[FB] Fight like a girl | Sacha

Date d'inscription : 29/02/2020

# Lun 4 Mai - 20:52

Thème

Elle lui avait demandé. N'aurait pas le droit ensuite de pleurer sur son sort, de geindre sur les pauvres ecchymoses qui parcoureraient son coeur. Elle avait demandé. Et déjà les doigts du chevalier, de cette mauvaise main avec laquelle il ne se battait jamais, se refermait un peu plus sur sa garde. Il apprenait pour l'heure. Saurait bien assez vite jongler pour combattre.

Du bout de son épée, il releva le menton de la gamine, lui fait rentrer les reins. Il s'approcha un peu plus, son regard se faisait parfait spectateur. Il était là, ce minuscule détail qui le chiffonnait. La pointe de sa lame, à nouveau, se glissa sur la peau. Abaissa l'épaule gauche puis descendit jusqu'à ses mollets. Celui de gauche, à deux centimètres, était trop avancé. Le chevalier était méticuleux, voyant des défauts là où personne ne les aurait croiser. Trop bon mentor, trop d'année d'entrainement. Mais il savait qu'en combat, un centimètre pouvait changer des appuies et une perte d'équilibre, en dehors des tournois, signifiait la mort. Il avait trop croisé le feu contre des bandits de grand chemin pour ne pas y preter un attention précise et parfaite.

Là, ta position est parfaite. On ne va pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Tu dois certainement connaître l’exercice des maisons ?

Le chevalier s'éloignait de cette simple rixe qu'elle lui demandait. Présentait un jeu, presque enfantin mais qui devenait trop important. Les bases des arts d'épée reposait en ces simples mouvements, repetés encore et encore.

En haut, droite, gauche, bas. Une fois chacun et ensuite attaque dans l'ordre que tu veux. Je veux que tu frappes les plus vites que tu le peux en prenant garde à toujours viser le milieu de mon épée. Je suivrais.

Elle en avait déjà certainement fait des centaines. Mais pour augmenter la rapidité et surtout apprendre à enchainer les bottes, les bases grognaient de leur premiers murmures. Daven se plaisait, sans sourire, concentré comme jamais. Ses yeux vibraient du chant du professeur. De celui qui apprenait sans rire ou se moquer. Seulement pour la beauté des arts.

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There are no men like me. There’s only me

Date d'inscription : 27/09/2017

# Lun 4 Mai - 21:46

Fight like a girl

On pouvait me qualifier de beaucoup de chose, mais jamais de paresseuse. Jamais ! Alors, lorsque le lion s’approcha, je soutiens son regard sans le moindre tremblement. Il avait de la chance le lion, au tout début, et encore maintenant, je ne supportais pas qu’on me touche, Meliodas le savait bien, au début, il ne pouvait pas me tapoter l’épaule comme maintenant sans que je ne pique une crise. Avec une épée c’était plus acceptable. C’était aussi bien un enfer pour moi que pour les autres. Je pouvais piquer des crises de colère rien que pour ça à l’époque. Maintenant, ça allait beaucoup mieux. Alors j’étais largement prête à agrandir ma collection de bleues si c’était pour apprendre. La vagabonde recevant un cours de la part d’un grand lion. Soit. Je le suivis du regard, le laissant modifier ma position jusqu’à ce qu’elle soit l’idéale pour un guerrier. La position parfaite. Je me la gravai mentalement dans mon esprit, mais aussi dans mon corps. Meliodas était un excellent bretteur, mais il fallait l’avouer qu’il n’était pas aussi méticuleux que le lion. Je hochai la tête. L’exercice des maisons. Je le pratiquais tous les jours. Jamais assez, c’était comme ses gammes pour un musicien : jamais on n’en faisait trop.

« Bien, ser. »

Il semblait aimer ça : enseigner. Et moi j’aimais apprendre, réellement. Je restais en garde avant de me mettre à attaquer vivement. La coordination œil-main était plus qu’importante pour une épéiste. Et cet exercice, même s’il semblait basique était nécessaire. Je me mis à attaquer souplement, toujours le milieu de l’épée, je commençais lentement avant d’aller de plus en plus vite, en visant toujours le milieu de l’épée, changeant en permanence de combinaison, je voulais le surprendre, lui montrer que j’avais quelques petites réserves. Si j’avais de la corne aux mains c’était pour une bonne raison ! Je devais passer plus de temps à piétiner l’herbe et le sable du terrain d’entraînement que bien des écuyers. Alors je continuais de me battre, de suivre l’exercice en continuant de faire très attention à ma position. Je basculai brusquement mon épée de ma main droite à ma main gauche, un geste purement habituel et rectifiais aussitôt ma garde pour poursuivre l’attaque, bien plus leste, plus précise. J’étais gauchère après tout, c’était bien plus naturel pour moi. Même si je travaillais avec les deux mains, la gauche serait toujours dominante. Alors je continuerais jusqu’à ce que le lion me dise stop. Dans tous les cas j’y mettais tout mon cœur et toute ma fougue.

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Date d'inscription : 29/02/2020

# Mar 5 Mai - 21:30

Thème

Elle apprenait bien, elle comprenait vite. Tout ce qu'il aurait pu demander et exiger d'un élève. Elle était née du mauvais sexe, malheureusement pour elle. Et si pour l'heure Sacha semblait avoir de la chance, un jour, loin de la protection de Cersei... Daven préféra garder ses pensées pour lui, soulevant seulement son épée à intervalles réguliers. L'ordre importait peu et elle l'avait bien compris, suivait à la perfection ses demandes.

Ils auraient pu continuer longtemps, jusqu'à ce que les muscles s'engourdissent et qu'elle finisse par demander grâce.

Mais un geste, un seul, surpris le chevalier qui, coupant l'exercice brutalement, la fit lâcher son arme d'un mouvement de poignet aussi traitre qu'imprévisible. Ses sourcils s'étaient froncés et il soutient son regard avant de pointer l'épée du coin des yeux. Pas de sourire carnassier, pas l'ombre d'une moquerie. Le geste était seulement là pour l’interrompre et pour lui offrir une question qu'il ne perdit pas une seconde pour formuler.

Tu comptes te battre à deux mains pour changer ainsi ta garde ? J'espère que tu as conscience que tes bras ne parviendront jamais à soulever deux épées ensemble. Plus encore. Qu'avec deux armes tu laisses trop d'espace aux attaques frontales ?

Il baissa sa propre arme, attendant une réponse. Ses sourcils ne se défronçaient pas. Nombreux étaient ceux qui rêvait à deux épées, croyant qu'en multipliant les tranchant ils seraient plus fort. Idée folle encore plus qu'idiote. La garde était faible et, face au moindre bouclier, l'appuie devenant quasi nul.

Mais le lion était curieux et il attendait la réponse de la gamine. Peut-être l'excuse était tout autre, bien plus intelligente et bien moins guidée par des croyances faussées. Trant avait été un bien mauvais instructeur s'il lui avait laissé croire qu'elle serait capable de miracle doublement armée. Savoir manier de chanque mains, se fichant de la dirigeante... oui, peut-être. Mais bien trop peu conventionnel pour celui qui se gaussait de son titre de chevalier.

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Date d'inscription : 27/09/2017

# Mar 5 Mai - 22:50

Fight like a girl

Je m’arrêtais lorsque le regard clair du lion me le fit comprendre. Je fronçais les sourcils sans comprendre pourquoi ce brusque revirement de situation. Et bien ? Il ne m’avait pas semblé paresseux ou quelque chose comme ça ! Pourquoi voulait-il déjà s’arrêter ? Je remuais le nez avant de tapoter ma cuisse du plat de l’épée dans un geste machinal. J’avais connu un guerrier vagabond qui se battait avec deux épées. Mais il venait d’Essos… C’était encore différent. Ce n’était pas mon but pour l’instant. Je secouais la tête.

« Non ser Daven. C’est juste Meliodas qui m’a dit de faire comme ça. D’être ambidextre. Si un jour mon bras d’épée est blessé je peux toujours me battre avec l’autre bras sans devoir tout réapprendre. C’est plus… une question de sécurité si on peut dire comme ça. Puis, ça m’permet de surprendre en combat en changeant ma garde aussi brusquement. »

C’était une technique vile, mais efficace pour assassiner son adversaire, lui faire croire qu’il n’y avait qu’une manière de se battre et brusquement changer de garde pour lui enfoncer l’épée entre deux côtes. Je lui montrais, passant mon épée de droite à gauche et changeant aussitôt ma garde sans difficulté ou le moindre tremblement. Je plissai le nez, songeuse.

« Meliodas dit que c’est l’idéal d’être ambidextre. Surtout en cas de blessure. Il devait pas penser à me laisser manier deux épées. Ser Garlan préfère porter un bouclier. »

C’était bien pour ça que j’avais de la corne aux deux mains : parce que je les travaillais équitablement, malgré une vraie préférence pour la gauche. Mais ça aussi c’était un travail. Ser Garlan me poussait à prendre un bouclier, mais je préférais rester à une lame et au besoin sortir mon poignard plutôt que de m’encombrer. Non, honnêtement… Je préférais soit me battre avec deux épées et encore… soit avoir une main de libre pour changer ma garde ou tirer mon poignard pour le planter dans le corps. Machinalement je touchais le pommeau de mon arme qui avait vécu et vu l’enfer à mes côtés depuis l’herbe du conflans aux jardins incroyables du bief à la poussière et la roche de l’Ouest. J’en prenais grand soin depuis toutes ses années. Je soutiens le regard du chevalier sans rien dire de plus, j’avais donné mes raisons, j’allais quand même pas non plus lui faire un dessin ! Déjà parce que d’une… Bon courage pour arriver à me lire, Lady Cersei savait à quel point mon écriture laissait à désirer elle qui avait lu tout mon journal. Et en plus ! Je dessinais très mal en plus d’étaler sans le vouloir l’encre avec ma main gauche.

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Date d'inscription : 29/02/2020

# Mar 26 Mai - 20:02

Thème

Il souleva un sourcil interrogateur, avant de s'ouvrir sur un sourire franc. Finalement, son mentor n'était pas aussi idiot. Daven se plaisait aux questions, aux murmures et aux réponses de la jeune fille. Elle se battait bien, ne réussissait à le contrer que trop peu de temps mais pourtant déjà bien trop. Daven ne pouvait retenir le sourire sur ses lèvres, comme une murmure offrant toute la véracité de ses pensées.

Meliodas a raison. Te battre des deux mains est une très bonne idée. Mais Il s'arrêta sur un seconde, professeur trop parfait, prenant son rôle à merveille. Ne le montre pas à tout le monde. Tu ne me connais pas, tu ne sais pas ce que je pourrais dire ou montrer aux autres. S'il est su que tu sais te battre des deux mains, personne ne prendra la peine de t'attaquer aux bras. Garde cet avantage dans ta poche. Comme tous les autres. Ici, tu es devant un public, même quand tu ne le vois pas.

Puis un autre sourire, sur les lèvres du lion. Il regardait sa position de ses yeux de prédateur, cherchant dans chaque geste une réponse à offrir. Sacha ne venait pas chercher un simple adversaire. En s'entrainant ici, à la vue de tous... A moins qu'il ne se face des films, s'enchainant dans de possibles rêves. Peut-être ? Certainement même.

Je n'aurais qu'un seul conseil. Sait te battre avec le plus d'arme possible. Trouves les bases puis, quand tu auras trouvé les armes qui raisonnent le plus à tes mains, fait ton choix. Mais tente tout. Soit moyenne en tout et bonne en un seul. Celui que tu ne sortiras qu'à la dernière seconde. Laisse ton adversaire te sous estimer. C'est ainsi que j'ai gagné mes premiers tournois.

Aujourd'hui.... Daven était bien trop connu pour être sous estimé. Il terrirait, bien trop souvent. S'amusant de son sourire, jouant bien plus violent que le jeu soumis des femmes. Sacha avait un con, devait jouer de cela. Personne ne l'imaginait manier la lame à sa hanche. Qu'elle joue, avec les armes que le destin lui avait offert.

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Date d'inscription : 27/09/2017

# Mar 26 Mai - 21:00

Fight like a girl

Je soutiens son regard lorsqu’il se mit à sourire. Je ne lui rendis pas. Nous étions en entraînement non ? Je n’allais pas non plus lui proposer de prendre une infusion, j’étais là pour progresser, pour devenir meilleure, pour être, pour espérer devenir chevalier. Pour l’égaler, pour être une Daven Lannister au féminin, et venant de la rue. Alors je soutenais son regard sans trembler, ma main serrée autour de mon épée. Je l’écoutais comme on écoute un professeur, je ne dis rien, hochant simplement la tête avant de hocher la tête. Il avait raison et ça il fallait le reconnaître. Alors je hochais la tête sans rien dire de plus. Je n’étais pas sûre qu’il avait besoin d’une réponse. Yeux de lion contre l’œil du monstre. Deux prédateurs… Et le mien, celui qui se cachait sous mes traits… n’était pas aussi gracieux aussi puissant que le lion… mais tout aussi dangereux. Parce qu’il pouvait frapper n’importe quand, n’importe où. Ce voile rouge, les pulsations de mon propre sang aux creux de mes tympans et son goût dans ma bouche… J’eus un rire à sa remarque.

« On me sous-estime déjà Ser Daven. Parce que je n’ai pas un cinquième membre entre les jambes, parce que j’ai un con. N’est-ce pas ce que vous avez fait ? Mais, vous autant que les autres, ignorez comment je suis arrivée ici… Et par où je suis passée. »

Des armes supplémentaires, ça j’en avais, le poignard, tous les coups de putes que je pouvais connaître, je n’avais qu’une armure en cuir, mais quelle importance ? Si on ne pouvait pas me toucher, armure de cuir ou armure de plaque c’était la même chose. Je soutiens son regard et eut un léger sourire e haussant un petit sourcil provocateur.

« Je sais, j’ai une langue sûrement trop pendue et un langage qui me vaudra sûrement de me voir raccourcir d’une tête. »

Je me remis à l’attaquer en suivant toujours les mêmes coups que le jeu qu’il m’avait demandé de faire, mais je n’attendais pas ses ordres, et je parais ou esquivais, autant que je le pouvais, ses coups sans attendre. J’en voulais toujours plus, toujours plus de progrès. Nos épées firent des étincelles et je plantais mon regard dans celui du lion. Je voulais ce qu’il savait, je voulais maîtriser ses connaissances. Je voulais que mon nom soit reconnu. Je voulais plus qu’être une simple femme.

« Je ne suis pas une femme ser Daven, je suis une combattante. Aussi novice que je sois. »

Cela ne voulait pas sans doute dire grand-chose. Mais dans ce monde, c’était tout l’inverse. Je n’aurais jamais rien d’autre que mes capacités de combat, alors je voulais les aiguiser, encore et encore. Alors je continuais à m’entraîner avec le lion. Jusqu’à ce qu’il m’ordonne de m’arrêter ou que Lady Cersei par l’intermédiaire de Meliodas ne m’ordonne de venir.

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Date d'inscription : 29/02/2020

# Mer 1 Juil - 15:53

Thème

Il leva les yeux au ciel à la réponse de la gamine, peut appréciateur du fait qu'elle ait, aussi facilement, raison. Elle était femme et, à ce juste titre, n'aurait jamais du savoir se battre. Pourtant, contre tout attente, elle se montrait, si ce n'était douée, au moins compétentes. Le regard du lion, inquisiteur, observait la moindre faille, le moindre silence dans le feu de ses armes. C'était lorsque l'acier ne chantait plus que les mots et les failles s'échangeaient, dans un jeu de dupe qui ne laissait personne indifférent. Le lion le savait, l'entendait. L'écoutait, lorsque son orgueil se faisait enfin muet.

Ta différence est peut-être une force gamine mais n'oublie pas que si tu es passé par des choses complexes, tu n'as et n'auras jamais reçu un véritable entrainement d’écuyer. Les vrais chevaliers ne le sont devenus seulement pour leur nom. N'oublie jamais ça où tu pourrais te faire raccourcir la tête pour autre chose que ta langue trop pendue. .

Ses sourcils s'étaient froncés, quittant la joie de l'instructeur pour d'autre ressentiment. Son orgueil parlait, clamant haut et fort la suprématie qu'il voulait avoir sur tout. Car malgré son nom de famille; Daven avait autrefois vécu dans l'ombre d'un plus grand. Et, même mort, Jaime continuait à survivre, à hanter les faits et gestes du lion doré.

Alors il continua à enchainer les passes. A parer, attaquer. S'entrainer, jusqu'à sentir la sueur tâcher son visage et son pourpoint. Mais là, il se sentait vivant. Là, il grognait de cette fureur qui n'appartenait qu'au lion. Là, il oubliait que la nuit venue, il redeviendrait un pion pour sa propre famille, une machine sans cervelle qu'on avait nommé ambassadeur pour canalyser. Il aimait son poste, il aimait les siens. Mais il sentait, depuis si longtemps, autour de ses poignets les menottes de son nom. Il ne devait en garder que les avantages. Hurler bien fort, grogner plus fort encore.

Il suffit combattante.

L'ordre avait claqué avec la voix du professeur. Elle lui avait donné bien des idées, si différentes de celle que son sexe aurait dû faire naitre dans son esprit. Sacha avait ce feu qu'il manquait dans bien trop d'enfant au sang bleu, cette flamme d'en découdre et de vaincre, toujours plus. Le lion baissa son épée, accrocha le regard de la jeune fille après avoir essuyé la sueur sur son front. Malgré tout, il gardait un sourire satisfait aux lèvres. Elle était novice mais prometteuse. Très prometteuse.

Je pense que Cersei va finir par appeler tes services et je l'imagine déjà moqueuse à me voir croiser le fer avec toi. Rentre auprès de ta maitresse. Saches toute fois que si d'autre leçons te font envie et que nous nous croisons, je me ferai un plaisir de t'apprendre d'autre bottes. Entraine toi, chaque jours. Et peut-être que tu finiras par atteindre le niveau d'un chevalier. Tu es prometteuse Sacha. Saches le.

Il sourit, déposa son arme et tourna les talons sans plus un mot ou une réaction. Cette après midi, le lion en avait bien assez fait.

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Date d'inscription : 27/09/2017

# Mer 1 Juil - 17:08

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J’avais un don pour agacer du lion. Et un don aussi pour qu’ils ne me tuent pas tout de suite. Je serrais les dents à sa remarque. Je faisais tout pour être digne de ce titre. Pour prouver que je le méritais, je m’entraînais dix fois plus que les autres. Et ce n’était pas pour ça que j’avais plus de mérite, chacun était doué à sa manière, mais je pouvais avoir le premier prix de tête de mule ou quoi qu’autre chose dans le même goût. Je ne lâchais jamais. Et qu’importe ce que dirait le chevalier, peut-être que je n’en aurais moi-même jamais le titre, mais jamais je ne cesserais de me mesurer à d’autre pour devenir meilleure. Je ne répondis pas au lion, oui, un jour je mourrais, et pas dans mon lit, je le savais. Ça serait sans aucun doute pour protéger quelqu’un de plus important que moi.

On continua de se battre, de s’entraîner. J’aimais sentir la sueur me piquer les yeux, coller ma chemise à mon dos. J’aimais sentir mes muscles me brûler, tout ça. J’aimais ça. C’était le seul moment où je me sentais moi, vivante, bien. Apaisée presque. C’était ma place dans le combat, et pas autre part. C’était comme ça. J’avais beau me prendre des coups de la part de Daven, un grand sourire carnassier étirait mes lèvres. J’allais avoir des dizaines de bleus, mais je m’en foutais. C’était pas grave. Chaque bleu c’était une leçon et j’apprenais avec lui. J’aurais aimé que cela ne s’arrête jamais. Le claquement de sa voix me tira de l’espèce de songe du combattant dans lequel j’étais.

J’essuyais vaguement mon front en soutenant le regard de l’homme sans aucune honte. Pourquoi s’arrêter maintenant ?! On aurait pu continuer encore ! Encore quelques heures ! Je restais surprise de sa formulation. Moqueuse ? Elle m’aurait sans doute grondé pour l’avoir dérangé… Je rougis malgré tout à son compliment et m’inclinai profondément :

« Merci Ser Daven. Bonne journée à vous. Merci pour la leçon. »

J’entrepris de ranger nos affaires avant de m’essuyer un peu le visage. C’était très étrange comme situation, je passais une main dans ma tignasse avant de soupirer. Puisqu’il fallait y aller. J’allais faire ma toilette et aller voir Lady Cersei.

Codage par Libella sur Graphiorum

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