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rares sont ceux qui voient ▄ liliyana ryger

Liliyana Racin
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Rare sont ceux qui voient

Je ne pus que faire une petite grimace à la définition que mon amie avait du monde. Et mon rire joignit bientôt le sien. Avant que je ne brise ce moment d’innocence en affirmant que je connaissais d’avance mon destin dès que ma Grand-mère rejoindrait, le plus tard possible, les sept. Je n’étais pas idiote, tout son amour ne pourrait pas me protéger juste comme cela. Ses volontés… qui s’assureraient qu’elles soient faites si elle venait à me quitter ? D’avance je savais que j’aurais du mal à me tirer de la tristesse. Alors sans doute avait-elle prévu, mais est-ce que cela fonctionnerait-il ? Est-ce que Grand-père ou mon oncle exécuteraient ses volontés ? Je priais pour bien évidement, mais rien n’était sûre. Je serrais doucement la main de mon amie quand elle caressa la mienne. Et un large sourire étira mes lèvres et je serrais tout doucement sa main, entremêlant mes doigts aux siens.

« Merci Hortense. »

Je voulais croire aussi à cette possibilité, pouvoir vivres toujours aux côtés de mon amie, si je n’avais moi-même pas d’avenir, je voulais veiller sur celui de mon amie, et je ne pouvais rien dire d’autre que merci. Je serrais simplement sa main dans la mienne. J’aurais aimé voir son visage, mais avec douceur je lui souris avec toute l’amitié que je pouvais avoir pour elle . J’étais si heureuse qu’elle soit avec moi.Je fronçais légèrement les sourcils.

« Vous restez quelques jours n’est-ce pas ? »

Je n’avais pas envie qu’elle reparte immédiatement alors qu’il y avait quand même un peu de voyage. Je voulais qu’elle reste un peu plus longtemps qu’une journée. Peut-être que même demain, si elle restait, nous pourrions jouer ensemble avec Polar ? Je ne savais pas, mais… j’étais toujours très triste quand elle partait même si on correspondait entre deux séjours, mais ce n’était pas pareil, surtout que c’était une septa ou mon frère ou quelqu’un qui me lisait et écrivait mes lettres.
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rares sont ceux qui voient

Rester. Malheureusement Hortense ne le pourrait pas. Son père loin, son oncle loin, son frère et ses cousins éloignés également ne lui laissaient pas réellement l'opportunité d'être oisive. Hortense avait fait le déplacement c'est vrai, prit un risque, laissé le château et ses métayers à l'attention inconstante de son frère cadet. Néanmoins, cette liberté toute relative qu'elle s'était accordée et ce lest qu'elle avait lâchée quelques instants pour que son frère puisse prendre conscience des responsabilités qui pourraient l'attendre, si personne ne revenait, ne lui permettait pas de rester plus longtemps. Que personne ne revienne. Cette simple pensée serra la gorge d'Hortense, lui faisant monter les larmes. Lewys n'était pas prêt. Il ne le serait jamais. Pas sans être formé et encadré. Hortense ne connaissait rien à l'administration d'un domaine. Évidemment, elle avait entrevue les rudiments du statut de seigneur à force de côtoyer ses parents, mais on l'avait éduqué dans l'idée qu'elle serait une dame, la main qui assiste et qui pourvoit de l'aide, mais qui jamais rien ne tranche. Son père avait tellement été focalisé sur Marq qu'il en avait peut-être oublié l'éventualité que Marq ne lui succède pas. Comment aurait-il pu ? À moins qu'une guerre, qu'une tragédie ou… Qu'une attaque de morts-vivants ne survienne. Comment aurait-il pu envisager que l'ordre des choses serait ainsi bouleversé ? Hortense ne lui jetait pas la pierre. Jamais. Ils viendraient voir venir. Aviseraient le moment venue. Ils seraient bien contraints de faire avec ce que la fatalité aura décidé pour eux. « Je crains que cela ne sera pas possible Liliyana. » Soupira Hortense. « Père parti. Marq avec lui. Mon oncle comme accompagnateur de mes cousins les plus âgés. Tous en direction du Nord. Château-Rosières est bien vide et bien triste. Loin des récits que je vous ai faits par le passé. Je suis la plus âgée, la plus responsable et de fait, je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer à mes loisirs. Vous aurez été ma parenthèse, brève mais si délicieusement synonyme du temps passé où la joie et l'insouciance nous baignaient tout entières. » Un dernier soupir. « Soyez sûre que je reviendrai, quoiqu'il puisse se passer. Je prierai les Sept pour vous, et pour les vôtres, en espérant que cela accélère le retour de nos aimés… Un retour sain et sauf. » Hortense préféra s'arrêter ainsi. « Je partirai demain en fin de matinée. » Elle esquissa un sourire. Liliyana ne le verrait pas, mais elle le discernerait peut-être, ce rictus de compréhension tacite. Une ponctuation a une période troublée, pour tous. « D'ici là, nous avons encore le temps de finir cette lecture… Il me faudra faire preuve d'imagination pour trouver un nouvel ouvrage pour notre prochaine fois. Reprenons ? » Interrogea Hortense.

:copyright: Belzébuth


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Je retiens un soupir de tristesse en apprenant qu’Hortense ne pourrait rester. Il était bien sûr évident qu’elle ne puisse toujours rester plusieurs jours. Je serrais juste tout doucement sa main sans rien dire. Elle aussi avait des cousins, des frères étant partis. De ma famille six des hommes étaient partis. Dont l’héritier, mais visiblement il y avait tant d’hommes ou de femmes dans cette famille, à croire que nous étions comme les Frey, en plus honorable. Je ne pus que lui sourire doucement et lui serrer tout doucement la main. Tout ce que je voulais c’était qu’elle soit heureuse.

« Je comprends mon amie. »

Je lui souris et posais mon autre main sur la sienne comme un signe de soutien. Nous étions toutes dans la même situation. À prier, à espérer, à gérer les affaires et à juste attendre des nouvelles.

« Je suis sûre que vous êtes une très bonne seigneure, même si ce n’est que pour un temps. Je prierais pour vous et votre famille. J’espère sincèrement qu’ils reviendront tous. »

Je hochais la tête, nous avions quand même une soirée à profiter ensemble. Je souris tout doucement et repris la parole d’une voix douce :

« J’espère que vous les retrouverait tous, vous méritez de sourire et d’être heureuse mon amie. »

Je souris à sa remarque et hochais la tête avant de lui faire un clin d’œil, cherchant aussi à la faire rire et lui rendre son beau sourire. Je savais qu’elle était belle sans même la connaître ou la voir. Elle était une belle personne et il fallait qu’elle soit heureuse. Alors je ferais tout pour qu’elle soit heureuse et qu’elle puisse rire et sourire.

« Et bien, si pour la prochaine fois vous écriviez vous-même un petit texte ? Je suis sûre que vous en avez le talent et la plume pour ! »

Je lui fis un clin d’œil avant de m’installer pour profiter de la lecture. L’après-midi se passa dans la douceur et l’amitié, la soirée fut toute aussi douce, Polar revient vers nous pour se profiter tranquillement de caresse. Damon l’avait bien fait courir. Je laissai Hortense à sa chambre et partis me reposer. Au matin je descendis lui dire au revoir. Je la serrais brièvement contre moi avant de prendre ses mains dans les miennes.

« Prenez soin de vous ma chère. J’espère vous revoir bientôt. À bientôt Hortense. »

Je lui souris et la lâchais, Polar vient faire un petit « au-revoir » avant de s’asseoir près de moi sagement. Je fis un signe de main à mon amie avec un sourire. J’espérais que tout se passe bien pour elle.
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Une très bonne seigneure. Ces quelques mots avaient résonné en Hortense toute la nuit. Étais-ce seulement possible ? Elle était femme, vouée à diriger une maison, à diligenter les affaires d'un château, pas à gérer un domaine. Étais-ce possible qu'elle puisse devenir plus ? Après tout, Hortense voyait fleurir ces héritières, dernières enfants de maisons, indubitablement destinées à faire le même labeur et le travail d'un homme. Aurait-elle les capacités de faire pareil, si son père et son frère ne revenaient pas ? Elle ne le saurait jamais. Lewys était là, enfant capricieux et caractériel, mais futur de la maison Piper. Il avait conscience de ce poids sur ses épaules maintenant qu'ils étaient tous partis, tous les autres. Hortense en était persuadée. Père reconnaîtrait-il ses efforts durant son absence ? Louerait-il le courage et la ténacité dont a su faire preuve sa fille unique durant ces longs mois, sans nouvelles ? Hortense le découvrirait bientôt.

Écrire. Écrire comment ? Écrire pour qui ? Écrire quoi ? Sur quel sujet ? Toutes ces interrogations rythmèrent également la nuit de la jeune Piper. Jusqu'à présent, elle s'essayait à quelques rimes, quelques métaphores, mais qu'en était-il lorsqu'on souhaitait réellement et viscéralement écrire ? Hortense pensait qu'il s'agissait d'un don des dieux. Elle admirait tous ces écrivains, ces mestres à la plume belle et mélodieuse, ces chanteurs autodidactes qui inventaient des textes récréatifs voire émotionnels. Hortense ne s'en sentait pas capable. Pas encore. Il fallait puiser dans des forces, qui, actuellement, étaient monopolisées ailleurs. Un jour peut-être. Pourquoi pas. « Vous êtes trop douce Liliyana. » Avait-elle répondu naïvement. Humblement.

Au matin, les aux revoirs étaient venus. Main dans la main. Yeux dans les yeux. Hortense s'assura que Liliyana comprenne que ceci n'était pas un adieu. Cet instant ne serait qu'une parenthèse dans leurs existences. Une parenthèse terriblement sombre. Une période damnée et funèbre qui bientôt disparaîtrait, comme le printemps chasse l'hiver. « Prenez soin de vous aussi Liliyana. Nos retrouvailles viendront vite. Je vous l'assure. À bientôt. Au-revoir Polar. » Termina Hortense avant de gratifier l'intendant d'un sourire puis de remonter dans son carrosse. La route serait longue de quelques jours. Une belle journée s'annonçait pourtant. Une claire matinée d'hiver. Froide, mais agréable pour voyager. Hortense était persuadée, en quittant Bois-de-Saule, que bientôt, le destin la ramènerait promptement vers Liliyana.

:copyright: Belzébuth
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