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Let low things die of their own poison ⚘ margaery

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Let low things die of their own poison

Longue avait été la route jusqu'à Port-Réal. Il était désormais certain qu'Olenna Tyrell n'avait plus ni la patience, ni l'âge pour un tel voyage. Il était à l'évidence temps pour la dame douairière de Hautjardin de demeurer au sein de sa demeure familiale… Malheureusement, c'était une affaire des plus urgentes qui requérait la présence de l'ensemble de la famille Tyrell, ou du moins, de ceux qui influaient sur son devenir et son futur. En effet, c'était bien du futur que l'on parlait à présent, de celui que leur rose à tous, de leur princesse, celui de Margaery. Olenna avait entendu la rumeur stupide qui courait sur sa petite fille, et avant qu'elle ne puisse mettre une quelconque action en place pour étouffer l'affaire, le feu avait déjà pris, et il s'était embrasé… Olenna ne doutait pas des capacités de certaines dames, jouvencelles et de certains seigneurs à propager des rumeurs infondées et calomnieuses sur leurs adversaires. La Maison Tyrell avait été toujours une cible, et ce, depuis que Olenna avait rejoint leurs rangs à la suite de son mariage avec Luthor Tyrell. Quelle plaie que ces envieux, que ces rancuniers, des siècles maintenant que les Tyrell veillaient sur Hautjardin, sur le Bief, et assuraient la sécurité de tous, et des siècles où la légitimité était à prouver. Quelle pitié. Olenna avait médité pendant tout ce trajet, réfléchit, penser à tout ce qui allait devoir être dit et être tu. Des rumeurs. Fallait-il que cela pour que le trône croit à ces allégations ? Évidemment que non. Il y avait également ces supposés échanges épistolaires entre Abigaëlle et Margaery. Des lettres où des informations essentielles avaient été écrites. Qui avait vu ces dites lettres ? Olenna n'en avait pas pris connaissance, pas plus que Willos, et la principale intéressée avait-elle reconnu leur existence ? Olenna allait tirer tout ceci au clair très rapidement. Elle le devait. Le couple princier était dans une position suffisamment précaire depuis la renonciation au trône d'Aegon. Quelle raison maintiendrait leur présence à Port-Réal si le jeune prince n'avait plus rien à y faire, et que, la princesse était désormais devenue une pariât. Un non-sens. Tout ceci ne devait pas se produire. Olenna arrivait de nouveau à la rescousse de ses petits-enfants, qui, semblaient-ils, ne pouvaient réussir à se débrouiller sans elle et ses interventions magistrales.

L'air commença à sentir la merde, et elle sut, alors, qu'ils étaient presque arrivés. Port-Réal était un agglomérat de pauvreté, d'insécurité, d'épidémies et de… Merde. Olenna s'éventait avec toute la vigueur qu'elle était capable, chassant ces parfums immondes qui englobaient l'air. À l'odeur nauséabonde vint rapidement s'ajouter le bruit incessant de la ville. Le carrosse ne fit aucune halte, les portes restèrent verrouiller ainsi que les fenêtres. La délégation Tyrell là affichant toute sa puissance et son influence. Rhaegar Targaryen se mettait le doigt dans l’œil s'il croyait un seul instant que Hautjardin tolérerait à la couronne le crédit apporter à des propos diffamatoires. Port-Réal était un gigantesque trou à rats, et ce trou à rats mourait rapidement de faim si Margaery était infligée d'un procès. Olenna pouvait le garantir. Rose parmi les dragons, mais rose avant tout. Les grilles du Donjon-Rouge se soulevèrent pour laisser passer le convoi bieffois, et Olenna descendit du carrosse, agitant frénétiquement son éventail à la fois pour se donner de l'air et évacuer son agacement. « Conduisez-moi à ma petite fille, immédiatement. » Adressa Olenna au premier domestique qui se présenta à elle, et sans demander son reste au reste des Tyrell, notamment Willos, elle prit le chemin des appartements royaux, guidé par le domestique, et escorté par ses deux gardes du corps.

Margaery Targaryen
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Let low things die of their own poison
Margaery & @Olenna Tyrell

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La pièce retrouvait l'ambiance d'avant leur départ, comme si les lunes passées sur les routes, à Lestival ou dans les châteaux de leurs nobles hôtes n'avaient eut lieu, comme si les malheurs étaient lointains, oubliés. Pourtant, rien n'était plus pareil et Margaery le savait. Lorsqu'elle avait quitté Port-Réal, elle était une future reine endeuillée par la perte de son premier enfant, perdue et qui avait besoin de repos. Aujourd'hui, on murmurait sur son passage, mais ce n'était guère de l'envie ou de l'admiration qu'elle lisait dans les regards : tous se demandaient si les rumeurs étaient vraies, si la si belle et intouchable Tyrell avait fait tuer son propre père pour mettre les mains sur la couronne. D'une rose majestueuse, elle avait le sentiment d'être devenu une ronce que tous cherchaient à couper. Dans son malheur, Margaery savait avoir le soutient d'amis fidèle, de sa famille et de son époux mais tandis que les questions continuaient de se poser, de faire jaser, Aegon, lui, était déjà parti dans son esprit. Le Roi avait remis cette affaire à plus tard, se préparant à quitter la Capitale avec ses hommes et son fils pour Winterfell et l'inconnu qui menaçait le Nord. Perdue dans ses pensées, Margaery regardait les jardins enneigés du Donjon Rouge, songeant aux rosiers qu'Aegon avait fait planter pour elle, au bonheur qu'elle aurait voulu connaitre d'y retrouver sa vie de princesse, de s'y promener avec son fils sans être la victime des commérages. Une lettre avait annoncé l'arrivée des Tyrell quelques semaines auparavant. La grossesse avancée de Daena laissait la Rose en plein questionnement : prendrait-elle le risque de venir à la Capitale malgré son terme prochain ? Viendraient-ils par la mer ou par la route ? Il lui tardait de retrouver l'étreinte réconfortante de sa cousine, d'être rassuré par les mots toujours ien trouvé de Willos et surtout de recevoir les conseils de sa chère grand-mère. Dans le petit salon des appartements princiers, on observait la princesse avec une oeillade inquiète : ses après-midi passées à la fenêtre lui donnaient plus l'air d'une prisonnière que d'une membre de la maison royale. Cependant Janna avait tranché : s'inquiéter n'aiderait pas sa nièce à sortir de ses élans négatifs et reprendre la vie qu'elles avaient avant forcerait la cour à constater qu'elles n'avaient rien à se reprocher et reprenait leur vie comme si de rien n'était. Alla lisait sur l'un des fauteuils tandis qu'Elinor et Megga se chamaillaient au sujet des fleurs que la future mariée porterait dans ses cheveux le jour de ses noces. D'une oreille distraite, Margaery écoutait Megga vanter les mérites des fleurs fraiches qui rappelleraient Hautjardin et s'accorderaient à la saison. Elinor, elle, ne voulait rien entendre, préférant une parure de pierres et d'ornements métalliques qui seraient plus facile à piquer dans ses boucles châtains et ne manquerait pas de faner durant le banquet.

Margaery leva les yeux au ciel. Dos à ses cousines, son agacement ne se voyait pas mais elle ne parvenait à se concentrer sur la joie de l'organisation des noces d'Elinor. Dans sa tête tournaient en boucles les souvenirs de son père et de la détresse qu'elle avait ressentie en apprenant sa mort. Comment pouvait-on croire qu'elle soit mêlé à un tel crime ? Comment pouvait-on remettre en question sa réputation et noircir la mémoire de son père en le rendant victime de sa propre confiance en ses enfants ? Mais pire que tout, comment avait-on pu trouver des écrits dans les effets d'Abigaelle ? Elle se demanda si Andrew pensait, lui aussi, qu'elle y était pour quelque chose ou si, comme elle, il pensait que tout cela était monté de toute pièce et que la Rowan recluse était aussi innocente qu'elle même l'était ? Elle eut vaguement conscience des coups à la porte et des voix provenants de l'extérieur. « Margaery. Ils sont arrivés. » vint lui dire tante Janna d'une voix solennel. Elinor et Alla échangèrent un regard en palissant : elles ne redoutaient pas tant l'arrivée de leur seigneur que celle de la doyenne de leur maison. Margaery hocha la tête. « Bien. Elinor, aide la princesse à retrouver figure humaine, Maman remarquera immédiatement qu'elle est trop pâle. Alla, va t'assurer que le petit prince dort mais qu'il est bien habillé : si ma mère veut le voir, je veux que ce soit parfait. Megga ... Toi, tu n'as qu'à ranger. » commença-t-elle à ordonner sous l'oeil semi moqueur de sa nièce. Janna, d'ordinaire si douce et discrète devenait hystérique dès lors qu'on annonçait la venue de la Reine des Epines. Le monde sembla s'animer à nouveau tandis qu'Elinor s'approchait d'elle, resserrant les lacets de son corset, apportant ses bagues et brossant ses cheveux avant de venir appliquer un fard rosé sur les joues de la Rose.

Comme si elle avait eu vent de l'avancé des pas dans le couloir, Janna venait de finir sa semi inspection lorsqu'on annonça la présence d'Olenna Tyrell dans l'antichambre. Margaery ordonna qu'on fit entrer sa grand-mère et, oubliant la mélancolie qui l'habitait se précipita vers la vieille dame avec un sourire. « Chère grand-mère. » la salua-t-elle en l'étreignant avant de s'écarter pour laisser ses dames s'abaisser en une révérence respectueuse tandis que Janna venait baiser les joues de sa mère. « Quel soulagement de vous savoir ici. » ajouta la jeune femme, gardant pour leur conversation en tête à tête, le niveau d'angoisse qu'elle tentait de cacher à tous, y compris à ses propres cousines. Elle imagina sans peine l'étonnement de la garde tandis que, malgré son âge, elle exigeait de voir sa petite fille avant même de se défaire de sa tenue de voyage ou de se rafraichir. C'était ce qui rassurait Margaery sur le fait que, jamais, elle ne serait laissé de côté. Pour l'honneur du nom autant que pour l'affection qu'ils avaient les uns envers les autres, les Tyrell restaient unis.

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Let low things die of their own poison

Les couloirs du Donjon-Rouge défilaient. Olenna ne traînait pas le pas, bien au contraire, il n'y avait pas de temps à perdre. Le voyage qui était imposé pour se rendre à Port-Réal avait coûté suffisamment de jours et de semaines pour que la douairière Tyrell ne puisse se permettre d'attendre un peu plus de rencontrer sa petite fille. Il lui faudrait parler franchement à Margaery. Il lui faudrait faire comprendre à sa petite-fille tout le sérieux de cette situation. Margaery était princesse, certes, mais le roi Rhaegar ne la ménagerait pas pour autant face à de telles accusations. Elle devait impérativement se fier aux siens, aux Tyrell, aux roses. Ils devaient faire front commune, et qui mieux que la vieille rose pour mener le front face à ces terribles accusations. Elle ne croyait pas Margaery capable de commettre une telle atrocité. Sans aucun doute que sa douce petite-fille était une intrigante et une politicienne stratège, et très rusée, comme Olenna lui avait enseigné, transmis, patiemment et avec fermeté. Mais jamais, ô grand jamais, elle se serait risquée à affaiblir sa maison de naissance. Du moins, c'est que pensait Olenna. Margaery devrait jouer cartes sur table. Elle devrait tout dire, même le pire, et ce, surtout, si c'était elle qui l'avait commis. L'hiver était là. Installé. Mordant. Olenna refusait de voir le jardin vaciller pour autant. Les roses affronteraient l'hiver comme tous les autres qu'elles avaient déjà traversé. Le domestique finit par s’arrêter devant une porte. Il frappa deux coups, et un page de l'autre coter de la porte ouvrit pour laisser passer Olenna, ses quatre dames d'atours, et ses deux gardes du corps. La reine des épines était là, et cela changeait tout. L'antichambre était luxueusement meublée, délicatement décorée, et Olenna reconnue le goût assuré de Margaery. Un petit coin de Hautjardin au sein des Terres de la Couronne. Un ravissement qui manquait cruellement au Donjon-Rouge et à sa capitale.

Elle entra. Impatiente de discuter, enfin. « Chère grand-mère. » Margaery vint lui fondre dans les bras, et tapotant l'épaule de sa petite-fille, Olenna murmura, de manière imperceptible pour que seule la concernée puisse entendre ses tout premiers mots. « Tout va bien. Je suis là à présent. » Janna sembla plisser les yeux pour discerner les mots prononcés par sa mère, mais Olenna la gratifia rapidement d'un regard sévère. Margaery s'écarta, ses dames de compagnie s'inclinèrent tandis que Janna venait baiser la joue de sa mère. Cousines, tantes, Margaery n'était pas seule. Un large buisson de roses gardait la princesse, et ça, cela constituait sa première ligne de défense tandis que Olenna, elle, était sa meilleure arme. « Quel soulagement d'être enfin arrivée. » Répondit Olenna en observant sa petite-fille. Elle était pâle, et ce rose si malhabilement étalé sur ses joues n'y changeait rien. Olenna fit un pas en avant et portant son pouce aux joues de sa douce chérie, elle estompa bien mieux le fard ainsi appliqué. « Vous devriez veiller un peu mieux au visage de la princesse, demoiselles. Je vous ferai constater que ce n'est pas une tartine sur laquelle on étire du beurre. » Olenna jeta un regard accusateur à l'assistance. « Sortez tous. » Ordonna-t-elle. « Dames de compagnies, dames d'atours, suivantes, servantes, pages, gardes et toute autre personne qui n'est pas moi ou Margaery. Sortez. Je veux m'entretenir seule à seule avec ma petite-fille. » Olenna n'attendit pas qu'on lui réponde et prit le chemin d'un siège où elle comptait bien s'installer pour entrer rapidement dans le vif du sujet.

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Margaery & @Olenna Tyrell

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Elle avait toujours vu la présence de sa grand-mère comme l'assurance que tout se passerait bien : enfant déjà, elle admirait la vieille femme autant qu'elle la craignait, ne manquant pas de remarquer la vigueur avec laquelle elle distribuait les remontrances en cas de déception. Toute petite, Margaery s'était promis de ne jamais être la cible de ces fameuses épines qu'Olenna Tyrell distribuait généreusement autour d'elle. Plus douce envers les siens, la doyenne n'en demeurait pas moins exigeante et Margaery n'avait eu de cesse de se surpasser pour exaucer les attentes de sa vénérable bonne maman. Plus proches d'elle que de sa propre mère, la jeune femme était encore souvent en attente de ses conseils ou de sa bénédiction bien que l'âge lui donne des élans rebelles. Cela avait commencé avec son idylle d'adolescente, son histoire avortée avec Andrew qui lui avait valut des mots durs et l'ordre d'y mettre fin rapidement. Le coeur brisé, elle avait eut à dire les mots les plus durs à celui qu'elle chérissait tant et s'en était maudit de voir la flamme s'éteindre dans le regard du chevalier. Plus tard, elle avait de nouveau été la cible de ses remontrances lorsque, demeurant auprès de son époux après le renoncement, elle semblait avoir abandonné toute ambition. Heureuse, avait-elle été, cette fois ci, d'expliquer les raisons de son comportement, de détenir un savoir que sa grand-mère ne possédait pas. Oui, à mesure que les années avançaient, Margaery prenait en confiance, et en gout du pouvoir qu'elle parvenait à obtenir. Cependant, son influence était grandement mise à mal. La décision arbitraire d'Aegon, couplé à l'affreuse rumeur qui entachait sa réputation devant les Sept Couronnes, n'y étaient pas étrangères. Tous les plans qu'elle aurait pu envisager semblait s'écrouler les uns après les autres et elle n'avait jamais eut autant besoin de la doyenne Tyrell qu'en ce jour. L'étreinte rassurante de celle qui l'avait élevée lui redonnait de l'entrain et elle espérait qu'avec le soutien du clan Tyrell, ses ennuis seraient bientôt derrière elle.

Elle esquissa un sourire au sifflement qui s'échappa des lèvres de la vieille femme, prophétisé, à peine quelques minutes plus tôt, par Janna. La brune ne le prenait pas personnellement : elle ne se serait jamais permis de quitter ses appartements sans être apprêtée et parfaite : il ne fallait donner à ses ennemis, la réjouissance de sa chute et de son désarroi. Seul de rares élus pouvaient voir le trouble de la jeune fille, l'inquiétude se lisant dans les cernes qui se dessinaient sous ses yeux, l'angoisse que trahissait son teint pâle. La présence d'un nourrisson n'aidait pas non plus la toute jeune maman à trouver du repos : lorsqu'enfin le sommeil l'emportait, c'était pour entendre Aemon pleurer. Le calme des premières semaines avaient été bien illusoire et si elle n'avait tenu à s'occuper de lui elle-même, refusant qu'on le lui retire pour le confier majoritaire à une nourrice, afin de le protéger, elle devait reconnaitre que ces deux rôles, princesse en détresse et mère attentionnée, commençaient à ne plus être aussi compatible qu'elle l'aurait aimé. Mais elle craignait trop qu'on lui enlève Aemon : son fils était si jeune et le Donjon Rouge lui semblait si hostile. Egoïstement, elle commençait à se demander si son fils n'était pas sa seule protection face à la cruauté de la cour, et à l'évidente paranoïa du Roi. Si on lui retirait Aemon, les dieux seuls savaient si elle pourrait, un jour, le revoir et si on la considèrerait encore comme une épouse et mère de prince. Consciente de la terrible pensée qui l'habitait, elle se félicita d'avoir Olenna auprès d'elle : quelques semaines de plus et elle aurait autant besoin des soins du mestre que le Roi lui même.

Face à l'ordre de la doyenne, quelques regards se posèrent sur elle, une demi-seconde à peine. Margaery ne s'habituerait sans doute jamais à ce que ses ordre primes sur ceux de la Reine des Epines : elle était tout à ses yeux, et malgré son titre de princesse, elle demeurait inévitablement la jeune enfant qui venait se percher sur ses genoux. La Rose n'eut qu'un mouvement de tête, approuvant l'ordre de la vieille dame, et le monde tourbillonna de nouveau. Alla et Janna partirent en direction du petit prince tandis que Megga et Elinor s'éclipsaient vers leurs propres chambres. Quant aux serviteurs, ils disparurent si vite que la jeune fille se demanda s'ils avaient été là. Une fois seules, Margaery soupira de lassitude tout en se laissant tomber sur un fauteuil. Loin des regards de sa suite et des serviteurs du palais, il n'y avait plus d'ordre ou de rang, seulement sa grand-mère et elle, et elle doutait qu'Olenna Tyrell eut besoin d'une invitation à s'assoir. Toute la candeur et l'innocence qu'elle affichait d'ordinaire disparurent. Son visage retrouva une forme d'impassibilité, son regard se refroidit, s'emplissant de l'ennui qui lui provoquait cette affaire. Sa sécurité, sa réputation dépendaient de ce qui se jouerait bientôt et, plus encore, l'avenir d'Aemon. Malgré le renoncement d'Aegon, Aemon, lui, entrait encore dans l'ordre de succession. Après son oncle, certes, peut être même après sa tante ... Mais à défaut d'être reine, Aemon lui offrait la possibilité d'être, peut être un jour, mère de Roi. Elle ne souhaitait, certes, aucun mal au jeune Aerion, mais elle doutait qu'on considéra Aemon comme un héritier potentiel si elle était reconnue parricide et traitresse à sa propre famille. Pire que tout, son impuissance dans tout ça ajoutait à son agacement. « Dites moi, bonne maman, de l'extérieur, cela a-t-il l'air aussi mal avancé que cela m'apparait ici ? » demanda-t-elle alors, laissant son menton reposer dans la paume de sa main, le coude posé sur l'accoudoir du fauteuil.

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« Je n'aurai pas fait ce long voyage jusqu'à cette… Empuantie capitale pour une affaire bien engagée. Margaery. Sache-le. » Répliqua sèchement la reine des épines à sa petite fille. Le ton était donné. Le ton serait grave, les mots durs et certainement que la jeune princesse entendrait des choses qu'elle ne souhaitait pas entendre, surtout de la part de celle qu'elle surnommait bonne maman. Olenna ne serait pas bonne pourtant. Elle allait devoir s'avérer pragmatique. Elle allait devoir réfléchir vite, agir tout aussi promptement et ce sans que le roi, ni même Wilos, ne trouve quoique ce soit à redire ou à rechigner. Elle aurait les rênes. Les avaient-elles seulement lâché jusqu'à présent ? « Pas plus que ton frère à dire vrai. » Ajouta Olenna. « Je suis vieille Margaery. Ne serait-il pas temps de considérer mon grand âge pour m'épargner ainsi de telles déconvenues... » Questionna-t-elle. Cette interrogation était bien plus pour elle-même que pour Margaery. Qu'est-ce que cette enfant allait-elle trouver à redire à la désillusion de sa grand-mère ? Rien. Elle devrait prendre les remarques, et se taire, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire, dans son intérêt… À moins qu'elle ne préfère voir repartir la vieille rose venue à son aide, encore une fois. « Nous n'allons pas nous perdre en digressions. Je vais être directe. Je veux que tu le sois tout autant sans quoi nous ne sortirons pas victorieuses de ce bourbier. Je te crois assez clairvoyante pour entendre ce que je te dis… Aussi. Je préférerais que tu m'annonces des faits déplaisants plutôt que tu me caches des éléments primordiaux. Comprends-tu ? » Olenna n'attendit pas de réponse de sa petite-fille et continua. « Bien. » Olenna posa ses bras sur les deux accoudoirs de son siège, balaya la pièce du regard, tendit une oreille plus ou moins alerte vers la porte qui donnait sur le couloir, et se pencha vers Margaery. Soucieuse, son front plissé, ses lèvres pincées. « As-tu, oui ou non, un lien, quel qu’il soit, avec la mort de ton père ? » Olenna se redressa, soutenant le regard de Margaery, attendant une réponse qui ne devrait pas tarder à arriver. Elle leva sa main avant d'entendre le moindre mot de son interlocutrice. « Rappelle-toi. Tu ne dois rien me cacher. Pas de mensonge. Pas si tu souhaites éviter un procès. » Olenna s'appuya contre le dossier. « Réponds-moi maintenant. » Olenna pouvait tout entendre. Mace n'avait pas été un grand stratège, ni un grand politicien, un bon père peut-être… Il avait trop gater ses enfants. Il leur avait tout passé. Il ne les avait pas éduqué. Il avait bien de trop arrosé ses jeunes boutons. Heureusement que la main ferme d'Olenna était intervenue sans quoi ils auraient tous pourri avant leur éclosion. Olenna pouvait tout entendre. Quand bien même Margaery avait tué son père, elle se devrait de lui expliquer pour que sa grand-mère comprenne. Après tout, elle-même, elle y avait déjà songé. Willos faisait un bien meilleur seigneur Tyrell. La mort de Mace servait ses intérêts. Certes, elle avait pleuré son fils, mais que resterait-il de Mace dans les mémoires d'ici quelques décennies… Pas grand-chose. Qu'étaient les sentiments face au destin d'une dynastie ?

Margaery Targaryen
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En d'autres circonstances, elle aurait pu rire du dégout évident de la doyenne Tyrell envers la capitale : il était vrai que Port-Réal voyait cohabiter la plus grande richesse et la pauvreté la plus totale. L'entrée dans la ville était souvent une épreuve pour les bieffois, habitués aux grands espaces et à l'air frais aux fragrances fleuries et Olenna, plus que tout autre, n'avait jamais caché le désagrément que lui causait ses arrivées au Donjon Rouge. L'odeur semblait se coller à la peau et aux riches tissus du carrosses. Mais Margaery s'y était habituée, oubliant presque l'air lourd qui la suivait dès qu'elle sortait du Donjon Rouge, ce qu'elle n'avait pas fait depuis des lunes par crainte de ce que la rumeur pouvait avoir comme impact au sein des classes pauvres dont elle s'occupait via ses bonnes oeuvres. Cependant, le temps n'était guère à la rigolade et elle se raidit tandis que sa grand-mère annonçait ce qu'elle craignait : pour que Willos se déplace en personne, c'est que la chose était sérieuse. L'entourage l'accompagnant n'aurait pas non plus fait le déplacement s'il n'était pas vital, pour les Tyrell ne faire front unis face au mensonge qui l'attaquait, l'accusant du pire des crimes. L'âge se lisait sur le visage de la vieille dame, la fatigue également. Malgré sa langue acérée et ses airs omniprésents, Olenna Tyrell était maintenant une vieille femme, plus fragile et sujette aux maladies de l'hiver autant qu'au trépas du coeur. Quand à Daena, sa grossesse rendait surement ses déplacements dangereux mais arrivée par voie maritime, elle avait pu se permettre le voyage, bien qu'il parut évident à la princesse que le prochain Tyrell naitrait ici, au Donjon Rouge. Elle hocha la tête à ces constats, songeant que par chance, elle était déjà si blanche qu'elle n'aurait pu pâlir davantage. Elle ne s'attendait cependant pas à la question posée par sa grand-mère. Le choc lui coupa le souffle et dérégla les battements de son coeur.

Elle s'était fait à l'idée que la cour envisageait cette possibilité : les Tyrell n'avaient été très discrets en prenant tant de place à la cour et la valse des alliances, dont elle était l'une des principales concernées, avait été particulièrement avantageux pour eux. Les accusations effaçait l'idyllique mariage d'amour qu'elle et Aegon avait contracté pour rendre cela sinistre, faux, empreint d'avidité malsaine. Elle ne pouvait nier que ses premières approches du prince avait été intéressée : à cette époque, son coeur pleurait encore son idylle avec un autre et elle n'avait fait que suivre les directives de sa grand-mère mais à mesure qu'elle prenait du plaisir à jouer à ce jeu avec le prince, elle en oubliait les yeux noirs et profonds d'Andrew Rowan et rêvait désormais à un prince blond aux pupilles lavandes. A mesure que son intérêt initial se transformait en réelle affection, la nouvelle des discussion de son père avec Lord Baratheon, en vue de la marier à Ser Renly, avait peu à peu réduit ses espoirs à néant. Leurs échanges avaient été bruyant et douloureux à ce sujet mais elle avait fini par comprendre que jamais son père n'écouterait pas ce qu'elle avait à dire. Pourquoi Renly Baratheon ? Elle ne comprendrait jamais ce choix étrange à la lumière de ce qu'elle savait sur l'homme. Le mariage de Desmera avec le cadet de Lord Stannis ne l'avait guère détrompée sur ce qu'elle redoutait : certes il était héritier d'Accalmie jusqu'à ce que la loi de Rhaenys rende à la fille du suzerain, l'héritage de son père, mais tout de même. Elle ne pouvait nier que sa mort avait changer la destinée qui semblait tracée pour elle : un avenir bien différent s'était mis en marche lorsque sa grand-mère avait pris les choses en main. Et voilà où elles se trouvaient à présent. Assise l'une face à l'autre, le coeur de la cadette blessé par la franche interrogation de son aînée. « Vous ... Vous êtes sérieuse ? » demanda Margaery, de prime abord vexée que son propre sang doute d'elle. Elle se demanda alors si les questionnements de la vieille femme traversait aussi l'esprit de Willos ou si c'était leur connaissance l'une de l'autre qui entrait en ligne de compte, poussant Olenna à douter de l'innocence de sa descendante. Margaery déglutit, quittant son air outré pour un visage plus ferme, presque fermé. « Non. » dit-elle d'une voix plus assurée qu'elle n'en avait eut depuis longtemps. « Je n'ai rien à voir avec la mort de Père, ni de près, ni de loin. » ajouta la brune tout en songeant que face aux arguments en sa défaveur, énoncé par ceux qui se plaisaient à faire perdurer la rumeur, elle avait elle aussi penser que le coupable se trouvait au sein des siens. Au sein même de cette pièce. Elle n'était pas la seule à avoir pensé que Mace Tyrell prenait des décisions qui ne servait en rien les intérêts de la famille mais elle n'avait été plus loin dans cette idée, n'osant penser que sa grand-mère fut capable d'un tel geste, d'un tel sacrifice même pour le bien de leur nom. Mace était son fils. Un Tyrell après tout. Ils pouvaient avoir des désaccords mais ... Elle ne l'imaginait pas mettre fin à ses jours, et à son pouvoir, pour des histoires matrimoniales. « Je ne nie pas m'être disputé avec lui avant sa mort au sujet de Ser Renly mais ... J'avais bon espoir de lui faire entendre raison, si ce n'est pour qu'il me permette d'épouser Aegon, au moins pour qu'il me donne à quelqu'un capable de consommer un mariage. » expliqua-t-elle, amère. Ce n'était ni les héritiers, ni les suzerains qui manquaient à cette époque. Elle se souvenait avoir mentionné l'actuel seigneur du Conflans avant de rappeler que Lord Stannis lui même serait un meilleur époux que son frère. « Ce n'était pas moi qui intéressait Renly et vous le savez ...Toujours est-il que je m'étais fais une raison. Aegon et moi étions persuadés que cela n'irait jamais plus loin que les lettres que nous nous envoyions, même après sa mort, je crois que ni l'un, ni l'autre n'avions pensé que les choses pouvaient être différentes. » soupira-t-elle avant de fixer de ses yeux, ceux de sa grand-mère. « J'étais contrariée mais rien n'avait encore été officialiser. Alors oui, je reconnais avoir espérer que Willos changerait d'avis sur les Baratheon mais je n'ai rien fait pour provoquer la valse des alliances et certainement pas envisager la mort de mon père. Je n'ai pas attenté à vos jours lorsque vous m'avez demandé de mettre fin à mon histoire avec Lord Andrew. Pourquoi l'aurais-je fais avec lui ? » ajouta Margaery à voix basse. Peu étaient les gens au courant de la brève histoire qui avait existé entre l'actuel seigneur de Boisdorés et l'unique fille du suzerain du Bief. Les frères, ses parents et sa grand-mère bien sur, mais ils avaient toujours été très discrets et Margaery doutait qu'Abigaëlle, pourtant soeur du concerné, l'eut su avant qu'elle n'y mette fin. Pourtant, elle savait qu'en dehors de ceux qui voyait, pour elle, une unions plus avantageuse pour elle, personne n'avait de raison d'en vouloir au défunt seigneur de Hautjardin. « Pensez-vous que la mort de Père n'était pas naturelle ? Que le mestre a pu se tromper ? » demanda-t-elle, refusant de croire que quelqu'un de sa maison ait pu faire une chose pareille. Car en dehors d'elle, à qui bénéficiait la mort du suzerain ? Elle imaginait ma Willos ou Garlan envisager une telle chose. Moins encore sa mère, très effacée, qui avait perdu tout pouvoir après la mort de son époux. Alors qui ?

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« Suis-je connue pour mon sens de l'humour ? » Rétorqua la reine des épines à sa petite fille. Olenna était parfaitement sérieuse. Elle était parfaitement sérieuse. Elle était capable de comprendre un tel geste surtout venant de la part de Margaery… Ses histoires d'amour s'étaient vues tant de fois contrariées par les impératifs liés à leur sang, à leur position et à leur avenir. Un petit peu de poison peut sembler une solution si facile. Un arbre qui cache la forêt. Une forêt de problèmes car un meurtre, peu importaient la manière d'agir, ne passait jamais inaperçus. Hormis lorsqu'il prenait le nom de guerre et que dans de telles circonstances tout devenait permis… Mace Tyrell aurait dû disparaître lors d'une de ces guerres. Une solution bien plus satisfaisante pour la rose douairière qui aurait eu à éviter à plonger le bras tout entier dans ce tas de merde. Elle écoutait sa petite fille, ses arguments, et elle distinguait bien à la fébrilité de sa princesse que chaque mot qu'elle prononçait était dicté par une fille en deuil, qui pleurait un père sot mais aimant, et qu'il ne s'agissait, aucunement, du talent théâtral d'une empoisonneuse. Olenna avait toujours su discerner avec justesse ses petits-enfants. Chacun à leur façon, chacun avec son caractère, tout comme ses enfants d'ailleurs. Rien ne passait sous les yeux acérés de la douairière Tyrell. Rien ne pouvait lui échapper, pas parmi les siens… Mais Margaery partie. Elle était hors de contrôle, hors de son champ de vision, loin de sa protection et de ses conseils. Olenna croyait ce qu'elle entendait car tout ceci était convaincant. Mais gare à Margaery si elle venait de trahir sa grand-mère. Olenna ne pardonnerait pas. « Oh oui. Je le sais parfaitement. » Olenna tapota ses doigts sur son accoudoir. « Ce faon grassouillet avait bien trop farfouillé dans le séant de ton défunt frère pour mériter ne serait-ce que la perspective de t'effleurer… Une rose parfaite et un animal attardé. Ton père était trop têtu et bien trop pressent à se rapprocher d'Accalmie pour le voir. Faire une telle grâce aux Baratheon. Ah. Non-sens. »

Olenna retint un rire lorsque Margaery évoqua la possibilité de nuire à l'intégrité de sa grand-mère. Un rictus moqueur se dessina sur son visage ridé. Une drôle d'idée. « Parce que lord Andrew Rowan est un benêt qui réfléchit avec son entre-jambe plutôt qu'avec sa tête… » Pesta Olenna. Perdre ainsi Margaery dans une union manquant sans envergure. Impossible. Heureusement que sa petite fille l'avait entendu. Elle avait eu du mal. Mais le doigté de la née Redwyne n'était plus à faire, et elle avait su trouver les arguments, les mots pour imposer sa vision des choses. « Je vais te dire pourquoi tu n'es pas intenté à ma vie alors que tu aurais pu intenter à celle de ton père. » Olenna se redressa et fixa Margaery du regard. « Tu n'as pas intenté à ma vie parce que je suis celle qui balaye les stupidités des hommes qui ont dirigé cette maison. Tu n'as pas intenté à ma vie parce que je suis le rempart qui vous garde de la discorde et de la ruine. Tu n'as pas intenté à ma vie parce que je suis celle que vous venez systématiquement chercher lorsque vous rencontrez une difficulté… Tu n'as pas intenté à ma vie parce que tu ne serais pas là où tu es si je n'étais pas là où je suis. » Olenna s'arrêta. « Ma longue vie m'a appris qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Néanmoins, nous verrons cela ultérieurement lorsque nous t'aurons sortie de ce mauvais pas. Je pense qu'une mort qui arrive au bon moment n'a pas vocation à être du ressort des Sept… J'ai préféré ignorer cette éventualité. » Olenna soupira. « J'imagine qu'en cela réside une première erreur qui nous a menés à cette grotesque accusation… » Olenna porta un regard plus tendre sur Margaery. « Je te crois. J'avais besoin de l'entendre de ta bouche. » Olenna esquissa un sourire. « Tu n'as jamais su me mentir. » Claqua la matriarche Tyrell. La vieille femme se leva et alla se servir un verre d'eau, en boire quelques gorgées. « Toute cette merde. Cette apprêté dans l'air. J'en ai la gorge désséchée. » Sans parler de la misère, de l'extrême fragilité de la sécurité dans les rues de la capitale, de l'aspect malingre de ses habitants. Sombre cité. Sombre peuplade. « Nous avons nombre d'ennemis. Toi plus encore. Tu occupes une place enviable, et tu dois choisir tes compagnes avec préciosité. À l'évidence, cette… Rowan, fut la seconde erreur. Une erreur de penser qu'en l'enfermant chez les bigots on puisse ainsi étouffer sa voix. Une voix pleine d'amertume et de ressentiments. J'aurai dû l'emmurer vivante… » Olenna pensait à voix haute. Elle pensait à cela et à des choses pire encore. « As-tu vu les lettres qui sont, a priori, le fondement des accusations ? Plus important encore, as-tu échangé une correspondance avec cette Abigaëlle ? »

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Elle ne prit pas la peine de répondre : la question d'Olenna Tyrell n'en appelait pas. Sa grand-mère était beaucoup de chose et bien souvent, elle usait de l'humour pour faire passer des piques plus acérées que ce que son franc-parler ne se permettait d'envoyer au monde. Mais sur sujet si grave, il était difficilement envisageable qu'elle puisse en rire. On parlait d'un sujet presque criminel, mais surtout, on parlait de la mort de son fils. Qu'importe ce que la doyenne avait pu penser de lui de son vivant, ce qu'elle avait pu critiquer de ces décisions : il était son enfant. Maintenant que Margaery était mère, elle comprenait. Aemon pourrait bien être le dernier des crétins, ce dont elle doutait sérieusement, il demeurerait à jamais l'être le plus important de son existence, surpassant meme son affection pour les Tyrell ou son amour pour Aegon. Jamais elle ne ferait rien qui puisse le mettre en danger, dut-elle supporter un caractère infernal ou se lamenter d'une imbécilité pathologique. Il était sa chair et son sang. C'était tout ce qui importait. Toutefois, elle demeurait choquée que sa grand-mère ait pu douter d'elle, de son innocence. Elle n'avait jamais été jouasse au sujet de ce mariage avec Renly, mais elle était persuadée qu'il serait revenu sur son choix quitte à lui proposer le sinistre Stannis Baratheon. Si elle avait de l'influence, elle n'était pas certaine qu'elle en aurait eut assez pour accomplir un tel acte, et en être couverte pendant des années : tout finissait toujours pas se savoir, et si elle pouvait être habile menteuse, ce n'était pas le cas de ceux qui auraient pu exécuter, pour elle, la sinistre besogne. L'or face à l'or, était aussi corruptible que l'âme la plus dévote face à un péché mineur. Elle grimaça à la mention des relations que Loras entretenait avec son ami d'Accalmie. « Mes dieux ! Est-il vraiment utile d'entrer dans ce genre de détail ? » demanda Margaery avec une oeillade ennuyée. Elle n'avait jamais eut de problème avec les préférences de Loras, et il lui était déjà arrivé d'entendre certaines étreintes du Chevalier des Fleurs avec un palefrenier. Une fois, elle était même entrée au mauvais moment dans la chambre de son aîné. Cela avait finit par devenir une habitude, bien qu'elle s'arrangeait toujours pour attendre qu'il ait finit son affaire avant de le déranger : voir Loras au lit avec d'autres hommes ne lui faisait ni chaud, ni froid bien qu'elle fut du genre à l'intimé à la discrétion lorsqu'il devenait trop évident que son oeil se perdait sur les courbes masculines plutôt que de sourires aux dames qui tentaient, désespérément, d'attirer son attention. « Loras mérite qu'on se souvienne de lui autrement que pour avoir badiné avec mon presque fiancé. Pauvre Desmera ... » soupira-t-elle, songeant à sa cousine désormais unie au cadet du suzerain de l'Orage. « Bien qu'il n'en ait rien dit, j'étais certaine qu'à mon retur de Port-Réal, j'arriverai à lui faire accepter un autre promis : il n'aurait jamais renoncé à l'alliance Targaryen qu'il avait conclu avec le Roi. Mais il y avait encore bien des partis intéressants à cette époque. » Il y avait encore bien des héritiers de disponibles à travers Westeros : se rabaisser au Conflans aurait une terrible diminution de son niveau de vie, mais au moins aurait-elle pu se consoler en songeant que Brynden Nerbosc n'était pas désagréable à l'oeil. Même le Hardyng, héritier d'un enfant dont rien ne laissait présager la mort, aurait mieux valut. Passer pour une épouse infertile alors que le mariage n'était même pas consommé était une pensée qu'elle ne voulait même pas avoir : la loi qu'avait soutenue Rhaenys avait ôté tout intérêt à Renly Baratheon qui se voyait déchu de son titre d'héritier d'Accalmie au profit de sa nièce, avant que le remariage de Lord Stannis ne lui donne un héritier mâle. Plus elle y pensait, plus elle avait de la peine pour sa cousine.

Cependant, bien qu'elle fut d'accord sur bien des sujets, celui d'Andrew Rowan demeurait un terrain dangereux sur lequel Margaery ne voulait pas s'aventurer. Son histoire, avec celui qui était, à l'époque, l'héritier de Boisdorés, s'était terminé dans les larmes et bien que les actes d'Abigaëlle, à Lestival, eurent des conséquences sur les Rowan et les Caron, mais aussi sur le Bief tout entier, elle n'était pas persuadée que l'on pouvait blâmer Andrew pour avoir voulu protéger sa petite soeur. Après tout, Willos n'avait-il pas quitté son fief pour venir défendre son honneur ? Leurs deux situations était différentes, elle en convenait, mais elle n'imaginait pas son ancien amoureux faire autre chose que d'accepter. Il aurait eu bien plus de raison d'en vouloir à la doyenne qu'à son suzerain. « Laisseriez-vous sous entendre que Lord Rowan pourrait avoir eut, lui, des pensées traitresses envers son suzerain ? » demanda-t-elle d'une voix sombre. Elle laissa la reine des épines exposée toutes les raisons qui faisaient qu'elle ne s'en serait pas pris à elle, contrairement à Mace. « Mais il demeureait mon père, mon seigneur et mon suzerain. Cela va bien plus loin qu'un simple parricide, bonne maman. Princesse ou non, si je suis reconnue coupable d'un tel acte ma tête ne sera plus jamais fixée au reste de mon corps. Qu'elle soit exposée à Port-Réal ou à Hautjardin. » Elle doutait que Willos la soutienne, s'il avait le moindre soupçon sur son innocence : ces dernières années, il avait démontré à de multiples reprises qu'il préférait retirer son affection que d'envisager un verdict différent. Pour Viserys, qui avait été son ami. Pour Abigaëlle dont il avait été si proche. Son frère si érudit était devenu si rigide face au scandale et au crise diplomatique. Qu'aurait-il pu faire d'autre, songea Margaery qui comprenait pourquoi son aîné agissait de la sorte. Mais s'il n'avait pas soutenu un ressortissant de sa région, ferait-il montre de plus de clémence envers une soeur qui, bien que clamant son innocence, était reconnue coupable d'un tel acte ? « Il sera trop tard pour prouver quoi que ce soit, aujourd'hui. Père nous a quitté depuis bien trop longtemps. Vais-je donc être jugée sur la seule preuve de lettre retrouvée dans un couvent ? » demanda-t-elle sans réellement attendre de réponse. Elle ne voulait pas croire qu'Abigaëlle ait pu lui faire ça, elle ne comprenait pas pourquoi elle l'aurait fait et dans quel intérêt. Mais surtout, elle était outrée qu'après avoir déclaré son amie folle, on décida soudainement de croire en ces bouts de papiers pour décider de si elle était coupable ou non. « C'est ridicule. » siffla-t-elle. Elle fut tout de même soulagée d'entendre Olenna reprendre son parti sans attendre et eut un sourire à la soudaine tendresse qui replaçait leurs premiers échanges glacials.

Elle hocha la tête aux évidences que sa grand-mère pointait : oui elle avait une place enviable et s'était souvent demandé si les chères amies de sa belle-soeur n'avaient pas espéré, un jour, quitter son service une fois le prince charmée. Mais aux jeux de séduction, Margaery était imbattable. C'était elle qui avait gagné face à toute ces femmes, elle qui avait obtenu le coeur du prince, bien qu'elle eut perdu le sien dans la bataille. Ses lèvres se pincère à l'évocation de celle qui avait été sa chère amie et demoiselle d'atour mais elle ne dit rien et se contenta de secouer la tête face à la question de la vieille femme. « Non. J'ignore même si elles ont quitté le couvent où elle est enfermée. J'imagine que oui qu'elles ont du tombé entre des mains peu bienveillantes à notre égard pour qu'enfle si vite la rumeur : que cela soit des nobles, ou la foi, qu'importe. Je pense qu'elle seront amenées au Roi pour qu'il les examine. » imagina la jeune femme qui ignorait si le monarque avait déjà tenu le parchemin entre ses mains ou si sa colère tenait juste dans le fait que le couple princier était, encore une fois, le sujet de racontars et de tourment. « J'ai entendu dire, et je peux l'attester, que le Roi n'est plus l'homme qu'il a été ... » souffla-t-elle à voix basse, afin que seule la doyenne puisse l'entendre. « Mais tout de même ! Pourrait-il vraiment conclure quoi que ce soit alors qu'aucune enquête ne peut être diligentée ? Qui se souviendra avec précision de ce jour ? Des allers et venues autour de Père ? Qui ira interroger Abigaëlle dans son couvent après avoir publiquement détruit sa vie et sa réputation ? » dit-elle, sa voix s'accélérant à mesure que la panique la gagnait. Elle sentait son corps trembler indépendamment de sa volonté, sous le poids de l'inquiétude. « Lord Andrew est étonnamment silencieux sur le sujet : s'il y était pour quelque chose, il défendrait les documents qui m'accusent, afin d'éloigner les soupçons de sa personne et d'offrir un possibilité à sa Abigaëlle de sortir de là mais il n'en a rien fait. Il doit savoir que prendre position pour moi coutera la vie à sa soeur et elle a toujours été très importante pour lui. » finit-elle par ajouter, tentant de se calmer en enroulant ses bras autour d'elle. « Willos devra jouer là dessus. Qu'il assume d'avoir détruit la vie de cette pauvre fille pour s'éviter la colère des Caron : puisqu'il a décrété qu'Abigaëlle était folle depuis son mariage, il faut pointer du doigt le fait qu'à cette époque, elle était parfaitement saine d'esprit et n'avait pas de raison de garder de tels documents compromettant une amie. Que ces écrits sont des faux et que, impliquée ou non, elle n'est que l'instrument de quelque chose de plus dangereux. Que ce soit sa folie ou bien autre chose. » poursuivit-elle, toujours à toute vitesse avant de se lever soudainement. Le trop plein d'énergie, véhiculée par ses émotions, menaçait de la faire chavirer.

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« Des partis intéressants, dis-tu ? Lesquels ? » Olenna sembla surprise presque agacée par la réflexion de sa petite-fille et de son manque de clairvoyance. En son temps, Olenna avait refusé de s'unir à un prince Targaryen, qui, lui aussi, lui avait préféré la compagnie de quelqu'un d'autre… Un garçon ce faisant, confirmant à celle qui allait devenir dame suzeraine du Bief, que son instinct était bon, et qu'elle avait justement cerné ce blanc-bec aux cheveux argentés. « Évoques-tu Robb Stark ? Un charmant garçon certes mais rien de bien plus… Oh. A moins que tu ait en tête ce badin d'héritier, Harrold Hardyng qui semblait déjà, à l'époque, prompt à tremper sa lance dans le premier sang venue. Ou encore, peut-être, le fils Nerbosc, Brynden. Un physique avantageux. Peu de conversation. Beaucoup d'ennui. » Finit-elle par asséner avant de reprendre. « Je ne reviendrai pas sur le cas de Renly Baratheon… Pas plus que sur celui de Stannis, d'ailleurs. » Peu de personnes trouvaient grâce aux yeux de la matriarche Tyrell. « Garde plutôt tes forces. Inutile de plaindre ta cousine. Elle saura y faire. Je n'ai pas de craintes là-dessus. Loras était beau, mais Desmera est fine. Faille-t-il doper son époux qu'elle parviendra à assurer sa place à Accalmie. Je lui prodiguerai moi-même la drogue si la situation vient à l'exiger. » Olenna pinça ses lèvres. « Je me chargerai de Desmera, plus tard, concentrons-nous plutôt sur toi. »

« Souhaites-tu réellement que nous ayons cette conversation, maintenant ? » Demanda sèchement la douairière Tyrell. Olenna n'avait jamais réellement fait confiance aux Rowan depuis qu'elle avait exhorté son fils d'écarter Andrew Rowan des prétendants envisageables pour sa petite-fille. Ils étaient amoureux à l'époque, c'était du moins ce qu'Olenna s'était laissé dire. À tort. À raison. Margaery semblait éprise de ce jeune homme, qui, intelligent qu'il était, avait très bien compris comment tirer avantage de ces sentiments d'enfants… Un amour de jeunesse qu'il avait fallu tuer dans l’œuf. Un feu qu'il avait fallu éteindre au plus vite, et avec le recul, trop tardivement pour empêcher un embrasement de Boisdorés. Andrew Rowan avait-il vu clair dans le jeu de la matriarche Tyrell ? Elle n'en était pas sûre. C'était-il arrêté à une décision unilatérale de Mace Tyrell ? Sans doute. Mais la rancune était restée. Force était de constater. « Je reformule ma question. Souhaites-tu réellement que nous nous disputions maintenant ? » Margaery ne partageait pas l'opinion de sa grand-mère, encore occultée par des sentiments trop vite étouffés. Ses élans de tendresse vis-à-vis de ce garçon agaçait sérieusement la vieille rose, et lui faisaient craindre le pire quant à ces sentiments, qui, trop forts, pourraient finir par consumer la jeune princesse.

« Ton père pourri six pieds sous terres à l'heure qu'il est. Personne n'ira chercher une quelconque preuve dans sa tombe. Personne n'ira troubler son dernier repos… » Olenna dodelina négativement de la tête. Elle s'assurerait que feu Mace Tyrell demeure là où il était et qu'aucun profanateur ne vienne exhumer un corps qui ne prouverait rien, qui n'apporterait rien, hormis d'horribles visions à ceux qui auraient le malheur de le déterrer. Mace n'était pas beau à regarder de son vivant, il ne le certainement pas plus dans la mort, et à moitié décomposer. « Aucune de ces lettres ne prouvera quoi que ce soit. Il nous suffira de prendre l'une de celles que tu m'as écrit, ou que couches sur un bout de papier le moindre mot pour que l'on puisse attester que le contenu de ces missives n'est pas de ton écriture… » Olenna acquiesça aux propos de sa petite-fille. « Il ne t’arrivera rien. Je ne laisserai rien se produire… Et je ne prendrai aucun risque. » Olenna tapota du doigt l'un des accoudoirs de son fauteuil. « Il faudra effectivement arguer que cette pauvre enfant est la proie de sa propre folie, que plongée dans la solitude du couvent elle s'est inventée une vie, une correspondance et qu'elle s'est, pourquoi pas, écrit elle-même ces lettres. » Olenna prit une grande inspiration. « Parole contre parole. Il restera au roi Rhaegar à statuer sur qui croire. La princesse, sa belle-fille, voix de la maison Tyrell, toujours restée loyale au trône ou plutôt une infanticide, diagnostiquée folle, voix de la maison Rowan, autrefois pleine d'espoirs quant à une union avec la dit princesse… » Olenna soupira. « Il n'est plus lui-même peut-être. Il lui faudra pourtant retrouver l'esprit rapidement si jamais par mégarde il prend le parti de la Rowan… Une capitale qui a faim n'attend pas longtemps pour exiger des têtes, notamment celles de ses souverains. » Menaça Olenna.



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Elle leva un sourcil, surprise que sa grand-mère pose même la question. « Bonne maman ... N'importe qui aurait été un meilleur parti que Renly Baratheon ! Même hors des maisons suzeraines. Après tout, Willos a bien épousé Daena alors même que mère est déjà une Hightower. » Il n'y avait eut que les cadets Tyrell pour faire un mariage en dehors des frontières du Bief : Loras en épousant Cersei, et elle en devenant la femme d'Aegon Targaryen. Cependant, si une alliance avec les Fossovoie avait été acceptée, elle avait là grand nombre d'arguments en faveur d'un autre quelqu'il fut. Toutefois, son rêve n'était pas de devenir dame d'un petit patelin perdu dans une foret quelconque où on l'oublierait : elle avait voulu voir grand et ne se serait jamais permise de songer à une union en dehors d'une maison majeure. Même avec cela, cela faisait, à l'époque, encore bien des prétendants possible : des prétendants plus intéressants que le jeune cerf. « Lord Robb était déjà promis à l'époque. Wynafryd Manderly, vous ne vous souvenez pas ? Toujours est-il que j'aurai été prête à épouser Tywin Lannister si cela avait pu me sauver d'une vie d'ennui et de chasteté à Accalmie. » Il aurait été de mauvais ton que de se trouver au coeur d'un scandale pour avoir voulu gouter à quelque chose que son époux eut été incapable de lui donner. A moins que proposer d'inviter Loras à ces jeux eut changer la perspective du Baratheon ? Une hypothèse qu'elle ne voulait même pas envisager pour une vie qui ne serait pas la sienne. La question de ses noces était tranché. Restait aujourd'hui à espérer que le destin ne lui trancherait pas autre chose ...

Elle préféra ne pas répondre aux questions semi-rhétorique de la vieille femme : bien qu'elles partagent grand nombre d'avis, elles avaient parfois des divergences évidentes d’opinion. L'heure n'était pas aux bavardages et débats sur Andrew Rowan. Elle lança tout de même un regard horrifié à la mention de l'enveloppe charnelle du défunt suzerain bieffois. « Ils n'oseraient pas ?! » s'étrangla-t-elle, non pas par crainte que quelque chose soit découvert que par la barbarie de cet acte qui consistait à souiller le repos d'un défunt. Elle laissa tout de même la doyenne monologuer sur les failles de l'accusation : son écriture, la réputation d'Abigaelle qui, face à la sienne, n'avait grand poids dans une opposition sans preuve. Mais la princesse demeurait septique : si la rumeur avait pu enfler dans ces régions, en partie touchée, par le scandale qu'avait causé la Rowan, c'est qu'il y avait des gens pour penser que cette parole avait du poids. « J'ai tenté de voir qui pourrait soutenir notre cause ici en dehors de la maison royale. Lady Lysa semble un peu hésitante encore mais puisqu'elle continue de me parler je dirais qu'on peut la rayer de la liste de mes détracteurs. La délégation qui vous accompagne, bien sur ... Et sans doute les membres du conseils dont les maisons sont alliés à la nôtre. » énuméra-t-elle, levant un doigts à chaque nom qui lui passait dans la tête. La présence de son oncle, et de sa tante, était peut être un avantage qui ferait basculer la situation. « Le prince Oberyn semble également fort ennuyé par tout ceci mais n'a pas changé d'attitude en ma présence jusqu'ici. Quand aux Targaryen et à leur suite ... Je dirais que le Roi est, pour l'heure, plus ennuyé par le bruit que fait cette affaire que suspicieux. » Elle n'oublierait jamais le regard de glace qui l'avait transpercé lors de son arrivée à Port-Réal. Ce qui devait être un jour de joie, de réconciliation, avait été une remontrance publique sur les ennuis qu'Aegon et elle apportaient avec eux. « Néanmoins, il ne ressemble plus à l'homme qui m'a soutenu après Gaemon et au roi que nous avons connu. Peut être a-t-il réellement des doutes ... je ne saurai le dire. La reine est restée très discrète sur le sujet, elle et ses dames font preuves d'une grande neutralité sur la question, il sera difficile de savoir qu'elle est leur véritable opinion avant que décision ne soit rendues. » Toutefois, elle ressentait un soulagement à ne voir, à défaut de compassion, nulle haine dans le regard d'Alyria Targaryen. Elle se doutait des raisons qui poussait la reine à adopter une telle attitude mais espérait qu'en son fort intérieur, elle doute des rumeurs qui l'accablaient. « Je dirais que ... Mon plus grand soucis ici sera Rhaenys Targaryen. Si elle a vent d'un chantage de la sorte -et croyez moi, elle le saura : le roi lui dit tout- elle appuiera sur le fait qu'une telle attitude est une preuve de culpabilité. » Elle soupira. Ses relations avec sa belle-soeur étaient toujours compliquées. Elle ne comprenait pas quand, ni comment, les choses avaient pu prendre une telle tournure, mais, dans les meilleurs jours, elles se contentaient de s'ignorer royalement. « Gardons cela en dernier recours ... » commenta-t-elle finalement. « Toujours est-il que malgré son influence ici, elle n'a pas l'air de chercher à avoir ma tête : j'imagine que son affection pour mon époux explique qu'elle se tienne tranquille. » dit-elle. L'affaire était délicate: ils n'étaient pas sur leur terrain, et devraient marcher sur des oeufs pour s'en sortir. Depuis son accession à la suzeraineté, Willos s'était montré très conciliant dans ses relations diplomatiques, elle espérait que cela suffise à rassurer le Roi sur la valeur de leur parole, sans quoi, ils risquaient tous de chuter bien bas ...

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« Tu apprendras, Margaery, que les années passant, tu finis par trier les informations importantes de celles qui ne le sont pas. » Répondit Olenna à sa petite-fille. Quel grand intérêt cela pouvait avoir que Robb Stark ait été, à l’époque, fiancé à Wynafryd Manderly . Willos l’avait été. Brièvement. Ou tout du moins, l’idée avait été envisagée. Mais ces Nordiens. Plus butés que des chèvres. Impossibles de raisonner avec des hommes qui ne peuvent entrevoir une quelconque célébrité dans le fait de marier l’une de leurs filles à un homme aussi bien né que Willos Tyrell… Irréconciliables. Ils étaient retournés dans leur région natale, et ils y resteraient. Robb et Wynafryd. Olenna n’avait pas prêté l’oreille puisque le jeune loup n’avait été, à aucun instant, envisagé pour sa précieuse petite-fille. Qu’est-ce qu’une rose irait faire dans le grand nord ? À part y mourir gelé par la froidure, Olenna ne voyait pas bien.

Margaery avait gagné en maturité. Olenna ne pouvait que le constater. Elle avait d’ores et déjà commencé à rassembler ses alliés, à les solliciter et à vérifier l’adhésion de potentiels supports. Néanmoins, Olenna ne faisait pas d’illusions… Dans des instants comme ceux-ci, vous ne pouviez compter que sur vous-même, surtout dans une cour où les trahisons et les parjures étaient légion. Olenna pourtant ne dit mot à ce sujet. Elle préféra que Margaery, déjà très pâle et visiblement angoissée, à raison d’ailleurs, se tienne à ses maigres espoirs de trouver quelques soutiens parmi la cour… Mais non. Olenna et Willos devraient œuvrer seuls pour sauver la tête de la princesse, et rappeler au Roi, non seulement comment cette accusation était calomnieuse en plus d’être infondée, mais également tout ce qu’il avait à perdre en manquant de soutenir la maison suzeraine du Bief. « Paxter soutiendra ton innocence. Il est ton oncle après tout. » Mais l’aide ne devra pas venir du Bief. Le roi criera au complot, à la ligue. Le soutien devra être ailleurs, si nécessité de soutien il doit y avoir. « Quant à Tywin Lannister… Il aura, sans aucun doute, tout comme moi, flairer la fraude à des lieues à la ronde… Néanmoins, rien ne le poussera à sortir de son habituelle stratégie d’attentisme hormis les potentielles répercussions collatérales sur les siens. Ses petits-enfants notamment, et sa fille par-dessus le marché. » Olenna tapota son doigt sur son accoudoir. « Mestre Alaric pourrait être une surprise également. Il est Biefois et du commun. Son enfance et son passé de novice pourraient lui rappeler à lui. Et de facto. Nos grâces aussi. » Olenna ne croyait pas beaucoup en cet argument. Les mestres étaient penchés sur leurs livres, leurs archives et sur les malades. Ils ne prenaient pas part aux intrigues. Généralement. La cour pouvait pervertir même les âmes les mieux intentionnées. Une pensée pour feu mestre Pycelle traversa l'esprit de la dame âgée. « Il me faudra m’entretenir avec cet Illyrio Mopatis… Je suis désagrément surprise de constater que le maître des chuchoteurs ne chuchote pas suffisamment pour obtenir des sources, des témoignages. Je doute que les septas se soient réveillé un matin avec la profonde volonté de fouiller la cellule d’une femme issue de la haute noblesse du Bief… Quelqu’un a dit à ces septas de regarder où il fallait regarder. Et je veux savoir qui est cette personne. Je pense que cela rentre dans les cordes de ce Pentoshi. » Sa langue claqua contre son palais. « Oublions lady Arryn. Maintenant que son aiglon est mort. Elle n’a plus de futur. Son influence va décroître, et il est déjà à se demander si elle possède encore une quelconque aura… Née Tully. Veuve Arryn. Laisse-la à son sort Margaery. Nous avons beaucoup à faire avec ton propre cas. » Cingla la matriarche Tyrell avant de lâcher un petit rire. « Il serait de bon ton que le prince Oberyn… » Ces deux derniers mots semblèrent écorcher la bouche de la vieille rose. « Prenne notre parti. Non seulement parce que tu es innocente, mais également en paiement de la dette qu’il doit à ton frère. »

« Ainsi vos relations ne sont pas améliorées… » Commenta la vieille rose. Contrariée. Margaery était pourtant très douée lorsqu’il s’agissait de trouver la faille. Elle parvenait toujours à plaire, ensorcelante jouvencelle qu’elle était. Visiblement. La princesse Rhaenys n’était pas réceptive à ses grâces et à sa conversation. « Que sais-tu de cette princesse ? Elle doit avoir des secrets. As-tu eu vent de quelques informations qui nous permettraient de neutraliser son venin ? » Olenna était sérieuse. Très sérieuse. Elle n’avait reculé devant rien pour sa famille. « Je pourrais être la pire épine qu’il soit pour la Couronne… Et pour cette princesse. » Olenna soupira. « Néanmoins, il te faut absolument améliorer vos relations quand bien même elle ne t'inspires aucune sympathie. Votre attitude de couple royal doit cesser de porter à conséquences. Le renoncement d’Aegon, et ces calomnies à ton sujet… Ta mésentente avec la princesse doit cesser. Rhaegar Targaryen est peut-être malade, mais il ne toléra pas éternellement vos éclats. Pas plus que moi. Une fois cette affaire résolue, il doit s’agir du dernier scandale vous concernant. Suis-bien claire, Margaery ? »



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Elle laissa la vieille femme monologuer, songeant à ce qui, aujourd'hui, l'opposait par moment à sa grand-mère. Non moins ambitieuse, Margaery se voulait moins absolue dans sa pensée : son rôle de séductrice l'engageait à toujours chercher le meilleur de chaque personne pour mieux l'en flatter là où la doyenne Tyrell pouvait se permettre des attaques frontales parfois dénué de politiquement correct. Toutefois, ce franc parler avait ses limites. Par moment, la façon qu'elle avait de s'adresser à elle comme à une enfant ou une idiote donnait à Margaery envie de rappeler à sa vénérable bonne maman qu'elle n'était plus simplement sa petite fille, mais qu'elle était aussi une princesse. Toutefois, la situation ne s'y prêtait guère et la jeune femme avait bien trop à perdre à risquer de vexer son aïeule pour se faire entendre. Elle décida de la laisser parler, objectant par moment, faisant étalage de ce qu'elle savait pour vivre, quotidiennement, à la Capitale. « Permettez que je me montre moins optimiste, grand-mère. J'ignore si oncle Paxter prendra une position définie sur la chose mais ... Il faudra bien plus que la certitude que ce sont des faux pour faire bouger Lord Tywin et les autres membres. » rappela la jeune femme : le Donjon Rouge ne répondait pas forcément à la vérité vraie. Chaque membre du conseil avait ses intérêts et elle se demandait ce que Lord Tywin pourrait bien demander pour son soutien. Elle peinait à appeler Paxter Redwyne, son oncle. Il était certes l'époux de sa tante Mina, mais ils ne s'étaient que peu vu avant qu'ils ne se retrouvent tout deux à Port-Réal : si Olenna Tyrell semblait certaine que son gendre, et neveu, prendrait position en faveur de la princesse, Margaery n'en était pas certaine, pas s'il avait plus à gagner en demeurant silencieux. Elle soupira, croisant les jambes sur son fauteuil, laissant sa joue reposer dans le creux de sa main. « Je me demande si certains ne jalousent pas la place que le Bief a prit au sein de la cour : Paxter Redwyne à l'une des flottes les plus puissante du continent mais ... J'ai entendu dire que nombre de courtisans s'étaient plaint de la sur-représentation de notre région. Elinor a plus d'une fois rencontré des jeunes filles dont les familles espéraient sincèrement qu'elles entrent à mon service. » raconta la jeune fille que ces récits avaient, jusque là, plus flattés et amusés qu'autre chose. A présent, ces familles déçues étaient les moyens le plus rapide de propager la rumeur. Certains se cachait derrière de grands airs et devait se gargariser que leur enfant ne soit impliquée auprès de pareille femme ou peut être prenaient plus de plaisir à rappeler combien il était étrange que la nouvelle princesse ne soit entourée que de Tyrell. Quels secrets devait-elle cacher pour n'être entourée que de gens de sa famille ? La malveillance n'avait aucune limite. « Sans doute cela encourage-t-il une partie de la noblesse, déçue, à propager la rumeur en guise de vengeance ? » finit-elle par dire à voix haute avant de soupirer de nouveau : sa vie était moins palpitant que ce que tous semblait vouloir croire. « Je ne suis peut être plus destinée à devenir reine, mais la constitution de ma suite a amené beaucoup d'espoir ... A moins d'un changement total chez moi, Rhaenys, la reine ou la princesse Daenerys -ce qui demeure assez rare- une telle chance ne se représentera pas avant le mariage du prince Aerion ... » C'étaient des places très prisées que celles de demoiselles de compagnie : une meilleure situation attendaient celles qui se trouvaient élues au poste . Meilleure vie, meilleurs partis, les jeunes filles de petites maisons rêvaient d'un tel honneur et demeuraient des années au service d'une dame avant d'en prendre congé pour se marier. Elle songea à Lady Merryweather qui même épouse, demeurait aux côtés de la reine ... Si ser Jacaerys avait eut une situation, une place à la cour, sans doute sa cousine n'aurait pas à quitter sa suite ... Mais une nouvelle vie l'attendait à Lamarck. Elinor, Megga, Alla, tante Janna pour elle, Lady Taena pour la reine, Lady Talla pour Daenerys Targaryen ... Ne manquait que Rhaenys pour que le Bief se trouve partout ! Les jalousies pouvaient aisément s'expliquer.

Elle hocha la tête. « J'ai ardemment travaillé au rapprochement avec le prince Oberyn : dès les noces à Lancehélion j'ai tenté une approche d'ouverture avec sa compagne et ... Je crois qu'être la mère du petit-fils d'Elia Martell a joué en ma faveur. » expliqua-t-elle avec une certaine nonchalance. Oberyn Martell n'était pas difficile à cerner : il vivait dans le souvenir de sa soeur défunte et portait une tendresse évidente à ce qui semblait la lui rappeler. Toutefois, elle demeurait bieffoise et elle avait craint que cela joue dans ses tentatives de l'approcher. « Il semble toutefois être moins prompt à encourager les tension entre Dorne et le Bief : je pense qu'il ne se fait aucune illusion sur la nature des relations que nous pourrions avoir, Willos ... Bref. Mais nos échanges ont toujours été courtois. » Il était vrai qu'entre eux, le passé semblait lourd. Le pince dornien ne lui avait jamais rien fait personnellement, mais il demeurait une figure qui l'avait effrayé, petite, lorsque son grand frère tant admiré avait finit infirme suite à sa rencontre avec la Vipère Rouge. Elle ne s'attendait guère à une grande amitié, mais elle tentait de montrer qu'elle ne lui tenait rigueur de ce malheureux accident pour s'en faire, à minima, apprécier. « Ce qui n'est pas le cas de ma très chère soeur ... » grogna-t-elle en songeant à Rhaenys. Le sujet "tentative de séduction de la dragonne" n'avait jamais été abordé : après tout c'était le coeur d'Aegon qui importait, guère celui de sa soeur. Surtout qu'en apprenant qu'elle avait encouragé l'idylle naissante, Margaery ne s'était pas douté de l'animosité que la princesse aurait à son égard. « Elle semble prendre beaucoup de plaisir à rappeler qu'elle est issue du sang de Dorne quand moi je viens de Hautjardin. J'ignore ce qu'elle aurait réellement à me reprocher ... Mais depuis Lestival, nous ignorer semble le meilleur moyen de ne pas nous sauter à la gorge. Nous avons trop de dignité, l'une comme l'autre, pour afficher quoi que ce soit de plus qu'une grande indifférence. » Margaery avait laissé tomber son mur d'épines et de roses pour se confier sincèrement sur l'inquiétude naissance envers l'étrange comportement d'Aegon et Rhaenys n'avait pas manquer d'en profiter, l'humiliant plus qu'elle ne l'avait jamais été.

La jeune bieffoise ne pardonnait pas ce premier et dernier déjeuner qu'elles avaient passé ensemble et la suffisance dont la Targaryen avait fait preuve. Toutefois, si secret elle avait, Margaery ne les connaissaient pas. « Hum ... Et bien, elle est relativement peu discrète sur ce qu'elle pense ou fait : la plupart des choses que je sais sont connues de tous. » expliqua-t-elle. Si elle avait des secrets, elle les cachait particulièrement bien et puisque leurs dames ne semblaient pas s'entendre davantage, aucune indiscrétion ne s'était faite, ni d'un côté, ni de l'autre. « Elle est la propriétaire du second dragon qui vole au dessus de Port-Réal mais j'ignore quand la créature à éclos. Elle est très proche de chaque membre de la maison royale -moi mis à part bien entendu. » commença-t-elle par les évidence bien que l'histoire du second dragons n'eut, peut être, pas fait route jusqu'à Hautjardin. « Et elle n'a pas l'air de vouloir retourner auprès de son époux dans le Val. J'espérais en être débarrassée à mon retour de Lestival mais il semble que le Roi soit d'accord avec cette séparation et ne la presse pas à reprendre sa place auprès de son mari. » C'était bien la le seul mystère qui entourait la princesse : ces noces avec Ser Royce n'avait jamais transporté la jeune femme mais elle ne comprenait pas la raison qui la poussait à demeurer ici, ou au chevalier du Val, à accepter cette situation. « Cependant ... Elle a vécu un drame que nous connaissons bien. J'aurais pensé que cela suffirait à nous permettre de trouver un terrain de discussion ou que la naissance de son premier neveu la rendrait plus sympathique à mon endroit. Mais Rhaenys reste Rhaenys. » soupira Margaery. La perte d'un enfant était une chose terrible que la bieffoise avait connu peu avant le mariage de sa belle-soeur. Si les dieux lui avaient donné Aemon, elle trainait encore la peine de ce premier né qui n'avait jamais vécu. Par respect pour ce deuil, la Rose n'avait engagé la princesse sur le sujet : le silence était son droit, sa manière, peut être, de passer au delà de tout ceci. Mais là où elles auraient pu se soutenir, une fois de plus, la Targaryen n'affichait qu'indifférence comme si la perte de son enfant ne comptait dans son coeur. Une attitude qui choquait la toute jeune maman dont la perte avait été bien plus douloureuse. « Je l'imagine sans mal envisager d'élever Aemon une fois ma tête détachée du reste.. » siffla-t-elle avec cynisme. « Cependant ... Sans preuve et sans bonne raison, je ne l'imagine pas monter aux créneaux pour me détruire : ce serait se mettre Aegon à dos et je ne suis pas sure qu'elle déterminée à ce point. » conclut-elle, abattue. Elle était d'autant plus réfractaire à l'idée du chantage que cela renforcerait l'assurance de la jeune femme qu'elle avait quelque chose à se reprocher. Toutefois, face au conseil de se rapprocher de sa belle soeur, Margaery grommela. « Ce n'est pas faute d'avoir essayé ... Mais elle semble imperméable à tout sentiment en ma faveur. » Cependant, ne voulant pas entendre un nouveau sermon, Margaery se redressa, chassant d'un geste de la main toute éventualité pour la vieille dame de répmiquer. « J'essaierai mais ne vous attendez pas à nous retrouver nous tressant les cheveux dans le jardin ... » finit-elle par dire, certaine que cela ne ferait que renforcer la méfiance de Rhaenys à son égard.

La benjamin foudroya son aînée du regard. « Quel autre scandale, bonne maman ? De quoi pourrait-on m'accuser de pire qu'un parricide ? » répliqua-t-elle, sifflante comme un serpent au milieu d'un bosquet, défendant le peu d'honneur qu'il lui restait encore. Elle n'avait pas demandé ce scandale, elle ne l'avait ni orchestré, ni encouragé de quelques façon que ce soit. Victime totale, elle se voyait accuser d'une chose inimaginable et impossible, documenté de fausses preuves. « Il n'y a rien qui pourrait redéclencher quelque chose du genre. Rien de vrai en tout cas. Mais puisque le monde semble certain que j'ai tué mon propre père, peut être devrais-je me préparer à me voir salie d'ignobles accusation ? » rappela-t-elle. Une chose était sure, si quelqu'un voulait lui nuire, rien ne l'empêcherait de lancer de nouvelles rumeurs, de causer de nouveaux scandale mais elle ignorait à qui elle avait pu faire défaut au point qu'on puisse vouloir sa vie. Cependant, il y avait bien des angles d'attaque pouvant causer la chute d'une femme. Le parricide attaquait directement la princesse, la fille, le sujet bieffois qu'elle avait été. Ne manquait plus qu'on dise qu'Aemon était le fils du jardinier et on l'attaquerait sur sa féminité et son devoir d'épouse. « Qu'importe ce qui a pu arriver à Hautjardin ... » souffla-t-elle à voix basse pour que seule sa grand-mère puisse l'entendre. « ... Je suis arrivée intacte lors de ma nuit de noces. Ma virginité à été prouvée devant des membres éminents de la cour et en dehors du roi, lors du deuil de mon enfant, je n'ai jamais été seule à seule avec un autre homme que mon époux. » Il n'y avait, bien sur, que ses dames et cousines pour témoigner ... L'entourer de Tyrell n'était peut être finalement pas une idée si brillante. « Je n'ai jamais eut la moindre participation dans la valse des alliances, je ne me suis compromise d'aucune manière. J'ignore si scandale il y aura, mais si une telle affaire, montée de toute pièce, peut avoir un tel impact, tout ce que je peux faire c'est m'assurer que mes détracteurs n'aient plus de braise pour alimenter leur feu. » Que pouvait-elle faire face aux fausses accusations, aux fausses preuves si ce n'est agir pour demeurer, le plus possible, parfaite et loin du pêché.

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Olenna entendait ce que disait sa petite-fille. Il était vrai que la maisonnée Tyrell, et le Bief par extension, était fortement représentée à la capitale. Le maître des navires. La princesse. Sa suite. Olenna pouvait entendre qu’une certaine part de mécontentement montait au sein de la noblesse de la Couronne… Après tout, servir une princesse était une ascension sociale commune à aucune autre, à moins de devenir soi-même une altesse royale, ce qui, Margaery le faisait très bien remarqué, n’était pas prévue d’arriver sous peu. Il faudrait attendre bien des années avant que le jeune Aemon se voit proposer une fiancée, et quelques années supplémentaires pour que les noces soient célébrées. Olenna ne serait plus là pour voir cela, les Sept l’en gardent, car elle était certaine que si son corps serait encore physiquement présent, son esprit, lui, divaguerait déjà. Le temps était cruel. Olenna ne l’avait jamais craint. Mais elle regrettait que sa vie soit passée si vite, et qu’elle puisse manquer tant de choses à venir. « Nous discuterons de cela avec le roi. Il n’est pas étonnant qu’une lady élevée au rang de Princesse puisse conserver des dames de sa connaissance pour assurer une acclimatation plus rapide à son nouvel environnement. Néanmoins, la frustration est le terreau fertile du mépris puis de la colère… Nous voulons éviter cela à tout prix. Serais-tu prête à renouveler ta suite ? » Interrogea Olena.

Olenna posa sa main sur ses lèvres tout en retenant un rire. « Quel âge avait-elle lorsque la princesse Élia est décédée ? » Olenna se redressa, tentant de se remémorer. « Quatre ? Cinq ans ? » Se demanda-t-elle à elle-même sans attendre de réponse de la part de sa petite fille. « Je la crois bien mal renseignée sur sa mère si elle pense, par ce comportement puéril et particulièrement inadéquat à son statut, honorer sa mère d’une quelconque manière… La princesse Élia n’a jamais fait montre d’hostilité ou d’irrespect vis-à-vis du Bief. Rhaegar Targaryen semble avoir omis de le dire à son enfant terrible. » Siffla la matriarche Tyrell. « Je veux que tu me tiennes au courant de la résolution de cette attitude… Je ne saurai tolérer qu’elle te malmène. Essaie une nouvelle fois de lui faire entendre raison, après cela, je me chargerai de résoudre cette idiote rivalité avec le Roi Dragon. Il devra écouter. Je ne suis pas une jeune jouvencelle impressionnable. Je n’ai peur ni de lui, ni de sa princesse. » Olenna esquissa un sourire mauvais. « Demande à ton entourage d’être plus vigilant… Elle cache certainement des secrets derrière son apparente franchise. La dissimulation est le propre de l’Homme. Trouve ce qu’elle cache, et tu auras la paix. » Olenna tapota son accoudoir avec ses mains et donna une impulsion pour se lever de son siège. « La royauté ne dispense pas de la faiblesse des sentiments. Je suis assez clairvoyante pour savoir que tu me caches des choses, plus ou moins importantes… Il en est de même pour Rhaenys Targaryen. Personne n’est un saint. » Olenna s’approcha de Margaery et entortilla ses doigts tordus dans les mèches ondulées de la jeune femme. « Il y a toujours pire Margaery. Toujours. Nous ne parlons pas de vérité et de faits… Si cela était le cas, nous ne serions pas là pour défendre ton innocence dans cette éhontée affaire de parricide. Le scandale et les rumeurs répondent à une unique chose : le goût des autres pour le malheur d’autrui fut-il calomnieux ou non. Tant que tu auras des ennemis, ils auront soif de te nuire, et croit une femme d’expérience… On a toujours des adversaires, grands ou petits. » Olenna tapota l’épaule de sa petite-fille. « Mais des opposants ça se traque, ça se dévoile et ça se maitrise. Un à la fois, chacun à sa manière. » Olenna était plus sombre dans ses propos, son regard fixait l’horizon et avait changé. Elle apparaîtrait sans doute comme une dame noire, mais, Margaery devait comprendre que sa grand-mère n’avait jamais reculé devant rien. Elle ne reculerait pas aujourd’hui.

« Reprenons cette conversation au dîner… Je suis éreintée. » Olenna joignit ses mains sur les plis de sa robe tout en souriant. « Mais avant cela, je souhaiterais voir notre petit bouton. » Aemon Targaryen était un dragon officiellement, mais c’était bien le sang de sa mère qui avait été versé en le mettant au monde. Olenna savait que Margaery l’élèverait avec l’arrière-pensée qu’elle demeurait une Tyrell de Hautjardin. Aemon ne devrait pas oublier ses racines, et ces dernières, quoiqu’elles soient éloignées géographiquement, étaient profondes. « Je voudrais constater par moi-même avec quelle vigueur ce petit a croit. »



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Margaery & @Olenna Tyrell

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La jeune femme écouta sa grand-mère lui rappeler les raisons du choix qui avait été fait pour ses dames, quelques temps avant son mariage. Les noces d'Abigaelle, les fiançailles de Daena, ... Toutes les jeunes fille dont elle avait été si proches partaient et c'était naturellement qu'Olenna s'était tourné vers les propres cousines de Margaery. Elle avait vu défilé bien des noms mais au final c'était sur ses demoiselles actuelles que sa grand-mère avait jeté son dévolu. Et à raison, songeait Margaery en prenant du recul sur ces dernières années. Si les premières lunes de ses noces avaietn été idylliques, la détresse qui avait été la sienne lors de la disparition d'Aegon et de la mort, coup sur coup, de Loras et de l'enfant qu'elle portait, l'avait mise dans un état de vulnérabilité dont certains auraient pu profiter. Cependant, les choses étaient aujourd'hui différentes. Si Margaery était toujours au coeur d'une tourmente, elle était sans doute moins noyée dans son bonheur que le jour où elle était arrivée à Port-Réal en sachant qu'elle n'en partirait plus. « Avec le mariage prochain d'Elinor ... C'est le moment où jamais. » fit-elle remarquer, réfléchissant un instant. Les noces de la jeune Tyrell avec Jacaerys Velaryon était une victoire malgré l'affaire la concernant. Ser Jacaerys ne s'était pas débiné lorsqu'elle avait proposé sa cousine pour un mariage avec la maison Velaryon et n'avait jamais fait mine d'être dérangé ou intéressé par la rumeur. L'Amiral y avait gagné la sympathie de la Rose et cela expliquait sans doute l’intérêt particulier que Margaery avait pour ce mariage. Toutefois, un renouvellement de suite ne se faisait pas sans casser des oeufs. Si le départ d'Elinor aurait été inéluctable en raison de son mariage, et de sa vie à venir à Lamarck, ce n'était pas le cas des autres femmes qui partageaient son quotidien. On ne quittait pas un poste si prestigieux sans raison et si elle ne devait être mise en cause dans ce changement, cela signifiait que ce serait ses demoiselles de compagnie qui en subirait les frais. « Il est vrai que j'aimerai garder Alla en tant que dame d'honneur mais pour le reste, tant qu'elle peuvent repartir la tête haute, cela me convient. » annonça la jeune femme après une longue réflexion. Janna était l'épouse de Jon Fossovoie: leur couple était demeuré stérile malgré les années, en grande partie en raison de l'absence de la dame des terres de son mari. Prétexter des retrouvailles conjugale pourrait expliquer le départ de Janna Tyrell. Toutefois, si les fiançailles d'Elinor était connue depuis des semaines, des lunes par tous, Megga et Alla n'avait guère de prétendant. La née-Tyrell s'était montré honnête en expliquant vouloir garder sa plus jeune cousine à ses côtés, mais si changement il y avait, elle ne pourrait conserver Megga et Alla. Or, contrairement à Elinor qui avait toujours été discrète sur ses affections, Megga apparaissait ouvertement comme un coeur d'artichaut. Malgré cela, elle n'avait guère d'amoureux à qui on aurait pu la marier sans attendre ... Elle se demandait comment Willos, et Olenna comptait si prendre s'ils envisageaient un tel changement.

Laissant la doyenne monologuer, Margaery finit par acquiescer. « Il en sera fait selon vos désir, grand-mère. » dit-elle, songeant qu'il lui faudrait être discrète pour transmettre ces informations à la Reine des Epines sans éveillé les curiosités. Un index se leva du poing qui sur lequel s'appuyait son menton. « Au risque de vous contredire ... Lorsque je vous ai révélé l'existence de Jaelyx avant qu'Aegon ne l'officialise, je vous ai fait part, là, du dernier secret que je pouvais avoir en ma possession. » rappela-t-elle. Aegon n'avait guère été ravi, et elle comprenait en quoi, mais elle s'était empressé de lui rappeler que les Tyrell, et Olenna, faisaient parti de sa famille autant que les Targaryen dont il portait le nom et qu'avoir la Reine des Epines dans son camp était sans doute la meilleure chance de retrouver des soutiens après les annonces incompréhensibles qu'il avait formulé à Lestival. S'il n'avait été convaincu, Aegon n'avait toutefois rien dit et ils n'avaient jamais plus aborder le sujet. Elle n'aviat toutefois pas gaché sa fierté de lui prouver qu'à Hautjardin, un secret était un secret et que sa grand-mère n'avait rien dit des confidences qu'elle avait pu lui faire ce jour là. Révélé l'existence de Jaelyx, c'était lui donner toutes les cartes pour pouvoir les sauver et jusque là, la jeune femme n'avait eu aucune raison de douter de sa grand-mère. « Cependant, je pense comme vous, il y a forcément eut quelque chose durant notre absence de la cour, quelque chose qui explique l'étrange statut de Rhaenys aujourd'hui. Je ne cesse de me demander pourquoi elle ne retourne pas auprès de son mari et surtout pourquoi personne ne semble vouloir la renvoyer dans le Val ou lui en faire remarque. » pointa la Rose que cette histoire travaillait. Plus que cela, elle savait que le départ de Ser Robar avait causé une violente colère chez son époux, lequel semblait l'avoir soudainement oublié depuis qu'ils étaient arrivés. Cependant, Aegon ne lâchait rien et Margaery le connaissait assez pour savoir qu'il ne lui dirait rien sous la contrainte. Elle avait d'autre moyen d'arracher, à son mari, des vérités, et cela prenait du temps. Comme pour ponctuer son argument, elle ajouta. « Après tout, Desmera et Renly ne sont pas dans une situation bien différente et pourtant ma cousine demeure auprès de son mari ... » Il était connu, au sein de leur maison, que le mariage de sa cousine Redwyne n'était guère des plus heureux. Il ne fallait pas être un devin pour saisir les allusions dont Desmera lui avait fait part, lorsqu'elles s'étaient revues à Lestival. Pourtant, elle demeurait à Accalmie alors même que rien ne l'y retenait ...

Finalement, Olenna Tyrell mit fin à leurs réflexions communes, rappelant son récent voyage et la fatigue qui ne manquait pas de s'inviter maintenant que les nerfs étaient retombés. La brunde hocha à nouveau la tête, comprenant que la conversation était loin d'être terminée et qu'elle aurait sans doute le droit à la deuxième partie au dîner. Toutefois, la mention d'Aemon fit passer les deux femmes à un tout autre sujet. « Oh ! Il est vrai que vous ne l'avez pas vu depuis sa naissance ! » se rappela Margaery avec un sourire. Elle se leva de son fauteuil, invitant sa grand mère à la suivre vers l'une des portes attenantes où ses dames avaient disparues. « Il a tellement grandi ces dernière lunes, vous n'allez pas le croire. Aemon tient définitivement de son père mais tante Janna m'assure qu'il a bien le nez des Tyrell. » Ce fut sur un ton plus léger que Margaery reprit la parole, redevenant une mère avant d'être la descendante d'Olenna, avant d'être une princesse qui lutterait pour ne pas chuter.

HRP:

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