L'oiseau du Val serait-il un phoenix prêt à renaître de ses cendres ? [Flashback] ft. Elbert Arryn

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« A cold iron throne holds a boy barely grown. A crown laced in lies', you win or you die. »

L'oiseau du Val serait-il un phoenix prêt à renaître de ses cendres ?
Au fond de son coeur, Melisandre sentit qu'elle avait une mission importante au Val. Elle n'avait jamais réellement apprécié ces terres, pas plus qu'elle ne les dépréciait, c'était une région où elle ne s'éternisait simplement pas. C'était un sacré détour qu'elle faisait là mais elle le sentait nécessaire, ce détour. Elle revenait du Conflans et devait se rendre à Port-Réal mais quelque chose en elle lui disait qu'il fallait se rendre aux Eyriés. Elle était comme toujours suivie de Bronn et Sigurd, ses gardes rapprochés. Elle ne se ferait pas l'affront de dire que les flammes lui avait indiqué mais... Presque.

C'était un peu après la nouvelle de la disparition de Daenerys Arryn que cela se passe. Qui l'avait enlevé et comment, cela n'intéressait pas encore la prêtresse rouge, ça n'était pas tant de son ressort ni ses histoires et ça ne concernait pas le dieu rouge. Pourtant quelque chose lui disait qu'elle pourrait trouver de nouveaux partisants au Val, peut-être pas maintenant mais bientôt. Tout n'était que patiente et détermination dans ces histoires là. Tout venait à point à qui savait attendre : et Melisandre excellait là dedans, elle avait une telle confiance en elle qu'elle savait que son plan ne pouvait pas échouer. Le début de son plan, néanmoins. Les gens en mauvaise postures étaient, elle le savait, les plus faciles à convaincre de se rallier à sa cause. Mais ça n'était pas uniquement dans cet intérêt qu'elle s'était rendu aux Eyriés et avait réclamé à parler au seigneur des lieux. Non pas Jon Arryn, mais Elbert Arryn qui avait subit une lourde perte. Elle n'avait qu'à attendre que celui-ci veuille bien se montrer, des idées elle en avait beaucoup, elle attendait surtout de voir cet homme en chair et en os pour savoir comment les lui communiquer et surtout, s'il était prêt à l'écouter. Les hommes la regardaient de haut ici, lorsqu'ils osaient la regarder. Nul doute que son culte n'avait pas les faveurs de tous. Mais elle patienterait. Tôt ou tard cela arriverait...

« Jeune Lord, je vous remercie d'accepter cette entrevue en ces temps difficile... »

Elle n'avait pas eu besoin de se retourner pour sentir l'homme arriver, un léger sourire étirait ses lèvres rouges.

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Jon Arryn avait permis à une prêtresse rouge de monter jusqu'aux Eryés. Certains trouvèrent ce geste comme un signe idiot de montrer une patte blanche devant Stannis Baratheon, lui qui avait débarqué avec ces fou du feu. D'autres voyaient cela comme une simple d'ouverture sur le monde. Elbert lui s'en serait fiché comme de ses premières chausses si la prêtresse était venu faire du prosélytisme, voir Jon ou n'importe quel noble séjournant pour le moment dans le nid des faucons. Cependant, à ce qu'il avait entendu, la rousse de feu s'était déplacée pour rencontrer l'oiseau de lumière. Comme s'il avait besoin d'un suppôt de R'hllor à ses basques. Cela dit, la présence d'une prêtresse rouge venue pour sa simple personne l'intriguait au plus haut point. Que pouvait-elle vouloir de lui ? Lui apportait-elle des nouvelles ? Les prêtres rouges étaient venu en Westeros avec Stannis. Etait-ce en fait lui et non Viserys qui était impliqué dans la disparition de son épouse, Daenerys ? Si elle venait ici pour demander une rançon, c'était finement joué. Les Arryn étaient réputés pour leur honneur et ils ne tueraient sans doute pas une femme sans défense, même si elle était hérétique et porteuse de mauvaises nouvelles. Sauf si dans un excès de colère, elle glissait et passait par la Porte de la Lune, ni vu ni connue. Il serait alors bon ton de voir si son dieu la sauverait.

Et bien autant dire qu'il ne comptait pas la recevoir en vêtement d’entraînement au combat, si bien que pour chasser sa transpiration, il alla prendre un bain. Une fois ceci fait, il décida de jouer la carte de la sympathie en enfilant des chausse rougeâtre et un pourpoint rouge. Ainsi, il comptait se montrer stratège en affichant des couleurs qui semblaient chères au dévot du maître de lumière. De cette façon, il démontrait également une certaine connaissance et une certaine culture. Le rouge était la couleur du sang et en cette période l'hémoglobine risquait de couler par hectolitres tout ça par la simple faute d'un idiot aux cheveux d'argent. Un idiot qui était assit sur un trône forgé avec les épées des vaincus et une couronne qui sertissait son crâne. Un idiot qui n'était autre que son beau frère : Viserys III Targaryen. A peine fut il pénétré dans la pièce qu'elle s'adressa tout de suite à lui, comme si elle avait attendu à coup sûr qu'il la reçoive alors que les chances semblaient plutôt minces. Le jeune homme essaya de se montrer accueillant dans le ton de sa voix même si le cœur n'y était pas.


«Prêtresse rouge, il aurait été malpoli et malavisé de ne pas accepter une entrevue. Par les temps qui court, nous ne pouvons plus être sûr de rien. Le frère trahit le frère, le frère veut venger son frère, des gens disparaissent, les amis d’hier deviennent les ennemis. En ira t-il de même pour les ennemis d'hier ?»

Il eut à peine terminé sa phrase qu'une domestiques entra dans la pièce et disposa un pichet de vin et deux coupes sur la table avant qu'Elbert ne lui demande d'un simple geste de les laisser. Le jeune homme attendant que la dame se retourne, prit de nouveau la parole pour connaître la réelle raison de sa présence en ce lieux. Avait-elle des informations sur son épouse ? Tout ceci le travaillait bien trop.

«J'ignore par quelle titre je dois m'adresser à vous mais j'apprécierai connaître la raison qui vous à poussée à vouloir me rencontrer ?»
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L'oiseau du Val serait-il un phoenix prêt à renaître de ses cendres ?
L'aura de l'oisillon s'était fait ressentir dans cette salle lorsqu'il la pénétrait, Melisandre l'avait sentie, seul sa vue et son odorat ne lui indiquaient pas qu'il était réellement là, et quand bien même elle aurait pu humer son odeur ou voir son visage cela aurait changé peu de choses, puisqu'elle ne l'avait jamais rencontré auparavant. L'oisillon fit preuve de courtoisie, elle appréciait cela quand bien même les mots n'étaient que des mots face à l'immensité du dieu lumière, c'était les mots du cœur qui importait, chose qu'elle n'avait pas ressentie en l'entendant parler. Mais soit. Elle s'était bien douté que ça n'était pas la bouche en cœur qu'elle serait accueillie, à vrai dire elle aurait pu craindre pour sa vie d'avoir été si longtemps du côté de Stannis Baratheon et ainsi passer « dans le camp ennemi ». Elle aurait néanmoins pu être accueillie couteau sous la gorge que cela n'aurait rien changé. Vivre ou mourir, elle était préparé à ces deux éventualités et elle n'en avait cure, elle savait que si malheur lui arrivait sa vie avait été assez pure au nom de son dieu pour être accueillie comme il se devait à ses côtés.  

Que les hommes, femmes et enfants se meurent là dehors, elle n'en avait cure, c'était la vie qui était ainsi on ne pouvait rien contre, c'était sur les personnes encore en vie qu'il fallait se concentrer, qu'il s'agisse de leur salut ou d'honneur. Les nouvelles quant à la possession du trône par Viserys III Targaryen avaient vite fusés, de même que la planque de son frère Rhaegar Targaryen, de tout temps, Rhaegar Targaryen avait choisi d'ignorer son culte : voilà les conséquences d'une telle ignorance, se disait-elle. Mais elle avait à faire à Port-Réal, elle avait à découvrir. Un jeune homme blond, le prince qui fût promis peut-être, quelque chose lui disait que Port-Réal cachait un secret qu'elle se devait absolument de découvrir. Si Stannis ne pouvait lui être utile, autant qu'elle y aille d'elle-même. Alors pourquoi faire un pareil détour jusqu'aux Eyriés ? Le jeune homme serait tout à fait en droit de lui demander. Il y avait cependant de ces choses que l'on explique pas. Elle se tournait vers lui, souriant à nouveau.

« Un titre, qu'est-ce qu'un titre de nos jours ? Un roi est un roi jusqu'au jour où son jeune frère lui vole le trône, il devient un exilé alors que son jeune frère devient un roi, une demoiselle Targaryen devient une Arryn et combien de temps ce titre durera ? Appelez moi Melisandre. Mais s'il vous sied de me nommer « prêtresse rouge » faites donc. »

Elle se doutait bien qu'il fallait entrer dans le vif du sujet tôt ou tard, et son temps était assez compté, les humains n'étaient pas éternels et les événements allaient vite, elle ne voulait pas perdre des heures à tourner en rond avec un homme qui de toute façon, ne le souhaitait pas. Elle allait vers lui, plongeant son regard rouge dans le regard du faucon, regardant de plus près qui il était, l'étendu de sa peine et la grandeur de son cœur.

« Il est triste, il est vrai, qu'une jeune femme enceinte se retrouve disparue on ne sait où, alors que son époux se trouve ici-même. Connaissez-vous le dieu de la lumière, Lord Arryn ? Connaissez-vous l'étendu de ses pouvoirs et la façon dont il transmet sa parole ? »

Elle remarquait bien les vêtements rouges, une attention qu'elle appréciait pour cette entrevue. Elle contournait le jeune homme, glissant ses doigts le long de son dos jusqu'à venir lui faire face. Le contact restait néanmoins léger, l'effleurant presque.

« Rassurez-vous. Je ne suis pas venu uniquement pour vous transmettre la bonne parole. »

Les raisons de sa présence étaient plus nombreuse que cela, même si dans le fond, tout finissait toujours par tourner autour de cela.
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Elle lui parla en des termes similaires au sien. Elle se prénommait Melisandre, un nom peu commun. Il valait mieux l'appeler par son prénom. S'il utilisait les usages des sept couronnes, il devrait la nommer « prêtresse rouge Melisandre » à l'image ce que l'on faisait pour les septons et septa. Autant dire que cela sonnait mal à l'oreille et était assez long à dire. Une perte de temps des plus futiles. Si elle lui avait donné son nom, c'était pour qu'Elbert s'en serve. La prêtresse rouge se rapprochait trop de lui et il n'appréciait pas cela. Cette façon qu'elle avait de fixé son regard dans le sien était dérangeant. Les nouvelles de la disparition de Daenerys circulaient vite. Si elle était déjà au courant qui ne l'était pas dans les Sept Couronnes ? Cette manière de le contourner était tout aussi déplaisante. N'allez pas croire que c'était le physique de la prêtresse qui le mettait mal à l'aise mais plutôt sa façon de procédé. Elle n'était peut-être pas la pour lui faire un cours de théologie mais il n'était pas là non plus pour tourner autour du pot.

«Les nouvelles volent vite à ce que je constate. Venez vous m'apportez de ces nouvelles ? Serait-ce Stannis qui la détient ? J'ignore l'étendue des pouvoirs de votre dieu tout comme sa manière de communiquez. Le peu que je connais de votre culte me provient de mes lectures ainsi que l'éducation fournie par le mestre de cette maison. Les lectures théologiques ne sont pas forcément mes préférées. Qui plus est je suis un Chevalier oint par les Sept. Je vois donc aucun rapport entre votre présence ici et votre culte. »

Se dirigeant vers la petite table, il se servit une coupe de vin et en bu quelques gorgées. Du vin de Goëville. Certains le trouvaient moins succulent qu'un la Treille Auré mais il avait son charme, son cachet que seul un Valois pouvait appréhender. Le Arryn remplit l'autre coupe et la tendit en direction de la prêtresse rouge. Il ignorait si elle appréciait ce genre de breuvage mais ce n'était à vrai dire pas son problème principal. Le faucon essayait simplement d'être un hôte assez acceptable. Il comptait aller droit au but et comprendre ce qu'elle voulait mais comme beaucoup de religieux, elle semblait parler plus par énigme que par prose conventionnelle. Ce petit jeu allait sûrement l'irriter à la longue mais pour l'instant il se contenait plutôt bien.

«Si nous en venions au fait qui vous amène ici. Si vous n'êtes pas venu me parler de votre culte ou pour tenter de nous faire aménager un quelconque endroit aux Eryés pour vos fidèles, que désirez vous vraiment ? En ce moment, avec la disparition de mon épouse et la situation qui se détériore au quatre coins des Sept Couronnes, je n'ai que peu de temps à perdre. Je n'aimerai pas non plus vous faire perdre le vôtre.»

Le jeune homme but un nouveau coup de vin à sa coupe. Il regardait avec un air sérieux et sévère la prêtresse rouge. Elbert n'arrivait pas à la percer à jour. Elle n'avait montrer aucun signe lui indiquant s'il devait la considérer comme un allié, un ennemi ou simplement juste bonne à être mise à la porte !
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L'oiseau du Val serait-il un phoenix prêt à renaître de ses cendres ?


Les mots d'Elbert Arryn étiraient un nouveau sourire sur les lèvres de la prêtresse, plus malicieux. Elle en aurait ris si elle était femme à cela. Elle se contentait juste de répondre :

« Vous ne voyez pas les raisons ni les rapports et pourtant tout est toujours liés. »

Si Stannis détenait la princesse ? Pourquoi kidnapperait-il une princesse mariée et enceinte ? Il était plus honorable et humble que cela, il n'était pas déjà à genoux au point de commettre un acte pareil, elle le savait, elle le connaissait. Pour la plupart des gens les nouvelles venaient par les rumeurs ou par corbeaux, les prêtres rouge usaient des flammes et du fait qu'on ne saurait leur mentir. On ne pouvait pas leur mentir, quand bien même on essayait ardemment les prêtres rouges savaient, voyaient. En un regard dans celui du faucon, elle avait deviné quel genre d'homme il était. Sa présence n'était pas réellement prévu, elle était plus là par sympathie - à juger qu'elle puisse être capable de cela - dans l'espoir qu'en fin de compte son aide soit profitable et remerciée. Dans Westeros, elle avait ouïe dire qu'il n'y avait qu'un seul lieu de culte pour les prêtres rouges et celui-ci se trouvait loin à Dorne. Alors lorsque le Valois lui parlait d'édifier un endroit pour eux, l'idée lui paraissait fort plaisante : mais elle n'était pas là pour ça en premier lieu.

« Lord Stannis Baratheon ne détient pas votre épouse. Si je ne suis pas ici pour parler du maître lumière ou tenter de vous convaincre de sa réelle existence, je ne peux que vous dire, pourtant, qu'il est bien là et qu'il communique. A sa guise, lorsqu'il a des choses importantes à révéler mais les flammes et ses serviteurs parlent à travers les flammes. Vous me parlez d'un lieu, d'un temple et ce serait une proposition fort intéressante. Vous verrez, un jour, je vous le promets. Mais pour l'heure, je compte me rendre à la Couronne et quelque chose me disait que vous auriez un mot à passer à votre épouse ou sa nièce. Vous êtes inquiet je le conçois, vous pouvez l'être. Le roi Viserys III Targaryen ne s'annonce pas être de tout repos comme l'était son frère et les choses sont en mouvement. »

Elle regardait le jeune homme, celui-ci ne s'attardait pas à la regarder, chose commune chez les Andals que ne pas fixer la prêtresse bien longtemps ni prononcer son nom. Marque qu'elle appréciait néanmoins. Il se montrait toujours plus impatient mais elle restait de marbre, imperturbable. Elle ne souriait pas, pas plus qu'elle ne paraissait en colère ou triste, son visage n'exprimait simplement aucune émotion. Ses yeux se contentaient de suivre les gestes de son interlocuteur.

« Mais comme vous le dites si bien dans ces lieux, je ne suis qu'une prêtresse rouge venu des contrées sombre d'Asshaï et non pas une noble directement touchée par vos histoires. Pourtant je comprends ce que vous vivez et je suis venu vous proposer mon aide, à vous d'accepter ou refuser cette main tendue. »

Qu'il accepte, c'était prendre le risque que Melisandre ne lui dise pas tout, qu'elle ne lui dise pas la vérité, qu'elle détourne la vérité à sa façon ou qu'elle finisse tout simplement par lui tourner le dos si elle ne trouvait pas assez profitable cette entente. Pourtant, elle était à cette heure prête à l'aider, elle se disait que le seul moyen pour que sa religion ait un peu de crédibilité dans cette région - au moins - était de ne pas faillir à ses engagements, puisqu'elle représentait ce culte elle était la voix entre les andals et le maître de la lumière. Mais refuser c'était prendre le risque de manquer l'occasion qu'il puisse parler à son épouse, c'était manquer l'occasion d'avoir de ses nouvelles ainsi que de leur enfant, c'était prendre le risque que la prêtresse se vexe et se décide à se tourner vers plus fort ce qui ne joueraient pas forcément en la faveur de cet homme qui pensait avoir presque tout perdu.

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Le monde était-elle comme elle le décrivait ? Une mécanique bien huilé donc chaque rouage avait son importance et pouvaient former des combinaisons aussi logiques qu'improbables ?  Lord Stannis ne détenait pas son épouse. Pouvait-il se fier à cette sorcière rouge ? En y réfléchissant, il était bien vrai que Stannis n'avait aucune raison de détenir Daenerys. Elle était la sœur de l'ancien roi comme du nouveau et s'il avait voulu frapper un grand coup, il lui suffisait de s'en prendre à Rhaenys ou Aegon. A moins qu'il n'ait anticipé totalement l'arrivée de Viserys au pouvoir ce qui était somme toute peu probable. Elle parlait à nouveau de son dieu mais le Faucon n'en avait cure. Par contre lorsqu'elle parla de transmettre un message à Rhaenys ou Daenerys, son regard s'illumina même s'il essayait maladroitement de ne pas manifester d'intérêt pour ses propos ce qui était plus simple à dire qu'à faire.

«Insinueriez vous que ma femme se trouve à Port-Real, Dame Mélisandre ? L'avez vous vue ou les flammes vous ont-elles parlées ?»

Autant vérifier les sources de la dame en rouge mais Elbert espérait de tout cœur qu'elle ne consistait pas en un feu. Elle voulait l'aider. Pour le Arryn toute aide était bienvenue mais avec cette dame rouge, il ignorait où il mettait les pieds. Dans ce monde, rien n'était jamais gratuit et toute aide demandait un prix à payer. Quelle était le prix que cette prêtresse du dieu de feu allait-elle exiger de lui ? Le jeune homme lui tourna le dos et se dirigea vers une chandelle qui brûlait. Il en contempla les femmes et tout ce qu'il y vit fut leur couleur orangée et rougeâtre, rien de plus rien de moins. Le Chevalier passa ses doigts au dessus du feu et en sentit la chaleur mais cela ne le fit pas s'émoustiller pour autant. Sur un ton un peu embarrassé, il reprit la parole pour s'adresser à la prêtresse rouge.

«Admettons que je vous crois. Que j'ai bel et bien un message à transmettre à ma dame et dame ma nièce. Que devrais je faire pour que vous le transmettiez ? L'aide en ce bas monde n'est jamais gratuite. Que désirez vous de ma personne ? Je ne suis qu'un Chevalier de la maison Arryn. Je dispose certes de quelques richesses et de mes talents à l'épée mais je doute que ces deux éléments puissent vous intéresser.»

Désirait-elle de l'aide pour Stannis ? Une promesse future ? Que cherchait-elle réellement ? Cette femme était séduisante et ses vêtements rouges la mettait autant en valeur qu'ils lui donnaient une aspect mystique et sanglant. Cette question ne cessait d'harceler son esprit. Le Faucon prit un nouveau coup de sa coupe de vin, perdant ses yeux dans le liquide mauve avant de redéposer la coupe. Il allait droit au but et désirait savoir de quoi il en retournait. Cette femme avait quitté son continent pour suivre un Baratheon à Westeros. Elle semblait savoir de quoi elle parlait si bien qu'il se sentit quelque peu en position de faiblesse, comme si malgré son air neutre, elle tentait de le percer à jour, de le mettre à nu. Un sentiment de malaise s'empara de son esprit et également une légère excitation qui n'était pas du aux courbes de la prêtresse rouge mais à l'occasion de grappiller la moindre informations sur la disparition de sa femme.

«Parlez moi franchement et sans détours. Je n'ai pas envie de perdre de temps dans des palabre et des tournures de phrases mystiques. Le temps presse.»
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La prêtresse rouge se retenait bien un air rieur face aux exclamations du jeune faucon, il était amusant de voir que les hommes étaient prêt à croire à tout et n'importe quoi lorsqu'ils étaient désespérés. Melisandre avait souvent profité de cette faiblesse pour leur montrer la véritable voix avant que d'autres le fassent pour elle.

Elle regardait autour d'elle, nul besoin de le dire à haute voix, ils avaient grand besoin du feu et de sa chaleur, plus encore de sa lumière. Comment pouvaient-ils vivre sans ? Ces lieux étaient si humide, si gris, si terne, comme si une part des ténèbres commençaient déjà à s'y insinuer.  

" Je n'insinue rien Ser Arryn, je ne suis que la parole entre les flammes et les hommes. "

Elle le contournait à nouveau pour le regarder, l'examiner de plus près encore. Au plus près, leur corps se seraient touchés jusqu'à ce que celui jusqu'à ce qu'il se tourne vers la lumière, ce qui était bien mieux. Mais il n'avait pas encore assez confiance, il n'était pas encore prêt pour voir au delà de ce à quoi il s'attendait à avoir.

" Je n'ai guère besoin d'argent ou de bien matériels, Ser. Je ne vous sers pas, pas plus que je n'ai servi Stannis Baratheon. Je ne sers que le seul et unique dieu et je n'obéis qu'à ses demandes. Vos talents à l'épée me semblent remarquable et je vous en félicite mais à moins que vous ne preniez la route à mes côtés je n'en ai pas besoin, pas maintenant. Gardez votre épée, elle vous sera utile tôt ou tard. Affûtez la, elle servira et tranchera. Ce dont j'ai besoin vous pouvez me l'offrir mais votre coeur n'est pas encore prêt à entendre ce que j'ai à dire. Mais bientôt, vous saurez. Rien de bien compliqué, rien d'affreux, rien d'affolant. Mon rôle en ce monde est de servir le seul et unique dieu et la mission qu'il m'a donné est de vous sauver des ténèbres. N'est-ce pas, finalement, la raison de ma venue ?"

N'était-elle pas là finalement pour lui redonner espoir ? Lui indiquer où se trouver son épouse et sa nièce ? Si, elle l'était. Mais ce n'était pas l'espoir qui sauver des ténèbres, cela y contribuait oui, mais pas entièrement.

" Le temps, qu'est-ce que le temps. J'ai fais le déplacement et je vous ai dis ce que j'avais à dire, c'est à présent à vous de me dire ce que vous désirez dire à votre épouse, j'attends votre message mais s'il ne vient pas je n'aurais plus qu'à considérer que cela ne vous intéresse pas et ainsi repartir sur la route. "

Ses yeux rouge se faisaient insistant, à vrai dire, la prêtresse paraissait bien plus hautaine. Elle le prenait de haut, oui. Se tenant droite, la tête droite, ne se laissant pas défier aisément ni remettre ses paroles en cause sans l'un de ses fameux sourire narquois.

" Bien. Je vous remercie de votre accueil."

Elle le tenait. Par le cou, par le coeur. Elle le tenait. Il aurait pu dire tant de choses à la prêtresse, mais son but avait déjà été atteint lorsque le chevalier avait accepté l'entrevue. Il avait juste à savoir où se trouver Daenerys Arryn et le destin ferait son oeuvre. Elle savait presque déjà comment cela pouvait se terminer. Ses lèvres s'étiraient en un sourire plus malicieux à présent que narquois.

" Puissiez-vous trouver ce que vous cherchez dans les flammes. "
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Ha ben tiens ! Voilà que les flammes voulait parler à Elbert et lui faire parvenir la localisation de sa femme ! Il était gentil le feu. S'il voulait continuer à l'aider, rien ne l'empêchait de s'embraser sous les fesses de Viserys et de le brûler tout entier pour montrer ainsi qu'il n'était pas véritablement un dragon mais plutôt une simple branche folle dans l'arbre généalogique des Targaryen. La prêtresse rouge commençait à vanter ses talents à l'épée mais ce n'était pas par des flagorneries qu'elle obtiendrait son soutien C'étaient les informations qui l'intéressait et non des propos enrobés de miel et de sucre. A présent la rousse l'intriguait. Elle parlait encore de façon mystérieuse. Que désirait-elle de lui de si insignifiant et qu'elles étaient ces vérités qu'il n'était pas prêt à entendre ? Trop de mystères. A force de jouer la carte mystique, Mélisandre risquait de perdre son unique auditoire. Le sauver des ténèbres ? De quelles ténèbres parlait-elle ? De sa colère ? De son désir de vengeance ? De voir chaque parcelle du corps de Viserys réduite en cendres si infimes qu'on ne soupçonnerait même plus son existence ?

«Des ténèbres ? De quoi me parlez vous ? Quelles sont ces ténèbres ? Le Val a déjà été frappé par la tragédie, il y a peu ! En quoi ma personne serait-elle menacée par les ténèbres ? Quelqu'un veut ma mort ? Répondez ! Répondez franchement et ne prenez pas de gant. Je suis sans doute plus fort et plus prompt à l'écoute que vous ne le soupçonnez !»

Elle désirait ardemment qu'il transmette un message à son épouse mais que pouvait-il bien lui dire ? Elbert désirait lui parler, la serrer contre lui, sa tendre Daenerys. Ses pensées se bousculaient dans son esprit comme une bande d'écuyer se rendant vers leur première joute. Le Faucon fini par aboutir à un message simple et efficace qui résumait bien chacune de ses pensées. Rien de surprenant dans son contenu : simplement l'expression des sentiments d'un homme désirant plus que tout récupérer la femme qui lui fut ravi.

«Dîtes lui que je l'aime et de tenir bon. Pour elle comme pour notre enfant. Dîtes lui que je serai bientôt là, que je viendrai la chercher. Dîtes lui que je vais tout faire pour les ramener tous les deux sains et saufs dans ce château. Dîtes lui prêtresse rouge, dîtes lui !»

Le Chevalier des Eyriés se faisait prendre de haut et n'aimait pas cela. A présent la séide de R'hllor semblait avoir envie de s'en aller.  Comme cela ? Elle arrivait comme un cheveux sur la soupe et Elbert daignait la recevoir et à présent elle le toisait et s'en allait comme si elle était la propriétaire des lieux. Par les Sept pourquoi se comportait-elle ainsi ? Avait-il subitement perdu de son intérêt pour cette femme rouge ? Tout cela l'intriguait réellement et titillait son esprit critique. En guise de flamme ce fut une question qui lui brûla les lèvres. Elle ne fit pas que les brûler d'ailleurs car telle la fumée, elle chercha un moyen de s'échapper et sortit donc de sa bouche pour résonner dans la pièce, une pointe de colère et d'incompréhension s'y mêlant à la fois comme de vieilles amies.

«Qu'est ce que vous dîtes ? Vous partez déjà ? Est ce juste pour vous jouer de moi que vous avez fait ce si loin voyage ? Vous me laissez avec plus de questions que de réponses ! Est ce réellement là tout ce que vous et votre dieu pouvez m'apporter ?»
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Si la prêtresse était provocatrice, nul doute qu'elle aurait ris au nez du seigneur valois. Elle aurait ris à gorge déployée. Simplement parce qu'elle avait gagné. Gagné son attention, ses intentions. Elle l'avait eu, l'avait attrapé. Persuadée qu'il était sous son joug, elle ne riait cependant pas et restait impassible. Peu impressionnée aussi par ses nouveaux élans de colère qui lui semblaient fort théâtrales dans le genre. Mais elle aussi était du genre théâtrale alors elle n'allait pas lui jeter la pierre. Ou peut-être était-il aussi véritablement perturbé, la notion de l'amour était assez floue pour une femme comme Melisandre qui n'aimait que son dieu et lui était dévouée. Alors l'amour d'une personne pour une autre n'était pas une chose qu'elle pouvait comprendre. Elle essayait pas ne pouvait pas le vivre, donc pas le comprendre.

Elle voyait son regard, pouvait presque voir les battements de son coeur par ses veines, de son cou comme de son front. Il penchait être envoyer paître la prêtresse et l'attacher aux Eyriés jusqu'à ce qu'elle parle, elle le voyait, le sentait, en était persuadée.

" Un homme prompt à l'écoute ne s'emballe pas ainsi aux mots qu'il entend des lèvres d'une femme, il se pose et tente de comprendre ses mots avant de hurler sur la personne. Un homme prompt à l'écoute s'assied et attend que la dame désire dire ce qu'elle a à dire lorsqu'elle désire le dire car à quoi bon brusquer une femme sinon lui donner envie de mettre fin à la conversation et vous laissez mariner dans votre jus. "

Elle avait dit ça d'un ton calme, toujours. Toujours calme, maîtresse d'elle-même, de ses sentiments et de ses émotions. Un roc, une statut. Elle ne dirait pas plus qu'elle avait déjà dis car elle n'avait rien de plus à lui dire. Il devrait se contenter de ses mots. Et s'il voulait vraiment en savoir plus, il devrait ouvrir son coeur à son culte chose que jamais il ne ferait.

" Si érudit soyez-vous, si vous avez lu des livres sur le maître de la lumière alors vous comprendrez mes mots. Ouvrez votre coeur, ouvrez vos yeux. Voyez au delà du bout de votre nez, chevalier. Voyez la lumière, elle vous guide. Voyez les flammes, elles crépitent. Ecoutez les. Soyez attentif. Le jour devait venir où Daenerys Targaryen retournerait chez elle. C'est à vous d'aller chercher Daenerys Arryn, perdue, si jeune, comment pourrait-elle revenir ? La lumière fait bien des choses et peut vous guider mais ne peut transporter une personne. C'est à vous de le faire car la vie ne le fera pas pour vous. J'ai bien assez dis, vous ne semblez pas disposer à entendre plus. Ser Arryn, je vous remercie pour votre hospitalité, puisse le maître de la lumière vous être favorable en ces temps de trouble. Vos mots parviendront à l'oreille de Daenerys Arryn et lui seront sans aucun doute d'un grand réconfort. "

Elle lui tournait le dos, réprimant un sourire narquois alors que ses pas la guidait vers la sortie. Elle s'arrêtait aux derniers mots et lui lançait un regard par dessus son épaule.

" Vous vous pensez bien trop important Ser Arryn, pour croire que je ferais pareil chemin dans le but de jouer avec vous. Si tel avait été mon désir, il en aurait été tout autrement. Je n'ai rien retiré de notre entrevue, rien qui me serait favorable ni au maître de la lumière. Vous avez reçu conseils et votre épouse sera rassurée de vous savoir à sa recherche. Pardonnez moi donc de partir à présent que tout a été dit. Le maître apporte à qui lui ouvre son coeur et ses yeux. Avez-vous à apporter cela ?"
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La rouquine était dure dans ses propos. Bien plus dure et âpre qu'une gifle. Ses paroles étaient certes emplies d'une certaine sagesse et d'une bonne dose de raison mais pouvait-elle comprendre que ce n'était pas tant Elbert qui parlait mais ses sentiments envers sa femme, la personne la plus précieuse dans son petit monde ? Celle à qui il s'était attaché en un éclair et qu'il continuait d'aimer un peu plus chaque nouveau jour que les Sept faisaient. Qu'il la brusque bon sang cette prêtresse de malheur et qu'elle se mette à parler et à déballer tout son sac pour lui donner des réponses au lieu de se la jouer mystères et compagnie. A croire que personne ne voulait vraiment l'aider. Garder son calme alors que son épouse était au prise de Viserys. Ce vulgaire Targaryen qui tenait plus de l'insecte que du dragon. S'il osait poser ses sales pattes sur sa femme, il risquait de passer un sale quart d'heure. Elbert ne laisserait pas passer cet affront. Pas dans cet état de colère et de rage qui le dévorait de l'intérieur. Mais qu'elle cesse à la fin de parler de feu, de flammes, de brasier et toute liste de vocabulaire liée de prêt ou de loin à ces mots. Que voulait-elle qu'il y voit ? L'avenir ? Le présent ? Des signes ? Elbert n'était pas devin ni doté de pouvoirs mystiques. Il était juste un Chevalier, un homme normal avec ses qualités et ses défauts. Alors oui elle allait transmettre son message mais il n'était pas plus avancé d'un pouce. Le néant. A croire qu'il n'était entouré que d'incapable et d'inutile, juste prompt à la flagornerie, à jouer leur petit jeu d'intrigue mais dés que le Faucon avait besoin d'aide, ils s'envolaient tous à toute hâte pour lui laisser le bec dans l'eau.

«Et bien partez alors si c'est cela votre bon plaisir. Je suis prêt à ouvrir mon cœur à n'importe quel dieu qui me permettrait de revoir un jour mon épouse mais le vôtre ne semble pas plus enclin à m'aider que n'importe quel autre. Je vois vos flammes, j'entends les crépitements mais cela ne change rien à mon problème. Le feu réchauffe, mais il ne ramènera pas mon épouse.»

Alors le jeune homme ne se laissa pas démonter et suivit la prêtresse rouge afin de ne pas se laisser distancer. Il était tenace, pas le genre à abandonner au premier échec même s'il pouvait souvent douter de ses choix. Sa fougue naturel reprenait le dessus. Le meilleur moyen de vaincre la peur d'une chute, c'est de remonter sur son cheval juste après en être tombé. Si elle voulait partir, Elbert pouvait très bien l'aider. Il connaissait un moyen de regagner le plancher des vaches assez rapidement. Le tout était de savoir si le dieu de lumière ferait pousser des ailes à la prêtresse ou non. Seulement, en commettant ce genre d'acte, Elbert ne vaudrait pas mieux que Viserys, si bien qu'il chassa cette idée saugrenue de son esprit.

«C'est tout alors ? Vous étiez juste venue m'informer que vous pouviez faire passer un message ? Cela ne me concernait même pas à vrai dire ? Je ne suis pas assez important pour vous, c'est bien cela ?»
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Elle n'aurait pas pu être plus amusée de la situation. Le détour avait valu la chandelle. Elle voyait sur les airs du faucon son désarroi total. S'il voulait abandonner l'idée et jeter la prêtresse jamais il ne le ferait, car il savait bien qu'elle était son seul moyen à l'heure actuelle d'avoir des nouvelles de son épouse. Mais elle n'en montrait rien sur son visage de cet amusement, pas même un sourire trop prononcé, un sourcil arqué. Rien. Impassible.

" Loin de moi l'idée de vous vexer, Ser Arryn. Mais non, vous n'êtes point assez important pour moi. Vous le serez sans doute le jour où vous déciderez d'ouvrir vos yeux et votre coeur au maître de la lumière et croyez bien que je serais tout à fait prête à vous aider comme il se doit, telle est la raison de ma venue à Westeros, aider les brebis égarées. Mais j'ai de nombreuses missions à remplir et le maître de la lumière ne patiente pas lorsqu'il s'agit de missions de cette importance. Vous comprendrez un jour tout cela. Telles sont les prophéties, on ne les comprend réellement que lorsqu'elles se réalisent. "

Elle se tournait une dernière fois vers lui.

" Désirez-vous donc que je reste ici plus longtemps, ou désirez-vous que je continue ma route pour rassurer votre épouse ? Il me semblait que pour vous, le choix n'était guère à faire."

Elle lui offrait une dernière révérence.

" Je vous remercie pour votre accueil. Votre épouse saura. Peut-être un jour la reverrez-vous, peut-être pas, seule vos actions le permettront. N'attendez pas indéfiniment que l'on vous aide, si l'aide n'est pas venue avant, elle ne viendra pas maintenant. Deux choix s'offrent à vous, ser Arryn et voilà mes dernières paroles. Restez là et souffrez l'absence de votre épouse ou prenez les armes et allez la chercher au péril de votre vie. Personne ne peut le faire pour vous. "

Et c'est donc sur ces dernières paroles et cet au revoir qu'elle repartait, elle n'avait rien de plus à dire à cet homme si ce n'est qu'il fallait agir ou stagner, mais qu'il fallait prendre une décision. Qui allait le faire pour lui en effet ? Ca n'était pas aux hommes des autres régions de sauver la dame du Val ou l'épouse d'un chevalier. C'était à lui de le faire et personne d'autre.
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