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[ALTERNATIF] Je te briserais avec plaisir

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Je te briserais avec plaisir

Je bougeais souplement sur le bois du navire qui craquait autour de moi. L’odeur du goudron, de la mer, de la merde, du sang et de la peur. Je retiens un hurlement en continuant de bouger. La pièce était minuscule et je devenais dingue entre ces murs de bois… Mais je n’avais pas le choix. Une houle plus puissante me projeta contre le mur. Je roulais souplement pour éviter un coup d’épée imaginaire. Je m’entraînais sans épée et dans ma prison de bois. Prisonnière… J’avais été capturée par les fer-nés et cette capitaine de mes… avait trouvé ça amusant de me garder en tant qu’esclave. Sauf que je n’étais pas la plus docile et de toute manière elle adorait torturer ses prisonniers. Mais pas moi. Enfin si, mais d’une manière ou d’une autre. J’esquivais souplement un coup invisible.

Je m’arrêtais un instant avant d’écouter les bruits autour de moi. La mer. Je voulais retrouver l’Ouest. Je voulais retrouver l’Ouest… Lady Cersei, Meliodas… Félicité. Je voulais les retrouver et pas rester sur ce putain de navire ! Hors de question. Je bougeais à nouveau vivement en continuant de m’entraîner d’une manière ou d’une autre. Tant pis si je n’entendais pas qu’on m’appelait. Je m’en foutais totalement, je refusais de faire croire que j’étais brisée ou quoi. J’étais encore libre comme l’air. Enfin… libre, c’était une manière de parler. Je roulais à nouveau sur le sol avec une vague plus puissante. Heureusement je n’avais pas le mal de mer. Je restais immobile contre la paroi de bois avant d’écouter à nouveau. Il y avait quelqu’un dans la cabine de Snöfrid. Je restais immobile avant d’ouvrir la porte très doucement. La pièce où j’étais parquée était fermée par une chaîne. Impossible pour moi de sortir seule.

La blonde. Celle que sautait la capitaine sur son temps libre. Qu’est-ce qu’elle foutait là ? Je l’observais prendre des papiers sur le bureau. Je l’avais vu récupérer des ossements des cadavres pour les graver et les tailler. Elle était aussi tarée que l’autre. Elle ressortit rapidement sans même tourner le regard vers moi. Je comptais quelques secondes avant de me jeter contre la porte. Je réussirais bien à faire céder le bois à un moment où un autre. Je devinais à temps les pas pour m’arrêter, je restais attentive, face à la porte, allait-elle s’ouvrir ? J’écoutais les pas sans bouger, prête à tenter quelque chose. Je ne savais pas encore quoi, mais je tenterais.
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What If she was kidnapped by an Ironborn – Part 1 : The Captain of The White Scythe


- Here We Stand ! -



Snöfrid Harloi était la digne petite-fille de Sigfryd Harloi. Elle lui faisait honneur chaque jour que le Dieu Noyé faisait. Capitaine de la Faux Blanche, le bateau qu’elle s’était fait construire il y a maintenant cinq années. Elle parcourait les mers seule avec son équipage. Elle menait des raids en Westeros au grand dam des ouestriens. Lors d’une expédition, elle se rendit dans l’Ouest, dans un petit château situé non loin de la mer. C’était l’endroit idéal. Très stratège, Snöfrid attaqua durant la nuit avec sa quinzaine d’hommes et de femmes fer-nées. La jeune fille de Payton Harloi avait l’habitude de ce genre de bâtisse très cossue. Pendant que certains recherchaient les richesses, Snöfrid menait un petit contingent pour faire diversion dans la cour du château. Le seigneur de celui-ci ne semblait pas avoir une grande garde. Le combat allait être facile et rapproché. Les minutes défilèrent mais le plan se mit à exécution à merveille. D’un côté les épées se cognèrent, de l’autre, dans un silence d’or, les hommes volaient les richesses de cette famille de nobles. C’était sans compter le seigneur lui-même qui n’était pas dans la cour mais avait anticipé en s’enfermant avec ses richesses. Les hommes de Snöfrid l’affrontèrent et réussirent à le blesser le forçant à fuir tandis que le butin leur revenait et l’emportèrent jusqu’au navire. Snöfrid ne vit pas le signal, prise en grippe par une ouestienne très bonne à l’épée. Le combat fut bien difficile mais elle réussit à prendre le dessus. Elle observa la technique de la jeune fille et cela l’intriguait grandement. Voyant que les hommes étaient débordés, elle effectua sa botte secrète sur la jeune fille qui tomba à terre, inconsciente. Elle vit enfin le signal du bateau. Elle prit la jeune ouestienne dans ses bras et somma ses hommes de partir du château. Une fois sur la mer en direction du bateau, elle vit au loin le seigneur du château hurler qu’il viendra se venger. Elle lui rit au nez et ils repartirent tous pour les Îles de Fer.

Cela faisait maintenant trois lunes depuis ce raid dans ce château dont Snöfrid apprit le nom bien plus tard : Bulwark. Snöfrid n’en avait que faire. Elle avait rapporté quelques richesses qui renflouèrent les caisses de la famille Harloi, pour le plus grand bonheur de Sigfryd qui fut bien gâté pour ses quatre-vingt-cinq ans. Elle avait également gagné une servante. La jeune épéiste fort douée. Elle en avait fait sa servante, pire, son jouet, presque son esclave. Elle la gardait près d’elle de peur qu’elle s’enfuit. Elle était encore sauvage et ne se laissait guère faire mais Snöfrid savait comment s’y prendre avec elle. Malheureusement pour Snöfrid, le seigneur de Bulwark avait lancé une opération contre elle afin de récupérer la jeune femme. Il semblerait qu’elle ait de la valeur après tout. Cela ravit la jeune fer-née qui allait bien en jouer. À peine arrivée à Château-d’Harloi, elle fit apprêter plusieurs navires et ils repartirent tous aussitôt sur les mers. Snöfrid voulait retourner sur Essos et elle savait que le maître de la jeune sauvage ne tarderait pas à venir la chercher. Le périple jusqu’à Essos leur laisserait le temps de prendre de la distance. Ils partirent ainsi avec quatre navires menés par la Faux Blanche. Sur le pont, Snöfrid demanda à son capitaine en second, une jeune femme blonde avec qui Snöfrid entretenait une relation secrète et intime les plans. Même si elle connaissait la route, Snöfrid avait tout de même besoin de ses plans. Les voies maritimes changeaient. Il y avait des endroits plus calmes que d’autres. Les fer-nés n’étaient pas très bien vus en Westeros et Snöfrid voulait éviter un conflit avant leur arrivée dans la cité de Braavos. Lorsqu’elle revint avec les plans, le capitaine en second marmonna quelques mots dans l’oreille de Snöfrid qui ordonna immédiatement à la jeune blonde de diriger le pont. La capitaine avait besoin de se retirer dans sa cabine. Elle ne voulait être dérangée sous aucun prétexte sauf si une urgence se présentait.

Entrant dans sa cabine, Snöfrid fit les cent pas le regard fixé sur une porte qui donnait sur une petite pièce aménagée pour la prisonnière. Elle l’avait mis à son service mais elle reconnaissait que la prisonnière ne coopérait pas comme elle l’aurait souhaité. Elle réfléchit pendant de longues minutes pour savoir ce qu’elle ferait d’elle et si elle en valait finalement la peine. Le seigneur ouestien semblait vraiment y tenir pour aller jusqu’à la menacer de la poursuivre. Puis la fer-née se stoppa. Elle ne savait pas où la pensée qu’elle venait d’avoir allé la mener mais elle se laissa guider. Se dirigeant vers la porte, elle sortit une clé qu’elle portait en collier, déverrouilla la porte sans l’ouvrir puis alla silencieusement se rasseoir à son bureau. Elle rangea les cartes qui étaient sorties ainsi que les armes à porter de main. Elle s’attendait à voir la jeune femme sortir en furie de la petite pièce et c’est inexpressif, le visage fermé qu’elle attendait de voir ce qui allait se passer. En trois lunes, Snöfrid n’avait pas encore pris la peine d’apprendre le prénom de la petite sauvage – surnom qu’elle lui donnait – ni de savoir qui elle était, ce qu’elle faisait à Bulwark et le plus important, où est-ce qu’elle avait appris à se battre si bien. L’équipage de Snöfrid avait l’habitude que de temps en temps, elle faisait des prisonniers ou des prisonnières. La fer-née avait une sorte de sixième sens et pour ce coup-là, c’est la technique, la tenue et la fougue de la jeune ouestienne qui l’avait intrigué. L’Harloi adorait collectionner les trophées durant ses raids, ses conquêtes, ses découvertes, ses expéditions. Elle redécouvrait ce plaisir depuis la mort du roi Balon quelques années plus tôt. Son successeur, Euron Greyjoy, son frère, avait ainsi rétabli cette pratique ancestrale, pour le plus grand bonheur de la majorité des fer-nés, pour le plus grand désarroi des ouestriens avec qui la guerre avait été déclarée.


#336699 : Snöfrid Harloi

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Je te briserais avec plaisir

Je me souvenais bien de la nuit où j’avais tout perdu… La nuit à Bulwark… Avec Ashter… Et l’attaque, surprise… Le coup en traître… Ashter… Était-il encore vivant ? Je passais ma langue sur mes lèvres à la recherche du fantôme d’un de ses baisers… Rien… Envolé… En attendant j’écoutais les bruits de pas de la femme. Je comptais même ses pas. Elle était nerveuse. J’eus un sourire avant de m’adosser à la porte, pour l’empêcher d’entrer lorsqu’elle déverrouilla la porte. Rien d’autre ? Je fronçais les sourcils en écoutant avec soin. Je plantais soigneusement mes pieds dans le bois et contre le mur avant de fermer les yeux. Ne pas laisser la rager l’emporter. Se servir de sa tête. C’était ce que m’avait appris Garlan… Mon jeu de jambe c’était Ashter, mes coups de putes, Meliodas, le style un peu Loras… La rage de vaincre… Ça c’était moi toute seule. Je ressortis des plis de mon haut le collier d’Ashter et le serrai dans mon poing avant de le cacher à nouveau. Je pris une profonde inspiration avant de me mettre à chanter à pleins poumon les Pluies de Castamere. Malgré toutes les leçons de Lady Cersei : je ne savais pas chanter juste. Siffler encore, mais chanter, même un porc qu’on égorge aurait chanté plus juste. Et j’y mettais tout mon coffre. Peut-être que tout le monde me croyait morte… Mais c’était pas encore le cas. Je finis la chanson, toujours lourdement appuyé contre la porte.

Je me relevais toujours appuyé sur la porte je continuais sur mon registre avec Jeyne of Oldstones. Toujours plus fort et plus faux. Juste pour la faire enrager. Je sentis un poids sur la porte alors que je continuai de sourire. Je repris une respiration et posai une main sur la poignée de la porte avant d’improviser une chanson.

« J’TE BOTTERAIS LE CUL
TU REGRETTERAS D’M’AVOIR ARRACHÉ AUX MIENS
TU D’MORDRAS LES DOIGTS
D’M’AVOIR GARDÉ EN VIE
AUSSI SÛRE QU’J’M’APPELLE SACHA
J’TE PLANTERAIS
J’TE FERAIS BOUFFER TES PROPRES TRIPES
QUITTE À C’QUE J’Y PASSE
J’TE PLANTERAIS !
J’BOIRAIS DANS TON CRÂNE
J’BOUFFERAIS TON CŒUR
ET J’FILERAIS TON CORPS AUX REQUINS. »


Je sentis un coup contre la porte et je bondis brusquement en avant pour laisser la porte céder et je bondis en avant pour attraper la tignasse tressée de la capitaine et lui donner un coup de boule et tenter de la plaquer au sol et l’étrangler. J’ouvris la bouche également pour la mordre près de la gorge. Quitte à l’égorger de mes propres dents..
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What If she was kidnapped by an Ironborn – Part 2 : The Unbearable Prisoner


- Here We Stand ! -



Snöfrid Harloi était une personne qui avait beaucoup de patience. Depuis trois lunes qu’elle se trimballait la prisonnière, elle avait essuyé plusieurs tentatives de fuite, d’attaques, de meurtres même. Avec son équipage, ils l’avaient même attaché au mât une fois. Les hommes – et même les femmes – sur le bateau se moquaient d’elle à chaque fois qu’ils passaient devant. Silencieuse, calme, attentive, Snöfrid bougea sa chaise jusque devant la porte derrière laquelle se trouvait la prisonnière ouestienne. Elle sentait la hargne et la fougue de la jeune fille qui n’attendait qu’une chose : se libérer et foncer sur Snöfrid pour lui faire payer. C’est alors qu’elle commença à chanter. Snöfrid sourit et croisait les bras tout en regardant la porte fermée – bien que déverrouillée. La prisonnière chantait, faux en plus, Les Pluies de Castamere puis d’autres chants que Snöfrid ne connaissait pas forcément mais dont l’air lui disait vaguement quelque chose. Puis, elle commença à chanter une chanson clairement improvisée. La capitaine fer-née ne rigolait plus, elle était énervée. Elle n’avait jamais vu une prisonnière aussi casse-pied que la ouestienne. Elle se leva d’un bond et réfléchis avant de faire quoique ce soit qui serait regrettable. Elle le faisait sans doute exprès pour l’énerver. Mais la fer-née n’avait qu’une envie depuis qu’elle l’avait kidnappé c’était de la confronter. Aussi, elle se dirigea vers la porte. Elle fit mine de frapper pour qu’elle se taise et vit en une fraction de seconde, la porte s’ouvrir. La sauvage lui sauta dessus. Snöfrid perdit presque l’équilibre mais réussit à se ressaisir. Trop tard. La prisonnière lui attrapa sa tresse et elle reçut un coup de boule qui la sonna quelque peu. Au lieu de gémissement de douleur, Snöfrid riait aux éclats tandis qu’elle était plaquée au sol, les mains de la jeune brune autour de son cou. Cette folle ouvrit alors la bouche pour la mordre mais Snöfrid mit se bras avant qu’elle n’atteigne son cou.

-Tiens, mords-ça !

Forçant sur son bras, Snöfrid usa de ses jambes et donna plusieurs coups de genou dans les côtes de la prisonnière qui semblait plus résistante qu’elle ne l’aurait pensé malgré la soif et la faim. En effet, la capitaine donnait de temps à autre des repas à sa prisonnière. Quand elle y pensait. De temps en temps. La capitaine reprit alors le dessus, libéra son bras de sa bouche et repoussa ses mains. La jeune prisonnière était  au sol tandis que Snöfrid se relevait, toussant, reprenant son souffle. Elle s’avança ensuite vers la jeune femme qu’elle attrapa par les cheveux – en bataille - et elle la balança contre le mur de sa cabine. Elle la rattrapa par le col et la plaqua contre ce même mur. Elle écarta les cheveux de son visage et plongea son regard dans le sien. Elle posa sa main contre sa gorge et serra un peu, pas trop pour la laisser respirer. Snöfrid ne voulait pas qu’elle meurt tout de suite. Elle était utile, surtout s’il y avait une rançon à la clé. Elle y repensa lorsqu’elle avait failli utiliser son épée pour la calmer. Il ne fallait pas qu’elle la tue ou qu’elle la blesse. Le seigneur blondinet serait triste et ne paierait pas pour un cadavre. Elle s’éclaircit la gorge puis lui donna une petite claque pour qu’elle se concentre sur elle. Elle avait besoin de lui parler, d’en savoir un peu plus sur elle. Il était temps de l’apprivoiser après ces semaines passées enfermer.

- C’est bon ? T’es calmée ? Faut qu’on cause toi et moi, j’crois.

Jugeant la sauvage calmer, voire même un peu sonner, Snöfrid la mena jusqu’à la chaise qui trônait au milieu de la cabine. Elle lui attacha les mains dans le dos, ainsi que les pieds à ceux de la chaise. Pour commencer, elle la bâillonna avec un chiffon puis plaça à son tour une chaise devant elle sur laquelle elle s’assied et observait la prisonnière en silence. Rien qu’en la regardant, elle imagine tous les supplices qu’elle allait lui faire, toutes les tortures qu’elle allait subir. Elle avait un sourire qui faisait peur, un sourire qui n’incitait pas un autre sourire quand on le voyait mais bien de la peur, de la crainte, de l’effroi. Après s’être laissé emporter par ses envies de tortures et d’amusement, Snöfrid revint à la réalité et planta son regard dans celui de sa prisonnière. Elle s’approcha, pas trop près, à une longueur de bras, et la mit en garde.

- Je vais te poser des questions. T’as le droit qu’à une chance. Si tu réponds à côté quand je t’enlève, le bâillon, tu vas le regretter.

Après quoi, elle enleva le bâillon tout en posant sa question.

- T’es qui ? C’est quoi ton nom ?


#336699 : Snöfrid Harloi

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Je te briserais avec plaisir

JJe sentis mes doigts se refermer sur la tignasse puante de la capitaine. Je sentis mon front la toucher et je la projetai au sol. J’enroulais mes doigts autour de sa gorge avant d’ouvrir la bouche pour planter mes dents dans sa gorge. Mais je mordis son bras. Je grondais et serrais plus fort les dents. Je serrais les dents dans sa chair quand elle me frappa. Refusant de lâcher. J’avais déjà eu bien plus mal que ça. Un coup plus fort, ou mieux placé que les autres, me coupa à la respiration et je dus la lâcher pour reprendre mon souffle. Je roulais au sol en reprenant mon souffle et l’autre était dans le même état. Je me redressai lentement. Le bois de la cabine rencontra mon visage et je sentis le sang jaillir de mon nez. Je soutiens le regard quand elle commença à m’étrangler alors que j’essayai de la repousser quitte à la griffer ou lui crever un œil. Je sentis l’air commencer à me manquer. La claque me fit gronder de colère. Calmée ? J’eus un ricanement colérique. Nan, j’étais pas calme du tout, mais avec le sacré coup dans le crâne qu’elle m’avait collé et le manque d’air, je ne réagissais pas autant.

Elle me traîna sur une chaise et m’y attacha. Je me débattis et plongeai mon regard dans le sien malgré son sourire de sadique. Tu pouvais crever. J’avais pas peur de toi. Malgré les cordes ou quoi. Elle pouvait aller crever dans les sept enfers. J’allais pas me laisser faire. Je soutiens son regard quand elle se pencha vers moi. Pas trop près. Je ne pouvais rien faire, même pas la frapper ou quoi. Une chance ? Le regretter ? J’allais me marrer. Je fis jouer ma mâchoire en l’observant avec attention avant de pencher la tête sur le côté. Je léchais mes lèvres couvertes de sang avec attention, savourant presque le goût métallique. Je rassemblai ma salive, et mon sang, avant de répondre.

« Sacha. »

Je lui crachai au visage et le glaviot de salive et de sang tomba juste au-dessus de son œil. Je lui dédiai un sourire, large et moqueur et continuai.

« Sacha tout court. Pas de titre ou rien putain de bas étage. »

Je lui souris de toutes mes dents en léchant encore une fois mes lèvres et le sang.
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What If she was kidnapped by an Ironborn – Part 3 : Let’s talk !


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- Sacha.

Un prénom bien ordinaire, commun à une roturière de la trempe de la jeune femme. Snöfrid effaça son large sourire lorsque la sauvage lui cracha à la figure. La capitaine ne se laissa pas pour autant malmener par elle et essuya sans rien dire le crachat qui avait atteint son œil. Elle lui souriait. Elle la provoquait. Snö gardait son calme mais savait qu’elle aurait toute l’occasion de lui faire payer sa subordination. La fer-née voulait la soumettre, la torturer psychologiquement, la retourner complètement. Elle n’avait qu’une hâte, c’était que lors de leur rencontre avec le seigneur blondinet, il croit qu’elle lui reviendra. Le plan de Snö était machiavélique, avait déjà réussi plusieurs fois mais Sacha semblait plus coriace que les autres. Il faudrait au capitaine de la Faux Blanche redoubler d’effort avec cette nouvelle prisonnière. Ne la quittant pas des yeux, elle finit par lui mettre une droite en bonne et due forme. Elle ne perdait pas son sang-froid mais sa provocation l’insupportait. Gardant la distance entre la sauvage et elle, Snöfrid la toisait, l’observait, l’analysait avant de finalement briser le silence et la mettre en garde.

-Au prochain mot de travers, je te réserve une surprise. Je pourrai te bâillonner mais j’ai besoin que tu parles. Heureusement pour toi, je suis très imaginative.

Elle se leva, tourna la chaise sur laquelle Sacha était attachée vers le grand bureau sur lequel était posé des verres, à manger, des carnets, des cartes roulées, des ustensiles et d’autres babioles. Le navire était dirigé par Grayce, Snö lui faisait entièrement confiance. Elle avait demandé à son équipage de ne pas être dérangée sous aucun prétexte hormis une vraie urgence dont seul le second de la capitaine savait à quoi elle faisait référence. Reportant son attention sur Sacha, Snö demeurait silencieuse. Elle réfléchissait. Elle pensait à toutes les tortures possibles qu’elle lui ferait subir, au lavage de cerveau qu’elle comptait lui faire. Cela la faisait sourire. Cela l’amusait. Elle voyait la détermination dans les yeux de sa victime. Elle en était encore à ce stade où elle espérait pouvoir tenter quelque chose, s’enfuir, s’échapper, se venger. Il était encore temps de la faire changer d’avis. Snö comptait l’affaiblir, la ruiner, la mettre au plus bas pour qu’au final elle lui supplie de la tuer ou pire qu’elle lui supplie de la laisser en vie car elle aura pris goût à cette situation que personne ne souhaitait. Elle se plaça de nouveau devant la chaise, à une distance plus proche qu’il y a quelques minutes, se mit au niveau des yeux de Sacha, demeura sérieuse et passa à la suite.

- Bien. Continuons.

Elle semblait de nouveau prompte à la provoquer. Snöfrid adorait ça. Elle se doutait bien que Sacha n’était guère calmée mais elle voulait voir jusqu’où elle irait. La capitaine fer-née n’était pas idiote et une confrontation avec la sauvage ne la dérangeait guère. Elle en avait vu d’autres avant elle. Elle n’était ni la première ni la dernière prisonnière qu’elle faisait et qu’elle s’amusait à torturer. Elle s’empressa de répliquer avant qu’une énième insulte ou crachat ne pointe le bout de son nez.

- Alors, Sacha… Tu m’intrigues. Je veux savoir d’où tu viens. C’est quoi ton histoire, je t’écoute.

Prenant la chaise qu’elle avait laissé plus loin, Snö s’assied pour être plus confortablement installée, prenant une pomme au passage et croquant à pleine dent faisant voler quelques gouttes de jus çà et là. Snö était réellement intriguée par la jeune Sacha. Cette force de caractère qui se dégageait de la sauvage était impressionnante et envoutante. Elle voulait en savoir plus sur elle.


#336699 : Snöfrid Harloi
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Je te briserais avec plaisir

La droite qu’elle me mit me fit… hurler de rire. Je n’aimais pas la douleur, mais je voulais clairement lui indiquer qu’elle ne me faisait pas peur et que je la défierais jusqu’à ce qu’elle me plante ou que je me taille. Elle était pas prête pour tout ce que j’allais lui faire subir, et ça durait depuis trois lunes, elle allait se bouffer les doigts et le bras, j’allais lui sortir la pire des Sacha que je connaissais. Elle était… tellement pas prête… Oh non ma jolie… T’as en face de toi la pire tête de mule idiote et bornée que tu peux rencontrer sur cette terre. Je ricanais à sa remarque et crachai un jet de salive rougeâtre sur le sol.

« J’adore les surprises. »

Je la suivis des yeux sans bouger, surtout que je ne pouvais pas. Je tirais doucement sur les liens en essayant de trouver une faille. Une connasse pareil… Ça savait faire les nœuds. Je me mis à nouveau à rire toute seule. Il fallait réfléchir aussi à ce qu’elle voulait de moi. Je ne lui apportais rien, j’étais pas sûre de saisir pourquoi elle me gardait… Mais j’allais lui faire regretter, mais d’une force, de faire des prisonniers. Je la suivis des yeux quand elle s’assit à nouveau face à moi. Je léchais mes lèvres et le sang qui coulait de mon nez en la regardant. J’étais sûre que la saveur de ton sang était délicieuse. Je sentis l’odeur de la pomme, mais je ne réagis pas. Je ne sentais plus les sentiments de faims depuis longtemps. Je crachais un nouveau jet de salive à ses pieds avant de répondre.

« J’suis du Conflans, j’viens des rues. J’trouvai les bonnes personnes, pis j’suis arrivé à Bulwarck, pis j’sers l’seigneur des lieux, pis voila. »

Mensonge, je ne servais pas Ashter, mais ça elle n’en savait rien. Je soutiens son regard et fis craquer la chaise en tirant sur les liens à nouveaux. La corde brûlait la peau. M’en foutais. Je repris la parole en tirant sur ma jambe gauche. La corde tenait moins bien, avec un peu de chance… IL fallait juste que je l’occupe quelques minutes.

« Nan puis sérieux, t’sais q’t’as choisis ton mauvais prisonnier ? J’vaux qu’dalle, enfin, si, à l’épée, mais t’en as quinze comme moi. Tu perds ton putain de précieux temps d’capitaine de mes g’noux. T’aurais rien d’moi, ou des insultes. À moins qu’t’veille que j’te baise comme te baise ta blondasse de chienne qui te lèche à en avoir la langue qui traîne par terre. Et pis vu comme t’l’a fait couiner… J’suis sûre qu’elle doit aussi avoir des dents d’rat. Elle t’lasse p’tre ta chiennasse blonde… C’pas avec moi qu’t’auras autre chose qu’un coup d’poignard dans l’bide baiseuse de truie. »

Ah ! La poésie de la rue… Quelque part… Ça m’avait manqué. Je continuais de sourire en m’agitant sur la chaise pour l’empêcher de voir que le nœud de la jambe gauchee avait cédé et que j’avais la jambe de libre.
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What If she was kidnapped by an Ironborn – Part 4 : Trash talk


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- J’suis du Conflans, j’viens des rues. J’trouvai les bonnes personnes, pis j’suis arrivé à Bulwarck, pis j’sers l’seigneur des lieux, pis voilà.

Tout en savourant sa pomme, le regard observant et analysant la bête, Snöfrid tentait de percevoir la moindre faille, la moindre faiblesse, le moindre mensonge. En vain. Cette saloperie de sauvage ne laissait rien paraître et cela commença à agacer la capitaine. De tous les prisonniers qu’elle avait faits, Sacha allait être la plus coriace. Et si la fer-née n’était clairement pas prête à ce qui l’attendait, Sacha devait également se méfier de Snö et ne pas la sous-estimer. Les deux femmes se battaient autant sur le plan physique que psychologique. Elles se ressemblaient en certains points. Snö se demandait alors pourquoi le seigneur de Bulwark mettrait à contribution sa flotte pour récupérer un simple sous-fifre. C’était quelque chose qui lui échappait pour l’instant mais elle obtiendrait des réponses. Elle en était persuadée. Elle sentait son regard sur elle et à chacun de ses crachats, elle avait envie de la frapper, de la balancer à terre, de la torturer. Sa provocation mettait les nerfs de la fer-née à rude épreuve mais celle-ci savait se tenir. Elle gardait son calme, finissant sa pomme et restant attentive à ce que Sacha lui déblatérait comme insultes.

- Nan puis sérieux, t’sais q’t’as choisis ton mauvais prisonnier ? J’vaux qu’dalle, enfin, si, à l’épée, mais t’en as quinze comme moi. Tu perds ton putain de précieux temps d’capitaine de mes g’noux. T’aurais rien d’moi, ou des insultes.

-Pour mon plus grand bonheur.

Snö n’eut guère le temps de répliquer plus que Sacha continua dans sa lancée, s’attaquant cette fois à Grayce.

- À moins qu’t’veille que j’te baise comme te baise ta blondasse de chienne qui te lèche à en avoir la langue qui traîne par terre. Et pis vu comme t’l’a fait couiner… J’suis sûre qu’elle doit aussi avoir des dents d’rat. Elle t’lasse p’tre ta chiennasse blonde… C’pas avec moi qu’t’auras autre chose qu’un coup d’poignard dans l’bide baiseuse de truie.

Snö resta de marbre, ne préférant pas montrer son agacement et sa rage. Seulement, elle se rapprocha de Sacha, lui mit un coup de poing, ramena son visage vers elle en la tenant par les cheveux et approcha son couteau près de sa gorge. Son regard était noir et il plongeait dans celui de Sacha. Elle ne ressentait que du dégoût pour cette conflanaise. Elle avait beau être une bonne épéiste et combattante, elle n’en demeurait pas moins écœurante et insupportable. Tentant de garder le contrôle, Snöfrid venait de commettre sa première erreur : dévoiler sa faiblesse qu’était Grayce, son amante et second. Mais elle se ressaisit, tirant quelque peu sur les cheveux de sa proie, faisant parcourir la lame de son couteau sur sa peau. Elle souriait, la toisait, glissait sa lame le long de son cou, remontant sur sa joue droite, piquant sa tempe puis repositionna le couteau près de sa jugulaire. Dans un petit rire, elle s’adressa à elle avec un ton plus enragé qu’il y a quelques minutes.

- J’veux rien d’toi. Tu m’sers seulement à attirer ton maître. Quant à ma blondasse. T’es jalouse, avoue. Ton maître te baise pas assez, avoue. Il t’regarde, t’baise d’temps en temps mais t’es qu’un jouet, une poupée pour l’occuper.

Approchant son visage du sien, la lame du couteau se serrait contre son cou. Snöfrid sentait l’haleine putride de Sacha, le mélange de salive et de sang dégoulinant de ses lèvres. Elle lui souriait malicieusement, tenant fermement sa tignasse. Elle n’avait que faire de cette conflanaise. Elle réussirait tôt ou tard à la retourner. Snöfrid aimait les défis et en voilà un qui allait lui faire plaisir jusqu’à ce qu’ils arrivent à destination. Cela allait être un jeu extrêmement intéressant pour la fer-née. Ne laissant pas le temps à Sacha de répliquer, elle poursuivit sur le même ton.

- Alors, ‘tite conne, t’comptes faire quoi maint’nant, hein ? J’t’écoute ! T’attends quoi ?

Snöfrid garda fermement son emprise sur elle afin qu’elle ne bouge pas trop, le menace du couteau sur la gorge étant un avant-goût de ce qu’elle comptait lui faire subir durant les prochains jours. Elle en était fière et elle souriait de plus belle, attendant une réplique cinglante de sa prisonnière.


#336699 : Snöfrid Harloi
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Je te briserais avec plaisir

C’était un vrai combat, verbale ou psychologique. Et j’allais la rendre assez folle pour qu’elle s’ouvre la gorge elle-même alors que je m’enfuirais. Ou je la pousserais assez à bout pour qu’elle me tue. Je me foutais de la mort, je l’avais assez tutoyé pour la considérer comme une amie. Et la Fer-né… J’allais peut-être mettre du temps, mais c’était moi qui remporterais ce combat. J’avais assez entendu d’histoire sur ces pirates pour m’en méfier comme de la peste. Et j’allais lui faire comprendre que chaque erreur avec moi pouvait vite être mortelle. Et j’allais lui extorquer la moindre des informations sur elle pour les retourner. Elle n’allait pas comprendre… Oh oui… Elle allait se mordre les doigts de tout cela… Elle ne comprendrait pas… Son plus grand bonheur ? Alors j’attaquais la Blondasse.

Résultat parfait. J’avais une carte contre elle… Et vu ce que je savais moi… Je doutais que les autres le sachent. Je soutiens son regard avec un large sourire la laissant promener son couteau sur ma peau, mon visage et ma gorge. Cela me fit même renforcer mon sourire. Elle croyait me faire peur avec ça ? J’avais passé la moitié de ma vie avec une dague contre la gorge et d’une main plus ferme que celle-ci pour vouloir m’égorger. Et eux, le voulaient vraiment. Elle puait la tentative d’intimidation. Elle n’eut qu’un ricanement de ma part alors que je la défiais du regard. Je lui ris aux éclats sous le nez quand elle évoqua ma sexualité. P’tite conne ? J’attendais quoi ? Je lui ris à nouveau au nez avant de répliquer.

« Mon maître ? J’le baise pas, y m’baise pas. T’sais pourquoi ? Parce qu’on en a pas envie. Et j’vais même t’confier un truc. J’jamais baiser d’ma vie, et j’en tartine les nichons avec tes tripes. Et toi t’as pas les couilles pour m’égorger. »

Je lui crachais à nouveau dessus et cette fois la salive et le sang tombèrent pile dans son œil. Mon genou remonta avec toute la force que je pouvais y mettre pour frapper sa cuisse avec toute la violence et la haine que je pouvais mettre dedans. Je le savais assez bien qu’un coup dans la cuisse c’était horriblement douloureux et cela pouvait faire tomber par terre. Je me foutais de mourir, là je voulais juste lui faire le plus mal possible. Et voir jusqu’où elle pourrait aller à part quelques coups de poings et me menacer d’un poignard. Elle pouvait faire quoi ? J’avais hâte de voir ça. Je lui crachais à nouveau dessus avant de hurler.

« VAS-Y OSE SI T’AS LES COUILLES ! FAIS-LE ! FAIS-LE ! T’AS PEUR D’LA MORT T’AS PEUR D’TE TACHER CONNASSE. FAIS-LE SI T’OSE ! T’OSERAS PAS PARCE QU’T’ES QU’UNE LACHE ! »
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What If she was kidnapped by an Ironborn – Part 5 : Domesticating (1)


- Here We Stand ! -



Snöfrid s’amusait. Elle était comme une prédatrice avec sa proie. Elle la laissait avoir le dessus pour attaquer au bon moment. Cette technique avait fait ses preuves et pourtant avec Sacha, la capitaine comprit que cela allait être plus difficile. Difficile ? Non, plus intéressant pour la fer-née qui en redemandait. Elle souriait, se retenant de trop la cogner pour ne pas malencontreusement la tuer. Il serait fâcheux que la prisonnière passe l’arme à gauche alors qu’elle avait encore tellement de choses à apprendre à la capitaine. Néanmoins, sans le montrer, Snö était agacée. Elle avait cet air si suffisant et cette assurance qu’elle n’avait jamais vu dans ces prisonniers précédents. Elle avait réussi à les faire craquer plus vite, en quelques semaines, deux mois maximum. Sacha avait su résister et cela alimentait la fascination perverse de la jeune Harloi. Et elle ne voulait guère laisser tomber, bien au contraire, elle ne voulait qu’une chose : la faire craquer. Là, elle s’énervait, crachait, insultait. Prenant un bout de sa chemise, Snöfrid essuya son œil plein de crachat et effaça son sourire. Montré l’agacement pouvait être un bon leurre. Qu’elle croie que Snö est agacée, ça lui fera prendre confiance, sans s’attendre à ce qui allait poursuivre. Mais elle n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit que la jeune femme réussit à lui mettre un énorme coup dans la cuisse qui lui fit échapper un gémissement lourd de douleur. Après quelques minutes, le temps que la douleur passe, Snöfrid se redressa, flanqua une énorme droite à Sacha, la rattrapa par le visage pour pas qu’elle tombe sur le côté, reprit sa dague qui était tombée et commença à l’enfoncer de quelques millimètres, trop peu pour que ça soit mortel, assez pour qu’elle sente la douleur, dans sa gorge.

- Alors ? T’arrêtes d’gueuler m’t’nant.

La douleur à sa cuisse la mettait en position de faiblesse. Elle avait bien joué son coup, la salope. La lame de la dague était légèrement enfoncée dans la peau du cou de Sacha. Loin de la jugulaire, il n’y avait aucune chance qu’elle meure et bien sûr, Snö ne la laisserait pas se suicider en se plantant sur la dague. Elle comptait sur le faible pourcentage d’instinct de survie de cette pauvre créature. Le calme revenant mais ne pouvant tenir la position, elle retira la lame, un léger filet de sang coulant le long du cou de l’ouestienne. La capitaine s’assied sur la chaise, le regard exaspéré. Elle était coriace. Vraiment. Mais elle n’avait pas dit son dernier mot. Elle la toisa du regard puis regarda la petite trace de sang sur sa dague. Silencieuse, elle approcha la dague qu’elle fit glisser sur sa langue, plantant son regard dans celui de sa prisonnière. Elle referma la bouche sur la pointe, goûtant alors au sang ouestien. Elle fit mine de grimacer et cracha à terre sang et salive. Et d’un coup, d’un seul, elle lança la dague en direction de Sacha mais qui passa à quelques centimètres d’elle, coupant au passage une petite mèche de cheveux avant d’aller se planter dans la porte de sa cabine. Son regard jaugeait le sien. Deux lionnes dans une même arène. Deux guerrières tenaces. Snöfrid adorait ça. Elle était agacée et cette fois, cela se voyait vraiment mais elle adorait qu’on lui résiste. Enfin une prisonnière à la hauteur de ses attentes. Cela était difficile de faire plier la petite sauvage mais elle réussirait à la dompter, tôt… ou tard.

- Maintenant que t’as une jambe de libre, qu’est-ce que t’attends pour passer à la suite ?


#336699 : Snöfrid Harloi

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Je te briserais avec plaisir

Le coup de poing de la tarée coupa mes cris. Je sentis sa main agripper mon visage et je soutiens son regard avec un large sourire, un filet de sang coulant sur mon menton. Je ne bougeais pas d’un millimètre malgré la pointe du couteau que je sentais rentrer dans ma chair et ma gorge. Je tentai de me l’enfoncer plus loin. J’allais pas la laisser me manipuler ou quoi que ce soit. C’était hors de question que je la laisse décider ma vie. Quitte à moi-même m’égorger. Mais elle me tenait trop bien mais si je tentais d’enfoncer le poignard dans ma gorge. J’eus un large sourire malgré la couche de sang qui maculait mon menton. Je n’avais pas peur d’elle. Arrêter de gueuler. J’eus un ricanement.

« Nan. »

Elle croyait vraiment que j’allais m’arrêter pour si peu ? Même pas en rêve. Ce n’était pas quelques coups qui allait me calmer. Et puis quoi encore. Je sentais le sang rouler dans ma gorge, je m’en foutais. Je soutiens le regard de la connasse. Je me léchai les lèvres couvertes de sang en la regardant droit dans les yeux. Hors de question de me laisser intimider par une telle technique. Tu pouvais cracher je m’en foutais complètement. Et puis quoi encore. Avec tes deux coups de poings… Tu es minable. Je ricanais doucement en la regardant droit dans les yeux. Passer à la suite ? Je tirai sur les liens de mes poings sans rien dire pendant un instant. Là… je n’étais pas con, elle avait bien fait ses liens… Je m’agitai un peu en la regardant dans les yeux.

« Actuellement m’imaginer t’ouvrir en deux avec ton putain de poignard, puisque t’as bien fait les nœuds. J’suis pas con… J’sais très bien que j’peux pas détacher mes mains. Et toi ? Qu’est-ce qu’tu vas faire ? »

J’entendis des coups frapper à la porte et je reconnus la voix de la blondasse. Une tempête de ce que je pouvais comprendre. Je me mis à rire largement.

« Alors… T’vas écouter ta chienne ? T’veux pas la contrarier hein ? Elle t’manquerait dans ton lit pas vrai ? T’as b’soin d’sa langue… Chienne qu’t’es. »

J’me mis à ricaner longuement peu impressionnée par tout cela.
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What If she was kidnapped by an Ironborn – Part 6 : Domesticating (2)


- Here We Stand ! -



Snöfrid relâcha la tête de la prisonnière et enleva la lame de la dague de sous son cou. Une plaie y était désormais présente et le sang coulait. La blessure n’était pas mortelle. Elle survivrait. Elle était une dur-à-cuir. Elle était coriace, résistante, provocatrice. En somme, tout ce que Snöfrid détestait et appréciait en même temps. Sa réponse, évidemment, la fit rire. Heureusement, elle avait bien fait les liens de ses mains. Elle n’était pas en état de lui mettre une raclée. Cela allait devoir attendre, d’autant qu’on frappait à la porte. C’était Grayce. Elle tombait bien. La capitaine aurait pu perdre patience et égorger cette créature comme on égorge un porc. Elle ignora ses vaines paroles qui ne visaient qu’à insulter la jeune Bonfrère et elle-même au passage. Lorsque Sacha l’insulta de chienne, elle la regarda tout sourire et lui balança sur un ton aguicheur.

- Qu’est-ce t’as ? T’es jalouse ?

Elle se mit alors à rire aux éclats avant de faire entrer Grayce. La ramenant dans ses bras, bien dans le champ de vision de la ouestienne, Snöfrid l’embrassa alors avec sauvagerie, quitte à lui mordre les lèvres tandis que ses mains se perdaient dans sa chevelure blonde. Tout sourire, elle rompit l’étreinte passionnée après quelques minutes. Grayce venait lui annoncer que tout était prêt et qu’il était là, comme prévu. Pas de nom. Pas d’indice pour la petite sauvage. Mais Snöfrid avait bien compris le message. Elle renvoya alors Grayce sur le pont pour donner les nouveaux ordres. Il fallait qu’elle prépare Sacha. Elle avait encore quelques heures devant elle avant que le plan ne se mette en place. En attendant, elle voulait juste s’amuser avec son jouet. Elle s’approcha alors de la chaise où était attachée Sacha et la libéra. La deuxième jambe tout d’abord, se mettant bien à l’opposé pour qu’elle ne puisse lui foutre un coup de pieds au passage. Puis, ayant eu la brillante idée d’attacher ses mains dans le dos, elle avança quelque peu la chaise et libéra ses mains. Snöfrid ne laissa ensuite pas le temps à Sacha de réagir et l’attrapa par les cheveux et la traîna jusqu’au milieu de la pièce. Il n’y avait rien à part elle deux. Pas d’arme, Snö ayant confié son épée et sa dague à Grayce. Elle se recula de quelques pas et laissa Sacha reprendre le contrôle de son corps et se relever. Elle l’attendait. Elle était prête.

- Allez… dansons !


#336699 : Snöfrid Harloi

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Je te briserais avec plaisir

Jalouse ? J’eus un ricanement et fis mine de vomir. Et puis quoi encore ! C’était contre nature son amour. N’importe quoi. Je ricanais en la regardant embrasser avec vigueur sa chienne. N’importe quoi. Et l’autre lui rendait avec vigueur se collant à elle. Elles allaient baiser là tout de suite ? Du moment que je servais pas de coussin, tout allait bien. J’allais pouvoir faire un tas de remarque histoire de les empêcher de se faire plaisir ou quoi que ce soit. Elle croyait quoi ? J’allais juste laisser faire ça ? Je fronçai les sourcils en voyant la blondasse repartir. Je fronçais les sourcils en voyant l’autre revenir. Elle me détacha et me traîna au centre de la pièce par les cheveux. Je ne bronchais pas.

Danser ? J’allais la faire danser et pas qu’un peu. J’essuyai ma gorge avant de lécher mon sang avec un fin sourire sans rien dire. Il fallait que je retrouve bien mon corps, je ne pourrais pas me battre à mon maximum. Et puis j’étais fatiguée et je m’étais déjà pris de sales coups. Il fallait que je fasse très attention. Sinon là elle allait m’éclater. Quoi qu’elle aille sûrement m’éclater. Rien à faire, j’allais pas me laisser faire ! Pas le moins du monde. Je serrai les dents en la fixant avec attention. Allez ! Je pouvais le faire.

Je me mis en garde avant de me jeter sur elle avec vivacité. J’étais pas au mieux de ma forme, mais j’allais pas me laisser faire. Pas une seconde. Et puis quoi encore ! Je me mis à battre avec acharnement, utilisant tous les coups de putes que je pouvais connaître, tous les plus vicieux pour lui faire mal. Je voulais qu’elle souffre. Je tentai d’attraper sa tête pour lui frapper de toutes mes forces contre le coin du bureau quitte à la tuer. Je pouvais l’égorger avec les dents. Ce n’était pas un problème. Je donnai toutes les maigres forces que j’avais pour la tuer et la blesser. Quitte après à me jeter dans la mer et nager à fond jusqu’à la cote la plus proche.
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What If she was kidnapped by an Ironborn – Part 7 : Domesticating (3)


- The White Scythe -



Droite. Gauche. Esquiver. Parer. Frapper. Au milieu de la cabine de la capitaine fer-née, deux femmes étaient en train de se battre, de se rendre les coups, de se jeter sur l’autre. Il n’y avait plus aucune retenue. Sacha s’était jetée sur Snöfrid qui tentait de parer ses coups. Le sang jaillissait par terre. Les deux femmes commençaient à être harassées mais elles ne faiblissaient pas. Les coups de Sacha étaient puissants et Snöfrid sentait chacun de ses coups. Elle tentait alors de choper sa tête mais Snöfrid ne se laissait pas faire, portant un coup à sa mâchoire. La douleur de sa jambe était le cadet de ses soucis à ce moment précis. Elle la repoussa une nouvelle fois d’un coup de pied qui la fit voler de quelques centimètres, permettant à Snöfrid de se relever. Elle lui faisait face. Elle voyait dans son regard la haine, la sauvagerie. Elle voulait la tuer. Et Snöfrid prenait un malin plaisir à lui faire croire qu’elle avait le dessus sur la fer-née. Sacha n’était pas au bout de ses peines. Cette fois, c’est la jeune Harloi qui attaqua à coups de poing. Elle saisit Sacha par le col et la colla contre le mur puis lui asséna un coup dans le ventre. Elle la saisit alors par les cheveux et la traina par terre avant de la balancer. Crachant du sang, faisant craquer ses articulations, Snöfrid n’en avait pas fini avec elle. Elle ne craquait pas, elle est bien plus coriace que ce qu’elle aurait pensé. Mais elle avait encore du temps devant elle. Elle n’était pas pressée et faisait entièrement confiance à Grayce pour diriger le bateau. Elle se rapprocha alors de Sacha, la leva et la prit par la gorge. Elle allait céder. Snöfrid allait la faire céder. Si elle ne craque pas, elle ne servirait à rien. Son regard noir croisa celui de la sauvage. Elle s’attendait à un autre crachat et la capitaine était prête à esquiver, plus vivement que la fois précédente. On ne crachait pas à la gueule de Snöfrid Harloi, capitaine de la Faux Blanche.

- Tu t’bas bien. Tu t’es bien entrainée. Dommage qu’on soit ennemies. J’t’aurais trouver une bonne place sur mon navire.

Des éléments comme Sacha, elle en avait oui mais très peu. Elle voyait la hargne, la colère, la rage, la furie dans ses yeux. Elle aimait ça. Elle adorait ça. Serrant ses doigts contre sa gorge et la plaqua contre le mur à gauche de son bureau. Elle ne serrait pas au point qu’elle puisse en mourir. Snöfrid avait besoin d’elle vivante. Son plan était mis en place, elle ne pouvait plus reculer. Un dernier regard, voyant si la jeune ouestienne allait craquer puis Snöfrid la lâcha, la laissant retomber à terre. Elle s’éloigna de quelques pas, se massant le dessus des mains. Elle était prête pour un deuxième round. La sauvage l’était-elle aussi ? Probablement. Elle avait la volonté de s’échapper et tant qu’elle l’aurait, elle combattrait. Cela faisait de l’entraînement pour Snöfrid. Et puis, Sacha était enfin une adversaire à sa taille. Ses dernières victimes avaient été si faciles à manipuler. Elle s’approcha d’une autre porte comme celle derrière laquelle Sacha était enfermée. La cabine du capitaine avait été réaménagée pour accueillir des petites pièces adjacentes. Snöfrid pouvait alors garder sa collection auprès d’elle. Si toutes les pièces – six au total – n’étaient plus remplies, une l’était encore. Elle caressa le bois avec tendresse, murmurant le nom de la personne qui était enfermée derrière. Puis, elle reporta son attention sur Sacha, le sourire aux lèvres. Elle lui lança alors quelques mots.

- Alors ? Fatiguée ?


#336699 : Snöfrid Harloi

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Je te briserais avec plaisir

Je ne lâchai rien. À chacun de ses coups j’en faisais abattre deux autres. Elle était forte et je n’avais pas la moitié de mes capacités à cause de la faim et des coups précédents. J’allais lui faire regretter tout… Jusqu’à sa pitoyable existence. Et l’autre capitaine semblait adorer me balancer contre les murs et me tirer les cheveux. Alors je continuai à me débattre, à tenter de mordre, lui arracher la gorge avec les dents, tout et n’importe quoi. Elle ne me dompterait pas si facilement, je n’avais jamais été humaine, plus proche du chien enragé que de l’humaine, alors la bouffer toute crue ne me dérangerait pas. Je grimaçais à sa remarque, arrogante.

« J’préfère crever qu’d’être ton alliée. »

Je sentais l’air me manquer rapidement, mais je refusais de lâcher continuant de me débattre malgré la douleur et le manque d’air ou d’esprit clairs. Elle me lâcha. Je tombai à genoux en toussant et en reprenant mon air. Porte. Un être derrière. Je focalisai mon attention dessus. Elle n’allait pas combattre aussi longtemps sans me fatiguer. Je me relevais.

« T’es tellement faible qu’t’as b’soin d’un autre pour m’vaincre. »

Je restai plus proche de la position animal qu’autre chose. Mon champ de vision s’était réduit à la porte et je souris lentement, laissant du sang dégouliner de ma bouche en voyant l’être en sortir. Aller… Viens. Je poussai un rugissement de rage avant de me jeter sur lui. Je tordis sa main jusqu’à entendre un craquement. Ce n’était pas un combat, c’était plus proche de l’affrontement entre deux bêtes. Je me moquais des coups, je voulais juste faire le plus mal possible. J’enfonçai mes pouces dans ses yeux et mon hurlement de rage couvrit celui de douleur de l’être entre mes cuisses. J’ouvris la bouche avant d’enfoncer mes dents dans la peau fine de sa gorge. Il poussa un cri étouffé alors que je sentis le flot de sang se rependre dans ma bouche et dégouliner sur mon menton et ma gorge.

La chair céda dans un gargouillis infâme et je crachai le lambeau de chair sur Snofrïd en enfonçant mes doigts dans la plaie pour l’ouvrir. Le sang jaillit sur mon visage et dégoulina dans une chaleur étrange sur mes doigts. Je me léchai les lèvres savourant le goût du sang. Par contre j’étais vidée de mes forces. J’avais juste du sang dans l’estomac. Mais je continuais à défier la capitaine du regard alors que le sang continuer de se rependre sur le sol.
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