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Le Cerf et la Corneille - ft. Brynden

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Stannis Baratheon
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Stannis Baratheon

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Summit meeting – Part 1


- The night is dark and full of terrors -



L’arrivée de suzerains de Westeros n’était pas passée inaperçue alors qu’une nouvelle lune commençait. Le Nord, le Val, le Conflans, le Bief et l’Orage étaient présents au Donjon Rouge, rejoignant la Couronne et l’Ouest déjà, évidemment, sur place. C’était une rencontre exceptionnelle, historique même. Jamais pareil conseil ne s’était tenu dans le règne de Rhaegar. La bataille de Winterfell avait bien obligé les suzerains à faire front commun mais ce conseil, réuni par le roi lui-même, serait une réunion plus paisible que celle dans le Nord. Le conseil se tint le premier jour, le roi rentrant directement dans le vif du sujet. Le retour de Viserys était déjà connu tous désormais, d’autant qu’hormis Willos, ils l’avaient tous vu à Winterfell sur son dragon. Il était donc indéniable qu’une guerre frapperait le royaume dans les lunes – voire années – à venir. Le roi voulait ainsi être préparé à toute éventualité. Aussi, il fit part de toutes ses volontés aux suzerains. Renforcement de la surveillance des frontières et des fiefs stratégiques. Fortifications des capitales de régions. Militarisation des fiefs majeurs et emplacements stratégiques. État des lieux des vivres et des osts. La guerre était à leurs portes. Il fallait s’y préparer et être prêts à répondre à l’appel aux armes au moindre mouvement de l’ennemi. Les sept hommes réunis autour de la table, habituellement prise par le Conseil Restreint, parlèrent pendant de longues heures à ce sujet, établissant des stratégiques, acquiesçant les ordres du roi, faisant même part de leurs craintes et leurs doutes. Beaucoup de questions furent posées et certaines réponses purent être apportées.

Les jours qui suivirent, les suzerains purent, s’ils le désiraient, s’entretenir avec le roi individuellement. C’était là l’occasion de renouer depuis Winterfell où déjà, le roi avait fait part de sa volonté de connaître ses alliés. Bien sûr, Stannis avait réitéré en quelque sorte son serment d’allégeance assurant à Rhaegar qu’il lui demeurait fidèle et loyal, n’oubliant pas le geste qu’il avait eu à son égard à la fin de la rébellion de son frère. La grâce du roi le poursuivait et demeurait dans son esprit. Entretien néanmoins non souhaité, Stannis et le roi s’étaient malgré tout parlé en toute intimité dans les jardins du Donjon. Neina avait été sommé de les laisser et ce fut l’occasion pour Stannis de prendre la température. Le roi lui avait demandé s’il semblait confiant quant à la guerre à venir. Il ne pouvait en être autrement. Certes, comme dans toute guerre, il y avait des doutes, des incertitudes, des inquiétudes mais Rhaegar était le roi légitime, fils aîné de feu Aerys II. Viserys n’était que le second, par ailleurs bien loin dans l’ordre de succession au vu de la descendance de Rhaegar, malgré la renonciation d’Aegon. De plus, il ne pouvait pas, aux yeux de Stannis du moins, prétendre au trône dans la mesure où il subit une ordalie. Qui voudrait de Viserys, un homme capable d’empoisonner une jeune fille sans défense, comme roi ?

Les couloirs du Donjon Rouge sont nombreux et si on ne s’y connaît pas très bien, on risque de s’y perdre. Ayant pris congé sur roi, Stannis se retrouvait à chercher son chemin dans le dédale qui se présentait à lui. Son esprit était bien trop occupé ailleurs pour se concentrer sur le chemin de ses appartements où Neina devait l’y attendre. Il n’aimait pas trop la capitale. Il y avait bien trop de monde pour lui. L’effet fourmilière l’insupportait. Depuis son départ des jardins, il n’avait pas une seule fois été seul dans un endroit du Donjon. Les serviteurs le saluaient, les membres de la cour royale lui parlaient. Lui, n’en avait pas envie. Pas maintenant. Il n’avait que faire des jacasseries de la cour. Il avait bien d’autres préoccupations en tête. C’est alors qu’il aperçut une personne bien plus digne d’intérêt que les dames qui gloussaient sur son passage. Il se détourna alors de ce qu’il pensait être le chemin pour ses appartements et décida d’aller à la rencontre de lord Brynden Nerbosc. Cette réunion de suzerains, exceptionnelle dans son contenu comme dans sa réalisation, permettait ainsi ce genre de rencontre entre dirigeants de région. En dehors de la bataille de Winterfell, pendant laquelle les deux hommes ne s’étaient guère vus car présents à deux endroits différents, Stannis et Brynden n’avaient jamais vraiment eu l’occasion de se parler, occasion que le suzerain de l’Orage saisissait contre toute attente.

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Le cerf et la corneille
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Le Donjon Rouge rappelait à Brynden le malaise qui y était né entre Daenerys et lui. Quelque part, il comprenait que la princesse ne s'y soit jamais sentie à son aise : lui non plus ne parvenait à se détendre dans ce château si peu familier. Tout était trop grand, trop riche, trop habité. Le Donjon Rouge grouillait telle une fourmilière et Brynden était certain que, qu'importe l'heure, il pourrait croiser une poignée de personne dans les couloirs. Cette omniprésence de serviteurs et de courtisants étaient fatigante pour le suzerain du Conflans, déjà épuisé par son voyage et accablé par des pensées parasites qui lui rappelaient l'état délicat de la région qu'il administrait. Il lui tardait de retrouver les forets sauvages du Conflans, ses paysages magnifiques, ses rivières et ses petits villages. La paix. Voilà ce qu'il voulait. Passer enfin une nuit silencieuse et pouvoir reposer son corps et son esprit.

Sa convocation, et celle des autres suzerains des Sept Couronnes, avait donné à Port-Réal un étrange entrain. La ville voyait défiler des hommes vêtus du cerf, de la rose ou de la corneille, attendant la fin des rencontres entre leurs seigneurs et le roi en profitant des commerces et services de la capitale. Et les journées étaient longues, depuis son arrivée, se divisant entre rencontres commune des régions autour de la grande table, d'ordinaire réservée au conseil restreint, et les échange plus intimes qu'ils pouvaient avoir les uns avec les autres mais surtout, avec le Roi. Contre toute attente, Brynden n'était pas le plus jeune des suzerains de cette assemblée : ni en âge, ni en ancienneté sur ce titre. Lord Robb Stark, cadet de leur groupe, revenait auréolé d'une victoire sur un banneret rebelle, imposant son autorité sur le Nord. Lord Harrold Hardyng, le dernier ayant accédé à la suzeraineté, semblait encore chercher ses marques au milieu de ses pairs. L'éternel héritier s'étaient-il attendu à revêtir, un jour, la fonction de suzerain, Brynden n'en était pas certain mais il reconnaissait son sérieux lors de leurs réunion, sérieux qui disparaissait dès que l'ambiance studieuse laissait place au temps du repos. Cousins par alliance depuis que le valois avait épousé Mya, Brynden en avait profiter pour apprendre à connaitre le blond. Bien plus à l'aise qu'aucun d'entre eux à cette table, Lord Tywin de l'Ouest y siégeait d'ordinaire ent tant que maitre de la guerre. Le sextagénaire avaient connu les pères de chacun de ses comparses et imposait, tant pas son expérience que par ses faits d'arme, un respect absolu. Cependant, s'il en était un qui mettait Brynden mal à l'aise, c'était bien le prince des fleurs, suzerain du Bief et ancien fiancé de son épouse, Lord Willos. S'ils s'étaient croisé plusieurs fois, la démarche claudiquante du bieffois rappelait à tous les dangers des tournois et les conséquences terribles qu'un tel divertissement pouvaient avoir dans leurs vies. S'il ne pouvait nier la sympathie qu'inspirait le trentenaire, Brynden ne pouvait s'empêcher de se demander si Daenerys aurait été plus heureuse auprès d'un érudit délicat tel que Willos Tyrell comparé à l'homme taciturne et bourru qui lui avait été donné en mariage. Cette pensée s'étaient estompée au fil des jours et il reconnaissait en son comparse de Hautjardin, les mêmes interrogations, les mêmes hésitations face à un pouvoir pour lequel ils avaient été préparé mais qu'ils n'attendaient pas si tôt.

Le seul sur lequel Brynden ne parvenait à se faire un avis était Lord Stannis Baratheon, suzerain des terres de l'Orage. Ils ne se connaissaient peu, voir pas du tout, et rien, chez l'homme, n'avait aiguillé Brynden sur l'opinion qu'il avait des différents sujets abordés. Stannis Baratheon était un mur aussi infranchissable que celui de sa forteresse, la figure même de l'inexpressivité. Mais si tous étaient venus accompagné de soldat pour les protéger et, éventuellement, d'un conseiller, Lord Stannis était accompagné d'une femme. Brynden l'avaient entraperçu sans réellement la voir mais il était certain que ce n'était pas son épouse. Il avait croisé Lady Randa au mariage d'Hoster, avant d'être accaparé par le crime commis par Harry Rivers et l'autorité qu'il se devait de réinstauré dans un moment si critique. L'un des hommes qui l'avait escorté à la capitale avait parlé d'une prêtresse de R'Hllor, cette étrange foi venu de l'Est à laquelle une partie de la région s'était convertie après avoir été durement touché par la peste rouge. Cependant, Brynden demeurait encore plein de question au sujet de cette femme et de l'importance qu'elle revêtait à la cour de l'Orage pour que le suzerain ne puisse s'en séparer. Il y songeait encore tandis qu'il revenait de la loge du mestre à qui  il avait demandé l'envoi de corbeau vers Castel-Bois, Château-Rosière, Salvemer et Bel-Accueil, en vue de son retour prochain. Ses échanges avec le Roi Rhaegar le poussait à accélérer les choses avec Lady Liane et il ne voulait pas perdre un instant pour se débarrasser d'une des épines qu'il avait dans le pied.   « Lord Stannis. » salua le conflanais tandis que le regard de l'orageois le fixait depuis quelques secondes. La sévérité de ce dernier lui donnait des années en plus et Brynden peinait à croire que son interlocuteur n'avait que quelques années de plus que lui, bien qu'il fut à la tête de l'Orage depuis la mort de son frère, Robert. Qu'il était étrange que ces deux hommes se croisent quand on connaissait le rôle que leurs régions respectives avaient eut dans la guerre qui avait amené Rhaegar Targaryen à devenir Roi. L'un, frère du rebelle qui avait défié la Couronne pour une femme, l'autre, banneret d'un suzerain qui s'était rangé dans le camp du Baratheon. Cela avait couté cher en vie. Et il n'y avait plus ni frère, ni suzerain d'autre qu'eux à présent. Le Nerbosc toussota dans son poing, éloignant les pensées d'une époque douloureuse pour tous. « Vous revenez des appartements royaux ? » demanda-t-il sans réellement attendre de réponse, laquelle paraissait évidente si on considérait l'aile dans laquelle ils se trouvaient. « Je retournais à mes appartement avec l'espoir de trouver Lord Tywin en chemin et qu'il me donne ses conseils sur une affaire toute particulière mais ... » Il hésita un instant: il n'avait jamais aligné autant de mot en face d'une personne qu'il connaissait à peine et n'était pas à l'aise dans l'ouverture de conversation. D'ordinaire, le rôle du sociable était réservé à Lucas, lequeul était bien plus doué que lui en matière de relation. Son émissaire était sans doute le point fort du suzerain conflanais, et il en avait bien conscience tandis qu'il se démélait avec les mots qui se précipitait dans sa tête et lui donnait l'impression d'être un jeune homme ignorant et stupide. On lui avait vanté l'esprit stratège du Baratheon et, dans le cas de Liane, comme de la défense du Conflans, son avis était tout aussi précieux que celui d'un homme de guerre expérimenté comme Lord Tywin. « Si vous acceptez de faire quelques pas en ma compagnie, peut être pourrais-je vous exposer mon interrogation ? Je serais curieux d'avoir votre avis sur cette question. » proposa-t-il, tout en se jurant d’emmener Lucas avec lui la prochaine foi.

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Summit meeting – Part 2


- The night is dark and full of terrors -



- Lord Brynden.

Les salutations avaient été courtoises, cordiales, simples, sobres, à l’image des deux hommes. Stannis et Brynden avaient bien plus de points communs qu’ils ne devaient le penser eux-mêmes. Peu loquaces, il parlait peu. Stannis était même étonné que le suzerain du Conflans ait engagé la conversation. Mais dans la mesure où il ne l’avait pas fait lui-même, ils se seraient retrouvés bien bêtes tous les deux à se regarder en chien de faïences. Stannis se souvenait encore du rapport que son frère et son épouse lui avaient fait à leur retour de Corneilla, de la mort tragique de lord Tytos. C’était là de bien horribles circonstances pour devenir suzerain et seigneur. Lui-même l’était devenu par la force des choses, Robert ayant fini par être tué par son propre égo de la main de Rhaegar Targaryen. Devenir suzerain suggérait, malgré tout, la mort de l’ancien mais il y avait là des morts bien plus paisibles que d’être tué au combat ou bien être empoisonné le soir des noces de son fils. Stannis avait bien évidemment compati au chagrin des Nerbosc, faisant parvenir un corbeau de condoléances à Corneilla. Il avait toujours eu du respect pour ses homologues même si pour la plupart, il les trouvait bien jeunes. C’était le changement de génération et tous les Eddard Stark, Jon Arryn ou encore Luthor Tyrell se faisaient de plus en plus rares. C’est pourtant en ces temps incertains que ceux-ci auraient été d’une grande utilité. Heureusement, il restait lord Tywin, reconnu aussi bien que lui pour son esprit stratège. Il est, après tout, le maître de la guerre, poste que Rhaegar avait longtemps proposé à Stannis lui-même. Une ère nouvelle s’ouvrait ainsi. Brynden Nerbosc, Robb Stark, Harrold Hardyng et Willos Tyrell représentaient cette nouvelle ère, cette nouvelle génération, qui, malheureusement entraient dans celle-ci en temps de guerre.

- C’est exact…

C’est bien tout ce qu’il avait pu répondre à la question, certes, rhétorique, de son camarade conflanais. Cette semaine était bien étrange alors que tous les suzerains étaient présents à Port-Réal. Pas tous en réalité puisque Dorne demeurait toujours exclus depuis l’annonce royal quelques lunes plus tôt. Malgré son aversion pour cette région, aversion plutôt nuancée d’ailleurs, Stannis trouvait cela bien dommage, surtout à l’aube d’une guerre contre Viserys. Il se rappelait aisément du mariage catastrophique de Viserys et Arianne entaché par l’empoisonnement de cette pauvre nordienne et de l’ordalie qui aurait du signifier la mort du prince. Cela devait rester en mémoire à Lancehélion et les Martell auraient pu être un allié de poids car jamais il n’aurait rejoint les rangs de Viserys. Le suzerain de l’Orage en était moins sûr concernant le reste des Sept Royaumes. Il se trouvait toujours des vers dans une pomme, même celles qui semblaient être parfaites de l’extérieur, surtout celles-ci d’ailleurs. Stannis était donc méfiant envers tout et tout le monde, comme à son habitude certains diraient. C’est bien pour cela qu’il avait emmené Neina avec lui. Elle savait discerner des choses que lui ne pouvait. R’hllor la guidait bien différemment, en tant que prêtresse rouge, lieutenant du Dieu de la Lumière sur terre. Écoutant Brynden d’une oreille, il demeurait silencieux, observant l’hésitation du conflanais. À défaut de trouver Tywin, il demanderait à Stannis donc. Voilà qui était inattendu et en même temps, c’était là l’occasion de discuter plus avant avec lui. N’était-ce pas là ce qu’il avait espéré en allant à son encontre ? Tout en acquiesçant, Stannis lui répondit tout simplement.

- Si je peux vous être utile en quoi que ce soit. Notre venue à la capitale est également, je pense, une occasion pour nous, suzerain de régions bien éloignées, de discuter et faire plus connaissances. Vous conviendrez aisément que cela est plus facile ici, malgré le brouhaha de cette incessante fourmilière, plutôt que sur le champ de bataille.

Un trait d’humour sec. Pas un sourire. Pas un œil qui frétille. Stannis restait stoïque. Il est vrai qu’à Winterfell, en dehors du fait qu’ils ne se battaient pas sur le même front, il était bien difficile de discuter. Ce n’était clairement pas un moment propice à la discussion entre deux hurlements de douleurs et des litres de sang qui giclent de toute part. Le Donjon Rouge devait paraître pour le coup bien plus calme. Pas de Marcheurs Blancs à l’horizon, juste de simples courtisans curieux de voir Brynden Nerbosc et Stannis Baratheon marcher d’un même pas. Qui cela n’intriguerait-il pas après tout ? Lui emboîtant le pas, l’Orageois finit par reprendre ainsi.

- Je vous en prie. Dîtes-moi de quoi il s’agit ? Quelle est votre interrogation ?

C’était là peut-être le début d’une collaboration entre les deux hommes. Ils étaient de toute façon engager dans une guerre qui éclaterait bientôt. Si leurs intérêts demeuraient intacts et leurs objectifs communs, ils seraient sûrement amenés à s’entraider l’un, l’autre. Attendant de savoir ce qui tracassait Brynden, Stannis repensait alors à son entrevue avec le roi, à ce doute, cette peur qu’il avait vu dans l’œil de celui qui l’avait gracié vingt ans plus tôt. Il commençait alors à penser que cette guerre serait sans doute la dernière pour dragon vieillissant, qu’elle changerait la face du monde à jamais bien plus que Winterfell ne l’avait déjà fait.


#FFD133 : Stannis Baratheon

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Les deux suzerains n'étaient très éloignés en âge, pour autant, ils ne leur avaient été donné de se côtoyer régulièrement : dans leurs jeunesses, Brynden n'était qu'un héritier d'une maison majeure et la rébellion qui s'en était suivie les avaient peut être mené dans le même camp par leur allégeances mais pas aux mêmes champs de bataille. Pour Brynden, Stannis Baratheon était une énigme au delà même de son air perpétuellement ennuyé : leurs deux régions étaient aussi éloignées qu'il était possible de l'être, n'amenant guère d'occasion de former des alliances comme celles que sa famille avait conclu avec le Val, ou les liens de sang que le conflanais avait avec des familles de l'Ouest. Il n'avait d'ailleurs pas souvenir d'un mariage entre Orageois et Conflanais au sein de ses bannerets, mais il n'était pas impossible qu'une telle union existe loin de son esprit. Seuls Baratheon de sa connaissance, l'épouse du suzerain, Lady Randa, son frère cadet, Ser Renly, ainsi que l'épouse de ce dernier, Lady Demesra, dont il avait noté la présence aux noces d'Hoster avant que celles ci ne tournent au drame. Par la suite, Winterfell n'avait été le lieu de grandes conversations : le corbeaux de son frère l'encourageant à rentrer dès que possible, il ne s'était guère attardé. Toutefois, les quelques mots que prononça l'orageois le laissa imaginer qu'ils partageaient un trait en commun : ils n'étaient guère de grands bavards et auraient fait de piètre courtisans si leurs routes les avaient mené loin des batailles et du pouvoir qu'ils exerçaient aujourd'hui. De la même manière que Lucas lui était indispensable pour contrebalancer son caractère renfermé et taciturne, il avait observé chez Ser Renly une extraversion que ne possédait, de toute évidence, pas son aîné.  Toutefois, Brynden n'était pas certain qu'il aurait été très à l'aise avec une personne tel que Renly en face de lui : ce trait commun qu'ils partageaient leur évitait les simagrées et les ronds de jambes inutiles. Ils avaient été élevé dans la tradition, pour être des guerriers, des hommes de stratégie et non pour s'étendre en superficialité. Ils avaient vécu des évènements douloureux, compliqués, qui avaient forgé les hommes qu'ils étaient devenus, là où Lord Robb, encore bien jeune, devaient prendre conseils auprès de l'expérience de son entourage. Là où Ser Renly possédait une innocence dans le regard qu'il retrouvait chez Hoster, mais guère plus chez Lucas qui, malgré son sourire, avait été durement éprouvé lui aussi. « Je ne peux qu'être d'accord ! Il est regrettable que nos deux régions ne possèdent guère de frontière en commun ... »  répondit le Nerbosc en hochant la tête. Séparés par le Bief et les terres de la Couronnes, ils n'avaient nulles alliances commerciales leur donnant une occasion d'échanger. Un manque auquel il faudrait remédier, songea Brynden, en pensant aux ports de Salins et Salvemer et aux routes maritimes commerciales qui pourraient exister entre le Conflans et les ports orageois. « Toutefois, votre réputation vous précède, Lord Stannis. Le courage des chevaliers orageois à Winterfell nous a offert une victoire qui a sans doute sauver plus de vie que nous ne sommes prêts à l'admettre. Sans les volontaires que vous avez mené sur le front, sans doute aurions nous été débordé par les spectres. » Le souvenir n'était guère jouasse et l'Orage avait beaucoup perdu au cours de cette nuit. Pour avoir rédigé un grand nombre de lettre de condoléances, à son retour à Corneilla, en compagnie de Daenerys, il n'imaginait pas ce que cela avait du être pour le Baratheon dont les choses étaient complexifiées par les tensions religieuses qui s'en était suivies. Le Conflans aussi vivaient entre deux religions : lui priait les anciens dieux, les divinités presque oubliés devant la face du barral de leur bois sacré mais la plupart de ses compatriotes étaient convertis depuis des siècles à la puissante et influente Etoile à Sept Branches.

Tandis qu'ils prenaient un chemin côte à côte, Brynden reprit. « Mon père disait souvent que, lorsque Lord Tywin disparaitrait, il ne resterait plus qu'un seul grand stratège au sein des suzerains des Sept Couronnes. » La mort de Tytos Nerbosc demeurait encore douloureuse bien qu'il n'en montra rien : la violence de sa disparition, l'injustice qu'il ressentait encore à savoir le batard de Bracken en vie, bien qu'au Mur, lui donnait envie de retourner dans le Nord pour exercer sa vengeance. S'il n'y avait eut Hoster, la tête d'Harry le batard décorerait encore les rempart de sa forteresse ! « Pour ma part, je crains de n'avoir guère autant de réflexion et de recul. Or, je crois que vous avez pu constater au cours des différents rendez-vous avec Sa Majesté, que le Conflans connait une crise sans précédent depuis ... » Depuis la Rebellion de Robert Baratheon. « ... Notre accession à la suzeraineté. » finit-il par dire pudiquement. Le Conflans, tout comme le Val, s'était allié aux Baratheon et aux Stark sous l'autorité de la maison Tully. De grandes batailles avaient eut lieu en son sein et il avait fallu des années pour rebâtir ce qui avait été détruit et pour faire le deuil de ce qui était à jamais perdu. « Bien sur, le passif de ma famille avec la maison Bracken explique les réticences que je peux avoir à faire confiance à la Haye-Pierre. Je n'ai aucune preuve, en dehors de la haine que Lord Jonos a à mon encontre, pour justifier ma certitude que, si combat il y a, il fera parti de mes opposants les plus virulents. Je ne serai même pas choqué d'apprendre qu'il est une tête de file. » soupira le brun en songeant à Bracken et à l'antipathie que l'homme lui inspirait. Il n'avait pas eu la décence de se presser pour rejoindre Corneilla alors même que son engeance était accusé de meurtre sur la personne de son suzerain ... S'il ne tenait qu'à lui, Jonos se balancerait au bout d'une corde et ses filles seraient toute envoyé chez des Septa. Peut être ferait-il une exception pour l'héritière, Barbara : elle ne semblait pas avoir inventé la bougie mais il savait que Ser Jon, son époux, était un homme bien et ne doutait pas qu'il soit capable de canaliser les élans naturels de la juments si elle venait à se rebiffer contre l'autorité de Corneilla. « Cependant ... Mon affaire concerne une dame de qualité qui fut, un temps, une amie. » finit-il par dire, éloignant ses pensées de la Haye-Pierre pour se concentrer sur un problème plus pressant : Bel-Accueil. « L'un de mes bannerets est subitement décédé il y a quelques temps et sa fille, Lady Liane Vance, lui a succéder à la tête de Bel-Accueil. Nos maisons ont toujours été amies mais ... Depuis ce décès soudain, il semblerait que le château soit fermé à toute communication. J'avais prévu de me pencher sur la question, la période de deuil étant terminé, en revenant de Winterfell mais un signalement de fer-né m'a forcé à me rendre à Salvemer. » maudit Maron Volmark, sa fierté et son échouage sur les côtes conflanaise ... Quitte à embêter un Lannister, ne pouvait-il pas être largué sur les côtes de l'Ouest ? « Il se trouve qu'aujourd'hui encore, Bel-Accueil demeure silencieuse et cela me préoccupe. De graves accusations ont été porté à l'encontre de Lady Liane, par une autre dame, seigneur sous mon autorité, qui se trouve être ma belle-soeur. Des accusations que je ne peux ignorer. » Un parricide. Un crime qui ne laissait place à aucune charité, aucune pitié. Lord Karyl était estimé par ses pairs, admiré par la chevalerie conflanaise. Sa mort avait été un choc, mais si Liane Vance en était bien la responsable, le Conflans en serait fortement secoué. « Je n'ai guère de preuve sur le fait que Lady Liane soit une traitresse à ses serments, mais son silence, et les accusations la concernant ... Je dois agir avec doigté : Bel Accueil est la porte menant vers l'Ouest, si nous sommes débordé, il ne restera que la Dent d'Or pour empêcher les traitres de passer d'une région à l'autre. » Et il ignorait la capacité des Lefford à retenir une grande armée. Ainsi résumé, la décision semblait simple ... Mais la situation de Brynden était plus complexe que son simple récit. « Je me retrouve avec des ennemis évidents qui n'attendent qu'un faux pas pour se rebeller et une Dame, au fief stratégiquement placé, dont je dois statuer sur le sort suite à des accusations qui me sont remontées et viennent d'un membre de ma propre maison. » résuma Brynden : s'il se ratait, on crierait au scandal, à l'abus de pouvoir. Marianne était peut être une Harlton, c'était l'épouse de Lucas, son plus proche frère, son conseiller et émissaire. « J'ai entendu la manière dont vous avez gérer l'affaire de Bourgfaon et des Cafferen. Dans une telle situation ... Que me préconisez vous ? » finit-il par demander. Jamais encore il n'avait aligné autant de mot aux oreilles d'un presque inconnu mais si les conseils de Lord Tywin, qui pourrait être impliqué en cas de trahison de Bel-Accueil l'intéressait, le recul froid du Baratheon pouvait être un avantage également. Lord Stannis n'avait rien à gagner qu'importe le conseil qui serait le sien : c'était la la manière la plus sure d'être objectif.

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Liane Vance – Part 1


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Les Sept, qui n’avaient plus la ferveur de Stannis depuis bien longtemps, devaient être aux aguets, voyant le suzerain de l’Orage et le suzerain du Conflans entamer une conversation et marcher ensemble dans le Donjon Rouge. C’était là une rencontre bien exceptionnelle, à l’image du conseil pour lequel ils étaient venus, qui se déroulait là. Brynden Nerbosc priait les Anciens tandis que Stannis avait rejoint R’hllor depuis la Peste Rouge. Malgré cette différence, il n’était dit que les deux hommes ne puissent pas s’entendre. Comme l’avait souligné Stannis, ils n’y avaient pas eu d’occasions pour eux de se rencontrer et il aurait été bien compliqué de discuter sur le champ de bataille à Winterfell, là où ils s’étaient retrouvés. Mais aujourd’hui, là, maintenant, dans les jardins du Donjon Rouge, un endroit propice aux promenades, aux confidences, aux interrogations, aux vagabondages spirituels, les deux suzerains pouvaient enfin faire connaissance. Quelle ironie donc qu’ils soient tous deux peu loquaces en temps normal. Mais Brynden avait initié la conversation, alors Stannis ne pouvait que suivre le mouvement, d’autant que son comparse voulait l’entretenir d’une affaire sur laquelle il s’interrogeait. Le suzerain orageois en fut surpris, agréablement d’ailleurs, et suivant le pas de Brynden, se montrait ouvert, apte à l’écouter et peut-être à le conseiller au mieux sur cette affaire.

Dans un premier temps, il ne fit que l’écouter. Stannis était attentif et demeurait bien plus silencieux que bavard dans les conversations. Après quelques compliments sur Winterfell où le courage de chacun fut souligné, menant les hommes à la victoire finale, le conflanais poursuivit en rappelant les mots de son père. Un compliment directement fait à Stannis qui ne sourcilla pas d’un poil. Sa réputation d’antipathique le précédait et même si au fond de lui, il appréciait le compliment, il n’en montrait aucun signe. Il acquiesçait au mieux. En effet, lorsque son comparse en vint à parler du Conflans, il se rappela les longues conversations de la veille sur le fait que la région était en proie à la gangrène. Il faisait bien évidemment mention des Bracken dont la rivalité avec la maison en place à la tête de la région se savait jusqu’aux confins de l’Orage. Mais il semblerait que cela soit une toute autre affaire qui mine la Corneille. Demeurant attentif aux mots de Brynden, Stannis tentait de se remettre à l’esprit le visage de lady Liane Vance qu’il avait du croiser à Lestival. Ce nom lui disait quelque chose en tout cas et il semblerait que la jeune femme ait trainé dans de sales affaires dernièrement, d’où l’interrogation de son suzerain. De surcroît, Salvemer était de nouveau en proie à des Fer-nés semble-t-il. Se rappelant là encore la conversation de la veille, Stannis plaignait ce pauvre Brynden qui faisait face, au pire moment de leur histoire, à des problèmes intérieurs qui se cumulaient. Le Bracken, la Vance et maintenant les Fer-nés. C’est bien plus qu’un avis sur la question que le Suzerain du Conflans avait besoin, c’était une aide militaire pour calmer tout cela.

Achevant son monologue sur la tragédie de Bourgfaon, Brynden sollicita alors un conseil d’un des plus grands stratèges de Westeros. Stannis n’avait pas la prétention de l’être mais c’est ce que certains disaient de lui. Il demeura dans son silence encore un long moment, organisant les informations qu’il venait de recevoir. L’affaire était effectivement délicate et l’Orageois se demandait alors ce qu’il ferait à la place de Brynden.

- Vous ne faites pas les choses à moitié par chez vous, lord Brynden. Vous voilà dans une situation bien délicate, je dois dire. Déjà lors du conseil, lorsque vous nous aviez confié vos soucis internes, cela m’avait interpelé mais ajouté à ce que vous venez de me confier, je vous souhaite bien du courage.

Stannis marqua une courte pause, s’éclaircissant la gorge, maintenant le rythme de leur marche puis reprit à nouveau.

- Concernant votre interrogation, elle est plus que légitime et je dois dire qu’il n’est pas évident de vous répondre. Par de graves accusations, faut-il y entendre le parricide de lord Vance ? Ce qui, dans ce cas, répondrait en partie à votre question. Il faut que lady Vance réponde de ces accusations. D’autant qu’il s’agit d’accusations venant de votre entourage. J’imagine qu’elles sont avérées ?

Une question appelant d’autres questions. Stannis voulait comprendre au mieux la situation dans laquelle semblait s’embourber son collègue. Il ne pouvait pas lui prodiguer un conseil à la va vite. Stannis avait besoin de comprendre les tenants et les aboutissants de cette situation délicate. Mais une chose était sûre :

- Dans un premier temps, je vous préconiserai d’être organisé et stratégique. Un problème à la fois. Quand bien même il est clair que la situation est très complexe, ne vous éparpillez pas sur plusieurs soucis à la fois. Vous pouvez être sûrs que vos détracteurs en profiteront. Vous faites bien de commencer par lady Vance car si elle s’avère être une traitresse, vous en occuper et régler le problème dès maintenant vous permettra sans doute de conserver la porte vers l’Ouest. Une fois fait, vous pourrez aisément tourner votre attention sur le Bracken sans vous inquiéter du reste.

Même si cela était bien plus facile à dire qu’à faire. Stannis en savait quelque chose. Il avait géré Bourgfaon en regardant constamment derrière lui pour que l’Orage ne parte pas dans une guerre de religion, chose qu’il avait toujours évité et qui ne s’était jamais présenté. Mais là que des fanatiques des Sept s’en étaient pris à R’hllor, tout pouvait arriver et la guerre étant de plus en plus proche, il n’était pas certain que sa région reste tranquille bien longtemps.


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Il n'aurait pu nier l'évidence énoncé par son comparse : il semblait de plus en plus certain que l'instabilité provoqué par la mort aussi soudaine que spectaculaire de son père avait été l'aubaine attendue par une poignée de félons pour montrer leur vrai visage. Destiné à n'être que seigneur de Corneilla à sa naissance, Brynden avait découvert le poids de la suzeraineté très tard. Bien sur, cela s’apparentait à la direction d'un fief dont on aurait poussé les frontières jusqu'au coins les plus lointains de la région, mais les responsabilités allaient de paire avec toutes ces terres dont ils devenaient maîtres. L'historique affrontement entre Bracken et Nerbosc étaient possible car ils avaient toujours été sur un pied d'égalité, mais l'accession à la suzeraineté du Conflans transformait ses disputes en rebellion contre le pouvoir en place. Sans doute était-ce ce qui avait poussé Lord Jonos a demeurer si calme et silencieux ces dernières années. Au delà de sa rivalité avec Corneilla, il avait un fief à faire fonctionner, une famille à bâtir et, Brynden en était certains, c'était l'absence d'un fils, et l'évidence qu'il n'en n'aurait jamais, qui avait finit par lui rendre ses pensées traitresses. Le Nerbosc doutait que ce bâtard d'Harry River ait eu l'idée tout seul, ni même le culot, d'agir ainsi sans être poussé par une force plus puissante. La garde de nuit l'aiderait peut être à retrouver un peu d'honneur, mais il n'aurait jamais ni son pardon, ni un quelconque égard pour les risques qu'il prenait au Mur. Harry Rivers était mort le jour de son procès, il demeurerait à jamais un traitre et un assassin. Quant à Jonos ... Ce n'était qu'une question de temps.   « En effet ... Mais le Conflans a toujours été une terre difficile. Maintes fois envahie, rarement unie. Je regrette juste que le travail que mon père a fait, les efforts investies pour redonner au Conflans un avenir s'évapore de la sorte. » confessa-t-il en fronçant les sourcils. C'était son héritage, l'héritage de son fils. Qu'il doive prouver sa valeur, il l'entendait, mais qu'il soit trahis par des seigneurs n'ayant daigné participé à l'effort pour Winterfell, il ne pouvait l'accepter. Lui, son frère Lucas, leur oncle, ils avaient mis leur vie en jeu pour protéger les vivants pendant que Jonos Bracken lézardait comme un pleutre devant sa cheminée, envoyant son gendre à la mort à sa place. « Nous ne sommes pas les Tully, nous avons à prouver que nous sommes bons et justes, que nous sommes capables de voir au delà des petits conflits qui nous ont opposés à certaines familles dans le passée pour juger chacun sans distinction. Que nous sommes légitime à leur succéder. » reprit-il. Il savait qu'il ne faisait qu'énoncer des devoirs que le suzerain orageois connaissait déjà mais la chose n'était aussi évidente lorsque l'on avait du l'apprendre tardivement. « Je sais qu'une délégation de votre maison était présente lors des noces de mon cadet, Hoster. C'était comme si ... La période de paix que nous avions connue jusque là disparaissait avec la mort de mon père : je me suis efforcé d'oublier la rage et le désir de vengeance, d'offrir à son assassin un procès équitable. Mais malgré tout, certains se sentent en droit de revendiquer, de convoiter, de critiquer sans même prendre la mesure du sacrifice que nous faisons en mettant de côté ce que nous sommes pour devenir l'entité impartiale que nous devons être. » siffla Brynden dont le souvenir avait raviver la colère brulante qu'il n'avait jamais pu éteindre malgré la "justice" qu'il avait rendu ce jour là. « Mais voilà que je m'égare. »

Revenant au sujet qui les occupait, Brynden acquiesça à de nombreuses reprises : sans avoir eut à mettre des mots sur la situations plus qu'ennuyeuse que représentait Bel-Accueil, Lord Stannis avait saisi les subtilités et nuances de son récit. « D'après le témoignage qui m'a été fait, au cours d'une visite amicale à Bel-Accueil, Lady Harlton aurait été présente dans un moment de confession de Lady Vance. Un instant où elle aurait avoué avoir une responsabilité dans la mort de Lord Karyl. » reprit Brynden a demi-voix. Il ne voulait pas que leurs conversations attire l'attention des domestiques qu'ils pourraient croiser. « J'ai toute confiance en Lady Harlton, au delà de ses épousailles avec mon frère, c'est une femme que j'estime particulièrement. Ignorer sa mise en garde serait désastreux pour mes relations familiales mais sans doute également pour mes relations avec certaines maisons de l'Ouest dont elle est proche. D'un autre côté, le silence persistant de l'accusée ne plaide en sa faveur : elle reçoit des visites mais ne répond aux sollicitations de son suzerain alors même que, par le passé, nous entretenions une grande amitié. » explicita le brun. « La levée du ban pour Winterfell a été révélateur du sens du devoirs de certains de mes gens, mais si Bel-Accueil a bien envoyé une poignée d'homme dirigé par l'époux de leur Dame ... Je sais bien que c'est bien en deçà de ses vraies forces. » Il évita le sujet des autres qui avaient répondu de manière tout aussi ridicule à l'effort demandé par leur suzerain quand ils prenaient la peine de répondre. Le constat avait été dur pour Brynden : son autorité était ouvertement remise en question et il ne pouvait passer dans chaque fief pour réclamer des comptes.

Ecoutant le conseil premier de l'orageois, Brynden Nerbosc hocha la tête: c'était ce qu'il avait fait jusque là, remettant à plus tard le moment de convoquer Liane Vance pour s'occuper, tantôt de la menace fer-né dont Lord Mallister l'avait informé, tantôt de la crise de succession du Tardif aux Jumeaux. Fallait-il donc que les dieux fassent mourir, les uns après les autres, les anciens du Conflans, forçant le jeune suzerain à rédiger des condoléances plutôt qu'à s'occuper de ce qui comptait vraiment. Par chance, Daenerys était présente et si elle était restée, jusqu'à présent, effacée et perdue dans un ailleurs qui n'appartenait à ce monde, elle semblait aujourd'hui déterminée à prendre son rôle en main. Un devoir qui soulageait son époux des visites de courtoisie et de la perte de temps qu'il percevait face à tout ce qui lui tombait dessus. « Justement. Jusque là, j'ai retardé la chose pour ne pas avoir à la traité en vitesse. Mais elle doit être réglée avant le début de la guerre, sans quoi Bel-Accueil pourrait être une véritable épines dans les plans de guerre du Roi. » Un seigneur qui ne répondait pas aux ordres, fut-ce par tristesse, devait être rappelé à l'ordre. Qui plus est, Liane Vance était une femme, une dame qui avait hérité : beaucoup n'hésiterait pas à mettre sa tristesse, son incompétence, à la cause de son sexe, arguant qu'une femme n'avait les épaules pour de telles responsabilités. Liane bafouait son autorité. Mais elle ridiculisait également ses comparses féminines qui avaient succédé à des générations de seigneur et faisaient, au quotidien, de leur mieux pour montrer qu'elles étaient tout aussi capable. « Bracken sera sans doute une histoire pour plus tard ... Si je dois lui mettre la main dessus, je veux que ses alliés n'ait d'autre choix que d'accepter la perte de Lord Jonos car elle sera juste et pour cela, je dois avoir des preuves irréfutables. Quant à Lady Vance ... Si les faits sont avérés, j'ignore si je dois en faire un exemple ou me montrer plus magnanime. » soupira-t-il.  

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Brynden Nerbosc v.

Liane Vance – Part 2


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La conversation avec le suzerain du Conflans ramenait Stannis à l’année passée. Il fallait croire que depuis la rébellion des Greyjoy et la période de calme qui s’en était suivi, il fallait croire que le passage au nouveau siècle marquait le retour des ennuis et des conflits. Entre le procès du prince Viserys, les nouvelles attaques des Fer-nés, la renonciation d’Aegon, les morts successives de membres du conseil, Westeros retrouvait cette atmosphère lourde et pesante. Les tensions étaient palpables et le devenaient encore plus. Le mariage à Corneilla au début de l’année 302 avait été symbolique mais pas pour les mariés. La mort de Tytos Nerbosc, empoisonné, avait eu un effet ce cataclysme. Les lunes suivantes ont été désastreuses. Pourtant, il n’y eut aucun rapport entre les divers événements qui ont pu se passer. La mort du jeune Robert Arryn. La chute du Mur. La bataille de Winterfell. Le retour du prince. L’attaque de Bourgfaon. Et sûrement bien d’autres. Les suzerains ne se leurraient pas. Une nouvelle ère avait débuté et elle ne serait pas une ère de paix. Le conseil exceptionnel qui se tenait actuellement à Port-Réal en était la preuve. L’Orageois acquiesça, hochant la tête aux dires de Brynden. La mort de son père avait effectivement mis fin à une période de paix déjà branlante depuis quelques années. Mais le sujet qui les intéressait concernant Liane Vance et Stannis tenta au mieux de prodiguer quelques conseils à son comparse.

Stannis n’était pas le plus bavard des suzerains. Aussi, ses mots étaient choisis avec tact. Il parlait peu et se renfermait souvent dans son mutisme. Le conflanais confirmait bien ce que Stannis avait compris. Liane Vance était accusée d’avoir assassiné son propre père. Il connaissait bien peu le Conflans et pour le mariage du jeune frère Nerbosc, il y avait envoyé son propre frère, l’épouse de celui-ci, son épouse et sa fille. Il n’était pas friand de ce genre de festivités, en tout cas plus maintenant. Il préférait demeurer dans l’ombre et seul plutôt que dans la lumière au milieu de la foule. Cela l’oppressait. Néanmoins, il avait pu rencontrer à l’occasion lady Liane Vance, notamment à Lestival. Elle lui avait paru bien autoritaire, stricte, qui ne se laissait sûrement pas marcher sur les pieds. Cette femme aurait donc tué son père. Cela n’étonnait pas tant que ça le suzerain de l’Orage mais là n’était pas son problème. Brynden poursuivit, mentionnant alors sa belle-sœur, lady Harlton, à l’origine de cette accusation basée sur des confidences. Le comportement de la conflanaise était effectivement suspect et face à l’interrogation de son comparse, Stannis avait déjà donné son avis.

- Vous n’avez finalement pas qu’un seul chef d’accusation. Son comportement est tout de même étrange à vous entendre. Elle se renferme dans sa demeure, n’accueille que très peu de gens, ne répond pas à son suzerain, envoie moins d’hommes qu’elle n’en possède.

Stannis sait très bien ce qu’il aurait fait s’il avait appris tout ça d’un de ses vassaux.

- Convoquez-là, quitte à aller la débusquer à Bel-Accueil ? Son époux… ser Desmond Mallister, c’est ça ? Est-il au fait de tout cela ? Peut-être pourrait-il vous aider en convainquant Liane d’enfin répondre à vos sollicitations.

Le suzerain Orageois comprenait néanmoins que la situation n’était clairement pas évidente pour Brynden. Il avait tant à penser. La guerre à venir, l’organisation et surtout la tenue de sa région, sa vie familiale, son fief, ses vassaux. Il semblerait que dernièrement, ses vassaux se soient donner le mot. Les Mallister en proie à un Fer-né récalcitrant suivi de la mort du Tardif n’avaient pu lui permettre de s’occuper de cette chère Liane Vance et du Bracken. C’est pourquoi Stannis lui conseillait de la jouer stratégique. Si le comportement de Liane était clairement suspect, il devait s’en occuper immédiatement. La place stratégique de Bel-Accueil primait avant tout. Elle était la porte vers l’Ouest. Bel-Accueil et la Dent d’Or formaient ainsi un bon frein à la frontière, si tant est que les fiefs soient du côté de Rhaegar. Ce qui amena une question, somme toute légitime.

- Pensez-vous, au vu de ses agissements, que lady Liane soit une alliée des Bracken ?

Il ne manquait plus que ça au Conflans. Une guerre civile. Puis Stannis pensa soudainement. Si tout ceci était finalement lié au dragon de l’Est ? Après tout, le doute était permis au vu de la situation dégradante du royaume. Opposés aux Nerbosc depuis aussi longtemps que le suzerain s’en souvienne et même encore avant leur temps, maison déchue, orgueilleuse, avide de pouvoir, soupçonnée d’avoir orchestré l’assassinat de Tytos Bracken. Et si, finalement, les Bracken étaient à la solde de Viserys ? Il ne fit pas part de cette réflexion à Brynden, d’autant que plusieurs courtisans et autres gens du Donjon Rouge passaient, confortant Stannis dans son silence. Les murs ont des oreilles et encore plus entre ceux du Donjon. Le petit groupe passé, les deux hommes poursuivirent leur marche et leur conversation.


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Depuis son accession à la suzeraineté, Brynden était victime de régulier maux de tête. La pression des responsabilités qui étaient maintenant sienne le maintenait éveillé tard dans la nuit et le tirait du lit tôt le matin. Les heures de sommeil s'étaient considérablement raccourcies et son débit de boisson, lui, avait bien augmenté depuis qu'il était en charge de la région. Les idées s'emmêlaient dans son esprit, venait à lui avant de repartir sans lui laisser la possibilité d'agir. Il savait que pour voir la lumière, au bout du tunnel, il devait prendre chaque problème, chaque fil, un par un et tirer dessus jusq'à l'extraire du noeud qui lui paralysait l'esprit. Mais la mise en pratique était plus compliqué. Il avait laisser de côté des problèmes qui auraient nécessité qu'il s'implique plus tôt et à présent, il avait le sentiment d'avoir brassé de l'air jusque là. Bien sur, la menace fer-né, si tôt après la bataille de Salvemer n'avait pu être prise à la légère : il ne pouvait laisser Lord Patrek se débrouiller avec son ennemi et prendre la responsabilité d'éventuellement égratigné le traité de paix avec Pyk. Pas plus qu'il n'aurait pu se montrer sourd aux appels des Jumeaux lors de la crise de succession du Tardif. Il avait le sentiment d'avoir failli en s'absentant pour Winterfell et d'ailleurs, cela n'avait pas manqué puisqu'en son absence, certains de ses bannerets avaient été la cible de brigands sans scrupule. Pourtant, depuis quelques temps, les migraines s'étaient calmées, ne s'annonçant que lorsqu'il replongeait dans le travail au détriment de ses besoins. Pouvoir compter sur Daenerys avait été un soulagement : elle l'avait représenté à Bois-de-Saule, avait prit la plume pour écrire des condoléances aux endeuillés de Winterfell ... Et là encore, confier ses pensées -chose rare- à quelqu'un capable de saisir les enjeux de ses décisions lui ôtait un poids des épaules. « Son attitude est suspecte, pour sur ! Surtout si elle se doute que Lady Harlton fera part de ses confidences à son époux ... Mon frère est mon émissaire après tout. Il est inéluctable que la chose me reviendra aux oreilles. » soupira le conflanais que la situation agaçait particulièrement. Il n'était pas sot au point de ne pas constater les regard que Lady Vance avait eut sur lui avant leurs mariages respectifs mais elle semblait plutôt heureuse en noces et formait un couple solide avec Ser Desmond. Etait-ce une vieille rancoeur ? « Toutefois, je ne pouvais punir une personne pour être taciturne et ... Nous avons tous compatis à sa peine à l'époque. » justifia-t-il, pestant contre sa trop grande confiance qui l'avait fait différer la demande d'explication quant à sa ridicule participation à la levée du ban?

Il considéra la proposition de Lord Stannis un instant. Il était vrai qu'il n'avait été jusqu'au menace et que cela en dirait long sur la position des Vance s'ils se voyaient assiéger par leur suzerain pour le silence de leur seigneur. Il doutait que l'enourage de feu Lord Karyl apprécie ce scandale et tout comme la Argella Durrandon avait été livrée aux Targaryen lors de la conquête, il pouvait espérer que les Vance lui donne Liane si elle refusait toujours de répondre devant lui. D'un autre côté, le Conflans tout entier les savait amis et il ne manquerait pas de détracteurs pour pointer du doigt la manière dont le nouveau suzerain traitait ses amis, lesquels connaissaient un terrible deuil en ce moment. L'idée d'user de Ser Desmond ne lui était venu à l'esprit. L'homme semblait sincèrement inquiet pour son épouse, lorsqu'ils s'étaient vu à son retour de Winterfell ... Avec la loyauté renouvelée de Lord Patrek et la naissance d'une amitié entre Corneilla et Ser Desmond, cela valait peut être le coup de passer par le mari pour raisonner la femme. « Voilà une idée que je n'avais pas eu ... » concéda-t-il, songeant que Liane était peut être une forte tête mais pas au point de renoncer au lien privilégié qu'elle entretenait avec les Mallister. « Cela pourrait la faire sortir de sa tanière. » dit-il à voix haute avant de partir dans une réflexion logistique qui l'amena à envisager de préparer un corbeau pour Castel-Bois dès qu'il serait revenu dans sa chambre. D'autres partiraient pour Château-Rosières, Salvemer, Harrenhal et bien d'autre avant qu'il n'ait quitté la capitale.

Il fut sorti de ses pensées par la voix de l'orageois. La question était bonne, écho de ce qu'il se demandait depuis des semaines, depuis qu'il avait reçu le message de Lucas au sujet du témoignage de Marianne. Le corbeau envoyé par Delya le préoccupait également : des rêves enigmatiques mais révélateurs ? Voilà une source dont il ne pouvait rien révélé hors de sa famille. Delya et lui priait un barral, cela appartenait à leur maison, à leur foi et pourrait paraitre bien insensé aux oreilles d'un étranger au culte des anciens dieux. Toutefois, que Delya ait un don de vervue lui semblait si ... Improbable. Et pourtant. « Il y a quelques lunes je n'aurait pas parié là dessus mais aujourd'hui, l'expérience m'a rapidement apprit qu'on pouvait être déçu par ceux que l'on pensait connaitre. » répondit Brynden avec déception. En soi, il n'était pas interdit d'être ami de Corneilla et de la Haye-Pierre : nombreux étaient les maisons à apprécier autant les Nerbosc que les Bracken sans chercher à se mêler de leurs querelles. Bien sur, la suzeraineté des premiers avaient tout changer et à présent, difficile il était de déterminer l'amitié de l'hypocrisie de cour. « Cela ne serait pas étonnant. L'une de ses cousine, Lady Lythène, est l'épouse de Lord Jonos. Qui sait ce que cette femme a souffler à l'oreille meurtrie de Lady Vance ... » siffla-t-il, songeant que de tels procédés étaient bien le genre du seigneur à la Jument.

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Brynden Nerbosc v.

Liane Vance – Part 3


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Être suzerain n’était pas une tâche facile. Stannis s’en était bien rendu compte ces vingt dernières années. Contrairement à Brynden, lui n’était pas destiné à le devenir. Tout en poursuivant la discussion au sujet de Liane Vance, l’Orageois se laissait par moment aller à ses pensées lointaines, imaginant ce que serait Westeros aujourd’hui si Robert n’avait pas opéré sa rébellion, si les choses ne s’étaient pas déroulées comme elles l’avaient été. Robert serait toujours le suzerain, se serait marié à Lyanna. Ensemble, ils auraient eu des enfants, poursuivant alors la lignée d’Orys Baratheon. Stannis n’aurait été qu’un simple chevalier, frère cadet du Suzerain, sans les responsabilités qui l’incombaient actuellement. Il serait sans doute bien mieux qu’il ne l’était. Moins fatigué, moins énervé, moins agacé, moins stressé. Le poids des responsabilités était moindre lorsqu’un homme était second-né. Il chassa néanmoins bien vite ces pensées futiles et inutiles. Cela ne lui ressemblait pas d’ailleurs et il mit cette dégression sur le compte de la fatigue. Le conseil des Suzerains qui s’était déroulé la veille avait été long et épuisant. Chacun des suzerains venus du Nord, du Val, du Conflans, de l’Ouest, de l’Orage et du Bief avait fait un état des lieux de ce qu’il se passait dans leur région, chacun annonçant au roi lui demeurer fidèle dans la guerre à venir contre Viserys Targaryen. Nul ne savait quand ni où ni comment la guerre éclaterait mais il fallait s’y préparer. Car lorsque Viserys sera en marche, plus rien ne pourra l’arrêter.

Se concentrant à nouveau sur son comparse, ils avaient longuement échangé sur le problème que posait Liane Vance à Brynden. La jeune femme semblait faire la morte à chaque sollicitation du suzerain, avait envoyé moins d’hommes qu’elle n’en possédait, ouvrait sa porte à des gens triés sur le volet. En somme, elle avait un comportement fortement suspect et cela ne disait rien qui vaille en ces temps bien troublés pour le Conflanais. Stannis tentait alors de lui prodiguer quelques conseils avisés, lui donnant alors l’idée de mettre à contribution ser Desmond Mallister, époux de la dame de Bel-Accueil. Les Mallister demeuraient loyaux envers les Nerbosc et dernièrement, le suzerain avait dû gérer un élément indésirable à Salvemer. Cela pouvait permettre à Brynden de jouer cette carte là au besoin. En dehors de ça, Stannis ne savait que trop lui dire. La situation était bien complexe et les preuves manquaient cruellement, notamment concernant les Bracken. Il était sans doute possible que des témoignages comme ceux de sa belle-sœur l’éclaire sur ce point. Stannis ne pouvait le savoir et il laissait cela à la charge de son comparse. De son côté, il tenait sa région d’une main de fer et tentait de ne pas laisser croire qu’un conflit religieux était possible dans ses terres. La tragédie de Bourgfaon avait failli balayer les efforts du suzerain. Brynden sembla apprécier l’idée proposée par l’Orageois. Il en était ravi, s’il pouvait l’aider dans ses problèmes. Avec la guerre à venir, il avait plutôt intérêt à vite gérer la dame car les masques tomberaient bien vite une fois la Danse commencée.

- Voilà une situation bien complexe, à n’en pas douter.

Toujours sérieux, le regard fixé droit devant lui, Stannis poursuivit, apportant son soutien au suzerain du Conflans.

- J’espère que vous réussirez à vous sortir de celle-ci.

Il rajouta alors.

- Quoiqu'il en soit, bien que nous ne sachions pas comment la guerre s’opèrera lorsqu’elle éclatera, si vous avez besoin d’aide, vous pourrez compter sur l’Orage.

Stannis n’était pas du genre à faire des promesses en l’air. Il savait que les temps durs étaient devant eux. Winterfell n’était finalement qu’un malheureux épisode. La prochaine guerre serait bien plus complexe que de tuer des morts aux yeux bleus. Entre suzerains, il fallait donc se serrer les coudes, assurer ses soutiens et Stannis l’assurait à Brynden. Malgré la distance entre leurs deux régions, il serait là si besoin et dans la mesure du possible. Il ne fait aucun doute que Viserys tentera de les diviser mais Stannis ne comptait pas tomber dans ce vil piège. Lorsque les premiers coups seront portés, il serait là, prêt à en découdre.


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Brynden Nerbosc

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Le cerf et la corneille
Brynden Nerbosc &  @Stannis Baratheon

His claim is the true one, he is known for his prowess as a battle commander, and he is utterly without mercy. There is no creature on earth half so terrifying as a truly just man.



Le plan se dessinait peu à peu dans l'esprit de Brynden : il détestait l'idée de devoir mettre un coup de pied dans cette fourmilière, d'entendre de ses propres oreilles la trahison d'une amie. Pourtant, il avait bien trop attendu, différant l'affaire autant qu'il était humainement possible : le silence de Liane face à la levée du ban, le récit mitigé que Ser Desmond faisait de leur vie à Bel-Accueil et les autres arguments énoncés à Lord Stannis étaient autant de chose qu'il ne pouvait plus éviter aujourd'hui. Pire, Brynden redouta la sensation qui naissait au fond de son coeur. La rancoeur. Le ressentiment. Il était terrifié de constater qu'à présent, l'idée ne l'horrifiait plus autant qu'à son retour de Winterfell. Le voile de la trahison l'avait rendu amer et la convocation royale ne faisait que ressortir l'urgence de la situation et l'instabilité de sa région face à des terres plus organisés et dociles comme celles du Baratheon. Si son accession au pouvoir n'était pas la plus récente du cercle des suzerains, il avait le sentiment d'être le plus dépassé par les rebuffades de ses bannerets. « Je vous remercie, Lord Stannis. Pour vos encouragements, comme pour vos précieux conseils. » répondit Brynden avec une inclinaison de tête. Si la rencontre des suzerains lui apportait quelque chose, c'était bien l'expérience de ce qui étaient en place depuis des années : un regard neuf mais qui comprenait le poids des responsabilités qui pesaient sur les épaules d'un suzerain. Pour le Baratheon, Liane Vance n'était ni une amie, ni une cousine éloignée. Il n'avait ni lien avec sa famille, ni avec ses terres et n'avait aucun intérêt ou regret à donner un avis tranché sur la question.

Un léger sourire se dessina sur les lèvres du conflanais tandis qu'il exprimait ses remerciements en baissant la tête une nouvelle fois, accueillant l'annnonce de l'orageois avec un pointe de soulagement. En dehors des mariages entre maisons suzeraines, il était rare de voir naitre des alliances marqués entre ces maisons. Les Nerbosc étaient une jeune famille dans l'histoire de la suzeraineté. Son mariage avec Daenerys avait appuyé l'importance des Corneilles dans le Conflans mais aussi dans une politique plus globale. Les noces d'Hoster avait permit une alliance avec le Nord, et celles de Mya avec le Val. Mais toutes deux étaient dirigé par des suzerains encore jeunes et qui, comme lui, se trouvaient propulsé au pouvoir dans un instant critique. L'absence d'alliance formelle entre Corneilla et Accalmie ne faisait que donner plus de grandeur aux paroles de l'orageois. « Soyez assuré que le geste sera réciproque. » affirma Brynden avec gravité. Si tout se passait bien, aucun d'entre eux n'aurait besoin d'envoyer des troupes loins de leurs frontières respectives mais le Nerbosc savait combien rien ne se passait jamais comme prévu. Cette toute jeune et fragile amitié pourrait peut être changer le cours des choses.

:copyright:️crack in time



┗ Seigneur des corneilles ┛
i am afraid to show these emotions because if i did, it would be like opening pandora's box... i am afraid that my aggressiveness would destroy all ஃ
Stannis Baratheon
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A new ally


- The night is dark and full of terrors -



À Westeros, depuis Aegon le Conquérant et sûrement bien avant lui, les alliances se font et se défont. C’est un véritable échiquier sur lequel évoluent de nombreuses pièces. Des conflits opposent deux maisons. Des mariages en rapprochent deux autres. Signer la paix fait oublier les anciennes querelles. Provoquer la colère les fait ressurgir. C’est une routine sur le continent et ses habitants y sont désormais habitués. La guerre fratricide entre Rhaegar et Viserys se dessine depuis l’exil de ce-dernier. Stannis ne se leurrait pas et il ne devait pas être le seul. Il était certain que le prince déchu n’en resterait pas à cette ordalie perdue, loin de là. Son retour à Winterfell avait été bénéfique pour les armées Ouestriennes, nul ne pouvait le nier. Mais il était certain que désormais, cet ennemi commun détruit, les uns et les autres retourneraient à leurs guerres intestines, la preuve en était avec les chamboulements dans le Conflans. Il n’y a pas que cette Danse des Dragons qui se dessine à l’heure actuelle mais un bombardement de revendications, de conflits, de querelles qui provoqueront le chaos pendant que les deux Dragons tentent, l’un, de garder le trône, l’autre, de le prendre.

Alors pour tout cela, il fallait jouer le jeu des alliances. S’allier, se rapprocher, s’unir, s’entraider. Stannis assurait son soutien à Brynden et sa présence si elle était souhaitée. L’Orage était bien tenu, les troupes étaient nombreuses et nul doute ne faisait que si le Conflans avait besoin d’aide, la flotte aiderait à transporter les hommes rapidement dans la région de la Corneille, via Salins. Brynden lui sourit et clama que son geste était réciproque. Voilà une alliance qui naissait entre les murs du Donjon Rouge, sans traité, sans enjeu commercial, sans politique, sans mariage. Juste l’assurance que si l’une des deux régions était en proie à l’ennemi et avait besoin d’aide, l’autre interviendrait du mieux qu’elle peut. Stannis ne fit alors qu’un geste de la tête. Il n’était pas homme à sourire, cela est connu de tous et personne ne lui en voulait pour cela.

- Vous m’en voyez ravi, lord Brynden. En ces temps de plus en plus obscurs, nous nous devons de nous unir pour faire face à l’ennemi perfide auquel nous sommes sur le point de faire face.

La loyauté de Stannis envers Rhaegar était sans faille. Toujours reconnaissant de l’amnistie que le roi lui avait donné vingt ans plus tôt, il n’avait eu de cesse de l’en remercier en lui prouvant qu’il ne lui ferait jamais faux bond. Il demeurait toujours au rendez-vous lorsque le roi en avait besoin. Encore aujourd’hui, il réitérait, auprès de ses camarades suzerains, le serment d’allégeance qu’ils avaient tous prêté au roi légitime. Malgré l’absence de mariage entre Targaryen et Baratheon comme il y a pu avoir mariage entre le Conflans et la Couronne ou bien le Bief et la Couronne ou encore le Val et la Couronne, ils demeuraient liés par le sang. Rhaegar était, en effet, un lointain cousin de Stannis via sa grande-tante Rhaelle. Quoiqu’il en soit, ce sont autant de raison qui font qu’aujourd’hui, Stannis demeure un fidèle sujet du roi. Les deux hommes continuèrent d’avancer et vint le moment pour eux de se quitter. La guerre s’annonçait tandis que leur présence exceptionnelle à Port-Réal sonnait les préparatifs de celle-ci. Qui sait où tout cela les mènera chacun à la tête de leur région mais une chose était sûre, c’est que Brynden tout comme Stannis pourraient compter l’un sur l’autre. Viserys était homme à diviser. Il fallait lui montrer que face à lui se dressait une union forte et puissante.


#DB2218 : Stannis Baratheon

@Brynden Nerbosc

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