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Forgive me, love. ft. Nakhti
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« Love me tender, love me sweet, til the end of time. »
Forgive me, love.
Désolée. Elle l'était réellement. Blessée, elle l'était aussi réellement. Elle aimait Nakhti, l'avait aimé. Il avait été son premier homme, son premier amour, son premier pour tout. Et ce n'était que maintenant, deux jours après avoir annoncé sa grossesse, qu'elle réalisait tout ce qu'elle avait bien pu lui faire subir. Elle avait aussi réalisé avec cette grossesse jusqu'où elle était capable d'aller pour Rhaegar Targaryen. Enfanter. Une chose qu'elle avait refusé catégoriquement à Nakhti : "Nous n'aurons pas d'enfants et nous ne nous marierons jamais." et le pauvre homme avait du suivre, bien contraint parce qu'amoureux. Elle lui avait imposé ses règles et sa façon de vivre, et par amour il avait suivi. Et toujours par amour il l'avait suivie alors qu'elle était dans les bras d'un autre, plus que jamais amoureuse, plus que jamais...
Elle s'en voulait. S'excuser ne changerait rien à ce qu'elle lui avait fait mais elle se creusait la tête depuis deux jours, passait des nuits blanches, pour trouver un moyen de commencer, d'essayer de se rattraper. Mais elle séchait, pas faute d'être imaginative à souhait. Mais comment se faire pardonner à son ancien amant et son meilleur ami de l'avoir trahi et d'enfanter pour un autre homme après dix années à refuser quoi que ce soit d'officiel qui la lierait à qui que ce soit ?
Elle avait demandé à ce qu'il soit bien nourris. Qu'il soit bien logé. Qu'on lui donne les meilleures armes. Qu'on l'accueille comme on accueillerait un chevalier - même si ça avait fait tiquer les personnes présentes et les serviteurs qui avaient eu du mal au départ à accepter, elle avait insisté. Evidemment tout ceci n'était que matériel et Nakhti voyait bien au delà de ça. Elle lui avait laissé deux jours pour respirer, deux jours pour se calmer avant de lui demander à le voir. Sans Rhaegar, sans Tyerne. Juste eux deux. Leur dernière entrevue datait de Port-Réal et elle l'avait menacée de le frapper ou le tuer s'il faisait quoi que ce soit à Rhaegar. Quelle idiote. Pauvre homme. Ce n'était qu'à l'annonce de sa grossesse, devant la réaction de Nakhti qu'elle avait percutée. Le voile qu'elle s'était mis devant les yeux à Port-Réal commençait à se dissiper. "Pourquoi tu t'en voudrais ? Il savait, il se doutait, tu lui as toujours dis". A force de ne plus dormir elle avait trouvé la raison du pourquoi elle s'en voulait. Parce qu'elle avait pris conscience des sentiments de Nakhti toujours bien présents même après dix ans de vie commune, parce qu'elle avait pris conscience de ses sentiments passé pour Nakhti et de la façon si brutale de leur changement. De sa façon si brutale d'avoir tourné le dos à Nakhti pour Rhaegar. Elle n'avait jamais été si égoïste qu'à cet instant.
Elle ne portait pas plus d'armes que d'habitude, portait toujours cette même armure dornienne que chaque jours. Ses robes lui manquaient mais elle s'y faisait. Elle allait donc voir Nakhti, difficile de le louper dans cet endroit.
Elle se mordait la lèvre inférieur en le regardant. C'était presque si elle n'osait pas le regarder dans les yeux. Mais quelle idiote, mais quelle idiote !
Elle s'en voulait. S'excuser ne changerait rien à ce qu'elle lui avait fait mais elle se creusait la tête depuis deux jours, passait des nuits blanches, pour trouver un moyen de commencer, d'essayer de se rattraper. Mais elle séchait, pas faute d'être imaginative à souhait. Mais comment se faire pardonner à son ancien amant et son meilleur ami de l'avoir trahi et d'enfanter pour un autre homme après dix années à refuser quoi que ce soit d'officiel qui la lierait à qui que ce soit ?
Elle avait demandé à ce qu'il soit bien nourris. Qu'il soit bien logé. Qu'on lui donne les meilleures armes. Qu'on l'accueille comme on accueillerait un chevalier - même si ça avait fait tiquer les personnes présentes et les serviteurs qui avaient eu du mal au départ à accepter, elle avait insisté. Evidemment tout ceci n'était que matériel et Nakhti voyait bien au delà de ça. Elle lui avait laissé deux jours pour respirer, deux jours pour se calmer avant de lui demander à le voir. Sans Rhaegar, sans Tyerne. Juste eux deux. Leur dernière entrevue datait de Port-Réal et elle l'avait menacée de le frapper ou le tuer s'il faisait quoi que ce soit à Rhaegar. Quelle idiote. Pauvre homme. Ce n'était qu'à l'annonce de sa grossesse, devant la réaction de Nakhti qu'elle avait percutée. Le voile qu'elle s'était mis devant les yeux à Port-Réal commençait à se dissiper. "Pourquoi tu t'en voudrais ? Il savait, il se doutait, tu lui as toujours dis". A force de ne plus dormir elle avait trouvé la raison du pourquoi elle s'en voulait. Parce qu'elle avait pris conscience des sentiments de Nakhti toujours bien présents même après dix ans de vie commune, parce qu'elle avait pris conscience de ses sentiments passé pour Nakhti et de la façon si brutale de leur changement. De sa façon si brutale d'avoir tourné le dos à Nakhti pour Rhaegar. Elle n'avait jamais été si égoïste qu'à cet instant.
Elle ne portait pas plus d'armes que d'habitude, portait toujours cette même armure dornienne que chaque jours. Ses robes lui manquaient mais elle s'y faisait. Elle allait donc voir Nakhti, difficile de le louper dans cet endroit.
« Nakhti... Voudrais-tu m'accompagner pour une chevauchée ... ? J'aimerais... J'aimerais qu'on parle toi et moi. »
Elle se mordait la lèvre inférieur en le regardant. C'était presque si elle n'osait pas le regarder dans les yeux. Mais quelle idiote, mais quelle idiote !
« Rien que toi et moi. »
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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Nymeria & Nakhti
C es deux jours furent pour moi silencieusement solitaires. Je suis resté seul, a méditer sur ma situation. A mettre au point mes sentiments. Tout est bouleversé depuis que Nymeria, la lune de mes jours, a révélé la nouvelle de sa grossesse. J'ai été trop faible pour supporter ça, tout simplement parce que je me suis aperçu de certaine chose. Je me suis aperçu que la relation de dix années que j'avais eu avec l'aspic est aujourd'hui bel et bien terminée. Je me suis aperçu que ses sentiments n'étaient pas aussi puissant que les miens. Je me suis aperçu que, tout compte fait, j'aurais voulu être à la place de Rhaegar Targaryen. De mes deux mètres et mes cents et quelques kilos, j'aurais bien voulu fonder une famille avec elle. J'aurais voulu être un amant. Un époux. Un père. J'aurais voulu la combler comme elle me comble. La faire sourire comme elle me fait sourire. Faire battre son cœur aussi bruyamment que le mien. J'aurais voulu qu'elle m'aime... tout comme je l'aime, et tout comme je l'aimerais toujours.
Cette nuit là, après le diné avec la fratrie d'aspic et le roi. Je me suis éclipsé, trop bouleversé. Angoissé de voir une page de ma vie se tourner si brutalement. La force physique n'est pas la force moral et, ce jour là, j'étais fatigué de lutter contre mes sentiments. J'avais donc craqué. J'avais laissé explosé la boule de nerf qui s'était profondément ancré en moi. Un amas de lave qui a dévasté de nombreuse chose sur son passage. Je me suis réfugié dans ma chambre et suis resté des heures et des heures assis sur le lit tandis que la lune submergé le soleil. Puis, je me suis rendu a l'évidence. Il ne fallait pas que j'aille contre mes sentiments, il fallait que je les agrippe à pleine main... et que je les détruise. Que je les broie, les avale et les fasse disparaitre comme si ma vie en dépendait... elle en dépend, ils sont ma faiblesse. Nymeria doit être protégé et la seule chose qui me retient à risqué ma vie, s'est elle. Le reste m'a été enlevé, j'étais vaincu. Pas mort, mais vaincu. Et qui sait ce qui arrive a un Dothrak vaincu. Je me suis avancé devant cet ample miroir. J'ai sortis une de mes dagues accrochés à ma ceinture. J'ai regardé la lame de mes yeux sombres et j'ai fais ce qu'il fallait. Les mèches de cheveux sont d'abord tombé une par une, puis la tresse entière. Le reste s'est étalé sur mes épaules, à mis longueur. J'ai également rasé de prêt ma barbe. Et je me suis à nouveau regardé dans la glace. Je me suis regardé longtemps, et j'ai finis par sourire. J'ai souris de voir ce nouveau moi. Ce moi prêt à tout pour son unique objectif. Ce bâtard. Ce guerrier Dornien, ce barbare Dothrak.
***
Je suis debout depuis tôt le matin. Torse nu, je n'ai qu'une manche de maille qui couvre le bandage de ma blessure, accroché par une lanière de cuir qui traverse ma poitrine pour s'enrouler dans mon dos. Une mitaine sur l'autre main jusqu'au milieu de mon avant bras. Je porte une ceinture de cuir, également, muni de plusieurs dagues. D'une épée a droite, un fouet à gauche. Dans mes mains se trouvent mes deux faux Dothrak, mes armes favorites. Elles luttent contre l'ambidextre face à moi. Nous sommes sur le champ d'entrainement, dans le sable. Plusieurs personnes nous observe, formant un cercle autour de nous. Une arène remplie de testostérone. Ils hurlent aux moindres mouvements, lancent des paries. Mon adversaire est épuisé, il suffoque, tandis que moi je le fixe de mes yeux sombres, je lui souris. L'air sadique. Voila le cinquième que j'enchaine, aucuns d'eux ne m'a fait flanché. Il faut qu'ils apprennent. Ils devaient être d'ici peu prêt pour la guerre, et j'allais les aider. L'homme se jette sur moi, d'un geste agile et tandis que le son des fers qui s'embrassent s'envole, je le désarme d'une main en pivotant. Mon coude s'écrase dans son ventre. Il se pli et me laisse le champ libre pour atteindre sa nuque, que je percute avec le manche de mon arme. Il tombe au sol et mange brièvement le sable en toussant. Je marche alors en direction de la sortie du cercle de bataille, comme si de rien été.
Je dépose mes faux sur la table, prêt des écuries et claque mes mains entre elle pour chasser le sable qui s'est glissé entre mes doigts. Une voix attire alors mon attention. Mon souffle s'arrête brutalement, j'hésite un instant à me tourner puis fait face finalement, plantant mon regard sombre et entièrement fermé sur elle. Nymeria est un tout autre adversaire. Elle, elle m'a déjà vaincu. Sa demande me surprend, et sa gêne également. Elle semble étrangement bouleversée elle aussi. Je sers les dents. *Plus de sentiment Nakhti.* me répétais je plusieurs fois puis lance, de la manière la plus neutre possible. Sans bégaiement. Sans une once d'hésitation. Comme si rien ne s'était produit.
La jument sort tandis que je me suis retourné pour attraper la bride. Elle regarde autour de nous et se poste prêt de moi. La relation que j'ai avec l'animal a toujours surpris l'aspic. La frisonne noir semble être ma moitié. Elle semble penser comme moi. Faire comme moi. Son grand regard aussi profond qu'un ciel étoilé se pose sur Nymeria, elle la regarde. Encore et encore. Jusqu'à que je me tourne à nouveau pour enfiler le licol, sans mord. Je lance également un simple tapis sur son dos et attend gentiment que la jeune femme soit prête à partir.
Cette nuit là, après le diné avec la fratrie d'aspic et le roi. Je me suis éclipsé, trop bouleversé. Angoissé de voir une page de ma vie se tourner si brutalement. La force physique n'est pas la force moral et, ce jour là, j'étais fatigué de lutter contre mes sentiments. J'avais donc craqué. J'avais laissé explosé la boule de nerf qui s'était profondément ancré en moi. Un amas de lave qui a dévasté de nombreuse chose sur son passage. Je me suis réfugié dans ma chambre et suis resté des heures et des heures assis sur le lit tandis que la lune submergé le soleil. Puis, je me suis rendu a l'évidence. Il ne fallait pas que j'aille contre mes sentiments, il fallait que je les agrippe à pleine main... et que je les détruise. Que je les broie, les avale et les fasse disparaitre comme si ma vie en dépendait... elle en dépend, ils sont ma faiblesse. Nymeria doit être protégé et la seule chose qui me retient à risqué ma vie, s'est elle. Le reste m'a été enlevé, j'étais vaincu. Pas mort, mais vaincu. Et qui sait ce qui arrive a un Dothrak vaincu. Je me suis avancé devant cet ample miroir. J'ai sortis une de mes dagues accrochés à ma ceinture. J'ai regardé la lame de mes yeux sombres et j'ai fais ce qu'il fallait. Les mèches de cheveux sont d'abord tombé une par une, puis la tresse entière. Le reste s'est étalé sur mes épaules, à mis longueur. J'ai également rasé de prêt ma barbe. Et je me suis à nouveau regardé dans la glace. Je me suis regardé longtemps, et j'ai finis par sourire. J'ai souris de voir ce nouveau moi. Ce moi prêt à tout pour son unique objectif. Ce bâtard. Ce guerrier Dornien, ce barbare Dothrak.
***
Je suis debout depuis tôt le matin. Torse nu, je n'ai qu'une manche de maille qui couvre le bandage de ma blessure, accroché par une lanière de cuir qui traverse ma poitrine pour s'enrouler dans mon dos. Une mitaine sur l'autre main jusqu'au milieu de mon avant bras. Je porte une ceinture de cuir, également, muni de plusieurs dagues. D'une épée a droite, un fouet à gauche. Dans mes mains se trouvent mes deux faux Dothrak, mes armes favorites. Elles luttent contre l'ambidextre face à moi. Nous sommes sur le champ d'entrainement, dans le sable. Plusieurs personnes nous observe, formant un cercle autour de nous. Une arène remplie de testostérone. Ils hurlent aux moindres mouvements, lancent des paries. Mon adversaire est épuisé, il suffoque, tandis que moi je le fixe de mes yeux sombres, je lui souris. L'air sadique. Voila le cinquième que j'enchaine, aucuns d'eux ne m'a fait flanché. Il faut qu'ils apprennent. Ils devaient être d'ici peu prêt pour la guerre, et j'allais les aider. L'homme se jette sur moi, d'un geste agile et tandis que le son des fers qui s'embrassent s'envole, je le désarme d'une main en pivotant. Mon coude s'écrase dans son ventre. Il se pli et me laisse le champ libre pour atteindre sa nuque, que je percute avec le manche de mon arme. Il tombe au sol et mange brièvement le sable en toussant. Je marche alors en direction de la sortie du cercle de bataille, comme si de rien été.
Je dépose mes faux sur la table, prêt des écuries et claque mes mains entre elle pour chasser le sable qui s'est glissé entre mes doigts. Une voix attire alors mon attention. Mon souffle s'arrête brutalement, j'hésite un instant à me tourner puis fait face finalement, plantant mon regard sombre et entièrement fermé sur elle. Nymeria est un tout autre adversaire. Elle, elle m'a déjà vaincu. Sa demande me surprend, et sa gêne également. Elle semble étrangement bouleversée elle aussi. Je sers les dents. *Plus de sentiment Nakhti.* me répétais je plusieurs fois puis lance, de la manière la plus neutre possible. Sans bégaiement. Sans une once d'hésitation. Comme si rien ne s'était produit.
- « Bien sur. Laisse moi juste le temps d'enfiler la bride a Khalee. » Dis je avant d'ouvrir la porte du box.
La jument sort tandis que je me suis retourné pour attraper la bride. Elle regarde autour de nous et se poste prêt de moi. La relation que j'ai avec l'animal a toujours surpris l'aspic. La frisonne noir semble être ma moitié. Elle semble penser comme moi. Faire comme moi. Son grand regard aussi profond qu'un ciel étoilé se pose sur Nymeria, elle la regarde. Encore et encore. Jusqu'à que je me tourne à nouveau pour enfiler le licol, sans mord. Je lance également un simple tapis sur son dos et attend gentiment que la jeune femme soit prête à partir.
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« Love me tender, love me sweet, til the end of time. »
Forgive me, love.
Etait-ce ça les hormones dont tout le monde parlait, chez les femmes enceinte ? Non, il était trop tôt croyait-elle. Pourtant le feu lui montait aux joues et les larmes lui montaient aux yeux. Chose improbable chez l'habituelle Nymeria Sand, trop fière pour ne serait-ce que cesser de sourire. Il avait changé, tellement changé.
Plus que jamais, elle avait envie de le prendre dans ses bras. De le serrer fort, si fort que la seule douleur qu'il ressentirait serait du aux bras de son aspic qui l'étouffait. Elle n'avait pas encore envie de monter à cheval avec lui et fuir loin d'ici, jusqu'à Dorne pourquoi pas, mais elle devait reconnaître qu'elle y avait songé au moins une fois. Les yeux de Nymeria étaient cernés, on aurait pu croire qu'elle avait pris deux coups dans les yeux. Son visage était légèrement plus gros qu'avant, ses lèvres plus charnues et ses joues plus bouffies, ses cheveux plus longs mais toujours tressés. Elle avait toujours aimé les guerriers car elle s'était persuadée qu'ils ne ressentaient pas la douleur, qu'ils ne la ressentaient plus. Mais lorsqu'elle avait vu le regard de Nakhti, elle avait vu son coeur se briser. Elle ne l'oublierait jamais, ce regard. Son propre coeur, un an auparavant, se serait brisé de le voir. Plus maintenant mais son coeur lui serrait dans sa poitrine. Mais pourquoi serait-ce à elle de pleurer ? C'était sa faute, à elle. Pas à Nakhti. Pourquoi devrait-il subir ses élans de tristesse alors que c'était lui qui était véritablement meurtri ? Quand elle, chaque nuit, s'endormait dans les bras d'un homme qu'elle aimait ? Elle s'en voulait d'être tombée si éperdument amoureuse de Rhaegar. Mais comme toute dornienne elle ne pouvait pas aller contre ça. Elle vivait d'amour, elle vivait de ça, se nourrissait de ça. Nymeria sans amour ... Elle ne serait plus elle. Alors dans un sens il valait mieux qu'elle reste elle-même en vivant son amour avec son dragon que vivre dans le mensonge avec Nakhti et ce serait fort insultant pour lui par ailleurs. Vivre dans ses bras en rêvant d'autres. "Fais toi une raison."
Nymeria montait sur Aznar, son fidèle étalon. Son autre fidèle étalon. Sans oser regarder Nakhti, elle le lançait. Il ne partait pas au galop mais il était bien heureux de sortir de là pour respirer, nul doute que lui aussi, Dorne lui manquait. Rhaegar avait annoncé l'idée de partir vivre à Dorne, à deux, inviter ses soeurs et son père pourquoi pas à rendre visite. Cette idée la réjouissait : elle n'en pouvait plus de cet endroit. Elle avait envie d'y foutre le feu. Chaque brin d'herbe, chaque arbre, chaque plaine. Ca l'écoeurait, la lassait. Elle voulait se rouler dans le sable chaud pour compenser. Fouler le sable chaud pieds nu, courir dans les dunes quitte à tomber sur des serpents mais juste quitter cet endroit. Retrouver son pays. Être à nouveau l'insouciante aspic qui flânait et charmait. L'idée de charmer Rhaegar à nouveau chaque jour lui était plaisante plutôt qu'entrer dans une vie monotone, faites de batailles, cyvosse et discussions.
Une fois assez loin de ce fort étouffant, elle se décidait à lui parler. Elle inspirait profondément, les joues rouge à cause du vent qui lui avait fouetté le visage.
Elle glissait ses doigts dans le crin d'Aznar et regardait à nouveau Nakhti. "MAIS REGARDE MOI !" avait-elle envie de lui hurler.
Car à chaque baiser, chaque caresse, elle se sentait partir ailleurs, elle se sentait pleine et entière. Et chaque fois qu'il n'était pas là, il lui manquait, chaque fois qu'elle n'était pas dans ses bras elle se sentait maussade. C'était ça pour elle, l'amour. Tant qu'elle ressentirait ce manque elle se disait qu'elle l'aimerait.
Elle souriait bêtement et guidait la bribe de son cheval vers Nakhti pour se rapprocher de lui. Elle posait sa main sur l'une des sienne.
Sa main se resserrait nerveusement. Elle tremblotait.
Elle se mordait la lèvre et se reprenait.
Elle se forçait à lui sourire et reprenait alors.
Elle n'osait pas le regarder directement dans les yeux. L'affronter. Car elle ne voulait pas qu'il voit en elle. Qu'il lise en elle. Ce qu'elle n'avait pas su lui apporter ? La joie d'être un mari. La joie d'être un père. Elle ne pourrait lui apporter cela. Elle n'avait pas voulu. Oh, elle n'aurait jamais voulu être une femme pour n'importe quel homme, si Rhaegar Targaryen même venait à lui demander sa main, elle la lui refuserait. Pourquoi changer alors qu'ils étaient heureux ainsi ? Femme, mère, commandante de garde royale, aspic, non. C'était trop. "Prends moi dans tes bras" avait-elle envie de lui demander. Descendre de cheval et s'enlacer une dernière fois, une sorte d'adieu sur le plan émotionnel. Elle ne lui aurait pas demander de l'embrasser ou lui faire l'amour cela aurait été beaucoup, beaucoup trop - et irrespectueux pour l'homme qu'elle chérissait - mais une dernière étreinte. Avec les années, elle s'était persuadée que rien ne pouvait lui arriver dans les bras de Nakhti et ce même si elle était capable de se défendre. Ca n'était pas parti en quelque lunes, au fond d'elle, elle espérait que se blottir une dernière fois dans ses bras l'aiderait à ne plus ressentir toute cette culpabilité, toute cette tristesse.
Ce n'était qu'un moment d'égarement, sans doute. Lui aussi avait sûrement beaucoup à confier. Pour peu qu'il le fasse. Elle serrait un peu plus sa main.
Elle relâchait sa main pour la glisser dans les cheveux à présent court du bâtard Dothrak. Du moins, plus court. Elle aurait presque eu le culot de lui demander de ne pas la laisser dans le noir comme elle avait pu le faire avec lui. Mais son courage s'était arrêté là. Pour beaucoup une grossesse était un beau présage, celui d'un heureux événement. Mais pour Nymeria, cela avait été un choc et une remise en cause. Une joie oui, après tout, c'est elle qui l'avait voulu, mais elle ne s'était pas attendue à tout ce qui avait pu suivre.
Plus que jamais, elle avait envie de le prendre dans ses bras. De le serrer fort, si fort que la seule douleur qu'il ressentirait serait du aux bras de son aspic qui l'étouffait. Elle n'avait pas encore envie de monter à cheval avec lui et fuir loin d'ici, jusqu'à Dorne pourquoi pas, mais elle devait reconnaître qu'elle y avait songé au moins une fois. Les yeux de Nymeria étaient cernés, on aurait pu croire qu'elle avait pris deux coups dans les yeux. Son visage était légèrement plus gros qu'avant, ses lèvres plus charnues et ses joues plus bouffies, ses cheveux plus longs mais toujours tressés. Elle avait toujours aimé les guerriers car elle s'était persuadée qu'ils ne ressentaient pas la douleur, qu'ils ne la ressentaient plus. Mais lorsqu'elle avait vu le regard de Nakhti, elle avait vu son coeur se briser. Elle ne l'oublierait jamais, ce regard. Son propre coeur, un an auparavant, se serait brisé de le voir. Plus maintenant mais son coeur lui serrait dans sa poitrine. Mais pourquoi serait-ce à elle de pleurer ? C'était sa faute, à elle. Pas à Nakhti. Pourquoi devrait-il subir ses élans de tristesse alors que c'était lui qui était véritablement meurtri ? Quand elle, chaque nuit, s'endormait dans les bras d'un homme qu'elle aimait ? Elle s'en voulait d'être tombée si éperdument amoureuse de Rhaegar. Mais comme toute dornienne elle ne pouvait pas aller contre ça. Elle vivait d'amour, elle vivait de ça, se nourrissait de ça. Nymeria sans amour ... Elle ne serait plus elle. Alors dans un sens il valait mieux qu'elle reste elle-même en vivant son amour avec son dragon que vivre dans le mensonge avec Nakhti et ce serait fort insultant pour lui par ailleurs. Vivre dans ses bras en rêvant d'autres. "Fais toi une raison."
Nymeria montait sur Aznar, son fidèle étalon. Son autre fidèle étalon. Sans oser regarder Nakhti, elle le lançait. Il ne partait pas au galop mais il était bien heureux de sortir de là pour respirer, nul doute que lui aussi, Dorne lui manquait. Rhaegar avait annoncé l'idée de partir vivre à Dorne, à deux, inviter ses soeurs et son père pourquoi pas à rendre visite. Cette idée la réjouissait : elle n'en pouvait plus de cet endroit. Elle avait envie d'y foutre le feu. Chaque brin d'herbe, chaque arbre, chaque plaine. Ca l'écoeurait, la lassait. Elle voulait se rouler dans le sable chaud pour compenser. Fouler le sable chaud pieds nu, courir dans les dunes quitte à tomber sur des serpents mais juste quitter cet endroit. Retrouver son pays. Être à nouveau l'insouciante aspic qui flânait et charmait. L'idée de charmer Rhaegar à nouveau chaque jour lui était plaisante plutôt qu'entrer dans une vie monotone, faites de batailles, cyvosse et discussions.
Une fois assez loin de ce fort étouffant, elle se décidait à lui parler. Elle inspirait profondément, les joues rouge à cause du vent qui lui avait fouetté le visage.
« Je suis ... Je n'ai pas les mots. Je les ai toujours eu. J'ai toujours su comment me sortir de toute situation, comment gérer les situations compliquées. Je n'aurais cependant jamais cru me retrouver dans une situation telle que celle-ci. Je suppose que c'est ce qui arrive quand on grandit, quand on sort de la simplicité de Dorne. Tu mérites des explications. Tu mérites des excuses. Tu mérites une femme digne de toi, ce que je ne suis pas. »
Elle glissait ses doigts dans le crin d'Aznar et regardait à nouveau Nakhti. "MAIS REGARDE MOI !" avait-elle envie de lui hurler.
« Je ne te ferai pas l'affront d'expliquer pourquoi et comment, moi, Nymeria Sand, ait pu m'éprendre de Rhaegar Targaryen. C'est arrivé. Je l'ai aimé au premier regard. Comme je t'ai aimé la première fois que je t'ai vu combattre. On m'a toujours dis "Nymeria la vie est courte, tu es une belle femme, tu es libre, alors vie, alors aime" alors j'ai vécu. Alors j'ai aimé. Je t'ai aimé. Je t'aimerai toujours et tu le sais, tu es une partie de moi que je ne peux négliger, je m'en suis bien rendue compte. Te dire qu'il reste de l'espoir, je ne te ferai pas non plus cet affront. Mais si je dois suivre mon coeur, il penchera vers Rhaegar. »
Car à chaque baiser, chaque caresse, elle se sentait partir ailleurs, elle se sentait pleine et entière. Et chaque fois qu'il n'était pas là, il lui manquait, chaque fois qu'elle n'était pas dans ses bras elle se sentait maussade. C'était ça pour elle, l'amour. Tant qu'elle ressentirait ce manque elle se disait qu'elle l'aimerait.
« Je te présente mes excuses les plus sincères, à nouveau. Non pas d'avoir aimé, d'avoir suivi mon coeur. Mais de t'avoir laisser dans le noir, dans le flou. De t'avoir laisser dans l'ignorance comme si ces dix ans n'avaient jamais existé. Tu m'as comblée. Tu m'as rendue folle. Je sais que je ne te l'ai jamais dis et avec un certain recule je regrette, j'aurais du te dire ces choses là. J'ai été folle quand tu étais absent trop longtemps, je m'imaginais le pire tout en sachant que tu reviendrais toujours, parce que... Parce que tu es Nakhti. Parce que tu me sembles invincible et ce que tu as pu traverser me le confirme encore... J'ai été folle à chacun de tes baisers, j'ai été folle à chaque nuit que nous avons partagé. Tu m'as rendue heureuse et c'est bien pour cela que je suis toujours revenue vers toi pendant ces dix années... Mais crois moi bien, entend le bien : ce n'est pas ta faute si j'ai fini par aller vers un autre. »
Elle souriait bêtement et guidait la bribe de son cheval vers Nakhti pour se rapprocher de lui. Elle posait sa main sur l'une des sienne.
« J'admire ta force et tu le sais. J'admire ce que tu as pu faire et ce que tu continues de faire. »
Sa main se resserrait nerveusement. Elle tremblotait.
« Ne me laisse pas. S'il te plaît. Ne me laisse pas. »
Elle se mordait la lèvre et se reprenait.
« Excuse moi c'est égoïste de te demander ça... Et enfin... Oui, je le pense aussi sincèrement, tu mérites mieux. Une femme qui saurait te donner ce que tu attends, une femme qui saurait t'aimer comme tu le mérites. J'essaierai de ne pas l'égorger, je te le promets. Mon père est certes un prince, ma mère est certes une noble de Volantis, cela ne me donne pas le droit d'être plus aimer qu'une autre, cela ne me donne pas le droit d'exiger des autres qu'ils m'aiment envers et contre tout, et me respectent lorsque je leur présente mon majeur... Cela ne fait pas de moi une femme digne d'être aimée comme tu m'aimes. Ne sommes-nous pas deux bâtards d'Essos et de Westeros, après tout ? »
Elle se forçait à lui sourire et reprenait alors.
« Tu as un grand coeur. Personne ne peut le nier. Ils peuvent bien se moquer, dire que tu es un géant, un monstre, un tas de muscle. Ton coeur est encore plus grand. Et encore une fois, oui, tu mérites mieux, tu mérites une femme qui saurait te rendre ça. Qui saurait t'aimer comme je n'ai pas su le faire, t'apporter ce que je n'ai pas su t'apporter. »
Elle n'osait pas le regarder directement dans les yeux. L'affronter. Car elle ne voulait pas qu'il voit en elle. Qu'il lise en elle. Ce qu'elle n'avait pas su lui apporter ? La joie d'être un mari. La joie d'être un père. Elle ne pourrait lui apporter cela. Elle n'avait pas voulu. Oh, elle n'aurait jamais voulu être une femme pour n'importe quel homme, si Rhaegar Targaryen même venait à lui demander sa main, elle la lui refuserait. Pourquoi changer alors qu'ils étaient heureux ainsi ? Femme, mère, commandante de garde royale, aspic, non. C'était trop. "Prends moi dans tes bras" avait-elle envie de lui demander. Descendre de cheval et s'enlacer une dernière fois, une sorte d'adieu sur le plan émotionnel. Elle ne lui aurait pas demander de l'embrasser ou lui faire l'amour cela aurait été beaucoup, beaucoup trop - et irrespectueux pour l'homme qu'elle chérissait - mais une dernière étreinte. Avec les années, elle s'était persuadée que rien ne pouvait lui arriver dans les bras de Nakhti et ce même si elle était capable de se défendre. Ca n'était pas parti en quelque lunes, au fond d'elle, elle espérait que se blottir une dernière fois dans ses bras l'aiderait à ne plus ressentir toute cette culpabilité, toute cette tristesse.
Ce n'était qu'un moment d'égarement, sans doute. Lui aussi avait sûrement beaucoup à confier. Pour peu qu'il le fasse. Elle serrait un peu plus sa main.
« Parle moi, Nakhti. S'il te faut être méchant, s'il te faut crier mais je t'en prie, parle moi. Dis moi. Raconte moi. Je ne te laisserai pas partir avant que ce soit fait. N'aies pas peur de me blesser, cela ne pourra jamais être pire que maintenant. »
Elle relâchait sa main pour la glisser dans les cheveux à présent court du bâtard Dothrak. Du moins, plus court. Elle aurait presque eu le culot de lui demander de ne pas la laisser dans le noir comme elle avait pu le faire avec lui. Mais son courage s'était arrêté là. Pour beaucoup une grossesse était un beau présage, celui d'un heureux événement. Mais pour Nymeria, cela avait été un choc et une remise en cause. Une joie oui, après tout, c'est elle qui l'avait voulu, mais elle ne s'était pas attendue à tout ce qui avait pu suivre.
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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« Forgive me, love. »
Nymeria & Nakhti
L e silence s'est emparé de l'ambiance générale. Khalee est calmement au pas, elle jette de bref coup d'œil a son ami étalon qui piétine fougueusement le sol à coté d'elle. Pour ma part, je fixe l'horizon. Mal à l'aise. En réalité, je ne sais que dire. Que faire. Je me demande même pourquoi je suis là. Pourquoi elle m'a demandé de partir, seul à seul, pour parler avec elle. Ce silence me désespère, m'angoisse. Heureusement pour moi, et surtout pour ma tension intérieur, Nymeria prend les devant. Elle s'adresse à moi, hésitante et maladroite. Très étrange de sa part. Je nourrit cependant le silence qui nous entoure et ne la regarde pas. Je n'ose rien faire, je semble distant, froid. Je suis en réalité perdu sans mes sentiments. Je ne sais que penser. Tandis qu'elle parle, mon cœur tambourine dans ma poitrine. Je l'écoute attentivement, je bois ses paroles comme de l'eau fraiche. Cependant, ils ne suffisent pas à me désaltérer, bien au contraire. Ils accentuent ma soif. Ils tailladent ma gorge après avoir brûlé ma langue. Ils torturent mes entrailles. Son venin, à nouveau, coule dans mes veines. "Plus de sentiments."
Elle parle d'abord de notre histoire. Du fait qu'elle m'ai aimé. Je serre les dents tandis que ma mâchoire se crispe dans un effroyable doute. Elle m'aime toujours, d'une autre manière mais elle m'aime. Elle me condamne alors à l'amitié, et je l'accepte. Dès aujourd'hui je l'accepte, pour de bon. J'aurais sans aucun doute dû le faire avant, mais ma faiblesse avait pris le dessus. "Plus de sentiments." Elle continue en faisant remonter de nombreux souvenirs, ne soulageant pas la crispation de ma mâchoire. Après avoir tenté de me rassurer en me disant que rien n'est de ma faute, sa main vient recouvrir la mienne. Je les observe un instant, l'une contre l'autre. Celle de Nymeria est tremblante tandis que la mienne a resserrer ses doigts sur le cuir.
Je souffle avant d'exercer une légère pression sur les rênes de Khalee tandis que ma main attrape celles d'Aznar, pour le stopper également. Je tourne mon visage vers elle et aperçois ce regard fuyant. Ma main se lève vers le visage de Nymeria. Mes doigts frôlent la peau de sa joue et de son menton. Je le guide alors dans ma direction, afin que ses yeux se décident enfin a regarder les miens.
Je vais délicatement glissé mes doigts entre les siens afin d'attraper sa main et de la serrer légèrement. Je la porte jusqu'à mes lèvres et dépose un baisé sur sa paume tremblante.
Ma main libère la sienne pour attraper de nouveau la bride. Je la regarde. J'aime cette femme, plus que tout, plus que moi même. Je ne peux pas lutter contre ça. Ce sentiment d'amour est tout ce qui me reste. Il est plus puissant que tout. Et sans la peur, sans l'angoisse, sans la douleur... il peut faire des ravages.
Un sourire rassurant apparait alors sur mes lèvres. Léger, mais il est bel et bien présent.
Elle parle d'abord de notre histoire. Du fait qu'elle m'ai aimé. Je serre les dents tandis que ma mâchoire se crispe dans un effroyable doute. Elle m'aime toujours, d'une autre manière mais elle m'aime. Elle me condamne alors à l'amitié, et je l'accepte. Dès aujourd'hui je l'accepte, pour de bon. J'aurais sans aucun doute dû le faire avant, mais ma faiblesse avait pris le dessus. "Plus de sentiments." Elle continue en faisant remonter de nombreux souvenirs, ne soulageant pas la crispation de ma mâchoire. Après avoir tenté de me rassurer en me disant que rien n'est de ma faute, sa main vient recouvrir la mienne. Je les observe un instant, l'une contre l'autre. Celle de Nymeria est tremblante tandis que la mienne a resserrer ses doigts sur le cuir.
Je souffle avant d'exercer une légère pression sur les rênes de Khalee tandis que ma main attrape celles d'Aznar, pour le stopper également. Je tourne mon visage vers elle et aperçois ce regard fuyant. Ma main se lève vers le visage de Nymeria. Mes doigts frôlent la peau de sa joue et de son menton. Je le guide alors dans ma direction, afin que ses yeux se décident enfin a regarder les miens.
- « Voilà une chose que je ne ferais jamais Nymeria. En tout cas, pas volontairement. Te blesser. » Lançais je avant de laissé glisser ma main le long de sa natte afin qu'elle s'étende devant son épaule. « J'ai tourné une page de ma vie. J'ai effacé le passé... Sache seulement qu'il ne reste que deux chose que je ne peux faire disparaître. Mon amour, et la promesse que je t'ai faites. Je ne t'abandonnerai pas. Jamais. Tu est et restera la lune de mes jours Nymeria. Mon discours ne changera pas. Tu as besoin de moi, je reste. Tu est trop importante pour moi pour que je fasse autrement. »
Je vais délicatement glissé mes doigts entre les siens afin d'attraper sa main et de la serrer légèrement. Je la porte jusqu'à mes lèvres et dépose un baisé sur sa paume tremblante.
- « Contrairement a ce que j'ai pu laissé paraitre, je suis heureux pour toi. Et excuse moi de t'avoir fait pensé le contraire. Je suis heureux que tu ai pu te trouver de cette façon. Je suis heureux de te voir murir, et de te voir fonder une famille. Même si ce n'est pas avec moi... » Dis je, les yeux quelques peu éteints. Mon cœur se serre. Même si mes mots sont sincère, je reste étrangement neutre. « Et je n'ai aucun mérite tu sais. J'ai toujours suivis ce que me dictais mon cœur. Et ce qu'il me dit depuis 11 ans, s'est qu'il n'y aura jamais une autre femme que toi. Ne me demande pas de t'expliquer. Je n'ai pas d'explication. Je sais seulement que s'est la réalité, et que cette réalité est inébranlable. Que s'est mon amour pour toi qui est invincible. »
Ma main libère la sienne pour attraper de nouveau la bride. Je la regarde. J'aime cette femme, plus que tout, plus que moi même. Je ne peux pas lutter contre ça. Ce sentiment d'amour est tout ce qui me reste. Il est plus puissant que tout. Et sans la peur, sans l'angoisse, sans la douleur... il peut faire des ravages.
- « Voilà tout est dit... et sache que je ne t'en veux pas pour tout ça. Tu as fait tes choix, j'ai fais les miens. Ils me font souffrir certes, mais je ne regrette rien. Peut être que ça passera, avec le temps. » Dis je avant de plisser les yeux. Je vois qu'elle n'est pas convaincu par ce que je viens de dire. J'ajoute alors. « Nymeria... ce qu'on vit en ce moment est compliqué. J'ai fais une erreur en agissant comme je les fais. Je me suis laissé dépassé, et je n'aurai pas dû. Tu est heureuse, c'est tout ce qui compte pour moi. Je suis sincère... c'est vraiment tout ce qui compte. »
Un sourire rassurant apparait alors sur mes lèvres. Léger, mais il est bel et bien présent.
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Forgive me, love.
Ce qu'il était buté celui là ! Elle écoutait ses paroles et se mordait la lèvre, évidemment qu'il l'aimerait toujours. Pourquoi avait-elle soudain si peur qu'il l'abandonne ? C'était son regard qui l'en avait persuadée. Mais évidemment qu'il l'aimait encore, qu'il l'aimerait toujours. Et c'était peut-être finalement un problème. Elle ne pouvait pas se montrer si égoïste toute sa vie, il devait se défaire d'elle. Sentimentalement. Elle lui avait déjà dis à Port-Réal.
Une larme coulait, une seconde. Foutus hormones. Elle serrait les dents. Oui, nul doute, les hormones commençaient déjà à lui jouer de mauvais tours. Elle pleurait sur son cheval, du grand n'importe quoi. Pourquoi était-il toujours si gentil, si dévoué, ne pouvait-il pas se montrer méchant pour une fois, agir comme un véritable connard ? Ne pouvait-il pas dire merde, lui dire d'aller se faire voir et aller forniquer avec d'autres femmes ? A tous les coups, aucune ne saurait lui refuser. Salo... se retenait-elle pour elle-même. "Idiote tu as fais toi choix, tu l'aimes ton dragon, comme tu n'as jamais aimé, alors tu ne peux pas réclamer à Nakhti de rester". Mais plus il resterait plus elle lui en demanderait, c'était inévitable. Il souffrait, souffrirait chaque fois qu'il la verrait dans les bras de Rhaegar. Mais elle ne supporterait pas ses regards, pas plus qu'elle ne s'empêcherait de se bercer dans les bras de son amant.
Alors elle agirait comme la pire des saloperies, la pire des garces, dans l'espoir qu'il la voit comme un monstre d'égoïsme et passe à autre chose. "Nakhti te connait Nymeria, il ne te croira pas". Il fallait pourtant bien. Elle séchait ses larmes d'un revers de main et prit un ton plus agressif, plus piquant, mordant.
Elle arrêtait Aznar et en descendait. Celui-ci ne bronchait pas et restait sur place.
Elle le poussait. Lui mettait une claque sur le bras. Le secouait, presque folle de rage, les larmes coulant à nouveau sur ses joues rouge. "Réagis" lui hurlait-elle. Il n'y avait qu'eux à des kilomètres à la ronde, le vide était visible. Elle hurlait à nouveau "Réagis" en le secouant. Lui frappant à nouveau le bras, le torse. Elle perdait les pédales, totalement. Elle déraillait.
Elle ne lui demandait pas de se battre contre Rhaegar, elle ne lui demandait pas de l'enlever et la ramener à Dorne. Elle lui demandait juste de réagir. D'hurler. De lui dire clairement ce qu'il avait sur le coeur plutôt que réagir si posément. D'exploser de colère s'il le fallait. Mais d'arrêter de s'écraser, d'arrêter de prendre sur lui. Si elle avait été assez grande, elle l'aurait giflé si ça pouvait lui remettre les idées en place. Et à nouveau elle beuglait "Mais réagis" en le secouant. Puis elle tombait à genoux, puis sur les fesses, les larmes coulant encore, sa voix finissant par se casser. Une boule de rage. Peut-être était-ce le trop plein depuis qu'elle était ici, qui avait fini par éclater. Le trop plein de responsabilité, le trop gros changements, la guerre, les combats, les batailles, sa vie amoureuse, elle n'était plus juste la dornienne, l'aspic libre sans responsabilité, elle n'était plus la jeune femme que son père espérait voir s'amouracher à un grand noble, un grand nom de Dorne. Elle avait eu besoin de craquer, ses hormones avaient bien joués là dedans, et une fois encore, c'était au pauvre Nakhti d'affronter ça...
Une larme coulait, une seconde. Foutus hormones. Elle serrait les dents. Oui, nul doute, les hormones commençaient déjà à lui jouer de mauvais tours. Elle pleurait sur son cheval, du grand n'importe quoi. Pourquoi était-il toujours si gentil, si dévoué, ne pouvait-il pas se montrer méchant pour une fois, agir comme un véritable connard ? Ne pouvait-il pas dire merde, lui dire d'aller se faire voir et aller forniquer avec d'autres femmes ? A tous les coups, aucune ne saurait lui refuser. Salo... se retenait-elle pour elle-même. "Idiote tu as fais toi choix, tu l'aimes ton dragon, comme tu n'as jamais aimé, alors tu ne peux pas réclamer à Nakhti de rester". Mais plus il resterait plus elle lui en demanderait, c'était inévitable. Il souffrait, souffrirait chaque fois qu'il la verrait dans les bras de Rhaegar. Mais elle ne supporterait pas ses regards, pas plus qu'elle ne s'empêcherait de se bercer dans les bras de son amant.
Alors elle agirait comme la pire des saloperies, la pire des garces, dans l'espoir qu'il la voit comme un monstre d'égoïsme et passe à autre chose. "Nakhti te connait Nymeria, il ne te croira pas". Il fallait pourtant bien. Elle séchait ses larmes d'un revers de main et prit un ton plus agressif, plus piquant, mordant.
« Mais bordel tu ne peux pas prendre tes couilles, agir comme un homme pour une fois dans ta vie, Nakhti ?! Je me tape Rhaegar, je l'embrasse et le câline devant toi, j'ai été jusqu'à lui faire un enfant et toi tu restes là ?! Tu n'es pas amoureux ! Tu aurais été amoureux tu aurais été lui péter la gueule ! Au même titre que j'aurais égorgé n'importe quelle petite pute prête à t'arracher à moi il y a un an de ça ! Rhaegar aurait été à ta place je peux te dire qu'il y a bien longtemps qu'il t'aurait fait brûler sur la place public ! »
Elle arrêtait Aznar et en descendait. Celui-ci ne bronchait pas et restait sur place.
« Agis comme un homme pour une fois dans ta vie et dis moi quelle conne je suis ! Quelle monstre je suis ! Agis comme un homme et explose de rage ! J'étais ta femme, pendant dix ans et je me suis barrée pour un autre et toi tu restes là à me dire amen et me baiser les pieds ?! Tu vas aller jusqu'où comme ça, Nakhti ?! Faut que je te force à me regarder me faire prendre par Rhaegar pour que tu réalises ?! Il faut que je t'en colle une ?! MAIS REAGIS NOM D'UN CHIEN ! Tu crois que tu peux continuer comme ça ?! Tu crois que te battre dans une arène va suffire à apaiser ta colère ?! »
Elle le poussait. Lui mettait une claque sur le bras. Le secouait, presque folle de rage, les larmes coulant à nouveau sur ses joues rouge. "Réagis" lui hurlait-elle. Il n'y avait qu'eux à des kilomètres à la ronde, le vide était visible. Elle hurlait à nouveau "Réagis" en le secouant. Lui frappant à nouveau le bras, le torse. Elle perdait les pédales, totalement. Elle déraillait.
« Si tu m'aimais, à Port-Réal tu m'aurais prise sur ton cheval et tu m'aurais ramenée à Lancehélion ! MAIS TU CONTINUES A T'ENTÊTER ! Si tu m'aimais tu n'aurais eu aucun problème à aller dire "merde" à Rhaegar ! Mais tu continues et tu t'écrases ! Où est passé mon guerrier, où est passé mon combattant ?! OU SONT TES COUILLES NAKHTI ?! POURQUOI TU NE ME HURLES PAS DESSUS QUAND JE MERITE BIEN PIRE ENCORE ?! Où est le dornien à qui on a pris la femme, où est le dothrak à qui on a pris sa compagne ?! »
Elle ne lui demandait pas de se battre contre Rhaegar, elle ne lui demandait pas de l'enlever et la ramener à Dorne. Elle lui demandait juste de réagir. D'hurler. De lui dire clairement ce qu'il avait sur le coeur plutôt que réagir si posément. D'exploser de colère s'il le fallait. Mais d'arrêter de s'écraser, d'arrêter de prendre sur lui. Si elle avait été assez grande, elle l'aurait giflé si ça pouvait lui remettre les idées en place. Et à nouveau elle beuglait "Mais réagis" en le secouant. Puis elle tombait à genoux, puis sur les fesses, les larmes coulant encore, sa voix finissant par se casser. Une boule de rage. Peut-être était-ce le trop plein depuis qu'elle était ici, qui avait fini par éclater. Le trop plein de responsabilité, le trop gros changements, la guerre, les combats, les batailles, sa vie amoureuse, elle n'était plus juste la dornienne, l'aspic libre sans responsabilité, elle n'était plus la jeune femme que son père espérait voir s'amouracher à un grand noble, un grand nom de Dorne. Elle avait eu besoin de craquer, ses hormones avaient bien joués là dedans, et une fois encore, c'était au pauvre Nakhti d'affronter ça...
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Nymeria & Nakhti
C ette larme qui coule sur sa joue me déchire le cœur, la seconde le fait exploser. Nymeria en larme... Voilà une chose qu'en 10 années de vie commune, je n'avais jamais vu. Pleurer n'est pas une honte bien au contraire. S'est naturel. S'est humain. Et je mentirais si je disais que je n'avais jamais pleuré. Mais s'est étrange pour elle. Très étrange. L'aspic a donc à ce point changer? Elle s'offre a un seul homme -même si ils ne sont pas mariés, pour moi, elle s'est offert à lui-. Elle lui donne un enfant. Elle prend presque une place de véritable lady à ses cotés et maintenant... maintenant, elle pleure.
Puis, brutalement elle s'emballe. Tentant de ravaler ses larmes qui sont trop puissante pour qu'elle les retienne longtemps. J'écarquille les yeux un instant. Elle y va fort là, et de façon tellement contradictoire que je suis déboussolé. Je l'écoute néanmoins, mes mains se sont crispés sur les rênes de la jument noir qui lève la tête bien haut en entendant le ton monté. La surprise laisse place à la colère lorsqu'elle me compare a Rhaegar. Je l'interdis de me comparer à lui. Mes sourcils se froncent, mes yeux s'embrasent. Mais rien ne daigne sortir de ma bouche. Qu'elle vide son sac, là maintenant. Ce sera fait.
Mon cœur se met a vouloir détruire ma poitrine, s'est douloureux. Ce qu'elle me dit est douloureux. La façon dont elle s'y prend. Khalee piaffe, sentant la tension montée. Sentant le vase de lave débordé. Elle craint le pire, comme je crains le pire. Elle est effrayée par les coups violents que me lancent l'aspic et que j'encaisse. Je tiens néanmoins l'animal sur place, d'une main ferme, afin qu'elle ne bouscule pas et ne blesse pas la futur maman. S'est vraiment trop, il faut à tout prix qu'elle se calme.
Je tuerais pour elle. Je mourrais pour elle. Je décimerais la terre pour elle. Je serais le guerrier le plus effroyable si il le faut. Je disparaitrais... si il le faut. Si de cette manière elle peut vivre la conscience tranquille, et l'esprit heureux. Je suis capable de tout. Vraiment tout.
Mon souffle s'est coupés. Les battements de mon cœur sont douloureux, et ils le sont d'avantage lorsque je m'aperçois de l'état dans lequel elle s'est mise. Je lance agilement ma jambe par dessus l'encolure de la jument pour finir pieds à terre. Khalee s'éloigne un peu, tendu. Je m'approche de la jeune femme sans aucune crainte. Sans aucune hésitation. Elle peut faire ce qu'elle veut de moi, je n'en ai rien à faire.
Une main délicate se pose sur son bras. Ma peau est bouillonnante mais aucun frisson ne se fait sentir. Je prie juste les sept pour qu'elle se calme, ce n'est vraiment pas bon pour ce qu'elle à. Je m'en veux vraiment de l'avoir mise dans un état pareil. Et à cet instant, je meurs d'envie de la prendre dans mes bras. De l'enlacer aussi fort que je le peu. Je meurs d'envie de lui montrer que je veux être là pour elle, de quelconque manière que ce soit. J'encaisserais tout, jusqu'à qu'elle soit enfin soulagée.
Puis, brutalement elle s'emballe. Tentant de ravaler ses larmes qui sont trop puissante pour qu'elle les retienne longtemps. J'écarquille les yeux un instant. Elle y va fort là, et de façon tellement contradictoire que je suis déboussolé. Je l'écoute néanmoins, mes mains se sont crispés sur les rênes de la jument noir qui lève la tête bien haut en entendant le ton monté. La surprise laisse place à la colère lorsqu'elle me compare a Rhaegar. Je l'interdis de me comparer à lui. Mes sourcils se froncent, mes yeux s'embrasent. Mais rien ne daigne sortir de ma bouche. Qu'elle vide son sac, là maintenant. Ce sera fait.
Mon cœur se met a vouloir détruire ma poitrine, s'est douloureux. Ce qu'elle me dit est douloureux. La façon dont elle s'y prend. Khalee piaffe, sentant la tension montée. Sentant le vase de lave débordé. Elle craint le pire, comme je crains le pire. Elle est effrayée par les coups violents que me lancent l'aspic et que j'encaisse. Je tiens néanmoins l'animal sur place, d'une main ferme, afin qu'elle ne bouscule pas et ne blesse pas la futur maman. S'est vraiment trop, il faut à tout prix qu'elle se calme.
- « Cet abruti t'aime Nymeria!!! » Criais je alors pour la stopper tandis qu'elle tombe au sol. Je continue d'une voix roque, déchirée par la colère. « Pourquoi crois tu que je suis venu à Port Réal?! Hein?! Pourquoi crois tu que je me suis autant rapproché du Donjon Rouge?! ... Je voulais le zigouiller ton roi!! Je voulais l'égorger comme un animal avant de lui arracher les couilles!! Mais putin, quand tu est arrivé aux écuries, tu sais ce que j'ai vu? J'ai vu Nymeria Sand, vêtu des plus beaux habits qu'elle n'aurait jamais porté. Aussi propre sur elle qu'une lady destinée à devenir reine. Je t'ai vu parait du plus beau sourire que tu n'avais jamais eu sur tes putins de lèvres. Tout ce que je n'aurais pas pû t'offrir bordel!! Je t'ai vu heureuse Nymeria!! Ce bonheur, tu l'aurais gardé si j'avais tué ton roi? Dis moi?! Tu l'aurais gardé si j'avais aussi finis par mourir sous les coups de sa garde?! Hein?!! JE NE SUIS PAS UN MONSTRE!! Je ne suis pas un de ces foutus serpents égoïstes pour faire ça! Plutôt crever!! ... même si pour toi ce ne serait pas le comportement d'un homme. »
Je tuerais pour elle. Je mourrais pour elle. Je décimerais la terre pour elle. Je serais le guerrier le plus effroyable si il le faut. Je disparaitrais... si il le faut. Si de cette manière elle peut vivre la conscience tranquille, et l'esprit heureux. Je suis capable de tout. Vraiment tout.
- « ARRETE!! » Hurlais je alors qu'elle tente d'ouvrir à nouveau la bouche pour me rétorquer je ne sais quoi. Pour cracher encore son venin. Je semble immunisé contre ça.
Mon souffle s'est coupés. Les battements de mon cœur sont douloureux, et ils le sont d'avantage lorsque je m'aperçois de l'état dans lequel elle s'est mise. Je lance agilement ma jambe par dessus l'encolure de la jument pour finir pieds à terre. Khalee s'éloigne un peu, tendu. Je m'approche de la jeune femme sans aucune crainte. Sans aucune hésitation. Elle peut faire ce qu'elle veut de moi, je n'en ai rien à faire.
- « Nymeria, tu n'a qu'à me demander simplement de partir si c'est ce que tu souhaite...» Dis je sévèrement en m'avançant. «...ne te torture pas pour me faire te haïr, s'est peine perdu! » Ajoutais je en m'accroupissant prêt d'elle.
Une main délicate se pose sur son bras. Ma peau est bouillonnante mais aucun frisson ne se fait sentir. Je prie juste les sept pour qu'elle se calme, ce n'est vraiment pas bon pour ce qu'elle à. Je m'en veux vraiment de l'avoir mise dans un état pareil. Et à cet instant, je meurs d'envie de la prendre dans mes bras. De l'enlacer aussi fort que je le peu. Je meurs d'envie de lui montrer que je veux être là pour elle, de quelconque manière que ce soit. J'encaisserais tout, jusqu'à qu'elle soit enfin soulagée.
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« Love me tender, love me sweet, til the end of time. »
Forgive me, love.
Ces larmes, c'était plus fort qu'elle. Elle ne se contrôlait plus. Si au bout de deux mois elle était ainsi, que donnerait le reste de cette grossesse ? Elle était perdue. Non pas sur ses sentiments amoureux, ils étaient parfaitement clairs maintenant. Mais les mots de Nakhti...
Sec. Méchant. Agressif. Elle tentait d'essuyer ses larmes, elle l'avait menacé lorsqu'elle l'avait vu à Port-Réal pour la première fois. "Touche le, approche le, je te tuerai". Mais au moins c'était clair, il avait bel et bien eu l'attention de lui faire du mal, elle ne l'avait pas menacé dans le vent, elle le connaissait bien. "Ce bonheur tu l'aurais gardé si j'avais tué ton roi ?" Non. Evidemment que non. Elle ne s'imaginait pas vivre sans lui, elle ne s'imaginait pas qu'il puisse lui arriver quoi que ce soit, elle y veillait chaque jour que les Sept font. Sur-protectrice. Même en ce temps elle faisait attention, rencontrant son entourage dans son dos, restant près... Elle l'aimait, c'était une chose dont on ne pouvait plus douter. Qu'est-ce qu'elle en retirait ? On ne pouvait pas l'appeler "profiteuse", elle ne retirait rien. Pas d'argent pas de gloire pas de nom pas de mariage, rien. Ce qu'elle en retirait, peu connaissait, elle vivait son amour si dur ce soit à vivre ici, elle était avec lui, c'était tout ce qui comptait. Elle ne pouvait pas demander plus que ça. Elle ne voulait pas plus que ça.
Elle posait une main sur son ventre, qui bientôt ne serait plus plat, ni musclé, mais bien rond. Il devait être de la taille d'une noix qu'elle l'aimait déjà, cette petite chose. De son autre main, elle essuyait les larmes qui coulaient encore et encore. Nakhti était venu à côté d'elle, elle mettait un moment à le regarder.
Elle se remettait à genoux et prise d'une toute nouvelle émotion, elle se redressait suffisamment pour prendre Nakhti dans ses bras. Elle le serrait. Fort, si fort qu'elle le pouvait.
Elle le serrait à nouveau et caressait son dos du bout des doigts, l'invitant à cacher son visage dans son cou s'il le désirait, son autre main se posait à l'arrière de sa tête, le garder contre elle tout simplement. Elle déposait un tendre baiser sur sa tempe.
Les voilà, assis au milieu de nul part, dans le Conflans, sur l'herbe humide. Nymeria avait salie ses vêtements, couverts de boue. Mais elle s'en moquait bien. Elle le serrait contre elle, caressait sa peau bouillante du bout des doigts, réprimait de nouvelles larmes. Elle respirait discrètement son odeur, typiquement masculine, mélange entre épicé et de sueur du fort probablement à l'entraînement et à la chevauchée. Elle souriait légèrement. Ca lui faisait penser à Dorne. A la chaleur étouffante, aux combats dans les arènes, aux hurlements virils, mélange d'odeur de testostérone, de sang et de sueur, peu de femme de la haute appréciait, Nymeria adorait. Elle ne savait plus comment s'y prendre avec lui, pour qu'il réagisse, qu'il ouvre les yeux. Qu'il parte s'il avait envie de partir, qu'il fasse sa vie sans l'attendre. Qu'il trouve une femme pourquoi pas si ça pouvait l'apaiser... Elle n'avait plus vraiment son mot à dire, en toute logique.
Elle caressait doucement ses cheveux et déposait un nouveau baiser sur sa tempe.
« Je ne t'ai pas demandé de le battre, de le tuer, mais de réagir comme un homme. »
Sec. Méchant. Agressif. Elle tentait d'essuyer ses larmes, elle l'avait menacé lorsqu'elle l'avait vu à Port-Réal pour la première fois. "Touche le, approche le, je te tuerai". Mais au moins c'était clair, il avait bel et bien eu l'attention de lui faire du mal, elle ne l'avait pas menacé dans le vent, elle le connaissait bien. "Ce bonheur tu l'aurais gardé si j'avais tué ton roi ?" Non. Evidemment que non. Elle ne s'imaginait pas vivre sans lui, elle ne s'imaginait pas qu'il puisse lui arriver quoi que ce soit, elle y veillait chaque jour que les Sept font. Sur-protectrice. Même en ce temps elle faisait attention, rencontrant son entourage dans son dos, restant près... Elle l'aimait, c'était une chose dont on ne pouvait plus douter. Qu'est-ce qu'elle en retirait ? On ne pouvait pas l'appeler "profiteuse", elle ne retirait rien. Pas d'argent pas de gloire pas de nom pas de mariage, rien. Ce qu'elle en retirait, peu connaissait, elle vivait son amour si dur ce soit à vivre ici, elle était avec lui, c'était tout ce qui comptait. Elle ne pouvait pas demander plus que ça. Elle ne voulait pas plus que ça.
Elle posait une main sur son ventre, qui bientôt ne serait plus plat, ni musclé, mais bien rond. Il devait être de la taille d'une noix qu'elle l'aimait déjà, cette petite chose. De son autre main, elle essuyait les larmes qui coulaient encore et encore. Nakhti était venu à côté d'elle, elle mettait un moment à le regarder.
« Si tu pars, je te tue... »
Elle se remettait à genoux et prise d'une toute nouvelle émotion, elle se redressait suffisamment pour prendre Nakhti dans ses bras. Elle le serrait. Fort, si fort qu'elle le pouvait.
« Tu n'as pas le droit d'agir comme ça, tu n'as pas le droit de réprimer tout ça, tu n'as pas le droit de te laisser souffrir comme ça. Je sais de quoi on est capable par amour, je le sais. Je l'expérimente chaque jour. Mais si ça doit te faire souffrir à ce point, est-ce que ça vaut vraiment le coup ? J'aime Rhaegar, et c'est parce qu'il m'aime que j'ai la force de tenir, que j'ai la force de rester ici, de faire tout ça. A quoi bon rester si ça te fait souffrir, Nakhti ? A quoi bon rester, serais-tu masochiste ? »
Elle le serrait à nouveau et caressait son dos du bout des doigts, l'invitant à cacher son visage dans son cou s'il le désirait, son autre main se posait à l'arrière de sa tête, le garder contre elle tout simplement. Elle déposait un tendre baiser sur sa tempe.
« Il y a tant de choses que je ne comprends pas, Nakhti. Qu'espères-tu au juste ? »
Les voilà, assis au milieu de nul part, dans le Conflans, sur l'herbe humide. Nymeria avait salie ses vêtements, couverts de boue. Mais elle s'en moquait bien. Elle le serrait contre elle, caressait sa peau bouillante du bout des doigts, réprimait de nouvelles larmes. Elle respirait discrètement son odeur, typiquement masculine, mélange entre épicé et de sueur du fort probablement à l'entraînement et à la chevauchée. Elle souriait légèrement. Ca lui faisait penser à Dorne. A la chaleur étouffante, aux combats dans les arènes, aux hurlements virils, mélange d'odeur de testostérone, de sang et de sueur, peu de femme de la haute appréciait, Nymeria adorait. Elle ne savait plus comment s'y prendre avec lui, pour qu'il réagisse, qu'il ouvre les yeux. Qu'il parte s'il avait envie de partir, qu'il fasse sa vie sans l'attendre. Qu'il trouve une femme pourquoi pas si ça pouvait l'apaiser... Elle n'avait plus vraiment son mot à dire, en toute logique.
Elle caressait doucement ses cheveux et déposait un nouveau baiser sur sa tempe.
« Je veux juste que tu réagisses sur ce qu'il se passe, Nakhti... »
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Nymeria & Nakhti
M es sourcils se froncent à nouveau. Nymeria a une drôle de conception des hommes. Elle a une drôle de conception de moi. Est ce les hormones qui lui jouent des tours? Je suis perdu dans ses paroles. Dans ses changements de situation si brutales. Je suis perdu dans ses émotions et par la même occasion, dans les miennes.
A présent elle me menace si je viens a partir un jour. Je sais que ce sont des menaces du genre type de Nymeria, des menaces lancés en l'aire qui cachent une toute autre réalité. Elle se redresse et vient à me prendre contre elle. Mes bras se croisent dans son dos et je la serre également. Moins fort qu'elle ne le fait, mais assez pour me réconforter. La réconforter.
"Alors, je reste." Murmurais je avant d'aller glisser mon visage dans le creux de son cou.
Je ferme les yeux en écoutant attentivement ses paroles. J'hume son parfum envouté d'épice. Pour mon plus grand malheur, il l'est bien moins qu'avant. De ce temps où nous étions tout les deux à Dorne. De ce temps où nous étions ensemble. Libre comme l'air. Avec des responsabilités moins lourdes. Nous vivions de notre bonheur et de notre insouciance. Nous vivions d'eau fraîche, d'air pur. Aujourd'hui nous avons changé. Nous avons sûrement grandit, autant l'un que l'autre. Nous avons chacun notre chemin, j'ai préféré choisir un raccourcie qui rejoins le sien.
"Je ne peux pas faire autrement Nymeria. Si je pars je..." *mourrais* Dis je avant de faire une pause. M'appercevant que ce mot là n'est pas a utiliser dans la conversation. "... Je ne reviendrais jamais. Rester. Tel est mon choix. Tu n'a pas le droit de me demander d'en faire un autre. "
Nos chemins sont si différents. Nymeria a opté pour l'amour, la famille... Moi, il semble débuter par une période de solitude sombre. Mais qui sait ce que je trouverais sur ma route? Qui sait hein? Je n'ai cependant pas beaucoup d'espoir de guérison. En réalité, je n'espère plus rien. Voilà mon véritable problème. Mes bras se resserrent alors légèrement lorsqu'elle parle d'espoir. Qu'est ce que j'espère en somme? C'est vrai. Pourquoi suis je ici? Pourquoi l'ai je suivis jusqu'ici? Peut être que tout serait plus simple pour elle, sans moi. Sans la constante tension. Sans le constant courant électrique qui passe entre nous. Sans mon regard embrasé d'une perpétuelle flamme aguicheuse. Fougueuse. Passionnée.
Elle me demande encore de réagir. Mais n'a t-elle pas compris que ma réaction et celle que je lui donne? Que dois je faire pour qu'elle comprenne que je ne vivrais pas autrement? Que si je m'éloigne d'elle j'étoufferais, je sombrerais. Elle n'a pas conscience de ce que je suis capable de faire pour elle. Je la serre doucement pour me redresser en la soulevant en même temps, sans aucun mal. La reposant sur ses pieds en veillant a ce qu'elle soit bien en équilibre. Mes mains glissent dans son dos jusqu'à ses épaules. Mon regard est on ne peut plus sérieux, presque sévère. Sans enlever cette touche de douceur qui caresse sa peau.
"Je réagis! Je prend des décisions! Je fais MES propres choix nymeria. Il m'arrive de souffrir oui. Je souffre en sachant que ce n'est pas moi qui serait l'homme de ta vie. Je souffre en sachant que ce n'est pas moi le père de ce bébé. Mais... Oui, il y a ce mais. Qui est bien plus puissant que la souffrance! Je suis avec toi. Je te vois sourire tout les jours et je souris également. Je te vois toujours tenir à moi, d'une autre manière certes, mais tu me garde une petite place au chaud dans ton cœur. Et pour cela je t'en remercie. Notre relation reste fusionnelle. Ce sont ces moments qui me donne la force Nymeria. Aujourd'hui, je ne suis pas ton amour. Je ne suis pas ton amant. Je suis uniquement ton ami. Ton guerrier. Je serais le bouclier et l'épée qui écraseront ton mal. Je décimerai la terre pour voir ce si beau sourire sur ton visage. J'ai fais ce choix. Parce que ça me fait du bien et que ça me maintient en vie." Dis je d'une voix bien distinct et calme. "Je n'ai plus que toi, et je ne veux pas te perdre."
Machinalement, elle a mit sa main à plat sur son ventre. Je la recouvre de la mienne délicatement. Un sourire touchant et taquin apparait alors sur mes lèvres.
" Et je suis certain de faire un parrain exceptionnel. Tu ne voudrais pas rater ça hein? " Dis je malicieusement, tentant de détendre l'atmosphère.
Ma main vient naturellement et d'une délicatesse sans fin, chasser les larmes qui ont coulés sur ses joues. Je la regarde. Je l'admire. C'est de cela que je me nourrit.
A présent elle me menace si je viens a partir un jour. Je sais que ce sont des menaces du genre type de Nymeria, des menaces lancés en l'aire qui cachent une toute autre réalité. Elle se redresse et vient à me prendre contre elle. Mes bras se croisent dans son dos et je la serre également. Moins fort qu'elle ne le fait, mais assez pour me réconforter. La réconforter.
"Alors, je reste." Murmurais je avant d'aller glisser mon visage dans le creux de son cou.
Je ferme les yeux en écoutant attentivement ses paroles. J'hume son parfum envouté d'épice. Pour mon plus grand malheur, il l'est bien moins qu'avant. De ce temps où nous étions tout les deux à Dorne. De ce temps où nous étions ensemble. Libre comme l'air. Avec des responsabilités moins lourdes. Nous vivions de notre bonheur et de notre insouciance. Nous vivions d'eau fraîche, d'air pur. Aujourd'hui nous avons changé. Nous avons sûrement grandit, autant l'un que l'autre. Nous avons chacun notre chemin, j'ai préféré choisir un raccourcie qui rejoins le sien.
"Je ne peux pas faire autrement Nymeria. Si je pars je..." *mourrais* Dis je avant de faire une pause. M'appercevant que ce mot là n'est pas a utiliser dans la conversation. "... Je ne reviendrais jamais. Rester. Tel est mon choix. Tu n'a pas le droit de me demander d'en faire un autre. "
Nos chemins sont si différents. Nymeria a opté pour l'amour, la famille... Moi, il semble débuter par une période de solitude sombre. Mais qui sait ce que je trouverais sur ma route? Qui sait hein? Je n'ai cependant pas beaucoup d'espoir de guérison. En réalité, je n'espère plus rien. Voilà mon véritable problème. Mes bras se resserrent alors légèrement lorsqu'elle parle d'espoir. Qu'est ce que j'espère en somme? C'est vrai. Pourquoi suis je ici? Pourquoi l'ai je suivis jusqu'ici? Peut être que tout serait plus simple pour elle, sans moi. Sans la constante tension. Sans le constant courant électrique qui passe entre nous. Sans mon regard embrasé d'une perpétuelle flamme aguicheuse. Fougueuse. Passionnée.
Elle me demande encore de réagir. Mais n'a t-elle pas compris que ma réaction et celle que je lui donne? Que dois je faire pour qu'elle comprenne que je ne vivrais pas autrement? Que si je m'éloigne d'elle j'étoufferais, je sombrerais. Elle n'a pas conscience de ce que je suis capable de faire pour elle. Je la serre doucement pour me redresser en la soulevant en même temps, sans aucun mal. La reposant sur ses pieds en veillant a ce qu'elle soit bien en équilibre. Mes mains glissent dans son dos jusqu'à ses épaules. Mon regard est on ne peut plus sérieux, presque sévère. Sans enlever cette touche de douceur qui caresse sa peau.
"Je réagis! Je prend des décisions! Je fais MES propres choix nymeria. Il m'arrive de souffrir oui. Je souffre en sachant que ce n'est pas moi qui serait l'homme de ta vie. Je souffre en sachant que ce n'est pas moi le père de ce bébé. Mais... Oui, il y a ce mais. Qui est bien plus puissant que la souffrance! Je suis avec toi. Je te vois sourire tout les jours et je souris également. Je te vois toujours tenir à moi, d'une autre manière certes, mais tu me garde une petite place au chaud dans ton cœur. Et pour cela je t'en remercie. Notre relation reste fusionnelle. Ce sont ces moments qui me donne la force Nymeria. Aujourd'hui, je ne suis pas ton amour. Je ne suis pas ton amant. Je suis uniquement ton ami. Ton guerrier. Je serais le bouclier et l'épée qui écraseront ton mal. Je décimerai la terre pour voir ce si beau sourire sur ton visage. J'ai fais ce choix. Parce que ça me fait du bien et que ça me maintient en vie." Dis je d'une voix bien distinct et calme. "Je n'ai plus que toi, et je ne veux pas te perdre."
Machinalement, elle a mit sa main à plat sur son ventre. Je la recouvre de la mienne délicatement. Un sourire touchant et taquin apparait alors sur mes lèvres.
" Et je suis certain de faire un parrain exceptionnel. Tu ne voudrais pas rater ça hein? " Dis je malicieusement, tentant de détendre l'atmosphère.
Ma main vient naturellement et d'une délicatesse sans fin, chasser les larmes qui ont coulés sur ses joues. Je la regarde. Je l'admire. C'est de cela que je me nourrit.