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Forgive me, love. ft. Nakhti

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« Forgive me, love. »
Nymeria & Nakhti




Je regarde Nymeria tandis qu'elle me gronde, assez surpris. Pas d'insulte? Pas de coup de poing dans le visage? Rien. Juste des mots. Des mots étranges d'ailleurs. Elle parle de son instinct primaire. Par les sept! Ce rend elle compte de ce qu'elle dit? Est elle au moins capable de différencier son instinct avec ses propres sentiments? Je n'en dis rien, me contentant de la regarder. Mes yeux sont sombres, non pas de colère ou de tristesse, ils sont comme éteints. Neutres. Insensibles fasse au refus de sa part. Plus de douleur, plus de souffrance. Juste profiter du moment présent et durant ce baisé, j'en ai profité.
Je fronce les sourcils quand elle fait référence à des futurs batailles. Un rôle a tenir? Quoi qu'il arrive? L'imaginer se battre alors qu'elle n'est pas en possession de tout ses moyens m'inquiète, me fait bouillir de l'intérieur. Et d'avantage si son amant la laisse faire et ne fait rien pour la protéger elle, et pas lui.

    « Nymeria tu dis que tu as grandis, alors tient tes responsabilités jusqu'au bout! Dans l'état où tu est, ne t'attend plus à te battre. En tout cas pas comme avant. Je te l'interdis... et si Rhaegar t'aime autant que tu le prétend, il te l'interdira aussi. » Dis je avant de souffler pour me calmer, les poings serrés. Je lui souris alors doucement. « Je me battrais pour deux si il le faut. »

Un doute s'installe au coin de mes yeux quand Nymeria me demande de lui promettre de ne plus jamais l'embrasser. Je fronce légèrement les sourcils. Pourquoi me demande t-elle cela? Aurait elle peur de sa réaction? Aurait elle peur de ne pas résister? Si c'est le cas, c'est qu'elle en aurait envie et je sais qu'au fond d'elle, elle en a eu envie aujourd'hui. Elle croit écouter son cœur, c'est ce qu'elle fait... mais l'écoute t-elle jusqu'au bout? Fait elle attention au moindre détail?
Je me détache d'elle et me dirige vers le reste de mes affaires. Presque agacé, je me contiens merveilleusement bien mais préfère m'éloigner pour ne pas lui exposer mes doutes, et l'affoler ensuite.

    « Je te mentirais si je te le promettais. Je vais juste essayer de ne plus le refaire. » Lançais je en ramassant mon bras de maille.

Avant de l'enfiler, je vérifie que le bandage ne soit pas abimer par la folie de l'eau. Je grimace très légèrement en le touchant et en le resserrant. Une fois fait, je met également mes bottes puis me tourne vers la jeune femme.

    « Rentrons tu veux bien? Nous avons une guerre a préparer il me semble. » Dis je en me dirigeant vers Khalee qui s'est installé à l'ombre d'un arbre pour brouter. Tentant de mettre fin à cette conversation.



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« Love me tender, love me sweet, never let me go. Love me tender, tell me you are mine, til the end of time. »

Forgive me, love.
Elle se sentait stupide. Stupide d'avoir rougis, juste parce qu'elle avait vu l'imposant membre viril de son ancien amant. A croire qu'elle réagissait comme une pucelle. "C'est sûrement toujours comme ça qu'agissent les femmes avec leur premier amour et amant quand elles les revoient" se disait-elle. Elle se mordait l'intérieur de la joue après qu'il l'ait embrassé, à défaut de se mordre la lèvre inférieur comme à son habitude, elle s'en voulait un peu - juste un peu - de l'avoir tenté, parfaitement consciente que si, elle l'avait poussé à le faire et un peu plus consciente à présente qu'elle l'avait, ou du moins qu'une part d'elle, en avait eu envie. Mais au moins, c'était clairement désormais, elle ne désirait rien de plus à cet instant que retrouver les lèvres et les bras de son dragon.

Il se prenait néanmoins une claque lorsqu'il osait lui interdire quelque chose et lui sortir "dans l'état où tu es". Elle ne lui avait pas mise quand il l'avait embrassé mais il poussait un peu trop. Depuis quand pouvait-il se permettre de lui dire ce qu'elle avait à faire ou non ? Il n'était pas son père ! Personne ne pouvait lui donner d'ordre puisque son père lui-même ne le faisait pas ! Elle fronçait ses fins sourcils.

« Cesse donc de jouer les mères courage, je n'ai jamais accepté qu'un homme se batte à ma place ce n'est pas aujourd'hui ni demain que ça commencera ! Personne sinon Oberyn Martell n'a à me dicter ma conduite ! Est-ce que c'est clair ?! Si j'ai envie de continuer sur ma lancée je le ferais et personne ne m'en empêchera ! Je suis assez grande pour m'occuper de moi-même et savoir ce qui est bon pour moi ! Je saurais arrêter quand je n'aurais plus le choix mais pour l'instant je peux le faire alors je le ferais quoi que tu en dises ! »

Et non, évidemment qu'il ne lui promettrait pas, elle avait au moins essayé et dit ce qu'elle avait à dire, elle n'avait plus rien à se reprocher. Et si elle lui rendait la vie impossible chaque jour ? Nul doute qu'il n'aurait plus envie de l'embrasser.

« Je ne vais pas partir nue ou en manteau sur mon cheval. J'attendrai que mes vêtements sèchent. Mais libre à toi de rentrer si c'est ce que tu veux. »

Elle croisait les bras et retournait vers l'eau. Elle s'asseyait au bord et mettait ses pieds dans l'eau, retenant un long soupir. Ca avait été amusant et voilà que ça tournait mal. Elle mettait ça sur le compte de cette terre, l'impression que tout tournait mal ici. Le soleil de Dorne lui manquait, la chaleur de Dorne, cette douce impression d'innocence, de ne rien avoir à faire avec le reste de Westeros. Si cela ne tenait qu'à elle, elle aurait pris Rhaegar par la main et l'y aurait tiré une bonne fois pour toute. Sauf que là, elle réalisait tout autre chose. Doran. La laisserait-il revenir à Dorne après tout ce qu'elle avait fait ? C'est en ambassadrice de confiance qu'il l'avait envoyé, c'est dans les bras de Rhaegar qu'elle s'était jetée et c'était en commandante de garde royale à Vivesaigue qu'elle avait terminée, il ne lui pardonnerait pas aisément un pareil affront à Dorne. Il ne lui pardonnerait pas un tel affront envers Elia Martell qui avait été trompée et trahie par ce même homme à qui elle s'était amourachée. Il ne laisserait sans doute pas Rhaegar venir à Dorne et elle se voyait mal vivre à Dorne sans lui. Si quelque minutes auparavant elle s'était amusée voilà que les soucis lui retombaient sur la tête. Qu'elle y repensait, encore.

« J'ai envie de rester encore un peu loin de ça, de me distraire encore un peu avant de retourner dans ce monde de fou. Il faut que je retourne à Dorne et j'en suis au point où je vais finir par péter complètement les plombs si je n'y retourne pas très vite. Je n'en peux plus de ces terres maudites, je n'en peux plus de cette guerre stupide. Je veux retourner à Dorne et je l'y emmènerai par les cheveux s'il le faut. Doran ne voudra jamais que je revienne, en tout cas pas avec Rhaegar. Mais je ne peux pas y aller s'il n'est pas avec moi. Les murs de ce foutu château m'étouffent. Les murs de ce foutu château me rendront folle et il est hors de question que mon enfant naisse entre ces murs. Il me faut prendre une décision, je ne peux pas la prendre là-bas. »

Car si tôt que Rhaegar lui parlerait elle savait qu'elle ne pourrait plus s'imposer, bien trop éprise elle savait qu'en un regard ou un baiser elle en oublierait ce qu'elle désirait dire et faire, tout comme elle en oublierait son propre prénom, fichu dragon et sa façon de l'envoûter. Mais dès qu'il lui tournerait le dos pour tel ou telle raison elle savait aussi que ses angoisses reviendraient l'étouffer. Ca ne pouvait plus durer.

« Rentre si tu le souhaites. Je connais le chemin. Ils se ressemblent tous, de toute façon. Ne t'en fais pas pour moi, je suis une grande fille, je n'ai pas besoin qu'on surveille mes arrières... Même si c'est ce que tu t'évertues à faire pour moi depuis des années. Rentre, repose toi ou continue à entraîner les hommes pour le combat, fais ce que bon te semble. Je ne rentrerai pas avant d'avoir pris une décision quant à tout ce foutoir, même si cela doit me prendre des heures et des heures, qu'il doit faire noir ou que le jour se lève à mon retour. »

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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« Forgive me, love. »
Nymeria & Nakhti




Le silence est si imposant dans les lieux que le son de la gifle résonne jusqu'à l'extrémité de la prairie. Je tourne légèrement la tête lorsque la main à plat se colle violemment sur ma joue, puis dépose a nouveau mes yeux sombres sur Nymeria. Cette gifle n'est pas la première et ne sera sans aucun doute pas la dernière. Mais à chaque fois je me sens si mal, si soumis, que je ne pense même pas à y répondre. Du moins pas physiquement.

    « Assez grande pour t'occuper de toi même, oui, mais oublie tu que tu n'est plus seule à être concerné aujourd'hui ? » Dis je d'une voix calme et sereine. « Tu as raison de n'écouter personne. Tu a raison d'être l'insoumise que tu as toujours été. Mais ai, comme tu dis, assez de maturité pour protéger avant tout le sang de ton sang. La place que Rhaegar te donne, te battre, le protéger... Laisse là à quelqun d'autre. Protége toi, protège ton enfant. » Ajoutais je, bien déterminé a lui faire comprendre mon ressentis, quitte a me faire baffer une seconde fois. « Tu sais bien que sur ce point j'ai raison. »

Je ne peux rater la détresse qui suit dans le regard de la jeune femme. Ce sentiment nostalgique plus fort que tout. Je la regarde s'éloigner et s'asseoir prêt de l'eau. J'écoute sa voix mélancolique me raconter ses sentiments. Elle veut retourner a Dorne et par là, elle veut se retrouver elle aussi... Tout comme moi... Je serre alors les dents, regrettant de l'avoir fait rager et d'avoir gâcher ce moment si paisible avec elle.

Je soupire doucement avant de m'approcher et de m'asseoir a ses côtés, tout prêt d'elle. Je replis les genoux afin d'y déposer les coudes. Quoi qu'elle en dise, je ne partirais pas.

    « Je n'irai nul part Nymeria... j'attendrai que tu ai pris ta décision. » Dis je en posant mes yeux d'onix sur le paysage. « Si j'étais toi, je parlerai a celui qui est concerné principalement par tout ça et je lui dirais mots pour mots ce que je ressens. Tu sais bien que cette guerre n'est pas faites pour un enfant... Il doit maintenant penser à son avenir. Votre avenir à tout les trois. Si il t'aime autant qu'il le prétend, il veillera à ton bonheur. Il veillera à ce que ton sourire soit resplendissant chaque jour. Il veillera a ce que tu ne manque de rien... Il te suivra où que tu aille. » Ajoutais je avant de serrer un peu les poings.

Penser à l'avenir. Voilà une chose qui n'est pas évidente pour moi et qui monopolise mes pensées. Le mien est si flou que j'ai l'impression d'avancer à l'aveugle sans avoir le droit d'avoir peur. Je dois continuer quitte a tomber dans le vide. Quitte a faire que le futur de Nymeria soit moins flou... Voilà mon avenir. Cette avenir que je garderai pour moi et moi seul. Il fallait qu'elle rentre a Dorne avec Rhaegar, je dois l'en persuader. Elle comme lui. Il fallait que nos chemins se séparent une bonne fois pour toute. Qu'elle vive en paix. Pour son bien. Et je ferai en sorte que la douleur que je lui ferai subir en faisant cela ne soit pas vaine.

Je me risque alors à la regarder et à lui sourire. D'un sourire simple, attendrissant, chaleureux et réconfortant au possible. Dès à présents, tout ce que je ferai, je le ferai pour elle.



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" Personne n'est foutu de tenir ma place dans ce monde, je n'ai confiance en personne pour prendre ma place. Voilà le problème. Tous des fous, tous des menteurs et manipulateurs qui prendraient la première occasion qui se présente à eux pour l'atteindre. Si j'ai confiance en Ser Barristan Selmy et qu'il n'a jamais failli à sa tâche, il vieillit et ne sera pas toujours capable de tenir son poste. Je sais quoi faire. Je saurais protégé mon roi et mon enfant. Je saurais m'arrêter quand il faudra arrêter. Mon ventre n'est pas encore gros, personne ne s'en doute à moins que je ne le dise, même Rhaegar qui me voit nue chaque jour ne l'avait pas remarqué, c'est pour dire. Et puis, que veux-tu que je fasse d'autre, hm ? Tu me vois vraiment passer mes journées assise sur une chaise à attendre que le moment arrive pour que j'accouche ? M'as-tu seulement déjà vu une seule journée capable de rester assise à ne rien faire ? Alors quitte à faire quelque chose, autant que ce soit productif. Quitte à rester les fesses posées sur mon roi, autant que je garde mes lames sur moi et mon fouet. "

Evidemment, il n'allait pas partir, elle l'avait vu venir, ce coup là. Il ne la laisserait pas, elle ne disait rien. Qu'il reste s'il le voulait, qu'il parte s'il le voulait. Elle songeait à Dorne et sa chaleur quasi étouffante, à ses robes si légère qu'elle sortirait nue cela serait la même chose, à ses pieds dans le sable chaud... Elle retenait un nouveau soupir. Là serait sa mission, convaincre Rhaegar de retourner à Dorne. Son fils, sa fille, ne serait jamais Targaryen. Et voilà bien le problème : Waters ? Pauvre enfant, s'il serait déjà bâtard d'un roi exilé, autant qu'il ait un beau nom. Sand. Comme sa mère. Nymeria ne serait jamais Martell et n'épouserait sans doute jamais qui que ce soit, elle ne pourrait donc donner son vrai nom à son enfant. Un bâtard, une bâtarde, tout comme elle. A Dorne, ce ne serait pas un problème, bien qu'elle savait aussi que Dorne ne voudrait sans doute pas de son amant et de sa progéniture. Doran ne ferait aucun mal à son enfant, elle le savait : à Dorne, on ne faisait aucun mal aux enfants car ils n'étaient pas la cause des problèmes de leur parents, ils n'avaient pas à subir les problèmes de leur parents. Tout enfant était la bienvenue à Dorne, elle en était convaincue. Elle aurait, dans le pire des cas, confié son enfant à Ellaria Sand qui lui aurait tout à l'amour qu'un enfant méritait d'avoir. Même si son père était un ennemi de Dorne.

" Doran ne voudra pas de ma présence, du moins, certainement pas si Rhaegar est à mes côtés. Et toi, Nakhti, m'as-tu seulement dit tout ce que tu ressentais, ce que j'ai pu te faire ressentir ? Alors ne me dis pas qu'il est facile d'aller le trouver et lui dire ce que j'ai à dire. Il a de nombreux problèmes, aucun soutien, je suis bien la seule à l'aider, son propre fils n'y fait rien, sa propre fille est retenue par le ... Je suis son seul soutien. Je ne peux pas lui dire ainsi que j'ai envie de retourner à Dorne. Non, cette guerre n'est pas faite pour les enfants, mais je ne peux pas l'abandonner et il ne pourra me suivre, Doran ne le lui permettra jamais. Tu m'as dis que tu n'irais pas là où je ne suis pas. Alors comment pourrais-je aller là où il n'est pas ? Le soucis, c'est qu'une fois devant lui, je ne veux plus partir, si je suis avec lui alors cela me va. Mais dès qu'il tourne le dos, le cauchemar revient. Je n'ai jamais vécu cela à Dorne. J'aurais aimé pouvoir l'emmener avec moi à Dorne mais je ne peux pas. Il faut s'y faire. Ce n'est sans doute que temporaire. J'attendrai. "

Machinalement, elle posait une main sur son ventre, comme pour le protéger. Elle l'aimait déjà cet enfant, dès l'instant où elle avait appris sa grossesse elle l'avait aimé. Malgré tous les problèmes que ça incluait, malgré que ce ne soit pas du tout le bon moment, il n'y était pour rien. Elle l'aimait déjà alors qu'il ne devait pas être plus gros qu'une noix. Elle imaginait sans cesse son visage, à quoi il pouvait bien ressembler, à quoi il ressemblerait. Aurait-il ses traits, aurait-il ceux de Rhaegar, serait-ce une lady ou un chevalier, un petit prince ou une petite princesse - car nul doute qu'elle traiterait son enfant comme tel - serait-ce une petite tête blonde ou brune... Mais elle était sûre d'une chose, c'était que cet enfant serait le plus beau qui soit. Alors elle s'était aussi demandé : quelle genre de mère serait-elle ? Elle qui ne s'était jamais vu mère, il était temps d'y songer. Elle essaierait d'être une bonne mère, ni trop exigeante ni trop laxiste. Mais elle ne savait pas encore, elle savait juste qu'elle l'aimerait plus que sa propre vie. Et si elle ne faisait déjà confiance à personne d'autres qu'elle pour protéger Rhaegar, elle n'imaginait même pas comment elle agirait avec son propre enfant.

Elle posait sa tête sur l'épaule du dornien et regardait l'eau devant elle, pensive quant à ce qui allait suivre, pour elle, pour Rhaegar, pour Westeros, pour Viserys, pour Oberyn, pour Doran... Toujours sa main posée sur son ventre.

" Seras-tu là jusqu'au bout, toi ? Seras-tu là ou repartiras-tu à Dorne ? Je t'en ai déjà beaucoup demandé, trop, sans doute. "

Elle se permettait de déposer un baiser sur l'épaule du dornien, ça n'était pas le premier baiser qu'elle déposait sur ses épaules carrés, mais il valait mieux son épaule à ses lèvres. La main de l'aspic cherchait une de celle de l'étalon, elle avait grand besoin de réconfort, elle avait toujours été très tactile et affectueuse, pour elle, ce n'était qu'un réflexe de plus. Son avenir semblait si flou et incertain, elle avait besoin d'un contact physique pour se rappeler qu'elle était toujours belle et bien là. Un contact quelconque. Elle reposait sa tête sur son épaule et continuait à regarder l'eau devant elle, songeant à Dorne et ses couleurs éclatantes, combien ils pourraient être heureux, là bas, reculé du reste de Westeros. Ce serait là son paradis, mais il lui semblait inaccessible. Rhaegar, elle, leur enfant, Oberyn, ses soeurs, ses amis, Doran, Dorne... Rien de plus. C'était sûrement l'une des première fois de sa vie que Nymeria rêvait à une chose simple - inaccessible, certes, mais pourtant si simple dans le fond. Juste cela. Elle avait toujours du garder la tête sur les épaules, garder son sang-froid digne de la vipère qu'elle était. Mais éloignée de tout, elle profitait pour souffler un bon coup. Nakhti avait toutes ses années du subir les crises inimaginable de l'aspic, elle se disait alors qu'une de plus ou une de moins n'y changerait rien. Il avait toujours été là pour supporter ses crises de nerfs, quitte à ce que cela blesse d'autres personnes. Et elle lui en était reconnaissante, plus qu'elle n'avait la fierté de l'avouer.

" Tu devrais retourner à Dorne, te trouver une femme simple et vivre simplement. Voilà 12 années que je te tourmente nuit et jour, tu mérites un peu de repos, Nakhti. Trouve toi une femme belle et simple qui ne demande rien de plus que la tranquillité. Epouse la et fais lui plein de petits étalons. Ou trouve toi une femme et fais lui plein de petits bâtards, après tout, on a qu'une vie. Tu mérites ta part de bonheur, j'insiste. Dusse-t-elle se trouver sans moi. "
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« Forgive me, love. »
Nymeria & Nakhti




Personne ne peut tenir sa place donc? C'est ce qu'elle croit? Je laisse à cet instant paraître une certaine froideur sur mon visage. Nymeria tout craché ça, croyant sa loyauté et sa force invincible. Je suis presque vexé qu'elle ne me cite pas. Finalement, je fais peut être partie de ces fous, de ces menteurs ou de ces manipulateurs... Je n'en dis néanmoins rien.

Je la rejoins donc prêt du lac en m'asseyant à côté d'elle. Je n'ai pas immédiatement songé à la réaction de Doran lorsque Nymeria retournera à Dorne. Que fera t'il? Sera t'il capable de lui pardonner l'affront qu'elle a fait à sa famille? Celui d'être tombée amoureuse de l'homme qui a indirectement assassiné Elia Martell. Puis, elle compare mes aveux de sentiments envers elle, au sien envers Rhaegar. Je fronce un peu les sourcils. S'est très différent, trop différent. Elle est aimé -et sans doute aimé à la folie- par l'être à qui elle doit parler. Pas moi. Et avec l'amour on peut entendre beaucoup de chose, on peut subir beaucoup de chose. Il nous donne l'espoir et la force. Elle, elle me l'a enlevé. Elle m'a détruit. Aujourd'hui encore je suis un amas de morceau d'âme autrefois aimé. Ce que je peux lui dire, s'est que je la haie autant que je l'aime. Qu'elle est ma vie, et sera sans aucun doute ma mort. Mais je ne lui avouerai jamais.

    « Attendre quoi? Que ce chien de Viserys envoie une armée incendier Vivesaigue ? Fuyez ailleurs plutôt. » Lançais je, presque désespèré par le sens de mes mots. « Le lézard ne vous suivra pas en Essos, et votre famille sera en sécurité là bas. » Je souffle avant d'ajouter. « On dit que certaine de ces contrées ressemblent à Dorne. Effacez cette vie et recommencez en une autre... Vous y serez bien. Du moins, mieux qu'ici. »

Je tourne légèrement la tête lorsque la sienne se dépose sur mon épaule. Un bras réconfortant se glisse dans son dos. Serais je là jusqu'au bout? Je prend un instant pour répondre à cette question, tandis qu'elle me demande de rentrer, de trouver une femme et de lui faire des enfants. Ses doigts se faufilent également entre les miens. Mes yeux d'onix les observe s'entremêler, silencieux. "Tu mérites ta part de bonheur, j'insiste. Dusse-t-elle se trouver sans moi." Dit elle. Mes doigts s'emparent alors de sa main et la porte jusqu'à mes lèvres. J'y dépose un délicat baisé sur le dos.

    « Jusqu'à ce que la folie ou la mort m'emporte, je vivrai pour toi Nymeria... » "Et je mourrais pour toi." Pensai je avant d'ajouter. « Voila où se trouve mon bonheur, je ne changerai pas d'avis. »

Je lui souris tendrement, serrant un peu l'emprise de mon bras sur elle, avant de déposer un baisé sur le haut de son crâne.

Je libère sa main ainsi que son dos afin de me laissé tomber en arrière. Couché dans l'herbe, j'observe le ciel aussi bleu que l'océan accueillir les oiseaux. Je les envie, loin de la guerre, loin de tout. Ne vivant que d'amour et d'eau fraiche, dans leur monde. Pensif, je glisse mes mains sous l'arrière de mon crâne. Je suis bien. Pas à Dorne, mais bien. Peut être est ce l'effet Nymeria qui agit sur moi. Ce moment est si simple qu'il me fait bêtement sourire.



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Flâner, voilà qui semblait une drôle d'idée quand Westeros est en guerre en dehors. Pourtant ce lieu ne semble pas subir cela. Nymeria sent le bras protecteur de Nakhti l'entourer, ce qui la fait sourire alors qu'elle continue ses caresses. La main du maître d'arme est si grande par rapport à la sienne, épaisse, calleuse. Même à force de batailler, les mains de l'aspic reste fine, sa peau souple... Elle retient un soupir, mais regarde leur deux mains, longtemps elles s'étaient jointes ainsi, elle ne se rendait compte maintenant que plus les années étaient passées et moi cela avait eu de signification, ils s'étaient juste habitués. Elle le retrouvait, en soit. Tout ça, ça lui permettait de redécouvrir son ancien amant, sous un autre visage, un autre jour. Elle le découvrait à nouveau. Un mal pour un bien sans doute. Mais les mots de son ancien amant la firent étrangement rire.

" Que crois-tu, Nakhti... Je le lui ai déjà proposé. Partir loin à Essos, que ces murs ne tiendront pas bien longtemps, que l'on connaît bien les armes de Viserys puisqu'il utilise les même que son père. Je ne peux aller à Volantis, je ne voudrai croiser ma mère, là était ma seule limite. Mais il ne veut pas, il préfère rester ici à batailler. Je comprends sa décision, j'aurais réagis de la même façon, si j'étais à sa place. Mais je n'y suis pas mais la seule chose que je peux faire c'est le soutenir. Les Velaryon nous aurait sans doute fait passer de l'autre côté mais là encore, il ne veut pas... "

Nymeria connaissait bien Rhaegar pour partager chacun de ses jour depuis 8 Lunes, même à Port-Réal, il arrivait, à mesure qu'ils passaient du temps ensemble et qu'une complicité naisse entre eux, qu'il laisse échapper des mots sur sa politique. Sauf qu'il ignorait sans doute à cette époque que Nymeria avait déjà fait son affaire dans la politique, qu'elle comprenait bien, bien mieux que ce qu'il croyait tout ces enjeux. Il l'avait su, finalement, après plusieurs lunes. Mais pourtant, si elle le connaissait presque par coeur, comme une douce mélodie que l'on chante à tue-tête sans s'en lasser, elle ignorait qu'il était bien plus réceptif à ses mots qu'elle ne l'imaginait. Elle ignorait que Rhaegar avait planifié certes beaucoup sur un point de vue politique, sur la guerre, mais que surtout, il comptait bien un jour, du moins il y pensait de plus en plus, épouser l'aspic. Si une telle chose devait arriver, nul doute qu'elle pourrait exiger de lui de partir : à Dorne ou à Essos. Essos semblant le mieux pour un temps, le temps que beaucoup de choses se règlent à Westeros. Mais à l'heure actuelle et des choses qu'elle savait, Rhaegar ne voulait que trop écraser Viserys pour penser à autre chose, ainsi, cette envie passait sur tout autres choses. Et elle s'y faisait, elle-même de nature vindicative, elle comprenait et ne laisserait pas tomber d'aussitôt, pas avant que son état ne l'oblige à faire un choix, à l'heure actuelle elle était encore tout à fait libre de ses mouvements et de ses actes, son ventre n'était pas trop gros il était même à peine visible : elle restait tout à fait à même de manier une arme. Depuis peu, elle apprenait à vraiment se battre avec une épée. Son maître d'arme était trop peureux d'y aller franco avec Nymeria, sans doute le titre qu'elle avait qui faisait qu'il n'osait pas y aller. Alors elle avait demandé conseils à Ser Barristan Selmy, lui disant alors : Ser Barristan, j'ai les bases, je sais me battre, mais voilà, je dois savoir manier parfaitement l'épée, vous êtes un très grand épéiste, apprenez moi.

Alors il lui apprenait de temps à autre, évidemment là n'était pas le rôle de Ser Barristan mais il était toujours prêt à aider, toujours très gentil, sûr de lui, à se demander s'il n'y a rien qu'il ne ferait pour Rhaegar Targaryen comme aider sa maîtresse à manier une épée comme un chevalier. Là encore, ça la frappait.

" Depuis toutes ces années, tu m'as appris à manier le fouet, la lance, les arakhs, les dagues, le corps-à-corps, l'arc, mais je me rends compte que nous avons passés une chose importante. Tu m'as aussi appris à manier l'épée mais jamais comme un chevalier. Saurais-tu me l'apprendre ? Les gens d'ici ne se battent pas à notre façon, ils jugent ma façon de me battre trop déloyale et viendra sans doute le jour où je n'affronterai pas que des petits bandits ou des sbires de Viserys. Viendra peut-être le jour où je devrais affronter un chevalier et ma lance et mes dagues ne me suffiront peut-être pas. Quoi qu'une dague dans le crâne... Mais soit. A mon poste devrait être un chevalier. Je veux apprendre. Les maîtres d'armes ici ont tous peur de me faire mal, de me décoiffer ou que sais-je. Toi tu sais comment il faut faire. Saurais-tu ? "

Savait-il comment enseigner tout ce qui était chevalerie ou devrait-elle se contenter des cours donnés par Barristan Selmy ?

Elle lui jetait un regard, alors qu'il était étendu et elle levait les yeux au ciel.

" Tu changeras d'avis, tu es un homme. Certains besoins se feront ressentir, ils se font déjà ressentir, ça va faire 8 lunes que nous n'avons pas fais l'amour. Je ne t'en blâme pas, trouve toi une femme, un homme, un cheval s'il le faut. Mais ne reste pas ainsi acharné. "

"Et tu n'es pas en reste" aurait-elle pu poursuivre, de ce qu'elle avait pu voir dans la rivière. C'était plaisant d'un côté de voir à quel point il pouvait se montrer têtu, acharné sur le fait qu'il l'aimait, mais c'était aussi triste de savoir qu'il ne pouvait passer à autre chose une bonne fois pour toute. Elle posait sa main près de lui. Il suffisait de ne pas brusquer l'aspic, de la laisser faire et elle pouvait être très câline, très affectueuse. Le savait-il ? Sans doute, après tant d'années. Il fallait la laisser faire, la laisser "décider" : elle s'allongeait à côté et le prenait à nouveau dans ses bras. Elle aurait aimé lui dire que tout irait, que ça passerait. Que ça irait pour elle, que ça irait pour lui. De ne pas passer sa vie à attendre. Qu'à sa façon elle était heureuse, qu'il devait être heureux lui aussi, avoir droit à sa part de bonheur. Elle le serrait contre elle, précieusement. Elle posait sa tête sur son torse pour écouter son coeur battre et fermait les yeux quelque instants. La méchanceté n'avait pas réussi à le faire fuir. Les mots crus et durs de la vipère ne l'avaient pas fait fuir. Allait-elle devoir énoncer toutes les choses qu'elle faisait à Rhaegar pour qu'il soit dégoûté et se décide à partir vivre sa vie ? Elle en était capable, c'était bien ça le pire. Sachant qu'il pourrait partir en entendant ça, sauf qu'il pourrait aussi décider de passer Rhaegar à tabac en sachant ce que lui faisait à l'aspic, chose qui était moins sympathique. C'était déjà rude de le faire fuir en lui énonçant toutes les choses qu'ils faisaient si en plus cela lui donnait l'envie de frapper Rhaegar, autant éviter. Car c'était son rôle, à elle, d'éviter que ce genre de choses arrivent, et elle voulait éviter de devoir affronter Nakhti physiquement. Il ne lui ferait rien, mais c'était le principe même de devoir sortir son arme contre lui qui la dégoûtait.

Elle respirait discrètement son odeur viril, la même que toujours, souriant tout aussi discrètement, le visage de toute façon non tourné vers Nakhti il ne pouvait voir ses réactions, mais elle préférait garder ça pour elle. Oui, il devrait trouver une femme, une femme digne de lui. Elle devait bien se cacher quelque part...

" Tu m'apprendras, alors ? "
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« Forgive me, love. »
Nymeria & Nakhti




J'observe ses doigts caresser ma main, comme autrefois. De ce geste tendre qui nous avait paru commun et qui reste pourtant si agréable. Ce geste qui n'a aujourd'hui plus la même signification, puisque nous ne sommes plus lié l'un a l'autre. L'avons nous simplement été? Nous nous redécouvrons comme nous ne nous sommes jamais connu. Ce qui, pour ma part, me fait regretter d'avantage le passé... S'est de la Nymeria de Dorne dont je suis amoureux, et je la vois lentement disparaître derrière le feu d'un dragon. La rendant dangereusement inaccessible. Pourtant j'approche encore, au risque de me brûler et au péril de ma vie.

Pourquoi Rhaegar bataille t-il? Il est finit. Il n'a pas de réel allié. Il n'a plus de famille. Il est lâche et reste inutilement enfermé entre quatre murs. Pour sa fierté? Pour son honneur? Il a tout perdu à l'instant même où il est resté aveugle et sourd lorsque sa sœur et sa propre fille se sont retrouvé entre les mains d'un monstre répugnant. Je ne répond donc pas, ne souhaitant contrarier plus la jeune femme... Mais voilà la vision que j'ai de lui. Il a eu ses chances et il les a regardé passer. Peut être se satisfait il de la situation grace a NymeriaIl serait bien égoïste, car il ne voit pas -tout comme elle- à quel point elle peut souffrir dans son bonheur.

Tandis que je me couche dans l'herbe, elle fait allusion au passé et fait référence à la chevalerie. Je souris d'un air moqueur. Veut elle devenir chevalier? Elle?

    « Si tu le souhaite... »

Elle coupe court à cette conversation - Peut être a t-elle peur de la suite de ma réponse. - et insiste a nouveau sur le fait de trouver une femme et de faire l'amour. Je la regarde alors, l'air impassible et une pointe de malice au fond des yeux.

    « Nous n'avons pas fait l'amour depuis huit lune en effet... Du moins, pas tout les deux. » Dis je, un sourire en coin.

Et je ne fais pas qu'allusion à elle et Rhaegar. Il m'est arrivé plus d'une fois de me réveiller au prêt d'une donzelle nue, sans que je ne me souvienne de rien. Satané alcool! Des litres et des litres avaient empoisonné mon sang et pourtant, ils ne m'avaient pas guérit de ma douleur, ni fait oublié Nymeria. Je ne pense pas qu'elle ai conscience de l'état dans lequel j'étais après son départ.

Elle s'étend a côté de moi et s'installe joue contre mon torse. Mon bras file dans son dos, lui disant qu'elle est la bienvenue.
J'observe de mes yeux d'onix le ciel et ses oiseaux. Détendu, apaisé, libre. Ne me préoccupant pas de ce qu'on peut penser puisque nous sommes seul. Perdu dans un océan de finesse. Si perdu, que je laisse filer par habitude le bout de mes doigt sur le dos de la Dornienne. Faisant des allez retours entre ses omoplates, sur sa colonne vertébrale, doux et lent.
Je me demande jusqu'à où je peux aller pour elle. De quoi je serai capable si ce n'est lui offrir ma vie. Serais je capable de rester? Capable de partir? Capable de tuer? Capable de fuir à l'autre bout du monde? Je n'en ai aucune idée. Sans doute viendra cette décision plus vite qu'on ne le pense.

A nouveau, elle me demande de lui apprendre a manier l'épée. Cette arme est lourde, sera t-elle seulement capable de la soulever assez longtemps pour la manier? Je me dis qu'après tout il s'agit de Nymeria, peut être me surprendra t-elle. Comme toujours.

    « Je suis ton meilleur maitre d'arme, évidement que je t'apprendrai... Asgar a toujours voulu que je devienne chevalier. Il disait que j'avai les capacités et assez d'ambition. Ma mère, elle, a eu conscience très tôt que s'était trop de contrainte pour un bâtard dothrak. L'honneur n'était pas ma priorité, et ne le sera sans aucun doute jamais. » Lançais je avant de la regarder, intrigué. « Mais dit moi, pourquoi veux tu apprendre a te battre comme un chevalier? Je ne veux pas paraitre sexiste, mais un homme est déjà déloyal lorsqu'il se bat avec une femme. Il l'est encore plus si il se permet de choisir les armes avec lesquelles elle se défend! » Ajoutais je, d'un air taquin, en plaisantant... sur certaine chose du moins. « Un combat est un combat, qu'importe les armes que tu utilise, qu'importe la manière dont tu t'y prend. L'objectif est de survivre, et de tuer son ennemi. »

En parlant, et toujours instinctivement, mes doigts se sont glissés dans ses cheveux. Ils les caressent, se délectant de leur douceur. Survivre, voila l'un de mes principes actuels : Ma vie est un perpétuel combat. Reste à savoir qui est mon ennemi.



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Il ne comprenait pas. Il ne pouvait pas comprendre, et elle ne lui en voulait pas : il n'avait pas été éduqué comme elle l'avait été. Nymeria avait été éduquée de façon à connaître la politique, même à Volantis c'était bien une des rare chose qu'on lui avait appris, les finesses de la politique et être une petite lady. Elle était cultivée et savait ce que tout cela voulait dire quand bien même il n'avait jamais été prévu qu'elle se retrouve en telle posture un jour. Elle n'en voulait pas à Nakhti de ne pas comprendre tout ce qu'elle avait à faire, elle ne pouvait pas abandonner une guerre comme ça, Rhaegar ne pouvait pas tout plaquer du jour au lendemain pour s'en aller alors qu'il était en guerre ouverte contre Viserys. Nakhti ne pouvait comprendre cela que d'un point de vue extérieur, il ne voyait les choses de cette façon que parce que l'aspic était fortement concernée mais ça n'était pas lucide. Jamais Nymeria n'aurait pu abandonner Rhaegar quand à chaque instant il était menacé d'être tuer : enceinte ou non. Car même si elle était enceinte, partir, abandonner tout maintenant, ce serait vouer Rhaegar à l'échec. Chose qu'elle se refusait : égoïste ? Oui, elle l'était. Mais pas à un tel point. Elle avait toujours recherché des possibilités dans tout ce qu'elle faisait, des déviances : pourquoi pas partir mais toujours s'occuper de cette guerre ? Mais tous ses plans avaient échoués à mesure qu'elle voyait la traîtrise des gens autour d'eux et de ceux supposés les soutenir.

Elle n'en voulait pas à Nakhti de n'être qu'un maître d'arme, qu'un palefrenier et qu'un guerrier, c'était pour cela qu'elle l'avait aimé de tout son coeur et s'était autant donnée à lui pendant dix ans : il était différent de tout ceux qu'elle avait connu, différent des seigneurs et lady, différent des chevaliers et compagnie, c'était un homme simple qui apprécie la vie simple. Elle l'avait terriblement aimé pour ça, il avait été son havre de paix, lorsqu'elle était impliquée dans la politique et les complots dorniens il lui avait suffit d'aller dans ses bras pour se calmer et oublier tout cela, prendre un nouveau souffle et repartir plus forte que jamais. L'avait-elle remerciée pour cela un jour ? Non. Fière, trop fière, elle n'y avait jamais songé, pensant que tout le mérite lui revenait à elle. Ou bien sa façon de le remercier était de revenir presque chaque nuit dans son lit, peut-être. Et il s'en était toujours contenté. Elle lui avait fait subir nombre de choses, elle lui avait fait subir ses caprices - autant dire qu'ils étaient très nombreux - et il était resté, comme s'il en redemandait. Etait-il fou, masochiste ? Elle l'avait aussi aimé pour cela, car même si l'étalon dornien était fougueux et avait parfois répliqué - à ses risques et périls - il l'avait aimé.

Elle avait sa tête posée sur le torse de Nakhti et se rendait compte à quel point il avait pu l'aimer et comment elle le lui avait rendu. Ca avait été violent. Etait-ce un véritable amour qu'il lui portait ou n'était-ce que de la dépendance ? Voilà à quoi Nymeria réfléchissait à présent, une main posée sur son torse, ses doigts s'y baladant comme elle le faisait auparavant. Elle respirait son odeur, le regard perdu au loin. Elle aimait cela, elle n'allait pas mentir, être aimée à un tel point. C'était à nouveau flatteur pour son égo sur-dimensionné. Être aimée comme Nakhti pouvait l'aimer. C'était aussi réconfortant, de se dire que si elle perdait tout, lui au moins resterait, que si Rhaegar venait à lui tourner le dos comme il avait tourné le dos à Elia il y a plus de 15 ans, Nakhti serait là. Et pourtant c'était rude de penser ainsi, vis à vis de Nakhti. Mais pour elle, c'était rassurant. Elle inspirait profondément et fermait les yeux. Si elle avait pu ronronner, nul doute qu'elle l'aurait fait.

" Je désire apprendre ces manières car les hommes contre qui je risque de me battre utilisent des techniques que je ne connais pas encore. Je veux être prête le jour où un tel combat devrait arriver. Mais si cela te déplaît, je demanderai à Ser Barristan Selmy, il ne refuserait rien à une lady, un brave homme que celui-ci. Nous savons tout deux que je tiens de mon père et que je n'ai jamais été loyale au combat, que j'enduis mes lames de poisons avant mes combats, combats que je choisis toujours bien. Je veux laisser encore moins de chance à mes ennemis, surtout avec le rang que j'ai. Si Rhaegar m'a choisie pour ce rôle il sait à quoi s'attendre, il sait que je ne suis pas chevalier et ne le serais jamais, il m'a vu plus d'une fois combattre. A Port-Réal, un vieil ami, un chevalier devenu maître d'arme à la Couronne a tenté de me l'apprendre, le pauvre homme avait les yeux papillonnants. Il y tenait assez mais je lui ai ris au nez, lui disant que pour un dornien, il était étrange qu'il ne connaisse pas la façon de faire des aspics, il voulait me rendre loyale et humble, je lui ai rappelé de qui j'étais la fille. Oui, j'ai mes méthodes. Mais hors Dorne ces méthodes ne suffisent plus, je dois me faire au mode de Westeros tout entier, je n'ai guère le choix si je veux rester envie et laisser mon roi en vie. Mais tout compte fait, Nakhti, je ne te le demande pas. Je te l'exige. Tu es mon maître d'armes et tu feras ce que je te dis de faire, point final. Si j'ai décidé d'apprendre à me battre à la façon des chevaliers, je n'ai pas besoin que l'on me réprimande, tu m'apprendras et tu n'as rien d'autre à dire. Fin de cette discussion. "

Si elle était douce au départ, la fin de son monologue était bien plus autoritaire. Elle se relevait d'un bras pour le regarder, sourcils froncés, lui indiquant bien qu'elle n'avait pas tant changé que cela : elle ne demandait pas, elle exigeait, elle ne suppliait pas, elle commandait. Il allait devoir s'y refaire à cela, aussi.

" Contredis moi à nouveau et tu verras de quel bois je me chauffe, Nakhti. "

Les sourcils froncés, devrait-il à nouveau apprendre où était sa place ? Elle n'avait pas besoin de conseils de ce genre mais de conseils pour apprendre à se battre d'une autre façon. C'était son travail. A lui de se montrer coopératif. A nouveau elle changeait de douce et affectueuse à orgueilleuse et mordante. De quel bois se chauffait-elle ? Elle avait déjà la réponse en tête et il n'apprécierait pas sa vengeance, loin de là, elle serait bien loin des choses facile comme "Je suis avec Rhaegar" ou lui expliquer ce que Rhaegar avait le droit de lui faire et ce qu'il lui faisait, oh non loin de là, ce qu'elle avait en tête était bien plus dur encore.

Ils n'avaient effectivement pas fais l'amour ensemble depuis plus de huit lunes. Elle avait froncé les sourcils lorsqu'il avait prononcé cela, sachant très bien ce qu'il voulait dire par là. Son côté orgueilleux en prenait un coup qu'il ait osé, son côté "je suis avec Rhaegar désormais" soufflait un bon coup disant "ouf". Mais il était encore sensible aux charmes de l'aspic, sans aucun doute. Elle se mettait alors à califourchon sur lui, sachant pertinemment ce qu'elle portait sous son manteau... Soit, rien. Et lui non plus ne l'avait pas oublié. Elle avait quelque idées en tête, s'il osait à nouveau la provoquer ou la contredire, une idée qui lui en ferait passer la vie pour un bon, bon, bon moment.
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« Forgive me, love. »
Nymeria & Nakhti




La réponse à la question que se pose Nymeria est claire pour moi : je suis dépendant de son amour. Je ne peux pas vivre sans. Elle est ma drogue, le souffle chaud qui fait s'emballer mon cœur. Elle est mon essentiel, mon éternel, ma vie. Qu'importe ce qu'elle pense de moi, qu'importe qu'elle en aime un autre. Je l'aimerai toujours plus que je ne la hais, même si j'ai toute mes raisons pour la hair. Pour m'imaginer l'étrangler de mes propres mains après avoir éventré son amant. Mais ces actes me pousseraient a me condamner moi même, et je suis aujourd'hui incapable de faire ça.

Je frissonne sous ses tendres caresses tandis qu'elle m'explique la raison de sa demande : apprendre à se battre comme un chevalier. En réalité, elle me demande de lui apprendre a défier un chevalier. Il n'y a en effet pas meilleur moyen d'écraser un ennemi lorsqu'on connaît ses points forts et ses points faibles. Peut être est elle d'ailleurs capable de m'écraser, peut être le suis je également. Je redoute le jour où l'un de nous osera s'en prendre violement à l'autre. Ce jour là sera sans doute la fin de mon histoire.

Brutalement, son humeur change dans une autorité aguicheuse. Je tourne la tête pour planter mon regard d'onix dans le sien, on ne peut plus sérieux. Un ordre, voilà ce qu'elle vient de me donner. Mon cœur s'emballe en retrouvant cette Nymeria de Dorne, cette Nymeria que j'ai tant aimé et que je continue a aimer, cette Nymeria qui m'a tant manqué.

« Contredis moi à nouveau et tu verras de quel bois je me chauffe, Nakhti. » Lance t-elle sous forme de menace.

Nymeria ne sait pas, mais elle apprendra bien assez tôt, que l'étalon qu'elle avait naguère dompté est redevenu sauvage. Plus que jamais. Que son tempérament de feu ruissèle dans ses veines. Si Rhaegar est un dragon, je suis le cheval du soleil. Je ne crains pas la chaleur, je ne crains pas de me brûler. Je me nourris de sourire épicé. Je me nourris du danger que je prend, à chaque instant.
Mon silence est récompensé par le geste qui suit. Nymeria se hisse a califourchon sur moi. Aucune expression de surprise ne s'installe sur mon visage. Je reste froid et pourvu d'une mystérieuse séduction qui est encore inconnu a la jeune femme. Cinquante nuance plus sombre, voilà ce que je suis devenu.

Alors que je suis resté docilement immobile et silencieux, je frappe comme la foudre au bon moment, sans prévenir. S'est en effet lorsque je sens le léger déhanchement de la jeune femme sur mon bas ventre que mes muscles se crispent. Ces mouvement impétueux ne me laissent pas indifférent et je m'efforce de ne pas perdre le contrôle. Je m'efforce de ne pas oublié que Nymeria est une vipère, et qu'elle sait onduler comme un serpent pour mieux m'envenimer.
Alors brutalement je la fais basculer sur le côté, d'une brutalité qui n'est pas celle de l'ancien Nakhti. D'une douce violence qui n'enlève rien à ce mystère naissant dans mes yeux, dans mon comportement, dans mon expression sombre. Qui ne laisse paraître qu'une séduction nouvelle, intense et puissante.
Je me retrouve alors sur elle, entre ses cuisses. Mes bras encadrant ses épaules. Si notre proximité est courte, je laisse une certaine distance entre nos corps. Un vide froid pour lutter contre l'ambiance qui commence sérieusement à se réchauffer, à s'embraser.

« Et de quel bois te chauffe tu Nymeria? » Demandais je d'une voix provocatrice en accentuant sur son nom.

Ma main droite va glisser de son genoux jusqu'à sa cuisse en remontant la veste qui camoufle sa nudité. Car oui, je n'ai pas oublié dans quelle tenu elle est. Comment le pourrai je alors qu'elle s'est montré a moitié nue devant moi? Cette image si divine qu'elle a éveillé en moi une passion que je n'ai pas pu retenir.

« Si je te dis que je t'apprendrai, s'est que je le ferais. Ai je déjà refusé quelque chose à ma maîtresse ? » Lançais je, provocateur.

Mes yeux sont enflammés d'un intense brasier, toujours aussi sombre, toujours aussi neutre. Je la domine de tout mon corps et je sens sa peau frissonnante sous mes doigts. Je sais que je ne la laisse pas indifférente, et elle doit se douter que mon mystère cache une explosion de sentiment.
Ma main s'arrête sur le haut de sa cuisse, prêt de ses fesses. Si je meurs d'envie de continuer, mon instinct et ma conscience me l'interdisent. Je ne l'aurai pas de cette manière... Mais je ne compte pas lâché le morceau. Le jeu d'une séduction toute nouvelle vient de commencer. Comme autrefois, nous nous redécouvrirons et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour l'avoir. Pour qu'elle soit a moi.

Alors que je retire ma main et que je tente de me relever pour me défaire d'elle, pour me libérer, une étrange emprise me retient. Sur le moment, je ne peux pas dire si cette emprise est bien réel, si Nymeria m'enlace pour me retenir, ou si s'est mon esprit tourmenté par un puissant désir qui me somme de continuer.



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L'aspic ne voulait rien de lui. Rien si ce n'était toute ses intentions et son amour, même si elle ne le lui rendrait pas. C'était plaisant, ces nouveaux rituels, séduire à nouveau même si ça n'irait pas plus loin, il n'y avait guère que Rhaegar qu'elle s'était amusée à séduire chaque jours depuis 8 lunes, et ses futurs partisans, certes, mais c'était loin de la façon dont la Nymeria Sand de Dorne l'aurait fait. A califourchon sur lui, avec peu de tissus pour les séparer, la vipère commençait à onduler, mouver ses hanches contre l'étalon. Il ne connaissait que trop bien les déhancher de l'aspic, des plus doux aux plus fougueux, mais jamais elle ne lui avait imposée pareille barrière qu'avec des tissus. Et il n'aurait pas un seul bout de l'aspic ce jour-ci, non, pas un. Elle voyait le désir monter dans les yeux de l'étalon, bien qu'il n'était jamais vraiment parti elle voyait cette flamme s'allumer même s'il s'efforçait à montrer le contraire. Elle aurait pu continuer longtemps ainsi mais il en avait décidé autrement, la renversant et lui grimpant dessus. Elle ouvrait grand les yeux et allait pour se redresser sur ses coudes mais cela serait revenu à se coller à lui, elle ne lui laisserait pas ce privilège. Que lui prenait-il tout à coup ? Elle le regardait curieusement. Il n'avait jamais osé la mettre dans une telle position ou du moins, s'y tenir et montrer qu'il ne voulait pas en bouger. Cela lui plaisait dans le fond, elle en souriait, ainsi, il voulait jouer, caressant sa cuisse ferme et chaude. Elle manquait de rire.

" Je me réchauffe grâce à un beau et grand dragon... Plus puissant que certains ne le pensent... Oh oui, bien plus... Je fonds chaque fois qu'il me touche... "

Il voulait jouer la carte provocation, elle n'irait certainement pas de main morte. La main chaude de l'étalon sur sa cuisse lui provoquait quelque frissons, elle devait bien l'avouer. Mais loin d'être pudique, connaissant aussi très bien Nakhti, elle ne le menaçait pas de lui couper la main... Ou du moins... Pas maintenant. Elle allait laisser la sauce prendre, elle allait le laisser y croire, elle allait s'amuser, se délecter des probables réactions de Nakhti. Et tout rompre au moment fatidique. Elle allait le torturer, le forcer à espérer, puisqu'il semblait vouloir jouer à ce jeu elle ne lui laisserait aucun répit, elle lui avait dit de la fuir, de se trouver une autre femme il n'avait rien voulu de tout ça. Alors il allait devoir plonger avec elle et s'il voulait tant souffrir, elle allait lui en donner pour son compte.

Il la faisait rire en revanche en l'appelant "ma maîtresse". Non il ne lui refusait rien et elle ne lui en laisserait pas l'opportunité. L'aspic relevait ses cuisses, dans une position plus que clair pour ce qu'ils faisaient, plus que significative. Et le pire était que ça l'amusait. Il allait pour se relever, pauvre fou, que croyait-il, qu'elle avait fini de jouer ? Ca n'était que le début. Elle glissait ses jambes autour de la taille de Nakhti et le rapprochait à nouveau d'elle sans pour autant coller leur bassin l'un à l'autre.

" Tu es à moi. Tu n'iras nul part si je ne te l'ai pas dis. "

Dit-elle le plus naturellement du monde. "Tu es à moi, mais moi, mon coeur appartient à Rhaegar. Tu as voulu jouer, on va jouer." aurait-elle pu aussi lui dire, son regard le disait sans doute pour elle. Elle souriait, mais pas d'une façon douce et tendre mais d'un sourire vicieux, de celle qui avait nombreuses idées derrière la tête. Ainsi, elle ouvrait sa veste, légèrement. Elle ne dévoilait pas entièrement ses seins, l'on ne voyait sans doute pas même ses tétons. En revanche l'on pouvait déjà voir son ventre un peu arrondis. Mais il ne verrait rien d'autre car elle avait relâcher la taille du colosse pour croiser les jambes. Elle savait pertinemment que Nakhti aurait un jour aimé lui faire un enfant, qu'il soit légitime ou bâtard, qu'il aurait aimé être père, partager cela avec l'aspic. Mais ça ne fût pas le cas et ne le serait sans doute jamais. Sa main droite venait à caresser sa propre peau, amusée bien que son regard était insistant, ses doigts venait glisser entre ses seins.

" Te rappelles-tu de notre dernière fois Nakhti ? "

Jusqu'où tiendrait-il ?

Sa main glissait le long de son ventre.

" Te souviens-tu de l'odeur de ma peau ? De son goût ? "

Sa main continuait son chemin plus bas...

" Te souviens-tu des fois où je criais ton nom ... Nakhti ? "

Elle ne riait pas, elle voulait le torturer. Ca lui avait manquer de jouer ainsi avec les hommes et il s'était offert sur un plateau d'argent. Horrible, infâme, elle l'était, mais il voulait qu'elle redevienne la vipère de dorne, non ? La voilà, sous lui, l'aspic. Il aurait du partir, il aurait du fuir. Elle n'allait rien laisser de lui. Elle aussi savait très bien prononcé son nom et insister dessus. Ses doigts glissaient le long de sa peau d'une couleur semblable à de la crème, à l'odeur épicée... Jusqu'au bas de son ventre arrondis.

" Te souviens-tu de tout cela ou t'accroches-tu à un souvenir vague ? "

Elle se mordillait la lèvre en le regardant, sans pour autant décroiser les jambes. Elle ne rirait pas mais elle n'en était pas loin tant elle était amusée par la situation. Elle n'avait pas besoin d'être vulgaire dans ses mots, la sensualité de l'aspic parlait pour elle.
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Aucune réponse ne sort d'entre mes lèvres lorsqu'elle fait allusion a Rhaegar. Quelle puissance peut il bien avoir, ce vieux lézard sénile? Peut être est-il doué au lit, mais pour encore combien de temps?

Elle m'agrippe donc avec ses jambes pour m'empêcher de me défaire d'elle. Pour m'empêcher de mettre fin a ce stupide jeu qui, a mon avis, risque de mal tourner. Car non, je ne suis plus l'étalon docile dompté par son fouet. Non, je ne craquerai pas. Je répondrai aussi violemment qu'elle le fait en parlant de son amant. Aussi provoquant qu'elle le fait en laissant filer ses doigts sur sa propre peau dénudé. Mon cœur s'emballe douloureusement tant le désir empoisonne mes veines. Tant l'amour est présent. Tant ma conscience me dicte de mettre fin a cette torture qu'elle s'amuse égoïstement a me faire subir.

"Je me souviens de chaque instant. De chaque infime détail. Mon esprit est fait de tout ce que nous avons vécu. De tout ce que tu m'a donné. Tes caresses, ton odeur, le goût épicé de ta peau et de tes lèvres... De mon amour." Finis je par dire en avançant mon visage prêt du sien, de façon a ce que nos souffles s'entremêlent et que nos lèvres se frôlent presque.

Tout laisse a penser que je vais craquer. Mais non, je ne l'aurai pas aujourd'hui et elle ne m'aura pas non plus. Pas de cette manière. Je le sais, je le sens. Elle joue avec moi. Avec mon esprit et mon cœur. Je devrai d'ailleurs la punir pour ça, mais je suis assez masochiste pour aimer ce qu'elle fait, pour aimer ce qu'elle est... Et l'est encore plus en entrant dans son jeu.

"Mais je me souviens surtout de la fois ou je me suis endormi a tes côtés, et ou je me suis réveillé le lendemain... Seul." Lançais je froidement.

Brutalement, j'attrape la main avec laquelle elle se caresse pour la plaquer au sol, au dessus de sa tête. Lui rappelant l'étendu de ma force. Car sans arme autre que sa sensualité, elle ne peut rien contre moi. Je glisse une main dans son dos pour la forcer a se cambrer, diminuant la distance entre nos deux corps bouillonnant.

"Que fera tu toi, quand il t'arrivera la même chose? Quand Rhaegar Targaryen te traitera comme il a traité Elia Martell. Quand il se lassera de toi, comme il s'est lassé de toute les autres. Et comme tu t'est lassé de moi." Ajoutais je alors, toujours de cette voix séductrice mais piquante. Je n'attend aucune réaction pour continuer. "Les dragons ne sont plus que des mythes. Veille a rester dans la réalité."

Un fond de pensée que j'ai caché jusque-là. Son histoire, je n'y crois pas. Celle d'un roi aimé de nombreuse femme et d'une sensuelle vipère. Pour moi, il n'y a qu'une seule conclusion. Il profite d'elle, de ses charmes -aussi nombreux soient ils. Et comme tout homme qui n'est pas amoureux, la routine les fera périr.
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Il avait changé, mais pas totalement. Peu à peu, il changeait. Il se renforçait. Mais il était encore trop doux et tendre bien que ses gestes se veulent ferme lorsqu'il la saisissait.

"Tu savais que notre histoire aurait une fin, bel étalon. Nous avons partagés 10 années, c'est bien, bien plus que ce que personne n'aura. Mais tu savais aussi que je n'appartenais à personne, que j'étais libre comme l'air et qu'un jour je risquais de partir. Tu l'as toujours su, j'ai bien des défauts et tu peux me mettre un tas de choses sur le dos comme la façon dont je suis partie ou pour qui je suis partie, tu ne m'enlèveras pas que tu as toujours su que notre histoire prendrait fin car je n'appartenais à personne. "

Elle riait alors lorsqu'il osait lui parler de la façon dont Rhaegar avait traité Elia Martell, et son sourire était digne de la pire des pestes. Elle aurait pu sortir sa dague et la lui planter dans le ventre mais ça n'aurait été pas aussi amusant, elle lui dit alors, sachant que cela serait bien pire, surtout d'une voix sensuelle tandis que ses jambes reprenaient leur place autour de sa taille.

" Alors il ira voir ailleurs et je garderai en souvenir la queue du dragon. Elle me rappellera toutes ces fois où il m'a prise, de façons dont tu n'aurais jamais osé me prendre. De toutes ces fois où il m'a fais hurler, si fort que j'en perdais ma voix. Je garderai ça en souvenir, lorsqu'il me tournera le dos. Et toi, que garderas-tu de moi s'il venait à me demander ma main ou si l'on venait à concevoir d'autres bâtards ? Si l'on venait comme nous le désirons à vivre à Dorne dans un palais reculé, là où nous aurions nombreuses servantes et nos bâtards pourraient grandir ? "

Elle profitait de leur position qu'il imposait pour caresser du bout de sa langue la lèvre supérieur de Nakhti. Elle surenchérit alors. Et c'est toujours avec cette voix douce et sensuel qu'elle reprit, manquant à plusieurs reprises d'embrasser l'étalon à chaque fin de phrase :

" Ce serait dommage que j'en vienne à lui couper sa virilité. Il paraît aux yeux de tous comme un roi mou, fatigué, indécis. Je peux pourtant assurer qu'au lit c'en est tout autre et que le dragon n'est pas qu'un mythe. Chaque parcelle de mon corps s'en souvient. "

Elle riait à nouveau, réveiller le côté sadique et vicieux de Nymeria n'était jamais en soi une bonne idée car elle-même ne savait pas quand cela prendrait fin ni jusqu'où iraient ses limites. Avait-elle seulement des limites ? La vipère s'était enroulée autour de lui, prête à l'étouffer. Une de ses main se glissait contre sa joue et venait à se glisser dans ses cheveux, l'autre se plaçait dans son dos. Une position qu'ils avaient nombreuses fois emprunter et qu'elle comptait lui rappeler, toujours avec cet air vicieux qui ne la quittait pas un instant. Il l'avait cherchée, après tout. Il avait voulu retrouver l'aspic, il avait voulu revoir en elle la dornienne qu'elle avait toujours été. Alors il valait mieux qu'il ne vienne pas se plaindre. Elle se devait néanmoins d'avouer que cette parcelle sombre chez Nakhti était des plus excitantes, c'était nouveau, froid malgré leur corps presque l'un contre l'autre. Elle regardait son épaule meurtri et déposait un baiser non loin de sa blessure. Nymeria avait toujours adoré les guerriers, pas tant les chevaliers maniérés mais les véritables combattants se battant pour leur survie, avec du sang et des cicatrices. Elle respirait discrètement l'odeur de sa peau par la même occasion. L'envie de l'enlacer lui prenait mais elle ne lui offrirait pas cela, du moins, pas dans un tel accoutrement. Elle se contentait de l'effleurer.

" Mais soit sans craintes... J'ai quelque part au fond de ma mémoire le souvenir de mon étalon et de nos longues chevauchées... "

Elle riait un peu et le poussait pour se détacher de lui et se relever, le repoussant dans l'herbe, refermer sa robe à présent grande ouverte. Elle retournait vers Aznar et reprenait ses vêtements, pas vraiment secs mais pas loin. Elle s'en contenterait. De nouveau, elle fit le tour de son étalon à quatre pattes pour retirer sa veste et remettre ses vêtements. Et sa veste par dessus.

" Rentrons, Nakhti. "
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« Forgive me, love. »
Nymeria & Nakhti




Au fond oui, j'avais su. Du moins, j'avais crains que notre histoire prenne fin. Certes, elle s'était battu pour m'avoir au début, mais Nymeria ne garde jamais quelque chose trop longtemps avec elle. L'attache est une chose qu'elle à du mal a assimiler, a comprendre. Dix ans s'est long, très long, trop long. Oui, j'aurais du m'y préparer plus que je ne l'avais fait... mais l'amour et l'espoir m'ont rendu aveugle et sourd face à cette idée.

J'écoute attentivement chacun de ses mots. Tous sont comme un coup de poignard de plus dans ma poitrine. Elle le sait. Elle sait à quel point tout ça peut me faire du mal, et elle s'extase de le faire. Que recherche t-elle en réalité? Quel est sincèrement le but de son jeu?

« Si tu ne garde que le souvenir de sa queue, que grand bien te fasse. » Lançais je, tandis que nait également un sourire vicieux sur mes lèvres. « Et ce que je garderai de toi... Sans doute plus rien. » Dis je après une hésitation troublante alors qu'une lueur déchirante défile l'espace d'un instant dans mon regard.

Je disparaîtrai avant que ça n'arrive, de quelque manière que ce soit. Fuir ou mourir. N'est ce pas du pareil au même sans l'espoir de retrouver l'amour de sa vie, sa raison de vivre? Nul ne peut imaginer l'étendu de mes sentiments pour elle. En tout cas, la jeune femme ne s'en doute pas. Je lui offrirai mon monde, je lui offrirai ma vie.

Le bout de sa langue frôle mes lèvres, me procurant des frissons déroutants. Une envie étouffante de goûter à nouveau à sa bouche me prend, de goûter à sa peau, de l'observer goûter a la mienne. Afin de résister, je l'attrape entre mes dents. Veillant à la pincer assez fort pour qu'elle sente l'esquisse d'une douleur. Mille fois moins intense que la mienne évidement. Impétueuse, elle répond en laissant échapper d'entre ses lèvres un délicat gémissement. M'injectant a nouveau une dose passionnel de venin. Un poison qui éveille mes instincts. De nombreuse images fusent alors dans mon crâne, aussi perverse les unes que les autres.

Et encore cette douleur qui revient. Nymeria aurait dû en finir avec moi depuis longtemps, la souffrance n'aurait pas été si excessive.
Enfin, je me laisse tomber sur le côté lorsqu'elle me repousse, affaiblit par son petit jeu et si proche des limites qu'il vaut mieux m'arrêter là. De nouveau sur le dos, dans l'herbe, je souffle. Tentant de reprendre le dessus sur le désir ardent tailladant mes veines. Je me tourne sur le côté en prenant appuie sur mon coude pour admirer la jeune femme s'éloigner et se rhabiller. Aucune pudeur comme toujours. Pourquoi je me gênerai moi? La vue est splendide, je serais idiot de ne pas en profiter.

« Je suis venu au bout de ma mission... » Dis je tandis qu'elle me regarde, intrigué. « J'ai réussi a te faire oublier l'environnement oppressant dans lequel tu vie. Loin des ennuis, loin de la guerre. Bienvenue dans mon monde, Nymeria. »

Si la sensualité de Nymeria est une puissance hors du commun, voilà un pouvoir que je me trouve. La faire voyager, la faire sourire, la faire s'amuser... Même si pour cela, je dois docilement me laissé torturer. Les portes de mon monde seront toujours ouverte pour elle, je veux qu'elle le comprenne.

Elle a gagné une bataille dans un jeu masochiste, mais elle est loin d'avoir gagné la guerre. La vengeance est un plat qui, pour ma part, se mange chaud, très chaud.
Je me relève alors avant de ramasser les quelques affaires qui me reste. Khalee a sentit la venu de notre départ, elle s'est donc instinctivement rapproché de moi.

« Tu va t'empresser de rejoindre ton dragon n'est ce pas? » Dis je, ce même sourire vicieux sur les lèvres.

Je sais que j'ai éveillé en elle un certain désir, un renouveau et, même si elle ne le comblera pas avec moi, rien que l'idée que ce soit moi la cause de ce début de passion éveille mon amusement.



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