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My darkest part | Melou ♥

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My darkest part


Inspiration brusque, sourire en coin, regard de braise pour ce garde qui te demande une fois de plus ce que tu viens chercher ici. Un léger rire charmeur s'échappe de ta gorge alors que tu fais mine de réfléchir, tes lippes se tendant sur une moue discrète. Ce que tu fais ici ? Il n'a pas à le savoir. Les affaires te concernent toi et seulement toi. Mordant dans ta lèvre inférieure, tu t'approches un peu plus de lui, féline, et tu le sens reculer. Aurait-il peur ? Idiot qu'il est, tu n'es qu'une simple femme, il ne devrait pourtant pas se méfier à ce point. Les femmes sont de douces créatures qui ne rêvent que de le séduire et de lui montrer à quel point ce qu'il a entre les jambes est hors du commun. Maeli t'aurait suivit dans ta démarche. Malgré la brève pensée que tu offres à cette femme, tu ne laisses rien voir. Ton visage s'ourle de ce nouveau sourire alors que tu lui susurre avec le doux accent de ton pays d'origine.

Je ne veux rien de mal Messir. Je suis perdue dans un pays que je ne connais pas et je recherche juste quelqu'un pour m'aider et m'indiquer où je me trouve.

Vaste plaisanterie. Tu sais parfaitement ce que tu fais et où tu es mais ça, il n'a pas à le savoir. Ses sourcils s'arquent au titre que tu lui offres mais il fini par sourire. Stupidité d'étrangère qui ne connait les mots employés dans ce monde. Il te rejoint, te regardant comme on jugerait un morceau de viande sur un étal. Vu la lueur de convoitise qui brille actuellement dans son regard, tu comprends parfaitement quelles sont ses intensions mais tu le laisses agir. Tu le laisse approcher ses mains caleuses de ton corps et alors seulement, tu hurles.

Il n'y avait pas de témoin de ton petit jeu de séduction mais tu sais parfaitement qu'un groupe se trouve non loin, tout à fait capable de t'entendre. Ici, tu ne joues plus à la petite empoisonneuse de passage. Ici tu n'es plus à Dorne. port Réal est un refuge pour les vipères et les serpents de tout poil. C'est donc sans le moindre doute que tu es venu jusqu'ici. Les odes d'une prêtresse de feu t'ont attiré. Une prêtresse dont tu avais croisé le regard de braise quelques minutes plus tôt. Avant que tu ne choisisses ce garde pour mener à bien les idées tordues ayant germé dans ton esprit sinueux.

Tu cries, appelant à l'aide de toute la force de tes poumons alors que le garde, dont le regard ne mentait pas, tente de te faire taire. Un coup contre ton ventre te fait perdre durant quelques secondes la voix mais tu recommences dès que ton souffle te revient. Tu n'es pas encore dans port Réal. Tu ne veux pas entrer immédiatement dans ce dédale de poison. Tu veux juste qu'elle te voit sans qu'elle ne se doute de la moindre chose. Tu hurles, il frappe. La tête cette fois. Tu sens la chaleur du sang et tu essayes de le repousser sans vraiment le faire. Les poisons tintent à ta ceinture mais il ne voit rien, obnubilé par l’appât du trésor que tu gardes entre tes cuisses et sur lequel il tente de mettre la main en immobilisant tes jambes. 2 minutes. pas une de plus. Tu cries assez fort. S'ils ne sont pas là dans 2 minutes, le corps du garde jonchera le sol. De ton propre fait.
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Elle avait sans doute fait le plus dur jusqu'ici : obtenir l'attention du roi, lui montrer ce que sa religion avait à lui offrir, lui montrer, lui prouver que sa religion était la seule et unique. Le roi avait été bon envers elle, il avait été patient et il en avait été récompensé par des visions dans les flammes. Elle occupait depuis une plus grande place, ils avaient fait retirer le culte des 7 de la capitale, déchu le Grand Septon : Melisandre occupait ses appartements désormais et avait fait purifier toutes ses affaires. Par le feu. Plus rien ne devait rester de ce culte qui était une fable, un mensonge, tous devaient le savoir peu importe à quel point la vérité pouvait les blesser. Ils connaîtraient la vérité, tous, un à un. Ses partisans se faisaient plus nombreux, beaucoup commençaient à adhérer à ses idées, à son culte, l'on venait de plus en plus souvent la rencontrer pour lui poser des questions sur son culte pour pouvoir mieux le comprendre et y adhérer. Ca n'échouait pas. Mais peut-être que tout se passait un peu trop bien... Tout était un peu trop parfait...

Oh, il y avait encore du travail, il y avait encore nombreuses personnes à soumettre à ce culte, elle le savait bien, en était parfaitement consciente et ne se leurrait pas. Elle y parviendrait, comme toujours. Parce que le dieu lumière la guidait, il guidait ses pas, comme il guiderait les pas des infidèles vers le bûché pour montrer aux plus réticents qui était le seul et vrai dieu.

Il fallait qu'elle commence par convertir les personnes de la capitale avant de pouvoir s'exprimer au delà des frontières de la Couronne. Qu'elle s'étende, elle et son culte, à travers les Terres où vivait le roi. Il fallait aller en ville et commençait à parler avec les plus démunis pour leur montrer que le dieu lumière serait bon avec eux, le peuple était nombreux et pouvait être un véritable soutien. Elle n'en doutait pas non plus. Elle était, ce jour-là, accompagnée de ses deux gardes, si son apparence suffisait à calmer les plus énervés, elle aimait à montrer son rang avec ses gardes : ça lui évitait aussi d'avoir à toucher qui que ce soit puisque Sigurd n'avait qu'à les bousculer avec sa force d'ours, les repousser d'une main. Bronn n'était en revanche que trop peu partisan de ce genre de méthode mais il avait appris à se taire avec le temps. Du moins, à faire son travail sans poser de questions, les discussions tournant toujours autour de la même chose il avait vite arrêté de chercher.

Au loin, une tête brune. Les cheveux volants, se bagarrant avec un garde, quoi de plus typique à la capitale. Elle avait vu bien pire à Essos. Par ailleurs, la demoiselle pouvait difficilement cacher ses traits, elle ne semblait pas coutumière de Westeros, cela se voyait à sa tenue et son parlé. Melisandre fit alors arrêter l'homme qui la battait par Sigurd qui n'avait pas à sortir sa hache pour arrêter l'homme : Sigurd était un homme aux cheveux longs, barbe longue, des airs d'ours qui repoussait les plus braves, les plus fougueux, les plus courageux. A l'inverse de Bronn, Sigurd croyait dur comme fer en R'hllor. Sigurd attrapait ensuite la jeune femme par le bras, la soulevant presque du sol pour l'amener à Melisandre sans aucune délicatesse. Il la jetait devant Melisandre, elle levait un oeil vers lui et haussait un sourcil. Mais elle finit par regarder la jeune femme.

" Vous semblez perdue mon enfant. Que faites-vous ici ? "

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Il a frappé au mauvais endroit, la mauvaise jeune femme. Mais tu gardes le sourire emprunt de sadisme qui manque de s'afficher sur tes lèvres. La compagnie des putains t'a apprit le mensonge. T'a apprit qu'il ne faut jamais se fier à personne, qu'il ne faut jamais montrer ce que l'on pense vraiment. Car les vérités sont des secrets et les secrets sont mortels. Quoi qu'il arrive. Quoi qu'il se passe. Tout ce que tu peux dire peut être retenu contre toi. Et si par malheur tes pensées dépassent tes lippes closent, tu risques de voir tes jours réduits voir même détruit. Non. Tu gardes tout ce que tu penses dans un lointain coin de ta tête. Dans tout les cas, ton plan réussi.

La prêtresse se rapproche et tu sens très vite l’étreinte douloureuse du garde se défaire. Un colosse te fait face et tu ouvres de grands yeux étonnés. La surprise, contrairement à beaucoup de chose dans ta vie, est bien réelle. Tu n'as jamais vu un tel monstre, même dans ceux chargé de surveiller les esclaves. Il est le fils d'un des géants des légendes de ce monde. C'est impossible qu'un tel colosse soit le fils d'une simple humaine. Tes lèvres s'ouvrent sur un O parfait alors que tu ne parviens à détacher ton regard de lui. Seule la voix de la prêtresse te ramène sur terre et tu te tournes alors vers elle, laissant tes doigts s’emmêler. C'est là que le jeu peut devenir intéressant mais qu'il peut également devenir plus que mortel.

Je suis ici pour vous trouvez madame. Je m'incline devant Mélisandre d'Asshaï, prêtresse du maitre de lumière.

Tu baisses la tête devant le visage de la dame rouge, essayant de réfléchir plus vite que tu ne le fais déjà et croisant les doigts pour que rien dans ton comportement ne soit visible. Tu ne mens pas. pas vraiment.

Tu t'offres un simple inspiration avant de relever les yeux jusqu'au visage de l'adepte du dieu rouge et tu croises un regard aussi rouge que les flammes de son dieu qui devrait également être le tien. Combien de fois as-tu entendu prier son nom alors que tu te blottissais encore contre ta mère ? Alors qu'elle te racontait des histoires, t'assurant que les prêtres rouges seuls pourraient sauver le monde de l'horreur dans lequel il sombrait petit à petit. Comment le savait-il ? La question t'avait toujours interloquée. Tu ne savais rien du passé de ta génitrice. Elle avait été esclave, elle avait rencontré un homme qui l'avait séduite et qu'elle avait perdu bien avant ta naissance. Mais qui avait-elle était avant ? pourquoi t'avait-elle juré que les prêtes seraient les seuls à protéger la terre ? A te protéger si tu venais chercher du soutient, si tu étais perdue.

Te plongeant dans le regard de cette femme à la beauté vénéneuse, tu ne peux t'empêcher d'ajouter :

On m'a dit que R'hllor protégeait tout ses fidèles de l'Autre. On m'a dit de vous trouver. On m'a dit que je pourrais vous être utile.

Les mots s'échappent sans que tu ne puisses les contrôler, sans queue ni tête. Tu perds déjà tes moyens devant cette femme si impressionnante. Malgré tout ce que tu as pu vivre, jamais tu n'as vu telle créature. Dangereuse et diablement ensorcelante. Dangereuse et terriblement mortelle pour le papillon qui ose s'approcher trop près de ta lumière. Mais elle connait le culte. Elle connait des réponses dont tu rêves de caresser le saveur. Elle seule peut t'aider.
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Voilà longtemps qu'on ne lui avait pas parlé de la sorte. Oh, de plus en plus nombreux étaient les âmes en peine réclamant de l'aide pour être guidé vers la lumière, mais tel discours, voilà longtemps qu'elle ne l'avait entendu. Elle la regardait curieusement. Personne n'osait prononcer son prénom, trop effrayé à l'idée même de parler d'elle, son prénom avait été remplacé par "la femme rouge".

" On ? "

L'index de la prêtresse relevait doucement le visage de la jeune femme, plongeant ses yeux, semblable à deux rubis, dans celui de la jeune femme. Qui lui avait demandé cela et pour quoi ? Connaître son nom et prononcer de tels paroles n'étaient pas anodins. Tantôt la prêtresse pouvait être d'une délicate courtoisie, raffinée, douce, tantôt elle pouvait être suspicieuse et un peu plus rude. Après un regard insistant, elle décidait que la jeune femme n'était une menace. Cela ne l'empêchait pas de l'observer : sa chevelure ondulée et sombre, ses yeux tout aussi sombre, sa peau colorée... Et son accent ne lui échappait pas.

" Que désire faire une si jolie fleur d'Essos en ces lieux ? "

Ses doigts chaud se glissait délicatement contre la joue de la jeune femme, un sourire malicieux étirait à présent les lèvres de la prêtresse rouge. Son ton restait doux, ses yeux à nouveau posés sur son visage plutôt que naviguant sur ses vêtements et ce qu'ils cachaient.

" Êtes-vous perdue douce enfant ? "

La Couronne n'était pas le meilleur lieu qui soit, trouvait-elle. Westeros avait quelque chose de dépaysant, non pas uniquement à cause de leur fausses religions qui pullulaient mais il n'y avait pas cette même atmosphère mystique et oppressante que là d'où elle venait. Si elle n'avait jamais ressentie ce besoin de suivre Stannis Baratheon et d'étendre ses dons et visions à Westeros, si le dieu de la lumière lui-même ne lui avait demandé, elle n'aurait pas été. Mais investie d'un tel rôle, elle se sentait honorée d'avoir été choisie pour guider... Elle se re-saisissait. Un regard sombre au dessus des soldats leur indiquait qu'il était grand temps pour eux de s'éloigner. Qu'avait bien pu faire cette jeune femme d'Essos pour que les gardes l'aient ainsi arrêtés ? Hormis son apparence pauvre et d'ailleurs... Oui en fait c'était tout à fait compréhensible. Là-dessus, au moins, on pouvait dire qu'ils n'étaient pas si différent qu'à Essos. S'il n'y avait pas officiellement d'esclaves à Westeros, ils avaient bien leur façons de montrer l'importance des rangs, et si vous n'étiez pas un riche étranger, bon courage pour vous faire une place.

Néanmoins, quelque chose l'intriguait dans le regard de la jeune femme. Comme une impression de déjà-vu sur lequel elle ne parvenait pas à mettre le doigt. L'avait-elle déjà croisé à Essos ? Non, elle s'en serait souvenue, elle se souvenait toujours de qui elle rencontrait. Elle pourrait être utile en effet, nous n'avions jamais trop de partisan du maître de la lumière à Westeros et plus la parole était répandu par diverses personnes à divers endroits et mieux ce serait. Un autre sourire étirait les lèvres de la prêtresse. Avait-elle réellement la foi, cependant ? Ou était-ce une ruse pour échapper à ces gardes ? Elle ne s'en formalisait pas pour l'instant, il fallait déjà beaucoup de courage pour prononcer son nom en la regardant.

" Les personnes ayant la foi se verront sauver des ténèbres. Seulement, beaucoup croient encore en ces fabulations que les 7 et les anciens dieux. Il n'y a qu'un seul dieu et c'est ce que nous nous évertuons, notre bon roi Viserys III Targaryen et moi-même, à faire comprendre à Westeros. Avez-vous déjà vu la lumière ? A-t-elle déjà réchauffer votre coeur lors de vos moments de doutes et de peur ? "

Elle entamait une marche, l'invitant à la suivre. Inutile de rester des heures au même endroit pour discuter, si l'on nous avait donné des jambes, c'était pour s'en servir.
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On ne lui t'avait pas mentit. La prêtresse rouge était différente, dangereuse et d'une beauté sans pareille. Alors qu'elle tu fixais, tu retiens ton visage qui n'attend que de détourner les yeux. Il y a quelque chose dans ce visage qui te broie les intestins, qui te donne envie de fuir. Tes jambes n'attendent qu'un instant d’inattention pour se mettre en mouvement, pour disparaitre, pour t’emmener jusqu'à un lointain pays, pour te guider jusqu'à la terre qui t'a recraché. Inspirant légèrement, tu gardes un parfait contrôle sur les réactions de ton corps et te plonge dans ses prunelles d'un rouge jusqu'ici inconnu. Jamais tu n'aurais cru que des iris puissent prendre ce carmin si particulier et pourtant, tu ne peux qu'y croire. Ta mère ne t'a jamais floutée. La magie de ce dieu rouge existe et embrasse l'air de ses flammes.

Tu relèves le visage, sentant la chaleur qui s'échappe de ses mains. Oui, il y a décidément de la magie dans le corps de la prêtresse. Inconsciemment, tu retiens un rire moqueur envers ta génitrice non présente. Elle t'a aiguillé jusqu'à la bonne. C'est bien la seule chose qu'elle a pu faire pour toi. Masquant tes sentiments toujours douloureux dans ce cœur qui te voudrait faire taire pour qu'il ne t'apporte plus jamais les vagues de mélancolie chargée du parfum d'Essos, tu écoutes les mots veloutés qui s'échappent des lèvres pleines de cette si belle créature.

Je suis venue vous chercher. L'une des fidèles du dieu rouge m'envoie, m'offrant comme vassale de notre seigneur.

Jolie fleur, douce enfant. Que de surnom qui ne te font sourire mais qui durcissent la fraicheur de tes traits. Elle se trompe si elle te pense si fragile. Les vêtements que tu portes ont beau caché les fins muscles qui roulent sous ta chair, tu n'oublies jamais que les traitements offerts par l'esclavage t'ont endurcies. Et que la compagnie des putains de Braavos t'a appris tant de merveilles sur les plantes, capables de tuer ou d'aimer d'un simple mélange.

Si j'ai déjà sentit la caresse de la lumière de Notre Dieu, je ne l'ai jamais vu et c'est pour cela que je me mets aujourd'hui à vos ordres. Les prêtres rouges que j'ai croisés jusqu'ici n’étaient que des imposteurs, profitant de la bienséance de celui qu'ici vous appelez roi pour offrir de fausses paroles à des esprits faibles. Je ne suis pas de ses esprits. Je veux apprendre, je veux comprendre. Je veux aider le dieu rouge en m'offrant à vous.

Ton regard se fait plus certain alors que tu l'as fixe à nouveau, alors que tes prunelles brunes se plongent dans leurs jumelles écarlates. Les mystères entourent ton corps l'espace de quelques secondes mais aucun sourire n'étire tes lippes, aucun murmure ou regard ne modifient tes traits. Tu restes de glace, comme si rien ne pouvait t'atteindre. Rien ne doit pouvoir lire en toi. Jamais. Et si tu suis la prêtresse alors qu'elle se met en marche, tu n'en oublies pas de jeter un regard au sol qui t'a accueilli. Ne reste qu'une trainée de poussière sur ta robe et pourtant tu l'as sentit. Cette chaleur étrange qui a glissé sur ta peau.
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Quelle étrange demoiselle venait se présenter à elle. Les fleurs d'Essos venaient se planter chez les Andals, voilà qui était amusant. Etait-ce là son dieu qui lui faisait un cadeau, qu'une demoiselle pouvant être à son service sous la bonne garde de Melisandre ? Qui savait de quoi était faite cette demoiselle et ce qu'elle était capable de faire, si elle était réellement honnête quant à sa dévotion envers le maître de la lumière. Elle ne serait point la première à feindre.

Un sourire tendre étirait les lèvres de la prêtresse lorsque la jeune femme lui disait n'avoir jamais vu le maître de la lumière. Douce enfant.

" Il est partout et nul part à la fois, mon enfant. Il est la chaleur qui nous anime, la lumière du jour, la lueur de la lune, il est dans les flammes, il est dans nos coeurs. Il est la joie, il est le réconfort. Il est tout autour de nous, là où ceux ayant la foi le voit. Les Hommes s'attendent à une apparence physique comme ils verraient leur reflet, mais il est bien plus qu'une enveloppe charnelle. "

Elle souriait un peu plus, elle comprendrait. Peu étonnant qu'elle ait eu de mauvais prêtre, les gens commençaient à se diriger vers ce nouveau culte, comme si la vérité leur était enfin révélée, ce qui ne pouvait que lui faire plaisir à voir.

" Le bon roi Viserys III Targaryen a su voir la vérité où elle était, voilà sans doute pourquoi les prêtres se pressent à Westeros. Vous verrez vous aussi, je n'en doute pas. Depuis combien de temps êtes-vous à Westeros et pourquoi venir ici ? Les temps sombres s'annoncent. Nous devrions être encore plus nombreux à répandre la bonne parole, avant qu'il ne soit trop tard. "

Si elle pouvait y croire réellement et se rendre à travers Westeros, faire parti de ces voyageurs croyant au maître de la lumière, cela aiderait sans doute. Un sourire espiègle sur les lèvres à présent, là était une idée. Elle n'aurait sans doute beau beaucoup d'efforts à faire pour convaincre la jeune femme de la bonne foi, elle n'aurait sans doute pas de mal à la convaincre qu'il n'y avait qu'un dieu et qu'il était urgent de répandre la nouvelle. Plus ils seraient et mieux ce serait. Elle continuait à marcher, Sigurd restait à quelque mètres à regarder les alentours.

" Vous semblez avoir soif de connaissance, n'est-ce pas ? "
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Les paroles de la prêtresse te firent sourire. Cette femme n'était pas une menteuse. Cette femme avait le pouvoir, la force du dieu rouge dans les veines. Elle était comme cet unique homme qui n'avait jamais réussi à capter ton attention. Oui, elle, tu serais prête à la suivre. prête à lui offrir ton corps et ton âme. La magie t'attirait, te faisait frémir. Les flammes te consumaient de leurs chaleurs si particulières. Tu voulais devenir quelqu'un. Tu refusais de naitre qu'une étrangère. Tu étais une tueuse, une putain d'Essos, une esclave dont la vengeance avait été assouvie dans un bain de sang. Si Essos ne voulait plus de ta présence, tu avais ici des questions et des réponses qui t'attendaient. Ici, tu pouvais devenir, dans l'ombre du feu, une créature qu'on rechercherait et qui saurait se cacher. Tu pourrais devenir tant. La discrétion, la puissance de tes poisons. Oui, tu avais des capacités. Et tu les utiliserais avec délectation pour servir un dieu, qu'importe si à travers lui c'était une mortelle que tu servais. Tu n'oubliais pas Arianne. Jamais. Mais... le pouvoir t'attirait, toi pauvre papillon aux ailes qui prenaient déjà feu.

Je suis venu à Westeros sur ordre de ma mère, sur ordre de mon instinct. Mon père vient d'ici et dans sa folie ma mère me la présenté comme un dieu à tête de lion, aux prunelles aussi vertes que l'herbe de votre pays. Tu t'arrêtas un instant, cherchant dans tes souvenirs le regard de ta génitrice. Ses prunelles brillaient à chaque fois qu'elle parlait de cet homme qui l'avait engrossé et peut-être aimé avant de disparaitre. Je voulais savoir qui il était. Mais j'ai trouvé un autre but. Depuis mon enfance, ma mère me parle du dieu rouge. Elle rêvait de devenir prêtresse plutôt qu'esclave. Le destin en a décidé autrement. Mais je veux réaliser ses rêves. Je veux me mettre au service du dieu rouge. Nouvelle pause, offerte aux réponses que tu devaiz apporter. Depuis combien de temps étais tu là ? Impossible de te souvenir. Je ne sais pas quand je suis arrivée ici. Mais j'ai marché et lorsque j'ai appris que le culte était devenu important, je me suis rendue dans votre capitale, espérant croiser quelqu'un comme vous et non un autre menteur, gagnant de l'argent sur le dos de notre dieu.

Tu réponds au sourire de la prêtresse, fixant son regard, cherchant des réponses que tu ne pouvais lire dans son esprit. La question tomba, te surprenant. Tu te mis à réfléchir, ne sachant réellement quoi répondre. Soif de connaissance. Tu avais toujours été une enfant des plus curieuses. Tu avais toujours voulu des réponses. Tu avais toujours eu des questions. Quelle était cette plante, pourquoi les esclaves, pourquoi la magie, pourquoi les mythes, pourquoi les légendes ? Ta mère avait toujours répondu, du moins essayé. Ta mère avait cultivé cette partie de toi qui lui plaisait tant et qui n'avait pourtant nullement sa place chez une esclave. Mais peut importait.

Oui.

Un seul mot, qui voulait tant dire. Oui. Tu voulais tout connaitre, tout savoir. Tu voulais des réponses qui soulèveraient d'autre question. Oui. Tu voulais comprendre.
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