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La sauveuse et le sauvé [P'tit Jon]

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P'tit Jon ♦ Malvina

La sauveuse et le sauvé.
M
alvina était arrivée dans le Nord il y a quelques semaines maintenant, abandonnant le Greyjoy qui l'avait amené jusqu'ici à ses affaires de pillage elle c'était aventurée dans un endroit qu'elle ne connaissait pas mais n'avais pas peur bien au contraire. L'aventure était son domaine et rencontrer de nouvelles personnes aussi, plusieurs fois elle avait dormi dehors en évitant les endroits fréquentés par beaucoup de Nordien complétement saoul qui auraient surement cherché les ennuies mais elle ne comptait pas tuer pour le moment et voulait juste découvrir cet endroit si froid. Chevauchant la journée elle chassait pour réussir à manger et ne dévoilait jamais son nom au personne qu'elle rencontrait, à vrai dire les Fer-nés n'étaient surement pas très bien vu ici et se faire couper la tête juste pour avoir voulu découvrir un nouvel endroit était quelque chose d'impossible à penser. Malvina restait souvent sur ses gardes la journée maintenant qu'elle savait que sa famille avaient lancé son frère sur ses traces pour la tuer ou la ramener mais ce jour là elle n'eu pas le temps de réfléchir à ce problème et entendit des bruits de bataille, son instinct lui disait de continuer son chemin car ce n'était pas sa bataille mais c'était plus fort qu'elle à chaque fois qu'elle entendait le fer se croiser son sang commençait à chauffer et l'appel de tuer était plus fort. Laissant son cheval accroché à un arbre elle s'approcha doucement se cachant derrière un arbre et observant de loin ce qui se passait. Dès le premier regard elle savait que des sauvageons venaient d'attaquer un groupe de Nordien et ils étaient peu nombreux, rien qu'à voir la situation la jeune femme savait que les Nordiens avaient une chance mais qu'ils auraient beaucoup de perte.

Elle retint un petit instant son souffle comme si elle était en train de réfléchir à ce qu'elle devait faire et si elle devait s'en occuper. Voyant quelques instant les sauvageons encercler les Nordiens la jeune femme ne se laissa plus le temps de réfléchir et sortant son épée du fourreau fonça vers les sauvageons sans faire de bruit. Tranchant la tête d'un qui était de dos elle sentit tout les regards se poser sur elle et un petit regard en coin s'installa sur son visage avant de diriger sa lame vers une autre sauvageonne qui avait le regard encore plus agressif que celui de la Fer-née. Le combat reprenait derrière lui et elle esperait avoir donnée une petite chance pour les Nordien en ayant attaquée par surprise mais elle savait que c'était encore trop peu pour être sur d'y arriver. Malvina enchaina les morts sans faire attention si les autres arrivaient à se battre et au moins ou elle se tourna les sauvageons étaient tous mort ou en fuite, apercevant un qui essayait de courir pour s'enfuir elle attrapa la dague que son père lui avait offert alors qu'elle n'était qu'une enfant et la lança dans sa direction. La dague pénétra dans le dos et l'homme s'arrêta net pour tomber lourdement au sol. Plus aucun survivant dans les parages mais la blessure à sa cuisse venait de se rouvrir et elle vit le sang qui commença à maculer son pantalon, sans vraiment y faire attention elle essuya sa lame sur un cadavre pour la ranger et marcha en essayant de rester digne jusque l'homme qui avait sa dague dans le dos pour la reprendre et faire de même que sa lame. Jusque maintenant aucun regard n'avait adressé à ces Nordiens et elle avait peur qu'ils découvrent qu'elle n'était pas d'ici juste en ouvrant la bouche, que leur dire? la vérité était sans doute mieux vu qu'elle ne mentait jamais et qu'on la connaissait pour sa franchise mais c'était risqué. S'arrêtant devant le petit groupe elle observa du regard les hommes qui étaient en face d'elle et son regard s'arrêta sur un grand brun qui était il fallait l'avouer assez bien battis et faisait ressentir de la force mais elle n'était pas sur que ce soit lui le chef et voulait être sur.

"Qui est votre chef?"



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Après les événements de Fort-Terreur, P’tit-Jon avait été reconduit à Âtre-lès-Confins. Il avait été soigné par le mestre de la maison. Les combats l’avaient bien amoché et ce sale bâtard s’était montré bien plus coriace que prévu. A son réveil, il voulait pester sa rage contre ce dernier, il voulait l’étrangler, l’égorger, l’étriper… Le capitaine des gardes le prévint qu’il n’avait pas été retrouvé pour le moment et qu’il avait doublé les effectifs lancés à sa recherche. Il s’énerva tellement que ses blessures se rouvrirent, le mestre dû à nouveau s’en charger en demandant à l’Omble de se calmer. Mais c’était peine perdu, le Bolton avait tué son père et profané la sépulture de sa mère, la seule évocation de son nom le faisait entrer dans une colère noire. Une fois qu’il allait un peu mieux, il enterra le cadavre de son paternel dans le bois-sacré de l’Âtre. Il était proche des anciens dieux et de sa femme, Jon se disait que c’est ce qu’il aurait voulu, bien qu’il n’ait pas voulu mourir de la main de ce bâtard.

L’Omble se vengerait pour l’affront fait à sa famille, s’il connaissait la localisation de Ramsay, pas même les Stark n’arriveraient à arrêter sa vengeance. Il aurait sa tête, à n’importe quel prix. Le Lard-Jon mort, il était maintenant le nouveau Lord de la maison. Son père avait fait en sorte de le former à cette tâche, il lui avait même confié qu’il serait prêt à prendre la tête de la famille le moment voulu. Cependant, P’tit-Jon doutait. Lui, qui était d’habitude si sûr de lui, était parcouru par de gros doutes. Il lui restait tant de choses à apprendre et à découvrir. Il devait surmonter ses inquiétudes, il avait été propulsé à la tête de sa maison, il n’avait pas le droit à l’erreur. Il devait tout faire pour protéger les siens, sa maison et le Nord. Trop de choses étaient posés sur ses épaules pour qu’il abandonner. En ces temps troublés, il ne pouvait se permettre de se lamenter davantage. Une fois le deuil fait, il commença à remplir les tâches qui lui incombaient.

Un de ses premiers ordres fut de renforcer la sécurité pour les plus jeunes membres de la maison. En ces temps troublés, aucun n’était à l’abri de la guerre qui se profilait. Le bâtard était encore dans la nature et peut-être qu’il essayerait d’ébranler le jeune seigneur en attaquant ses petits frères et sœurs. De plus, l’hiver venait. Les raids de sauvageons étaient de plus en plus nombreux, une multitude passait au Sud du Mur chaque jour. Il ne savait pas ce qui pouvait les pousser à fuir l’extrême-Nord, mais ce qui l’importait pour le moment, c’était la sécurité de ses terres et des habitants.

Un beau matin, alors que P’tit-Jon s’occupait à gérer les affaires de son domaine, une de ses sœurs, Keila, vint le voir. Il lui avait promis de l’accompagner dans sa balade en forêt pour qu’ils puissent discuter. Il n’avait pas trop le temps actuellement, mais il n’était pas homme à cracher sur ses promesses. Il l’accompagnerait donc, cela pourrait peut-être lui changer un peu les idées. La jeune fille monta sur son cheval, Jon n’étant pas très à l’aise sur le dos de ses animaux, décida de marcher. Plusieurs gardes furent affectés à l’escorte, ils étaient surtout là pour protéger sa sœur, il saurait se débrouiller par lui-même si quelque chose se passait.

Lord Omble menait le groupe en maintenant la bride du cheval de sa sœur et en avançant. Keila lui partagea ses doutes, ses craintes et son état d’esprit suite à la mort de son père. P’tit-Jon n’était pas une personne de très sentimentale, mais c’était sa sœur et il fit un effort pour l’écouter attentivement. Il lui confia qu’il partageait ses peurs et que maintenant, le Lard-Jon était avec les Dieux. Alors qu’ils continuaient à parler, un des gardes de tête s’arrêta. Le reste du groupe se stoppa, se demandant ce qu’il se passait. Ce dernier se retourna, une flèche avait pris place dans son abdomen. Puis une autre flèche vint se planter dans son dos, le Nordien tomba sur le sol. Il n’eut presque pas le temps de réaliser ce qui se passait que des sauvageons fonçaient vers eux en hurlant, chargeant de face et sur les côtés. Les hommes d’armes de la maison dégainèrent leurs armes et foncèrent sur l’ennemi. Jon dégaina son épée et ordonna à sa sœur :


« - Rentres au château ! »

« - Jon, je… »

« Rentres ! Je ne pourrais jamais me pardonner s’il t’arrive quelque chose ! Allez ! »

Il accompagna ses mots en donnant une claque sur l’arrière du cheval de Keila. Ce dernier partit au galop en passant par le seul endroit laissait encore libre par les sauvageons. Deux autres cavaliers, affectés à sa sécurité, l’accompagnèrent. Il se retourna pour analyser brièvement le combat. Deux sauvageons déjà au tapis, un Nordien tué et bien sûr l’adversaire était en sûr nombre. Ca promettait d’être une sacrée escarmouche. P’tit-Jon affronta la première personne qui alla à sa rencontre. Plusieurs coups d’épées furent échangés avant qu’il ne réussisse à percer la garde adverse et à le pourfendre en perçant sa poitrine avec son épée. Il dégagea sa lame en donnant un coup de pied dans le corps du Thenn. Un deuxième ennemi le chargea, là encore après plusieurs parades, il réussit à le désarmer. Avec sa main libre, il saisit sa tête et alla l’éclater contre un tronc d’arbre à portée. Une partie du crâne explosa. L’Omble avait une force comparable à celle d’Hodor, on pouvait donc facilement deviner le résultat. La plupart des sauvageons n’était que de piètre combattant, ils ne comptaient que sur leur férocité et sur leur nombre pour l’emporter. Cependant leur stratégie semblait fonctionner, les nordiens étaient encerclés et trois d’entre eux avaient déjà péris.

Il n’avait clairement pas l’avantage, ça semblait mal parti. Un nouveau participant vient se rajouter à la partie, ou plutôt une participante. Elle fit une arrivée remarquée en éliminant plusieurs sauvageons. Elle réussit à semer la panique dans les rangs ennemis. Il s’occuperait de savoir qui elle était plus tard, il avait bien mieux à faire pour le moment. Il continua à se battre, sa lame rencontrant l’acier et la chair. Plusieurs minutes plus tard, il coupa la jambe d’une des sauvageonnes et l’acheva quand elle fut à terre. Quand il releva la tête, il constata que les gens d’au-delà du Mur prenaient la fuite. Inutile de les poursuivre, ils ne demanderaient pas leur reste.

Les Nordiens se rassemblèrent. Trois étaient morts, deux étaient blessés légèrement et trois autres étaient en parfaite santé. Une fois qu’ils s’étaient réunis, Jon allait pouvoir s’occuper du cas de cette fameuse inconnue qui leur avait probablement sauvé la vie. C’était une blonde, elle était maculée de sang, mais elle avait un très joli minois et des formes sublimes. Mais ce n’était pas le souci ici, l’Omble garda son épée en main, on ne sait jamais. Il s’avança à l’avant du groupe pour répondre à sa question :

« Je suis Jon Omble, seigneur de ces terres. Merci d’être intervenu. A qui ais-je l’honneur ? A part les filles Mormont, j’ai rarement vu une femme se battre d’une telle façon. »
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P'tit Jon ♦ Malvina

La sauveuse et le sauvé.
M
alvina sentait son coeur battre de plus en plus vite et le sang couleur le long de sa jambe ce qui provoquait une légère tache sur son pantalon mais elle n'y faisait pas attention, rester droite et fière était ce qu'on lui avait apprit tout ses années et plongeant son regard dans l'homme qui avança vers elle tout en parlant et en gardant sa lame dans sa main la jeune femme l'écouta avec un léger sourire sur les lèvres pour montrer qu'elle n'était pas juste une guerrière qui aimait juste couper des têtes. Elle n'était pas sur de ce qu'elle voulait faire ni ce qu'elle devait dire mais rangeant son arme et sa dague la jeune femme voulait montrer qu'elle ne voulait aucun mal aux gens du Nord.

"Peut-être ne connaissez vous pas les guerrières des Iles de Fer Seigneur Jon Omble."

Elle savait qu'en disant une chose comme ça la jeune guerrière se mettait en danger car les Fer-nés étaient rarement des gens qui étaient bien vu partout dans Westeros, tout le monde les voyaient comme des brutes avides de pouvoir et de sang mais même si la jeune femme aimait tuer elle ne le faisait jamais pour rien, c'était surtout quand on cherchait à la tuer elle ou quelqu'un qu'elle aimait que la Guerrière laissait ses envies meurtrières sortir de son corps. Observant chaque visage des soldats après ce qu'elle venait d'avouer, ils avaient l'air tous assez surpris mais Malvina avait l'habitude de voir cette réaction et avant même que quelqu'un puisse s'imaginer des choses horrible sur elle, la jeune femme reprit doucement la parole pour expliquer qui elle était.

"Je m'appelle Malvina Sparr fille des Iles de Fer et guerrière pour Rowen Hightower." Levant doucement les mains pour montrer qu'elle n'avait plus aucune arme de sortit elle reprit la parole s'avançant doucement vers l'homme qui avait prit lui aussi la parole il y a quelques secondes. "Je ne suis pas venu en ennemie j'ai ... simplement fuit la guerre du Conflans après avoir tuée Criston Desdaigue essayant de trouver un endroit tranquille pour soigner ma jambe."

Après avoir avouée tout ça la jeune femme montra doucement sa jambe qui était en sang avant de replonger son regard dans l'homme grand et musclé qui était face à elle. N'arrivant pas à déchiffrer ce qu'il était en train de penser alors que d'habitude elle arrivait à lire sur le visage de tout les hommes mais lui était plus fort que ça et l'intriguait énormément. S'arrêtant juste devant lui la jeune femme pouvait sentir le souffle du seigneur sur son visage, peut être n'aurait elle pas dut s'approcher aussi près de quelqu'un d'aussi important mes ses gardes ne l'avaient pas arrêté, étaient ils surprit de voir une Fer-née devant eux? ou étaient ils tout simplement fatigués par ce qu'il venait de se passer? Ça elle ne le savait pas mais ne comptait pas l'attaquer par surprise après tout il ne lui avait rien fait bien au contraire elle était venu à son secours sans vraiment savoir pourquoi. Elle attendait tranquillement que le guerrier prenne enfin la parole pour savoir si elle devait fuir ou tout simplement rester en essayant d'en savoir un peu plus sur ce seigneur si mystérieux à ses yeux.

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Elle sourit à sa remarque, c'était une très belle femme à n'en pas douter. Il ne la connaissait pas et ne pouvait pas se laisser berner juste par un sourire. Elle semblait douer avec une lame en plus, il devait donc redoubler de vigilance pour éviter qu'elle essaye de le tuer. Elle rangea ses armes, surement pour montrer qu'elle n'était pas hostile et qu'elle ne tenterait rien. C'était surement la décision la plus sage. Elle était en infériorité numérique et le combat ne serait pas en sa faveur, bien qu'elle s'était bien battue. Jon devait se méfier d'elle, d'où venait-elle exactement ? Il ne l'avait jamais vu dans le Nord et pourtant il pensait connaître tous les bons guerriers de la région.

La jeune femme révéla enfin son identité. Cela lui fit froncer les sourcils, scrutant plus attentivement la guerrière pour essayer de la juger. Une guerrière des Iles de fer. L'Omble avait pu en affronter à plusieurs reprises. C'était des marines hors pair et des bons guerriers sur leur bateau, mais sur la terre ferme, c'était une autre histoire. Il n'avait pas vraiment rencontré d'adversaire de valeur, à quelques exceptions près. A ses yeux, ils n'étaient juste bon qu'à tuer des fermiers sans défenses et encore quand le fermier avait une fourche, celui-ci avait toutes ses chances contre les îliens.

Il fallait cependant faire preuve de prudence, le combat contre le bâtard avait calmé ses ardeurs dans le fait de foncer tête baisée ou à tout le temps sous-estimer ses adversaires. Le Nordien remarqua le comportement de ses gardes et leva sa main en l'air pour les stopper, il savait très bien ce qu'ils allaient faire, mais il voulait savoir ce qu'elle avait d'autre à dire. Elle se présenta comme Malvina Sparr au service d'un certain Rowen de la maison Hightower. Ce nom ne lui inspirait que du dégoût et cela se voyait sur son visage, une maison du Sud, qui plus est une maison du Bief. Il se demandait bien ce qu'une putain de Fer-Né avait fait pour combattre au nom d'un Sûdier.

Elle se présenta comme celle qui avait tué Criston Desdaings. Les Desdaings, une maison pour laquelle il n'avait que peu de respect. Ils avaient trahis les Tully, des alliés des Stark lors de la Rébellion de Robert, leur traîtrise avait été déterminante dans la défaite des Nordiens. Il était content que cet enfoiré soit mort, bien que c'était une fer-née , il aurait préféré qu'il soit mort par quelqu'un de plus honorable. Il avait eu connaissance de l'attaque de Beaumarché, mais ignorait totalement que le Suzerain du Conflans avait péri dans l'attaque. Il ne pouvait pas savoir si cela été la vérité, pourquoi la croirait-il ? Mais on pouvait aussi se demander: Pourquoi mentirait-elle ? Cela ne lui rapporterait rien. Il admirait sa franchise, cela ne pouvait pas trop en sa faveur, mais P'tit-Jon était quelqu'un de très franc qui ne mentait presque jamais. Il n'aimait pas les jeux de dupes et disait toujours ce qu'il pensait et la vérité.

Elle s'approcha davantage de lui, Jon regarda ses gardes d'un air sévère pour leur intimer de ne pas réagir. Ces derniers étaient nerveux, cela se voyait par les traits de leurs visages, après le combat qui venait de se dérouler, cela pouvait se comprendre et il ne pouvait pas leur en vouloir. Il ne fallait pas qu'ils fassent quelque chose de stupide. Il décida de briser le silence en ne quittant pas Malvina des yeux :


« - Si vous ne seriez pas intervenu, d'autres Nordiens auraient été tués et seulement pour cela que vous êtes encore en vie. Je n'ai aucune considération pour les fer-nées, dans d'autres circonstances , je vous aurais très probablement tué . »

Il marqua une courte pause avant de reprendre:

« Je suis un homme d'honneur, je ne peux pas m'en prendre à une femme désarmée, qui plus est, j'ai une dette envers vous désormais. Vous semblez être blessé?  Je n'ai été qu'un piètre élève auprès de mon mestre dans mon enfance, cependant une guérisseuse s'est occupée de moi récemment et j'ai pu retenir quelques  enseignements en la regardant faire. Si vous le souhaitez, je peux jeter un coup d’œil à votre jambe ?»

L'Omble se retourna vers un des gardes pour lui demander sa sacoche, il savait qu'il contenait le nécessaire comme des plantes et des bandages pour les blessures plutôt légères. Il ne pourrait pas faire des miracles, mais il ferait ce qu'il pourrait pour honorer sa dette. Jon resterait prudent, son peuple était ennemie au sien et cela ne changeait assurément rien. Il proposa à la femme de s'isoler un tant soi peu pour qu'il lui prodigue des soins. Les gardes avaient encore vu sur eux et s'assuraient de le garder pour intervenir en cas de besoin.

Il s'accroupit devant elle pour analyser la plaie, il allait peut-être pouvoir avoir des réponses à ses questions:


« Dites-moi qu'est ce qu'il prend à une fer-née de combattre pour un de ces Sûdier ? Surtout si ce dernier est un Bieffois, les Iliens n'ont jamais eu aucun allié sur le continent.  Et qu'est ce qui a pu vous menez dans le Nord ?»
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P'tit Jon ♦ Malvina

La sauveuse et le sauvé.
L
'homme qui était face à la guerrière semblait réfléchir à ce qu'il devait faire d'elle, ce n'était pas tout les jours qu'on rencontrait une Fer-née dans le Nord ca c'était sur et beaucoup l'aurait tué alors même que ce mot était sorti de sa bouche mais lui était plus intelligent que les autres qui avaient déjà essayé de la tuer. Il réfléchissait encore et encore et la jeune femme faisait en sorte d'éviter tout geste brusque pour ne pas mourir bêtement, la méfiance elle pouvait la sentir et en même temps il avait raison, comment faire confiance à une femme qui était armée jusqu'au dent et avait du sang sur le visage? Son sourire commença à s'élargir au moment ou ses sourcilles froncèrent, elle faisait souvent cet effet au moment ou elle avouait qui elle était. La plupart du temps les gens ne croyaient pas qu'elle était vraiment une Fer-née étant donné qu'ils ne quittaient jamais leurs bateaux et parlaient comme des sauvageons mais les Fer-nées qui étaient éduqués c'était rare, enfin elle était surement la seule même vu que les Fer-nés restaient toujours entre eux.

Sa cuisse saignait encore et la douleur se faisait ressentir mais la jeune femme ne laissa aucune douleur arriver jusqu'à son visage pour montrer qu'elle avait mal, une guerrière se devait d'être froide et c'est ce qu'elle était en ce moment même, aucune émotion ne pouvait passer pendant que le Nordien réfléchissait à ce qu'il voulait faire de cette femme. Malvina aurait put fuir pour éviter d'attendre si elle allait mourir ou pas mais sa cuisse allait la ralentir et ils étaient beaucoup plus nombreux ce qui allait poser un problème au bout d'un moment, elle était épuisée et n'avait pas la force de reprendre le combat. Encore moins contre autant d'hommes! Le Nordien leva la main pour stopper ses gardes qui ne savaient pas trop quoi faire contre la guerrière blonde qui était juste devant leur chef mais les hommes avaient des coutumes et elle savait que jamais il ne la tuerait tant qu'elle n'avait pas une arme dans la main, ce qu'elle ne comptait pas faire bien entendu si elle leur avait sauvée la vie ce n'était pas pour la reprendre quelques minutes après. Elle n'était pas là pour ça!

Le nom de Rowen fit arriver une autre lueur dans les yeux de ce guerrier Nordien, elle savait qu'il n'était pas très bien vu par tout le monde et que le Nord n'aimait pas trop les Sudiers c'était surement pour ça qu'elle était venu jusqu'ici. Essayer d'oublier le Sud, Rowen et sa femme. Mais même à autant de kilomètre de lui volà qu'elle venait de prononcer son nom, était ce peut-être la deuxième erreur de sa journée, avouer pour qui elle avait travaillée même si les Fer-nées restaient des gens libre elle c'était accrochée à cet homme et était restée trop longtemps à ses côtés pour sauver ses fesses dès qu'un homme voulait le tuer. Maintenant elle voulait penser à elle et seulement à elle, ne plus s’inquiéter pour un homme, rêver d'un homme ou mourir pour un homme! Après tout ce qu'elle avait subit depuis son enfance elle aurait dut les haïr et essayer de tous les tuer mais malheureusement ils l'attiraient trop comme ce grand Nordien musclé qui était face à elle. Alors que lui était surement en train de penser à ce qu'il devait faire de cette jeune femme qui saignait de la cuisse, Malvina elle pensait à ce qui se cachait sous cette armure et ce qu'il pouvait donner sous une couette, laissant son regard se poser sur chaque détails de son corps la jeune femme ne s'en cachait pas bien au contraire tout le monde savait que Malvina Sparr était une croqueuse d'homme. Alors qu'elle venait encore de s'approcher de lui, le jeune homme prit enfin la parole pour casser ce silence qui avait été bien trop long à son gout. La jeune femme ne retira pas une seule seconde le sourire qui lui ornait le visage depuis qu'elle était arrivée, ce qu'il venait de dire la fit rire de l’intérieur mais mieux valait ne pas le faire devant lui et rester respectueuse comme on avait essayé de lui apprendre pendant beaucoup d'années.

"Avec tout le respect que je vous dois et non que je doute de votre maniement d'épée, je ne pense pas que vous auriez réussi à me tuer en duel."

La jeune femme lui lança un petit clin d'oeil, elle le taquinait bien sur étant donné qu'elle n'était jamais sur de rien et ne partait jamais gagnante dans un combat, après tout personne ne pouvait savoir quand son heure était venu de laisser un autre guerrier prendre sa place et ce Nordien avait la chance d'être plus grand et beaucoup plus costaud qu'elle ce qui était un atout de taille. Le fait qu'il proposer de regarder sa blessure la soulagea d'un énorme poids, la jeune femme n'avait jamais apprit à s'occuper d'une plaie malheureusement et cette blessure saignait depuis maintenant bien trop longtemps, il fallait s'en occuper assez rapidement si elle ne voulait pas perdre connaissance et ne plus pouvoir se défendre face à tout ces Nordiens qui n'attendaient qu'une chose, qu'elle prenne une arme pour pouvoir lui trancher la gorge.

"Ce serait avec plaisir Jon Omble."

La guerrière le suivit jusqu'à un endroit un peu plus isolé même si d'ici elle pouvait toujours voir les gardes, mais après tout rester vigilent n'était pas un défaut bien au contraire. S'asseyant doucement sur une souche d'arbre la jeune femme tira sa première petite grimace depuis qu'elle avait rencontrée ce seigneur du Nord. Elle observa la plaie en même temps que lui et appuya dessus pour voir si elle était infectée mais apparemment non ce qui était déjà un bon début et puis une cicatrice en plus ne lui faisait pas peur au contraire. Remontant doucement ses yeux jusqu'au visage de l'homme qui était accroupi devant elle la jeune femme laissa un sourire apparaitre au moment ou elle comprit qu'un interrogatoire allait commencer mais étant donné qu'il allait la soigner autant répondre sincèrement.

"Et bien ce Sudier m'a sauvé la vie alors que je n'étais qu'une enfant, alors j'avais une dette envers lui et je respecte toujours mes dettes. J'ai fuit les Iles de fer après avoir tué le seul héritier de ma famille qui avait essayé de me violer, du coup ma tête était mise à prix là bas."
Elle laissa un petit moment de silence non pas pour réfléchir mais essayer d'enlever les images qu'elle avait dans la tête de tout ce qui c'était passé depuis ce temps là. "Je me suis accrochée un peu trop à cet homme et j'ai voulu prendre mes distances et retrouver ma liberté de Fer-née en allant combattre le Conflans. A la fin de la bataille j'ai dut fuir rapidement de peur de me faire enlever pour être ramenée auprès de mon père alors je suis venu dans le Nord trouvant cet endroit assez loin du Sud pour tout oublier."

Malvina en avait peut être trop racontée sur sa vie mais elle avait toujours été une femme honnête et ne voyait pas pourquoi elle devrait mentir sur ce qu'elle avait vécu. "Et je ne suis pas une ennemie étant donné que je ne fais pas vraiment parti d'un endroit précis, je tue seulement les gens qui me veulent du mal ou qui font du mal."

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Les deux individus s'étaient légèrement isolés pour que Jon puisse jeter un coup d’œil à la blessure de la jeune femme. Du sang coulait de la plaie, elle ne semblait pas très profonde, mais mieux ne fallait-il pas jouer avec les Dieux. Puis parfois il était mieux de se montrer prudent et de ne rien avoir, plutôt que risquer de jouer avec son destin et en payer le prix.  Si ça aurait été lui qui aurait été blessé, il ne s'en aurait pas plus soucier que cela et aurait attendu de revenir à l'Âtre pour que le mestre s'occupe de la blessure. C'était un solide gaillard et il en valait bien plus pour l'abattre. A Fort-Terreur, c'était l’épuisement du combat et le fait qu'il avait perdu beaucoup de sang qui lui avait fait perdre connaissance. Il ne prenait jamais soin de lui et c'est ce qui causerait surement sa perte un jour, par contre dès quelqu'un d'autre était blessé, il se souciait de son sort et faisait en sorte qu'il reçoit des soins au plus vite! Même si c'était une Fer-née, il lui devait une fière chandelle, bien qu'il ne pensait pas que soigner sa blessure fasse en sorte qu'il ait payé sa dette. Mais il verrait ça plus tard.

Après tout, elle avait quand même de la chance d'être encore en vie. Les événements auraient été différents, il n'aurait pas hésité une seule seconde à lui hôte la vie. Après qu'elle se soit installée, il s'accroupit devant elle en ouvrant la sacoche pour voir s'il y aurait de quoi la soigner. Des bandages, des plantes médicinales, mais rien pour la recoudre... Bon il ferait avec ce qu'il a sous la main, c'était déjà mieux que rien. Elle appuya sur la plaie, juste du sang coulait. Pas de pus. L'apparition de pus n'était pas si dérangeante en soit, elle montrait que le système immunitaire se défendait contre un élément extérieur. Mais bon c'était bon signe quand même. Cependant elle n'était pas sauvé d'une possible infection, celle-ci pouvait se déclarer à tout moment.

Le seigneur ne pouvait pas se permettre de l’amener à l'Âtre pour que le mestre l'examine. Il saisit  les herbes médicinales et en broya en les compressant dans ses mains. Jon forma une sorte de boule avec les feuilles et la plaqua contre la plaie. Une partie de la mixture s'introduisit dans la blessure ce qui n'allait pas manquer de provoquer des douleurs chez Malvina, mais il ne s'en souciait pas vraiment. Du moins il ne le montrait pas, montrer une faiblesse devant une ennemie pouvait lui coûter très cher.

Il maintint la pression sur la plaie tout en écoutant la jeune femme. A ses dires, elle avait été sauvée par le Sûdier et avait considéré qu'elle avait une dette envers lui. L'Omble pouvait comprendre cela, il serait pas dans cette situation s'il n'avait pas la même psychologie. Les siens avaient voulu la violer, cela ne m'étonnait pas de ces pouilleux ! Aucun honneur et aucune dignité ! Ils étaient prêts à copuler au sein de la même famille quand ils en avaient l'occasion. Le dégoût se lut sur le visage de l'Omble qui comprenait pourquoi elle avait quitté les Iles de Fer. Le jeune homme la laissa raconter la fin de son histoire avant d'intervenir, elle lui exposa ce qui s'était passé dans le Conflans et pourquoi elle avait quitté son Sûdier.

La fer-née voulait lui faire comprendre qu'elle ne serait pas un danger pour lui et les siens si elle restait dans le Nord. Elle devrait déjà connaître sa réponse, mais il la lui donnerait plus tard:


« - On verrait pas ça par ici ! Un frère qui veut baiser sa sœur, il y a que dans vos îles ou chez ces putains de Targaryen que ça se produit ! Il a essayé de vous violer et il est encore en vie ?»

Vu comment elle s'était battue, cela l'étonnait. Soit il était plus doué qu'elle, soit elle n'avait pas été capable de tuer son frère. Il se demandait si elle disait la vérité sur Criston Desdaings, cela l'intriguait à vrai dire, si c'était vrai, elle devait être bien plus forte qu'il ne le pensait. Il chercha à provoquer un peu la jeune femme

«  On m'avait dit que Criston Desdaings était un bon guerrier et pourtant vous l'avez battu... Il devait pas être aussi bon que ça au final ! Je suis bien content qu'il ait crevé. Cette maison ne m'inspire que de la haine, ils ont trahis leur ancien Suzerain: les Tully. Ils ont mérité ce qui c'est produit ! Bien que je n'adhère pas à vos pratiques et à la mort de tous ces innocents, je suis bien content que vous ayez réglé leur compte ! »

Son ton redevint plus froid, il reprit son souffle en appuyant davantage sur la blessure comme pour que le message soit clair:

«  Vous ne m'avez pas l'air si hostile que cela, mais votre nom fait de vous une ennemie. Les choses sont ce qu'elles sont et les Iles de Fer sont actuellement en guerre contre le trône. Nous, Nordiens ,ne respectons pas vraiment le dragon endormi qui est actuellement sur le trône, et je ne parle même pas de son abruti de frère !  Cependant les fer-nés resteront des ennemis séculaires pour nous après tout ce qu'ils nous ont fais et ce qu'ils continuent à nous faire.

Le Nord ne pourra pas être un refuge pour vous. Je ne peux pas porter garant de votre sécurité. En tant que nouveau seigneur de ma maison, c'est ma responsabilité de protéger les gens de cette terre des dangers qui pourraient venir lui nuire. Seul Eddard Stark pourrait vous autoriser à rester et je crains qu'il ne soit pas disposé à vous recevoir.
»
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P'tit Jon ♦ Malvina

La sauveuse et le sauvé.
M
alvina ne se sentait pas vraiment à l'aise pour la première fois de sa vie en compagnie de cet homme qui était intelligent et en même temps fort et pourtant dès le premier regard posé sur lui elle savait qu'elle avait une confiance aveugle en lui et qu'il ne la tuerait pas même si l'envie ne lui manquait pas. Après tout qui ne rêvait pas secrètement de tuer une Fer-née? Son peuple n'était malheureusement pas très bien vu un peu partout dans Westeros et elle comprenait très bien pourquoi. Ils étaient des barbares qui tuaient sans pitié et sans vraiment de but mais Malvina n'était pas comme eux, même si elle aimait tuer ça elle ne pouvait le nier la jeune femme devait avoir des bonnes raisons pour ôter la vie à quelqu'un et jamais elle ne toucherait à une femme ou un enfant. Peut être était ce au fait qu'elle ai grandit auprès de Rowen qui ai changé son caractère mais au fond d'elle même la guerrière savait qu'elle n'était pas comme les autres. Malvina ne pouvait pas enlever ses yeux d'observatrice du visage de cet homme qui était en train d'observer la blessure à sa cuisse, quelque chose l'intriguait mais elle ne savait toujours pas quoi.

La blessure lui faisait légèrement mal et elle pouvait sentir le liquide chaud couler le long de sa peau mais ce n'était pas ce qui la dérangeait le plus, ne pas pouvoir se battre correctement était la chose qui la mettait en colère. Une cicatrice de plus sur son corps n'était pas vraiment un problème pour la guerrière qui considérait ça comme un trophée plutôt qu'autre chose mais le fait de devoir marcher lentement pour éviter de faire couler encore plus la blessure la rendait folle, jamais elle ne s'en serait occupée si elle n'avait pas croisée le chemin de ces Nordiens mais au fond elle était contente qu'il s'occupe d'elle au lieu de la tuer comme elle pourrait le mériter vu son nom.

La guerrière laissait son regard se poser sur cet homme alors qu'il observait la blessure d'un peu plus près. Elle n'y connaissait rien il fallait l'avouer et le laissait donc faire comme il le sentait car d'ou il venait il avait surement déjà dut voir quelqu'un soigner avec des plantes mais au moment ou celui ci déposa ses doigts vers la plaie pour appuyer dessus la jeune femme mordilla la lèvre inférieur pour éviter de ne prendre sa dague et le tuer. En silence elle l'observa prendre des plantes et sachant très bien que les Chevaliers les observaient elle ne put s'empêcher de lui jeter un regard noir au moment ou il enfonça les plantes dans sa plaie. C'était comme si il était content de faire souffrir une Fer-née, ce qu'elle pouvait bien sur très bien comprendre. Une brise passa au moment ou la jeune femme ferma les yeux pour éviter de le tuer à chaque fois qu'il appuyait sur la blessure et elle laissa pour la première fois de la journée un grand sourire s'installer sur son visage. La liberté. Voilà ce que lui faisait ressentir ce vent glacial qui venait de faire voler ses cheveux et elle les rouvrit seulement au moment ou Jon Omble lui posa quelques questions surement pour nourrir sa curiosité et qui ne serait pas curieux de savoir que faisait une Fer-née ici?

Parler n'était pas vraiment quelque chose qu'elle aimait faire mais avec cet homme c'était différent encore une fois. Comme si lui raconter son enfance l'aider à aller mieux et à oublier qu'elle avait envie de le tuer quand il trifouillait dans sa plaie comme il le faisait à cet instant. Son enfance? Elle ne se rappelait pas grand chose et encore moins le visage de son père ou même de sa mère qu'elle aimait temps. Il lui arrivait de temps en temps de ressentir comme un manque au fond d'elle et même après tout ce qu'ils lui avaient fait subir mais après tout ils restaient sa famille. Tout le monde avait besoin de l'amour d'une famille et même si Rowen avait été superbe avec elle, elle ressentirait toujours ce petit manque. Parler de tout ça avec un inconnu lui faisait étrangement du bien sans pouvoir expliquer pourquoi, mais tout sortait tout seul et elle en avait besoin en ce moment. Surtout aussi loin de l'endroit ou elle avait grandit et aussi seule.

"Pensez vous vraiment que je l'aurais laissé vivre après ça? Il est mort et c'est justement à cause de ça que ma tête est mise à prix. J'ai tuée l'héritier de la maison Sparr mais il n'avait qu'à avoir un peu plus d'intelligence."

La jeune ne regrettait aucunement ce qui c'était passé il y a bien longtemps maintenant, au contraire. Violer était le pire crime possible au monde pour la Sparr et encore pire si c'était de la même famille alors comment aurait elle put le laisser vivre et faire comme si tout allait bien après tout ça? Son visage devint de marbre et son regard aussi noir qu'une nuit de pleine lune en entendant ce qu'il venait de dire, elle savait très bien qu'il était en train de la chercher en disant une chose comme celle ci et essaya de garder son calme pour éviter de le tuer devant ses hommes et d'y perdre ensuite la vie. Un sourire en coin légèrement moqueur la jeune femme répondit.

"Si vous doutez de mes capacités à tuer un homme Jon Omble laissez moi vous montrer mais vous risquiez d'être humilié à vie après ça et surtout si c'est une femme blessée qui vous met à terre."


Alors qu'elle lui lança un clin d'oeil la jeune femme laissa une grimace s'installer sur son visage au moment ou il reprit la parole. Un ton qui était plus froid qu'avant mais qui ne faisait pas peur à la jeune femme. Il en faudrait bien plus pour la faire fuir.

"Je n'ai besoin de la sécurité de personne Jon Omble et même si je comprend ce qui vous fait dire ça je ne ferais pas demi tour la queue entre les jambes en laissant ma fierté de côté. Je ne veux de mal à personne et ne compte pas rentrer dans des domaines mais seulement dans des auberges, je ne compte pas non plus faire la guerre mais me reposer et ... me divertir avec des Nordiens et je n'ai aucunement besoin d'autorisation non plus, je suis une guerrière libre et non une Fer-née.  J'ai grandi à Haut Jardin et j'ai même eu un Professeur pour m'instruire, j'ai battu la plupart des Chevaliers du Bief et je suis parti en guerre aux côtés du Bief alors arrêtez de me considérer comme une vrai Fer-née, même si j'en suis une, je n'ai jamais grandit là bas et je n'ai donc pas la même mentalité. Je suis plus instruite et intelligente que la moitié des hommes qui sont derrière vous alors n'essayez pas non plus de me faire peur avec votre voix d'homme viril."

Laissant un petit rire inonder la forêt la jeune femme n'avait pas essayée de le ridiculiser bien au contraire elle défendait ses droits et montrait qu'elle avait du caractère et n'allait pas rebrousser chemin pour autant. Sortant sa dague la jeune femme lui tendit tout en souriant.

"Maintenant je ne suis pas une douillette alors au lieu de m'appuyer sur la plaie faite donc chauffer la lame pour la poser contre ma peau. Ça sera surement plus rapide que vos herbes!"

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La fer-née ne semblait pas très heureuse que Jon trifouille dans sa plaie, après tout à qui ça plairait ? Puis il n’y allait pas de mains mortes et n’hésitait pas à appuyer sur cette dernière avec les différentes herbes pour la soigner. C’était une guerrière, elle comprendrait que quand on a une plaie, on doit tout faire pour éviter que ça s’infecte, car très vite ça pouvait prendre des proportions inimaginables. Si la gangrène se déclarait à la suite d’une absence de soins, on pouvait aller jusqu’à l’amputation du membre touché et si rien n’était fait, la mort venait prendre le fou qui n’avait pas prêté attention à sa blessure. D’un côté, il faisait donc ça pour son bien, il n’attendait nul remerciement de sa part, elle avait donné un sacré coup de main aux nordiens, c’était la moindre des choses de lui rendre la pareille. Il aurait pu se montrer plus doux dans l’application des soins. Mais il y avait deux éléments à prendre en compte pour comprendre pourquoi il ne l’était pas. Premièrement, c’était un Omble et Nordien, la douceur n’était pas vraiment dans sa nature, c’était une aptitude peu connue chez Jon, qu’à de rares instants on pouvait l’entrevoir. Et au vu de ce qui venait de se passer, la belle blonde n’allait pas pouvoir l’observer. Deuxièmement, c’était une fer-née, malgré l’aide apportée, P’tit-Jon était sur ses gardes. Seul les nordiens avaient sa confiance et il ne comptait pas l’accorder à la première venue.

Bon au moins elle ne s’était pas laissé faire par son frère apparemment et l’avait tué. Jon ne réagit pas, elle avait fait ce qu’il fallait, après tout cet idiot l’avait bien cherché et elle était dans son droit. Un frère qui veut violer sa sœur, jamais il n’avait entendu pareil cas dans le Nord, encore un truc de Sûdier ça ? Cela semblait être traditionnel chez les dragons, soi-disant pour préserver la pureté de leur sang et de leur magie. Des conneries pour l’Omble ! C’était juste que c’était qu’une maison de tarés et qu’ils n’osaient pas l’assumer. Le géant n’avait que de la méprise pour eux et cela n’allait pas en s’arrangeant. Voilà donc pourquoi elle sillonnait les régions pour trouver un refuge, sa tête était mise à prix. Les Sparr n’avaient pas apprécié que l’héritier de la maison trouve la mort, malgré son geste, et comptaient bien avoir leur vengeance.

Les mots de Jon ne semblèrent pas arranger la situation et la Sparr lui lança un regard noir. Puis elle voulut se moquer un peu de lui. La fer-née pensait que dans son état, elle pourrait le battre. Il avait vu ce dont elle était capable et si la blonde était en état, le combat pourrait être intéressant, mais ce n’était pas le cas. Dans sa situation, l’Omble ne la ménagerait pas et elle prendrait cher ! Jon possédait vraiment une incroyable force, certains la comparait à celle du fidèle serviteur des Stark : Hodor. P’tit-Jon avait essayé de le provoquer en duel à mains nue, lorsqu’il était plus jeune, mais le simplet était bien trop pacifiste pour ça. Il ne le chercha pas davantage, comprenant qu’un tel combat entre les deux géants ne se produirait jamais. En plus de cela, c’était une fine lame, entrainé dès son plus jeune âge par son père, bon nombre de sauvageons et de fer-nés avaient été passé au fil de sa lame. Dernièrement, il s’était également illustré lors du siège de Fort-Terreur en étant le champion des Stark et en massacrant de nombreux mutins.


« - J’ai vu de quoi tu étais capable, Sparr ! Te sous-estimer serait une belle connerie ! Ne fais par contre pas l’erreur de sous-estimer un adversaire potentiel ! Si je le voulais, je pourrais t’allonger d’une simple droite en te délogeant la mâchoire par la même occasion ! »

Non, il n’avait pas aimé que la blessée cherche à se foutre de lui. Elle n’était clairement pas dans la bonne position pour le faire. S’il le voulait, Jon pouvait appliquer de la pression supplémentaire sur sa plaie pour lui faire regretter ses mots. Mais il n’était pas cruel, inutile de la faire souffrir plus que nécessaire ! La fer-née assura qu’elle n’avait pas besoin de sa protection et qu’elle saurait se débrouiller toute seule. C’est vrai qu’à la vue de sa blessure, ça semblait être le cas…Elle pensait qu’elle pourrait gambader sur ses terres sans qu’il ait son mot à dire, mais lui qui avait autorité sur ce domaine ! Sa tête était mise à prix et il ne comptait pas mettre en péril la sécurité de ses gens quand des chasseurs de tête viendraient accomplir leur basse besogne ! Si Malvina ne voulait pas partir, il la ferait expulser, c’était aussi simple que cela ! Elle se vantait d’avoir battue en duel une bonne partie des chevaliers du Bief.

C’était censé l’impressionner ? S’ils étaient moins occupés à se faire beau pour parader et à forniquer entre eux, les chevaliers sûdier auraient pu se concentrer sur leur entrainement militaire et ainsi, ils auraient pu vaincre la jeune femme. Enfin si elle disait bien la vérité. Pour lui, ce n’était donc nullement un exploit à se vanter. Le nordien la laissa cependant finir, elle affirma qu’elle était instruite et qu’elle était plus intelligente que les gardes de P’tit-Jon. C’était sûrement vrai, après tout, il n’y avait pas que des flèches dans le groupe… Bon il allait d’abord boucler le débat sur le fait que le Nord soit un refuge pour elle :


« Personne n’est vraiment libre, Sparr ! Chacun à des obligations ou doit obéir à des lois et règles. Si je dis que je veux pas de vous sur mon domaine, ce que je veux pas vous y voir la semaine prochaine ! Chercher à défier mon autorité et vous le regretterez ! Votre tête est mise à prix, je ne veux pas qu’une bande de vauriens, attirés par le gain, s’aventure sur mes terres à votre recherche ! Comme je viens de le dire, seul Lord Stark peut vous autoriser à rester dans le Nord ! S’il n’ordonne rien, j’ai toute autorité sur le territoire de ma maison. »

Pour en revenir aux chevaliers et à son instruction, le visage de Jon laissa transparaître un sourire clairement moqueur, le ton l’était également :

«Oh élevé par le Bief, vous m’en direz tant ! Vous êtes donc une Lady bien comme il faut ! Mes gars ne sont peut-être pas très malins, mais individuellement, ils valent bien dix chevaliers du Sud ! L’habit ne fait pas le mestre comme on dit ! Les Sûdier se concentrent tellement sur leur apparence et leurs petites parades, qu’ils en oublient le maniement des armes ! Nous nordiens, vivons sous les attaques quotidiennes des fer-nés et de ces maudits sauvageons ! On préfère devenir fort plutôt que s’instruire ! Ce n’est pas des citations de livres qui vont les raccourcir ! Vantez-vous donc d’avoir battu toute cette bande de chevaliers…des fillettes. Lorsque vous aurez tué un Thenn à mains nues, là vous aurez de quoi fanfaronner! »

A la suite de cela, elle lui tendit sa dague et lui demanda d’en finir au plus vite. Cautériser la plaie, Jon y avait pensé, mais voulait essayer une autre alternative. Mais bon, soit, si elle le voulait vraiment. Il prit la lame et la balança vers les gardes, de façon tonitruante, il ordonna dans un rire :

«Vous avez entendu la fer-née, les gars ! Elle veut jouer les dures ! Allumez un feu et faites-moi chauffer ça ! »



Quelques gardes de dispersèrent dans les alentours pour ramasser du petit bois, ils revinrent rapidement et ne tardèrent pas à allumer un feu. Une fois la lame rougeoyante, un garde vint la donner à Lord Omble, non sans lancer un regard à la blonde. Jon enleva les herbes qu’il avait appliquées sur la plaie, il saisit la dague. Son regard se plongea dans celui de la fer-née et le quitta pas. La lame s’appliqua sur la plaie, une odeur de chair cramée se dégagea rapidement. Quand l’Omble jugea que c’était bon, il retira la lame de la blessure.
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P'tit Jon ♦ Malvina

La sauveuse et le sauvé.
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alvina sentait très bien que le Nordien faisait exprès et avec beaucoup de joie d'appuyer sur la plaie mais peu importe la jeune femme n'y faisait pas vraiment attention. Après tout ce que la jeune femme avait subit dans sa vie ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait dire quelque chose et les cicatrices ce n'est pas vraiment ce qu'il manquait sur son corps. La jeune femme avait fait beaucoup de combat et son corps pouvait le montrer mais pour la guerrière c'était des signes de fierté et non quelque chose qu'il fallait cacher. Les Nordiens n'étaient pas vraiment connu pour être des gens doux et affectueux et elle le voyait bien face à cet homme qui n'aimait pas les Fer-nées et le montrait bien. Malvina aimait personne et attendait de voir chaque personne au lieu de dire qu'elle n'aimait pas les Nordiens ou les Valois, après tout ils étaient tous différent alors pourquoi mettre tous le monde dans même catégorie? C'est ce qu'elle aimerait faire comprendre aux gens qu'elle croisait mais ils ne comprenaient jamais et l'évitaient donc parce qu'elle venait des Iles. Au fond la guerrière savait très bien qu'ils avaient raison d'avoir peur, après tout les Fer-nés n'étaient pas connu pour être des gens très aimable et n'avaient pas de coeur.  Ce qui était vrai pour la plupart des gens des Iles mais Malvina, même si elle aimait tuer, n'était pas comme eux malheureusement personne ne pouvait comprendre ça. Pas même ce Nordien qu'elle venait de sauver!

Raconter toute sa vie comme la jeune femme venait de le faire n'était pas habituel, elle gardait souvent son passé pour elle ne voulant pas dévoiler qu'un homme de sa famille avait essayé de faire une chose comme ça. Mais après tout le Nordien pensait déjà que du mal des Fer-nés alors pourquoi cacher une chose comme celle ci? Le viol était quelque chose que la jeune femme ne pouvait pas supporter depuis ce jour là. Elle n'arrêtait jamais de penser au fait que certaines femmes ne pouvaient pas se défendre comme la guerrière l'avait fait et c'était pour cela qu'elle tuait les hommes qui avaient des gestes déplacés envers les femmes. Et bien sur Malvina Sparr n'hésiterait pas à tuer Jon Omble si jamais il essayait d'avoir un seule petit geste déplacé envers la Fer-né même si elle doutait qu'il fasse une chose comme celle ci.

Quand il reprit enfin la parole la jeune femme laissa un petit sourire s'installer sur son visage en entendant chaque mots qui sortaient de la bouche de ce Nordien. Elle savait qu'il devait être fort et difficile à tuer mais le ton sur lequel il venait de le dire la faisait rire, peut être que cet homme ne c'était jamais fait rabaisser par une femme et qu'il avait besoin d'une petite leçon pour essayer de le faire perdre son ton hautain mais Malvina essaya de rester calme tout en souriant. Après tout il avait plus d'hommes autour de lui et si jamais la guerrière lui manquait de respect il n'hésiterais surement pas à envoyer ses chiens de gardes sur elle.

"Je ne sous-estime pas Jon Omble mais j'ai subi bien pire qu'un simple petit coup dans la tête et je me suis toujours relevée alors ce n'est pas ça qui me fait peur."

Il n'avait surement pas apprécié qu'une femme se moque de lui ainsi, après tout ce genre de Noble vivait dans un monde merveilleux avec des femmes soumise qui restaient à la maison alors il ne pouvait pas connaitre une guerrière qui disait toujours ce qu'elle pensait. Malvina était une survivante et essayait de vivre comme elle pouvait dans un monde qui n'était pas le siens alors non, un homme musclé comme l'Omble ne lui faisait absolument pas peur. Après tout les gens musclés étaient moins rapide que les gens svelte comme Malvina et même si elle ne pourrait jamais l'avoir par la force elle pourrait surement par la rapidité et la réflexion. Observer son adversaire pour connaitre ses points faibles était la chose que la jeune femme aimait le plus dans un combat mais pour le moment elle n'avait pas besoin, tant que l'homme qui s'occupait de sa blessure ne ferait aucun geste dangereux envers elle.

"Tout le monde est libre mais personne n'ose prendre cette liberté et encore moins quand ils ont un homme comme vous qui essaye de donner des ordres à des gens qui n'ont rien demandé. Ne vous inquiétez pas je ne resterais pas sur vos terres et vous ne me verrez plus jamais après ça et si un jour nos chemins se recroisent..." La jeune femme releva doucement les yeux vers cet homme laissant un petit sourire en coin s'afficher sur son visage. "je vous promet de ne pas vous sauver."

Malvina n'aimait pas les Nobles, elle évitait toujours de les rencontrer mais malheureusement aujourd'hui elle ne pouvait pas. Il était là, essayant de la prendre de haut parce qu'elle était blessée et seule alors qu'avec une seule lame elle aurait put lui trancher la gorge en même temps que l'attaque des sauvageons. Laissant un nouveau petit rire résonner dans cette forêt la jeune femme essaya de garder tout ce qu'elle voulait lui sortir à la figure tout en le frappant et laissa un petit silence avant de reprendre la parole, toujours aussi calmement.

"Oh donc vous préférez avoir des muscles plutôt qu'un cerveau. C'est bon à savoir tout ça!" Elle baissa la tête vers le sol pour essayer de cacher ce sourire narquois qui c'était installé sur son visage avant de reprendre. "Tous les hommes sont les mêmes Omble, tous omnibulé par la richesse, le pouvoir et les femmes alors pour moi le Bief et le Nord se ressemblent donc vous pouvez critiquer le Bief autant que vous le voulez, ca me fera toujours rire!"

Après ça la jeune femme ne répondit plus rien pour éviter de trop l'énerver, après tout elle avait un cerveau et savait quand s'arrêter dans ce qu'elle disait. Elle ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance après tout ce qu'il était en train de dire. Il essayait surement de l'énerver ou bien c'était comme ça qu'il parlait dans la vie de tout les jours mais dans les deux cas la guerrière plaignait sa futur femme. Si il était aussi froid au lit que maintenant tout ça n'allait pas être très agréable. Lui donnant la dague qui avait servi à tuer son frère, Malvina observa le nordien le lancer à ses gardes avant de lancer une autre phrase qui devait être drôle pour eux. Prenant la parole, la guerrière laissa cette phrase sortir comme si ce n'était qu'un simple murmure.

"Le jour ou vous sortirez vraiment de votre château et que vous vivrez ce que moi j'ai vécu vous n'essayerez pas de faire le dure mais vous le deviendrez vraiment."

La jeune femme avait dit ça sur un ton légèrement froid n'acceptant pas qu'un homme comme lui ose dire qu'elle n'était pas forte après tout ce qu'elle avait vécu, lui avait dut grandir dans une belle petite famille, protégé par sa maman et entrainé juste pour tuer alors que la guerrière elle ne se rappelait même pas du visage de sa mère et c'était entrainée pour survivre dans ce monde. Une Fer-née doit toujours se battre pour montrer qu'elle n'est pas juste un corps sans cerveau qui tuait pour le plaisir, elle n'était pas ça! Malvina c'était instruite pour devenir quelqu'un de plus fort et quelqu'un qui pouvait répondre aux gens comme le Nordien qu'elle avait en face de lui et qui se croyait indestructible. Elle aurait aimé ne pas avoir cette blessure et lui montrer qui elle était vraiment mais ce moment allait devoir attendre pour le moment car la lame chaude revenait vers elle. Le regard de Jon plongea dans le siens et la guerrière ne voulait pas détourner les yeux, alors que la lame se posa sur sa peau la blonde serra les lèvres sentant son visage se serrer mais elle ne cria pas pour éviter de faire plaisir à l'Omble et serra les poings tout en se concentrant sur autre chose que la douleur qu'elle ressentait en ce moment même. Quand il retira la lame la jeune femme laissa un soupir de joie sortir d'entre ses lèvres, contente que tout ça soit fini!

"Merci."
Elle laissa un petit sourire crispé s'installer sur son visage, le remercier était la moindre des choses même si elle savait qu'il avait fait ça avec joie.

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