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Après la guerre [Cassandre]
Le Dragon de l'Est
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Après la guerre
Fort-Terreur | Lune 13 Semaine 1 |
Le Targaryen, observait la colonne d’homme d’arme des Bolton arriver à Fort-Terreur. L’hospitalité du château, avait était correct et le prince n’avait pas se plaindre, bien qu’il soit loin de l’hospitalité que lui avait offert Grafton. Il en profita pour interpeller un des servants du château.
« Allez me quérir Ser Grafton , ainsi que la dénommée Cassandre, je les attendrais dans les appartements qu’on m’a assigné. »
L’homme acquiesça et disparue dans les couloirs de la forteresse, tandis que Viserys contemplaient depuis sa fenêtre l’arrivée des hommes qui étaient épuisé et sans doute soulager de retourner à leur vie quotidienne après avoir vécu ce cauchemar, un cauchemar digne de saga héroïque. Les bardes, en écrirons-t-ils une sur ses événements, et si oui, quand sera-t-il de sa personne ? Lui l’exilé, lui le Targaryen ayant terrasser la perfide bête mort vivante. Il était difficile de le dire, et de ce fait, il était possible qu’il incombe au Targaryen d’écrire soit même quelques choses. La musique a un pouvoir puissant, Viserys l’avait toujours appréhendé, il était admirateur d’art et il avait devisé de longues lunes durant par message épistolaire avec Margaery Tyrel. Mais au-delà de l’expression de l’art et du cœur, la musique était un vecteur de communication, les petites gens reconnaissaient l’air des pluies de Castamere, et bon nombre de comptines et de chant populaire véhiculaient légendes et histoires bien plus efficacement que les vieux livres poussiéreux des mestres de la citadelle. Il ferait quelque chose à ce sujet, trouverait des artistes, peut-être même une pièce de théâtre… Après tout, c’était par une pièce de théâtre qu’avait, commencer sa déchéance, peut être que c’était par une nouvelle, que sa renaissance viendrait.
Pendant son exil une partie de lui, s’était senti mort, il avait toujours eu besoin de briller auprès des autres, en terre étrangères, il était bien plus un objet de curiosité, ou un pion des gens d’Essos qu’un sujet d’admiration, la destruction du dragon du roi de la nuit était peut-être un moyen d'exister à nouveau. Les bruits de pas se firent entendre et le domestique frappa à la porte, avant de l’ouvrir une fois que le Targaryen répondit. Il signifia que l’homme et la femme était présent et les introduisit dans la pièce.
Viserys Targaryen observait les deux arrivant de ses yeux lilas, en levant le menton, avec un air satisfait. Cassandre et Ser Grafton étaient ses deux seuls atouts présent dans le nord et ils avaient survécu là où les pertes des loyalistes étaient conséquente.
« Ser Grafton, Cassandre, vous avez survécu et je vous en félicite. Ces créatures infernales devaient être horriblement épouvantable a regarder en face et à combattre, vous n’avez pas démérité. Nous fêterons tout cela dignement quand le moment sera venu. Pour l’heure, si je vous ai convoqué sans vous laisser le soin de vous reposer et de vous changer, c’est que le temps est compté. Il me faut votre rapport sur votre entrevue avec Lord Bolton, ainsi que vos impressions a tous les deux. Je ne doute pas que bientôt, je devrai à avoir à converser avec notre hôte et chaque information est une arme. Le savoir, c’est le pouvoir. »
La main gauche du targaryen reposait sur le haut du pommeau de feunoyr tandis qu’il parlait paisiblement.
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Fort-Terreur - 302, lune 13, semaine 1
Cassandre & Viserys
Lorsque les murailles de Fort-Terreur se dressèrent à nouveau devant leurs yeux, un étrange sentiment s’empara de Cassandre. Un sentiment qu’elle ne parvint pas immédiatement à reconnaître. Elle repensa alors à la première fois où cette silhouette s’était dessiné devant elle, à ce voyage éprouvant qui les avait conduit jusqu’ici et au chemin parcouru depuis. C’était la Mort qu’ils avaient vaincus, difficile de l’oublier. La longue colonne d’hommes encore armés, usés tant par la bataille que par la route, s’engouffra au cœur de la forteresse, la gladiatrice et le Grafton parmi eux. Aussitôt la meereenienne mit pied à terre et de son lourd accent valyrien confia sa monture aux soins d’un palefrenier qui déjà se précipitait vers elle. De son côté, c’était aux soins d’un mestre qu’elle devrait être confiée, elle le savait. Si la douleur s’était apaisée au cours du voyage, elle boitait toujours sévèrement sitôt son pied sur le sol. Il lui fallait également changer le bandage qui lui serrait la cuisse. Un cri l’arracha à cette pensée, un cri strident et guttural qui fit sursauter ceux qui n’y était pas habitué. Cassandre, elle, sourit. Un de ces si rares et énigmatiques sourires. Comme le Grafton l’avait imaginé, Némésys n’était pas loin et avec lui son cavalier. Avec cette certitude au fond du cœur, tout le reste pouvait attendre aux yeux de l’ancienne gladiatrice. Le mestre en premier lieu.
« Ser, ma… Dame. Vous êtes demandés à l’intérieur. » Le sourire de la meereenienne se fit plus sarcastique. Il suffisait de voir son allure pour comprendre qu’elle n’avait rien d’une dame. L’hésitation du malheureux garçon venu à leur rencontre en témoignait. Son court séjour dans le Nord avait pourtant permis à Cassandre de comprendre que les femmes dans ces contrées étaient bien différentes du reste de ce continent. Elle échangea un regard avec le Grafton, lui indiquant d’un signe de tête qu’elle le suivait et tous deux accompagnèrent le petit messager jusqu’à l’intérieur des murs de Fort-Terreur où ils furent introduits sans attendre auprès de celui pour qui ils avaient traversé toutes les épreuves.
Lorsqu’elle posa ses yeux d’acier sur la silhouette longiligne, elle sentit son cœur se serrer. Elle qui toujours avait ignoré cette partie de son être. Il était là, devant elle. Bien vivant. Plus digne et altier qu’elle ne l’avait laissé quatre lunes plus tôt. Un mélange de soulagement et de fierté l’étreignit alors, mais avec le valois auprès d’elle, elle ne pouvait rien montrer. Elle avait la sensation qu’une éternité les séparait de leur dernière entrevue et elle devait pourtant respecter le rang qui était le sien. Péniblement. Mais elle n’avait d’autre choix. Tant de choses avaient bouleversés leurs existences respectives. Ses pensées jamais ne l’avait quitté et durant ces quatre lunes d’horreur il fut le seul qui l’empâcha de sombrer (davantage) dans la folie. Une fois de plus, elle lui devait la vie, mais aucun d’eux n’en avait conscience. En cet instant, la gladiatrice d’ordinaire si brutale et peu respectueuse des convenances, se trouvait sans voix face à ce roi qu’elle avait forgé en partie et qui ne pouvait la rendre plus fière. « Votre Majesté. » commença-t-elle de sa voix au timbre rauque. « Vous servir fut un honneur. Encore une fois. »
« Toute cette horreur est fort heureusement derrière nous, mon seigneur. » compléta le Grafton en s’approchant, laissant Cassandre trois pas derrière lui. « Non sans mal, c’est une certitude. Et l’issue aurait pu être toute autre sans votre intervention ou celle de Cassandre, il me semblait important de le souligner. Quant à notre hôte… » avança-t-il prudemment, vérifiant dans un même temps que nul ne pourrait l’entendre. « C’est assurément un homme...particulier. De sombres rumeurs courent à son sujet et nul doute que certaines d’entre elles sont fondées. Pour ne pas dire toutes... Les négociations furent difficiles pour ne rien vous cacher. Et nous sommes arrivés au plus mauvais moment, comme vous pouvez désormais vous en douter. Lord Bolton est prêt à vous tendre la main et son aversion pour les Stark ne fait aucun doute. Mais… » Marq Grafton hésita un court instant, conscient que ce qu’il allait annonçait pourrait déplaire à celui qu’il servait. « C’est le Nord, mon seigneur, qu’il exige en échange de son soutien. »
« Une couronne. » spécifia Cassandre en se rapprochant des deux hommes. Immobile durant de trop longues minutes, elle ne parvint pas à masquer ni sa boiterie ni la grimace de douleur qui accompagna son effort. Mais son visage retrouva aussitôt son masque de glace. « C’t une couronne qu’il réclame. » répéta-t-elle d’un ton aussi tranchant qu’une lame. Elle refusait tout net que Viserys ne soupçonne sa faiblesse. Elle l’avait quitté avec toute la dignité dont elle était capable, elle le retrouverait de la même façon.
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Fort-Terreur | Lune 13 Semaine 1 |
Le Targaryen hocha la tête en écoutant les deux qui se tenaient devant lui écoutant avec attention leur rapport. Il esquissa un sourire quand le chevalier souligna sont intervention dans la bataille et celui de sa protectrice. L’issu aurait pu être en effet tout à fait différente, et cela n’avait tenue qu’a une ligne de mots sur du papier, ceux de Cassandre. Il avait changé ses plans et se reposant sur son avis, et peu de gens dans son entourage avait une telle confiance du roi. Si Viserys avait décidé de garder Cassandre après de lui plutôt que de l’envoyer au Nord, peut-être que Westeros aurait était condamner.
"Nous reviendrons en effet sur le dernier coup de lame qui fut déterminant lors de cette bataille donner par Cassandre par la suite."
Il marqua une pause, alors qu’il semblait songeur aux mots des deux personnes en face de lui. Il avait envisagé en effet ce genre de situation, qu’il ferait face à des gens décidant qu’il était temps pour westeros de ne plus être unifié, le symptôme avait commencer avec les fer-né et il était évidant que certains nordiens aspirait à l’indépendance, et l’absence de bannière dorniène a la bataille de winterfell, pouvait aussi amener à cette réflexion pour l’extrême sud du royaume. Fragmenter les sept couronnes ne plaisait pas du tout à Viserys, cela ne pouvait que démontrer une perte d’autorité et de la faiblesse vis-à-vis d’un monarque acceptant cela.
" Voilà une demande singulière, je devrai me défaire d’une de mes couronnes en échange de son aide. C’est effectivement cher payer et quelque peu exigeant, j’étais enclin à lui octroyer la suzeraineté du nord, après tout, il faut bien un maître piqueux pour que les nordiens restent sagement dans le nord. "
Il marqua une pause, son expression affichant un certain mécontentement, tandis que le silence s’installait dans la pièce.
"Avez-vous pu avoir une estimation des pertes de Lord Bolton, ainsi que celle des nordiens ? Ces revendications ont été faites avant la bataille contre les morts et aujourd’hui il est possible qu’il n’ait plus les ressources pour de telles prétentions. Vous avez fait également état de sombres rumeurs Ser Grafton au sujet de notre hôte, je vous écoute. "
La bataille avait était éprouvante et il y avait une seule certitude cependant. Les partisans de Viserys avaient envoyé le strict minimum et avaient conserver leurs forces pour les prochains conflits à venir. Le Targaryen dodelina la tête tout en prêtant attention à ses deux interlocuteurs.
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Fort-Terreur - 302, lune 13, semaine 1
Cassandre & Viserys
Les mains de Cassandre jointes devant elle, elle restait droite et immobile, la tête légèrement baissée fixant le sol tout en accordant une oreille attentive aux propos du Targaryen. « Je me suis justement permis de lui présenter la suzeraineté du Nord comme appât. Sans grand effet. » expliqua aussitôt ser Marq pour répondre aux inquiétudes du prince déchu. Autre que celui de détruire tout espoir de négociation, songea amèrement la gladiatrice en repensant à cette entrevue qu’elle n’avait que peu apprécié. Tout ce chemin pour un résultat aussi médiocre. Telles furent ses pensées lorsque l’agacement s’était emparé d’elle, se souvint elle. Elle s’était alors mordu la langue pour ne pas voir les choses empirer tant du côté du Bolton que du Grafton et s’était éclipsé de son pas le plus raide. Souvenir lointain. Si lointain qu’il lui semblait appartenir à une autre vie. Il ne s’était pas écoulé plus de trois lunes pourtant depuis cette catastrophique entrevue. « Dès lors, il exigea de n’échanger qu’avec vous mon seigneur, espérant sans doute que vous sauriez vous montrer plus…ouvert à la discussion que je ne l’ai été. Nos échanges furent de toutes façons interrompus pour les raisons que vous connaissez. » Il marqua un temps d’arrêt et fit à nouveau quelques pas dans la pièce. « Tant pour les Bolton que pour les autres, les pertes subies lors de cette bataille ont été conséquentes. Mais restent difficiles à évaluer… Nous avons quitté Winterfell presque aussitôt après la bataille, dans la précipitation. De quoi nourrir quelques soupçons de plus sur notre hôte, à n’en pas douter. » acheva finalement le Grafton.
Cassandre redressa la tête et glissa à nouveau ses prunelles grises en direction de Viserys lorsque celui ci demanda quelles rumeurs circulaient sur le compte de leur nouvel allié. Les exposer précisément pourrait leur prendre des heures. Elle qui vivait depuis deux ans sous la protection d’un prince exilé, déchu de tous ses titres et de tous ses droits, accusé et rendu coupable d’empoisonnement sur une enfant et dont la naissance de son dragon était entouré de sombres secrets, n’avait jamais croisé d’homme à la réputation si trouble que celle du seigneur nordien. Là où le Grafton évoquait de simples rumeurs, au contact des hommes du Bolton, Cassandre était bien plus à même d’en définir la véracité. Tout en croisant les bras devant sa poitrine, elle tourna alors la tête en direction du Grafton tandis que ce dernier poursuivait son exposé.
« Quant aux rumeurs qui courent à son sujet, elles semblent nombreuses. Et notre homme ne semble pas jouir d’une excellente réputation auprès des Stark ou de leurs alliés. Mais cela vous vous en doutiez déjà je présume… Les affaires qui le poursuivent expliquent en grande partie notre départ précipité. Les raisons de son union avec la veuve Geneva Lake seraient des plus troubles. Cette dernière s’est d’ailleurs enfui peu après notre première arrivée ici et son époux n’a pas tardé à se lancer à sa poursuite. Nous les avons retrouvés l’un et l’autre à Winterfell mais lady Bolton était sous bonne garde et comme vous le constaterez vous même par la suite, elle ne fut pas du voyage retour. Ils se murmurent également que le seigneur des lieux serait à l’origine de la disparition de la vieille ourse Maege Mormont. » Des murmures, oui, fut tentée d’ironiser Cassandre. Mais elle n’en fit rien. « Des affaires de nordiens en somme mais qui pourraient mettre notre homme à mal… Ou au contraire desservir Robb Stark si celui-ci tardait à réagir… »
Des affaires de nordiens, oui. Mais Cassandre ne savait que penser de ces histoires qu’elle n’entendait finalement qu’à Westeros ou dans la partie la plus occidental d’Essos lorsqu’elle avait voyagé en compagnie de Viserys. Pour toute réponse, elle se contenta de renifler tout en reportant son attention sur le Dragon de l’Est qui avait écouté l’exposé des faits avec attention. Elle était curieuse de connaître ses premières pensées sur le Bolton mais durant ses quelques lunes dans le Nord, elle avait compris à quel point il pouvait être difficile d’appréhender Ramsay Bolton mais face à ce dernier.
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Fort-Terreur | Lune 13 Semaine 1 |
Viserys Targaryen écoutait le chevalier lui faire son rapport, tout en opinant par moments du chef. Il semblait concentrer sur les dires de l’homme et les paroles. Cela ne semblait pas le surprendre, mais il était difficile parfois de lire les émotions du Targaryen, qui avait toujours sut feindre ses émotions pour mieux se mouvoir à la cour. Les rares moments de sincérité qui pouvaient lui échapper étaient quand sa rage ou sa colère dépassait sa maîtrise, mais cela demeurais fort rare. Il était dit que depuis son exil, on faisait référence à lui comme à un serpent, sans aucun doute pour l’avilir, et pourtant dans cette caricature le prince y trouvait une certaine véracité ironique, tout comme les reptiles, il était à sang froid et capable de frapper de ses crocs pour tuer qui le dérangeait, qu’importe son âge, son titre ou son sexe.
Les rumeurs courant sur le Bolton l’amusait beaucoup cependant, une épouse en fuite ? Quel terrible secret, ou noirceur lady Bolton avait-elle essayé de fuir en quittant cette sombre forteresse ou la pierre même semblait avoir absorbé les atrocités légendaires qu’on semblait prêter au Bolton de jadis ?
« Je n’aimais pas cette Maege Mormont, tous ces nordiens nous ont toujours regarder de haut , nous les gens du sud. Elle n’a pas fait différence avec les autres lorsque j’ai visité Winterfell. Si Lord Bolton l’a tué, je ne puis l’en blâmer, bien au contraire. Il faut un homme qui n’ai pas peur de se salir les mains pour tenir cette région de sauvage. Je n’ai pas su gagner le respect de ces gens par le passé et jamais je ne le gagnerai, seul le sang et la terreur peuvent maintenir le nord sous une emprise bénéfique pour nous.»
Viserys détourna le regard, il espérait que les rumeurs étaient véridiques sur bien des points, un faible ne pourrait en aucun cas tenir le nord. Le départ précipité de Lord Bolton était en effet intéressant, il était rare que l’on laisse les cadavres des morts sur-le-champs de bataille lorsqu’on est vainqueur.
« Vous avez fait de votre mieux pour les négociations, je les reprendrais en main en personne. Il serait préférable que je garde le nord, je ne souhaite pas être comme mon ainé, et perdre une couronne, en subissant un chantage. Cela afficherait une faiblesse que je ne dois en aucun cas présenter. Cependant, nous avons aussi là l’occasion de créer une guerre entre nordiens qui arrangerai nos affaires. Le Stark et Aegon ont toujours était proche, et nul doute qu’il viendrait avec ces troupes aider mon frère face à nos forces si la situation se présente. J’aviserai en personne et je me ferai ma propre opinion sur Lord Bolton qui a le mérite de nous avoir fait bon accueil, et en cela, il a surpassé les chiens de Stark et toute leur clique a Winterfell.»
Tandis qu’il parlait une étincelle brilla dans son regard, il venait d’avoir une idée qui pouvait être exploitable. Mais il n’en dirait rien ici maintenant. Il était bien trop tôt et ce n’était certainement pas le lieu pour en parler. Son regard se porta sur Cassandre en lui adressant un sourire.
« Cela m’amène à votre cas Cassandre et à votre exploit. Vous avez sauvé mon royaume de la perdition et de la mort, car je n’aurais rien eu à conquérir si les morts avaient tout briser. Aussi, je pense qu’une récompense s’impose. »
Viserys d’un revers de la main désigna la position devant lui avec une certaine placidité a sa garde du corps avec une attitude régalienne
« À genoux devant votre roi. »
Le ton de voix était impérieux ne laissant aucune place à la contestation alors que ses yeux lilas scintillaient d’une lueur de fierté et de satisfaction, fixant la femme dont il avait sauvé la vie dans les arènes, et qui l’accompagnait depuis, lors.
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Fort-Terreur - 302, lune 13, semaine 1
Cassandre & Viserys
Cassandre acquiesça machinalement aux paroles du Targaryen. Oui, ils avaient fait de leur mieux, elle ne pouvait que l’admettre à présent. Deux lunes auparavant elle avait froncé des dents, ne pouvant rien dire si ce n’était qu'acquiescer devant des accords qui la hérissaient et qui allait à l’encontre de tout ce que le dragon voulait bâtir. Une fois avait elle oublié sa place, creusant davantage le fosse qui la séparait du Grafton. Fossé que la bataille de Winterfell était parvenue à combler contre toute attente. Trois lunes étaient désormais passées et le sentiment de semi-échec des premiers instants s’était quelque peu atténué. Oui, ils avaient fait de leur mieux. Malgré les obstacles, ils étaient parvenus à rejoindre le Bolton et à lui proposer cet arrangement qui semblait lui convenir. Viserys désormais entre les murs de Fort-Terreur, tout était encore possible. Le bras de fer qui s’annonçait pour le Nord promettait d’être tendu. Elle savait que son roi ne se laisserait pas priver d’une couronne sans rien faire. Oui il n’avait cure du Nord, il le lui avait déjà laissé entendre mais le rendre libre et indépendant conduirait inévitablement à faire des envieux parmi les autres territoires de Westeros et le but n’était certainement pas là.
Un fin sourire se dessina sur les lèvres du Targaryen alors qu’il tournait ses yeux lilas en direction de la gladiatrice qui se figea sur place. Son cœur manqua un battement avant qu’elle ne sente son poul lui battre les tempes. Était-ce de la fierté qu’elle lisait au fond de son regard ? Ce précieux sésame qu’elle recherchait depuis le jour où elle avait choisi de lier son destin au sien. « Je… » commença-t-elle machinalement avant de s’interrompre comme figée par les paroles de son roi. Elle mit un temps certain à comprendre tout le sens de celle-ci. Récompense était un terme quasiment inconnu de son vocabulaire. Que son statut d’esclave ne lui avait pas permis d’entendre en valyrien. Et lorsque Viserys lui ordonna de se mettre à genoux à ses pieds, son visage perdit quelques couleurs. Le Grafton venait de reculer de deux pas, précisant ainsi que c’était bien à elle que le Dragon s’adressait.
Cassandre serra alors les dents. Elle refusait qu’il perçoive son état. Ce n’était que quelques pas, rien de plus. Raide, le visage durement figée pour qu’aucune grimace ne vienne la trahir, elle s’avança jusqu’à l’endroit que lui avait indiqué le Targaryen. Restée trop longtemps immobile, ce simple mouvement lui donnait la nausée, l’impression que la lame du roi de la Nuit s’enfonçait plus profondément dans les chairs tendres de sa cuisse. Quelques pas. Seulement quelques pas qui lui firent l’effet d’une torture. Mais pour lui obéir elle était prête à subir toutes les tortures. Et celle-ci était infiniment plus douce que tout ce qu’elle avait déjà enduré. Lentement et difficilement, elle se mit à genoux et ne put cette fois-ci masquer complètement le rictus de douleur qui passa furtivement sur son visage.
« J’ai fait qu’mon devoir votre Majesté. » lâcha-t-elle dans un souffle à peine audible, la tête baissée et le dos courbé. « J’ai fait qu’me battre comme j’vous l’ai toujours promis. J’ai fait qu’me battre pour votre gloire. » Sans y être invitée elle leva la tête doucement et planta ses prunelles grises dans celles du Targaryen. « J’mérite aucune récompense votre Majesté. Votre respect, c’est tout c’que j’veux. Comme toujours. » Elle retint au bord de ses lèvres bien d’autres choses. Et elle regrettait profondément la présence du Grafton non loin d’elle. « Être encore de c’monde pour vous voir vous asseoir sur ce trône que vous voulez tant. J’veux rien d’autre. » Elle baissa de nouveau la tête en signe de soumission, attendant qu’il reprenne la parole. Elle n’avait que trop parlé. Soumise et loyale elle lui serait toujours. Qu’il soit roi ou mendiant.
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Viserys observa la femme ployer le genou devant lui. On pouvait lire dans son regard Lilas de l’approbation pour son interlocutrice qu’il écoutait en hochant la tête. Cassandre était d’une loyauté absolue, il brûlait dans son cœur une flamme qu’il avait su allumer et qui ne s’éteindrait qu’à sa mort. Son acte de miséricorde en la sauvant de la mort bien que calculée avaient eu des conséquences qui dépassaient toutes les prévisions du prince. Elle avait mis fin à la vie du roi des morts et sauver son royaume d’une horreur immonde.
« Je connais les intentions qui vous motive, et j’entends que me servir vous suffit amplement, c’est pour cela que vous êtes autant plus digne de la récompense et des responsabilités que je vais vous confier. »
Le Targaryen, porta la main sur le pommeau de son épée Feunoyr, et la dégaina lentement avec le bruissement caractéristique du métal. L’épée était magnifique, et avait servi de nombreux monarques, ainsi que la maison dissidente des Feunoyr ; ayant causé de nombreuses révoltes par la passée. Il commença à apposer la lame froide sur l’épaule gauche de Cassandre tout en parlant, la lame changeant d’ épaule à chaque phrase que prononçait le monarque.
« Cassandre, au nom du guerrier, je t’enjoins à toujours faire preuve de courage. Au nom du père d’en haut, je t’enjoins à être juste. Au nom de la mère d’en haut, je t’enjoins de défendre l’innocent. En mon nom, je t’enjoins à servir la couronne et à protéger ton roi. Relève toi Ser Cassandre , tu es désormais chevalier des sept couronne, lord commandant de la garde d’émeraude »
Le roi d’un signe de main signifia à Cassandre de se relever.
« La fidélité par l’amour, la valeur par l’honneur, le parjure par la vengeance. »
Le targaryen rangeât l’épée valyrienne dans son fourreau maintenant qu’elle avait fait son office. Son regard ne lâcha pas Cassandre.
« Cette garde sera étayée de six chevaliers supplémentaire comme le veut la tradition, tous vouer à ma protection, dont tu auras le commandement. Eux comme toi auront l’immense responsabilité de veiller à ma sécurité et à celle de ma famille lorsque j’en aurais une. Certains pourraient objecter qu’une femme soit chevalier, cela n’est jamais vraiment arrivé de mémoire. Mais comme nos dragons, les targaryen ne s’en remettent pas aux dieux, ni aux hommes. Je suis le roi, de par mon autorité tous s’inclinerons devant mes décisions. Car qui d’autre que celle qui a tuer le roi des morts, pourrait avoir cette position ? »
La question était la bien entendue rhétorique, aucune personne ne pouvais se targuer d’avoir donné le coup final à ce monstre et sauver tout Westeros. En faisant cela, Viserys s’assurait de mettre en avant celle qui l’accompagne et de démontrer qu’à eux deux, ils avaient détruit la plus grande menace de Westeros.
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Cassandre & Viserys
Alors qu’elle tenait toujours la tête respectueusement baissée, le bruissement significatif d’une épée qu’on tire de son fourreau lui parvint aux oreilles. Elle leva les yeux et sans comprendre aperçut Feunoyr dégainée. Elle ne comprit pas davantage les intentions de son roi lorsque celui-ci dirigea la lame dans sa direction. Un frisson la parcourut lorsque le métal froid vint se poser contre son épaule. Et enfin alors que d’un mouvement solennel l’épée légendaire allait de droite à gauche, les paroles du Targaryen pénétrèrent son cœur au point de le faire éclater. Ser Cassandre ? Elle était incapable d’y croire.
Elle se releva lentement, tachant à grand peine de freiner les larmes qui lui enserraient déjà la gorge. Elle sentait ses yeux humides lorsqu’elle les posa de nouveau sur Viserys. « C’est… C’est bien trop d’honneur, votre Majesté. » Bien plus d’honneur qu’elle ne mériterait jamais. Elle était née dans la misère. Les trois premières années de sa vie elle n’avait connu rien d’autre en dehors de la faim. On l’avait échangé pour un morceau de pain et quelques menues pièces d’or. Elle n’avait ensuite connu guère plus que les brimades et les coups. La notoriété qu’elle avait acquise dans l’arène n’avait été rien de plus qu’un mirage. Combattante acclamée, elle était restée ce qu’elle avait toujours été, un être enchaîné et condamné à une perpétuelle servitude. Jusqu’au jour où il était arrivé et qu’il avait décidé de la libérer. Mais rien de ce que Viserys Targaryen avait fait par le passé ne pouvait être comparable à ce qu’il venait d’accomplir à cet instant précis. À l’aube d’une nouvelle ère, elle était enfin devenue quelqu’un.
Ces chevaliers de l’ouest, elle en avait entendu parlé autrefois. Elle en avait croisé quelques-uns sur Essos. Elle avait appris à les connaître à son arrivée à Westeros. En les côtoyant elle avait appris une chose, les récits de chevalerie leur importaient bien moi que leur petit confort et pour ceux-là l’honneur n’était finalement qu’une façade. Ces nobles guerriers, elle avait compris une chose en les côtoyant. Elle n’était pas une des leurs. Jusqu’à ce jour. Elle était enfin devenue quelqu’un.
« Je… Je ne vous décevrai pas. » parvint elle à articuler, sa voix affaiblie par l’émotion. Jamais elle n’avait imaginé ressentir tant de choses, elle l’insensible machine à tuer. Mais une fois de plus il la faisait mentir. S’il lui avait toujours apporté des preuves de sa confiance, jamais Viserys ne s’était montré si généreux. Comment tous ceux qu’elle avait côtoyé à Winterfell pouvait le voir comme un être arrogant et cruel ? Aucun de ces foutus nobliaux n’aurait songé à faire le quart de ce qu’il venait de faire. Alors que c'était précisément leurs miches à eux qu’elle avait sauvé. « J’vous en fait le serment, jamais je manquerais à mon devoir. J’avais déjà une lourde dette à payer. Aujourd'hui je sais que j’pourrai jamais la rembourser. Mais je ferai de mon mieux pour me montrer digne de l’honneur que vous me faites, Votre Majesté. Ma gratitude ne saurait être plus grande. » Elle dégaina sa propre arme, posa ensuite un genou à terre et présenta la lame à Viserys. « Mon épée est vôtre. Mon cœur est vôtre. Ma vie est vôtre. Que les dieux que vous priez m’en soit témoin. » Tout ceci il le savait, assurément. Elle ne cessait de le répéter depuis près de trois longues années. Mais à présent elle était bien plus que sa protectrice. Ce serment la liait à jamais à lui. Dans la vie et dans la mort. Elle avait encore du mal à retrouver son souffle et sa poitrine se soulevait largement tandis qu’elle parlait d’une voix plus rauque que d’ordinaire. Garde donc tes larmes, sotte que tu es. Tu es chevalier. Les chevaliers ne pleurent pas. Pas davantage que les gladiateurs mais elle n’était plus tellement certaine de qui elle était. La meereenienne avait survécu au froid mordant du grand Nord. La Faiseuse de Morts avait défié la Mort elle-même. Et la main de l’homme qu’elle aimait le plus en ce bas monde venait de la faire chevalier. Ser Cassandre, Lord Commandant de la Garde Émeraude. Elle était enfin devenue quelqu’un.
« Une Garde... Émeraude ? » Alors qu'elle se redressait, toujours aussi péniblement, Cassandre se tourna vers celui qui venait de prononcer ces paroles. L'espace d'un instant elle avait oublié la présence de ser Marq Grafton. Elle songea alors avec satisfaction que si elle était entrée dans cette pièce deux pas derrière lui, elle en sortirait comme son égal. Elle se demandait si le questionnement du chevalier était une simple interrogation ou si on pouvait percevoir de la désapprobation. « Je ne vois personne d'autre que Cassandre pour vous servir avec tant de loyauté. » finit-il par admettre. Une fois de plus elle ne savait pas s'il s'agissait de banalités pour plaire au Targaryen ou s'il était sincère. Elle n'était pas dupe, elle savait que nombres d'hommes désapprouverait cette décision mais contrairement à eux, le Grafton s'était battue à ses côtés. Cela pouvait faire une nette différence.
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