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Une entrevue bien singulière [Robar/ Viserys]

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Viserys Targaryen
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Une entrevue bien singulière
  Goëville | Année 304 Lune 9 semaine 2 |


Le Targaryen était escorté de deux hommes de sa garde lorsqu’il se rendit dans les geôles des Grafton pour observer les prisonniers d’un œil inquisiteur. Il s’assurait que ceux-ci aient un confort tout à fait relatif à leur rang. Viserys était peut être un rebelle, mais il avait toujours respecté les statuts et si les roturiers n’avaient que sa compassion en apparence pour l’image. Il se souciait que les nobles soient bien traités, dans la limite du raisonnable. Peut-être par solidarité de caste ? Ou simplement pour éviter que l’ordre des choses ne soit pas trop bouleversé.

Il était vêtu avec des vêtements de qualité teintée de noir et d’émeraude, des vêtements que lui avait offert les artisans de Goeville. Il avait connu des tenue plus luxueuse en tant que prince royale, mais aussi des habits plus simple durant l’exil. Viserys ne se formalisait plus trop de cela dorénavant.

Le Targaryen s’arrêta devant la cellule du Royce, alors que plusieurs serviteurs s’échinaient à déposer un siège confortable et une table basse, ainsi qu’un pichet de vin et deux coupes en argent. Les cellules pouvaient être un endroit sordide, mais il était le roi et pouvait exiger le minimum de confort pour un entretient. Cela pourrait presque avoir un aspect mondain si les barreaux de la cellule n’étaient pas entre le Targaryen et son interlocuteur. Son regard améthyste trahissait une certaine curiosité.

« Ainsi, c’est donc vous, l’ancien époux de ma nièce. Je venais voir si vous étiez tous bien traité, du moins comme il conviendrait de bien traiter des prisonniers de noble extraction. »

Le serviteur à côté du prince effectua le service bien que n’étant pas très rassuré par l’environnement et commença par remplir la coupe de vin du futur monarque, et ensuite la seconde qu’il approcha lentement des barreaux de la cellule de Robar, tendant la coupe rempli du liquide carmin.

« Vous pouvez y aller sans crainte, cela n’est pas empoisonné. »

Dit Viserys avec une certaine malice et un sourire prenant une longue gorgée de vin pour illustré son propos. Il savait bien que les loyalistes a la cause de Rhaegar lui reprochais l’affaire avec Wylla, et il avait décidé de ne plus se formaliser de cela. Cette affaire était derrière lui maintenant et malgré le mal qu’elle avait pu lui faire, il était maintenant à la tête d’une rébellion avec suffisamment de partisans qui se moquait bien de cela.

« Bientôt, mon conseil viendra me demander ce qu’il conviendra de faire de vous, et des autres prisonniers. Je suis donc venu me faire une opinion de votre personne avant de prendre une décision le moment venu en ce qui concerne votre sort. »

Viserys était calme et mesuré, gardant une attitude affable, son verre de vin à la main. C’était cette attitude que les gens avaient toujours appréciée autrefois avant son procès et il ne voyait pas de raison d’en changer.



   
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Une entrevue bien singulière [Robar/ Viserys] Targaryen
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Entrevue singulière
Robar Royce & @Viserys Targaryen  

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Robar avait senti que quelque chose d'étrange allait se passer dès qu'on avait commencé à aménager un coin confortable pour l'arrivée, à n'en point douter, d'un de ses hôtes juste devant sa cellule. S'il avait observé le ballet des domestiques d'un air las, il avait toutefois levé un sourcil en voyant une carafe et deux verres se poser sur la petite table. Il s'attendait cependant au retour de son beau-frère et seigneur des lieux et non au surprenant visiteur qui apparut. Le Royce aurait aimé pouvoir dire que voir les yeux violet et les cheveux blonds blancs du Targaryen réveilla la colère qui sommeillait en lui à l'égard de toute ce que sa famille avait subit à cause de celle de son visiteur. Il aurait aimé dire qu'il n'avait qu'une envie, se jeter sur le prince, ou roi selon la position qu'on acceptait de prendre, pour l'étrangler de ses mains. Mais en vérité, il n'en fut rien. La surprise fut la seule chose que le dragon déclencha en lui, un sentiment aussi soudain que fugace face à la lassitude qu'il ressentait. Il se demanda un instant s'il ressentait encore seulement de la colère envers les Targaryen maintenant que son destin et celui de Rhaenys avaient été officiellement séparés ? Ou peut être était-ce simple que Viserys Targaryen était le seul membre de cette maudite famille qu'il ne connaissait pas vraiment ? Robar n'avait pas vraiment cherché le contact de sa future belle-famille lors de son séjour à Port-Réal et le mariage du prince avec l'héritière de Dorne, quelques semaines plus tard, n'avait guère offert de possibilité de faire plus ample connaissance et l'exil du dragon avait définitivement enterré toute possibilité pour eux de se rencontrer. Malgré son regard inexpressif, Robar, un sourire amer au coin des lèvres à la mention de l'annulation de son mariage, songea que les nouvelles circulaient vite, même chez les traitres quoi que cela ne fut guère un secret. Il était étonnant qu'avec ses nombreux passages par Goëville sur les dernières lunes précédent la bataille, il n'eut pas été fait prisonnier plus tôt. « Cela jouera-t-il en ma faveur que de dire que cela me manquera de pouvoir vous appeler mon oncle ? Bien que je n'en ai jamais eut l'occasion, quel dommage ... » répondit-il d'un ton faussement attristé tout en se maudissant d'être incapable de rester sérieux dans sa situation. Il n'y avait pas grand monde avec lequel il ne pouvait se permettre de garder son arrogance habituelle : Gerold Grafton et Viserys Targaryen, les meneurs du camp  adverse ici, dans le Val. Ces hommes pouvaient à tout moment décider d'en finir avec lui et il ne pourrait s'en prendre qu'à lui même si cela arrivait. Il eut un soupire face à sa propre bêtise d'autant plus grande que malgré son oisiveté forcée, il se trouvait dans un état de fatigue avancée. La guérison des blessures reçues quelques lunes plus tôt prenait du temps, l'immobilisme de ses journées, l'absence de contact avec qui que ce soit d'autre que les gardes qui apportaient ses repas avaient raison de son moral, et ses humeurs jouaient également leur rôle dans la fatigue que ressentait son être. Il frotta ses yeux d'une main avant de glisser un regard vers le dragon. « Pardonnez mon humour noir, je ne reçois guère plus de visite intéressante ces derniers temps, ma conversation n'est donc pas à la hauteur de votre personne je le crains. » confessa-t-il bien plus poli et aimable mais non moins chargée d'amertume. L'enfermement ne lui allait pas. Que ce soit pour des raisons politique ou autre.

Prisonnier, Robar l'était à bien des égards : la cellule dans laquelle il se voyait confiné lui donnait le sentiment de rétrécir à mesure que les jours passaient mais pire que que tout, c'était d'être aux prises de ses propres pensées qui finirait par avoir raison de sa santé mentale. Il en était venu à la certitude qu'il était bon pour une retraite définitive loin de tout être censé lorsqu'il avait commencé à regretter la présence de Lord Grafton. L'ennui était la pire de toutes les tortures. Son regard perdit un peu de son vide tandis que la conversation stimulait des parts de son cerveau trop longtemps endormies. Robar se leva pour se rapprocher des barreaux qui le séparait du Targaryen, prenant sans trop d'hésitation la couple qu'il lui offrait. « A cette exception près ... Je dirais qu'il y a de pire conditions de captivité, je vous dois bien cela. Quoi qu'à bien y réfléchir, un carton d'invitation aurait été bien plus agréable à recevoir qu'un coup d'épée. » ajouta le blond tout en jouant avec le liquide qui se trouvait dans le verre. Il était quasi certain que le trait d'humour ne trouverait pas preneur mais la blessure qu'il avait reçu lors de la bataille le faisait encore souffrir. Plus que malmené pendant le combat c'était cette dernière, accentuée par la crainte qu'il avait ressentie en voyant un éléphant lui foncer dessus, qui l'avait mis hors d'état de nuire. Et c'était donc sans doute elle qui lui valait de se trouver dans cette cellule à ce moment. Il avait connu des séjour à Goëville bien plus agréable. Après un instant de silence , Robar reprit la parole. « Comme se passent les choses dehors ? Cela avance-t-il selon vos désirs ? » demanda-t-il. Il n'y avait aucune malice, aucune provocation dans sa voix, juste la sincère curiosité que ne pouvait comprendre que l'homme enfermé depuis bientôt 3 lunes. En son fort intérieur, il le savait, cette guerre était finie pour lui : à moins de s'étendre sur une décennie, il ne serait jamais assez remis de ses blessures pour retrouver un champ de bataille. Son corps se remettait déjà des dégâts infligés à Winterfell lorsqu'il avait prit son épée pour défendre les couleurs des Royce, c'était sans doute cela qui lui avait couté de son agilité pendant la bataille.

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Une entrevue bien singulière
  Goëville | Année 304 Lune 9 semaine 2 |


Le regard lilas du valyrien observait le prisonnier avec un certain intérêt et surtout sa réaction vis-à-vis de sa venue dans les geôles. La première phrase du Royce lui arracha un léger rire quand il répondit à l’allusion de l’ancienne filiation qui avait pu les lier tout deux. Il n’en était pas offusqué, après tout… Toute sa famille, tous ses amis, c’était retourner contre lui pour une petite erreur de jeunesse, comme des sangsues à l’affût du sang qui avait goûté d’une de ses blessures.


« J’ai bien peur que non, mais si ça peut vous consoler, ma famille n’arrive pas à avoir suffisamment d’estime pour ses propres membres, alors pour les anciens, ou les gens en dehors de vous imaginez suffisamment bien les choses. Le peu de temps où vous furent associé au Targaryen a dû être suffisant pour que vous fassiez sans doute un jugement sur la question. »

Le roi autoproclamé était calme, et lui-même profitait de la coupe au liquide carmin qu’il faisait glisser entre ses lèvres. Ce n’était pas très raisonnable surtout en situation de blocus et de potentiel pénurie alimentaire, mais même les aliments et les boissons pouvaient avoir une importance capitale lors d’une discussion.

« Vous êtes tout excusé au vu de votre position. Une captivité aussi longue ne doit pas être évidente. Nous ferons au mieux pour rendre cette conversation intéressante.»

Viserys devait concéder que le Valois était certainement de meilleure fois et composition que tous les nordiens qu’il avait pu rencontrer dans le nord. Et c’était normal après tout, n’est-il pas tout deux des enfants des Septs, n’avaient-ils pas goûté à la culture civilisatrice de la véritable foi, contrairement aux barbares se prosternant devant de vulgaires idoles comme des arbres horribles, ou des flaque d’eau comme les fer-né ? Certains avaient trahi et c’était perdu devant des idoles de flammes et leur clergé de l’Est. Si Viserys respectait les cultures d’Essos, il savait qu’il était Westeroris et que sa foi se devait d’être protégé. La gangrène avait gagné l’orage et il était nécessaire de faire comprendre aux restes qu’il était la seule alternative pour que la foi survive dans le futur. Cela devait commencer petit à petit, comme avec cet homme en face de lui. Il était déjà visiblement reconnaissant de la façon dont il avait été traité durant sa captivité.

« Je me rattraperai, si nous survivons tous deux a la guerre civile, je vous enverrai un mot d’invitation pour mon couronnement officiel au grand septuaire, nous serons quittes ainsi. »

Viserys esquissa un sourire, après sa réponse. Elle était dite sur le ton de la plaisanterie et non de l’arrogance. Il n’était pas certain de gagner la guerre, même s’il l’espérait de tout cœur, et le couronnement était bien éloigné et des priorités actuelles. Le prisonnier lui-même s’interrogeait sur le devenir de la guerre.

« Je vais répondre à votre question, et j’espère que vous aurai la courtoisie de répondre a la mienne ensuite.»

Le Targaryen prit une gorgée de vin. Il était lui-même curieux de quelque chose et il était bien décidé à se prêter à une sorte de petit jeu.

« Mes désirs sont contrariés, j’aurai espéré que les gens soient plus pragmatiques. J’ai fait ce que les Sept attendaient de moi pour ma rédemption : j’ai mis à bas le dragon du roi de la nuit et le Lord Commandant de ma garde a occis la créature pour protéger ce royaume de la mort elle-même. Je suis revenu mettre de l’ordre ici, après le règne de décadence de mon frère. Une couronne de perdu après l’indépendance des iles de fer, une religion nouvelle qui méprise la foi des sept et qui détourne ses croyants. Votre ancien lord suzerain assassiner par c'est maudit fer-nés au mépris des traités qu’ils ont eu même signer pour leur indépendance. Je me devais de revenir, pour changer cela. Pour réunifier les couronnes qui ont été unifier par Aegon le conquérant, et défendre la foi face à ses ennemis. J’espérais y parvenir facilement, mais autant si votre région à tourner le dos à Lord Arryn sans exiger aucune réparation elle semble bien plus prompte à soutenir votre suzerain actuel. Et si nous avons gagné, chaque vie que mon dragon brûle, chaque soldat percer par les traits de mes arbaletriers, chaque chevalier mort par l’épée d’un des miens, est une perte irrémédiable pour le futur royaume que j’aspire à diriger un jour. »

Voilà pourquoi il n’était pas encore en train de survoler le champ de bataille à brûler la forteresse que la compagnie dorée assiégeait à ce moment même. Il en avait besoin pour la suite, préserver les forces du Val pour Lord Grafton et pour le futur. Une fois, la guerre civile terminée d’autre se profilerait contre les fer-né si ceux-ci ne rentraient pas dans le rang. Et pendant que Westeros son royaume brûlais, les barbares consolidais fermement leur acquis et ne perdait pas d’homme.

« Maintenant, que je vous ai répondu… Voici ma question. Pourquoi n’êtes-vous plus lié à ma famille ? On ne brise pas par un mariage royal comme cela. Quelle forfaiture ces hypocrites vous a-t-on reproché pour qu’on brise votre serment devant les dieux ? J’ai perdu mon épouse Ariane Martel de la même manière selon les lubies de mon royal de frère. Je suis curieux de savoir ce qu’on vous reproche ou pourquoi cette union n’est plus. »

Viserys était plus sérieux depuis qu’il avait répondu et posé sa propre question. Deux sujets qui étaient moins légers. La guerre, et la trahison familiale, comme son interlocuteur lui aussi avait senti les deux lames acérer de ces deux fatalités de la destinée. Il était curieux de savoir l’aventure de cet homme qui aurait pu être en effet son neveu.

   
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Une entrevue bien singulière [Robar/ Viserys] Targaryen
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Robar Royce & @Viserys Targaryen  

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« Je dois admettre que la maison Targaryen a un bien étrange sens de la famille oui ... » concéda Robar tandis que le souvenir de ces quelques séjour au Donjon Rouge lui revenait en mémoire. Il n'avait pas souvenir d'avoir vu si froid accueil, et bien qu'il admettait volontiers ne pas avoir témoigné la plus grande joie à l'idée de rejoindre la maison royale, il songea que ces membres n'avaient guère eut d'affection à son égard. Il restait une pièce rapportée et il en avait bien conscience : il n'avait jamais trouvé de quoi s'entendre avec Aegon lequel idolâtrait une soeur que Robar savait loin de la perfection. Il n'avait pas plus de lien avec son beau-père avec lequel il n'avait eut qu'une seule réelle conversation dont le contenu présageait déjà de sa folie. Quant au reste, s'il avait trouvé la reine ou la princesse des roses sympathiques, le Donjon Rouge était un champ de bataille dans lequel il fallait survivre et ni l'une, ni l'autre, n'avaient de temps à accorder à d'autres combats que les leurs. Robar avait trouvé cela frustrant cette manière dont l'attitude, la parole, les choix de Rhaenys n'étaient jamais remis en question par ceux portant son nom là où Andar avait, à plusieurs reprises, tenter de tempérer la mauvaise humeur de son cadet lorsqu'il le trouvait injuste dans ses critiques envers son épouse. Une famille qui semblait unie derrière ceux qui en portait le nom mais qui n'hésitait pas à se trahir pour leurs propres intérets : il doutait que Rhaenys ou son père aient bien vécu les décisions d'Aegon à Lestival et Robar s'était demandé si le neveu n'allait pas aller rejoindre son oncle dans l'exil tant la colère du Roi avait été forte. « Bien que, pour être tout à fait honnête avec vous, je ne suis pas mécontent de ne plus m'y voir attaché. Mon nom sera toujours associé à celui de votre nièce, je le crains, mais au moins n'aurais-je plus à supporter de dépendre de son bon vouloir : les geôles de Lord Gerold sont bien plus accueillantes que les bras de celle que l'on m'avait destiné. » grogna-t-il avant de lever les yeux vers le Targaryen ajoutant « Sans vouloir vous offenser, bien sur. J'avoue avoir du mal à saisir quelles sont vos relations avec cette famille. A l'exception de votre frère, je crois que votre position sur sa personne est très claire en revanche. » Si l'opinion des dragons sur celui qui semblait être la brebis galeuse de la famille était très claire, les affections du prince déchus envers les siens l'étaient moins. Il était évident que les deux frères entretenaient des liens qui étaient loin de ressembler à ceux unissant les Royce, mais Viserys avait une soeur, des neveux, qui se retrouvaient de fait impliqué dans la petite dispute fraternelle l'opposant à Rhaegar et menaçant l'entièreté du continent.

Robar ignorait si le rire qui menaçait de s'échapper de ses lèvres étaient le fruit d'un amusement sincère, d'un triste cynisme ou de la nervosité de la situation. S'ils survivaient tous deux, il était vrai que rien ne garantissait que l'un ou l'autre, voit l'année se finir : les champs de bataille se moquaient bien des noms et des opinions mais Robar restait persuadé qu'on partait avec un avantage certain quand on pouvait survoler le reste de ses opposants. « J'ai l'impression que vous découvrez l'hypocrisie de ce monde, votre altesse. » finit-il par dire, commentant le long monologue qui expliquait la contrariété de Viserys. Les évènements du Val étaient un exemple parfait du fonctionnement de ce monde : une suite d'injustice et d'opportunité qui changeaient de définition selon le point de vue. Et en première ligne la mort du dernier Arryn. « J'ai eu beaucoup de peine pour Lady Lysa, je considère que sa vie est une suite d'infortune, mais reconnaissez que ce n'était pas un choix très intelligent de sa part que de quitter la sécurité de sa demeure avec le jeune suzerain pour se trouver un nouvel époux. Fer-né ou pirate venues de l'Est : toujours est-il que le petit Arryn ne savait pas se défendre et que sa mère a précipité involontairement sa fin. Bien que sa mort ait été pleuré, je pense que nombreux se sont qui ont été soulagé : les dieux seuls savent quel homme serait devenu un enfant gâté, surprotégé et incapable de faire quoi que ce soit par lui même. » C'était la froide et implaccable conclusion à laquelle il était arrivé, coincé entre ces quatre murs, ressassant les évènements qui avaient conduit le Val d'Arrys au bord du chaos. Il avait apprécié Lady Lysa, mais il avait été forcé de reconnaitre que le Val peinait à se maintenir depuis la mort de Lord Jon, figure respectée et homme d'un autre temps. Robyn apparaissait comme un enfant capricieux et fragile, surprotégé par une femme qui rappelaient à bien trop de gens la rébellion et sa répression, bien des années auparavant. D'un ton détaché, Robar poursuivit. « Harrold était dans la ligne de succession ... Et au moins sait-il tenir une épée comme il faut mais sa présence était dans l'ordre des choses : difficile de s'élever contre la soit-disant injustice d'un traité qui vous a mis à la tête de la région. » Et difficile de se dresser en défenseur de la mémoire du petit suzerain lorsque sa mère s'entêtait à vous faire passer pour le méchant de l'histoire. C'était à croire qu'Harry avait lui même mit le couteau sous la gorge du garçon ... Hypocrisie allait de bon train dans les deux sens finalement. Toutefois, il ne commenta guère plus : il y avait du vrai dans ses paroles, tout comme des choses que Robar considérait comme bien plus discutable. Cependant, sa dernière conversation avec un Targaryen lui avait apprit à se méfier de les contredire.

Le blond soupira. C'était de bonne guerre, après tout, Viserys avait fait preuve d'honnêteté en avouant sa contrariété : ce n'était que peu de chose faire le récit de ses mésaventures conjugales. Voulez vous la version officielle ou l'odieuse et vilaine vérité ? » demanda-t-il avec ironie, le coin supérieur droit de ses lèvres se relevant. Faisant mine de lisser le tissus de son pantalon, il prit l'air le plus détaché possible. « Si vous arrivez à mettre un pied à Port-Réal, on vous servira volontiers que je suis un affreux goujat qui abandonna sa pauvre et fragile épouse après la perte tragique d'un enfant à quelques semaines de sa naissance. Ma chère et tendre, elle, reconnaitra volontiers qu'elle n'avait aucune intention d'honorer les liens sacrés de notre mariage, un aveu inadmissible pour le Concile de la Foi. » C'était une version édulcorée, rapide et sans doute caricaturale de la situation mais c'était ainsi que Robar la vivait : son sentiment d'injustice s'était un peu apaisé de voir la réputation de la princesse pâtir de cette annulation bien que cela ne serait jamais au niveau de la rage qui bouillonnait en lui à l'idée des évènements qui avaient mené à l'annulation. « Ce n'est pas tout à fait faux, ceci dit mais la vérité n'est pas très jolie à entendre. » commenta-t-il, laissant une chance au Targaryen de l'interrompre. Il ignorait si c'était de la curiosité ou si le prince ressentait un intéret réel pour cette question mais puisqu'il la posait, il ne serait pas déçu. « Depuis le premier jour cette union était vouée à l'échec : je n'ai jamais eu grande affection pour votre nièce et elle me portait une indifférence réciproque. Notre mariage n'a fait qu'exacerber l'agacement que nous avions l'un de l'autre : Roches-aux-Runes tremblait sous les disputes et je crois que j'aurai pu la pousser d'une falaise si nous avions été amené à passer plus de temps ensemble que nécessaire. » Robar considérait ses envies de meurtres sous un tout autre angle à présent : s'il avait su à cette époque ce qui l'attendait, sans doute n'aurait-il pas usé d'image si funeste. « Sa grossesse a quelque peu apaisé les choses mais après Lestival, j'ai compris qu'elle n'avait aucune intention de rentrer dans le Val. Quand elle a perdu notre ... fils ... Je pensais que rester auprès des siens était peut être mieux pour l'heure, que nous aurions cette discussion plus tard. » A cette époque, seule comptait la perspective de ce petit être qui allait naitre et il avait mit sa volonté de rejoindre le Donjon Rouge sur la peur que ressentait les mères à l'idée de donner la vie. Il avait cru qu'elle voulait se rapprocher de sa famille au cas où l'accouchement se passe mal, qu'elle voulait retrouver la familiarité et la sécurité des siens et du château qu'elle avait toujours connu. Quelle farce ... « Mais quelques jours plus tard, je me suis retrouvé auprès de votre frère, de sa reine, du prince Oberyn et de sa concubine et j'ai découvert l'étendu de son esprit vicié. » Ses doigts se serrèrent inconsciemment au souvenir de sa descente aux enfers. « Ma belle-soeur, Alys, a perdu un enfant : un petit garçon qui n'a vécu que quelques jours. Mais votre nièce ... La perte de notre fils n'avait rien de naturel, du drame qui touche bien des familles. C'était elle qui l'avait choisit. Elle a sciemment décidé de tuer notre enfant. » Il se revoyait écoutant sa confessions, ses élucubrations de jouvencelle sur son amour pour son lige, sa mauvaise foi au sujet de leur union et du peu de crédit qu'elle lui donnait et surtout, son choix d'étouffer dans son ventre la vie qu'elle s'apprêtait à donner. « C'était trop. Je ne pouvais pas rester, respirer le même air qu'elle. J'aurai pu la tuer. Véritablement. » Et là se trouvait toute l'ironie de la formule employé plus tôt : combien de fois s'était il imaginer mettre fin à ses jours au cours de sa retraite dans le Val ? Combien de fois avait-il regretter d'avoir user de cette image sans réellement le penser tandis que cette idée hantait ses rêves à présent. « Je suis parti le plus loin possible. » conclut-il comme s'il avait parler d'un sujet bien plus léger. Ses yeux retrouvèrent ceux du prince. « Voyez, le seul moment de nos trois années de mariage où nous avons pu nous entendre a été le jour où votre frère m'a imposé de faire un effort et de pardonner. Rhaenys elle-même ne pouvait s'y résoudre et nous avons décidé d'oeuvrer pour faire annuler ce simulacre de mariage. » Dire qu'il aurait pu se laisser convaincre par Rhaegar si elle s'était montrée repentante, si elle avait témoigné ne serait-ce qu'une seconde de regret ou de tristesse pour ce qu'elle avait fait. Leur alliance s'était achevée avec la décision du concile et l'annulation tant désirée : il n'avait plus besoin de chercher à se convaincre de quoi que ce soit la concernant.

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Le targaryen pris une gorgée de vin avant de répondre au prisonnier, marquant une pause cependant. Il n’était pas certain de ce qu’il devait faire de sa famille. L’hésitation de Rhaegar à le tuer, avait créé cette guerre civile, et selon viserys, c’était une erreur de l’avoir laissé vivre. Mais serait-il aussi courageux pour sécuriser son trône ?

« Il y a ceux qui m’ont tourné le dos par choix, et ceux qui l’ont fait par obligation. Je méprise l’un, mais je pardonne l’autre. Nous verrons ce que chacun plaidera à la fin de ces conflits et ce que j’en déciderai, bien que pour mon premier neveu… Étant l’incarnation d’une fois impie qui défie la religion des sept, je serai contraint de le détruire, et de faire en sorte que sa dépouille ne revienne pas cette fois-ci.»

Il arqua un sourcil lorsque fut évoquer le sort du dernier Arryn, il prit une gorge avant de hocher la tête. Il est vrai que le jeune garçon n’était peut-être pas le chef qu’attendaient les seigneurs du Val, cela n’avait cependant pas d’importance maintenant. Ce qui était fait est fait.

« Peut-être avez-vous raison, je n’ai pas connu le petit seigneur. Je pleure plus la chute d’une maison que la mort d’un individu. J’ai toujours été attaché aux choses anciennes, et à leurs réparations. À Peyrdragon j’avais plusieurs antiquités et curiosité, j’appréciais les collectionner et les restaurer avec le mestre. Je suppose que je suis maussade à l’idée de me dire que la maison Aryn qui a ployé le genou devant mon ancêtre Aegon le conquérant n’existe maintenant plus. J’y vois simplement la fin d’une ère, issu par la faiblesse de mon frère avec les fer-nés.»

Le roi targaryen écarquilla les yeux de plus en plus au fil du récit du prisonnier, son regard pris à air stupéfait, plus colérique alors qu’il écoutait le discours du prisonnier avec une certaine rage et horreur. Il avait aussi tué son propre enfant, mais ce qui le répugnait, c’était toute l’hypocrisie de Rhaegar et de sa famille proche. Il en fit tomber son verre de rage. Il était rare que le Targayren se mette en colère, généralement celle-ci était froide et contrôler. Mais tout cela faisait écho à sa propre situation. Il ferma les yeux comme pour reprendre contenance, alors que des années d’entraînement a la cour masquée comme des coups de pinceau le visage tirer par la colère du Targaryen pour le rendre plus lisse, plus neutre. Être un acteur lui avait toujours servit pour paraître comme il le voulait à la cour, mais parfois, la vérité détruisait le masque de vernie qu’il s'était forgé.

« Pardonnez-moi… C’est un tel choc… En premier lieu, et bien que celui puisse paraître hétérodoxe au vu de nos positions actuelles, toutes mes condoléances. Même si un bébé n’est pas un enfant doté d’une personnalité, de paroles, et qu’on ne puisse le voir dans le ventre de sa mère, c’est tout de même une perte terrible. Quelle ironie que cette situation. On m’exile pour un meurtre qui n’a pas été commis puisque la Manderly est vivante, et on pardonne à cette garce demi dornienne ce qu’on m’a reproché à moi. C’est peut-être mesquin, mais je vous assure qu’elle paiera cela toute sa vie parmi les sœurs du silence, loin de tout ce qu’elle aime, ou à aimer pour ce crime. »


Le targaryen se pencha pour ramasser la coupe et la posa paisiblement sur la table basse avec un air songeur, comme perdu dans ses pensées.

« Vous pensez que le Grand Septon était informé de cela ? Où a-t-il été abusé par ma famille pour dissoudre votre mariage ? Peut-être ne plierez-vous pas face à moi, pour des terres et des titres, mais pour une autre promesse que je pourrais vous faire. Celle de vous octroyer non pas justice, mais vengeance. Je vois que votre âme a été marquée par cet événement, bien plus que vous ne désirez le montrer. L’amertume est une chose que je ne connais que trop bien Ser Royce. C’est une chance à saisir pour vous extirper de ces sentiments qui ne vous quitteront sinon jamais.»

   
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Entrevue singulière
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Il se retint de dire qu'il n'avait rien raté : Robar ne gardait que peu de souvenir des quelques rencontres qu'il avait pu avoir avec le jeune Robin en dehors de l'image d'un enfant dont le regard le mettait mal à l'aise. Mais, à cette époque, il n'était qu'un jeune homme sans grande expérience de la famille et ne se serait jamais permit de juger l'éducation que Lady Lysa et son époux donnaient à leur héritier. Il avait entendu quelques fois quelques courtisans dire que c'était la fragilité de la vie de cet enfant qui expliquait que ces parents soient si laxistes à son égard, si permissif. Mais il doutait que, même si l'enfant avait vécu, le prince lui ai trouvé un quelconque intérêt, pas plus qu'il ne lui en trouvait lui même.  « Pourtant les choses anciennes semblent menacées par vos revendications, me semble-t-il ? » fit-il remarquer. C'était bien au nom de cet ordre des choses si cher à son coeur que les maisons suzeraines apportaient leurs soutiens à la couronne de Rhaegar, pour le respect des traditions qu'ils levaient leurs bans : il imaginait cette partie de la noblesse être en accord avec le valyrien.  « Mais je vous accorde que ces maudits pirates méritent sans doute de se souvenir comment ils en sont arrivés à se retrouver restreint à leur archipel seul. » ajouta Robar avec un pointe de colère dans la voix. Contrairement aux famille de l'Ouest et du Conflans, il n'avait pas connu de membre de sa famille pris en otage par les insulaires, ni même d'amis décédé au cours des attaques suicides qui avaient paralysés les ports de la côte occidentale. Cependant, il gardait en mémoire les quelques témoignages qu'il avait pu entendre lors de son séjour bieffois, lors de sa remonter de la route de la mer pour rejoindre l'ost gagnant Winterfell. C'était une humiliation pour le royaume tout entier, une honte qui se communiquaient aux chevaliers du Val leur rappelant qu'ils avaient été impuissants et incapables lorsque la menace était venue flirter avec leurs côtes, lorsque faisant fi du traité ils avaient prit la vie du petit suzerain, aussi insupportable soit-il. « Non contents d'arracher un papier insignifiant donnant aux Greyjoy une couronne, ils n'ont pas pu s'empêcher de venir fanfaronner ... » grogna-t-il, sa mauvaise humeur se dirigeant lentement vers les fer-nés.

Il marmonnait toujours dans sa barbe naissante, contre d'autres ennemis, envers d'autres griefs, lorsque le bruit du verre brisé le fit sursauter. Une tache écarlate s'étendait sur le sol tandis que le visage si impassible du prince avait éclaté en même temps que ce qu'il tenait à la main. Le regard surprit du chevalier ne pouvait se détacher de l'homme qui lui faisait face, cherchant à comprendre ce qui causait ce soudain lacher-prise dans son exemplaire masque de perfection. Pour la première fois quelqu'un s'offusquait, pour la première fois quelqu'un pointait du doigt la faute qui le rongeait de l'intérieur depuis des lunes et, pour la première fois, ce n'était pas quelqu'un de sa parenté. Il se souvenait de cette entrevue avec Rhaegar aux Portes de la Lune, de l'invitation au pardon. Il se rappelait les quelques regards qui s'étaient posé sur lui lorsqu'elle avait fait son entrée, accompagnant son cher papa à l'intronisation d'Harry. « Ce n'est pas quelque chose qui est crié sur les toits ... » marmonna-t-il. Et quel intéret aurait-il eut à en faire mention : valait-il mieux passer pour le pire des époux ou pour la plus crédule des victimes ? Qui l'aurait cru et soutenu s'il en avait dit mot ? L'un des membres présent lors de la confession aurait-il approuvé ses dires ou se seraient-ils caché dans l'affection qu'ils avaient pour elle, mentant pour sauver sa réputation, arguant qu'une femme qui avait tant fait pour l'héritage et le royaume ne pouvait pas se comporter de la sorte ? Alors il avait ronger sa colère, seul, ne voulant pas mêler Andar à cela. Il avait tenté de trouver des réponses là où il n'y en avait pas. Il avait essayé de tourner la page jusqu'à ce qu'enfin le roi, le grand septon et tous lui donnent ce qu'il désirait tant : sa liberté. Il y avait eut une forme de reconnaissance lorsqu'elle avait admit, publiquement, certain de ses torts, une forme de justice un peu. Et pour lui, tout s'était arrêté là. Il ne voulait pas penser à ce qui se passerait plus tard : si elle retrouverait son maudit chevalier, si elle finirait sa vie en matristère ou si elle décidait de disparaitre ou d'assassiner un autre membre de sa famille, il ne voulait plus savoir. Malgré tout, il ne pouvait nier que les paroles de Viserys Targaryen faisaient leur effet. Il était sacrément bon, le bougre, songea Robar tandis qu'après quelques échanges, son opposant venait de trouver la corde sensible de son être. « Je ne pense pas. » finit-il par dire. « En vérité je n'en sais rien : je pense que c'est le fait qu'elle était prête à tout dire publiquement qui a forcé le Roi à considérer sérieusement la chose. Quant à l'annulation : j'imagine qu'ils ont du penser que j'avais hâte de reprendre une épouse et de me libérer d'une femme qui se refusait à son seul devoir. » expliqua le chevalier en haussant les épaules avant de reporter son regard sur la tâche rouge au sol. Il eut un silence réflectif, songeant à ce qui avait été dit, à ce qui pourrait être, songeant à Andar et à sa fierté, à lui même et à ses déboires. « C'est votre nièce malgré tout ... Ne fait-elle pas partie des gens que vous disiez vouloir pardonner ? » finit-il par demander. Pour une raison obscure, Robar s'était toujours imaginer que le conflit prendrait fin avec la mort de l'un, ou l'autre, des deux frères, qu'il s'agissait là d'une bataille familiale qui avait pris des proportions inattendues. DAns cet optique, il n'avait jamais penser que quoi que ce soit changerait pour les autres Targaryen foulant Westeros. Rhaenys continuerait de briller sur son bout de château en maîtresse absolues. Son frère poursuivrait sa confortable inexistence et longue poursuite vers l'oubli. Quant à leur tante et bien ... Il n'en savait fichtrement rien : le traditionnalisme tant loué plus tôt viendrait-il offrir miséricorde aux Nerbosc dont Daenerys était la dame ? Ou tout ce beau monde finirait-il ses jours dans une cellule en priant pour que l'Etranger vienne plus vite ? Une chose était certains, ils devaient tous regretter qu'il ne soit pas rester en Essos. « Puis-je vous poser une question ? » il marqua un temps d'arrêt, ses pensées allant vers Lady Wynafryd tandis qu'il cherchait ses mots. « La jeune Manderly, pourquoi vous en êtes vous pris à elle ? » demanda-t-il alors. Bien sur il y avait eut le procès, l'ordalie, les racontars et les bruits de couloirs. Mais peut être trouveraient-ils plus de justification dans les paroles du concerné que dans des rumeurs de fond de ruelles. « Sans cette histoire, vous seriez toujours un prince apprécié d'une noblesse qui veut aujourd'hui votre peau, vous auriez toujours votre femme, vos titres ... QU'est-ce qui valait de perdre tout ça ? » Il n'y avait guère de leçon de morale, après tout, lui même aurait pu tuer une princesse de sang s'il en avait eut l'occasion. Mais peut être comprendrait-il mieux le passage à l'acte, le geste qui était à l'origine de tout.

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Une entrevue bien singulière
  Goëville | Année 304 Lune 9 semaine 2 |


Viserys secoue la tête avec une expression plus neutre, alors que le prisonnier lui évoquait la menace qu’il en était vis-à-vis de ses revendications. Il y avait un effet un paradoxe que lui-même avait dû faire face lorsqu’il avait entrepris toute cette épopée.

« Elles le sont, mais j’estime que cela est nécessaire. Rhaegar à fragiliser les legs de ma maison, en abandonnant une couronne, en laissant une autre religion menacer celle des Septs, et prenant des choix que j’estime peu judicieux. Il a fait passer ses aspirations avant ceux de la couronne et de la maison Targaryen. Je me devais de revenir… Certains pourraient y voir une appétence pour le pouvoir, mais il m’aurait été aisé de prendre une ville en Essos avec mon dragon et de diriger depuis une contrée lointaine, plutôt que de combattre ici là où il y aura d’autres dragons. Je le fais, car j’ai une vision et une volonté. »


Les fer-nés avaient étaient l’ultime défiance qu’il n’avait pu tolérer. Rhaegar avait été faible de céder un héritage du royaume pour quelques vies. Quelle odieuse bêtise, jamais il n’aurait permis cela. Les fer-nés étaient des sauvages et ils ne comprenaient que le sang et les massacre. Leur donner une couronne était la pire chose qu’il y avait à faire et Rhaegar l’avait fait.

Le sujet de sa nièce était plus épineux, Viserys était partagé vis-à-vis des enfants de Rhaegar, menace pour lui-même, mais en même temps la Maison Targaryen avait encore peu de représentant vivants. Se débarrasser d’eux était dangereux pour l’avenir de sa Maison, mais les garder était dangereux pour lui. Le choix était déplaisant et il espérait qu’il n’aurait pas à prendre une décision dans le futur.

« Ma nièce et mon neveu se battront pour leur père, soyez en certains et je crains de devoir les compter comme adversaire. Aegon est le champion d’une foi rivale à celle que je défends et je ne puis être tendre ni faible vis-à-vis de lui. Bien que cela soit plus par devoir que par volonté personnelle. Il a choisi le mauvais camp et la mauvaise religion. Rhaenys… Se battra également et je la considère presque plus dangereuse que son frère. Les femmes dorniennes sont bien plus venimeuse que leurs hommes et Rhaenys dispose d’un sang dornien bien plus prononcer que son frère. Finir en tant que sœur du silence n’est pas en soit pas la pire des punitions. »

Le Targaryen se figea quand la question fut posée et il prit le temps de répondre. Il détestait les Manderly, mais seulement depuis son exil. Avant, ce n’était pas une haine si grande. Parfois, il essayait de se rappeler pourquoi tout cela avait basculé dans le chaos et lui-même trouvait que cela s'était enchaîné si vite et avec une grâce presque surnaturelle. De l’échec de l’assassinat jusqu’à son propre frère qui lui tourne le dos, brisant des années d’admiration et de complicité, puis l’Ordalie qui avait échoué. Ce n’était pas le fruit du hasard loin de là.

« Vous êtes la seule personne qui m’ait jamais réellement posé la question depuis le procès, tous évitent le sujet ou font comme si c’était une tache passée qu’il ne faut pas évoquer. Sur le coup, je vous dirais que je l’ai fait parce que j’ai vu dans ses yeux les lueurs d’une haine et un manque de respect qui ne devait pas exister dans un royaume dominé par les miens. Mais j’étais un jeune homme arrogant et vaniteux à l’époque, plein de suffisance. Dans le Sud, on se courbait devant moi, et dans le Nord alors que j’apportais dans mes affaires le petit Stark pour lui permettre de voir sa famille et des hommes pour leur fichu Mur. L’on m’a craché dessus, cela m’avait fortement déplu. La gamine m’avait manqué de respect peu de temps après alors que j’observais le baral de l’ancienne religion. »

Tout cela remontait a si loin alors que les yeux lilas du targaryen devenait songeur, comme s'il se repassait les moments de sa vie et ce passage. Cette enfant méritait elle cela ? Elle avait survécu en même temps, rien d’irréparable n’avait était commis. Quoi qu’on en dise Viserys n’avais pas tué cet enfant-là. Un autre de sa propre chair suivrait quelques lunes plus tard dans le ventre de sa mère. Là avait était le premier et le seul meurtre de Viserys. Un meurtre qui avait teinté son âme et avait donné naissance à Némésys.

« Puis il y a eu cette tentative d’assassinat lors d’une partie de chasse, des fous en fourrure qui ont essayé de me tuer. J’ai échappé à la mort de peu, et ces maudit nordiens ont mis cela sur le compte des sauvageons. Parfois, ils franchissent le mur et rodent mon prince… Me disaient-ils tous avec leur mine renfrogner, comme s’ils étaient déçus que je n’y reste pas. Mais j’ai vu le mur, par la suite, tellement haut, par les sept enfers, impossibles d’escalader une telle chose, c’était forcément l’un d’eux. J’ai donc décidé de leur rendre la politesse de la même manière. »

Il marqua à nouveau une pause, c’était la version de l’histoire concrète et possible, et l’explication qui était la plus cohérente si on excluait certaines choses, et pourtant elle ne convenait pas à Viserys.

« Avec le recul, je pense que tout s’est passé comme cela devait se passer. C’est après cet incident que j’ai eu des sortes de vision. Vous pourriez aisément être sceptique, je l’ai étais aussi pendant un temps. Des rêves étranges où j’ai vu des choses qu’un dormeur ne devrait pas voir. Des formules anciennes pour faire éclore un œuf de dragon, ou encore la localisation de feunoyr perdu depuis des années, caché à proximité de l’un des pieds du titan de Bravos. La folie ne dévoile pas la vérité, pas avec une telle précision. Ce sont les septs qui m’ont guidé, afin que je trouve l’épée et que je fasse éclore le dragon. Ce sont les Septs qui m’ont guidé encore pour que je vienne à Winterfell contre les morts qui marche. Ce sont les Sept qui m’ont permis de désarçonner le dragon et permis à la commandante de ma garde royale de tuer le roi des morts. Sans tous ces malheurs, je serai qu’un pauvre petit prince marié de manière matrilinéaire a une femme tout aussi séduisante qu’elle ne fut autoritaire. Jamais je n’aurai pu devenir assez fort pour faire ce que j’ai fait. La voilà la vérité qui c’est imposer à moi. Voilà pourquoi je suis ici et pourquoi je ne reculerai pas, et cela, malgré les difficultés. Voilà pourquoi je suis ici à vous parler, et à espérer peut-être vous montrer un homme qui est bien différent de ce que les histoires simplistes que font circuler les loyalistes à mon frère.»


Le Targaryen avait la mine grave, et pourtant, ses yeux affichait une résolution à toute épreuve. Il ne pouvait pas se dérober, s’il le faisait tous ceux qui l’avaient soutenue finirai par mourir, et qui sait ce que les sept lui réserverai après sa mort.

   
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L'ambition. La volonté d'avoir ce qui ne pouvait être à soi. Voilà des traits souvent collé sur le second né d'une famille et sur Viserys Targaryen comme sur les autres, peut être même plus compte tenu du poids de l'héritage qui se transmettait dans sa famille. Il se souvenait de sa jeunesse, de sa manière dont on cherchait toujours à faire en sorte qu'il n'envie pas Andar. Lui l'héritier de remplacement, le second fils qui ne vivait que pour assurer que la lignée perdurerait s'il arrivait quelque chose au premier né. L'impulsif garçon qu'il avait été, et qu'il était toujours en un sens, en avait conçu une sainte horreur. Il avait tout fait pour se différencier d'Andar, pour montrer qu'il ne convoitait rien, pour qu'on le laisse tranquille. Il préférait exceller à l'entrainement à l'épée et en équitation, laissant l'aîné briller dans les matières qui nécessitait plus réflexion et de sagesse. Il s'était glissé dans les lits des femmes et acoquiné avec des demoiselles de mauvaises compagnie tandis qu'on berçait Andar dans l'importance de l'honneur et dans la le caractère sacré des serments. Il était le puiné rieur et désinvolte, souvent inconvenant et trop rarement sérieux là où Andar était l'héritier parfait, raisonnable et réfléchi, modéré sauf lorsqu'il s'agissait de ses vieux démons resurgissant sous forme de boissons alcoolisées.  « Il semble qu'il y ait une légende qui veut que les puinés convoitent éternellement l'héritage de leur aînés. J'ai passé assez de temps à porter le titre d'héritier de Roches-aux-Runes pour savoir que ce genre de chose ne m'intéresse pas. » répondit-il. Quelques lunes seulement. Une éternité entre le décès de son père, suivi de celui de l'enfant que portait Alys lors de son départ pour Port-Réal et la naissance des jumeaux. Quelques lunes où, pour la première fois, il avait du se plier à la sévérité d'un rôle, à la solennité d'un titre. Quelques lunes coïncidant avec le début de son enfer personnel : ses fiançailles avec Rhaenys Targaryen. Etait-ce trop de choses arrivant en même temps ? Ou le simple refus de se voir accordé de telles responsabilités ? Ces quelques lunes où Robar Royce fut l'héritier de Roches-aux-Runes furent les plus longue et ennuyeuses de son existence et il avait été le premier à célébrer la naissance de Lucas et la perte de ce brillant avenir qui aurait pu être sien. Tous les cadets n'enviaient pas leurs aînés. Tous les cadets n'avaient pas soif de pouvoir et il voulait bien croire que le puiné qui lui faisait face n'avait, un temps du moins, pas été bien différent de lui même. Jusqu'à un certain point. « Ceci dit ... Je ne suis pas persuadé qu'il y ait de mal à avoir d'appétence pour le pouvoir. Sauf quand cela vous conduit à retourner la moitié de Westeros contre l'autre ... Et m'amène à finir au fin fond de ce trou à rat. » Un ricanement s'échappa de sa personne tandis qu'il laissait sa tête prendre appuis contre le mur derrière lui. Ne pouvaient-ils donc pas faire comme tout le monde ? Se battre entre les murs de leurs châteaux et laisser ceux qui ne voulaient rien avoir à faire avec eux tranquille ? Le jeu des alliances et des allégeances était une chose bien vicieuse, songea Robar au souvenir d'une conversation qu'il avait eut avec Andar quelques temps plus tôt. Finalement, séparé de Rhaenys ou non, il se retrouvait quand même ici.

Il eut un hochement d'épaule. « En terme de destruction des instituions, je crois qu'ils vous battent à plates couture. » finit-il par répondre, ricanant d'un rire sans joie. En ligne de mire, celle qui avait été son épouse pendant presque trois interminables années. Le prince Aegon lui importait peu : c'était l'un de ces éternels privilégiés persuadé d'avoir raison sur tout car il était sorti une ou deux fois du Donjon Rouge pour trousser une catin de Culpucier. Il n'y avait rien à tirer de celui là, trop dévolu aux paroles de sa soeur, trop aveuglé par sa condition, ses drames et ce qu'il croyait être. Quand à Rhaenys ... S'ils n'avaient eut un projet commun, sans doute les dernières lunes auraient eut raison du peu de calme que l'idée d'une annulation lui avait procuré. Il s'esclaffa à nouveau, rire cynique et empreint d'une froideur qu'il ne se connaissait pas. « Le sang dornien. Quelle merveilleuse excuse pour lui justifier d'être une emmerdeuse sans remord. Il me semble que tuer un bébé avant même qu'il naisse n'est pas très "dornien" ... Du moins si j'en crois les mines qu'affichaient le Prince Oberyn et sa chère amie lorsque ma merveilleuse épouse a décidé de se confesser. Je me demande ce que penserait Elia Martell de sa fille aujourd'hui ... » Siffla-t-il avec amertume. Et pourtant, qu'avait-fait le prince de Dorne si attaché à ses principes ? Qu'avait fais la reine, toujours en admiration devant cette enfant qu'elle avait élevé comme la sienne ? Qu'avait fait le Grand Septon face à une telle offense faite aux dieux ? Rien. Rien n'arrivait jamais dans la vie de Rhaenys Targaryen et cela l'enrageait. Il avait porté la responsabilité de son départ de Port-Réal, de la séparation et du reste tandis qu'elle se roulait dans ses draps de soie, inquiétée de rien, libérée de lui et de ses serments faits aux dieux. Ce n'était pas une question de sang. Il se força à inspirer profondément pour calmer sa colère grandissante. Quand il expira, ses yeux se rouvrirent sur la figure si valyrienne de son hôte par procuration. « Quand à votre neveu ... Encore une grande histoire d'amour. A croire que nos deux familles n'ont décidément rien pour s'entendre. Quoi qu'en tant que vilain petit canard de la votre, et je le dis sans mépris, je pourrais finir par vous déprécier moins que les autres. » Mais il en doutait. L'histoire n'était pas en faveur des amitiés entre les Royce et les Targaryen et cela était peut être mieux ainsi. Cette famille n'avait apporté que le malheur aux siens et il n'aspirait qu'à une chose, s'en éloigner le plus possible. « Ne commençons pas à nous mentir, je doute que nous devenions un jour de grands amis, prince Viserys, bien que votre conversation soit sans doute la chose la plus stimulante que j'ai eu depuis des jours. Je ne suis pas l'un de vos loyaux mais j'ai au moins pour moi de n'avoir aucun intérêt à vous mentir : mon frère est buté comme la galle et je ne sais pas si je sortirai un jour d'ici sur mes deux pieds. Alors permettez que je vous dise une chose. Si vous l'emportez, que vous devenez roi et que vos rêves les plus grands se réalisent ... Ne me laissez pas m'approcher d'elle : je pourrais prendre sur moi de n'avoir jamais été considéré pour la perte qui fut mienne mais il y a des limites à ce qu'un homme peut contenir. » finit-il par dire, une flamme glacée de rage transparaissant dans son regard. Qu'elle aille chez les septa si bon lui chantait, il ne voulait plus jamais la revoir sans quoi il n'était pas certain de parvenir à conserver le calme qu'il se forçait à adopter en public. Eveillée par les souvenirs que la conversation faisait naître dans son esprit, il retrouvait l'avidité de la vengeance, la violence de son désir de destruction. Et il savait où cela le mènerait, il avait vu Andar céder à des pulsions : c'était un chemin qu'il ne voulait pas emprunter.

Il cligna des yeux. « Personne ? » répétât-il, incrédule. Il voulait volontiers croire la forme de malaise qui pouvait naitre chez ses soutiens face à un tel évènement, tâche indélébile sur la perfection de leur prétendant. Cependant, il restait surpris qu'à aucun moment depuis son retour la chose n'ait été abordé. Le pourquoi de tout ça. L'origine de cette quête de pouvoir. Il l'écouta sans réellement se sentir apte à juger de ce qui était dit. Le Nord, disait son père, était une contrée trop vaste et sauvage pour être totalement soumise aux étiquettes royales et ce, même si leurs ancêtres avaient ployé face au Conquérant sans même combattre. Il avait entendu dire que c'était pour ces mêmes tensions que les pérégrinations princières ne s'étaient aventurées plus au Nord que Corneilla. Les nordiens et leur égo. Il voulait volontiers croire au sentiment d'insulte, lui même ne s'était sentie épargné au Donjon Rouge. Malgré l'unité des Sept Couronnes, il n'en restait pas moins qu'ils demeuraient Sept Royaumes aux moeurs et coutumes différentes. Ses yeux se baissèrent sur ses mains tandis qu'il évoquait ses visions, ses pressentiments et un air désagréable de déjà-vu, ou plutôt de déjà entendu, l'envahi. « Vous m'auriez dis ça y a quelques années, je vous aurais sans doute mis dans le même sac que votre frère mais ... » Il hésita : que rapporterait de parler ? Que rapporterait de se taire ? susurra une voix dans sa tête.  « Ce que vous me racontez me rappelle vaguement ce que Rhaenys avait pu me dire lorsque nous nous sommes vus aux Portes. » En bien plus développé que ce que la princesse avait pu lui confier : après tout, ils n'étaient pas particulièrement amis et n'oeuvraient de concert que pour avoir la certitude qu'ils ne se verraient plus jamais. Il soupira. « Ceci dit, rappelez vous que personne n'a eut vos visions, que l'image qui reste de vous ici est celle laissé par votre ordalie et que Westeros est une terre de grands ingrats. » Enfants de la foret puis Premiers Hommes, Andals puis Conquérants venus de l'Est, cela n'en finissait jamais. Et bien que ce fut la devise des Royce, Robar songeait que personne n'oubliait. Les nordiens en voudraient toujours aux descendants des andals et tous nourrissaient un mélange de fascination et de détestation pour les valyriens qui, en les conquérant, les avaient unifiés. Il y aurait toujours des gens pour vivre dans un passé révolu et ce malgré tout le confort que la modernité leur apportait. C'était ainsi.

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Le Targayren esquissa un sourire alors qu'il songeait lui-même à la légende. Oui, il avait désiré le pouvoir plus que tout au monde. Il fut un temps où il aimait réellement son frère et où il ne voulait pas le prendre. Viserys c'était placer en adversaire d'Aegon, le petit prince parfait, avec sa religion impie. Il avait préparé ses plans bien à l'avance, trouvée l'épée ancestrale des targaryens, se rapprocher de Willos et de Stannis, créer des relations et des amitiés dans le but de s'opposer a la religion du dieu des flammes et a son soit disant élu Aegon. Et pourtant rien ne, c'était passé comme prévu, la maison Manderly avait renversé tous ses projets comme on détruirait un château de sable. Viserys avait dû rebâtir tout depuis le départ, supporté d'être un prince mendiant dépendant des invitations des Essossis qui le voyait comme une curiosité. Qarth fut son refuge, alors qu'il était hébergé par la cabale de conjurateur qui lui promirent le trône. Rhaegar aurait dû le soutenir, il avait forgé son propre fléau en le trahissant lui en favorisant des nordiens primitif au lieu de son frère au sang pur.

"Mon père avait une opinion moins favorable de Rhaegar, il a déjà murmuré qu'il me préférait comme héritier. Malheureusement, le régicide a décidé d'un coup d'épée dans le dos de régler la question. Peut être n'aurais je pas eu besoin de retourner la moitié de Westeros contre l'autre comme vous dites. Encore que... suis-je vraiment responsable en fin de compte ? Vous savez ils sont pour la majorité venue de leur propre chef ? Il y avait des ambitieux dans le lot, des jaloux, c'est un fait. Je pense que la majorité des serpents de Westeros sont venus à moi me proposant de planter leur venin dans le royaume en échange de reconnaissance. D'autres cependant n'avaient pas de désir d'ambition ou de pouvoir... Ils ne reconnaissaient plus le royaume qu'ils avaient connu, et plaçaient en moi les espoirs de les ramener a une époque glorieuse où les couronnes étaient unifié et où l'ordre était présent. Je ne saurai pas dire qui sont les plus dangereux en fin de compte si je devais les décevoir, les matérialistes ou les idéalistes. Ce sont des questions qui parfois me traversent, mais j'ai la chance d'être bien protégée. Et l'un comme l'autre... De toute manière, ils brûlent tout aussi bien..."

Le Targaryen finit sa phrase avec une touche de légèreté alors qu'il terminait sa coupe de vin posant fermant un instant les yeux. Il était d'humeur plus légère en entendant le prisonnier exposé ces griefs contre sa famille, ceux qui l'avaient trahi et jugé en le prenant de haut. Meurtrier... Assassins qu'ils disaient... Tu as déshonoré le sang des targaryens, tu es un monstre. Oui un monstre, ils l'avaient exilé, retirer ses titres, ses possessions, son pouvoir, son identité. Ils pensaient qu'il était brisé... Errant parmi les ombres d'Essos en finissant par s'éteindre. Mais Viserys était satisfait d'entendre la vérité dans la bouche du Royce. Ils étaient tous aussi monstrueux que lui, mais ils ne l'assumaient pas. Ils se cachaient derrière une prétendue vertu, et pourtant, ils commettaient des crimes... Et ils étaient probablement tout aussi atroce que ce que Viserys avait pu faire. Et la haine du Valois pour sa nièce était plaisantée , le Targaryen s'en nourrissait presque. Cela apaisait son âme de savoir qu'il y en avait qui avait vu le vrai visage de ceux qui l'avaient trahi.

"Je ne puis vous promettre cela, peut-être que la destinée et la nécessité voudront que vous régliez vos comptes avec elle. Parfois, il y a des choses qui nous dépassent."

Viserys se redressa tranquillement avec une posture qui se voulait royale. Le Targaryen était quelqu'un de très théatral, et c'était l'une de ses forces. Il avait encore a faire des progrès, mais quelques années en Essos avaient permis de soigner son attitude. Béni soit les Qarthiens, qui avaient une grande maîtrise de ces choses et dont Viserys avait pu s'inspirer, bien qu'il ne soit pas au niveau de ce peuple capable de pleurer sur commande. Il fit mine de ne pas être trop intéressé par les révélations sur sa nièce, elle aussi avait eu les visions, et cela semblait être potentiellement être un cas qui se répétait, la Vance aussi lui avait fait part de cela. Mais les incantations et la magie du sang lui avait était propre bien que la notion de sacrifice toujours présente. Il y a un prix pour éveiller le pouvoir, et seul ceux qui ont la force et la volonté de le payer peuvent avoir la bénédiction d'avoir un dragon a ces côtés.

"Contrairement à mon frère, et au reste de ma famille, je n'ai pas oublié une vérité fondamentale. Je suis un descendant d'Aegon le conquérant. Tout ingrats qu'ils sont, ils devront composer avec moi, et non l'inverse. Dans le cas contraire, et bien des gens bien plus docile existent et peuvent prendre place et possessions de ceux qui seront trop irrévérencieux pour l'avoir oublié. Sur ce cher invité, je vous laisse... Vous reposez. J'espère sincèrement que votre frère suivra la voie de la sagesse et qu'il vous aime plus que le mien. Cela arrangerait nos affaires à tous. Puisse les Sept veiller sur vous Ser Robar Royce"

D'un signe de la tête, le Targaryen quitte les lieux paisiblement un sourire satisfait sur le visage alors qu'il sifflote, et que la lumière des torches s'éloigne. Les échos des pas et du sifflement se font de plus en plus faible avant de laisser l'ambiance des geôles reprendre ses droits.
   
©️ Feniix


Une entrevue bien singulière [Robar/ Viserys] Targaryen
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