Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €


North and South (pv Byron, jon & Eleyn)

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
North and South
quand le nord rencontre le sud
Eleyn & Jon ✧ Silvana & Byron
Vivre dans un château était loin d’être ce dont j’avais rêvé. Mais je devais m’y faire. Ma vie était ici à Loclaine, auprès des Terrick qui devait devenir dans les semaines à venir ma nouvelle famille. Je devrais prendre ce nouveau nom. Une chose étrange auquel là aussi, il me faudrait du temps. Apprendre à devenir ce que j’avais tant craint pendant six longues années. Apprendre à devenir noble. Lord Terrick et sa sœur s’y employaient depuis plusieurs semaines déjà et je m’étais souvenue de comment lire et comment écrire de nouveau. J’avais réveillé les vieux souvenirs des enseignements de ma défunte mère. Des enseignements qui n’avaient pas été vain et qui me restait en mémoire après six longues années. Grâce à cela je m’étais découvert une nouvelle passion pour la lecture. Le mestre avait même rangé son manque de sympathie envers moi pour me conseiller et me guider dans mes lectures. Petit à petit, j’apprenais à devenir ce que j’avais craint depuis des années, j’apprenais à devenir une parfaite Lady. Malheureusement sur certains points je n’étais pas très bonne élève. La broderie par exemple jouait avec ma patience et la douce Meianne avait abandonné l’idée de m’apprendre cela.

Mais avec tous ses enseignements j’avais besoin de redevenir moi-même l’espace d’un instant. Redevenir la vagabonde que j’étais en passant du temps avec les petites gens de Loclaine. J’alternais entre donner des coups de main à l’écurie et profiter un moment avec mon coursier gris ou alors travailler avec mon vieil ami le luthier. Une vie simple et sans soucis d’étiquette ou autre. Mais le plus dure dans tous ces apprentissages, c’était ma voix. Briser mon mutisme était une chose bien plus dure que je ne l’aurais cru. Si Byron avait réussi à me faire parler rapidement, la gentille Meianne avait eu bien des difficultés à le faire et pourtant je me sentais parfaitement en confiance avec elle. Mais j’avais eu beaucoup de mal. Et en dehors des deux Terrick personne n’avait réussi à me faire émettre le moindre son. Je communiquais donc par mon regard expressif et mes gestes. C’était parfois compliqué mais j’arrivais toujours à me faire comprendre. C’était une question d’habitude.

Les gens de Loclaine semblaient savoir que bientôt je deviendrais la Dame de leur Seigneur, et cela me faisait affreusement bizarre de les voir s’inclinait devant moi. Je n’avais point l’habitude et bien souvent un mal être s’installait dans mon corps. J’ignorais comment réagir et comment me comporter. Je les considérais comme mes égaux car j’étais née roturière et non noble, malgré que dans mes veines coulent ce sang privilégier par les dieux. Du coup cette après-midi-là, j’étais sortie. Profiter d’un moment de répit entre mes leçons. Je me trouvais dans la cour, avec Vagabond et des enfants. Ces derniers regardaient le grand coursier gris avec des étoiles dans les yeux. Avec des gestes et des sourires je leur avais proposé de les monter sur le dos de l’étalon. Il avait tout de suite accepté trop heureux de pouvoir monter un grand cheval et non un petit poney plein de poil hirsute. Je leur faisais faire un ou deux tours au pas avant de les redescendre. Alors que je m’apprêtais à faire monter une petite fille un soldat hurla d’ouvrir les portes. Je tournais la tête pour voir ce qu’il se passait pour voir apparaitre quelques cavaliers arriver. Il ne portait pas les couleurs de Terrick et leur visage ne mettait pas familier.

Les nouveaux venus avaient l’air noble. Il y avait parmi eux deux qui n’était pas des soldats à proprement parler. Ils semblaient pourtant guerrier aux vus de leur accoutrement. L’un était jeune, plus jeune que moi, il avait d’épaisse boucle brune et le teint pâle ainsi que des yeux gris. La femme qui l’accompagnait, m’impressionnait et à vrai dire me faisait peur. Elle était armée et semblait assez rustre avec ses longs cheveux bruns et son regard bleu glace. Je fis un signe à un garde d’aller vite chercher Lord Terrick. Celui-ci s’inclina rapidement et disparut dans la forteresse pour aller chercher le seigneur des lieux. Les enfants avaient déguerpis. Mon cœur battait fort dans ma poitrine et je ne savais que faire. M’avancer ? Pour quoi faire ? Ma langue ne se délirait pas, pas face à des étrangers. Je caressais distraitement le bout du nez du coursier gris qui avait senti mon angoisse et qui avait donc plaquer ses oreilles contre sa nuque.
© Starseed

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Beaucoup de choses avaient changés. Beaucoup trop de choses, même. En trop peu de temps. D'un temps tranquille où Jon ne savait plus quoi faire de ses dix doigts pour être utile, il se retrouvait à crapahuter dans le Nord arme à la main, accompagné de son plus fidèle ami Ghost, et depuis plus récemment, celle qu'il considérait être comme sa compagne, Eleyn Blanetree.

Le "fils" d'Eddard Stark avait vu beaucoup de choses ces temps-ci, peut-être trop d'un coup aux yeux de certains, peut-être des choses banales aux yeux d'autres. Il n'avait pas eu la conscience tranquille de quitter le Nord pour se rendre au Val, il n'avait pas eu la conscience tranquille de devoir partir lorsque des maisons du Nord se rebellait, lorsque des membres de la famille Stark se mettaient peu à peu à disparaître. Pour lui, c'était clair, on en voulait aux Stark.

Il fût un temps où Jon aurait souris chaleureusement, voir souris timidement. Mais pas un sourire ne franchit la barrière de ses lèvres ce jour là, ni même depuis plusieurs jours, plusieurs semaines. Le voyage avait été fatiguant et ils n'étaient pas encore arrivés à destination, loin de là. Alors, qu'est-ce que le fils bâtard d'Eddard Stark pouvait avoir à faire avec une légère armée ? Question que beaucoup se poseraient en les voyant arriver sur leur montures, avec la bannière des Stark tenue hautement et fièrement, visiblement à de nombreux mètres. Lui-même n'était pas totalement sûr de la raison de son départ avec cette armée Stark. " Il est trop tard pour maintenant, père " avait-il dire à Eddard Stark lorsque celui-ci avait tout de même tenu à ce que Jon aille représenter le Nord au Val. Mais Eddard avait tout de même tenu à ce qu'il y aille, sait-on jamais, il valait mieux être en retard que ne pas être là du tout. Mais pour se rendre au Val d'Arryn, ils étaient tenus d'emprunter les routes connues et passer par le Conflans. Chose qui déplaisait au loup blanc de Winterfell. Il n'était pas un adepte des voyages, pas un adepte du grand air, pour lui, c'était le Nord et rien d'autre. Guidé par les cartes et les hommes s'y connaissant, les conseils de son père et ses amis. Il avait pris son cheval et il avait foncé.

Il fallait tout de même avoir un mental d'acier pour supporter d'aussi nombreux guerriers, heureusement que Jon avait plus d'une fois fait ses preuves par le passé, il aurait eu du mal à imaginer si, par exemple, Robb Stark avait été à sa place. Ils avaient encore quelque peu de mal à le voir comme un loup et le fils d'Eddard et Catelyn Stark devaient faire ses preuves constamment, ce qui n'était plus le cas de Jon Snow mais qui devait tout de même commander des hommes jusqu'au Val d'Arryn ce qui n'était pas rien. Une preuve de la confiance de son père et une preuve de plus, il s'en était persuadé, pour le Nord de l'utilité de celui que tout le monde s'était plut à nommer "le bâtard" mais qui peu à peu se faisait appeler "le Stark".

Alors les voici à Loclaine de la maison Terrick, après des jours à chevaucher traversant presqu'entièrement le Nord et une partie du Conflans, il était bon de faire un véritable arrêt et saluer quelque maisons du Conflans.

" Nous ne sommes plus si loin de chez toi "

Avait-il dit à Eleyn. Chez toi. Ce n'était qu'une ... une moitié de plaisanterie. C'était ironique car elle n'avait jamais été au Conflans, mais à la fois sérieux car là étaient ses origines. Le loup blanc avait les traits durcis par le voyage, par la fatigue et les derniers événements. Loclaine. Il n'y avait jamais mis les pieds encore et pourtant à peine les portes passées on les saluait, on les accueillait. Il ne restait qu'à voir avec les Terrick ce que tout cela donnerait.

C'est alors qu'il voyait une jeune femme et sa monture. Peu à l'aise, il préférait attendre le Lord Terrick pour se prononcer, il lui présenterait sans doute mieux que quiconque les lieux dans lesquels ils se trouvaient.
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Le voyage était long pour chacun d'entre eux. Même si Eleyn chevauchait en tête aux côtés de Jon, elle entendait les rumeurs pénibles de l'armée dans son dos. Les hommes du Nord avaient beau être des combattants rudes à la tâche et particulièrement résistants en tous temps, ils n'en restaient pas moins humains. Et si aucun geignement ne s'échappait de leurs lèvres, la façon dont leurs chausses trainaient ou buttaient sur les sentiers trahissaient leurs maux. Ils avaient besoin d'une halte, d'un semblant de repos après tout ce que les ordres de leurs suzerains les avaient fait traversé ces dernières semaines.

D'ailleurs, ils n'étaient pas les seuls. Passant une main sur son visage, la garde sentit ses traits tirés par la fatigue et presque la poussière se détacher de sa peau. Elle avait enduré bien des batailles mais la voie qu'elle avait choisi en suivant Jon était la pire qu'elle ait eu à mener jusqu'ici. Elle n'était pas habituée aux longs périples et devait se faire violence pour ne pas se tortiller sur la selle de sa monture tant celle-ci lui mordait le séant. Ses muscles raidis par l'humidité et sa longue position assise, rendaient ses mouvements de plus en plus douloureux. En d'autres termes, elle se surprenait à rêver d'un bain bouillant et d'une nuit dans un vrai lit. Quelle sacrée guerrière elle faisait là ! Peut-être ne valait-elle finalement pas mieux que ces nobliotes dont elle se moquait en silence. Retirez le maigre confort que vous connaissiez et l'âpreté de l'existence vous apparaissait. Ironique.

Faire connaissance avec les contrées natales de son père l'avait, en sus, quelque peu déstabilisé. Tout y était différent, du climat en passant par les paysages et même, lui semblait-il, les quelques voyageurs qu'ils y croisaient. Eleyn avait l'impression pugnace de se rapprocher de quelque chose dont elle ne voulait rien connaître, elle pourtant si curieuse de ces ailleurs que d'autres lui avaient conté. Aussi, quand Jon avait gentiment plaisanté à ses dépends lui avait-elle renvoyé un sourire contrit. " Au contraire, nous sommes beaucoup trop au sud. " avait-elle répliqué sur le même ton, partagée entre l'amusement, l'agacement et le malaise. Beaucoup trop d'émotions pour une simple phrase, en somme. La jeune femme n'aimait pas les complications et encore moins de ce genre-là. Le Nord était son chez-elle, quoi qu'il advienne. Pour autant, le Conflans ne l'avait rejeté en rien : Rhenys en était parti de son propre chef. S'il avait été déshérité, c'était à cause de son choix de se soustraire à ses obligations. Pour la première, Eleyn réalisait qu'elle s'octroyait le fardeau d'une honte qui ne lui appartenait pas. Elle n'aurait jamais fait une chose pareille et soudain, ne comprenait plus ce père qu'elle avait tant aimé et admiré, même par-delà la mort.

Heureusement, ces considérations étaient bien loin lorsqu'ils franchirent les murs de Lord Terrick. Tandis qu'ils investissaient la cour principale, elle jeta à Jon un regard en biais. Le temps semblait s'être suspendu pour les occupants; ils dévisageaient les nouveaux arrivants, leurs tâches abandonnées l'espace le temps de jauger qui s'introduisait en leurs lieux. Son compagnon ne paraissant guère plus avancé qu'elle sur la conduite à tenir tant que le maître ne serait pas venu à eux, elle prit néanmoins l'initiative de descendre de son cheval, n'y tenant plus. Lorsque son regard croisa celui, apparemment apeuré, d'une jeune fille - laquelle avait fait chercher Lord Terrick -, Eleyn fronça les sourcils. En revenant à Jon, elle l'interrogea du regard : était-il certain de les avoir conduit en territoire allié ? Par les Sept, il n'aurait plus manqué qu'on les ait trompé !
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
North and South
quand le nord rencontre le sud
Eleyn & Jon ✧ Silvana & Byron
La garde parcourait les couloirs et montaient les escaliers rapidement pour aller quérir son seigneur. Le Seigneur de Loclaine se trouvait dans son bureau en train de discuter sur la position de leur troupe sur leur terre afin de limiter les émeutes entre les rivalités des villages voisins soutenant soit les Nerbosc soit les Bracken. Mais quand le garde arriva, Byron fut interloqué. Il abandonna donc ses conseillers, remettant la séance à un autre jour pour aller recevoir ses invités. Une délégation Stark. Il n’avait jamais reçu de seigneur aussi important au sein de sa demeure, et le taciturne Lord était assez perplexe quant à cette visite. Mais cela ne l’empêchait pas de pouvoir faire son rôle d’hôte bien au contraire. Le Terrick étant proche de la frontière avec le Nord, il faisait en sorte de toujours entretenir de bonne relation avec la région voisine et ainsi facilité le peu de commerce faisable. Sa maison n’était pas d’une grande importance mais il faisait tout pour la faire prospérer à son niveau.

Il rejoignit la cour et il me vit pas très confiante face à ses étrangers. Les bannières qui portaient le loup des Stark flottaient dans la brise se fondant dans le ciel gris du Conflans. Byron se tourna vers des serviteurs non loin et ordonna qu’on prépare des chambres pour leur invité. « Bienvenue à Loclaine mes seigneurs. Je suis Lord Terrick, et c’est un honneur de vous recevoir. Veuillez excuser ma fiancé, qui n’a pas pu vous accueillir en mon absence. » dit-il en se tournant vers moi. «  Elle a des difficultés à s’exprimer face à des personnes qu’elle ne connait pas. » Il me tendit la main afin que je le rejoigne. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine mais je pris mon courage à demain et je la saisis. Je m’avançais donc vers les nouveaux hôtes du seigneur des lieux. Je fis une rapide révérence comme me l’avait appris Meianne. Cela restait toujours quelques peu nonchalant mais il y avait plein de progrès. Je notais que Byron n’avait point énoncé mon identité. Je savais que le mariage entre un noble et une roturière était mal vu, et je devais faire parler mon sang de noble afin de l’épouser. Je n’avais toujours pas contacté mon oncle afin de me présenter à lui et de lui demander si je pouvais reprendre les couleurs de la maison de ma défunte mère. La peur me tenaillait à chaque fois que je prenais une plume entre mes doigts.

« Je vous invite à entrer mes seigneurs, j’ai envoyé des serviteurs vous préparez des chambres pour la nuit. Mes gens vous serviront comme s’ils devaient me servir. » Byron tenant toujours ma main, il me força à les suivre. Chose que je me serais bien passé. Je dus laisser Vagabond au main d’un garçon d’écurie. Nous guidions nos invités Stark jusqu’à la salle des buffets où Meianne apparut et s’inclina gracieusement en les saluant chaudement. Elle me jeta un regard encourageant voyant très bien mon malaise dans cette situation que je ne connaissais pas. « Prenez place, votre voyage a été bien long jusqu’au Conflans, reprenez des forces. » Aussitôt les paroles du seigneur achevez que des coupes et avec de l’eau et du vin de la Treille arrivèrent apporter par les serviteurs qui venait de sonner le branlebas de combat.  Je pris place à côté de mon fiancé. « Qu’est-ce qui vous amène dans le Conflans ? Si ce n’est point indiscret. » Avec les temps qui courait, il n’était pas rare de voir des troupes de soldats sillonner le Conflans mais il était rare de voir des troupes nordienne passer par là.

© Starseed
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Le jeune loup n'était pas très à l'aise en public, notamment lorsque ce public contenait des femmes. Mais peu à peu, il se permettait un certain courage, une certaine audace. Il devait dépasser cette crainte d'être discrédité, ici, peu le connaissait, si ce n'est personne. Il se devait d'être irréprochable au nom des Stark, il imaginait déjà les gens dire "J'ai rencontré le fils d'Eddard Stark, ce bougre ne sait pas placer un mot devant l'autre, vous vous rendez compte ? " ou "un bâtard est venu représenter la famille Stark, voilà déjà qui est étrange mais en plus il est aussi silencieux qu'une carpe." "C'est la première fois qu'on voit un Stark et il est aussi rude que la roche". Non, il fallait faire bonne impression pour le Nord, certains ne verraient que ça du Nord de toute leur vie. Cependant, son visage était froid, le voyage lui faisait peu à peu perdre ses joues d'enfants et des cernes étaient apparues. Pas un sourire ne franchissait ses lèvres sur l'instant, jusqu'à ce qu'il se rappelle néanmoins qu'il était d'usage de sourire pour montrer que l'on venait en ami pendant un certain temps et qu'il pouvait au moins montrer un signe de reconnaissance quant à l'accueil du Lord Byron.

Ainsi, il descendait de son cheval. Il était plus grand que la demoiselle qui avait essayé de les accueillir mais n'avait pas prononcé un mot. Comme il la comprenait. Mieux qu'elle ne le pensait sûrement en le voyant arriver. Petite dame apeurée presque qui aurait - il lui semblait - préférait creuser un trou dans le mur pour s'enfuir que rester face à face avec le loup blanc.

Lord Byron venait à eux. Il les accueillait plutôt chaleureusement et Jon le remerciait d'un léger signe de tête, tout allait vite à partir du moment où il était venu parmi eux. D'une voix grave, qu'il mettait une fois de plus sur le fait de la fatigue, Jon lui répondait :

" Mon seigneur, je vous remercie d'accueillir en ces lieux la troupe Stark que je mène. Je me nomme Jon Snow et voici à mes côtés lady Eleyn Blanetree. "

Les personnes venant à eux étaient plutôt chaleureuse, Jon s'en serait presque voulu d'être si froid si ce n'est si rustre, traits typiquement nordien qu'il tenait d'Eddard Stark. Il ne se voulait pas austère non plus et donc s'efforçait à suivre la conversation : "je ne suis point une femme, je n'ai peut-être pas à sourire bêtement mais autant rester agréable envers le Lord qui nous accueille" se disait-il. Premier arrêt pour eux dans un véritable endroit, depuis Winterfell, premier lieu où ils ne mangeaient pas dehors ni ne dormaient à la belle étoile, premier endroit où le vent ne pouvait passer et ne leur glacerait pas le sang. Oui pour cela il devait se montrer fort reconnaissant envers leur hôte.

Si tôt, venait la question : mais que fait une troupe Stark dans le Conflans ? Il était tout à fait en droit de le demander puisqu'il avait accepté de s'occuper d'eux. Rien n'était confidentiel cependant, pas besoin de faire des cachotteries, tout cela était bien simple.

" Je vous remercie à nouveau pour cet accueil, il est plaisant de se dire que les Stark ont de bons liens avec d'autres maisons de Westeros, ailleurs qu'au Nord. Ce que nous faisons ici ? Rien de bien grave. Il est vrai que notre troupe est plutôt armée pour ce que nous comptons faire, que notre troupe est plutôt nombreuse pour la mission qui nous a été donnée. Nous nous rendons au Val, soutenir la famille Arryn dans un moment de deuil. Que le Nord ne les a pas oublié malgré les frontières qui nous séparent. "

Il était bien connu, il le savait, on le lui avait bien répété, que le Nord était très centré sur soi. Pour preuve, chaque personne qui n'était pas du Nord pouvait se faire nommer "Sudier". Le mariage de Robb aussi avait été très clair sur le sujet, épouser une nordienne, ils étaient restés bien discret surtout ces 16 dernières années. Ils se terraient presque. Mais ils n'oubliaient pas leur alliés. C'était important de le faire savoir et c'était important que les Arryn sachent que le Nord serait là pour les soutenir en période de deuil car au final, leur présence était surtout pour cela, ils n'étaient pas vraiment aux faits de ce qu'il se passait là-bas. Alors ils étaient venus en nombre confortable et armés, leur avait-on dit que les sauvageons des montagnes - comme ils les appelaient pour certains - étaient aussi rude que dans le grand Nord et qu'il fallait s'y préparer, les Stark ne venaient pas pour se faire massacrer par des pilleurs et il aurait été dommage de ne pas parvenir à destination si près du but. Ils ne faisaient pas dans la dentelle.

" Nous ne vous importunerons pas bien longtemps, mais nous garderons aussi en mémoire votre sympathie à notre égard. "

Pour ainsi dire, pour avoir accueilli une troupe Stark, ils s'en souviendraient et se montreraient reconnaissant le jour où Lord Terrick aurait besoin d'un peu de soutien, tout simplement pour rendre la pareille. Si on les aidait, ils aidaient, c'était aussi simple que cela. Jon regardait sa compagne quelque instants, sûrement était-elle mal à l'aise elle aussi. Mais peut-être aussi qu'après une ou deux coupe de vin la glace se briserait et il serait plus facile de communiquer. Ou peut-être une fois repris des courbatures du voyage seraient-ils moins rustre.
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
North and South
quand le nord rencontre le sud
Eleyn & Jon ✧ Silvana & Byron
L’étranger se présenta comme étant Jon Snow. Un nom typique du nord symbolisant les bâtards si ma mémoire ne me faisait pas défaut sur les leçons du mestre et de Byron. La femme ayant une allure de guerrière était originaire de la maison Blanetree. Une maison du Conflans de toute évidence car je me souvenais de ce nom alors que je tentais de retenir le nom de chaque maison noble du Conflans. Je tentais de retenir les noms de nos deux invités afin de ne pas faire d’incident diplomatique car je devais me conduire comme une noble. Je devais faire semblant d’être une Grell, chose que je n’étais qu’à moitié par ma mère. Faire semblant. Voilà à quoi se résumé ma tâche à leur actuelle. Faire semblant et lutter contre ma peur viscérale qui me barrait l’estomac. Je me demandais bien dans quoi je m’étais engagée en acceptant d’honorer la mémoire de ma mère. Une folie, l’amour que je lui avais porté et le fait de vouloir me racheter sur ce que j’avais fait m’avait surement poussé à accepter et à honorer cette promesse.

Le jeune nordien expliqua la raison de sa présence dans le Conflans. Il allait en direction du Val pour honorer la bonne entente entre les Stark de Winterfell et les Arryn des Eyriés. Je ne comprenais que peu de chose à la politique et je ne comprenais pas comment une armée pouvait honorer cela. C’était un point bien obscur dans mon esprit. Et je doutais qu’un jour cela s’éclaircisse. J’étais une fille du peuple, pas une noble. Je n’avais pas été bercé dans tout cela durant mon enfance. Alors je n’arrivais pas à comprendre le pourquoi du comment en politique et encore moins c’est subtilité. Byron répondit alors au jeune homme. « Mon fief est situé près de notre frontière. Les Terrick ne possédant que de petite ressource, je me dois d’avoir de bonne relation avec le Nord. Et c’est une noble mission que d’aller honorer la mémoire de feu lord Jon Arryn. C’était un grand homme et je crois que l’impact de sa disparition dépasse les frontières du Val. » Que de mot utilisé dans un ordre étrange. Je ne comprenais rien à cette discussion. Je baissais donc la tête, fixant mes mains en triturant une peau morte de mes doigts.

Leur dialogue continua et je n’écoutais que d’une oreille discrète. Jon Snow remercia encore une fois le maître des lieux pour son hospitalité. « Vous pouvez rester autant de temps que nécessaire. Prenez les vivres dont vous avez besoin pour votre voyage afin d’arriver de traverser les montagnes du Val s’en encombre. » Les montagnes du Val…Je les avais déjà aperçu au loin lors de mes années de vagabondage. Elles étaient belles mais aussi effrayante. Je n’avais jamais essayé de m’y aventurer. J’avais entendu dire que des clans de sauvages vivaient dans ses montagnes et qu’il avait un gout prononcé pour les oreilles de leurs ennemis ou d’autres choses dans ce genre qui m’effrayait assez rapidement. J’étais peureuse de nature et pas vraiment aventurière malgré mon vagabondage. Je sortais rarement des endroits que je connaissais et où j’étais sûr de ne pas faire de mauvaise rencontre.

Une servante arriva et annonça que les chambres des invités étaient prêtes. J’entendis cela comme un soulagement, pensant enfin à pouvoir m’échapper. Je voulais retourner auprès de mon cheval le plus vite possible. Des serviteurs conduisirent les invités dans leur appartement et je me levais pour rejoindre Vagabond. Byron me regarda filer en secouant la tête d’un air désespéré. Il n’arriverait pas à me changer et à fuir les contacts avec les nobles. Je sortis dehors où la luminosité commençait à diminuer. Je retournais à l’écurie et je ressortis mon étalon gris dans la cour. Mais aussitôt un pas mis dehors que mon cheval tira au renard et se cabra avec hennissement de terreur. Je réussi tant bien que mal à le calmer et je me tournais vers la source de cette peur et mon cœur rata un battement. Un loup blanc de taille imposante se tenait face à nous. Je tentais de rester calme afin que l’animal ne sente pas ma peur. Vagabond tirait comme un malade derrière moi pour s’éloigner. Je regardais le loup aux yeux rouges et je tentais un geste pour l’éloigner accompagné d’un « Pcht !! » sonore.

© Starseed
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Le bâtard voyait le malaise dans le regard de la jeune femme et il la comprenait bien, les circonstances n'étaient pas les meilleures pour se rencontrer et cela devait faire un moment qu'ils n'avaient pas vu de Nordiens passer. Ils s'étaient tous tant reclus que les seuls qu'on devait voir passer étaient les convoies pour le Mur. Mais le temps étant ce qu'il est, les choses changeant, ils n'avaient plus le choix que cesser de rester cloîtrer dans leur Nord en pensant que tout irait pour eux s'ils étaient éloignés des conflits et histoires de la Couronne : car ça n'avait pas fonctionné du tout, la Couronne ne les avait pas oublié.

Il passait maladroitement une main dans ses boucles noirs pour remettre ses cheveux en arrière, un peu gêné.

" C'est très généreux de votre part Lord Terrick, nous vous en remercions. "

Mais on leur présentait bien vite leur appartements.

Jon savait qu'il aurait du rester là à se reposer, mais il n'en avait pas vraiment envie, ça n'était pas tous les jours qu'une occasion pareil de sortir du Nord s'offrait à lui et quitte à sortir autant en profiter et voir un peu du paysage : qui sait quand cette même occasion s'offrirait à nouveau à lui dans sa vie ? Il avait encore besoin de prendre l'air, qui plus est.

" Je sors, Eleyn. "

Il la prévenait alors. Le loup blanc était solitaire, il avait parfois besoin de décompressé, d'être seul, en tête à tête avec lui-même pour rassembler ses idées. Savoir où il faudrait aller et combien de temps il leur restait, le retard qu'ils avaient pris et comment le rattraper, en soit un tas de choses auxquels il voulait penser, mais seul. Il la laissait aussi prendre un peu son temps pour décompresser à sa manière, après des semaines l'un avec l'autre il se doutait qu'elle aurait besoin d'un peu d'espace et de liberté.

Quelque chose le guidait dehors, il avait déjà vite repéré les lieux. Il y avait quelque chose, il ne savait quoi encore, qui le guidait vers l'extérieur. Il suivait son instinct et celui-ci l'emmenait vers les écuries.

Il avait finalement bien fais de sortir car la première chose qu'il aperçut était la queue blanche de son loup. Jon pressait alors le pas en entendant un cheval inquiet, peu discret les hennissements se faisaient entendre.

" Ghost ! "

Dit alors le bâtard, et le loup se tournait presque d'un bond vers son maître. Il aurait du rester à l'extérieur sans nul doute, à chasser, il ne ferait ici qu'effrayer la populace et là n'était pas son but, ils n'étaient pas venus pour effrayer qui que ce soit. L'animal aurait pu feuler ou répondre à son maître qu'il l'aurait fait. Il avait envie de jouer, mais les loups ne jouaient pas de la même façon qu'un chiot ou autre animal et cela aurait sûrement fini de façon... Sanglante. Le bâtard se frottait les yeux sous la fatigue, mais sa main s'arrêtait quelque secondes sur la balafre trônant sur sa joue, une balafre qu'il avait récoltée lors du sauvetage de sa belle-soeur et qui resterait sans doute là un bon moment.

" Excusez-nous, lady...? "

Lady quoi ? Il ne connaissait pas même le nom de la demoiselle.

" Il ne pense pas à mal, simplement à jouer. "

Inutile d'affoler la lady qui semblait bien plus craintive que lui et son cheval. Jon donnait une légère tape sur la cuisse de Ghost.

" Je vais le sortir d'ici, soyez sans craintes. "

Son ton était froid, plat, sans aucune émotion à proprement parler. Le néant, le vide total. Son visage était tout aussi dénué d'émotions et sans doute pouvait-on ajouté cela sur le compte de la fatigue qu'une quelconque fatigue mentale.

" Viens par là bonhomme."

Il invitait - ou plutôt, ordonnait - à son loup de le suivre, vers l'extérieur, là où il aurait sa place pour courir dans les étendues d'herbe à juger qu'il y en avait. Ghost ne se perdrait pas, tout deux finiraient toujours par se retrouver, c'est une chose dont le bâtard de Winterfell était persuadé.
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
North and South
quand le nord rencontre le sud
Eleyn & Jon ✧ Silvana & Byron
La voix de notre invité survint tout à coup, me faisant sursauter.  Le loup sursauta également se tournant vers son maître. Ce Jon Snow était donc le propriétaire de ce loup géant. Il s’excusa et m’appela Lady. Je grimaçais en secouant la tête négativement. Je n’étais pas encore une lady à proprement parler. Je devais me faire passer pour une jeune dame de la maison Grell, ancienne maison de ma mère mais je n’y arrivais pas. Mentir n’était pas dans mes habitudes. Cela le surprendrait surement mais elle voulait être sincère, honnête. Alors elle fit un effort pour tenter de délier sa langue. Mais sa voix n’était pas forte, peut-être qu’il ne pourrait même pas l’entendre. Elle n’en savait rien. « Je…je suis pas une lady…pas encore… » Je baissais la tête, mes longs cheveux bruns cachant ainsi les rougeurs qui venait d’apparaître sur mes joues.

Le loup blanc voulait jouer. Je relevais la tête surprise. Mes yeux bruns reflétant l’incompréhension. Je regardais l’animal aux yeux rouges. Beaucoup pourrait le prendre pour un monstre. Mais visiblement il n’était pas méchant, il était peut-être jeune. Je n’arrivais pas à estimer son âge. Ce n’était pas un loup de taille normal. Il était plus gros, plus grand que les loups sauvages. J’en avais vu au loin, le feu les faisait fuir me permettant ainsi d’être en sécurité. J’avais appris à reconnaître les vieux dont il fallait se méfiait, mais aussi les jeunes, imprudent. Mais sur celui-là, c’était difficile. « Jouer ? Il…est gros…quel âge a-t-il pour vouloir jouer avec sa taille…immense… ? » Je prenais sur moi pour tenter d’établir un contact, ne pas faire une mauvaise hôte. Je serais bientôt la dame de ses lieux, je devais faire un effort pour paraitre accueillante. Mais ce n’était pas simple. J’étais surement rouge pivoine.

Vagabond se calmait peu à peu et je pus le ramener vers moi. Même il restait vigilant, se méfiant du loup géant. L’animal avait les oreilles pointaient vers l’avant, les naseaux dilataient et respiraient bruyamment. Mes doigts vinrent caresser le bout du nez de l’animal pour continuer de le détendre et lui faire comprendre qu’il n’y avait aucun danger. Ce n’était pas simple mais petit à petit il me fit confiance et se laissa faire. Jon voulut le faire sortir afin qu’il ne dérange plus. Je m’en voulais, je ne voulais pas le déranger ou punir le loup. J’avais juste était surprise. « Oh laissez…il ne dérange pas…on a juste été surpris….ce n’est pas habituel de croiser un loup dans la cour du château… » Pour ne pas dire qu’on n’en croisait jamais. S’il ne faisait de mal à personne, il pouvait bien vivre ici le temps que les Stark étaient leur hôte.

Mon coursier s’était enfin calmer et avait posé sa tête sur mon épaule tout en gardant au coin de l’œil le loup blanc. Calme mais méfiant. Il ne laisserait surement pas Fantôme l’approcher. Pour Vagabond, le loup était un prédateur et le cheval étant un animal grégaire, la fuite était son premier réflexe. J’étais prête à parier qu’il s’était calmé uniquement parce que ma peur s’était envolée. Mais il y avait toujours cette part de méfiance, on ne savait jamais. Si mon intuition était mauvaise, il pouvait alors palier à cela.


© Starseed
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Le temps était frappant en ces lieux. Le froid ne mordait pas son visage, l'humidité en ferait presque tomber ses bouclettes noirs. Le sol semblait moins dur, l'air plus doux. Le Conflans. Il réalisait, une fois sur terre et non plus à chevaucher, le vent fouettant son visage. C'était très agréable. Pourtant il fallait encore faire bonne figure, s'efforcer d'être digne, garder la tête hors de l'eau. Faire comme s'il était un bon fils, digne du lord Eddard Stark, qu'il connaissait les bonnes manières, la bienséance. Son loup ne pouvait plus gambader selon son gré, il ne pouvait plus chasser ce qu'il désirait et jouer avec qui il désirait jouer. Winterfell s'y était accoutumé, c'était à présent à eux de s'accoutumer au reste de Westeros et non à Westeros de se faire à eux. Ghost ne pouvait comprendre cela, loup qu'il était, il se contentait de suivre son instinct... Donnant à Jon l'illusion de devoir veiller sur un fils ou un frère en permanence.

La demoiselle lui disait ne pas être une lady. Pourtant, pour Jon, il lui semblait que toutes les femmes étaient des ladies. Sans doute avait-il manqué ce cours. Il lui avait toujours semblé que nommer une femme lady était respectueux et une façon polie d'appeler les femmes dont on ne connaissait le prénom et le statut. Apparemment non. Il fût un peu gêné, déjà peu habile à prendre la parole - surtout avec les femmes - il ne savait plus où se mettre. Comment devait-il l'appeler, alors ? Premier moment de solitude dans le Conflans.

" Quel âge ? Hm... Il doit avoir un an ... "

Il avait un an et quelque semaines, tout au plus. Peut-être même moins. Jon l'avait trouvé, Ghost était encore un tout petit louveteau réclamant sa mère et le temps était passé très vite - et surtout, il avait été très déconnecté avec le temps et la réalité des choses. Il l'était encore. Depuis quelque lunes déjà. Pas le meilleur moment pour se cacher dans les jupons d'une femme comme il l'avait fait et il lui arrivait régulièrement de se demander comment Eleyn pouvait faire pour tenir si longtemps avec lui, qui était froid, si affectueux et démonstratif qu'un caillou. Il se posait de temps à autre la question : pourquoi Eleyn restait ? Comment pouvait-elle faire ? Ils étaient tout deux maladroits, peu doués, ils débutaient tout deux là dedans, tout deux préférant faire chanter leur épées à échanger des petits mots comme les nobles semblaient aimer à faire.

Il levait la tête à nouveau vers la jeune femme, s'il avait été moins aveuglé par l'ignorance et la peur des femmes, sans doute aurait-il vu à quel point elle aussi était mal à l'aise avec ce genre de discussion et peut-être aurait-il vu son embarras. Et aurait-il su la mettre un peu plus à l'aise.

" Nos chevaux ont pris l'habitude de nos loups... Nous en avons plusieurs à Winterfell. Ils sont fougueux à cause de leur très jeune âge mais les chevaux ont finis par s'y faire. On se sent plus rassuré après quelque temps. "

Certains avaient eu peur de ces loups à leur arrivée et avaient jugés fous les Stark pour emporter des animaux aussi sauvage avec eux. Pourtant bien éduqués, ils ressemblaient presque à des chiens sauvages, juste beaucoup plus grand. Pourquoi lui racontait-il cela ? L'embarras, à nouveau. Peut-être paraître moins tâche, tuer le vide qui s'imposait peu à peu et qui ne faisait qu'accentuer la gêne.

" Vous voulez peut-être... hm... balader ? Peut-être parler des lieux ...? "

Bien sûr Jon, parlons de la pluie et du beau temps aussi, tu as raison. Tu ne vois pas que cette pauvre demoiselle ne désire qu'être en paix? se disait-il après coup.
Contenu sponsorisé


Informations
Personnage
Badges


   
#