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What it takes to make an alliance + Gwendal

Lowell Blount
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   Gwendal & Lowell What it takes to make an alliance
304/11/01

   

   
« Nous verrons aujourd’hui Gwendal Bar Emmon, Renfred. Après le déjeuner. Testons tes connaissances. Qu’est-ce que tu peux me dire de lui et de sa famille, mon garçon ? »  La mine concentrée du jeune Renfred, qui fronce les sourcils derrière son assiette, amuse Lowell. « Les Bar Emmon sont de Pointe Vive. Ils tiennent le Bec de Massey, là où il y a le phare. Je crois que ser Gwendal a participé à la bataille de Winterfell, et avant ça, qu'il était au siège de Pyk et à la bataille du Trident, comme vous ? C’est un chevalier, pas le seigneur de la maison Bar Emmon et plutôt un marin, non ? Mais il représente sa maison à l’extérieur…mon frère dit que c’est parce que lord Duram n’est pas très malin. » Lowell s’esclaffe. Il n’a pas mis très longtemps à s’habituer à la compagnie de ce jeune écuyer vif, qui lui rappelle son cousin, Anton Farring, à son âge. Avoir Renfred dans les pattes le rajeunit un peu ; il ne s’est pas trompé en se disant que la présence d’un écuyer raménerait un peu de vie à Fort-Epine. Cela l’oblige à être actif et il apprécie ce rôle de professeur, et la franchise candide de ce gamin, qu’il trouve prometteur, lui change la vie des intrigues de cours et de l’atmosphère pesante qu’il a retrouvé en revenant à Port-Réal après quelques temps passés à Fort-Epine à examiner ses défenses dont le chantier continue à marche forcée. Quoique les voyages soient rares, les Terres de la Couronne sont encore à peu près préservés et la courte distance qui le sépare de son fief le mène à être souvent présent à la cour, parce qu’il considère que c’est un devoir pour lui de soutenir Alyria. Ce n’est pas vraiment pour ça qu’il s’y sent exactement à l’aise, mais il fait avec, suivant les évolutions du conflit, qui semble s’être un peu éloigné des frontières de son fief pour se reporter, côté Bief, vers l’Ouest, et les nouvelles de Goeville, où le siège semble stagner. Rien de vraiment réjouissant, mais rien de catastrophique non plus. Ces périodes d’œil du cyclone, détestables en diable, sont celles qui plaisent le moins à Blount. Qu’on lui donne une bataille, une vraie, une stratégie à élaborer pour percer les défenses de l’ennemi ou assurer les leurs, et il saurait quoi faire. Mais là, il attend, espère, réfléchit à ses propres ennuis et ronge son frein.

Aussi, finalement, recevoir de vieux alliés, comme Gwendal Bar Emmon, est finalement une distraction bienvenue. C’est ce qui mène le Ferrailleur a répondre d’un rire amusé à son écuyer : « Correct, mon garçon, c'est très bien. Par contre, pour lord Duram, c’est sans doute vrai, mon jeune ami, mais ne t’avise pas de dire à ser Gwendal lorsqu’il arrivera, ce serait très impoli et je n’ai pas envie de perdre un partenaire commercial aussi précieux !  » Blount n’est pas très à l’aise avec les manières de la cour. En revanche, celle de l’honneur le connaissent bien. A moins qu’il ne se soit finalement habitué aux manières de la cour et à la susceptibilité des uns et des autres à force de conclure des alliances commerciales et qu’il l’intègre désormais de manière innée. A vrai dire, il n’est pas absolument persuadé que Gwendal Bar Emmon ait lui-même une très haute opinion de son neveu, ni même, privilège de l’âge, qu’il critiquerait l’honnêteté candide de Renfred et de son frère – encore que Jaremy, lui, devrait ici être un peu plus prudent, même pour ces propos tenus en privé - mais cela fait partie des choses qu’il est préférable de lui laisser dire lui-même. « Bien, finis donc de déjeuner. Ils seront là dans une heure, le temps de finir de s’installer…ils sont là depuis ce matin. Ser Gwendal vient s’entretenir avec moi de nos affaires concernant le chantier naval de Pointe-Vive, nous en aurons pour un moment, tu pourras faire ce que tu veux pendant ce temps là, mais ne disparais pas trop loin, je n’ai pas envie de te courir après dans tout le Donjon Rouge, c’est vu ? Bon. Avant cela, lorsqu’il arrivera, tu l’annonceras. Tu sais ce que tu as à dire ? Très bien. Il m’a indiqué qu’il viendrait avec  sa fille, lady Yael Bar Emmon. Tu l’annonceras également. Allez, file. »

Resté seul face à son dessert, Lowell se fait méditatif. Ce dernier point, la présence de lady Yael, qu’il ne connait pas, l’intrigue. Bar Emmon a simplement indiqué qu’il s’agissait de la lui présenter, mais dans quel but ? Blount apprécie le vieux chancelier, fait d’un bois solide et parlant un langage militaire qui a été rassurant et familier pour lui qui découvrait ce monde politique et la gestion de son fief. C’est un allié précieux, comme les Velaryon. Pour autant, il connait son monde et sait que le vieux loup de mer se double d’un vieux renard quand il veut. Est-ce donc qu’il veut présenter sa fille et la faire débuter à la cour, ou a-t-il un projet plus précis, de mariage, par exemple, pour ladite Yael ? Les propositions pleuvent, décidemment…ce ne serait pas un mauvais coup, ceci dit, lorsqu’il y pense. Il va falloir juger sur pièce. Après tout, peut-être Blount se trompe-t-il. Et il n’est pas obligé de dire oui…ni de refuser. A vrai dire, Lowell est ouvert à beaucoup de choses, même s’il est, en fait, surtout un peu hésitant, ne pensant pas devenir – malgré lui, de fait – un parti en vue à la cour, au vu de son âge. Mais il faut dire que sa proximité avec la reine et la bonne réputation de sa famille au sein des Terres de la Couronne jouent peut-être…

Laissons le venir, se dit-il finalement, lorsque Renfred annonce le plus fort qu’il le peut : « Ser Gwendal, de la maison Bar Emmon, chancelier de Pointe-Vive, et sa fille, lady Yael. » Lowell se lève pour accueillir ses hôtes, saluant amicalement le vieux chancelier : « Entrez, entrez. Bienvenue ! C’est un plaisir de vous revoir, ser Gwendal. Lady Yael, je suis enchanté de faire votre connaissance. » C’est une toute jeune fille, qui ne ressemble pas franchement à son père. Il n’a pas connu lady Awrilia, la femme de Gwendal, mais de son point de vue, elle tient plus de sa mère. Il la trouve plutôt jolie, ce qui se verrait peut-être pour un œil averti, et qui pourrait le rendre influençable tant il est hésitant à ce sujet, mais n’en dit rien pour le moment.« Avez-vous fait bon voyage et êtes vous bien installés ? J’ai vu hier qu’on préparait vos appartements. » Se tournant vers son écuyer, il lui adresse un sourire encourageant, satisfait de voir qu’en tant que page, le gamin se débrouille bien et qu’il apprend vite ses leçons : « Tu peux disposer, Renfred. Vous avez la connaissance de mon jeune écuyer, Renfred Farring – mon petit cousin, en fait, que son frère m’a confié. Qu’en pensez-vous ? » Commente-il pour les Bar Emmon. « Voulez vous un rafraichissement avant que nous nous attaquions à nos affaires ? Il nous reste un vin du La Treille très correct. » Qu’il a bien entendu fait accompagner d’une petite collation, puisqu’après tout, le déjeuner s’est rapidement éloigné. Lowell s’assoit en bout de table, présidant, puisqu’il est chez lui, la réunion. Derrière lui, exposée sur le buffet, trône Vigilance, l’épée des Hightower devenue sienne, que lord Blount évite cependant de porter au côté, même en temps de guerre, lorsqu’il reçoit des invités : « Quelles nouvelles de Pointe-Vive ? J’espère que votre famille se porte pour le mieux. Je devine que vous devez être sur les dents…» Comme à peu près toutes les familles disposant d’une flotte maritime à l’heure actuelle, qu’elles assiègent Goeville ou qu’elles gardent les côtes. Lowell connait déjà un peu la réponse, mais la politesse ne mange jamais de pain, surtout lorsqu’on doit négocier deux ou trois choses d’importance.
   
FICHE PAR Sushii.


#navyblue  : Lowell Blount
#009900  : Renfred Farring, le jeune écuyer de Lowell


@Gwendal Bar Emmon


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Ser Gwendal : « Hm… ta sœur s’est encore attirée les foudres du lieutenant-général de la flotte en refusant de porter la Triomphante au large de Pointe-Vive et a plutôt cherché à poursuivre une caraque suspecte dans le goulet… » lança ser Gwendal en lisant le fin morceau de parchemin que lui avait apporté un des valets qui l’accompagnait lui et sa fille cadette à Port-Réal.

Celle-ci était semi-allongée dans un de ces canapés qui donnent des postures lascives et qui, justement pour cette raison, sont totalement absents du manoir de Ser Gwendal ou du château de Pointe-Vive. Du moins, il en a un seul, celui sur lequel Lord Armel Bar Emmon, le frère aîné de ser Gwendal, a rendu l’âme. De fait, personne n’ose y toucher. Dès lors, Lady Yael, qui découvrait une chose de plus à Port-Réal, n’hésita pas à en profiter.

D’autant que la position pour la lecture, un de ses loisirs préférés, était parfaite. C’est d’ailleurs en plein milieu d’un imposant recueil sur les familles de Westeros que Lady Yael se trouvait quand son père l’interpela. Se redressant, sa longue chevelure noire de jaie, la même que celle de son père jadis, vint se dérouler en six longues tresses le long de son corps mince, mais dont les lignes douces laissait tous de même deviner une forme de robustesse.

Lady Yael : « Père, si vous lui laissiez le commandement de l’Espadon, elle accepterait d’obéir… et puis, vous êtes obligé de vous inquiéter pour elle alors que nous ne sommes qu’à quelques heures de rencontrer votre ami ? »  répondit la jeune femme en rejoignant son père autours de la table à manger sur laquelle de nouveaux plats étaient portés pour répondre à l’appétit du chancelier du Bec de Massey.

« Et de grâce Père, vous-même me disiez ce matin en accostant à l’Arsenal que cela faisait des années que vous n’étiez pas venus à Port-Réal ! Ne voulez-vous donc pas profiter de cette ville ? Tout semble immense, grandiose… J’ai tellement de frissons d’excitations depuis que je suis arrivée que je suis forcée de trouver une activité apaisante pour ne pas penser à tout ce qu’il y a dehors ! »

La fille cadette de ser Gwendal se porta alors à la fenêtre la plus proche qui donnait pour partie sur la mer et sur la ville. Le regard de la jeune femme de dix-neuf ans restait toutefois rivé sur l’effervescence de la capitale du royaume. Il faut dire que si son père connaissait Port-Réal, c’était la première fois qu’elle venait dans une ville aussi grande et riche.

Ser Gwendal : « Des mendiants, des voleurs et des noble désargentés à la recherche de la première vierge innocente et fortunée qu’ils trouveront pour dilapider sa fortune, voilà ce qu’il y a dehors. Les bonnes gens, ce sont celles qui se cassent le dos sur les quais et ceux qui labourent les champs à l’extérieurs de murailles et je te rassure, à par l’accent et les habits, ce sont les mêmes que chez nous. Et si tu t’inquiètes sur ce qu’il y a dedans… »

Lady Yael : « Il n’y a que des vipères ne versant que du miel empoisonné dans vos oreilles, des empoisonneurs en puissance, des artisans de destinés, des politiciens en mal de pouvoir absolu et de malheureux héros qui sont bien forcés de devoir se battre contre tous les autres pour le bien du royaume… Mais je crains que votre description ait oublié les vieux ronchons qui boivent trop pour pouvoir aider les héros perdus, pour répliquer face aux serpents du palais et pour discuter affaire et mariage avec leurs amis. » dit la jeune Yael en coupant son père dont l’un des sourcils broussailleux s’était soulevé.

Sous ses airs de jolie jeune fille douce, aimable et aimante, très bonne joueuse de viole et s’y connaissant un peu en dessin, il y avait cette langue acerbe exacerbé par une bonne culture générale. Une tendance héritée de sa mère Lady Awrilia en réalité et qui tranchait avec le franc parlé de ser Gwendal et de sa sœur aînée, Lady Soaz. Avec le temps, Lady Awrilia était moins, incisive quand elle décidait de remettre quelqu’un à sa place. Il s’agissait, pour ser Gwendal, d’espérer qu’il en serait de même pour Lady Yael…

Une inquiétude de plus à rajouter parmi toutes celles qui s’accumulaient ces derniers temps. Le principal était biensûr la guerre. Mais, merci aux Sept, la guerre était loin du Bec de Massey et de Pointe-Vive. La cité était bien fortifiée par la mer et la terre et les murailles bien entretenues. Mais diable que le vieux chancelier n’avait pas envi de devoir gérer un siège. Il préférait de loin une belle bataille navale, à l’ancienne, éperons contre éperons et les torchèrent de feu grégeois répandant avec des nuages de flèches le chaos et la destruction au milieu de la mer déchaînée. Une image un peu romantique, ser Gwendal devait lui-même se l’avouer en se remplissant un nouveau verre de vin sous le regard désabusé de Yael qui avait bien compris que son père était une fois de plus en train de penser à autre chose qu’à ce qu’il avait sous le nez.

Même si celle qu’il avait sous le nez était une des inquiétudes secondaires qui rythmait ses pensées. Ses deux filles, Soaz et Yael, étaient depuis longtemps en âge de se marier. Il y a quatre ans, Lady Awrilia avait commencé à chercher des partis respectables et permettant de faire rayonner les intérêts de la Maison Bar Emmon. Malheureusement, son décès mit un terme brutal aux prospections et ser Gwendal fut bien obligé, en voyant la situation de sa maison de se remettre en selle. Si le mariage de Lady Soaz était important, il était aussi le plus compliqué. Il lui faudrait donc du temps. Par contre, concernant Lady Yael, il devenait urgent de lui trouver un époux. Et pas n’importe quel nobliau ! S’il devait donner une dote, ça ne serait pas à un noble étranger aux Terres de la Couronne et encore moins à quelqu’un qu’il n’estimait pas !

Sauf qu’avec autant de critères, les options étaient limitées. Celle qui retint son attention ne fut toutefois pas la première. Et ce qui fit qu’elle le marqua profondément tant elle était la plus évidente et la plus naturelle, c’était que c’était son aînée, Lady Soaz, qui la lui suggéra : Lord Lowell Blount. Seigneur de Fort-Épine depuis un peu plus de quatre ans maintenant, ser Gwendal s’est toujours bien entendu avec cet homme qui n’est son cadet que d’une petite dizaine d’années. La bonne entente pouvait aussi s’expliquer par les carrières des deux hommes. Et entre franc parlé et vocabulaire similaire, cela facilitait les choses. Et dès son arrivée à la cour -même si ser Gwendal ne la fréquente pas beaucoup-, Lowell et Gwendal s’étaient suffisamment entendu pour renouvelé de vieilles alliances commerciales et échanger de vieilles histoires comme le font les vieux avec assez d’expériences pour remplir plusieurs volumes de la Citadelle.

Au-delà de cela, Lord Lowell apparaissait comme un homme aimant, notamment envers sa famille éloignée, fidèle et capable de faire honneur à sa fille cadette, de sorte que ser Gwendal se sentait plus à l’aise de lui présenter en premier Lady Yael plutôt qu’à un jeunot qui pourrait se révéler pendant le mariage être un terrible mari.  A défaut donc d’obtenir de lui un accord dès ce jour, il fallait absolument sécuriser de nouvelles entrevues et surtout, faire en sorte que Lady Yael soit à son avantage !

Et à cet égard, le Chancelier de Fer avait mis les plats dans les grands. Dans une majesté simple que l’on attribut à la grandeur de la mer, il avait commandé quelques robes pour sa cadette -et son aînée aussi afin de remplacer les quelques cottes de mailles, bottes, gants et manteaux en toile cirée qui s’accumulaient dans ses appartements-, d’un bleu profond se mêlant à des touches d’un blanc presque brillant, assez pour rappeler les couleurs de la famille Bar Emmon. A cela, et pour marquer le fait qu’elle soit sa fille, il l’autorisa, comme il le faisait avec son aînée, à porter une touche de pourpre. Lady Yael souhaitant simplement que le ruban portant l’emblème en argent de la Maison Bar Emmon, l’espadon, soit de cette couleur.

Ce fut elle enfin, apprenant le projet de son père, qui lui proposa de décorer ses tresses de rubans aux couleurs de la maison des Blount : émeraude et rouge. Ses cheveux suffiraient à représenter le noir. Le signe paraissait un peu trop évident pour une présentation. Il ne fallait pas non plus effrayer le seigneur de Fort-Épine. Alors l’idée fut retenue pour une prochaine fois.

Ser Gwendal : « Lady Yael, vous ne seriez tout de même pas en train de remettre en cause mes capacités à diriger mes affaires parce que je suis un régime strict basé sur la consommation de vin, d’herbes à fumer et de nourriture riche ? » rebondit ser Gwendal avec un air sérieux peu soutenu.

Lady Yael rendit à son père le même soulèvement de sourcil qu’il lui avait lancé plus tôt avant de lui faire une rapide bise pour au moins finir de briser le sérieux faiblement brandit par son père.

Ser Gwendal : « Bon, va donc voir tes suivantes pour te rafraîchir un petit peu. Il va bientôt être l’heure et il serait dommage que nous nous présentions en retard auprès d’un ami ! »

Quand l’heure fut venue, les deux Bar Emmon quittèrent leurs appartements en compagnie de deux gardes venus de Pointe-Vive. Le reste était resté à bord de l’Espadon amarré dans l’Arsenal de Port-Réal. Et la petite marche avant d’atteindre les appartements de Lord Lowell révéla une Lady Yael plus inquiète qu’elle ne le laissait paraître. Elle n’aimait guère apparaître sous un mauvais jour, avait une attention toute particulière pour les détails et sans pour autant être timide -certainement pas au vu de sa répartie- elle appréhendait toujours les situations qu’elle ne connaissait pas. Cette situation fit qu’elle demanda plusieurs fois à son père de vérifier que tout allait bien avec sa tenue, avec ses cheveux, avec ses quelques bijoux. Suffisamment de fois pour que ser Gwendal finissent presque par s’en agacer.

Heureusement, les appartements de Lord Lowell étaient là avant que ça ne soit le cas et ils furent accueillis par un jeune homme qui les annonça avec une force de voit qui fit sursauter Lady Yael. Elle ne s’attendait pas à ce qu’une voix aussi forte jaillisse du jeune garçon. Ser Gwendal, lui, retourna de ses deux bras grands ouverts et d’une puissant « Ah ! » les chaleureuses salutations de Lord Lowell jusqu’à qui il alla pour lui faire une accolade bienvenue.

Ser Gwendal : « Je suis heureux moi-aussi de pouvoir vous revoir ! Cela fait bien une éternité que nous ne nous sommes pas revu ! »

Dès que son père eu finit, Lady Yael fit une révérence à l’attention de Lord Lowell. L’œil habitué à l’étiquette de la cour remarquerait que celle-ci pouvait être un peu datée.

Lady Yael : « Le plaisir est sincèrement partagé Lord Lowell. » répondit la cadette de Gwendal en se relevant devant Lord Lowell.

Elle n’avait jamais vu Lord Lowell auparavant. Son père lui avait bien décrit le seigneur de Fort-Épine, mais la description restait superficielle. Elle ne parlait pas de cette masse sévère et pourtant, bien entretenue, où chaque pièce est à sa place. L’âge naturellement se voyait dans les traits du seigneur. Cependant, il était minimisé par le reste et Yael dut s’imposer de ne pas simplement fixer avec ardeur leur hôte qui, en toute politiesse s’inquiétait de leur voyage.

Ser Gwendal : « Il s’est tellement bien passé que nous avons bien failli arriver avant que nos appartements soient prêts ! il faut dire qu’avec la guerre, nos rameurs sont plus entraînés que jamais ! De sacrés gaillards ceux qui ont choisi le service et heureusement que la Couronne a encore des hommes de leur trempe dans sa marine ! » répondit Gwendal avec un franc sourire aux lèvres.

Un sourire retenant une sincère excitation se dessinait sur le visage de Yael qui montrait une évidente admiration devant l’immensité du Donjon Rouge et les appartements que la monarchie avait bien voulu leur prêter le temps de leur séjour qu’elle espérait suffisant pour découvrir un édifice aussi splendide que le Donjon Rouge. Mais elle fut bien incapable de répondre à la demande de commentaires de Lord Lowell sur son écuyer. Elle connaissait le nom et l’histoire des Farring. Mais sans plus, de sorte que ce fut l’autre chevalier présent dans la pièce qui se chargea d’y répondre en réajustant le manteau pourpre des chanceliers du Bec de Massey.

Ser Gwendal : « Et bien, ma foi oui. Il nous a bien accueillis à l’entrée et si son courage égale sa force de voix, je pense que les futurs ennemis de Sa Majesté devront s’inquiéter ! » dit donc le Chancelier en adressant ensuite un sourire amical à Ranfred.

Ser Gwendal : « Et puis, vous avoir comme tuteur est une chance pour un si jeune homme. Vous avez la chance d’avoir l’expérience des combats aussi bien à la façon de Westeros qu’à celle d’Essos ! Une bonne chose qu’en on apprend à se battre. Et puis en matière d’honneur, il est difficile de trouver un chevalier plus honorable que celui qui est en face de moi ! Ca doit vous changer par contre, de passer de tout un bataillon à diriger à un seul jeune garçon ? » finit alors le vieux briscard toujours l’air jovial tandis que sa fille passait son regard de son père au visage de Lord Lowell, évitant quand il poser ses yeux sur elle, de croiser son regard trop longtemps.

Fort heureusement, Lord Lowell proposa que la discussion se poursuive autours d’un verre de vin. Comme le redoutait Lady Yael, ser Gwendal n’hésita pas une seule seconde. De toutes les façons, son père buvait de tout. Mais il raffolait des vins de Dorne et aussitôt assis -Lady Yael à la droite de Lord Lowell et ser Gwendal à la droite de sa fille- et les premières coupes remplies, ser Gwendal invitait Lord Lowell à venir déguster plus tard pendant leur séjour quelques flacons de vins dorniens ramenés des caves de Pointe-Vive. L’occasion était trop belle pour que le vieux chancelier ne la saisisse pas.

Il se garda de saisir celle qui trônait sur le buffet derrière Lord Lowell. Pas tout de suite. L’épée était bien trop évidente et pointer maintenant ce symbole de puissance et de prestige pouvait défavoriser les Bar Emmon, éternels gardiens de phares, seule source de prestige en leur possession.

Ser Gwendal : « Ô vous devinez bien Lowell. La guerre a déjà fait sa première victime dans notre famille. Lord Duram n’est plus totalement lui-même depuis son retour de la bataille de Chutebourg. Naturellement, cela provoque quelques discussions dans le Bec. Mais elles sont rapidement éclipsées par les conséquences de la guerre. Avec Goëville verrouillée, c’est une source de revenus qui s’est tarie. Le commerce est perturbé, les navires circulent moins et les pirates ne vont pas tarder à être légion… Je ne parle même pas du manque de navires pour protéger le Goulet et la Néra avec la flotte de nos amis commun les Vélaryion qui est au nord de la Péninsule de Claquepince. Encore un peu et je serai obligé d’informer le Conseil que pour la sécurité de Pointe-Vive, nous nous réservons le droit d’éteindre le phare… » finit ser Gwendal en regarda sérieusement la robe vermeille de son verre presque vide.

La guerre pouvait avoir de graves conséquences pour le domaine des Bar Emmon et les alliés devenaient indispensables.

Lady Yael : « Hm… Père me disait que vous étiez en pleine rénovation de Fort-Épine. Avec la multiplication de nos commandes de bois pour notre flotte et pour le phare, j’espère que cela n’a pas mis en péril vos projets. D’autant que la guerre n’était pas si loin de chez vous… »  demanda lady Yael qui commençait à peine à gouter le vin offert par Lord Lowell et ceci sous le regard heureusement surpris de son père qui ne semblait pas s’attendre à ce qu’elle prenne les devants comme cela.

Ser Gwendal : « Sans parler des troubles qui secouent la monarchie. Vous me pardonnerez j’espère Lord Lowell ma question, mais comment va Sa Majesté la Reine ? » le regard, à cette question, de ser Gwendal quitta son air jovial pour devenir sérieux.

La monarchie avait toujours été très respectée par les Bar Emmon et encore plus pour Gwendal qui s’inquiétait sincèrement des mots et rumeurs qui lui parvenait de Port-Réal via les navires faisant halte à Pointe-Vive.

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304/11/01

   

   
Avec Gwendal Bar Emmon, on sait à quoi à s’attendre et c’est presque reposant. Certes, pas tout à faits, les éclats de voix du vieux chancelier de Fer réveilleraient un mort, mais Lowell en est familier et il les comprend mieux que toutes les courtisaneries feutrées du Donjon Rouge. A plaisanter sur les rameurs de la Marine Royale ou à commenter le futur grand destin de son écuyer, le voilà tout de suite à l’aise. Tout cela est un peu cavalier et militaire, mais ils sont un peu militaires et cavaliers eux-mêmes. Ca a le mérite d’être honnête et sincère. Comme lorsque Lowell se perd un peu - il est charmé, tout à fait ravi de rencontrer lady Yael, vraiment – en échangeant des salutations avec la fille de son ami. Oui, il est sincère, et sensible à un charme qu’il découvre à la jeune femme. Est-ce la pression ou un côté romantique qui le poussent à s’emporter ou à se comporter comme un jouvenceau timide ? Il ne saurait guère le dire, ne s’en rendant pas même compte. Mais il pourrait se laisser aller à écouter des propositions et à donner des signes d’ouvertures.

Surtout dans la mesure où il est flatté. « C’est bien trop de compliments pour un seul homme et le soldat que je suis, mon ami. Je suis toujours honoré que vous ayez autant d’estime à mon égard, d’autant que je reste persuadé que votre carrière de marin surclasse largement la mienne, mon cher Gwendal ! » Il ne rougit pas, mais pas loin. Blount est un homme modeste, un bon capitaine mais pas plus, selon lui. Il n’aura sans doute jamais l’habitude que d’autres l’estiment – l’influence de Tommen Blount, sans doute... « Pour sûr. Mais ça me repose. Il faut avouer que c’est moins contraignant. Encore que j’avais l’habitude des hommes faits, quant aux enfants, il me reste beaucoup à apprendre, je le crois. » Appel du pied ? Peut-être, qui sait ? En tout cas cela tient du constat, comme le fait qu’il doive se marier, tôt ou tard, d’ailleurs : Lowell n’a pas l’habitude des enfants, quoiqu’il les aime bien, et finalement, ne pas en avoir reste son grand regret.

La conversation se fait sérieuse alors qu’ils s’installent autour de la longue table. « Hmm. Je suis navré de l’apprendre. Il a bien de la chance, cependant, que vous puissiez l’assister…et toujours pas d’héritier en vue de son côté, je suppose ? » La question est aimable, mais ne trompera personne : elle n’est précisément que cela. Blount est un peu traditionnaliste, mais il est aussi pragmatique : mieux vaut, en l’état, que Soaz, la fille de Gwendal, succède à Durram, qu’un éventuel héritier mâle qui serait sous régence et qui risquerait d’être aussi idiot que son père, en ces temps troublés. En témoigne les nouvelles de Pointe-Vive que lui rapporte le vieux marin. Lowell siffle doucement, impressionné : « A ce point ci ? Eh bien…je suis navré de l’apprendre. Avez-vous pu parler à Paxter Redwyne ? Comme maitre des navires, c’est un problème dont il devrait se soucier, je suppose. Peut-être aura-t-il une piste qui ne nous viendrait pas à l’esprit en ce moment pour débloquer cette fâcheuse situation. Après tout il en va aussi de la sécurité de Port-Réal. » Lui, maitre des navires, aurait déjà mobilisé la flotte royale, puisque Velaryon et Baratheon tiennent le blocus dans la Baie des Crabes. Il ne peut croire que la capitale soit laissée sans protection – même s’il juge que les Bar Emmon font de leur mieux, ils ne sont qu’une petite maison et ils auraient besoin d’aide. Militairement, pour l’officier qu’il est, ça lui semblerait une folie : à quoi servirait-il donc de prendre Goeville pour laisser la baie de la Nera libre face à d’éventuels agresseurs venus d’Essos ? Mais le Ferrailleur est un type de bonne foi. Il n’aime pas tellement Tywin Lannister – trop ambitieux – mais jusqu’à la guerre n’a pas été trop mal menée. Quelqu’un finira bien par aider Gwendal. Et lui, allié fidèle, s’empresse de s’en soucier également à la hauteur de ses moyens : « Puis-je faire quelque chose ? N’hésitez pas si c’est le cas. »

Il est de bon ton de se soucier de ses alliés, il est vrai, mais il ne s’attendait pas à ce que ce soit lady Yael elle-même qui le sollicite. Le voilà un peu soufflé et peut être aussi un peu attendri de cette inquiétude. Piqué dans sa fierté, Blount prend les choses à cœur : il est peut être plus âgé mais il a encore de la ressource et il s’en sort bien. Alors il vient l’impressionner, évidemment : « Non, Madame, il n’en est rien. J’avais pris mes dispositions et le chantier de rénovation, commencé par la modernisation de l’intérieur a de Fort-Épine, est déjà très avancé. Et puisque les traitres du Val ne nous paient plus et qu’il est hors de question de les fournir, j’ai de la marge. Mais je vous remercie de vous en inquiéter. Je mets un point d’honneur à honorer ce partenariat commercial qui nous unit. Les alliés fidèles et sur qui l’on peut compter deviennent rares ; il faut se montrer à la hauteur de ce type de partenariat. Sans compter la perspective de la victoire. La situation dans le Bief, malgré le lourd tribut que nous avons payé, parait s’améliorer et la guerre s’éloigner de chez moi…j’honorerai mes promesses. Tant que je ne me signale pas de moi-même, considérez que toutes mes livraisons seront faites en temps et en heure. » Les Bar Emmon peuvent compter sur lui dans tous les cas. Lowell Blount est un homme qui tient ses promesses, en tant de guerre ou de paix. Il croit à la parole donnée, peut-être de manière vieux jeu, c’est vrai. Mais on ne peut même plus compter sur ça, on ne peut compter sur d’autres, en ces temps troublés. Parce qu’ils sont seuls et qu’il ne reste pas grand-chose, alors qu’ils sont emportés dans une bataille qui renverse même plus grands.

C’est d’ailleurs ce qui les mènent à parler de sa cousine, Alyria. Lowell hésite un instant. Il sait que Gwendal n’est pas malintentionné et qu’il s’inquiète sans intention malveillante…mais il hésite tout de même. Que dire ? Que garder pour lui ? Il ne veut pas laisser à penser que la famille royale serait diminuée, ni laisser entendre que Alyria, toute reine qu’elle soit, n’est qu’une femme comme les autres et qu’il lui arrive de perdre pied ou d’aller mal. Certaines choses sont connues : le départ du roi pour Peyredragon afin de se reposer ; la tentative d’enlèvement, voire d’assassinat, d’Aerion, par exemple. Le fait que cela soit difficile n’est qu’un questionnement rhétorique. Mais pour le reste…A partir de quel moment entre-t-on dans le secret d’État et quand en sort-on ? Et pour lui-même, au-delà, que peut-il dire sans trahir la confiance de sa cousine ? Prudemment, Lowell répond donc lentement : « La reine…elle fait front avec beaucoup de courage, je trouve. Je n’oserai prétendre qu’elle va bien, avec ce qu’elle doit affronter, mais je suis persuadé qu’elle traversera et surmontera cela. » Il se fait ensuite plus affirmatif, déviant légèrement le sujet sur la guerre elle-même : « Les choses iront mieux. Je crois qu’il ne s’agit que d’une question de temps avant que Viserys ne cède. Il n’a pas les moyens de tenir bien longtemps, dragon ou non. Je trinque à cela ! »

Ils trinquent et le silence retombe un instant, avant que Lowell ne reprenne : « Sur des sujets plus réjouissants ou au moins plus immédiats…vous vouliez justement me voir pour parler de notre partenariat. Souhaiteriez vous en redéfinir les termes ? » C’est assez direct et cela ressemble bien à Lowell, qui n’aime pas les ronds de jambes et les simagrées. Cela ne veut pas dire qu’il est fermé à toute proposition, simplement qu’il ne s’y entend pas à celles qui ne sont pas exposées clairement – et il a déjà fourni un effort, par la largesse de sa formulation, pour laisser la plus grande ouverture et marge de manœuvre possible à Gwendal.
   
FICHE PAR Sushii.


#navyblue  : Lowell Blount
@Gwendal Bar Emmon avec mes plus sincères excuses pour ce retard What it takes to make an alliance + Gwendal 3663664295


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