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L'Homme qui jure rencontre sa bonne fortune Lyle ∮ Elia

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Une brise brûlante s'échappait de l'air aujourd'hui. Une interminable traversée attendait la brune et son chargement pénible.

Une foule. C'était la première chose qu'Elia avait vu en arrivant ici. Une longue et interminable assemblée de gueux s'écharpant pour la moindre broutille qui avait un tant soit peu de valeur. De jeunes nobles faisaient partie de cette la mélasse. (surement ici pour palliés à leurs vie de seigneurs ennuyeuses ) ou venant quérir quelques objets exotiques pour leurs épouses. Une palette de personnalités parfois doté d'un physique peu communs.

Les plus importants étant entichés de moustaches ou de cheveux capricieux, bien souvent colorés de diverses façons. C'était une tares chez les voyageurs étrangers. Elia les regardaient, parfois en faignant de rire car leur accents trahissait bien souvent le sérieux de leur transaction. L'Aspic fit quelques pas à travers les stands, balayant tout ceci d'un regard. Elle était venue de bon matin, espérant trouver quelques dagues aiguisées à ajouter dans sa tenue de guerrière.  L'Aspic garda son attention.. Les yeux plissés et le visage neutre. Beaucoup de Dorniens appréciant la venue d'une des filles d'Oberyn sur le marché, Elia fut même graciée de quelques sourires.

Combien pour celui là.. ? dit t-elle d'une traite en s'arrêtant devant un marchand d'armes et saisissant sa plus belle dague. L'homme sortit de sa torpeur, faignant une voix agréable et à peine audible Quarante dragons. s'écorcha t-il.

La brune fit tournoyer l'arme pour évaluer sa souplesse..

Je t'en donne vingt.. c'est un prix honnête Le vieil homme mâcha ses lèvres, méditant.  Trente. Vingt-cinq coupa la dornienne. Un silence de plomb entrecoupa la conversation. Vendu.. s'abandonna le vieil homme par dépit.

L'aspic lui tandis une bourse bien remplie et rangea aussitôt sa nouvelle prise. Elle reprit sa marche, finalement intriguée par un accent de l'Ouest à quelques lieux de sa position. Elle contempla l'homme de loin, un noble visiblement, mais elle ne reconnaissait pas son blason. Les gens de l'ouest était plutôt rares, bien qu'il soit toujours plaisant à contempler. Habitée d'une certaine curiosité, elle le suiva du regard.. Minaudant un visage aussi intrigué que fourmillant de questions sur les raisons de sa présence ici.
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An 299 Lune 7  Jour 19

Mes yeux s’ouvrèrent et je m'éveillais allongé sur un lit plus confortable cas l'accoutumé. Dorne savait recevoir ses clients même si le tintement de l'or en était en partie la cause. Je passais rapidement mes mains et mes doigts sur mon visage reprenant peu à peu mes esprits faisant face au plafond et ses peintures rupestres dorniennes. Une décoration qui m'était plaisante à épier car je n'avais pas pris le temps jusqu'ici d'admirer la culture de ce peuple à la peau dorée qui avait et exerçait son charme sur mes paupières encore lourde d'un sommeil à peine rassasié. Je relevais lentement mon corps m'asseyant sur le bord de ma couche apercevant sans grand intérêt apparent une jeune femme qui faisait l’époussetage d'une table. Elle remarqua rapidement que j'étais réveillé même si je tardais à émergé. Je lui fis un rapide signe de l'index et du majeur accolés l'un à l'autre pour lui demander de quoi m'hydrater le gosier.

« Tu veux cette pièce d'or ? » Déclarais-je mollement laissant mes yeux  céruléens gambergés de la pièce de monnaie à son visage que je coinçais entre mes doigts. Sa réponse était aussi timide qu'artificielle mais, je n'avais pas besoin qu'elle joue les prudes avec moi surtout dans un pays comme Dorne. « Alors apportes moi du vin ! » Déclarais-je lâchant la pièce en l'air avec nonchalance. Elle s’exécuta attrapant la pièce au vol et ramena un verre de vin que j'attrapais tout en me massant lentement la nuque avec vigueur pour détendre les quelques vertèbres me faisant souffrir en silence. Je vidais le contenu du verre avec une avidité sans précédent. Retombant la tête la première sur l'amas moelleux qui formait mon lit je laissais l'alcool faire son bout de chemin le long de ma gorge sans dire mot. Une grimace se forma sur mon visage au contact du vin à mon palet oubliant que Dorne était une contrée préférant le vin à la bière. Je me contentais de ce breuvage au parfum d'épices et de miel que j'essuyais de mes lèvres du revers d'une main. Je m'apprêtais pour reprendre la route d'un voyage qui serait long et périlleux. Mais, avant tout il fallait acheter de quoi se sustenter et les vivres ne manquaient pas sur les marchés dorniens.

Le souffle ardent du vent traversait avec force et abondance les ruelles commerçantes alors que je sortais à peine de l'auberge dans laquelle j'avais passé une nuit de plus à boire et à dépenser ma solde quotidienne. Ma main gauche apposée sur le pommeau de mon épée courte fermement attachée à mon ceinturon je déambulais à travers une  rue marchande bondée de monde. Je me mouvais telle un serpent à travers la foule. Mes yeux céruléens contemplaient pas à pas les richesses de ces terres arides. Je prenais le temps de toucher, de sentir et de goûter quelques fruits. Monnayant quelques piécettes je récupérais les vivres que je rangeais dans le bissac que je transportais sur mon épaule. Je continuais mon bout de chemin grignotant quelques olives épicées réfléchissant à ce que je pouvais encore bien avoir besoin pour le trajet de retour. C'est à cet instant que je croisais le regard d'une jeune femme du moins elle en paraissait plus qu'elle n'avait à première vue. Je semblais être l'objet de son regard ou peut être que la chaleur me jouais un tour de plus dans cette fournaise. Je feintais son regard tout en  continuant de toucher de mes yeux les produits que m'offrait le désert ocre de Dorne. Et pourtant je ne rêvais pas s'était belle et bien moi qui attisait ce regard dont je n'arrivais pas à m'extirper. Je jetais un coup d’œil perçant sur celle-ci me demandant bien ce qu'elle pouvait me vouloir. Décortiquant de mes dents une olive de son noyau que je crachais au sol continuant de la fixer.

« Tu en veux ? » Lui déclarais-je en tendant ma main remplit d'olives vers celle-ci.


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