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(même les petits)
veillons sur nos cendres | Dalyx
Le lion ensoleillé
An 304, lune 8, semaine 1
La nouvelle lui glaçait le sang. La lettre, entre ses doigts, le terrifiat. le coeur de Daven battait trop vite, dans sa poitrine. Ce n'était pas possible. Ca ne pouvait pas arriver. Il n'imaginait que trop bien Leo et Darren. Il voyait son beau père et son frère d'arme, seul, face à ce qui n'aurait pas du se passer. Les Farman ne pouvaient pas.... non.... impossible. Ils avaient tout bien préparé. jour après jour. Seconde après seconde. Lune après lune. Tout ça pour.... Il ne voulait pas y croire. Il inspira. Trop fort.
Alyx devait déjà être au courant. Elle l'avait certainement su bien avec lui. En même temps. Il ne savait rien. Et ce soir, alors que la lune était déjà haute dans le ciel, il tremblait. Son esprit se traisait. Il était incapable de réfléchir. Alors il ne pouvait faire que ce qu'il faisait de mieux.
Demander conseil à sa femme.
Il remonta le long couloir de la Dent d'Or. Alyx travaillait encore. La lueur de la bougie, tremblotante, voulait tout dire. Elle s'abimait les yeux sur du travail. S'il avait pu l'aider ? Mais le chevalier se sentait bien inutile. Et la nouvelle, qu'ils partageaient, le rendait plus faible encore.
Il inspira. Chercha le courage de retrouver sa femme. Non pas qu'elle le terrifiait. Bien au contraire. Plus maintenant. Ils étaient devenus bien plus que leurs débuts. C'était la nouvelle qui cognait avec terreur sur ses côtes; Il devait bien l'avouer. Il ne savait que faire. Et le nombre de fois où il déglutissait voulait tout dire.
Daven entra sans frapper dans le bureau. Elle savait. Elle devait savoir. Il ne voulait pas se faire porteur de ce message. Tu devrais aller te coucher Alyx. La nuit est la plus douce des maitresses en temps de guerre. Mots qui sonnaient faux. même pour lui. Mais il devait indiquer sa présence. D'une manière où d'une autre. Et se faire la voix de la raison, lui qui n'avait jamais agit de cette manière. Pour elle. Pour eux.
@Alyx Lefford
The cunning sun
Alyx bouillonnait de colère et d’inquiétude. Son père avait été fait captif par les Farman lors d’un assaut contre Bel-Castel. Il avait perdu et cette raclure de Sebaston Farman c’était fait un malin plaisir à faire de son ennemi de longue date son prisonnier. Si dans le corbeau reçu, le mot otage était utilisé, Alyx ne se faisait pas d’illusion. Leo Lefford n’était pas un otage pour le Farman mais bel et bien un prisonnier, un magnifique trophée de guerre qu’il aura remporter dans la force d’un affrontement militaire, là où les Lefford l’emportaient en politique et en verbe. Fermer l’œil était devenu compliqué pour l’héritière de la Dent d’Or et elle craignait chaque jour les nouveaux corbeaux. Une noir aile, une noire nouvelle. Elle refusait d’apprendre que son père se balançait au bout d’une corde ou avait vu sa tête tranchée par le Farman. Elle ne s’en remettrait pas.
Alyx manquait de sommeil et pourtant, travailler sur les affaires de la Dent d’Or parvenait à lui occuper l’esprit et à penser à autre chose. Le mestre la surveillait étroitement avec sa nouvelle grossesse qui débutait sa quatrième lune. Son ventre commençait doucement à s’arrondir et à prendre cette forme de l’espoir d’un nouvel héritier mal pour les Lefford. La jeune femme devait penser pour deux et pourtant, elle n’arrivait pas à décrocher sûr la situation à l’ouest de la région. Son esprit était obnubilé par cela.
La porte du bureau s’ouvrit, la personne ne prit pas la peine de frapper. Elle savait qu’il s’agissait de Daven. La voix du lion l’invita à aller dormir, se reposer. Alyx le va les yeux vers le lion, son visage reflétant sa fatigue et la colère. Elle ne laissait pas paraître ses peurs qui ne pouvait être visible au fond de ses prunelles vertes.
« Si j’arrivais à fermer l’œil ça ne serait pas pour chercher conseil à la nuit mais pour l’enfant que je porte. » siffla-t-elle.
Elle avait été plus acide qu’elle ne l’aurait voulu. Entre les hormones, l’angoisse et la fatigue elle avait bien du mal à tout contrôler. Elle posa ses coudes sûr le bureau et enfoui son visage dans ses mains en soupirant. Elle voulait aider, sauver son père, le ramener sain et sauf à la Dent d’Or tout en bottant les fesses du Farman. Mais elle n’était qu’une dame, enfermé dans son château, incapable de quoique ce soit. Et cela la rendait plus qu’irritable. Elle finit par joindre ses deux mains contre sa bouche, ses pouces se callant sous son menton.
« Je doute pouvoir trouver le sommeil cette nuit Daven. Je n’y arriverais pas... »
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Le lion ensoleillé
An 304, lune 8, semaine 1
Il roula des yeux et soupira à la réponse de sa femme. Mais rien de plus. Le lion, depuis bien des lunes, avait appris comment fonctionnait sa belle. Ils étaient mariés depuis tant d’année et il la connaissait depuis toujours. Aussi loin que remontait ses souvenirs, elle avait toujours été dans le paysage. N’avaient-ils quitté Harenhall lui-même pour la voir naitre ? Si le lion n’était pas devenu aussi sage que son cousin, il apprenait avec le temps. La fougue de sa jeunesse laissait place, si ce n’était à de la sagesse, au moins à une impulsivité plus réfléchie.
Daven ne répondit pas aux premiers mots, sifflés par la peur tant que par la fatigue. La grossesse d’Alyx lui prenait de l’énergie, qu’elle n’acceptait pas d’offrir. SI Daven était gagné par l’inquiétude à savoir son beau-père si loin, il n’osait imaginer ce qu’il en était de sa femme. La régence totale de la Dent d’Or était un lourd fardeau et si elle y était préparée depuis sa naissance, ce n’était pourtant chose facile en ces temps troubles.
Il voulait aller combattre. Défendre son oncle. Le sortir des griffes de ces imbéciles de Farman.
C’était impossible. On le demandait ailleurs et, en sa qualité d’ambassadeur de l’Ouest, il ne pouvait dégainer la lame aussi facilement qu’avant.
Il s’approcha de son épouse, s’installa en face d’elle. Sa main traversa la table, venant attraper son menton. Les yeux du lion brillaient, sous les flammes de la cheminée, de cette lueur propre aux Lefford. Il avait les yeux de sa mère. Il avait toujours eu les yeux de sa mère.
Alyx Lefford. Tu es une des femmes les plus fortes que je n’ai jamais rencontrées de ma vie. Alors pour le bien de tous et surtout le tien, tu vas t’offrir le luxe ce soir de demander au mestre une infusion de je ne sais quelle plante et tu vas me faire le plaisir de dormir cette nuit. Comment comptes-tu regler les affaires de la Dent d’Or si tu t’endors sur le bureau de ton père ?
Il la protégeait, comme il lui avait juré en passant le manteau sur ses épaules, comme il lui avait juré un jour parmi d’autre. Et s’il ne pouvait la protéger des nouvelles accablantes, au moins le ferrait-il d’elle-même. Encore plus aujourd’hui, qu’elle portait dans ces chairs leur fils, ce même fils dont il fera un jour un nouveau chevalier d’exception, à sa hauteur, plus puissant encore que Jaime lui-même.
Les yeux du lion s’attendrirent, à peine, alors que son visage n’offrait nul sourire. Il ne riait pas. Il ne s’amusait pas. Dans l’ombre rougeoyante des flammes, jamais ses traits n’avaient semblé tant vieillis. La perte de Leo lui avait fait mal. La perte de Darren l’avait mise en colère. Et l’inquiétude avait marbré ses cheveux de fils clairs, plus clairs que le blond Lannister de sa crinière.
@Alyx Lefford
The cunning sun
Alyx ne résista pas quand elle sentit la main de Daven soulever son menton pour que leur regard se capture. Jamais les iris bleues du lion n’avaient été aussi Lefford, durant un instant cela lui glaça le sang, lui rappelant le regard autoritaire de son père. Il utilisa un ton autoritaire mais si différent de celui de Leo, car Daven ne voulait que la protéger. Elle le savait bien que cela le lui coute de l’admettre. Ce soir le lion était plus sage que le soleil, et elle se renfrogna. Un lourd silence d’abattit dans le bureau du seigneur captif. Alyx refusait de céder, mais son corps ne pourrait pas supporter un surplus de fatigue. Si elle ne voulait pas perdre l’enfant qui grandissait dans son ventre, elle devait se reposer. Car la colère de Leo apprenant cela lui faisait plus peur que tout autre chose.
« D’accord très bien, tu as gagné ! » râla-t-elle de mauvaise fois.
Elle n’aimait pas céder face au lion. Mais elle avait aussi conscience qu’il avait raison et que son corps vivait pour deux (pour trois en vrai mais elle le sait pas). Elle dégagea avec douceur son visage de la patte du lion pour mettre un peu d’ordre dans les documents qui se trouvaient face à elle avant de se lever péniblement, courbaturer par les longues heures passaient dans la même position. Heureusement son ventre ne la faisait pas souffrir ce qui était bon signe. Avec l’hiver et les robes épaisses, on ne voyait même pas encore les rondeurs de sa grossesse. Seul Daven avait pu gouter à l’arrondit de son bas ventre.
Elle souffla sur la bougie qui éclairait l’office avant de rejoindre son époux et sortir dans le couloir où quelques courants d’air désagréable s’invitaient de temps à autre. En voyant son serviteur personnel, elle lui demanda d’aller lui chercher un remède pour dormir auprès du mestre. Otto s’inclina avant de tourner les talons en silence. Les yeux verts d’Alyx se tournèrent vers Daven :
« Satisfait ? »
Sans attendre la réponse, elle prit le chemin de leur appartement. Elle n’avait pas vu sa fille de la journée mais cela ne lui manquait absolument. Elle aviserait si elle avait un peu de temps pour son enfant le lendemain. Pour ce soir, elle n’avait aucune énergie pour supporter les babillages d’Erena. De plus son esprit était toujours focalisé sur les Farman et la haine qu’elle ressentait à leur égard. Si seulement Azilys était là, elles auraient pu fomenter un plan pour les contrer, mais son amie était prise avec son propre fief et les ordres pour la protection du Royaume.
Une fois dans l’intimité de leur appartenant, Alyx laissa sa colère s’échapper. Elle n’explosa pas, sa colère était froide, voir glaciale.
« Ils paieront pour leur affront. Au-delà de l’hostilité qu’ils font preuve à l’égard de notre famille…ils trahissent l’Ouest et les Lannister. J’ai était trop gentille avec eux jusque-là, s’ils veulent la guerre, ils l’auront mais ils ne la gagneront pas. »
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Le lion ensoleillé
An 304, lune 8, semaine 1
Le silence. Daven ne voulait pas encore de ce dernier. Dans ce lourd moment de plomb ou tout se jouait entre les griffes d'Alyx. Elle avait pouvoir en ces lieux. Ô le lion avait tempeter au début. Il refusait d'obéir à une femme, refusant que son si glorieux nom de Lannister ne disparaisse. Puis il avait compris. Ils ne travaillent pas l'un contre l'autre mais ensemble. Alyx lui avait offert son rôle d'ambassadeur. Elle ne le laissait pas dans l'ombre. Elle ne le laisserait jamais dans l'ombre. Alors il acceptait ce pouvoir qu'elle avait toujours eu. Et il lui laissait ce silence.
Parce qu'il offrait sa victoire. Enfin, elle baissait la garde. Enfin, elle acceptait de dormir et d'obéir. Oh, pour un instant trop bref. Mais il pouvait apprécier ce minuscule moment où elle cédait. Il eut un léger rire avant d'à nouveau lever les yeux au ciel. Il faisait ça pour elle, pas pour lui.
Il l'accompagna alors qu'elle se levait et demandait une boisson chaude à son serviteur. Le gamin, que Daven n'appréciait pas plus que cela, disparu rapidement dans les couloirs. Sans un mot, le lion suivit son épouse. La Dent d'Or était froide. Plus encore alors que Leo était absent. Il avait bon dos de reprendre son épouse. Sur son visage aussi se creusait le manque de sommeil. Ses cernes et son teint ne pouvait pas mentir. Le lion réfléchissait, toutes les nuits, à ce qu'il pouvait faire pour récuperer les siens. Leo. Darren. Son beau père et son ami, dans des goêles où ils n'avaient pas leur place. Il inspira un peu plus fort. La guerre continuait son chemin. Bientôt, ils prendraient définitivement les armes. Qu'attendait Tywin ? L'Ouest comptait ce que Westeros avait de meilleurs chevaliers. Pourquoi ne pas les envoyer raser pour de bon le frère déchu ? Les Targaryen étaient tous les mêmes. Ils emportaient Westeros dans le feu et le sang.
Mais le lion ne pouvait offrir une ombre de ces idées révolutionnaires. Les dragons avaient tué son cousin. Depuis, il les détestait. Il n'en disait rien. Il ne fermentait nulle rébellion dans son coin. Qu'aurait-il pu faire après tout ? Si ce n'était déchirer sa famille ? La vengeance était inutile.
Le couple pénétra dans leur appartement. Daven ne chercha pas Erenna. Il savait que sa fille ne serait pas présente. Alyx n'était pas une mère comme il aurait rêvé qu'elle soit. Il aimait sa princesse pour deux. Daven s'installa sur un fauteuil. Il était épuisé. Rien ne fonctionnait comme il le voulait et les quelques groupes qu'ils avaient envoyés étaient revenu bredouille.
Ils ont placé leur pion dans cette guerre et dévoilé leur vrai visage. Nous les aurons Alyx, je te le promets. Voilà trop longtemps que Tywin aurait dû leur envoyer quelqu'un chanter les pluies. Mais nous finirons par leur faire payer. Il faut juste... faire preuve de patience. Là, à l'instant T, nous ne pourrions qu'envoyer d'autre prisonniers grossir leur rang.
Il ne savait plus quoi faire. Jamais le lion ne s'était laissé débordé sur le plan militaire. Jamais il n'avait perdu dans un combat. Et voilà que là, ces saloperies de Farman gagnait. Il était déboussolé. Et sans son mentor, malgré son âge, il était perdu. Daven n'en montrait rien en public. Il offrait ses ordres comme un général. Là, dans l'intimité... Il ne parvenait plus à trouver la bonne route.
@Alyx Lefford
The cunning sun
Daven s’installa dans un fauteuil, probablement tout aussi fatiguée que son épouse, depuis plusieurs lunes les forces militaires de la Dent d’Or était sûr le qui-vive et active. Une partie était partie avec le seigneur des lieux vers Belle-Ile et le reste était resté là sous le commandement du lion. Il n’y avait personne qui se reposait chez les Lefford. Et cela se faisait sentir, les corps devenaient douloureux, les esprits perdaient patience et l’angoisse de la guerre les rongeait petit à petit.
Le lion répondit à la brune tandis qu’elle s’installait sûr le sofa et s’y allongea pour soulager son dos. Elle l’écouta sans l’interrompre, il n’avait pas de solution en dehors de se montrer patient. Mais plus Alyx patientait plus sa vengeance serait terrible. Plus elle leur ferait payer leur traitrise. Quant à un chanteur... visiblement cela ne faisait pas effet sûr les Farman.
« Tywin en a envoyé un il y a quelques années de cela. Mais cela ne suffit plus pour eux. Ils ont du oublier...ou se sentir des ailes je ne sais pourquoi. »
Quant à capturer Leo Lefford... ce n’était pas par affront au Lannister mais bien par rivalité personnelle qui s’était installé depuis plus de dix ans désormais.
« Il y a plus de l’acte personnel que de la sédition dans cette mascarade. Ils ont oublié la puissance du soleil. Mon père a joué selon les règles, je ne ferais pas cette même erreur. »
Elle pouvait se montrer redoutable, fourbe et impitoyable. Alyx avait hérité de son père, mais elle était une femme. Elle pouvait jouer sur des tableaux où personne ne l’attendait.
Elle ne put aller plus loin dans ses idées, Otto frappant à la porte pour apporter la boisson qu’elle lui avait demandé. Il était efficace comme toujours. Rapide et silencieux, il disparut aussitôt la boisson déposée laissant le couple reprendre.
« Cela fait bien longtemps que je n’ai pas joué en politique. Peut-être est-il temps que je retourne dans la danse mais coincée ici avec la guerre. »
Elle se redressa pour attraper la tasse fumante et commença à la siroter. La chaleur du liquide coulant dans sa gorge détendit quelques-uns de ses muscles. Mais ses yeux verts brillaient toujours d’un désir de vengeance farouche qu’elle posa sur le lion.
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Le lion ensoleillé
An 304, lune 8, semaine 1
Oublié... Comment pouvaient-ils oublier ce que contait le lion ? Tywin était dangereux, ses vassaux le savait. Même sa propre famille le craignait. Alors là... Daven ne pu toutefois que ravaler sa rage. Parler, dans le vent, ne servirait à rien. Il y avait tant à dire que ses mots s'attacheraient au néant. Il devait être là pour Alyx. C'était son rôle d'homme. C'était elle qui avait perdu son père, enfermé dans une geole dont il ne sortirait peut-être jamais. C'était à lui de la protéger des démons qui hantaient maintenant leur monde. Daven lècherait ses blessures de son côté, seul. N'était-se ce pourquoi on l'avait toujours formé ?
Il l'écouta, la regardant en silence. Alyx était un magnifique poison mais ses lèvres, devant le lion, offrait autre chose que de la béladonne. Non, elle confiait les mots et les idées, les plans et les envies. Il l'admirait, ne pouvait se le cacher. Lui était homme de combat. Peut de chevalier pouvait se vanter de l'égaler. Mais il pêchait d'esprit face à celle devenue sa femme bien des lunes plus tôt. Car Daven avait beau être ambassadeur de l'Ouest, Alyx serait toujours les pensées de leur duo improbable.
Daven n'eut le temps de répondre que déjà Otto revenait. Il apportait ce qu'avait demandé sa belle. Le regard du lion, à l'encontre du serviteur, se fit sombre. Son animosité pour le gamin n'était pas secrete et le morveux faisait très attention en présence du Lannister. Un mot aurait suffit.
Tu peux être terrifiante quand on te touche personnellement, tu le sais ? Il sourit sur son trait d'humour. Bien entendu qu'Alyx le savait. Tous, dans l'Ouest et même aux frontières, le savaient. Nous n'aurions que trop besoin de toi Alyx. Il faut un esprit pour coordonner tout ça et si je peux prendre la suite de ton père sur le terrain, j'ai besoin de quelqu'un pour agir en arrière. Je sais que tu en es capable mais à une condition : calme tes nerfs. Ton père sortira.
Comment pouvait-il mentir aussi honnêtement, les yeux dans les yeux sans même sourciller ? Le lion restait un lion, qu'importe qu'il ne transmette jamais son nom à sa lignée. Il avait appris, de la bonne manière. Fils de l'oncle cruche ou non, coulait dans ses veines ce que jamais les Lannister ne pouvaient renier.
The cunning sun
Terrifiante… Dès que le mot fut prononcé par Daven, les émeraudes de la Lefford brillaient d’un feu qui n’avait pas brûler depuis longtemps. Elle n’avait jamais laissé quelqu’un insulter sa famille ainsi, elle avait toujours réagi au quart de tour. Bloqué à la Dent d’Or avec la vie qui avait pris racine dans son ventre, cela faisait bien des années qu’elle n’avait pas brûler ses ennemis de son poison brûlant. Elle était au final restée bien sage durant plusieurs années, pour chercher à agrandir sa famille, à donner un héritier mâle aux Lefford. Elle avait mis son essence même entre parenthèse pour être ce qu’elle n’aimait pas être. Une mère, une poule pondeuse.
« C’est juste que cela fait trop longtemps que je ne l’ai pas été. Fut un temps où j’étais crainte. Je ne le suis plus. Je suis restée dans l’ombre pour donner à mon père un héritier qui ne vient pas. Il est temps que j’en sorte, même si cela lui déplait. »
Tant pis si cela lui déplaisait. Elle pouvait faire rayonner le nom des Lefford autrement qu’en mettant sa vie en danger en mettant au monde des enfants qu’elle était incapable d’aimer à leur juste valeur et ce qu’ils devraient recevoir de la part de leur mère. Daven le faisait très bien et même s’il essayait d’aimer Erena pour deux, il ne remplaçait pas une mère dans la vie de la petite fille. Alors autant faire ce qu’elle savait faire. Etre l’héritière de la Dent d’Or, être la petite peste de l’Ouest qui faisait trembler les gens par sa simple présence en se demandant à quelle sauce ils allaient être mangé par la fille de Leo Lefford.
« Peut-être as-tu raison et qu’il est temps que je revienne dans la lumière de la politique de notre maison et de l’Ouest. Je ne pourrais établir de stratégie militaire, tu es bien mieux qualifié que moi à ce sujet par contre. »
Quand à calmer ses nerfs, il était trop tard pour cela. Elle ne pourrait les calmer qu’une fois que les Farman auraient payer pour leur affront. Que justice aura été rendu.
« Mes nerfs se calmeront quand les traites seront rayer de la carte. Si les Pluies de Castamere vont trembler, je veux qu’ils se rappellent que mon nom peut faire trembler tout autant. Tu es un Lannister, je suis une Lefford. Ensemble, nous pouvons faire trembler n’importe qui…»
Oh que oui, Alyx allait changer ses plans. Elle était sagement rentrée dans un moule qui ne lui allait pas. Il était temps qu’elle prenne son envol vers ce à quoi elle aspirait réellement.
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