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(même les petits)
no escape in the crowd ☾ feat Arwen
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C'était un sourire de façade qui se dessinait sur le visage ivoirin de l'insulaire. Pour cette domestique sans nom, ce jour de festivité n'était aucunement synonyme de joie, mais de tristesse. Il était marqué par l'absence et la désolation d'une perte bien trop importante pour s'en réjouir. Les Arryn avaient disparu. Une ancestrale maison s'était éteinte. Elle avait perdu son dernier descendant pour un combat qu'il n'aurait jamais pu remporter. Le jeune Robyn était trop jeune, trop frêle pour combattre les fer-nés. Encore aujourd'hui, Maddy ne comprenait pas pourquoi personne ne l'avait empêché de partir pour ce conflit, mais c'étaient là les pensées d'une mère et non d'une valoise qui souhaitait défendre coûte-que-coûte ses terres. Les périodes d'abattements succédaient alors naturellement aux périodes d'allégresse pour le Val, une nouvelle famille prenait le contrôle de cette vaste région verdoyante, qu'elle en soit digne ou non, elle était dorénavant la lignée la plus importante. Il n'en restait pas moins que c'était avec le cœur lourd que l'insulaire se rendait à ces réjouissances.
Habillé d'une robe d'Alys, sa chevelure indomptable coiffé d'un long ruban bleu, la nourrice attitré d'Angus ressemblait à n'importe qu'elle femme invité à cette occasion. Elle n'avait cependant pas la même démarche, ni ce port de tête qui caractérisait chaque noble de cette assemblée. Du fond de la grande salle, dans l'ombre des convives de marques, la servante déguisée en noble observait les scènes qui se déroulaient sous ses yeux. Il y avait ceux qui se trouvaient un peu plus à l'écart, à son image, ceux qui avaient un rire distingué, mais trop crispé à son goût et puis, il y avait les Royce qui restaient égale à eux-mêmes. Andar prit au piège, Alys digne de sa condition, Edmée courant dans les bras de la princesse ensoleillé, Lucas restant à l'écart en observant la foule et lui. Le chevalier qui tenait le rôle du parfait mari et beau-fils.
Berçant l'enfant dans ses bras, Maddy restait silencieuse, observant les nobles qui gravitaient autour des dragons. Ils souriaient de leurs dents blanches, flânaient aux milieux de ses attroupements de valois. Ils semblaient être dans leurs environnements, bercés par des mots flatteurs et leurrés par des masques de bienséances. Et bien que l'insulaire était habitué de suivre ses manèges magnifiquement orchestrés, elle ne saisissait pas certains codes et normes qui régissaient leurs mondes. Ni cette pression qui devait s'y joindre. Sans être réellement à sa place, la fille du maître d'armes continuait à dodeliner doucement Angus. Il refermait ses petits fatigués, tournant la tête à l'intérieur de son bras, prenant une position peu agréable pour la nourrice.
Près d'une fenêtre, son regard bleuté se perdit sur l'étendue du Val, Maddy avait pu échanger quelques mots à Robar. Chacun d'eux avaient été comme des petites aiguilles qui se plantaient dans sa poitrine. Pourtant, elle avait une mission, elle devait lui dire toute la vérité sur Rosenn. Elle l'avait promis à Ysilla. Mais également à sa fille. Caché derrière la foule, elle profitait simplement de ce petit instant de tranquillité avant de le trouver et de tout lui dire. Jusqu'à ce qu'elle observa une jeune femme, enceinte jusqu'aux yeux, s'éloigner elle aussi de la foule.
- Oh, souhaitez-vous une chaise pour vous reposer ?
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Oh par les sept… Je n’aimais pas être enceinte… Vraiment pas. Mais en plus rester debout longtemps dans mon état… C’était trop long, trop de monde, trop de foule. Heureusement, Lucerys et Rose étaient trop petits pour ce genre de cérémonie, ils étaient restés dans nos appartements avec des serviteurs, puis de toute manière, ils faisaient la sieste. Les deux grands, Rhaenys du haut de ses sept ans et Alesandor de ses quatre, se tenaient un peu plus tranquille. Et moi j’étais plus grosse et ronde qu’une barrique. J’envisageais sérieusement… de… je ne savais pas trop… J’étais fatiguée, j’étais nauséeuse. Et ce monde… Enfin… Je me penchais vers Maegor alors que j’étais épuisée de rester debout.
« Je vais m’asseoir. »
Rhaenys tourna la tête vers moi.
« Tout va bien mère ? »
J’inclinai la tête à sa remarque pour la rassurer avant de m’éloigner d’un pas lent. Bon sang ! Je ressemblais à une baleine échouée. Je soupirais un peu, ce soir Maegor si tu ne me massais pas le bas du dos… je t’étrangle, je t’assure. Je passai une main sur mon visage avant qu’une jolie jeune femme aux boucles rousses ne me propose une chaise. Par tous les dieux.
« Cela serait avec grand plaisir. »
Au vu du bébé, de sa position… Une servante. Je m’assis avec prudence avant de passer une main sur mon ventre avec douceur. Comme pour apaiser l’enfant… ou moi ! Les deux ? Les deux.
« Je vous prie de m’excuser, je ne me suis point présentée. Je suis Arwen Wydman. Et puis-je connaître le nom de la personne qui m’a permis d’enfin m’asseoir un peu ? »
J’en avais grand besoin de m’asseoir soulager mes jambes, la moindre partie de mon corps… Cet enfant pesait lourd… Et j’avais besoin de me reposer…
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Le petit Angus s'affaissait encore un peu plus, si bien qu'il était difficile pour la servante de contrôler la pression qu'elle exerçait sur son petit corps potelé. Elle avait parfois l'impression de l'écraser de trop ou alors pas assez et par d'autres moments, elle était inquiète de ne pas lui laisser assez d'air ou simplement de le laisser glisser. Pourtant, dès qu'elle entendit la voix de Robar, dès qu'elle vit ce sourire en coin, toutes ses angoisses maternelles s'envolèrent. Maddy était comme happée par lui, mais il y avait toujours cette petite voix autoritaire dans son esprit qui la rappelait à l'ordre et même si elle arrivait à la faire taire, la vision de la dragonne ensoleillée était un avertissement suffisant. Elle devait rester à sa place et ne pas céder à son charme. Là était tout l'enjeu, car le voir lui rappelait à quel point il lui avait manqué.
Heureusement, Maddy pouvait focaliser son attention sur d'autres visages, sur d'autres conversations et oublier pendant quelques instants l'étendu de son inconfort. Une incommodité qu'elle semblait partager avec une autre femme, mais la sienne était davantage physique que psychique. L'insulaire se déplaça quelques centimètres et laissa la chaise libre d'accès. Un geste qui sembla être fort apprécier par la jeune mère, car celle-ci s'intéressa à elle.
- Je suis enchantée de vous rencontrer ma dame, la tête de la nourrice s'inclina, témoignant de son respect, je me nomme Maddy, je suis domestique dans la maison Royce.
Angus respirait doucement entre ses bras, peu importait les éclats de rires ou la chaleur de cet endroit, il dormait sans être affecté par le monde qui l'entourait. Elle l'enviait quelque peu.
- C'est une très belle réception et un véritable honneur de pouvoir être dans la même pièce que la famille royale, mais il semble ne pas avoir assez de chaises pour favoriser le confort de leur invité.
Elle prenait un risque, mais Maddy n'était pas seulement une domestique. Elle avait grandi dans la famille de son père jusqu'à ses six ans. Éduquée dans la noblesse, elle savait manipuler les mots pour rester courtoise tout en mettant en avant une idée.
- Aviez-vous déjà rencontré le roi avant cette... festivité , sa voix était pensive.
La vision de Lysa Arryn vint de la distraire. Toute de noir vêtu, elle progressait dans cette foule avec aisance et alla s'installer à une table. Maddy ne put s'empêcher de ressentir de la peine à son égard, et cela lui rappelait pourquoi elle ne voulait pas se rendre à ses festivités. Elle ne voulait pas assister à ce triste spectacle et à l'indifférence de certains Valois. L'insulaire ne pouvait pas s'empêcher de s'identifier à cette mère, elle aussi avait perdu un fils et savait à quel point cela pouvait être destructeur. Et elle finit par culpabiliser, elle qui portait un petit garçon dans ses bras.
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Je caressais machinalement mon ventre où l’enfant se tenait bien au chaud. Mon cher, j’ignore si tu es un garçon ou une fille, mais tu pèses lourd mon chéri. Maman est très fatiguée et je préférais te l’avouer mon cœur. Même si je t’aime déjà, j’avais mal aux jambes. Tes frères et sœurs ont hâte de te voir. Ton père aussi. Il a pris les paris, tu sais, que tu serais un petit garçon. Ton frère a hâte d’avoir un copain de jeux. Rhaenys aussi, mais elle aime plus les livres, elle t’en lira. Mais à cet instant, je t’assure, j’en ai mal aux jambes, au dos… et partout. Je ne sais pas si c’est ta faute, mais quand même. C’est un peu agaçant. Heureusement que la rouquine me proposait un siège. Maddy. Domestique Royce. Je hochais la tête.
« Je vous remercie Maddy. »
Les hommes pensaient clairement que c’était facile d’être enceinte. Je les mettais au défi de porter nos ventres rien qu’une journée ! Enfin, c’était un autre débat. J’observai la foule avec attention, une main toujours sur mon ventre, comme pou protéger ce bébé qui n’était pas encore né. Mon pauvre chéri, maman n’était pas au meilleur de sa forme. Mais il y avait bien du monde en tout cas ! Beaucoup de monde. Le roi, des gens en deuil… Le confort des invités…
« Il y a beaucoup de monde en effet. C’est un honneur, c’est la première fois que je suis aussi proche. »
Rencontrer le roi ? Je tournai la tête vers elle un instant, avant de revenir vers la foule, nous pouvions observer de loin le roi. Je secouai la tête à sa remarque.
« Je n’ai jamais rencontré le roi, c’est la première fois que je suis si proche de lui. Mais je doute que je puisse l’approcher plus que cela. Il y a bien des gens qui voudront le voir. »
Et je n’avais surtout rien à lui dire. Je portais mon regard maintenant sur Lysa Arryn. La servante parlait très bien, pour une servante. Ce fut elle que je détaillai avec grand soin pendant quelques secondes.
« J’ai de la peine pour Dame Lysa. Elle a perdu son fils… Je n’aimerais pas imaginer ce que c’est de perdre un enfant. J’en ai deux à moi… Et je ne pourrais pas vivre sans eux. »
Bientôt trois.
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« On ne peut pas réduire le vécu du deuil à la seule souffrance d’avoir perdu quelqu’un qu’on aime, c’est beaucoup plus grand, c’est beaucoup plus vaste » (Christophe Fauré, 2012, p.178), mais comment alors se relever pensa-t-elle ? Comment réussir à sourire de nouveau sans que cela ne soit qu’une façade ? Comment s’émerveiller ? Comment respirer ? Comment vivre ? Maddy connaissait les contours du deuil, elle l’avait vécue à de nombreuses reprises. Orpheline de mère, elle avait perdue son seul repère maternel à la perte de son aïeule, elle avait perdue son seul fils et son mari avait disparu en mer. Tous avaient simplement disparu et la jeune femme avait réussi à se relever, à trouver suffisamment de ressources en elle pour continuer à vivre. Mais il y avait quelque chose de différent cette fois, car Robar n’était pas décédé. Il se tenait devant elle, à sourire, à rire, à charmer tout son entourage. C’était cela le plus difficile, car le voir était un rappel de ce qu’elle n’avait plus. Elle faisait face à toutes les décisions qu’elle avait prises et qui l’avaient conduite jusqu’ici. Toute cette situation lui était insupportable.
Tel était le rôle d’une domestique pensa la jeune femme en positionnant la chaise, veiller continuellement au bien-être des nobles, même si celui-ci n’appartient pas à sa maison. Pourtant, à cet instant précis, c’était une chose de plus archaïque qu’un simple réflexe de servante qui poussait Maddy à anticiper les besoins de la jeune inconnue. Un élément qui résonnait en elle, comme si toute femmes qui avaient déjà porté un enfant dans sa chaire avait un accord muet, mais tacite. Un soutien inflexible dans cette épreuve délicieuse et terrifiante. Dans ce monde façonné par les hommes, une main tendue ne pouvait pas faire de mal. Mais maintenant qu’elle avait ouverte la voie pour un échange informel, la jeune femme ne savait plus quoi dire. Alors elle dirigea la conversation sur la seule chose qui lui semblait logique. La présence du roi. Et elle. Cette femme qui avait perdu son unique enfant. Fils qui emportait avec lui le nom des Arryn.
« J’ai de la peine pour Dame Lysa. Elle a perdu son fils… Je n’aimerais pas imaginer ce que c’est de perdre un enfant. J’en ai deux à moi… Et je ne pourrais pas vivre sans eux. »
Cette phrase résonna douloureusement en elle, car Maddy savait ce que c’était d’être une mère au bras désespérément vide. En observant l’ancienne Tully déambuler dans la grande salle, ancienne maîtresse de ses lieux, la sorcière revit le doux visage d’Osven. Elle avait l’impression de revivre le jour où son époux était revenu de son périple en mer, leur fils dans les bras, emmailloter dans un lige blanc. C’était une douleur incandescente que seul son corps ressentait. Elle se souvenait également de cette fatigue intense dont aucun repos n’arrivait à compenser. Des crises de larmes continuent qui l’empêchait de sortir de chez elle. De ses très longs moments à fixer un point dans l’horizon, ne ressentant ni le froid, ni la faim, ni la vie. Sans son mari à ses côtés qui se reprochait la perte de leur unique enfant, Maddy s’était effondrée dans le silence de cette maison vide.
« C’est comme perdre une partie de soi », dit-elle simplement, avec une voix lointaine. Maddy se surprit elle-même, ce n’était pas dans ses habitudes de se confier sur la perte de son enfant et encore moins à une noble, alors avec cette même voix mystérieuse, elle ajouta « je crois que c’est ce que tout mère ressent n’est-ce pas ? Qu’un enfant n’est pas seulement un être que nous mettons au monde, il est comme une part de nous-même, à l’image d’un bras ou d’une jambe. C’est être amputé d’une partie de soi-même sans que rien ne puisse remplacer cette absence ». L’insulaire avait ressenti ce sentiment de vide à la seconde même où elle avait vu le corps sans vie de son fils. Aujourd’hui encore, elle se surprenait parfois à penser à son fils et à ressentir tant de chagrin qu’elle rencontrait des difficultés à sourire. Pourtant, Maddy était la preuve que Lysa pouvait s’en sortir, qu’elle pourrait de nouveau ressentir le bonheur.
« Vous aviez déjà rencontré feu Robyn Arryn ? Je n’ai jamais eu ce loisir, mais j’ai entendu beaucoup de bien de lui », ce qui était faux. L’insulaire était une servante, elle logeait avec les autres domestiques et entendait tout un tas de choses sur les autres nobles du Val. Selon beaucoup, le petit garçon n’était pas taillé pour être un seigneur digne de ce nom, ce n'était qu'un enfant élevé par une femme au caractère étrange.
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J’arriverais peut-être à surmonter ça le moment venu.* Je caressais machinalement mon ventre, cela ne serait pas mon premier accouchement. C’était même mon quatrième. Mais il y avait toujours un risque pour la mère et l’enfant… N’est-ce pas ? Je survivrais à celui-ci comme j’avais survécu aux autres. Je le savais. Et je tiendrais un autre enfant dans mes bras à présenter à Maegor. Enfin, je priais les sept pour que cela soit vrai. Juste que cela soit vrai. Je n’aimais pas accoucher, quelle femme aimait cela ? Et je préférais avoir mon époux à mes côtés pour m’épauler, mais on ne savait jamais de quoi le futur sera fait. La preuve, j’étais assise aux côtés d’une servante à causer presque comme-ci nous étions de vieilles amies. Quel étrange moment. Je restais silencieuse avant qu’elle ne reprenne la parole. J’inclinai la tête.
« La perte d’un enfant doit être une douleur sans nom. Je ne la souhaite à aucune femme… J’ai quatre enfants, ce sont mes trésors et je ne pourrais pas imaginer qu’on leur fasse du mal. »
Je le disais sans honte aucune que je les aimais, je n’étais pas très douée pour leur montrer, mais je le disais. J’observais la servante silencieusement en passant à nouveau une main sur mon ventre. Ce bébé qui grandissait, je l’aimais déjà, c’était déjà une partie de moi. Une petite vie… je connaissais déjà ces mouvements, ces coups, pour les avoir déjà eu ! Mais qu’importe, chacun était parfaitement différent et unique. C’était mon enfant. Et ce n’était pas pare que j’en avais eu quatre avant elle que je l’aimais moins. Loin de là. Je l’aimais tout autant. Je serrais un peu plus mes bras autour de mon ventre comme pour la protéger de cette idée de la perdre. Pour moi c’était déjà une petite fille dans mon esprit. Je hochais la tête, perdre une partie de soi.
« Oui, j’ignore si cela est pareil pour un père, mais nous les sentons grandir au creux de nos ventres, ils me sont plus précieux que ma propre vie. Et pourtant je sais que Maegor les aime de tout son cœur. Mais je ne sais pas s’il ressent quelque chose comme nous pouvons le ressentir réellement. Mes enfants sont très importants pour moi… Et je ne peux imaginer ce que ressent dame Lysa… Je ne souhaite cela à personne. »
Peut-être parce qu’entre mères, nous savions ce que cela voulait dire, de perdre un enfant, perdre un morceau de soi. Je ne pouvais pas imaginer perdre tout cela. Le rire de ma fille, son petit air sérieux, Alesandor… Mes jumeaux, non c’était des trésors très importants et je crois qu’on ne pouvait pas faire pire douleur que le perdre. On souffrait tellement pour les mettre au monde… Robyn Arryn ? Je secouai la tête.
« Non, jamais. Ou alors de très loin. Mais je n’ai jamais pu lui parler ou le rencontrer en personne. »
Fis-je d’une voix douce en continuant de regarder la foule. Je voyais ma fille regarder tout autour d’elle avec grande attention.
« Ma petite Rhaenys a tout juste sept ans. Je ne peux imaginer ce que dame Lysa a ressenti. C’est ma première née. Son frère Alesandor est avec son père actuellement. »
Rhaenys n’était pas loin de lui non plus. Je n’étais pas inquiète.
*Promotion funeste Naomi Novik
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