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Un phoenix renaissant de ses cendres (pv elbert)

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Elbert & Daenerys
Un phoenix renaissant de ses cendres

D
aenerys posait son regard améthyste sur la forteresse qui se dressait enfin devant ses yeux. Le val. Elle était de retour aux Eyriés après de longues semaines d’absence encore une fois. Mais cette fois-ci elle revenait d’elle-même et bien différente de ce que les gens pouvaient avoir gardé en souvenir d’elle. La douce jeune fille était toujours là mais plus forte, elle avait trouvé les réponses à ses questions, à ses doutes. Elle avait vu la mort en face, elle avait senti le feu danser autour d’elle, léchait ses chairs mais sans qu’aucune douleur ne vienne lui tiré un hurlement de douleur. Elle s’était avancé dans les flammes, les larmes coulant sur ses joues d’enfant et ne s’était pas retourné jusqu’à être sortie de cet appartement qui brûlait. Viserys était mort pour elle, pour la voir grandir, pour réveiller le dragon qui était en elle. Et R’hllor l’avait protégé des flammes, il l’avait guidé vers la lumière. Mais la perte de son frère avait lourdement pesé sur les épaules de la douce dragonne. Longtemps les larmes coulèrent sur ses joues malgré les paroles rassurantes de la prêtresse rouge Melisandre.

Organisé les funérailles de son frère furent douloureuses et elle mit en œuvre tout ce qu’elle pouvait pour honorer ses dernières volontés. Les corbeaux s’étaient envolés dans le ciel de la capitale afin d’apporter la nouvelle de la mort du Roi dans tout le Royaume mais également les héritières qui avaient été nommé pour prendre la suite. Daenerys avait pu pleurer une partie de sa peine dans les bras de sa mère qui était revenue à Port-Réal pour les funérailles d’un de ses fils. Mais quand tout fut régler, il lui fallut repartir. Il lui fallut rentrer chez elle où l’attendait un époux, un fils. Vêtu de noir, elle prit un navire où l’air marin sécha les dernières larmes de son deuil mais ne put allégeait sa douleur. Le bateau la conduisit jusqu’à Goëville. La ville se reconstruisait lentement et quand Daenerys put fouler la terre, les regards sur elle furent nombreux. Des regards curieux, certains reconnaissant de son sacrifice, d’autres coléreux. Alors la dragonne ne s’attarda pas, ne voulant pas affronter de suite tous ces regards.

Et maintenant, les Eyriés se dressaient devant elle. Elle était chez elle. Mais allaient-ils l’accepter ? Elle n’en savait rien. Le visage doux et amaigri par le deuil, tenta de ce durcir pour être aussi impassible qu’elle le pouvait afin de ne pas montrer la peine qu’elle portait. L’ascension fut lente et plus elle se rapprochait, plus le froid venait mordre ses chairs lui rappelant que l’hiver venait. Le vent fouettait durement son visage pâle comme s’il était hostile à sa présence. Finalement elle put enfin atteindre les lourdes portes de la forteresse. Mais aucun soulagement ne vint étreindre son cœur. Sa vie allait reprendre ici. Elle devrait porter son nouveau rôle de Reine ici, auprès des Arryn. Daenerys avait l’impression qu’un silence de mort régnait dans la citadelle, les mines étaient graves et elle ignorait tout de ce qu’il avait bien pu se passer ici aux Eyriés depuis son départ imprévu.

Bien que l’envie d’aller serrer son fils dans ses bras la saisie subitement elle se retint de toutes ses forces, se faisant violence pour ne pas craquer à cette envie plus que pressante. Elle devait d’abord voir Elbert en premier lieu. Aemon pouvait bien attendre, il avait vécu plus de temps sans elle qu’avec elle pour le moment, alors le petit garçon ne devait nullement se sentir lésé par l’absence de sa mère. Peut-être plus tard. La jeune fille demanda à quelqu’un d’aller quérir son époux pour qu’il la retrouve dans leur appartement. Les lieux lui étaient familiers mais elle se sentait subitement une étrangère. Elle alla à la fenêtre observer la vallée qui s’étendait au pied des Eyriés. Elle resserra les pans de sa robe noire autour d’elle, frissonnant étrangement d’une fraicheur inexistante. Son cœur semblait battre une cadence incertaine entre une valse rassurante et une bien plus effréné. L’anxiété s’emparer doucement de son corps, une anxiété étrange alors qu’elle n’allait voir que son époux. Pourquoi ressentait-il une telle angoisse alors qu’elle attendait d’entendre les gongs de la porte tourner sur eux même dévoilant le suzerain du Val D’Arryn.
WILDBIRD
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Elle était là ! Elle était de retour ! Daenerys venait enfin de rentré aux Eyriés. Elle l'avait fait convoqué dans leurs appartements et il avait abandonné ce qu'il faisait pour s'y rendre d'un pas rapide. Au fur et à mesure de sa progression, le jeune homme décida de ralentir sa vitesse de marche. L'avait-elle convoquée en tant qu'épouse du Suzerain du Val ou en tant que Reine de cette nouvelle organisation hiérarchique du pouvoir des Sept Couronnes? Comment devait il l’accueillir lui même ? Plusieurs sentiments se mêlaient dans son esprit. La colère, la joie, la peur, l'amour, le sentiment d'avoir été trahis. Tant de sensations contradictoire qui occupaient ses pensées depuis des semaines et qui atteignaient maintenant leur zénith alors que l'heure des réponses approchait un peu plus. Toutes vérités n'étaient pas bonnes à entendre ! Il le pensait de plus en plus mais il se devait d'être fort. Pour le Val, pour Aemon, pour lui même. C'était son devoir en tant qu'homme et en tant que Lord Protecteur de sa région. Et puis il y avait sa nouvelle trouvaille. Comment Daenerys allait-elle réagir face à lui et comment lui allait-il se comporter face à son épouse aux yeux d'améthyste et aux cheveux d'argent.

L'homme aux célèbres boucles se retrouva finalement devant la porte de leur appartement. Cette pièce où il avait vécu seul beaucoup trop longtemps à son goût, dans un lit si froid et si vide. Malgré tout les sentiments qui l'avait envahit et l'absence de son épouse, jamais il n'avait envisagé de  commettre un adultère. Son honneur lui interdisait. Avant de pousser la porte, il eut une dernière pensée étrange. Il se souvint à la fois des sourires de Daenerys qui le faisait fondre mais aussi du sentiment de trahison qu'il avait ressentit lorsqu'elle s'était rendue à Goëville pour se livrer à Viserys sans même en avoir discuté avec son époux et en ayant rendu inutile sa levée de ban ce qu'il avait toujours en travers de la gorge. Il n'était pas sourds aux bruits de couloir de sa forteresse. Pour une personne qui parlait en bien de son épouse, il y en avait deux pour la décauser ce qui ne lui plaisait absolument pas. Le Arryn prit son courage à deux mains et pénétra finalement dans leur appartement. Il referma la porte derrière lui et vint s'installer non loin de son épouse. Le Suzerain préféra rester debout pour entamer la conversation.


«Bonjour, Daenerys. J'espère que tu n'as pas trouvé ton voyage du retour trop long et qu'il s'est déroulé sans accroc ?»

Sa voix était neutre, calme, posée. Il ne comptait pas s'énerver ni se montrer accueillant.  Elbert avait choisi quelques choses de banal pour entamer la conversation : des politesses d'usage. En tant qu'homme malheureusement, il se devait être le premier à briser la glace. Il ne souhaitait pas la laisser commencer car cela lui demanderait sans doute bien trop d'effort. C'était à lui de faire le premier pas.  Tout ce que le Arryn espérait était qu'il ne le ferait pas de manière trop maladroite.

«Il faut que l'on parle Daenerys. Ais je encore le droit de t’appeler par ton prénom ou dois je m'adresser à toi en utilisant « votre grâce » ou « ma reine » ? La situation m'échappe quelque peu et j'ignore toujours comment me situer parmi tous les changements qui se sont abattus sur ma tête ces derniers temps.  Nous devons éclaircir quelques points.»
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       Elbert & Daenerys
       Un phoenix renaissant de ses cendres

   
L
a porte émit un léger bruit sourd, tournant sur ses gongs indiquant à la jeune fille que son époux venait d’arriver dans leur appartement. Son cœur tenta de s’emballer mais elle ne céda pas à la panique, contrôlant sa respiration se forçant à respirer profondément et calmement afin de paraitre détendu et calme. Les vieilles habitudes avaient la vie dure sur certains points, mais elle avait vu pire, elle avait vu son frère mourir sous ses yeux. Plus rien ne devrait l’effrayait désormais. Elle avait promis à sa mère d’être forte, de ne plus pleurer Viserys, de ne plus laisser son souvenir blessé son cœur doux et tendre. Prendre exemple sur sa nièce, sur sa mère. Elle se le répétait inlassablement et cela avait plutôt bien fonctionné jusqu’à maintenant. Elle gardait toujours cette douceur, cela émanait d’elle, cela faisait partie d’elle. Elle ne pouvait lutter contre son essence même. C’était ancré en elle comme son cœur qui battait dans sa poitrine. Elle ne pouvait aller contre cela. Alors lorsqu’elle entendit la voix calme, neutre et posé d’Elbert, Daenerys se tourna pour lui faire face, dévoilant son visage amaigri par la tristesse mais ne reflétant ni la peur, ni la peine. Juste la quiétude.
« Bonjour Elbert. Je te remercie, tout s’est bien passé. »

Cependant quand il reprit, Daenerys son cœur se briser, se serrer violemment dans sa poitrine. Une violente nausée la prit mais elle ne bougea pas, ne sourcilla pas encaissant tant bien que mal le peu de considération qu’il avait pour elle maintenant. Cela la blessait et si elle n’avait pas fait tous ces promesses, si la mort de son frère bien aimé n’avait pas réveillé le dragon qui sommeillait en elle, une larme se saurait surement échappé de son regard améthyste montrant la blessure qu’il venait de lui infligé. Cependant elle déglutit difficilement face à de telle parole. Elle était blessée au plus profond de son être. Comment pouvait-il penser une telle chose, penser d’abord à lui plutôt au peuple qui devait se relever après cette guerre sanglante ? Après les batailles ? Les nobles avaient souffert mais le peuple également. La jeune dragonne ne s’était pas posé la question de comment elle devait faire, elle laissait les choses se mettre en place et elle se préoccupait des autres et non d’elle.
« As-tu si peu de considération pour moi désormais ? Tu ne sais pas où te situer, mais crois-tu que je le sache pour toi ? Je n’ai guère demandé à ce que tout cela se passe. Je n’ai jamais demandé à être Reine. Mais en mémoire de mon défunt frère, je devais honorer ses dernières volontés. La situation est nouvelle pour tous. Pour toi, pour moi mais aussi pour le peuple de Westeros qui doit se reconstruire après cette guerre. »

Son ton était calme bien que dans sa voix, une pointe de peine vint se percher sur les notes les plus aigües. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il comprenne sa peine, elle connaissait son aversion pour son frère pour ses actes où il ne voyait que le fou. Mais dans ses derniers instants, Viserys avait été d’une incroyable lucidité. Il s’était sacrifié pour elle, une magnifique preuve d’altruisme, d’amour et de générosité de sa part. Elle ne pourrait jamais lui rendre la monnaie de la pièce. La Targaryenne aux cheveux argentés avait donc du affronté le chagrin d’un deuil. Mais désormais elle devait aller de l’avant, elle devait avancer et ne pas regarder le passé. Elle ne pourrait jamais remonter le temps alors Daenerys devait vivre dans le temps présent. Elle devait s’ouvrir à ce nouveau monde dont elle voyait enfin les couleurs, il lui manquait encore beaucoup de subtilité. Mais en l’espace de très peu de temps, elle avait tellement apprit, grandit. Elle n’était plus la même.
« Tu m’en veux. Je le vois, je le sens. Tu ne me fais plus confiance n’est-ce pas ? Je pourrais t’expliquer les raisons qui m’ont poussé à me rendre à Goëville, mais tu ne les comprendrais pas. Du moins pas aujourd’hui à ce que je peux voir. Un jour peut-être. J’attendrais que tu sois prêt à entendre et à comprendre ce que j’ai ressenti et mes motivations. »

Daenerys croisa ses mains devant son ventre, se tenant droite avec prestance.
« Quels points souhaitais-tu éclaircir et qui te semblait obscure ? »

WILDBIRD
     
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Au moins elle avait bon voyage. C'était une bonne chose.  Les hostilités étaient ouvertes apparemment car la Targaryen prit la parole et ne semblait pas avoir l'air honteuse de la situation. Au contraire, elle trouva la force de lui répondre. Le peuple de Westeros devait se reconstuire ? La faute à qui ? A Viserys et son rôle d'Usurpateur ! A Viserys et son idée de nommer deux jeunes femmes comme reine et de bouleverser un ordre établit depuis presque 300 ans. Bien évidemment, cela retombait sur le crâne du Arryn qui semblait être le seul fautif dans l'histoire, lui qu'elle avait trahit. Et que dire de l'enfant qu'elle avait laissée derrière elle. Le petit Aemon qui s'était à nouveau retrouver privé de sa mère.

«Je te trouve mal placée pour parler de considération. Rien ne t'obligeais à accepter ses dernières volontés. Aegon aurait pût reprendre le trône dans la continuité de ce qui fut mais puisque tu les as acceptées, nous devrons bien faire avec. Je n'en attendais pas moins de Rhaenys mais savoir que tu les as accepter sciemment me surprend. Il n' y a pas si longtemps, j'ai entendu un autre discours pointer sur le bout de tes lèvres. Tu ne te sentais pas assez apte pour me seconder en tant que Suzerain du Val et maintenant te voilà reine ! L'ironie des Sept, sans aucun doute.»

Il n'avait pas changer de ton. Le chevalier ne s'était pas énervé le moins du monde. Son épouse ne se rendait sans doute pas compte qu'elle l'avait blessé au plus haut point. Si elle s'était levée et lui avait enfoncer une lame en plein cœur et retourner l'arme dans la plaie, elle ne lui aurait sans doute pas provoquer autant de douleur que celle qu'il ressentait depuis des semaines.

«Aaah mais si parlons en de Goëville ! J'allais me livrer pour sauver la ville. J'avais donner mes instructions. Si Viserys n'avait pas libérer la ville portuaire une fois qu'il m'aurait tenu sous sa coupe, nous aurions contre-attaquer. J'étais prêt à mourir pour mon peuple, pour le Val, pour Aemon, pour toi. Tu as pris ta décision. Tu t'es sauvée des Eyriés.  Tu t'es livrée toi même sans même me concerter, sans même me prévenir tout en entraînant la mort d'hommes que j'appréciais, des gens que je connaissais depuis des années. Si je n'avais pas eut la présence d'esprit de faire annuler mes ordres, pour le même prix, tu aurais pût être prise dans un assaut naval. Tu as sans doute voulu apaiser la situation. Empêcher que ton frère et ton époux n'entrent dans un conflit autodestructeur. Je suis allé te chercher à Port-Real, je t'ai toujours défendue, j'ai toujours veiller sur toi et pourtant tu as fais ton choix. Au moment de choisir entre ton époux et ton frère, tu as préféré agir dans le dos du premier pour rejoindre le second. Devrais je t’accueillir avec un large sourire hypocrite comme si rien ne s'était passé ? »

Le Arryn  parlait avec son cœur. Il lui déballait ce qu'il pensait, ce qu'il ressentait. A quoi bon vouloir lui cacher ses blessures. Il était prêt à les exposer au grand jour. De toute manière, il savait que certains avaient ris sous cape en voyant son épouse le défier ainsi. Malgré cette blessure dans fierté ce qui le faisait le plus souffrir était au final les bruits de couloirs négatifs qu'il entendait parfois au sujet de son épouse. Quoi qu'on en dise, il ne pouvait cesser de l'aimer, c'était un fait indéniable.

«Tu m'as fais passer pour un homme incapable de tenir sa femme mais plus que les rires à mon sujet, ce sont les messes-basses à ton propos qui me font les plus mal. Les commérages et la mauvaise image qu'ils se font de toi.  Je pensais connaître la femme qui s'est livrée à Viserys. Je ne pense donc pas connaître celle qui revient vers moi. Je t'en veux oui et si tu ne peux le comprendre, c'est que tu n'es sans doute pas prête à rentrer aux Eyriés. Cependant sache que si je ne te faisais pas confiance, tu ne te trouverais pas entre ces murs. Tu as perdu de ton capital confiance mais tu n'as pas encore atteint le point de non retour !»

Il parlait  et parlait mais ce qu'il disait était la stricte vérité. Lors de ses premières paroles, elles n'avaient pas baissé les yeux honteuse comme elle en avait l'habitude. Cela l'avait surpris alors il ne se priva pas pour vider son sac. Crever l'abcès était sans doute un mal nécessaire pour pouvoir repartir d'un bon pied, si cela était encore possible. Ce n'était pas parce qu'il le désirait, qu'elle le désirait également.

«Je veux savoir ce que tu désires. Je veux savoir si tu m'aimes encore ! Je veux savoir si tu désires travailler main dans la main avec moi où si je ne suis plus que celui sur lequel tu t'appuieras quand tu en as besoin. Je veux savoir si tu es prête à être une mère pour notre enfant. Je veux savoir si tu nous quittera à nouveau sans crier gare. Je désire énormément de réponses mais je ne suis même pas sûr que tu sois en mesure de me les donner toi même.»

Le jeune homme fit quelques pas et se dirigea vers une fenêtre pour lui laisser le temps d'emmagasiner toutes les informations qu'il lui avait délivré. Ensuite Elbert se rendit devant son épouse, face à face. Le Suzerain reprit une dernière fois la parole. Il était inutile de bâtir un nouveau monde, de veiller sur leur peuple si les bases sur lesquels ils voulaient construire leur relation et leur objectifs était friable !

«Je t'ai dis ce que j'avais à dire. J'ai beau être blessé, je puis te pardonner parce que je tiens à toi et que je t'aime Daenerys.  J'ai toujours cru en toi et je pense encore maintenant que je ne me suis pas trompé mais je dois être le seul à en avoir conscience.»
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