can't touch this ⁞ arys

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@Robert Brax & Arys Manning

If this is to end in fire, then we should all burn together. Watch the flames climb high into the night. Calling out for the rope, stand by and we will, watch the flames burn on and on the mountain side

Il grimaça tandis que le mestre récupéra la coupe qu'il lui tendait : la décoction de plante contenait un peu de pavot pour atténuer la douleur qu'il ressentait à la cuisse depuis sa rencontre avec Durran Cressey sur le sable de l'allée. Bien qu'il avait été évacué rapidement, il savait avoir eut de la chance : ses blessures n'étaient pas si grave bien que sa jambe le fasse souffrir et qu'on lui ait annoncé un repos forcé de plusieurs semaines, voir lunes, avant de pouvoir chevaucher à nouveau. Jyana était restée à son chevet aussi longtemps qu'elle le pouvait, confiant Lyessa au couple Selmy pour venir lui tenir compagnie. « Vous risquez de boitez un peu, ser. N'en faites pas trop et privilégiez la position assise. Lorsque la soirée sera terminée, revenez me voir, je vous donnerai une autre potion à boire pour la nuit.  » dit le vieil homme tandis qu'Arys hochait la tête. Il s'était changé troquant l'armure des joutes pour une tenue plus confortable et adapté à la situation mais avait ignorer le regard assassin de Zhoe lorsqu'elle était venu les lui apporter en râlant contre l'obstination des hommes Manning à n'en faire qu'à leur tête. Néanmoins, Arys voulait assister à la cérémonie de fin du tournoi, montrer qu'il était peut être tombé, mais qu'il n'avait rien de grave. Il traversa la tente qui servait d'infirmerie extérieure : quelques blessés légers occupaient des lits de camps, se remettant d'un coup violent à la tête ou attendant qu'on vienne bander leurs plaies. Il savait que le prince, mal tombé pendant leur affrontement, se trouvait dans le château, soigné à l'écart de la noblesse pour être au calme et en sécurité. Jyana l'attendait à la sortie de la tente. Elle était fabuleuse dans sa robe rouge et argent aux couleurs de Noirport. Si d'ordinaire, il lui tendait le bras pour la mener aux festivités, ce fut elle, cette fois, qui lui proposa le sien. Pour le meilleur et pour le pire, songea le chevalier qui, avec un sourire navré, accepta l'aide de son épouse pour gagner le lieu des réjouissances. Elle ne grimaça pas lorsqu'il s'appuya sur elle pour contrebalancer la faiblesse de sa jambe et il en fut reconnaissant.

La fête fut à la hauteur du reste de l'évènement. Célébrant la victoire du prince Oberyn de Dorne, tout n'était rire et vin coulant à flot en hommage au dornien et à sa reine d'amour et de beauté. « J'aurai tout de même bien aimé faire de toi la reine de ce jour. » râla-t-il avec un sourire, soufflant ses mots à l'oreille de la née Selmy avec un sourire enjôleur. Cependant, la recommandation du mestre se rappela par un douloureux tiraillement après les salutations de rigueur. Il força un peu, désireux de rendre hommage à son roi, à la princesse Rhaenys et de discuter avec quelques nobles amis qu'il n'avait vu depuis longtemps. Après quelques temps, il du se rendre à l'évidence, il lui fallait se reposer un peu. Assurant Jyana qu'il pouvait se passer d'elle pendant qu'elle rejoignait son frère, il finit par trouver une chaise libre sur laquelle il s'installa, regardant la foule rassemblée en ces lieux. Il repéra Godric dans un coin : ses boucles noires entouraient un visage au sourire timide tandis qu'il discutait avec une jeune femme brune qu'Arys ne connaissait pas. Sa soeur ne semblait pas dans les parages, mais le chevalier songea qu'il y avait bien des dames à impressionner ce soir et que leur père devait sans doute être en train de la présenter aux restes des invités. Il soupira dans sa coupe, l'ennui le gagnant lentement. Peut être aurait-il du être plus égoïste ? Comme une réponse à sa question, le destin lui amena un visiteur. « Je suis navré pour vos pertes Ser Brax. » rit le brun, invitant le chevalier ouestien à prendre place sur la chaise libre. « Mais je vous rassure, Ser Cressey ne m'a pas fait tomber assez fort pour que j'oubli qui vous êtes. Cela fait bien longtemps que je ne vous avais pas vu.  » ajouta le Manning avec un sourire. Cela faisait plusieurs années qu'Arys ne s'était pas rendu dans des tournois : les obligations de sa famille, son propre mariage l'ayant tenu éloigné des évènements mondain jusqu'à ce jour. « Je ne crois pas vous avoir vu parmi la liste des participants des épreuves ? » fit-il remarquer, songeant qu'ils se faisaient peut être tous un peu vieux pour cela et qu'il aurait peut être du, lui aussi, faire l'impasse et laisser Godric défendre les couleurs de Noirport.

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@Robert Brax & Arys Manning

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« Je n'en doute pas. » rit le chevalier. L'ouestien n'avait pas l'air d'être homme à se laisser abattre par la perte d'un pari bien qu'aux vues des prouesses de Ser Durran durant le tournoi, il aurait été plus avisé de parier sur sa victoire. Arys avait entendu dire que les divers adversaire du lige de la princesse avait tous connu une cuisante défaite avant d'être ramené dans le jeu sur ordre du Roi. Comme si ce dernier semblait en vouloir au chevalier, songea Arys avant de se rappeler que jamais le Roi ne ferait preuve d'une telle bassesse. « Les deux ? » proposa Arys avec un rire. « En réalité, ce n'est pas tant le coup en lui même que l'éclatement de sa lance et la chute qui m'ont envoyé chez le mestre. » expliqua l'héritier avec un sourire qui trahissait sa nervosité. Il était déçu de n'avoir pu faire face à d'autres : Ser Cressey était un bon combattant mais être sorti si tôt du tournoi ... Blessait son amour propre. Les paroles du blond le ramenèrent à une autre époque, un autre tournoi. Mal à l'aise, ses yeux se mirent à faire des aller retour entre le Brax et la foule dans laquelle il savait que se trouvait son épouse. Il était des choses qu'Arys n'avait pu se résoudre à lui raconter quant à l'exploration des diverses relations qu'il avait pu expérimenter dans son existence. Celle ci en faisait parti. Et il tenait bien à ce que les choses restent telle qu'elles étaient. « Oui oui, voilà, c'est cela. » dit-il dans l'espoir que le blond n'aille pas plus loin en détails. « Je participais pour représenter les Manning, je me souviens. » ajouta-t-il cependant pour ne pas vexer le chevalier, lequel n'avait pas encore perdu son air amusé. Son père n'avait jamais été un adepte des tournois : il participait volontiers aux mêlés dans sa jeunesse mais dpeuis la naissance de Zhoe et le décès de son épouse, il portait plus d'importance à la gestion de son fief qu'aux réjouissances mondaine. Comme si le décès de Lady Perra avait mis fin à toute vie en dehors de Noirport pour lui, Corlys s'était enfermé dans son château, derrière ses devoirs de seigneur. Développer le port était sa priorité, autant que de trouver de bons partis pour sa progéniture. Quant à son oncle Bowen, il avait renoncé à l'exercice des joutes suite à une vilaine chute qui lui provoquait, encore des années après, de violent maux de dos. Arys espérait de tout coeur que ce tournoi ne soit pas son dernier, mais il n'avait plus dix-sept ans et il faudrait bien laisser Godric briller un jour.

Il se détendit à nouveau tandis que le sujet divergeait vers la présence du frère de Ser Brax sur la lice. « Et bien, c'est sans doute que je vous cherchais vous parmi les participants. » plaisanta-t-il, cherchant dans sa mémoire qui Ser Flément avait affronté pour qu'il l'ai oublié. « S'est-il bien classé ? » demanda-t-il, ignorant tout du déroulement des joutes après qu'il ait été emmené suite à sa chute, en dehors du résultat final. On était venu le rassurer sur l'état du prince, qu'il avait lui même envoyé à terre avant sa rencontre avec Ser Durran, mais le reste demeurait encore bien flou dans son esprit, et le déroulement du tournoi s'était effacé au profit de la seule célébration des vainqueurs. « Il parait que quelques cicatrices peuvent rendre un visage plus charismatique. » répondit-il en riant. Il espérait que la sienne, dessinant une ligne encore rouge vif sur son arcade sourcilière, s'effacerait lentement mais surement. L'impact avait été superficiel, contrairement à sa jambe, mais Jyana avait rit quand il s'était plaint d'avoir été défiguré par l'éclat de la lance. « Je n'en doute pas. » répéta-t-il à nouveau, conscient qu'il y avait bien d'autre façon de prouver sa valeur sue de se montrer en spectacle, dans un divertissement parfois mortel. « Je prie cependant pour que nous n'ayons jamais l'occasion de faire montre de ces talents en situation réelle ... La jeune génération n'est pas aussi préparée que la nôtre à l'éventualité d'une guerre. Ce sont des enfants de l'été, des enfants de la paix du Roi. » dit-il, sa mine s'assombrissant à cette idée. La nouvelle génération qui combattait aujourd'hui, fanfaronnait comme ils avaient pu le faire au même âge était trop jeune pour avoir connu de réelle guerre. En dehors des Conflanais, victime d'attaques fer-nés à Salvemer, et des quelques bieffois des Iles Boucliers, la majorité des jeunes chevaliers n'avaient, de faits d'armes, que les tournois et quelques veuve à secourir de brigands. Il fut tiré de ses pensées par la mention de sa femme et hocha la tête. « Vous avez l'oeil, Ser Robert. » répondit-il avec un sourire. « Je n'aurais jamais pensé que vous étiez homme à détailler autant les épouses des autres. » En réalité, de ce qu'il savait, il n'était pas homme à regarder une femme tout court, mais il respectait la discrétion du ouestien sur sa vie privée et se contenta d'une parade pour que les oreilles indiscrètes n'entendent choses qui puissent nuire à la réputation du blond. « Jyana est la petite nièce de Ser Barristan Selmy. » ajouta-t-il; confirmant les hypothèses de son comparse. « Nous sommes mariés depuis ... Presque deux ans il me semble-t-il. Mais oui, elle est très belle. Et croyez moi, je ne lui laisserai pas mon épée entre les mains, elle serait capable d'être bien plus redoutable que n'importe quel homme. » ajouta-t-il avec un rire. Il aimait ce caractère si particulier qu'elle avait, jouant avec lui tout comme il aimait le faire avec ses anciennes conquêtes, lui tenant tête pour faire valoir son opinion mais faisant preuve de douceur lorsque cela s'avérait nécessaire. Il avait été charmé par son ravissant minois et son aura secrète, mais il avait été définitivement conquis par sa personnalité et tout ce qui faisait d'elle, la femme qu'elle était.

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C'était le genre de discussion qui le ramenait à son âge réel : il était bien plus âgé aujourd'hui, peut être moins capable de défendre les couleurs de Noirport. Combien de tournois avaient-ils connus tous les deux ? Combien d'attente, de victoire, de défaites avaient-ils rencontré. Les années d'insouciance était passées, l'époque où seuls les intéressait la gloire et la victoire était laissé à d'autre, plus jeunes, plus vigoureux, plus ambitieux. A présent, ils avaient l'âge d'être pères, seigneurs, époux, ils avaient l'âge de se ranger et de garder, pour eux, les souvenirs de ce temps révolu. « La chance des imbéciles. » confirma Arys en riant : il était un autre aujourd'hui, il avait des responsabilités et il ne pouvait se permettre de mourir bêtement sur le sable de la lice. Il prenait moins de risque mais sans ces risques, il s'éloignait d'une victoire. Toutefois, il reconnaissait sans mal que cette défaite n'avait rien à voir avoir la chance ou la bêtise : Ser Durran avait été plus malin, plus précis, cette fois ci. « Je ne suis pas certains que ma technique, du moins celle de l'époque, soit toujours si profitable aujourd'hui. Ceci dit, merci de vous souvenir de moi en des termes si élogieux, Ser Robert. » Il ignorait ce qui l'avait réveillé : Jyana ? La perte de son oncle ? Le désarroi de sa tante ? Toujours était-il qu'Arys savait que ce tournoi serait l'un des derniers : bientôt, il serait dans la foule, son épouse à son bras, commentant les performances de chevaliers plus jeunes et tout aussi stupide qu'il avait pu l'être.

Il eut un rire, à demi nerveux, aux mots du ouestien. Ce dernier maitrisait parfaitement l'art du sous-entendu et s'il jouait les imbéciles jusque là, il ne pouvait ignorer les rappels que le Brax faisait à leur rencontre passé. « Je songeais surtout à la chance de participer à tel évènement, qui n'est arrivé depuis si longtemps. Il me semble que le dernier tournoi remonte à une vie antérieure ... » répondit Arys avec un soupire qui lui donna le sentiment d'être plus vieux encore. Ce genre d'évènements coutait chers et les enfants, nés de la fin de la rebellion de 282, avait fini par atteindre l'âge des mariages, amenant, avec leurs jeunes années, une ribambelles de fiançailles, de mariages et de nouvelles naissances qui avaient tenu la noblesse occupée. L'arrivée des enfants royaux dans cette période avait mobilisé l'attention des plus ambitieuse familles et les revirements de ce qu'on appelait aujourd'hui la valse des alliances avaient tenu plus d'une dame et un seigneur en haleine. Le calme retrouvé, les mondanités avaient reprit leur cour : les chasses et banquets d'épousailles laissant place aux tournois, à la célébration de reconstruction comme cela pouvait être le cas ici, à Lestival. « Nous voilà deux hommes bien différents a présent, n'est-il pas, Ser Robert ? » Il n'y avait pas que sur les lices qu'ils avaient changé. Les visages avaient perdu la fraicheur juvénile pour les premières pattes d'oies dans les creux d'yeux rieurs, les silhouettes s'étaient développés par l'entrainement qu'ils avaient poursuivis ... Tandis qu'ils discutaient du classement Brax au tournoi, Arys tenta de se redresser sur sa chaise, détestant l'image fragile qu'il renvoyait malgré sa récente blessure. Il eut un nouveau rire à la remarque du blond et prit quelques instants pour retrouver son sérieux. « Voici donc un nouveau qualificatif à mettre à la suite de mes très nombreuses qualités. » plaisanta-t-il au sujet de la vanité avant que le chevalier ouestien ne partage son avis sur l'avenir et ce qui pourrait advenir des générations suivant la leur.

Toutefois, le sujet de Jyana arriva dans la conversation, Arys aurait pu être flatté des compliments entourant son épouse : elle avait été un véritable coup de foudre lors de la chasse organisé à Port-Réal, des années auparavant. Toutefois, être le mari d'une femme si belle n'était pas ce qui avait motivé sa demande en mariage : aujourd’hui encore, il regardait Jyana avec des yeux emplis d'admiration amoureuse mais savait que la durabilité de leur mariage tenait, et tiendrait, dans le caractère de l'orageoise qui venait si bien compléter le sien. Ils partageaient leurs secrets, se soutenaient l'un l'autre et il appréciait l'idée qu'elle ne se limite pas à une simple poupée au doux visage, mais qu'elle ait le caractère, et le courage, de lui tenir tête. « Voilà un sujet de débat fort intéressant ! L'autre jour, je disais à mon frère que j'ignorait bien quel âge pouvait avoir Ser Barristan tant il me semble que nous entendons parler de sa bravoure et de sa loyauté. » répondit Arys en hochant la tête : pour le jeune chevalier qu'il avait été, Barristan Selmy était déjà une légende, un idéal de chevalerie qu'il voulait atteindre. « Un mariage de déraison sans nul doute ! » rit-il avant de reprendre. « Mon père a tenté de me marier pendant des années ... Un jour, il fut même question d'une dame de l'Orage, aujourd'hui heureuse épouse d'un homme dans le Val ... Mais je n'ai jamais été très prompt à l'obéissance, je le crains. Plus il cherchait à m'imposer une promise et plus je me débrouillais pour le lui faire oublier. » raconta le Manning avec un rictus à la fois amusé et un peu nostalgique. Cela n'était guère digne d'un héritier, songeait-il en se rappelant les innombrables disputes que son père et lui avait eut après qu'il eut fait capoter de nouvelles négociations. « Mais aux festivités offertes par le Roi en l'honneur des fiançailles de sa soeur et de Lord Willos, qui n'était pas encore suzerain, j'ai vu Jyana. Je doute qu'on puisse donc parler d'amour, lorsque nous avons été unis, mais cela est venu vite. Nous partageons un caractère semblable sur bien des sujets ... » Elle l'avait subjugué au premier regard, mais c'était après leur mariage qu'il s'était rendu compte qu'il était totalement piégé par ce regard de biche et que, satisfaisant ses attentes insoupçonnées, elle était tout ce qu'il désirait sur cette terre. « Je crois que mon père était prêt à me déshérité au profit de mon cadet, tant il désespérait de ne me voir prendre épouse. » commenta-t-il avec ironie avant d'hocher la tête. « D'une petite fille il y a quelques lunes. Me voilà prisonnier de deux femmes à présent. » répondit-il avec un nouveau rire : Lyessa était sa princesse, la plus belle chose qu'il ait vu dans ce monde. La vision de Jyana et de leur fille l'emplissait d'un sentiment de possessivité qu'il peinait à réfréner bien que Corlys Manning ne cacha que peu sa déception face au sexe de l'enfant. Arys, lui, savait que Jynana et lui aurait encore l'occasion d'agrandir leur descendance, d'avoir un fils et ne pouvait que s'émerveiller de la vie, après toutes les morts que la peste rouge avait semé auparavant. « Et vous, Ser Robert ? Paradez-vous au bras d'une Lady Brax ou préférez vous la liberté du célibat ? »

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Le brun s'étonna que son comparse se décrive de la sorte : il avait pourtant l'air d'être de ce genre d'homme très au fait de leurs qualités et très fiers de leur physique. « Oh ! Alors que vous m'évoquiez en des termes si élogieux, voilà que vous vous dénigrez ? Je ne pensais cela de vous. » le taquina le chevalier, conscient que sa question pouvait avoir mit son camarade mal à l'aise. Il était des choix qui ne se commandait pas : fut une époque où Arys avait eut soif de découverte mais il savait bien que, pour d'autre, ce qui n'avait été qu'une aventure pour lui était un quotidien. Un quotidien mal accepté et bien souvent étouffé. Comme un écho à ce qu'il pensait, le blonde sonna son départ, annonçant avoir d'autre connaissance à voir, et à saluer. Une manière polie de prendre congé que ce fut pas gêne ou par réel devoir. « Dans ce cas, je ne vous retiens pas plus. » répondit Arys avec un hochement de tête. Leurs salutations étaient polies et l'héritier répondit sur le même temps. « De même, Ser Robert, de même. Passez une bonne soirée. »

Son regard se reposa sur l'assemblée. Jyana avait disparue dans la foule mais il la connaissait assez pour savoir qu'elle n'était pas loin. Il eut un instant d'arrêt, songeant à l'apaisement de son coeur à cette idée, au bonheur qu'ils avaient évoqué un peu plus tôt avec le chevalier ouestien. « Ser Robert ! » s'écrit Arys depuis sa chaise. Le blond n'était encore qu'à quelques pas. « L'on peut être très heureux sans se faire passer la corde au cou par une demoiselle. Mais sachez que ... N'importe qui serait heureux de supporter un ronchon aux vieilles habitude mais à l'âme chevaleresque comme vous. » dit-il. Cela ne changerait rien à la situation du trentenaire, mais s'il y avait une personne qui ne se permettrait jamais de juger, c'était bien Arys Manning. Son existence aurait pu être bien différente si sa route n'avait croisé celle d'une Selmy au sourire mystérieux. Il avait trouvé en Jyana un refuge et remerciait les Sept que leur mariage, que leur bonheur ait été possible. Il souhaitait à tous d'en connaitre un similaire, même si le reste du monde n'était pas encore prêt pour cela.