[FB] L'argent au coeur Ft Humfrey

l'argent au coeur
Humfrey & @Azilys Serrett

Taste the poison from your lips. Lately, we’re as good as gone. Oh, our love is drunk and it’s singin’ me my favorite song. Me and you, we were made to break. I know the truth, but it’s much too late.

Humfrey sauta de sa monture plus qu'il n'en descendit. La colère ne l'avait pas quitté depuis la fin des combat et bien que le sang coagulait sur sa lèvre fendue et qu'il commençait à arborait de sombres couleurs du côté de son oeil gauche, il pouvait rendre grâce aux dieux, il n'y avait sue son égo de réellement blessé dans cet histoire. Il les tenait, ils s'étaient avancés jusqu'au mauvais village et la garnison leur était tombé dessus et pourtant ... Pourtant ils avaient réussit à s'enfuir, ne faisant que quelques dégats mais malmenant la fierté des soldats de Montargent et la sienne. Tout en ôtant ses gants, Humfrey grimpa les quelques marches qui menaient à la grande porte du château, cherchant comment il allait expliquer ce qui était arrivé avec plus de détails que les quelques mots gribouillé dans le feu de l'action. La porte s'ouvrit sur un domestique qui s'empressa de lui annoncer qu'Elle l'attendait dans le bureau. Un accueil chaleureux comme seule Elle savait le faire, songea la chevalier tout en opinant du chef : il ne servait à rien d'épiloguer avec la maisonnée, entièrement dévolue à sa dame, il n'obtiendrait guère d'information sur son humeur ou sa réaction à réception de sa lettre. Toutefois, la loyauté de ces derniers le rassurait lorsqu'il s'absentait : Viserys Targaryen aurait du fil à retordre s'il avait le malheur de se décider à atterrir à Montargent. Les quelques pas qui lui permirent de rejoindre le bureau semblaient d'une lenteur extrême et d'une rapidité surprenante mais lorsqu'il entra pour faire face à son destin, il aurait pu laisser échapper un soupire de soulagement à la vue d'Azilys. Visiblement elle n'était pas en colère, ni même prête à le faire redéménager à l'autre bout du château, ce qui était un bon départ. « Tout dépend de ce qu'on entend par là. » marmonna le chevalier dont les quelques bleus trahissaient la désagréable rencontre qu'il avait fait.

Son regard se fit plus froid tandis que le seigneur prenait le pas sur son épouse : une part de son être était vexée de se voir rappeler à son devoir de chevalier plutôt que d'être accueilli tel l'époux qu'il était. Mais c'était toujours ainsi, songea-t-il : ce jeu de pouvoir qui existait entre eux et contre lequel il ne pouvait rien existait depuis l'enfance et il s'y était toujours prêté volontiers. Il soupira. « Un petit groupe, guère plus d'une quinzaine d'homme : c'est sans doute pour cela qu'ils se déplacent vite. Je ne serais pas surpris qu'ils se séparent et se réunissent par moment. » commença-t-il Cela expliquait peut être que les dégâts, après leur passage, demeuraient essentiellement matériels et qu'aucun château ne soit encore tombé sous leurs assauts. « Leur objectif n'était clairement pas de combattre, bien qu'ils en soient capable. » dit-il alors remarquer en s'adossant contre une bibliothèque d'un air nonchalant. « Ils se sont défendus, mais leur objectif premier était de quitter la zone le plus vite possible. Peu de dégâts humain dans les deux camps : guère plus que quelques contusions et une épaule déboitée chez les notres. » récapitula le jeune homme qui avait laissé la majorité du bataillon sur place pour se hâter auprès de sa Dame. Il ne s'inquiétait pas pour les mines de Montargent, principale source de richesse des Serertt : le groupe avait attaqué au nord des terres et avait fuit vers Antrecombe. A cette heure, il était certains qu'ils n'étaient plus sur les terres d'Azilys mais il ne pouvait s'aventurer sur celles d'une autre maison sans l'accord de cette dernière.

l'argent au coeur
Humfrey & @Azilys Serrett

Taste the poison from your lips. Lately, we’re as good as gone. Oh, our love is drunk and it’s singin’ me my favorite song. Me and you, we were made to break. I know the truth, but it’s much too late.

Humfrey hocha la tête : le plan avait quelque chose d'intelligent, il devait le reconnaitre. Contrairement à une armée organisé, ils étaient plus rapide, plus agile. Le principe des attaques éclairs leur permettait d'être invisible avant et après le forfait, disparaissant dans la nature. En d'autres circonstances, le Swyft aurait sans aucun doute pensé à un groupe de bandit dont la tête de file était un chevalier déchu ou un autre ayant débuté une formation martiale. Mais alors que tout le continent était tendu par la guerre, Humfrey doutait qu'un tel groupe fut assez fou ou suicidaire pour se lancer dans une telle entreprise. Non, c'était forcément des rebelles qui profitait de l'état de nerfs pour attaquer des fiefs délaissé par la militarisation prévu. Pourquoi attaquer Charmchamp ? Pourquoi attaquer Montargent ? Il n'y avait pas de vol, seulement des dégats plus ou moins important. C'était une épine dans le pieds des forces loyalistes mais surtout, ce n'était pas un comportement de brigands. « Un petit groupe à l'avantage de pouvoir se déplacer plus facilement et discrètement qu'une armée. Sans bannière, ils ne passent que pour des brigands, ce qui les rends difficile à appréhender. » approuva le chevalier en hochant la tête. « Ils semblent avoir pris la route vers l'Est, je ne suis pas sur qu'ils aient l'intention de revenir vers Montargent. » ajouta-t-il. Bien qu'il ait envoyé certains de ces hommes à leur poursuite, il doutait qu'ils puissent mettre la main dessus, mais la direction prise laissait sous entendre un replis dans la campagne, et, peut être, une progression vers l'est et les frontières conflanaises ou une remontée vers le nord des terres de l'Ouest. S'il avait été à la place d'Azilys, sans doute aurait il écrit à Lady Harlton afin d'avoir l'assurance que le groupe rebelle ne flirtait pas avec la frontière, profitant d'autorités différentes pour se déplacer plus aisément. Si de telles regroupement apparaissaient dans le Conflans, ils seraient peut être plus à même de les attaquer dès lors qu'ils repasseraient la frontière ? Mais ce n'était pas son rôle d'envisager des plans à long terme ou d'organiser le dialogue avec les fiefs voisins. Il se racla la gorge. « J'ordonnerai tout de même qu'on renforce les patrouilles auprès des villages et des mines. Je ne serai pas étonné d'apprendre qu'ils ont feint le retrait pour revenir plus nombreux ou mieux organisés. » Bien qu'il en doutait, ils ne sauraient éviter de faire preuve de prudence. S'il s'agissait réellement de brigands alors peut être que l'attaque n'était qu'un test, un essai pour voir la rapidité de réponses des forces Serrett. Et peut être que tout ceci n'était que diversion.

Il grimaça tandis que ses mots lui arrachait un rire étouffé. Après tant d'année, voilà qu'il était enfin nommé dans les exploits de son épouse, à un titre qui était sien de part son sexe mais aussi de part sa position d'époux. Cependant, qu'elle le reconnaisse ainsi était toujours plus agréable que de voir ses efforts et son travail être tue par fierté pour par ignorance. « Cela me fait moins mal que mon égo d'apparaitre ainsi devant tous. » confessa-t-il. Il s'en voulait d'avoir été blessé, aussi superficiellement que cela fut. Ce n'était pas un gros groupe, pas une grosse armée et il n'y avait vraiment eut de combat. Et pourtant, il s'était mangé le pommeau d'une épée en plein visage, le laissant sonné quelques minutes mais affichant sa honte aux yeux de tous. Il grimaça à nouveau lorsqu'elle effleura la peau boursoufflée de son oeil mais, ricanant, décida de prendre cela sur le ton de la rigolade. « Mais peut être aurais-je du les laisser me trouer de toute part ? Si un coquards m'offre un baiser, il me tarde de savoir ce que des blessures plus importantes me donneraient le droit d'espérer. » Si l'inquiétude d'Azilys l'atteignait, il ne pouvait nier la frustration qui existait de savoir qu'elle avait contrôle sur tout, que ce fut sur les terres, les métayer que sur ses propres draps. C'était elle qui décidait de quand elle acceptait sa présence ou non, elle qui choisissait quand et où et si leur mariage avait toujours été sur ce registre plutôt piquant, il appréciait lorsqu'elle lui apparaissait dans la simplicité de sa féminité, éloignant le seigneur pour lui laisser, ne serait-ce que quelques minutes, le privilège d'être le mari. Il n'aspirait pas réellement à la blessure, juste à la voir délaisser un peu plus la fierté dans laquelle elle se drapait sans cesse pour lui laisser la place d'être plus. Plus qu'un bras armé, plus qu'un nom sur un contrat de mariage, plus qu'un outil pour lui permettre de donner naissance à la future génération de Serrett.