trop parler des Sept, mais la religion lui avait vraiment donné la foi de continuer à vivre avec vivacité suite à la mort de sa mère. Elle y trouvait le réconfort nécessaire et la force demandée pour s’épanouir en tant que futur Dame de Mielbois. Désormais, ce réconfort, elle pourrait également le chercher auprès d’Owen, et peut-être qu’ainsi sa piété serait un peu moins présente et pesante… La discussion s’orientant sur les Tyrell, la voix d’Owen se fit bien plus nostalgique…
-Je vous avoue qu’à moi aussi Loras me manque beaucoup… Quand nous étions enfants lui et moi, nous passions beaucoup de temps ensemble, et même si sa famille était alors suzeraine, je me suis toujours sentie très proche de lui, malgré nos différences de classe. Il a toujours su me faire rire comme jamais, il me faisait parfois des démonstrations de combat à l’épée avec un mannequin de bois, ou imitait la voix haut perchée de son septon. Ha qu’est-ce qu’il me faisait rire… Oui, il me manque vraiment, il manque aussi au Bief en général je pense, j’ai cru comprendre qu’à Hautjardin il était encore fort apprécié malgré sa disparition… Mais vous avez raison, cessons de parler du passé et tournons-nous vers l’avenir, il me semble également radieux, et vous n’imaginez pas à quel point vous avez rendu une femme heureuse aujourd’hui…
A force de marcher, les deux jeunes gens étaient arrivés près du marché de Villevieille, où les gens se pressaient autour des étals de fruits et légumes, d’épices, de vins. Ellyn aimait voir ce monde plein de vie et de couleurs. Alors que le jeune couple passait à côté d’un étal de tissu de qualité, elle remarqua un magnifique foulard où étaient brodées des fleurs d’or sur un fond crème. Elle s’en approcha avec timidité, et regardant Owen :
-Vous pensez que ce foulard pourrait m’aller ? Je vous demande votre avis, je souhaite tant vous plaire… De plus, j’aimerai bien ramener des souvenirs pour mes sœurs ….
-N’ayez crainte mon ami, je suis sûr que si votre acte était justifié, les Sept ne laisseront pas la nature belliqueuse des hommes vous le reprochait. Et puis, à deux nous serons plus fort désormais, nos familles respectives ayant leurs propres soutiens, si nous les actionnons ensemble nous ne pourrons qu’avoir une délicieuse influence dans le Bief. Je ne suis malheureusement pas aussi proche de notre suzerain Rowen que je le souhaiterais, mais je sais que vous l’êtes bien plus que moi, et pour ma part, ma famille est fort implantée dans le Sud de la région. Vous aurez l’occasion de tous les rencontrer lors de nos noces, vous verrez, ils sont plus que sympathiques, ils ne pourront que vous apprécier.
Ellyn avait cette fâcheuse tendance à un peu trop parler des Sept, mais la religion lui avait vraiment donné la foi de continuer à vivre avec vivacité suite à la mort de sa mère. Elle y trouvait le réconfort nécessaire et la force demandée pour s’épanouir en tant que futur Dame de Mielbois. Désormais, ce réconfort, elle pourrait également le chercher auprès d’Owen, et peut-être qu’ainsi sa piété serait un peu moins présente et pesante… La discussion s’orientant sur les Tyrell, la voix d’Owen se fit bien plus nostalgique…
-Je vous avoue qu’à moi aussi Loras me manque beaucoup… Quand nous étions enfants lui et moi, nous passions beaucoup de temps ensemble, et même si sa famille était alors suzeraine, je me suis toujours sentie très proche de lui, malgré nos différences de classe. Il a toujours su me faire rire comme jamais, il me faisait parfois des démonstrations de combat à l’épée avec un mannequin de bois, ou imitait la voix haut perchée de son septon. Ha qu’est-ce qu’il me faisait rire… Oui, il me manque vraiment, il manque aussi au Bief en général je pense, j’ai cru comprendre qu’à Hautjardin il était encore fort apprécié malgré sa disparition… Mais vous avez raison, cessons de parler du passé et tournons-nous vers l’avenir, il me semble également radieux, et vous n’imaginez pas à quel point vous avez rendu une femme heureuse aujourd’hui…
A force de marcher, les deux jeunes gens étaient arrivés près du marché de Villevieille, où les gens se pressaient autour des étals de fruits et légumes, d’épices, de vins. Ellyn aimait voir ce monde plein de vie et de couleurs. Alors que le jeune couple passait à côté d’un étal de tissu de qualité, elle remarqua un magnifique foulard où étaient brodées des fleurs d’or sur un fond crème. Elle s’en approcha avec timidité, et regardant Owen :
-Vous pensez que ce foulard pourrait m’aller ? Je vous demande votre avis, je souhaite tant vous plaire… De plus, j’aimerai bien ramener des souvenirs pour mes sœurs ….
- crooner curves
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Une visite romantique à Villevieille
Ellyn des Essaims
Owen attendrait de voir ce que l'avenir lui réservait avant d'agir. Il connaissait l'hypocrisie et savait la manier à la perfection. Ce n'était pas parce que des lointains parents de sa probable future épouse lui faisaient des ronds de jambe qu'il allait forcément les croire. L'araignée demeurait méfiante des gens qui pour certains manifestaient exactement le même sentiment à son égard.«Nous verrons, nous verrons. Je n'aurai pas la vantardise de m'exprimer au nom des Sept. Nous aurons tout le loisir de découvrir bientôt ce qu'ils nous réservent, ma douce et tendre Ellyn.»
Les Sept, toujours les Sept ! Il savait qu'avec la des Essaims, les dieux seraient toujours de la conversation, toujours de la partie. Si Owen possédait une vision plus pragmatique de la chose, la blonde était réellement fascinée et totalement dévouée aux Sept. Un atout comme un inconvénient aux yeux du Tyssier mais il était difficile de trouver quelque chose en ce bas monde qui ne possédait pas un désavantage quelconque ! Ellyn cherchait sans doute un moyen de se rassurer en ce bas monde en cherchant les signes des Sept. Cela avait néanmoins son charme étant donné que sa propre mère partageait la même caractéristique. Une mère bien trop tôt arrachée à la vie. Il avait au moins réussi à convaincre la jeune femme de se tourner vers l'avenir et non plus le passé. Le soleil était de la partie alors autant se concentrer sur des choses joyeuses plutôt que de rester cloîtrer dans une histoire que l'on ne pouvait de toute manière plus modifier. Le Tyssier hocha de la tête pour donner un signe d'affirmation aux propos de la blonde. Ils arrivèrent alors calmement au marché. L'abeille commença à s'intéresser à des foulards et Owen, charmeur comme à son habitude ne pût que lui répondre par pure flatterie.
«Voyons Ellyn, vous mettriez en valeur n’importe laquelle des étoffes de cet étal ! Ne vous faites pas prier pour choisir ce qui vous plaira. Pour vous et pour vos sœurs, naturellement. Aucune des Essaims ne sera négligée en ce jour ! Faîtes vous plaisir, il n' y a pas de mal à cela.»
Sortant sa bourse, le jeune homme la garda fermement dans sa main. La jeune dame était friande de vêtement comme l'était sans doute la plupart des femmes bien née. Ce n'était pas parce qu'il avait vu Ellyn sous sa forme plus « masculine » qu'il ne concevait pas qu'elle possédait une grande part de féminité. Il n' y avait qu'à voir sa tenue actuelle pour s'en convaincre. Un sourire radieux s'afficha sur le visage de l'araignée et il prit la parole sur un ton doux et posé, montrant ainsi qu'il était parfaitement détendu et serein. La tête sur les épaules, voilà ce qui définissait parfaitement le jeune homme.
«Choisissez tout ce qui vous plaira, je paierai le marchand moi même. Voyez y le gage d'un homme qui souhaite être en bon terme avec la famille de sa future épouse mais qui souhaite également couvrir cette dernière des plus beaux atours qu'elle mérite entièrement. J'insiste, j'insiste !»
© DRACARYS