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Charité rue de la Soie - Margaery x Maerie

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Charité rue de la Soie

Introduction à la Foi



Margaery & Maerie


La rumeur s’était répandue à travers les allées, avait sillonné les ruelles et pénétré dans les foyers, à une vitesse spectaculaire comme seuls savaient le faire les habitants de Port-Réal. La rue de la Soie avait bruissé de la nouvelle, remplaçant les soupirs habituels par des murmures excités.
L’agitation était parvenue jusqu’à la maison close où officiait Maerie, transformant le lieu en un joyeux bazar de bruissements d’étoffes et de cris d’émois. L’adolescente avait passé la tête par la porte de sa chambre, avait descendu l’escalier, s’était fait bousculer par une de ses collègues ; « La princesse Margaery ! Elle arrive ! » avait-on répondu à son « Aouch-euh ! » exagéré.

Elle s’en fichait comme d’une guigne, de Margaery. Elle avait vu assez de nobles entrer dans le bordel pour savoir que sous les dorures des vêtements, ils étaient identiques aux gens du bas monde. Maerie était trop jeune pour comprendre, trop peu lettrée pour saisir l’envergure de la personne qui animait tant les foules. Tout ce qui l’intéressait, c’était de voir si elle pouvait tirer quelque chose de cette visite.

Alors, elle était sortie. Sans le demander, elle s’était glissée à l’extérieur de la bâtisse et avait remonté la rue de la Soie. Bien qu’elle ait commencé à travailler, Maerie ne se conformait pas aux règles strictes de la Maison. Elle continuait de sortir comme bon lui semblait, entre deux clients, disparaissait parfois des heures durant. Pour ça aussi, Maerie était trop jeune. Une enfant de quatorze ans, incapable de comprendre à quoi l’exposait la voie ainsi choisie. Elle était simplement heureuse de déambuler entre les commerces, quelques cerfs d’argent au fond de la poche – et cela suffisait à son bonheur.

La foule est plus dense, ici. Elle forme une sorte de ronde autour de quelqu’un que Maerie ne peut apercevoir. C’est bruyant, aussi. On interpelle, on crie, on se bouscule. L’enfant se glisse entre les badauds, se courbe et se faufile, poussant de ses mains les jambes sur son passage. On ne la remarque pas, alors il est aisé d’arriver au premier rang. Et alors que l’obscurité de la forêt humaine laisse place à la lumière dorée du soleil, elle l’aperçoit.

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Charité, rue de la soie
Margaery Targaryen & Maerie



☾☾ Elle avait bien remarqué le regard pesant d'Aegon sur elle tandis que, d'un trait de fard rouge sur ses joues pâles, elle tentait de se redonner des couleurs. Cela faisait trois lunes qu'on lui avait arraché le corps sans vie de son fils. Trois lunes qu'il lui semblait perdre le contrôle de sa vie en même temps que l'envie de manger ou de dormir. Gaemon occupait son esprit du matin au soir et il n'y avait que dans la prière et ses oeuvres de charité qu'elle semblait trouver une raison à son existence. Alla était venue chuchoter à son oreille qu'Aegon projetait de l'envoyer à Hautjardin, pour son bien, mais elle n'y croyait guère. Que pourrait faire Hautjardin que son époux, l'amour de sa vie, de pouvait faire ici ?  « Êtes vous certaine de vouloir vous y rendre, ma dame ? Vous êtes bien pâle ! » Dans le miroir de sa coiffeuse, Margaery croisa la regard de Myrena, sincère dans son inquiétude mais hocha la tête. Cela faisait des jours qu'elle ne mangeait pas correctement. Elle ne parvenait à rien sans son fils. Ce bébé qu'elle avait porté presque à terme, cet enfant qu'elle avait senti bouger dans son ventre. C'était comme un rêve, un cauchemar plein de sang et de l'inquiétude angoissée du silence qui avait suivi son accouchement prématuré. Dans sa robe noire du deuil de la mère qu'elle aurait du être Margaery se regarda une dernière fois dans le miroir, inspira profondément, ferma les yeux. Les paroles de sa grand-mère lui revenait en tête. Ceux de sa mère également. La promesse faite à Aegon. Le soutient de son beau-père Rhaegar. Elle ne devait pas flancher. Mais les montagnes sont asséchée. L'hiver laisse place au printemps. Et la Rose fleurit de nouveau. Elle savait quel était le message. Elle n'avait que dix-sept ans, elle aurait d'autre enfants, d'autre joies, d'autre peines. Mais elle devait donner l'impression là, d'être une rose en floraison. En rouvrant les yeux, Margaery s'observa et ne reconnu pas son visage. Jusque là pâle comme la mort, morne comme une femme aigrie, elle venait de retrouver le rose de ses joues, le sourire de façade qu'elle offrait à ceux venu lui présenter des condoléances. Ne rien laisser paraitre, cela ne t'atteint pas. Seul comptait que l'on garde l'image d'une femme avenante, pieuse, parfaite. La mère endeuillée, la jeune fille éplorée devaient demeurer dans l'intimité de sa chambre. « Myrena. Fais appeler Elinor et Megga. Nous y allons. Alla reste ici, elle s'occupera d'Alester et restera auprès de tante Janna. » La jeune fille acquiesça et laissa la princesse partir dans une révérence.

Le carrosse qui les emmenaient dans les bas-fond de Port-Réal les secouaient fort mais Margaery n'en avait cure. Tandis qu'Elinor se retenait de râler, mordant ses lèvres, Megga jetait des coups d'oeil curieux à travers les tentures quand la voiture s'immobilisa. Sortant en premières, les cadettes Tyrell aidèrent la jeune fille à descendre et il n'y avait alors guère plus de Margaery endeuillée. Tout autour d'elle, la richesse du carrosse avait attiré les curieux et des Lady Margaery ou des Princesse résonnaient à son oreille. Ici, elle était utile Ici, elle n'était pas l'épouse qui n'avait su mettre au monde un fils vivant. Des enfants vinrent s'écraser dans ses jupes sous les mines choquées d'Elinor et Megga qui, retenant leur leçon, affichèrent un sourire en distribuant pain aux pauvres, pièces aux septa. Elle prit la direction de la rue de la Soie, laissant derrière elle ses dames de compagnie, touchant des bras, serra des mains, embrassant les fronts de bébé dans les bras de leur mère. Comme galvanisée par cette attention, elle se sentait vivre. Retrouver la routine de ce qu'elle partageait avec Loras, de ce qui faisait qu'elle était tant aimée, chez elle, à Hautjardin. Entre l'écoute des malheurs d'un homme amputé suite à un accident de chantier ou les conseils à une veuve dépassé par ses cinq enfants, Margaery donnait du regard compatissant, partageant la douleur des ces hommes et de ces femmes que les Sept, tout comme elle, éprouvaient. « Il vous faut croire en l'amour des Sept. » disait-elle. « La Mère veille sur vous et le Père éclairera bientôt la voie qui est la vôtre. »  Et puis, la foule se fit moins dense et elle entraperçu une tête. Une jeune fille, quatorze, quinze ans, pas plus, presque son âge. « Ne vous inquiétez pas, l'Etranger n'est pas un ennemi et il a accompagné votre fils, et le mien, auprès de la Mère-d'en-Haut. Sans doute goutent-ils une existence plus paisible dans ses Bras Salvateurs. » dit-elle a une femme en larme avant de s'approcher de l'adolescente. « Bonjour. » lui dit-elle avec un grand sourire tandis qu'Elinor lui courait après dans l'espoir d'éviter à ses jupes d'être encore plus sales qu'elles ne l'étaient déjà. « Comment te nommes-tu ? » lui demanda-t-elle alors qu'elle trouvait, dans l'harmonie de son visage, une certaine beauté.

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Charité rue de la Soie

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Margaery & Maerie


Ce n’est pas qu’elle est laide. Non, elle est objectivement jolie, avec ses longs cheveux propres et bien coiffés. Pour autant, Maerie est déçue. Elle ne trouve rien de particulier à celle vantée pour sa beauté et son charisme. Elle a un corps maigre que les couches de tissus ne peuvent dissimuler, bien loin de l’idéal recherché rue de la Soie. Ici, on préfère les femmes en chair, aux hanches larges et au ventre rond – signe de bonne santé. Maerie ayant toujours été entourée de ce genre de physique, ne peut guère trouver d’attrait à cette silhouette chétive. Elle a l’air malade, et le rouge sur ses joues ne fait guère illusion. Et puis, il y a quelque chose de grotesque à la voir ainsi parée, dans l’une des pires rues de Port-Réal. Elle fait tache, elle fait fausse.  Comment croire qu’elle se soucie véritablement du sort des personnes qu’elle croise ? Maerie l’observe davantage, saisit les conversations par bribes. Elle a une voix douce, rassurante, qui sonne comme hypocrite aux oreilles de l’adolescente. Et puis elle parle de religion, toujours, des mots vides. La bouche de l'enfant se déforme, les lèvres s’ouvrent et se pressent au hasard, pour mimer absurdement la Princesse. « L’Étranger et la Mère-d’en-Haut, et gna et gna et gna » qu’elle singe à voix basse en dodelinant de la tête.

Maerie avait tourné les talons, lassée du spectacle médiocre, maugréant toujours. Mais les moqueries meurent dans sa gorge quand le « Bonjour » cristallin résonne derrière elle. Elle s’arrête tout net, se tait, et se retourne lentement. Elle est là, juste là, avec son sourire qui paraît si faux et ses habits qui paraissent si chers. « Bon...Bonjour », qu’elle articule d’une voix blanche. Est-ce qu’elle peut être condamnée à mort pour avoir offensé une princesse ? Non, certainement pas, et puis elle n’a sans doute pas entendu. Ou est-ce que c’est pour ça qu’elle veut son nom, pour le noter dans un vieux registre poussiéreux des gens à exécuter ? « Iris » qu’elle répond sans réfléchir, s’appropriant le nom d’une de ses collègues. « Pourquoi tu parles tout le temps de religion ? Tu penses vraiment que les Dieux existent ? » La question avait fusé, irréfléchie, irrévérencieuse, surtout. Et le regard glisse sur la femme derrière la Princesse, prête à courir si quiconque tentait de l’attraper.


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Charité, rue de la soie
Margaery Targaryen & Maerie



☾☾ L'adolescente avait, dans le regard, cette petite flamme qui animait les iris des gens désabusés. Combien de nobles gens avait dut-elle voir ? Combien de promesse non tenues, de paroles en l'air ? Un soupir manqua de lui échapper alors qu'elle s'agaçait de la fausse charité et du désintérêt profond que les grandes familles portaient au peuple des Sept Couronnes. Pourtant, sans artisans, sans paysans il n'y aurait pas de domaine à administrer ! Les Tyrell n'avaient pas été, de tout temps, à la tête du Bief. Famille d'intendant, ils avaient été nommé à la tête de Hautjardin et des terres alentours après la prise du chateau par le Conquérant et après la mort du dernier Jardinier. Peut être était-ce cela qui les poussait, depuis des générations, en prendre soin des pauvres et à s'inquiéter des orphelins ? Depuis son plus jeune âge, elle avait été sensibilisé à la condition humaine et jamais elle n'avait failli à ce qu'elle considérait son devoir: rendre, à sa manière, les bénédictions dont les dieux l'avaient pourvu en la faisant naitre dans une bonne famille. Si elle s'était incarnée dans le Culpucier, sans doute aurait-elle été à la place de cette jeune fille.  « Enchantée Iris. » lui dit-elle d'un ton toujours aussi amical, cherchant à calmer la légère étincelle de panique qu'elle percevait sur son visage. Encore l'un des défauts de la noblesse: la susceptibilité, l'abus de pouvoir. Craignait-elle d'être punie pour s'être détournée ? D'être violentée pour avoir eu le défaut d'être trop joliment pourvue par les dieux ? Tel un chasseur auprès d'une biche dorée, Margaery opérait avec le plus de douceur possible, tentant de rassurer par un sourire, d'apaiser par une question. « Je ne t'avais jamais vu auparavant ... Viens-tu d'ailleurs ou étais-tu juste timide ? » Ce n'était pas la première fois qu'elle descendait dans les bas-fonds de Port-Réal. Marraine de bien des orphelinats et centre pour les plus démunis, les malades, les infirmes, Margaery reconnaissait souvent les visages, et bien que sa mémoire ait retenus quelques noms, à défaut d'être des visages anonymes au moins se souvenait-elle les avoir déjà croisés. Hors, celle-ci, elle en était certaine, elle ne l'avait jamais vu. En revanche, l'une des filles se trouvant derrière elle. Il lui semblait bien l'avoir vu sortir d'un bâtiment qu'on lui avait dit être un bordel du Culpucier. L'antre des catins, raillait Elinor. Megga préférait parler de "femmes perdues". Quand à elle, elle parlait juste de femme, songeant à ce qu'elle aurait fait pour survivre, si elle avait connu des conditions similaires. Certains bordel traitaient mieux les dames qui y vivaient que certains maris ne le faisaient avec leurs épouses.

La question de la jeune fille la décontenança un instant avant qu'elle ne parte dans un rire franc et inattendu. C'était la première fois qu'on s'adressait ainsi à elle, dans une question directe et dépourvu de titre et de protocole. Tandis que tous lui parlaient précautionneusement, l'enrobant de paroles rassurantes et de mots enrobées de politesses à n'en plus finir, la question, dénudée de toute forme de jugement, lui arracha un premier vrai sourire depuis la mort de son fils. Elle hocha la tête. « La Foi est ce qui m'a permis de supporter la mort de mon bébé. La vie est une suite d'épreuve que nous devons accepter, surmonter: les violences, la mort, la tristesse ... Tout ceci m'est plus supportable lorsque je songe à la protection de la Mère ou à la Justice qu'un jour, rendra le Père d'en Haut. » lui confia-t-elle. « Ce n'est que mon avis, mais l'Etoile à Sept Branches nous soutient dans les épreuves et nous guide pour devenir de meilleures personne, j'en suis persuadée. » Le Bief était connu pour sa grande piété: à quelques lieues de Hautjardin se trouvait Villevieille, lieu de savoir et ancien Siège de la Foi des Sept avant que le Grand Septon ne s'installe à Port-Réal, au plus près de la Couronne. La dévotion de certains de ses compatriotes prêtaient d'ailleurs souvent aux moqueries tant leur démonstration de Foi intense semblaient surjouée. « Ne crois-tu en rien, Iris ? »  lui demanda-t-elle alors ? « Pour ma part, j'ignore ce que je trouverai lorsque mon heure sera venue: peut être serait-ce l'Etranger, peut être le Noyé ou le dieu de la Lumière, mais j'ai pris le parti de croire en les enseignements des septons et septa car je veux croire que, dans le monde prochain, nous pourrons connaitre le bonheur et la plénitude. » expliqua-t-elle alors.

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Margaery & Maerie


L’instant s’étire, semble durer des minutes entières pour Maerie. Et finalement, Margaery rit. Elle rit vraiment, et c’est la première fois que l’adolescente a véritablement l’impression de voir la Princesse. Elle est soulagée, relâche ses membres tendus d’être sur le point de s’enfuir. « J’ai toujours habité ici, mais je travaille maintenant ! » qu’elle répond d’une voix forte et fière, plus sereine aussi, maintenant qu’elle se sait hors de toute condamnation à mort. « Par là », elle ajoute en désignant vaguement la rue derrière elle – pas de doute cependant sur la nature de son métier, chaque porte d’entrée étant ornée d’une lanterne au verre rouge. Elle a envie de demander à Margaery si elle travaillait aussi. A quoi ressemblaient ses journées, si elles étaient ternes au point de devoir être pimentées par une descente rue de la Soie. Ou si elle se roulait dans des dragons d’or pendant des heures et mangeait à sa faim chaque soir. Mais elle se retient, consciente – enfin ! – d’être déjà allée trop loin.

Elle l’écoute, sagement, mais les mots de la Princesse ne résonnent guère en elle. Elle ne connaît la mort que de façon lointaine, la violence d’un peu plus près. « Je ne sais pas, je ne me suis jamais posée la question » qu’elle répond en haussant les épaules. Elle a du mal à savoir ce que cela pourrait lui apporter, mais est intriguée par la flamme que cela semble faire bruler chez la noble d’en face. « Tu penses que ce sont les Dieux qui ont fait de toi une princesse ? Oh ! » qu’elle s’interrompt, la bouche ouverte en un o parfait et les yeux écarquillés ; « Tu penses que... » ce sont les bras qui s’agitent maintenant, excités par l’idée qui vient de germer, « Que si je prie beaucoup, mais vraiment beaucoup » et les sourcils se froncent, elle veut montrer qu’elle est sérieuse « je pourrais devenir une princesse moi aussi ? » Voilà qui serait fort pratique.


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Charité, rue de la soie
Margaery Targaryen & Maerie



☾☾ Le tutoiement semblait si naturel que Margaery ne s'offusqua guère de la familiarité dont faisait preuve la jeune fille, peu décidé à faire preuve de la déférence due à la famille royale. Cela ne gênait guère la fille de Mace Tyrell, habituée à côtoyer les enfants pauvres et orphelins de Hautjardin où ce genre de proximité permettait de créer de la confiance et de rassurer les êtres les plus effrayés.  « Margaery ... Crois-tu vraiment que laisser cette fille te parler ainsi ... »  La voix d'Elinor la tira de sa conversation un instant et elle se retourna vers la jeune Tyrell, leader des plus jeunes dames de sa suite. Cousine de la branche principale par son père, Elinor n'était qu'une pâle copie de Daena sur le plan d'un franc-parler qui dissimulait, mal aux yeux de Margaery, son malaise face à certaines situations. Ces instants où l'ancienne Tyrell descendait dans les rues en faisait parti et c'était la raison pour laquelle Margaery insistait tant pour que sa cousine l'accompagne: dans l'espoir qu'une illumination pieuse et charitable lui vienne. « Elinor. » coupa la jeune femme sur un ton bien plus cassant tandis qu'elle tournait la tête vers sa cousine  « Je crois que tu as oublié quelques pauvres gens par là bas. » Les yeux glacials de la princesse ne la quittèrent des yeux tandis que d'un signe de la tête elle désigna un groupe de personne dont les regards pleins d'envie se posaient sur elle et sa suite. Percevant la multitude d'émotion qui traversèrent la petite rose, Margaery s'en voulut de s'être montrée si dur mais Elinor prenait des aises que la Rose n'aimait guère et il était tant qu'elle apprenne à se taire, qu'elle comprenne que malgré toute l'affection qu'elle lui portait, elles n'étaient plus -si elles l'avaient été un jour -  des égales. La vague de stupeur, colère et tristesse passa sur le visage d'Elinor avant qu'elle ne s'enroule de nouveau dans sa fierté et, non sans un signe de tête, se détourna.

« Pardonne la, Iris. Ma cousine est quelque peu ... Mal-à-l'aise avec les gens qu'elle ne connait guère. » Elle ignorait si cela était sincèrement le cas ou si elle était juste trop fière de son titre, de sa richesse et de sa chance pour se confronter à la réalité d'une vie autre. Lorsque Margaery avait aperçu la lanterne rouge, à la porte désignée par Maerie, elle eut la conformation de ce qu'elle avait pensé un peu plus tôt. Une prostituée. Plutôt jeune, songea la jeune fille, désolée de ne pouvoir lui offrir guère plus qu'une pièce d'argent et un peu de pain. Si cela ne tenait qu'à elle, elle aiderait toutes ces femmes qui devait vendre leur corps pour subsister. La question posée par l'adolescente amena réflexion. Etait-ce la volonté des dieux ? La chance ? Le destin ? Après un instant à songer sérieusement, elle répondit  « Je pense que les dieux m'ont offert de naitre Tyrell de Hautjardin car ils savaient que j'étais capable de réaliser leurs desseins. Je pense qu'ils m'ont offerts plusieurs voies et c'est grâce à leur lumière que j'ai connu mon époux, le prince. Je pense qu'ils ont des projets pour chacun de nous si on leur laisse une chance et qu'on prend la peine de les écouter. » Elle n'était guère septa ou bien placée pour faire quelques sermons galvanisant les foules. Sa foi pouvait être facilement dénigrée par les septique, sa piété mise en charpie à la lumière d'autres cultes en vogue. Mais elle croyait c'était tout ce qui lui importait. Elle croyait en la Justice du Père, elle croyait en la compassion de la Mère, en la sagesse de l'Aïeule, au courage du Guerrier, en la force du Ferrant, en l'innocence et au romantique de la Jouvencelle. Même l'effrayant Etranger trouvait grâce aux yeux de la princesse. « Peut être pas en cette vie, mais si tu montre de la dévotion et de la piété, alors ton fardeau quotidien sera allégé, et peut être entreverras-tu le destin que les Sept ont tracé pour toi ? Et qui sait ... dans une prochaine vie, peut être seras-tu une fille de noble maison, en récompense de ton humilité et de tes prières. » Elle lui adressa un sourire désolé mais même la plus pauvre des femmes pouvait, en ce monde, trouver une forme de richesse. Peut être détiendrait-elle, un jour, un secret qui ferait sa fortune ? Peut être conquerrait-elle le coeur d'un homme qui en ferait sa concubine ? Tout était possible aux coeurs purs et pieux.

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Margaery & Maerie


La question pleine d’espoir reste suspendue entre les deux femmes. Maerie pourrait se ruer dans le septuaire le plus proche, presque persuadée désormais de ce qu’elle avait supposé. Mais cette femme qui avait eu le bon goût de rester au second plan s’insère soudain dans le cadre de l’échange entre la prostituée et la princesse. Maerie la déteste immédiatement ; d’ailleurs, elle fronce les yeux et montre ses dents, les fait claquer. Elle pourrait grogner, peut-être la mordre. Que se passerait-il si elle sautait ainsi sur la nouvelle venue, et qu’elle plantait ses incisives dans la peau blanche de son bras ? Elle n’a pas la stature de Margaery, peut-être n’est-elle pas aussi intouchable. Mais ce sont les mots de cette dernière qui mettent fin à l’agaçante intervention. Les mots sont aussi mordants que ce que Maerie visualisait, et même si ceux-là ne font pas de marque physique, certainement qu’ils blessent.

« Oh, c’était ta cousine » qu’elle note en regardant la dénommée Élinor s’éloigner, bien contente de ne pas avoir mis son plan à exécution ; la dame est sans doute bien née. Et puis, les yeux reviennent sur la princesse. Elle lui trouve de l’intérêt, désormais. Elle écoute, religieusement – posture appropriée. Elle pense donc que ce sont les Dieux qui l’ont placée là. Mais pourquoi alors auraient-ils choisi de placer Maerie rue de la Soie ? La demoiselle passe sur cette incohérence, la range dans un coin de sa tête, bien dissimulée derrière un rideau d’optimisme ; elle se posera la question plus tard. Elle se raccroche à ce que Margaery lui dit, sur les projets et sur la chance. Elle se dit que peut-être, si elle y croyait, aux Dieux, à tout cela, elle aurait le même avenir.

Ses épaules s’affaissent un brin quand la princesse module ; pas dans cette vie, qu’elle dit. Mais finalement, ces réserves arrivent trop tard. Maerie n’écoute plus que ce qu’elle a envie d’entendre, et ses nouveaux desseins se dessinent juste devant ses yeux. Ils brouillent le visage de la femme d’en face, l’emmènent dans un futur fantasmé, où elle serait riche et noble. Elle sourit pour elle-même, sans se rendre compte qu’elle répond à celui de Margaery. Et puis, elle revient à elle, à la réalité, plante ses yeux dans ceux de la princesse, et d’une voix assurée, affirme ; « J’irai. J’irai prier. »


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