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Il était une fois [Medoly&Jeyne]

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Some saw the sun, some saw the smoke. Sometimes the wire must tense for the note. Caught in the fire, say oh, we’re about to explode. Carry your world, I’ll carry your world. Some far away, some search for gold, some dragon to slay. Heaven we hope is just up the road. Show me the way, Lord because I'm about to explode. Carry your world and all your hurt.
Medoly & Jeyne


La route vers Corval s’annonçait longue et loin d’être reposante. Pourtant, juchée sur ma jument baie, je trépignais presque d’impatience. D’ordinaire, je n’étais pas une grande friande de voyage et sortir de Falaise pour m’avancer vers l’inconnu me terrorisait. En réalité, le monde extérieur me terrorisait. La violence qui ravageait Westeros, les meurtres au bord des routes, les vols et les viols hantaient depuis bien trop longtemps mes pires cauchemars. Il n’y avait qu’au cœur de nos terres, en sécurité dans notre forteresse en ruine que je me sentais sereine. Enfin, il fallait se rendre à l’évidence, même derrière les vieilles pierres de notre demeure, nous n’étions plus hors d’atteinte depuis bien longtemps. Avec le toit qui s’effondrait, les courants d’air qui se faufilaient comme des serpents contre notre peau et sous nos draps, nous serions tous mort de maladie, une fois l’Hiver venu. Et cela si nous ne mourrions pas avant d’un conflit quelconque entre l’Ouest et le Conflans depuis la chute du Roi Rhaegar et la divergence d’opinion des régions voisines quant à la royauté du continent. Cela suffisait à fragiliser d’autant plus notre situation précaire. Et pour remédier à cela, ma chère mère n’avait trouvé autre chose que de chercher à redorer notre blason par le mariage. Une tentative qui promettait d’autre aussi fructueuse que sa propre union avec mon père. Je secouais la tête, repoussant ses pensées qui ne me ressemblaient pas loin dans un coin de ma tête.

Au contraire, aujourd’hui, je n’allais pas rencontrer un énième hypothétique prétendant moqueur ou hypocrite. Et cela suffisait à mon bonheur. Pour la première fois depuis quelques mois, j’allais retrouver mon amie Medoly Brax. Nous nous étions rencontrés pour la première fois il y a de cela bien longtemps. Nous ne devions guère être plus âgées que six ou sept ans. Une réunion de bannerets des Lannister à Castral Roc nous avait poussé l’une vers l’autre, deux fillettes si différentes et pourtant si semblables. Si j’étais l’enfant brune, née d’un métissage entre la noblesse et la bourgeoisie, fille ainée d’une maison précaire et sur le déclin, Medoly était la fille blonde, bien née d’une maison noble au sang non souillé et dotée d’une certaine puissance. Mais les enfants voient au-delà de ces histoires d’adultes qu’ils jugent secondaires et insignifiantes. Non, les bambins remarquent avant tout des futurs partenaires de jeux et, l’esprit libéré des préjugés, peuvent plus facilement tisser des liens durables et dénués d’aura politique. Ainsi, se furent nos caractères respectifs qui s’accordèrent. Toutes les deux timorées et timides, nous nous reconnurent instantanément comme des alliées dans ce monde trop complexe.

Malheureusement, la distance –qui n’était finalement pas si importante que cela- entre nos deux demeures et la vie faisait que l’on se croisait peu. Voilà pourquoi nous avions instaurer il y avait de cela quelques lunes, une correspondance. Rapidement, un échange de lettres quotidien s’était mis en place et je comptais tous les matins les corbeaux en attendant le parchemin qui me serait destiné. Aussi, quelle ne fut pas ma surprise et ma joie lorsque lord Brax avait annoncé il y avait une semaine à mon géniteur qu’il souhaitait organiser une entrevue ! J’avais sauté sur l’occasion pour lui demander la permission de l’accompagner. Mon père n’y voyait pas d’inconvénient et, étonnamment, ma mère m’avait presque encouragée à prendre la route. Si elle avait pu me pousser sur mon cheval, elle l’aurait d’ailleurs fait avec plaisir. Pourtant, malgré les tortures que j’infligeais à mon cerveau, aucune réponse ne venait répondre à ce drôle de retournement de situation.

Les deux destriers, loin d’être fatigués, avalaient les miles sans faiblir et nous arrivâmes bientôt à Corval en un temps record. Je m’émerveillais toujours de l’environnement montagneux et rude dans lequel vivaient les Brax. Si la Dent d’Or, un peu plus au Nord, était digne des plus imposantes forteresses, Cornval remportait cependant la palme. Accroché aux flancs rocheux, il m’apparaissait presque que c’était les montagnes elles-mêmes qui, à force de se frotter les unes contre les autres, avaient fait naître cette demeure. D’un pas appliqué, ma jument suivait l’étalon de mon père à travers les pierres, empruntant l’étroit, mais pourtant sécurisé, passage qui menait à l’entré du château. J’avais entendu des rumeurs disant que les Eyriés étaient encore plus imprenable que Cornval et que l’accès jusqu’aux portes était mortel. Pourtant, pour moi, il m’était difficile d’imaginer pires passages que ceux que j’empruntais là. Je prenais garde de jeter de fréquents coups d’œil au fossé qui menaçait à ma gauche. Un pas de travers… « N’y penses pas Jeyne ! » m’ordonnais-je en secouant la tête. Si je n’étais pas réellement à l’aise, je me rappelais de l’enfant que j’étais lorsque j’avais emprunté pour la première fois ces chemins escarpés. Il me semblait même avoir pleuré tant je tremblais de terreur. La géographie de l’est de notre région était bien plus difficile que l’ouest où seules les falaises donnant sur la Mer du Crépuscule et les mines creusées de ça de là instauraient un minimum de relief.

Après un dernier souffle, nous arrivâmes enfin dans la cour extérieure du château. Je sentis tous mes muscles se détendre d’un coup d’un seul et la pression imaginaire que j’avais accumulé durant notre montée s’envola comme par magie. Des palefreniers vinrent bien vite à notre rencontre. Notre arrivée était attendue. On m’aida galamment à descendre et je remerciais chaleureusement mon sauveur. Enfin, j’allais pouvoir me dégourdir les jambes ! Je glissais des mèches folles derrière mes oreilles et décrochais l’agrafe qui retenais mon manteau de voyage. Celui-ci pesait lourd, je ne m’en rendais compte que maintenant. Je fis quelques pas pour stimuler le sang à re-circuler normalement dans mes veines et mon père m’invita à le suivre. Je guettais les faces, m’attendant à croiser des traits familiers, mais je ne reconnus malheureusement personne.

Enfin, deux visages familiers m’apparurent dans l’encadrement de l’imposante porte de bois de la forteresse. Lord Brax hocha respectueusement la tête et je révérençais sans un mot, mais tout sourire.

« Lord Brax, lady Medoly, » les saluais-je en chœur avec mon géniteur.




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La douce Medoly n'avait que peu d'amis. A vrai dire, ses seuls amis venaient de son imagination et des livres qu'elle avait lu. Parfois, elle s'imaginait monter Vhagar, parfois elle s'imaginait possédant Noir Soeur, mais un fin de compte elle restait cloîtrée dans sa chambre à Corval. Elle n'avait jamais eu le courage d'affronter ses craintes : et si un dragon venait vraiment l'attraper avant qu'elle n'ait pu faire quoi que ce soit ?

Elle avait une soeur, avec qui elle s'était autrefois entendue. Mais la petite Brax ne pardonnait pas sa trahison : et pourtant, il était facile pour elle de pardonner. Mais cet affront là, elle n'y parvenait pas. Alors il ne restait que Jeyne Ouestrelin, le comble résidant dans le fait que les Ouestrelin n'étaient pas les personnes les mieux vues de l'Ouest. Mais elle l'avait connue si jeune, à un âge où tout cela lui importait peu. Qu'avait-elle à faire des actes de personnes qu'elle ne connaissait pas, qu'elle ne comprenait pas ? Enfant, rien n'importait plus que s'amuser lorsqu'elle en avait l'occasion. Et Jeyne avait été une incroyable copine de jeu. Et aujourd'hui, elle revenait à Corval. Pas besoin de faux sourire ou de paroles courtoises qui n'avaient aucun sens, juste deux jeunes femmes, deux amies, qui se retrouvaient. Cela ajouterait un peu de joie à sa vie si fade depuis quelque lunes déjà. "Tu es trop jeune Medoly !" elle eut un léger tic en se souvenant de ces mots prononcés par son père. "Tu es déjà promise à quelqu'un d'un rang bien plus important. " un autre tic. Elle inspirait profondément. Déjà promise. A un lion. Un minuscule lionceau.

Elle avait pu trouver réconfort à travers des lettres envoyées, des lettres reçues, mais rien ne valait une véritable présence, du moins, c'est ce qu'essayait de lui dire sa mère pour la convaincre.

" Ca y est, les Ouestrelin sont là ! "

Venait lui dire sa soeur. Les voyants arriver, non-loin. Elle retenait un sursaut, elle avait regardé par la mauvaise fenêtre en espérant les voir arriver, ils étaient arrivés dans le sens inverse et elle se sentait bien ridicule tout à coup. Elle retirait les plis de sa robe jaune pâle, refaisait ses boucles dorées et se décidait, enfin, à rejoindre ce beau petit monde. Ils étaient arrivés en effet et leur joues semblaient rougis par le vent et le voyage, mais Medoly souriait enfin de voir sa jeune amie arriver. Enfin.

Elle aurait moins de retenue, sans doute aurait-elle sauté dans les bras de la Ouestrelin pour lui souhaiter la bienvenue. Au lieu de quoi elle se contentait d'une légère révérence avant de s'avancer d'un pas vers le Seigneur, qu'elle tentait de saluer convenablement et enfin de sa fille. Les protocoles... De quoi la faire soupirer.

" Lady Jeyne, cela fait si longtemps... "

Un sourire espiègle à présent sur ses lèvres, Medoly lui prenait le bras.

" Votre voyage c'est bien passé ? "

Ces lieux étaient habituels pour elle, elle connaissait bien les environs et avaient tant couru dans ces montagnes qu'elle n'avait pas peur pour cela. C'était les hommes susceptibles de traîner dans ces montagnes qui l'effrayaient. Se cacher était si aisé, elle se souvenait d'une fois avec sa soeur, où elle avait joué à cache-cache avec leur frère Robert. Cela avait duré si longtemps que ce n'est qu'à la nuit tombée qu'elles étaient sorties de leur cachette car il était tout simplement incapable de les retrouver. Et la rouste qu'elles avaient prises les avaient dissuadés de recommencer ce genre de jeu. Les servantes leur avaient dit qu'il y avait des hommes horrible dans les montagnes, dans les vallées, il n'en avait pas fallu plus à Medoly pour ne plus y retourner : Lelany ne semblait pas du même avis.

Elle éloignait Jeyne de là, l'air de rien. Andros n'y disait rien en voyant sa jeune fille s'en allait loin de l'agitation ce qui l'encourageait à s'éloigner d'autant plus et abandonner les formules de politesses.

" Tu dois avoir beaucoup à me raconter ! Alors, que se passe-t-il de nouveau à Falaise ? "

Traduction : sauve moi de cet ennuie et apporte moi des nouvelles juteuses que tu n'aurais pas pu raconter dans les lettres.

Les servantes avaient préparées pour elles une des nombreuse salle du fort : semblable à un salon de thé. Mais la pièce était bien plus petite, conviviale, presque intime. Andros s'en servait de temps à autre lorsqu'il parlait à des seigneurs et qu'il voulait leur parler en privé, quand il ne se servait pas de son grand bureau. C'était plus près. Les décorations étaient luxueuses, témoignant de la richesse de la maison Brax. Non pas uniquement le blason qui trônait fièrement mais l'or et les pierreries. De quoi faire pâlir les plus infortunés et même les bourgeois. Andros Brax ne se refusait pratiquement rien, mettant bien en avant son alliance avec les Lannister datant de plusieurs années si ce n'est siècles.
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Some saw the sun, some saw the smoke. Sometimes the wire must tense for the note. Caught in the fire, say oh, we’re about to explode. Carry your world, I’ll carry your world. Some far away, some search for gold, some dragon to slay. Heaven we hope is just up the road. Show me the way, Lord because I'm about to explode. Carry your world and all your hurt.
Medoly & Jeyne


Dans l’encadrement de la lourde porte d’entrée de la forteresse, les deux Brax nous rendirent notre salut. Je me redressais de ma révérence pour me trouver face au sourire ravi que Medoly m’adressait. Sa bonne humeur était communicative puisque j’en oubliais presque la fatigue du voyage qui rendait mes bras faibles, mes jambes quelque peu flageolantes et ma bouche pâteuse. Je n’avais jamais été une excellente cavalière aussi, passer toutes ces heures juchée sur une selle n’avait rien des plus agréables. Raynald était bien meilleur que moi à l’exercice et malgré tous mes efforts et toute sa bonne volonté, je n’avais jamais réussi à atteindre ce qu’il estimait être un niveau correct. Mais pour moi, l’importait était que je sache me débrouiller et j’étais loin d’être la pire dans le domaine. Ma jeune sœur remportait la palme et avait dès son plus jeune âge affichée une terreur non feinte dès qu’un équidé s’approchait trop près. Même les ânes la rendaient blanche de peur, ce qui avait le don d’exaspérer notre génitrice qui ne comprenait pas sa couardise et s’en moquait bien, lorsqu’elle n’était pas en colère.

Mes yeux vinrent vagabonder quelques secondes dans le dos de nos hôtes, guettant le couloir avec appréhension. Malheureusement, Medoly avait un frère, Robert, que je n’appréciais guère. Je craignais qu’il ne se montre ou qu’il surgisse, tombant comme un cheveu sur la soupe. La dernière fois que nous nous étions vus, son comportement déplacé m’avait value quelques rougissements incontrôlés et des bégaiements ridicules. Je gardais un assez mauvais souvenir de lui et priais les Sept pour ne pas avoir à recroiser sa route aujourd’hui. Je n’avais pas vu mon amie depuis si longtemps que je ne voulais pas voir nos retrouvailles ternies par un intrus qui aurait tôt fait de me plonger dans un profond désarroi.

Alors que nos pères se mirent à engager une conversation dont les propos m’échappaient, Medoly nous tira de l’embarras en m’entrainant plus loin, dans le cœur de ce château que je connaissais si peu. Les lieux étaient cependant chaleureux et lumineux, profitant de la clarté solaire et de l’air pur du sommet de l’apique rocheux. Il me semblait que chaque mur, chaque meuble avait revêtu des teintes chaudes et dorés, comme les cheveux de la jeune lady de Corval. Tout était si différent de Falaise, si souvent balayée par la pluie ou assombrie de nuages gris, venant de la mer du Crépuscule. L’état des pierres n’arrangeait d’ailleurs rien à l’atmosphère pesante du château familial. Il me semblait que tout respirait la désolément et le dénuement lorsque je le comparais à cette glorieuse place forte dans laquelle Medoly avait grandi. Pourtant, malgré ces différences de famille et d’environnement dans lesquels nous avions grandi, j’étais encore aujourd’hui surprise de la similarité entre nos personnalités. Comment pouvions-nous nous ressembler autant alors que nous étions séparées par deux univers totalement différents ? Les Dieux étaient bien étranges de jouer ainsi avec nous, mais je les remerciais un peu plus chaque jour de m’avoir offert la possibilité d’avoir une amie sur laquelle compter, peu importaient les circonstances.

La tête dans les nuages, admirant ce qui m’entourais, je ne me rendis compte que maintenant que la jeune fille m’avait parlée. Je sursautais, tirée de ma rêverie, et secouais légèrement la tête pour me remettre les idées en place.

« Je suis navrée, » m’excusais-je avec un pauvre sourire. « Je crois que le voyage m’a rendue encore plus inattentive que d’ordinaire. »

Medoly nous guida jusqu’à une petite pièce de taille modeste, mais décorée avec soins, les murs revêtus de tapisseries chatoyantes aux reflets couleur de blé et aux motifs d’un violet profond. Mes yeux s’attardèrent un instant sur chaque tasse de thé, toutes peintes avec une délicatesse et une finesse digne des plus grands artisans. Chaque objet trouvait sa place dans ce joyeux étalage de richesses qui auraient pu rendre jaloux les plus grands. Pourtant, je n’éprouvais pas une once d’envie, mais plutôt l’étonnement incroyable d’une âme encore enfantine qui s’émerveille de peu. Je n’avais pas vraiment l’habitude d’admirer pareil luxe et pareille élégance.

Nous nous installâmes autour d’une table de petite taille, près de la fenêtre baignant la salle de soleil. Derrière les vitres, la vallée s’étalait à perte de vue, mais nous nous trouvions au sommeil de la colline de pierres aussi, j’eus presque le vertige de contempler ainsi le monde d’en-dessous. Les arbres avaient la taille de fourmis et je n’arrivais même plus à apercevoir les personnes qui circulaient tranquillement le long du chemin des commerçants qui n’était désormais qu’un long serpent de terre sinueux, persiflant, perdu dans l’étendue verdoyante.

« Le voyage c’est très bien passé, » lui répondis-je enfin. « Mais tu me connais, je ne suis pas vraiment endurante. J’ai l’impression d’avoir deux bouts de bois à la place des jambes ! »

J’osais un petit rire. Je n’étais pas vraiment du genre à me plaindre, mais je savais que Medoly ne prenait jamais mes remarques comme étant déplacées ou malvenues.

« Oh tu sais, depuis la chute de Rhaegar, Falaise est comme endormie. Enfin je veux dire, plus endormie que d’ordinaire. »

J’affichais un air perplexe en tentant de me souvenir du moindre petit événement qu’il aurait pu se produire et qui aurait pu l’intéresser. Ma dernière visite à la Dent d’Or d’il y avait à peine une semaine s’était soldée d’une nouvelle aussi terrifiante qu’inattendue, mais une sorte d’étrange pudeur avait envahi mon cœur alors que je m’apprêtais à en parler à mon amie. Ce mariage futur m’angoissait et j’avais encore l’impression que si je ne le disais pas, les choses n’étaient pas réelles. Je n’étais pas encore prête à me confronter à cette vérité qui m’éloignerait définitivement de la Jeyne que j’étais. Je baissais les yeux, mais ma gêne devait probablement se lire sur mon visage avec autant de facilité que des mots délicatement écrits sur un parchemin.

« Mais je t’en prie, les hôtes devraient parler en premier ! » déclarais-je en rougissant presque.

Je n’aimais pas réellement entamer les conversations, même avec les personnes qui m’étaient proches. Pour masquer mon embarras, je nous servis à chacune une tassé de thé au citron et plongeais mon nez dans le liquide chaud, pas mécontente de me désaltérer un peu.




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