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Event 3 : Une vague de justice.
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Une vague de justice
évent
L'aspic gardait son nez plissé et ses sourcils froncés jusqu'à ce que son oncle l'appelle. Elle fût presque prise d'un sursaut face à cette surprise. L'appelait-il vraiment, elle, pour témoigner ? S'il y avait bien une personne qui n'aurait pas eu la parole, avait-elle songé, ce serait elle. Mais ce n'était peut-être pas plus mal ; il paraissait déjà un peu plus cohérent qu'on la blâme elle de l'état de Daemon, encore que, à ses yeux, il était le seul à blâmer. Elle appréciait son amitié mais elle n'avait pas demandé à être sauvée en pleine... Mission. Elle n'était pas une princesse en détresse, une demoiselle en détresse. Cela était encore quelque peu douloureux à son orgueil. Être sauvée, voilà une idée idiote.
Mais elle se montrait néanmoins magnanime et plutôt que rester assise à bouder jusqu'à la fin de la séance, plutôt que rester à pester contre quiconque parlerait, elle fit l'effort de se déplacer et de se lever. Et... Elle ne fût pas déçue. Surprise, plutôt, à nouveau. Si bien qu'elle mit quelque secondes à réaliser ce qu'il venait de lui demander.
Ayant été commandante de garde royale mais n'ayant jamais été fait chevalier, elle se devait néanmoins de connaître cela. Elle n'était pas chevalier mais avait eu à sa garde des chevaliers, quoi que tout était question de perspective et peut-être son titre... Non, elle chassait l'idée idiote, pour plutôt répondre à son oncle. Un regard vers Rhaegar puis finalement vers son oncle, elle tentait de répondre le plus calmement possible. Elle restait néanmoins si droite qu'elle le pouvait, la tête haute, refusant toute aide, pourtant bienveillante.
Dans l'ordre, si ses souvenirs étaient bons. Chose qu'au final, tout ceci, Daemon avait fait, sauf que Nymeria ne lui avait jamais ordonné de s'interposer entre elle et ses cibles, mais ça, allez le faire entendre aux Allyrion qui semblaient chercher la moindre excuse pour la mettre sur le dos du Targaryen et ne rien écouter d'autres que leur colère. Nymeria n'accordait même pas un seul regard à Valena, continuant à ignorer sa présence. Ainsi soit-il, les personnes sur lesquels elle pouvait compter n'avaient pas réellement changer. Arianne, sa cousine, son sang, était toujours là. Ses soeurs étaient toujours là, si ce n'est les petites dernières. C'est tout ce qui importait.
Elle restait néanmoins debout quelque instants, attendant de voir si c'était là tout ce qu'on lui demandait. Elle ne rajoutait pas un mot à son discours pour l'instant, ayant été prise de court, il fallait l'avouer. Doran lui faisait-il dire cela pour l'accuser de quelque chose ? Devait-elle prononcer ces mots pour se rendre compte, d'elle-même, de quoi que ce soit ?.
Mais elle se montrait néanmoins magnanime et plutôt que rester assise à bouder jusqu'à la fin de la séance, plutôt que rester à pester contre quiconque parlerait, elle fit l'effort de se déplacer et de se lever. Et... Elle ne fût pas déçue. Surprise, plutôt, à nouveau. Si bien qu'elle mit quelque secondes à réaliser ce qu'il venait de lui demander.
Ayant été commandante de garde royale mais n'ayant jamais été fait chevalier, elle se devait néanmoins de connaître cela. Elle n'était pas chevalier mais avait eu à sa garde des chevaliers, quoi que tout était question de perspective et peut-être son titre... Non, elle chassait l'idée idiote, pour plutôt répondre à son oncle. Un regard vers Rhaegar puis finalement vers son oncle, elle tentait de répondre le plus calmement possible. Elle restait néanmoins si droite qu'elle le pouvait, la tête haute, refusant toute aide, pourtant bienveillante.
" Lors de l'adoubement, le chevalier doit promettre sous le regard des dieux d'être brave, juste, de défendre le faible et l'innocent, de protéger toute femme, de défendre ceux ne pouvant se défendre eux-même, de protéger toutes les femmes et tous les enfants, d'obéir à son capitaine, à son seigneur et à son roi. De se battre courageusement si besoin. D'accomplir toutes les tâches qu'on lui demandera ou qui lui seront nécessaire d'accomplir, si dures, si humble ou périlleuses soient ces tâches. "
Dans l'ordre, si ses souvenirs étaient bons. Chose qu'au final, tout ceci, Daemon avait fait, sauf que Nymeria ne lui avait jamais ordonné de s'interposer entre elle et ses cibles, mais ça, allez le faire entendre aux Allyrion qui semblaient chercher la moindre excuse pour la mettre sur le dos du Targaryen et ne rien écouter d'autres que leur colère. Nymeria n'accordait même pas un seul regard à Valena, continuant à ignorer sa présence. Ainsi soit-il, les personnes sur lesquels elle pouvait compter n'avaient pas réellement changer. Arianne, sa cousine, son sang, était toujours là. Ses soeurs étaient toujours là, si ce n'est les petites dernières. C'est tout ce qui importait.
Elle restait néanmoins debout quelque instants, attendant de voir si c'était là tout ce qu'on lui demandait. Elle ne rajoutait pas un mot à son discours pour l'instant, ayant été prise de court, il fallait l'avouer. Doran lui faisait-il dire cela pour l'accuser de quelque chose ? Devait-elle prononcer ces mots pour se rendre compte, d'elle-même, de quoi que ce soit ?.
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Le Prince de Dorne parla à nouveau et laissa Valena regagner sa place. Ulwyck n'avait pas eut besoin de ce récit pour se faire son propre jugement. Si la foule pouvait pardonner à cette pâle copie de dragon, il ne fallait pas oublier qu'ils avaient commis une erreur capitale. Là où ils auraient eut le temps de laisser Daemon dans un fief afin de lui porter les premiers secours, ils l'avaient traînés jusqu’à la Gracedieu ce qui avait sans aucun doute empiré son état. Rien que cela ne méritait même pas un débat. La peine de mort s'imposait. Le débat pourrait alors seulement commencé avec pour thème « Quel serait le moyen pour mettre à mort le coupable ? ». Ulwyck s'était attendu à ce que Doran pose son propre avis sur l'affaire mais au lieu de cela il demanda à l'amante du dragon d'évoquer le serment de la chevalerie. Oh bon sang, cela s'annonçait rasoir à souhait. Ulwyck détestait tout ces cérémonials inutiles et ces belles paroles que peu de gens respectaient. Déjà qu'ils n'appréciaient pas ce genre de rassemblement, le Uller se flagella mentalement pour ne pas avoir emporter avec lui un oreiller histoire de pouvoir roupiller dans un coin en attendant que la sentence tombe. Il écouta à nouveau d'une oreille. Ce fut la Sand qui parla parlant de la chevalerie. Ce genre de phrases étaient de belles parures mais la réalité était tout autre. Un Chevalier était un bras armé et rien de plus. On pouvait poser de la dentelle de Myr sur un excrément, il continuerait de puer de la même manière. Il était difficile pour le Uller de comprendre les intentions du Prince Doran. Cherchait-il à défendre Nymeria, à se rallier l'opinion publique ou à pousser la bâtarde à la faute ?
Il n'avait pas à intervenir dans toute cette petite histoire. Bien sûr si la situation l'exigeait, il le ferait très certainement à cause de son impulsivité naturelle. Pour l'instant, il préférait laisser se prononcer les personnes qui maniaient les mots aussi bien que lui même maniait l'épée. Le procès commençait à traîner en longueur. Ne pouvait-ils pas simplement voter passer au résultat ? Dorne pouvait encore donner une chance à Nymeria Sand mais son amant ne jouirait probablement pas de la même tolérance à cause de ses actes passés mais également car il n'était pas un homme de Dorne. Le Chevalier de Denfert restait à proximité de Valena pour lui assurer son soutien. Pour l'instant, il n'avait décelé aucun mouvements suspects. Aucun partisans de Rhaegar ne semblait fomenter de plan pour l'extrader de son procès ou de Dorne. Peut-être que son arme ne lui servirait pas aujourd'hui. Pour lui même, sur le ton du murmure, le jeune homme transmis son avis à Valena.
« Ces paroles sont des foutaises. Elles servent juste de linceuls aux idiots qui ont besoin d'une motivation pour se battre,»
Il n'avait pas à intervenir dans toute cette petite histoire. Bien sûr si la situation l'exigeait, il le ferait très certainement à cause de son impulsivité naturelle. Pour l'instant, il préférait laisser se prononcer les personnes qui maniaient les mots aussi bien que lui même maniait l'épée. Le procès commençait à traîner en longueur. Ne pouvait-ils pas simplement voter passer au résultat ? Dorne pouvait encore donner une chance à Nymeria Sand mais son amant ne jouirait probablement pas de la même tolérance à cause de ses actes passés mais également car il n'était pas un homme de Dorne. Le Chevalier de Denfert restait à proximité de Valena pour lui assurer son soutien. Pour l'instant, il n'avait décelé aucun mouvements suspects. Aucun partisans de Rhaegar ne semblait fomenter de plan pour l'extrader de son procès ou de Dorne. Peut-être que son arme ne lui servirait pas aujourd'hui. Pour lui même, sur le ton du murmure, le jeune homme transmis son avis à Valena.
« Ces paroles sont des foutaises. Elles servent juste de linceuls aux idiots qui ont besoin d'une motivation pour se battre,»
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Une vague de justice
Event
A la grande surprise de la princesse, Doran appela Nymeria. Arianne lui jeta un regard encourageant et laissa sa main s’échapper afin qu’elle puisse prendre sa place en tant que témoin. La jeune femme se demandait ce que son père avait derrière la tête. Il était tellement énigmatique à cette heure-ci que la brune ne savait que penser, que dire, que faire. Le prince régent de Dorne était d’une subtilité fine, d’une finesse d’esprit peut commune. Et cela agaçait parfois l’impulsivité du soleil de Dorne mais aujourd’hui elle était plus intriguée qu’autre chose par la façon dont son géniteur menait la danse de ce procès. Elle tentait de mettre à jour les subtilités de ses paroles, tentait d’anticiper ses décisions mais pour l’heure ce n’était qu’échec sur échec. Alors elle se concentra sur sa cousin et son ventre où un petit dragon grandissait.
Doran lui demanda de réciter les engagements que faisait un chevalier au moment de son adoubement. Une question bien étrange mais que Nymeria devait connaître vu qu’elle avait été commandante de la garde royal de Rhaegar Targaryen. Arianne les connaissait vaguement et elle préférait gouter à leur endurance la nuit dans sa couche qu’au combat et dans leur honneur. Mais elle écouta afin de s’instruire d’avantage. Elle était une princesse et se devait de savoir bien des choses avant de vouloir entreprendre quoique ce soit en politique. Il fallait toujours être le plus polyvalent possible et au vue du nombre de leçon qu’elle avait loupé quand elle était enfant en compagnie de Tyerne, elle avait de nombreuses choses à rattraper.
Arianne réfléchit aux paroles de Nymeria, tenta de faire ses propres raisonnements. Rhaegar était chevalier, il devait donc respecter cela. Certaines choses que l’aspic avait énoncé, n’avait guère était respecté par l’ancien Roi de Westeros. Cela ne jouait pas en la faveur du dragon, mais cela ne jouait pas non plus en la faveur de Daemon Sand. La situation était délicate et cela arracha une grimace à Arianne qui ne voyait pas de solution. Son père arrivait encore à tous les mener par le bout du nez et cela l’agaçait mais elle resta calme, mettant sa frustration de côté. Du coin de l’œil, elle vit Ulwyck glissé des mots à Valena, réagissant aux paroles de Nymeria. Connaissant le Uller, cela ne devait être guère tendre, ce qui rembrunit l’humeur de la jeune femme. Elle jeta également un coup d’œil à Rhaegar qui visiblement commençait à s’impatienter face à cette mascarade. Mais cela donnait envie au soleil de Dorne de rire. S’il commençait maintenant à s’impatienter, on pouvait être sûr que Doran allait faire durer le procès pour pousser le dragon à la faute. Il ne fallait pas qu’il craque s’il voulait avoir la sympathie de Doran. Si le dragon parlait s’en y être invité, Arianne ne donnait pas cher de sa tête.
Doran lui demanda de réciter les engagements que faisait un chevalier au moment de son adoubement. Une question bien étrange mais que Nymeria devait connaître vu qu’elle avait été commandante de la garde royal de Rhaegar Targaryen. Arianne les connaissait vaguement et elle préférait gouter à leur endurance la nuit dans sa couche qu’au combat et dans leur honneur. Mais elle écouta afin de s’instruire d’avantage. Elle était une princesse et se devait de savoir bien des choses avant de vouloir entreprendre quoique ce soit en politique. Il fallait toujours être le plus polyvalent possible et au vue du nombre de leçon qu’elle avait loupé quand elle était enfant en compagnie de Tyerne, elle avait de nombreuses choses à rattraper.
Arianne réfléchit aux paroles de Nymeria, tenta de faire ses propres raisonnements. Rhaegar était chevalier, il devait donc respecter cela. Certaines choses que l’aspic avait énoncé, n’avait guère était respecté par l’ancien Roi de Westeros. Cela ne jouait pas en la faveur du dragon, mais cela ne jouait pas non plus en la faveur de Daemon Sand. La situation était délicate et cela arracha une grimace à Arianne qui ne voyait pas de solution. Son père arrivait encore à tous les mener par le bout du nez et cela l’agaçait mais elle resta calme, mettant sa frustration de côté. Du coin de l’œil, elle vit Ulwyck glissé des mots à Valena, réagissant aux paroles de Nymeria. Connaissant le Uller, cela ne devait être guère tendre, ce qui rembrunit l’humeur de la jeune femme. Elle jeta également un coup d’œil à Rhaegar qui visiblement commençait à s’impatienter face à cette mascarade. Mais cela donnait envie au soleil de Dorne de rire. S’il commençait maintenant à s’impatienter, on pouvait être sûr que Doran allait faire durer le procès pour pousser le dragon à la faute. Il ne fallait pas qu’il craque s’il voulait avoir la sympathie de Doran. Si le dragon parlait s’en y être invité, Arianne ne donnait pas cher de sa tête.
AVENGEDINCHAINS
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Event 3
Il est de la justice de prendre vengeance d'un crime, mais c'est une vertu de ne pas se venger.
Une vague de justice
Mes mots avaient résonné, froids et durs, malgré ma fougue, dans l’antre du Palais Vieux. Je sentais bien tous ces regards, rivés sur moi, me jugeant en même temps qu’ils faisaient le procès de Rhaegar dans leurs têtes. Mais je n’avais pas besoin de leur approbation ou de leur mécontentement. Ils pouvaient penser ce qu’ils souhaitaient, ces gentils lords et ces gentilles ladies, coincés dans leur siège à réfléchir aux faits. La vérité était qu’ils m’agaçaient presque autant que les améthystes du Roi Déchu. J’étais épuisée d’avoir à toujours me justifier face à des gens incapables de comprendre. Que pouvaient-ils tous savoir alors qu’ils n’avaient pas quitté les murs de leurs forteresses ? Comment se permettaient-ils tous d’avoir un avis alors qu’ils n’avaient subi aucune perte et aucun blessé ? Ils ne savaient rien. Ils s’étaient retranchés, protégés, sans que cette guerre du Nord ne les atteigne et vienne gratter le pas de leur porte avant de s’engouffrer dans leur demeure. Elle était venue à la Gracedieu. Et elle n’avait laissé que des cendres.
Néanmoins, il me fallait écouter leurs avis. C’était ce que Père aurait voulu, s’il était parmi nous et non pas dans le Bief, auprès de celle qui se faisait appeler la Reine du Sud. Toujours aussi mystérieux et secret, nous ne nous étions qu’à peine adressés la parole depuis le retour de Daemon. Mais j’avais d’autres soucis à régler que son mutisme ordinaire et ses affaires dans le Nord. Je devais m’occuper des Allyrion.
Le Prince de Dorne me congédia et appela Nymeria. Ses iris sombres ne croisaient pas les miennes, mais j’aperçus le regard courroucé de Dickon. Stupides, ils l’étaient tous. À quoi s’attendaient-ils ? À ce que j’annonce, avec un grand sourire, que nous pardonnions tout ? Qu’il fallait tous nous prendre par la main et oublier notre ire ? Surtout que je n’avais jamais demandé la tête de Rhaegar. Simplement une tête. N’importe laquelle. Pour l’instant, cela suffirait à m’apaiser. Qu’elle soit celle d’un dragon ou d’un cerf, je m’en contrefichais.
Je pris à nouveau place à côté d’Ulwyck qui m’accueillit avec un visage impartial. Il me soutenait. Sa seule présence me permit de souffler.
Le témoignage de l’aspic me laissait dubitative. Que cherchait à faire son oncle ? Je n’en avais aucune idée, mais remettais mon sort et celui de ma famille entre ses mains. Je détestais ne pas avoir de prise sur mon propre futur, mais les choses étaient ainsi. Les mots de Nymeria rappelaient à la fois l’engagement de mon frère et celui du Targaryen. Je grimaçais aux paroles d’Ulwyck qui résumait la situation.
« Tout ceci est grotesque, » je marmottais dans ma barbe. « Nous n’avons pas besoin d’entendre de jolies phrases et de jolis mots. Ces serments ne sont bons que pour les bieffois. »
Amère et acerbe, je prenais cependant mon mal en patience. Un regard à la Princesse m’indiqua qu’elle en faisait de même. Son esprit, plus formé à la politique et aux intrigues que le mien, devait probablement déjà échafauder quelques théories. J’aurais aimé les entendre puisque j’étais incapable de réfléchir en toute impartialité.
Rhaegar s’agitait. Cela ne put que me faire serrer les poings. Hé oui ! Vous devez attendre, vous aussi ! aurais-je voulu lui lancer. Il était là à son procès et pas à un de ses banquets. Comprenait-il que sa tête pourrait rouler dans le sable ?
« Où veut-il donc en venir ? » grinçais-je à l’intention du Uller qui, comme moi, était sur les nerfs.
Néanmoins, il me fallait écouter leurs avis. C’était ce que Père aurait voulu, s’il était parmi nous et non pas dans le Bief, auprès de celle qui se faisait appeler la Reine du Sud. Toujours aussi mystérieux et secret, nous ne nous étions qu’à peine adressés la parole depuis le retour de Daemon. Mais j’avais d’autres soucis à régler que son mutisme ordinaire et ses affaires dans le Nord. Je devais m’occuper des Allyrion.
Le Prince de Dorne me congédia et appela Nymeria. Ses iris sombres ne croisaient pas les miennes, mais j’aperçus le regard courroucé de Dickon. Stupides, ils l’étaient tous. À quoi s’attendaient-ils ? À ce que j’annonce, avec un grand sourire, que nous pardonnions tout ? Qu’il fallait tous nous prendre par la main et oublier notre ire ? Surtout que je n’avais jamais demandé la tête de Rhaegar. Simplement une tête. N’importe laquelle. Pour l’instant, cela suffirait à m’apaiser. Qu’elle soit celle d’un dragon ou d’un cerf, je m’en contrefichais.
Je pris à nouveau place à côté d’Ulwyck qui m’accueillit avec un visage impartial. Il me soutenait. Sa seule présence me permit de souffler.
Le témoignage de l’aspic me laissait dubitative. Que cherchait à faire son oncle ? Je n’en avais aucune idée, mais remettais mon sort et celui de ma famille entre ses mains. Je détestais ne pas avoir de prise sur mon propre futur, mais les choses étaient ainsi. Les mots de Nymeria rappelaient à la fois l’engagement de mon frère et celui du Targaryen. Je grimaçais aux paroles d’Ulwyck qui résumait la situation.
« Tout ceci est grotesque, » je marmottais dans ma barbe. « Nous n’avons pas besoin d’entendre de jolies phrases et de jolis mots. Ces serments ne sont bons que pour les bieffois. »
Amère et acerbe, je prenais cependant mon mal en patience. Un regard à la Princesse m’indiqua qu’elle en faisait de même. Son esprit, plus formé à la politique et aux intrigues que le mien, devait probablement déjà échafauder quelques théories. J’aurais aimé les entendre puisque j’étais incapable de réfléchir en toute impartialité.
Rhaegar s’agitait. Cela ne put que me faire serrer les poings. Hé oui ! Vous devez attendre, vous aussi ! aurais-je voulu lui lancer. Il était là à son procès et pas à un de ses banquets. Comprenait-il que sa tête pourrait rouler dans le sable ?
« Où veut-il donc en venir ? » grinçais-je à l’intention du Uller qui, comme moi, était sur les nerfs.
base cracles bones, modification lawina
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Ulwyck n'était pas une flèche. C'était indéniable. Cependant Valena semblait partager son avis ce qui prouvait quelque part qu'il ne se trompait pas. Il ignorait vraiment comment les nobles de Dorne allait réagir. Laisserait-il libre cours à la consanguinité de leur région ou n'étant pas touchés directement par la situation, se montreraient-ils cléments ? Rhaegar ne pouvait pas s'en sortir indemne. Même si l'opinion publique se ralliait à lui, il méritait bien une petite tape sur le coin du visage, histoire de lui rappeler qu'en venant se réfugier à Dorne, il avait prit le risque d'attirer tous les regards de Westeros sur la principauté qui en ses heures d'indépendances ne demandait pas mieux que de se faire discrète. Du moins c'est ce qu'il avait comprit en discutant avec Arianne. Lui même désirait plutôt ardemment de l'action mais pas au détriment de Dorne, à moins qu'un de ses grains de folie passager ne viennent se glisser entre les rouages de son cerveau. Une insulte mal placée et une épée pouvait sortir rapidement de son fourreau pour venir se planter dans une gorge. Le monde n'était qu'émotion et celles que le Uller ressentaient étaient souvent exubérantes et extrêmes.
«Cela ressemble plus au procès de Daemon qu'au procès du perdant assis plus loin. Il a peut-être perdu un royaume mais Daemon a payer un plus lourd tribu pour le protéger qu'il ne semble avoir payé au cours de sa vie.»
Que voulait-elle que le Chevalier lui réponde ? Il n'était pas aussi intelligent et subtile que Valena. C'était à elle de percevoir ce que Doran désirait illustrer par ses paroles. Ulwyck était une arme pas une plume. Il posa une main sur le bras de Valena pour lui signifier que même s'il ne comprenait pas toute la situation, il restait derrière elle pour la soutenir.
«Tu penses que je peux comprendre où le prince désire amener cette conversation si toi même tu ne le comprends pas ? De nous deux, tu es la seule qui a assez d'esprit pour le comprendre. Dans un débat, je suis aussi utile que le mestre de la Grâcedieu le serait une épée à la main, sur le champ de bataille.»
Il essayait de décoder le visage d'Arianne mais n'y parvenait pas. Elle semblait observer plusieurs personnes et pendant un instant son regard croisa le sien. Elle sembla se rembrunir. Sans doute ne s'était-elle pas attendue à le voir tenir aussi longtemps dans un jugement qui aurait dût l'ennuyer habituellement. A moins qu'elle n'ait eut simplement peur qu'il ne se décide à faire justice lui même au nom de la maison Allyrion. Il était néanmoins fier. Véritablement fier de voir que Valena était ici pour défendre son frère et ce malgré leur différent. C'était dans ce genre moment que les liens du sang pouvaient réellement se déclarer. Peut-être en voulait-elle toujours à son frère et qu'elle se battait uniquement pour le nom de la maison Allyrion mais le résultat restait le même. C'était pour Daemon qu'elle avait parler.
«La seule chose dont je suis sûr, c'est que je ressens une profonde fierté envers toi. Tu es là pour ton frère et pour les Allyrion. Tu seras parfaite pour succéder à ton père, Valena.»
«Cela ressemble plus au procès de Daemon qu'au procès du perdant assis plus loin. Il a peut-être perdu un royaume mais Daemon a payer un plus lourd tribu pour le protéger qu'il ne semble avoir payé au cours de sa vie.»
Que voulait-elle que le Chevalier lui réponde ? Il n'était pas aussi intelligent et subtile que Valena. C'était à elle de percevoir ce que Doran désirait illustrer par ses paroles. Ulwyck était une arme pas une plume. Il posa une main sur le bras de Valena pour lui signifier que même s'il ne comprenait pas toute la situation, il restait derrière elle pour la soutenir.
«Tu penses que je peux comprendre où le prince désire amener cette conversation si toi même tu ne le comprends pas ? De nous deux, tu es la seule qui a assez d'esprit pour le comprendre. Dans un débat, je suis aussi utile que le mestre de la Grâcedieu le serait une épée à la main, sur le champ de bataille.»
Il essayait de décoder le visage d'Arianne mais n'y parvenait pas. Elle semblait observer plusieurs personnes et pendant un instant son regard croisa le sien. Elle sembla se rembrunir. Sans doute ne s'était-elle pas attendue à le voir tenir aussi longtemps dans un jugement qui aurait dût l'ennuyer habituellement. A moins qu'elle n'ait eut simplement peur qu'il ne se décide à faire justice lui même au nom de la maison Allyrion. Il était néanmoins fier. Véritablement fier de voir que Valena était ici pour défendre son frère et ce malgré leur différent. C'était dans ce genre moment que les liens du sang pouvaient réellement se déclarer. Peut-être en voulait-elle toujours à son frère et qu'elle se battait uniquement pour le nom de la maison Allyrion mais le résultat restait le même. C'était pour Daemon qu'elle avait parler.
«La seule chose dont je suis sûr, c'est que je ressens une profonde fierté envers toi. Tu es là pour ton frère et pour les Allyrion. Tu seras parfaite pour succéder à ton père, Valena.»
Valar Dohaeris
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5e Dracanniversaire
Event 3
Il est de la justice de prendre vengeance d'un crime, mais c'est une vertu de ne pas se venger.
Justice sera rendue
Les réactions ne tardèrent pas à naître dans les impatiences de chaque participant. Ces dernières s’en trouvaient toutefois diverses tant la surprise des uns paraissaient répondre en échos avec les indifférences et les ardeurs éveillées des autres. Le Prince des lieux jaugeaient de ses yeux curieux chacun d’entre eux, désireux de songer à la vaillance qui saurait sûrement se rappeler à ces échauffements. Néanmoins, son mutisme perdurait, cherchait encore à présager d’un raisonnement dans lequel l’impartialité régnerait en maître. Pourtant, les rancunes résidaient intactes dès lors que ses ambres rencontrées à nouveau les améthystes de l’ancien monarque. Un long silence demeura intact le temps que sa nièce prenait place. Une ellipse temporelle durant laquelle le Soleil toisait de sa manière impériale et sage la fausse capitulation du Dragon. Tous étaient conscients de la fugacité de cette famille et pourtant, lui, restait intangible face à ce spectacle qui n’était pas sans le ravir. Les mots ne le touchaient pas, ou du moins paraissait-il en donner l’allure. Cependant, ce témoignage saurait surement éveiller de nouvelles ardeurs, celles qui traduiraient de son impatience face à son destin. Dorne demeurait fidèle à elle-même, chose à quoi Doran ne pouvait que s’en portait que plus fier. Ses partisans savaient faire preuve d’éloquence et parfois même de retenue, mais ils gardaient toujours quelques soubresauts houleux et tempétueux que les régions de Westeros leurs reconnaissaient.
Nymeria Sand parlait en connaissance de cause. Le Prince n’en restait que plus patient encore alors que quelques chuchotements résonnaient de-ci de-là aux travers de la pièce. La chaleur semblait à son tour éveiller des ardeurs, à bien ou à tort. Tous venaient d’entendre ce témoignage et chacun était à même de porter son propre jugement.
« Nous ne pouvions avoir meilleure explication que celle d’un commandant, je t’en remercie Nymeria et te demande de reprendre ta place. »
L’agitation grondait un peu plus alors que Doran lançait un regard en direction de certains esprits échaudés. Ses ambres restèrent pour quelques longues secondes ancrées dans les onyx de l’héritière de la Grâcedieu. Pouvait-elle comprendre l’étendue de ce jugement ? Sa jeunesse lui faisait défaut et tel le père de sa charmante fille, le Prince apprécierait donner de son enseignement à Valena dans le futur. Il remarqua l’accompagnement d’un autre chevalier à ses côtés. La maison Uller était réputée pour son impétuosité débordante et sa finesse combattive. Un mince sourire commençait à s’étirer sur les lèvres du suzerain avant que ce dernier ne s’estompe face aux messages qu’il s’apprêtait à délivrer.
« En raison de ces deux témoignages, je laisse vos jugements libres de se porter entre telle ou telle cause. Même si il semblerait que nous soyons pris au dépourvus entre plusieurs fautes. Nul n’est sans savoir que nous privilégions bien plus les actions que les beaux serments… »
Le Prince de Dorne essayait de donner un regard à tous, un regard dans lequel sa patience transigeait sur tout le reste. Ce dernier couva pour l’heure sa propre fille avant de dévoiler un caractère plus sérieux au moment où Nymeria était sous ses yeux. Il la connaissait pour savoir qu’elle ne pourrait se retenir plus longtemps, voilà pourquoi il ne lui laissa pas l’occasion de dire un mot et trancha d’un ton quelque peu amer.
« Pourtant une action ne peut s’effectuer qu’après une réflexion et cette réflexion se doit d’engendrer des valeurs que nous respectons tous. Daemon est une victime que Dorne pleure et tend à apaiser ses souffrances de son mieux. Il est le fils de notre berceau et l’a prouvé en répondant favorablement à ses engagements concernant les siens. Nous venons d’apprendre qu’un chevalier prône des valeurs visant à secourir son prochain. Ce fils y a fait honneur en protégeant l’une des nôtres, Nymeria Sand, au détriment de son existence. Devons-nous juger de ce serment promis plutôt que nous intéresser aux véritables accusations d’un monarque déchu ? »
Certains regards s’assombrissaient alors que d’autres se réjouissaient déjà. Mais c’était sans conteste la poursuite de l’idée du Prince à venir.
« Je ne le crois pas non plus. Nous sommes ici pour juger un homme, anciennement roi, venu en exil sans nous en demander la permission. Entraînant par ce biais des dangers pour les nôtres puisque son acte a éveillé des regards vers nos demeures. Désirons-nous le défendre ou au contraire le rendre à ses anciens partisans et que son sort dépende d’eux ? »
Cette fois le regard de Doran prêtait uniquement attention aux améthystes fières de l’homme dont il ne savait que penser.
« Rhaegar Targaryen mérite t-il la mort, qui s’avère rapide et à l’image d’un catalyseur de guerre pour notre récente indépendance ? Ou plutôt les véritables effets engendrés par ses actes récents qui lui seraient lents et douloureux et veilleraient par là même à consolider nos frontières pour permettre un meilleur avenir à nos enfants ? »
Les mots étaient lancés tel le venin de la vipère qui courrait dans les veines de sa victime. Le Prince admira les siens alors que ses espoirs se tenaient dans les diverses réponses à venir. Le procès venait à peine de commencer et Doran appelait à tous à répondre de ses idées pour ainsi prendre la meilleure des solutions.
Nymeria Sand parlait en connaissance de cause. Le Prince n’en restait que plus patient encore alors que quelques chuchotements résonnaient de-ci de-là aux travers de la pièce. La chaleur semblait à son tour éveiller des ardeurs, à bien ou à tort. Tous venaient d’entendre ce témoignage et chacun était à même de porter son propre jugement.
« Nous ne pouvions avoir meilleure explication que celle d’un commandant, je t’en remercie Nymeria et te demande de reprendre ta place. »
L’agitation grondait un peu plus alors que Doran lançait un regard en direction de certains esprits échaudés. Ses ambres restèrent pour quelques longues secondes ancrées dans les onyx de l’héritière de la Grâcedieu. Pouvait-elle comprendre l’étendue de ce jugement ? Sa jeunesse lui faisait défaut et tel le père de sa charmante fille, le Prince apprécierait donner de son enseignement à Valena dans le futur. Il remarqua l’accompagnement d’un autre chevalier à ses côtés. La maison Uller était réputée pour son impétuosité débordante et sa finesse combattive. Un mince sourire commençait à s’étirer sur les lèvres du suzerain avant que ce dernier ne s’estompe face aux messages qu’il s’apprêtait à délivrer.
« En raison de ces deux témoignages, je laisse vos jugements libres de se porter entre telle ou telle cause. Même si il semblerait que nous soyons pris au dépourvus entre plusieurs fautes. Nul n’est sans savoir que nous privilégions bien plus les actions que les beaux serments… »
Le Prince de Dorne essayait de donner un regard à tous, un regard dans lequel sa patience transigeait sur tout le reste. Ce dernier couva pour l’heure sa propre fille avant de dévoiler un caractère plus sérieux au moment où Nymeria était sous ses yeux. Il la connaissait pour savoir qu’elle ne pourrait se retenir plus longtemps, voilà pourquoi il ne lui laissa pas l’occasion de dire un mot et trancha d’un ton quelque peu amer.
« Pourtant une action ne peut s’effectuer qu’après une réflexion et cette réflexion se doit d’engendrer des valeurs que nous respectons tous. Daemon est une victime que Dorne pleure et tend à apaiser ses souffrances de son mieux. Il est le fils de notre berceau et l’a prouvé en répondant favorablement à ses engagements concernant les siens. Nous venons d’apprendre qu’un chevalier prône des valeurs visant à secourir son prochain. Ce fils y a fait honneur en protégeant l’une des nôtres, Nymeria Sand, au détriment de son existence. Devons-nous juger de ce serment promis plutôt que nous intéresser aux véritables accusations d’un monarque déchu ? »
Certains regards s’assombrissaient alors que d’autres se réjouissaient déjà. Mais c’était sans conteste la poursuite de l’idée du Prince à venir.
« Je ne le crois pas non plus. Nous sommes ici pour juger un homme, anciennement roi, venu en exil sans nous en demander la permission. Entraînant par ce biais des dangers pour les nôtres puisque son acte a éveillé des regards vers nos demeures. Désirons-nous le défendre ou au contraire le rendre à ses anciens partisans et que son sort dépende d’eux ? »
Cette fois le regard de Doran prêtait uniquement attention aux améthystes fières de l’homme dont il ne savait que penser.
« Rhaegar Targaryen mérite t-il la mort, qui s’avère rapide et à l’image d’un catalyseur de guerre pour notre récente indépendance ? Ou plutôt les véritables effets engendrés par ses actes récents qui lui seraient lents et douloureux et veilleraient par là même à consolider nos frontières pour permettre un meilleur avenir à nos enfants ? »
Les mots étaient lancés tel le venin de la vipère qui courrait dans les veines de sa victime. Le Prince admira les siens alors que ses espoirs se tenaient dans les diverses réponses à venir. Le procès venait à peine de commencer et Doran appelait à tous à répondre de ses idées pour ainsi prendre la meilleure des solutions.
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Une vague de justice
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Le Prince de Dorne reprit la parole. Il parla encore une fois avec sagesse mais avec plein de mystère. Arianne fronça les sourcils. Le jugement était en suspens, il attendait visiblement que quelqu’un prenne la parole, que les dorniens exprime leur ressentis. Un exercice dangereux, délicat mais auquel la jeune femme voulait se prêter. Voir si elle pouvait rendre son père fier de ses réflexions, lui montrer qu’elle était capable de mettre sa fougue, son impétuosité de côté et réfléchir de manière avisée. Ce n’était pas aisé pour la princesse qu’elle était. Elle et ses éclats. Mais aujourd’hui c’était le moment de faire ses preuves. Arianne devait montrer qu’elle pouvait être une héritière digne de son père, digne de ce qu’elle pourrait faire le moment voulu. Alors lentement et calmement, la brune se leva pour prendre la parole. Elle posa ses iris noisette sur son père puis sur le dragon.
« Le dragon est resté silencieux, alors qu’il s’agit de son jugement. Il est accusé de bien des choses, et les dorniens sont en colère contre lui. En le défendant un fils de Dorne a été brisé. Et bien avant cela, il a jeté le déshonneur une des filles de Dorne. Peut-être serait-il sage de l’entendre désormais. Qu’a-t-il à dire pour sa défense ? A-t-il encore l’éloquence de son règne ? A-t-il des remords ou aucun ? Que peut-il dire pour convaincre le peuple dornien de son innocence ? Nous avons vu des actes qui nous ont mit en colère, qui nous ont blessé aux plus profonds de nos chers, on nous a insulté. Si le roi déchu veut la clémence de Dorne peut-être faut-il qu’il commence par apaiser toute la colère accumuler contre lui ? »
Pendant toute la durée de sa tirade, Arianne n’avait cessé de regarder son oncle. Car il en demeurait pas moins l’époux de feu sa tante Elia. Et si la famille était précieuse à ses yeux, Rhaegar avait commis bien des crimes. Elle ne le défendrait pour Nymeria que s’il exprimait des remords, des excuses sur ses actes. Qu’il se montre humble et plein d’humilité sur ses actes de passés. Etait-il capable de mettre sa fierté de dragon, de Targaryen de côté ? Elle attendait beaucoup de lui, mais s’il voulait la convaincre, il était obligé de passer par là. Mais elle ne dirait point ce qu’elle attendait de lui pour qu’elle puisse plaider en sa faveur. Ce n’était pas un combat gagné d’avance. Et la princesse de Dorne avançait prudemment en publique, face à son père. Elle releva d’ailleurs les yeux vers son géniteur avant de se rassoir calmement à sa place, attendant la réponse du Targaryen à ses questionnements. Voulait-il se défendre ou resterait-il dans ce mutisme dans lequel il semblait s’être enfermé depuis le début de son procès. Le sort du Roi était entre les mains des Martell, autant les convaincre de lui laisser vie sauve.
« Le dragon est resté silencieux, alors qu’il s’agit de son jugement. Il est accusé de bien des choses, et les dorniens sont en colère contre lui. En le défendant un fils de Dorne a été brisé. Et bien avant cela, il a jeté le déshonneur une des filles de Dorne. Peut-être serait-il sage de l’entendre désormais. Qu’a-t-il à dire pour sa défense ? A-t-il encore l’éloquence de son règne ? A-t-il des remords ou aucun ? Que peut-il dire pour convaincre le peuple dornien de son innocence ? Nous avons vu des actes qui nous ont mit en colère, qui nous ont blessé aux plus profonds de nos chers, on nous a insulté. Si le roi déchu veut la clémence de Dorne peut-être faut-il qu’il commence par apaiser toute la colère accumuler contre lui ? »
Pendant toute la durée de sa tirade, Arianne n’avait cessé de regarder son oncle. Car il en demeurait pas moins l’époux de feu sa tante Elia. Et si la famille était précieuse à ses yeux, Rhaegar avait commis bien des crimes. Elle ne le défendrait pour Nymeria que s’il exprimait des remords, des excuses sur ses actes. Qu’il se montre humble et plein d’humilité sur ses actes de passés. Etait-il capable de mettre sa fierté de dragon, de Targaryen de côté ? Elle attendait beaucoup de lui, mais s’il voulait la convaincre, il était obligé de passer par là. Mais elle ne dirait point ce qu’elle attendait de lui pour qu’elle puisse plaider en sa faveur. Ce n’était pas un combat gagné d’avance. Et la princesse de Dorne avançait prudemment en publique, face à son père. Elle releva d’ailleurs les yeux vers son géniteur avant de se rassoir calmement à sa place, attendant la réponse du Targaryen à ses questionnements. Voulait-il se défendre ou resterait-il dans ce mutisme dans lequel il semblait s’être enfermé depuis le début de son procès. Le sort du Roi était entre les mains des Martell, autant les convaincre de lui laisser vie sauve.
AVENGEDINCHAINS