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[FB] Le retour du héros ♦ avec Alana Greyjoy

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Le retour du héros

   
Donnor Salfalaise & Alana Greyjoy - ll n' existe pas de plus grand prodige que la façon dont le visage d'une jeune femme s'inscrit dans l'esprit d'un homme et y demeure, sans que lui même sache pourquoi. C'est la chose qu'il attendait, et voilà tout.
Robert Louis Stevenson
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Les falaises grises de Pyk surplombaient l’horizon. Nerveusement Donnor Salfalaise but dans sa gourde l’alcool fort qui lui permettait de rester debout. Il n’avait pas dormi correctement depuis longtemps et ses blessures lui faisaient terriblement mal, l’empêchant de respirer normalement. Pourtant, alors qu’il avait vu la mort la frôler de peu, il était toujours debout, naviguant à bord de sa Marée Sanglante, se sentant plus puissant que jamais. Il n’avait pas tremblé face à l’ennemi et pourtant, il y avait de quoi. L’attaque de Port Lannis avait été sanglante et funeste pour de nombreux fer-nés. Donnor avait vu certains de ses navires être coulé. Le sien avait également subi beaucoup de dégâts, mais heureusement, il flottait toujours. Lors de cette attaque, il avait perdu des amis, des personnes avec qui il naviguait depuis le plus jeune âge. C’était pour eux qu’il buvait, pour les oublier alors qu’ils gisaient au fond de l’océan.

“ Que le Dieu Noyé prenne soin de vous mes frères.” Il leva sa gourde face à la mer et but de nouveau, grimaçant quand il sentit l’alcool fort couler dans ses entrailles.
Son visage présentait de nombreuses contusions. Donnor savait que ses côtes avaient été touchées et qu’il allait devoir arrêter la navigation quelques temps pour se remettre. Il prendrait soin de Salfalaise. Il en avait besoin après avoir vu la mort d’aussi prêt. Il ferait l’amour à Daenara et s’occuperait de ses nombreux enfants. Penser à ceux qu’il aimait le fit sourire. Il était heureux de les revoir. Heureux d’être en vie pour pouvoir les serrer de nouveau dans ses bras. L’attaque avait eu lieu il y a quelques semaines. Depuis, il s'était caché, évitant les représailles. Donnor savait qu’ils avaient réussi et que Balon Greyjoy avait achevé avec succès sa mission. Les navires qu’ils croisaient communiqué la nouvelle, les Sept Couronnes allaient toutes tremblées face à la menace que représente les fer-nés.
La Marée Sanglante accosta et l’équipage descendit petit à petit, heureux pour une fois de mettre les pieds à terre en vie. Certains étaient blessés, d’autres se portaient mieux et les soutenaient. Donnor fut le dernier à descendre à terre. Son pas était toujours assuré malgré les douleurs qu’il pouvait ressentir. Désormais, il devait rejoindre son suzerain et lui conter le récit de l’attaque suicide qu’ils venaient tous de mener sur Port-Lannis.
L’homme fut accueilli comme il se devait dans la demeure de son suzerain. A peine arrivé, il fut introduit auprès de lui et remerciait pour son courage qui avait été plus que profitable pour les fer-nés. Donnor était enchanté et il remercia Balon Greyjoy. La suite fut flou pour l’homme. Il était à table, mais son esprit vagabondait ailleurs. Il se leva pour rejoindre les appartements qu’on lui avait préparé, mais sa conscience était toujours là-bas à Port-Lannis. Donnor reprit ses esprits quand une servante l’aida à se dévêtir pour prendre un bain. Un mestre se trouvait à côté, regardant les blessures du seigneur de Salfalaise. Elles n’étaient pas grave, mais elles devaient être soignées et Donnor allait devoir prendre beaucoup de repos. Cela ne dérangeait pas l’homme, cette attaque suicide avait été éprouvante, une pause ne serait donc pas de refus.

Après plusieurs heures de sommeil, Donnor se sentit mieux. Il quitta son lit et s’apprêta pour voir comment se porter ses hommes. Il se rendit d’abord dans la grande salle bien animée du château où il mangea un repas bien copieux. La nuit lui avait donné faim et l’homme était plus que satisfait de se remplir l’estomac de mets et d’alcool. Il quitta le château une fois cela fait et se rendit à l’extérieur. Là les vagues frappaient les rochers, rendant les lieux hostiles, mais tellement attrayant aux yeux d’un fer-né. L’homme allait quitter le haut de la falaise quand son regard tomba sur une magnifique jeune femme aux cheveux blonds comme les blés. Il l’avait aperçu auprès de Theon Greyjoy, elle devait certainement être son épouse.

Je dois avouer madame que ces lieux ne vous sieds point, votre beauté mériterait d’être dans l’un de ses châteaux de l’Ouest ou à la capitale.” Déclara l’homme pour saluer à sa manière la jeune femme. “ Donnor Salfalaise. Il me semble que vous êtes l’épouse du jeune fils de Balon ?” Demanda le fer-né pour confirmer son hypothèse à propos de la blonde.


   
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@Alana Greyjoy
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« Le retour du héros »
An 300, lune 11


Jusqu’au bout, Alana avait craint pour la vie de Theon. Mais les longues heures d’interminables attentes passées à guetter l’horizon dans l’espoir d’y apercevoir les voiles noires et or de la maison Greyjoy était terminée. Theon était revenu. Blessé certes, mais il était revenu. La petite Halena, âgée seulement de quelques lunes, ne grandirait pas sans son père. Et celui que certains avaient surnommés auparavant « le loup parmi les seiches » semblait avoir fait ses preuves sur les rives de Salvemer.

Fière de son époux mais également reconnaissante que les choses se soient ainsi déroulées, leur offrant une belle victoire et ne la dépouillant pas des hommes qu’elle aimait en les personnes de son époux et de son frère, Maron, revenu indemne, Alana décida de quitter le château pour aller observer la mer et adresser ainsi ses prières au Dieu des flots. La née-Volmark quitta la chambre où se reposait son époux fatigué après l’avoir gratifié d’un baiser sincère. Elle emporta avec elle leur fille, qu’elle confia ensuite à la bonne garde d’une servante avant de rejoindre les falaises, seule.

Alana montait vers la falaise à la recherche du meilleur endroit pour exprimer ce qu’elle avait sur le cœur au Dieu qui lui était si cher. Elle tenait à exprimer sa gratitude, sa reconnaissance, mais aussi à lui demander d’accueillir auprès de lui tout les fer-nés qui étaient tombés à Port-Lannis ou à Salvemer et de veiller sur leurs blessés. Parmi ceux qui avaient perdu la vie pour rejoindre les demeures abyssales du Dieu Noyé,  Alana aurait une pensée particulière pour Dagon Pindepierre, un jeune homme de qui elle avait été proche et de qui elle pensait, autrefois, devenir l’épouse. Cela l’attristait de se remémorer le sourire éclatant de Dagon, sa bonne humeur à tout épreuve, ses plaisanteries agréables et de se dire que tout cela n’était plus. Il manquerait au îles de fer. Mais sans doute égayerait-il la table du Dieu-Noyé…
A la recherche de l’endroit idéal pour s’arrêter, Alana croisa la route d’un homme. Elle ne le connaissait pas, mais pensait l’avoir aperçu furtivement entre les murs du château un peu plus tôt.

« Je vous remercie mais à mes yeux, ses falaises valent tout l’or de Castral-Roc et toutes les dorures de la capitale. », répondit-elle poliment lorsqu’il la salua en complimentant sa beauté. Au fond, un attrait existait malgré tout chez la jeune femme pour certaines choses de la capitale, comme ses belles robes et parures. Mais, c’était là un petit côté superficiel qu’elle ne dévoilait à personne. En tant que lady de la maison Greyjoy, elle savait qu’elle devait se vêtir comme la fer-née qu’elle était et non avec l’opulence d’une princesse targaryenne. Quant aux lieux, rien ne pourrait jamais remplacer dans son cœur la beauté particulière des îles de fer. Et elle ne souhaitait nullement s’en éloigner et partir vivre un jour loin de cette mer qu’elle aimait tant regarder. « Alana Greyjoy. Et oui, je suis l’épouse de Theon. », répondit-elle quand il s’interrogea sur son identité. « Enchantée de faire votre connaissance Lord Salfalaise. Et honorée, également. Je dois vous remercier pour votre loyauté à la maison Greyjoy et pour avoir accepté de mener vos voiles jusqu’à Port-Lannis. Sachez que notre maison vous en est très reconnaissante. Nos îles ont de la chance d’avoir pu compter sur votre vaillance et sur celles de vos hommes. », lui dit-elle. Ce qu’elle savait de Donnor Salfalaise ne lui plaisait pas beaucoup. Ne fallait-il pas être un impie pour oser verser le sang de sa propre famille ? Donnor semblait faire partie de ceux qui n’avait pas beaucoup de respect pour les règles tacites qui régissaient leur société. Mais il avait combattu à Port-Lannis et Alana devait donc lui témoigner le respect qu’il méritait pour ce fait. « Comment vous remettez vous de vos blessures ? Le mestre est-il positif ? », s'enquit-elle également.


HRP : Il y a qu'un seul "n" à Alana Wink
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Le retour du héros

Donnor Salfalaise & Alana Greyjoy - ll n' existe pas de plus grand prodige que la façon dont le visage d'une jeune femme s'inscrit dans l'esprit d'un homme et y demeure, sans que lui même sache pourquoi. C'est la chose qu'il attendait, et voilà tout.
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L’homme semblable à un ours faisait face à la charmante jeune femme, qui avait tout d’une délicate rose face à lui. Donnor pouvait reconnaître que Balon Greyjoy avait su choisir une charmante belle fille pour son fils. Une véritable fer-nés, bien qu’elle n’a nullement l’apparence d’une femme capable de prendre les armes. L’allure guerrière, voilà un atout pour une dame et c’était cet atout qui avait plu tout de suite à Donnor quand il avait rencontré pour la première fois Daenara. Pour lui, une femme robuste, donne naissance à des futurs guerriers.

Castral Roc est tout de même bien impressionnante, il paraît que l’or coule le long de sa roche. Mais ça doit être des histoires. Comme celles qu’il y a sur Tywin Lannister. Qui peut chier de l’or de nos jours ? “ Il ricana tout en pensant à cet Ouest qu’il venait de dévaster. Le rire lui fit mal aux côtes, mais Donnor aurait adoré être présent pour voir la tronche de ce prétentieux de Tywin Lannister, quand il a appris l’attaque de Port-Lannis. Il était d’ailleurs dommage qu’il n’ait pas pu aller jusqu’à Castral Roc pour enlever la fille du maître des lieux. Donnor aurait apprécié l’engrosser et avoir un enfant à la chevelure d’or. “ Mais rien n’égale nos falaises de fer.” En effet, Donnor était fier de ses îles, de son île, celle de Salfalaise. Même s’il adorait prendre la mer, il se sentait heureux une fois de retour chez lui. Son île et ses phoques qui viennent se poser de temps à autres sur ses criques. Le gris de sa roche, la dureté de son sol, Donnor n’échangerait en rien son mode de vie avec celui des Lions de Castral Roc. Etaient-ils plus heureux que lui ? Certainement pas. Même s’il avait connu les trahison de ses proches, il avait sa famille nombreuse, sa femme, ses enfants et il renoncerait à ça pour rien au monde, même pour tout l’or de cette terre.
La lady savait qui il était et surtout ce qu’il venait de faire pour la cause des fer-nés. Donnor apprécia les remerciements et la reconnaissance de la jeune femme. Il fut également honoré qu’elle s’intéressa à ses blessures.

C’était un sacrifice nécessaire et j’ai fait mon devoir envers celui que je considère comme mon roi. Mon père s’est lui-même sacrifié pour sa cause par le passé et si j’avais eu à mourir, cela aurait été avec honneur.” Même s’il appréciait d’être toujours en vie. Il repensait à ces nombreux navires coulaient, à ses hommes qui sont morts pour cette juste cause. Donnor les honorerait une fois de retour sur son île et il conterait à leurs femmes, leurs mères et leurs enfants à quel point ils ont été valeureux.
J’ai connu bien pire dame Alana. Ceci n’est rien et ma femme appréciera certainement mes nouvelles cicatrices.” Daenara, il avait hâte de retrouver sa couche et sa douceur. Après avoir subi un tel combat, un homme avait qu’une hâte, retrouver sa promise et c’était également son cas. Une fois son bateau et ses hommes en état, il repartirait retrouver sa famille.
On a perdu beaucoup d’hommes, espérons ces sacrifices auront servi à notre cause. Les îles de fer ne peuvent être gouvernés que par des fer-nés. N’êtes-vous pas de mon avis ?




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@Alana Greyjoy
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« Le retour du héros »
An 300, lune 11

C’est avec un rire mélodieux que l’élégante princesse des îles de fer répondit aux dires du seigneur de Salfalaise. « En effet, je ne pense pas que cela soit possible ! C’est fou ce que les continentaux peuvent inventer comme histoires ! », répondit-elle.  Et en plus, cela ne devait-il pas être douloureux, de chier de l’or ?, se demanda-t-elle. Non, vraiment, c’était là de belles sornettes.

« Je suis bien d’accord avec vous », dit-elle en observant un instant le paysage lorsqu’il déclara que rien ne pouvait égaler leurs falaises de fer. Les îles de fer pouvaient paraître bien pauvres à qui n’était pas fer-né. Elle n’avait pas l’agriculture verdoyante et fleurie du Bief ou les nombreuses rivières du Conflans, mais leur charme était là, unique et peut-être incompris. Seul les enfants du Dieu-Noyé captaient sans doute pleinement la beauté des ces îles mystérieuses.

« Mon père a connu le même sort que le vôtre. », dit la princesse lorsque Donnor évoqua la mort de son père lors de la rébellion précédente. Elle se souvenait du visage déformé par la douleur et la fatigue de ce père mourant qui, grand et robuste, lui avait paru invincible lorsqu’elle était enfant. Face aux destins similaires de leur figure paternelle, Alana se sentit plus proche de Donnor et en oublia presque l’image d’impie que certains aimaient discrètement lui coller sur le dos, pour avoir versé le sang de sa famille. « Il est mort au siège de Pyk, lorsque j’avais douze ans. Mon frère n’avait alors que cinq ans, mais il a fait honneur à ma maison d’origine lui aussi, en se battant à Salvemer. » Peut-être Donnor avait il croisé Maron sur le champs de bataille. Le jeune homme de dix-sept ans s’était forgé là-bas une légende. Revenu indemne malgré le combat, le « Jeune Leviathan » avait indéniablement gagné le respect de ses hommes plus âgés. «  Votre père comme le mien sont morts en braves, pour la liberté de nos îles. Ils sont sans doute en train de festoyer avec le Dieu Noyé et les sirènes en l’honneur de notre liberté enfin acquise. Et c’est avec une grande fierté qu’ils doivent contempler les hauts faits de leurs fils ! » La mort était une épreuve difficile pour les vivants car elle laissait un vide derrière elle, celui de l’absence de l’être aimé disparu. Mais il n’y avait pas à se morfondre ; les enfants du Dieu-Noyé le rejoignaient à sa table et étaient gratifiés de l’honneur de festoyer et de se battre à ses côtés, pour l’éternité.

Alana sourit légèrement en entendant Donnor parler de ses cicatrices comme une sorte de trophée esthétique, qui plairait à sa femme. Elle comprenait ce qu’il voulait dire. Les femmes des îles de fer, elle-même comprit, admiraient la force physique. Et les cicatrices de guerre en étaient les témoins. Pourtant, l’épouse de Donnor Salfalaise n’était pas d’ici. Il s’agissait d’une nordienne, selon ce qu’elle avait entendu dire. Mais, le Nord est également une région rude, où les femmes apprennent même parfois à se battre ou à se servir d’arc et des flèches.

« Votre femme est d’origine nordienne, c’est bien cela ? Est-elle du genre guerrière, également ? Mon mari m’a raconté que certaines femmes, dans le Nord, apprennent à se servir d’arcs ou de couteaux. »,
dit-elle. Theon parlait très peu du Nord, à vrai dire. Mais mettre en lien le fait que l’on trouvait des femmes de la même trempe que les fer-nées sur les îles de fer revenait à dire que le Nord n’était tout de même pas la pire des régions où un fer-né pouvait avoir été exilé et que par conséquent, la valeur du fils du kraken n’était pas forcément entachée.

« Je ne pourrais l’être plus. », répondit Alana lorsque Donnor lui demanda si elle était d’accord avec le fait que les fer-nés ne pouvaient être gouvernés que par des fer-nés.  Elle se demandait cependant ce qu’un homme comme Donnor Salfalaise pouvait penser de son époux, Theon. Il était bel et bien un véritable fer-né, et voilà qu’il venait encore de le prouver à Salvemer. Mais pour certains, il était plus un loup qu’une seiche…Et si ce genre de propos n’était plus tenu à haute voix, Alana savait que les ragots avaient la dent dure. « Je venais d’ailleurs justement remercier notre Dieu pour avoir rendu cela possible et rendre hommage à nos hommes, qu’ils en soient sortis vivants ou morts. », répondit Alana. Les morts n’avaient plus besoin de grand-chose, là où ils étaient. On ne pouvait désormais que leur rendre hommage. Les vivants en revanche devaient pour certains se rétablir, ce pour quoi force et courage leur seraient nécessaire mais tous en revanche, méritait de bénéficier de la protection du Dieu Noyé.
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Le retour du héros

Donnor Salfalaise & @Alana Greyjoy - ll n' existe pas de plus grand prodige que la façon dont le visage d'une jeune femme s'inscrit dans l'esprit d'un homme et y demeure, sans que lui même sache pourquoi. C'est la chose qu'il attendait, et voilà tout.
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Les histoires et les légendes faisaient la culture des peuples. Quel peuple s’était construit sans légende ? Donnor n’en connaissait pas, de toutes les contrées qu’il a pu visiter ou piller, le fer-né avait toujours entendu des histoires. Lui-même sur son île continuait à perpétuer les histoires autour de ces phoques qui viennent profiter de quelques rayons du soleil pour s’étendre sur les rochers de fer. Dans les chants on raconte que ces phoques seraient la réincarnation des hommes et femmes disparus en mer qui reviendraient sur l’île pour rester parmi leur peuple. Donnor racontait régulièrement cette histoire à ses propres enfants, inventant parfois des aventures à ces créatures. Par contre, ce qu’il omettait d’évoquer, c’était que ces animaux étaient aussi chassé pour leur peau et leur viande. Sur les îles de fer, les denrées étaient rares et tout ce qui pouvait être utilisé on le prenait. Pour apaiser leur conscience quant à ces chasses, les habitants de Salfalaise rapportaient que tuer les phoques libéraient les âmes. Etait-ce vrai ? Donnor l’ignorait et il n’avait jamais été vérifier la véracité de tous ces boniments.

Si vous savez tout s’qu’on raconte dans les ports. Cette histoire sur le Lion n’est rien par rapport à s’qu’on raconte en Essos. Il y a des lieux où il ne vaut mieux pas s’aventurer.” Termina l’homme sur une voix mystérieuse tout en pensant aux légendes entourant les ruines de l’ancienne Valyria. L’homme avait toujours évité cet endroit où l’on n’en revient jamais d’après les dires de nombreux marins. Des monstres peuplaient ces ruines, des hommes maudits mangeurs d’autres hommes. D’autres disaient que c’était tout simplement ceux atteint de la grise écaille qu’on avait condamné à errer en ces lieux. Dans tous les cas, Donnor n’avait pas envie d’aller vérifier, il craignait beaucoup trop cette maladie qui faisait décomposer les corps, les recouvrant d’une peau grise et immonde.

Il y avait eu de nombreux hommes qui sont morts en 289 au nom de la liberté des fer-nés. Donnor avait perdu son père et il ignorait que ce fut également le cas d’Alana Greyjoy. Donnor était un peu plus âgé à la mort de son père, il avait l’âge où il avait déjà pris les armes, lui même était présent sur le navire de son oncle et avait vu cette rébellion se transformer en débâcle. La jeune femme avait raison, quand il imaginait son père en compagnie de sa mère, c’était à la fête, en l’honneur de l’indépendance des Iles de Fer.
J’étais aussi là, ils se sont tous vaillamment battus. Mes malheureusement pour mon père, son corps était à peine refroidi par les eaux qu’il subissait la trahison de son propre frère. Après la guerre j’ai dû fuir comme un lâche, mais c’était pour mieux revenir et me battre pour laver son honneur.” Ses yeux étaient marqués par la rage, comme à chaque fois qu’il parlait de son oncle et de sa traîtrise, lui cet homme qu’il avait aimé comme un père et qui n’avait pas hésité à vouloir sa mort. Il avait connu trop de traîtrise et c’était pour cela qu’il élevait ses enfants dans l’union et l’harmonie et espérant qu’eux ne connaîtraient jamais la peine de devoir tuer un frère.
Le regard de l’homme s’adoucit quand la jeune femme lui parla de son épouse. Daenara était tout pour lui, elle était parvenue à consumer sa rage par ses sourires et sa douceur et surtout, elle l’avait soutenu dans ses différents combats.
Oui, elle est née sur l’île aux Ours et là-bas toutes les femmes sont de redoutables guerrières. Croyez-moi, il ne vaut mieux pas trop se frotter à elles.” Il ricana en se rappelant de sa dernière escapable sur la terre des Ours. Les femmes là-bas seraient capable de mettre en pièce n’importe quel homme. “ Toutes les femmes du Nord sont pas des guerrières, mais elles sont forgées pour résister aux hivers. Ma femme est de ce bois-là et elle aime se battre.” Il parlait sur un ton fier. Pour lui, il n’y avait pas deux épouses comme Daenara, en la rencontrant, il ne pouvait pas mieux tomber. Pour Donnor, le plus beau jour de sa vie fut quand cette jeune femme peu farouche l’avait suivi, abandonnant toute sa famille pour lui.
La jeune femme était venue là pour rendre hommage à tous ceux qui sont morts pour leur cause. Donnor avait laissé beaucoup d’hommes derrières lui et il leur rendrait un hommage personnel sur ses terres.
C’est tout à votre honneur lady Greyjoy. Mes hommes auraient été content de pouvoir rencontrer une beauté telle que vous, mais vos prières les toucheront, c’est certain.” Il tourna son regard vers l’océan et cette roche caractéristique des Îles de fer. Ces terres peuvent paraître hostiles pour beaucoup, mais sur ces terres Donnor se sentait comme chez lui.




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@Alana Greyjoy
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« Le retour du héros »
An 300, lune 11

Donnor Salfalaise était un homme bien différent de l’époux d’Alana, Theon Greyjoy. Jeune fille, Alana avait toujours regardé avec plus d’attirance les hommes de la carrure de Donnor, un peu plus vieux et très robuste. L’on disait parfois que les femmes cherchaient dans leur époux certaines choses de leur père et Urras Volmark était un véritable colosse, dont l’allure de guerrier n’était que davantage soulignée par ses épais cheveux noirs de jais et sa barbe caractéristique. Elle avait cependant trouvé en l’un de ses jeunes admirateurs, Dagon Pindepierre, une perspective d’avenir sécurisante et heureux. Dagon n’était pas l’héritier de sa maison, mais il était de très bonne compagnie et épris de la belle Volmark, il semblait décidé à être le meilleur des époux si elle consentait à devenir sa femme-roc. Gysla Volmark en avait décidé autrement, se montrant plus ambitieuse pour sa fille. Et une fois ce feu de l’ambition ravivé, il n’avait plus quitté l’adoratrice du Dieu-Noyé. Aujourd’hui, Alana était réellement attachée à son époux, père de sa fille. Il était peut-être moins robuste que Donnor, mais il était un très bel homme, avec de rares qualités qu’il avait sans doute amenée avec lui de la région la plus au nord des contrées vertes. C’était son homme à elle.

« Et que raconte-t-on, en Essos, par exemple ? », demanda-t-elle, curieuse. La née-Volmark n’était pas du genre à prendre peur facilement et si elle connaissait surtout les légendes de leurs îles, elle était intéressée à l’idée d’en apprendre de nouvelles, venues de l’Est.

Quand Donnor parla de la trahison de son oncle, Alana garda le silence, ne sachant que penser. Elle comprenait la rage de Donnor, à l’idée qu’un membre de sa famille lui dérobe son héritage. Cependant, la mise à mort du fautif était elle la seule solution ? Cela allait à l’encontre des principes de leur société. Cela ne plaisait guère au Dieu-Noyé. Le sang fer-né ne devait pas être versé par un autre fer-né. Les hommes et les femmes qui peuplaient leurs belles îles avaient toujours eu à se battre contre bien des choses ; la rudesse de la vie, la pauvreté du sol, le danger lors des raids…Alors, il ne fallait pas qu’ils s’entretuent entre eux. Ils étaient tous les enfants du Dieu-Noyé, ils devaient se protéger et se servir mutuellement. Alana l’ignorait à l’époque, mais peut-être l’avenir lui ferait changer d’avis sur les oncles indignes et menaçants et le sort qui devait leur être réservé.

L’île aux Ours. Theon l’avait déjà citée. Il avait côtoyé les jeunes filles de la maison Mormont. C’était tout ce qu’Alana savait ; son époux n’était jamais très bavard en ce qui concernait le Nord. Au moins, on ne pouvait pas leur retirer ça ; les nordiens, comme les fer-nés, semblaient connaître la rudesse de la vie et distinguer les choses importantes des choses futiles. Winterfell n’était pas Port-Réal et sa cour emplie de faste. L’hiver y avait parfois dépeuplé des villages entiers, laissant des lieues à la ronde sans âme qui vive.

« Et bien, votre femme semble avoir une sacrée personnalité ! Il ne me semble pas l’avoir déjà rencontrée mais ce serait un plaisir pour moi de faire sa connaissance », répondit poliment Alana. Si Donnor était de ceux qui ne voyait pas d’inconvénients à ce qu’une femme prenne la hache de guerre, sans doute ne voyait-il pas non plus d’intérêt à ce qu’une femme le dirige ? Si c’était le cas, il était certainement un partisan d’Asha. Dommage, pensa Alana car ayant rencontré sa femme dans le Nord, il se pourrait qu’il soit moins prompt au jugement concernant l’exil forcé du dernier fils vivant de Balon Greyjoy. « Se plait-elle chez nous ? Ou regrette-t-elle parfois ses terres d’origine ? », demanda-t-elle à Donnor au sujet de son épouse nordienne.

La princesse des îles de fer sourit poliment et humblement au compliment de Lord Donnor, mais ne le commenta pas, fidèle à sa position d’épouse loyale d’un mari jaloux. Elle réagit cependant au reste de sa tirade. « Je l’espère aussi. C’est bien peu pour le remercier d’un si grand sacrifice mais ceux le Dieu-Noyé saura gâter nos héros comme il le faut, j’en suis certaine. Et pour ce qui est de ceux qui ont eu la chance de rentrer au pays, j’espère qu’ils apprécieront de voir nos belles îles enfin libérées de leur oppresseur et que cela les soulagera le temps de la guérison de leurs blessures. », dit la née-Volmark. Salvemer et Port-Lannis portaient maintenant les traces du corroux de centaines de fer-né révoltés contre l’impérialisme des roi dragons. Les contrées vertes avaient pu voir ce qu’étaient de vrais guerriers, vaillants et déterminés, que la mort elle-même ne pouvait faire reculer. Car la mort était glorieuse pour le fer-né qui périt au combat. Le Dieu-Noyé, toujours, est là pour lui tendre le bras.
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Donnor Salfalaise & @Alana Greyjoy - ll n' existe pas de plus grand prodige que la façon dont le visage d'une jeune femme s'inscrit dans l'esprit d'un homme et y demeure, sans que lui même sache pourquoi. C'est la chose qu'il attendait, et voilà tout.
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Etre un fer-né c’était la liberté de pouvoir faire ce que l’on voulait tout en écumant les mers du monde connu. Donnor Salfalaise avait le sel et l’océan dans le sang comme tous les gens des îles de fer. Fervent adepte des préceptes de ses ancêtres, il n’avait aucune honte à piller, tuer et violer tout ce qu’il pouvait. Sa vie, le fer-né ne l’échangerait pour rien au monde. Ce qu’il avait vu, l’homme l’avait rapporté auprès de son épouse et de ses enfants, tout le monde appréciait entendre ce conteur, qui parfois en rajoutait beaucoup, mais qui savait mettre du piquant à ses histoires.

C’la vous plairez Essos, en plus du vin, leurs histoires sont bonnes et vous trouv’rez de quoi vous faire briller les yeux.” Il pensait notamment aux robes et bijoux qui sont incomparables. “ En Essos, il n’a pas d’règles, les cités libres font leur propre loi et elles ont leurs propres légendes. Demandez à vo’t mari de vous emmener à Meereen. Leurs pyramides sont immenses. On y parle de créatures comme les manticores. J’en ai jamais vu, mais elles auraient une tête d’homme, corps de lion et queue de scorpion, j’ai vu une statue à Qarth la montrant et j’n’aurai pas aimé frotter à elle.” Il se mit à rire et continua. “ Essos il faut y aller pour voir sa diversité. Daenara adore Volantis, elle vous en parlera mieux que moi, si vous vous voyez un jour.” Il s’arrêta là, il pourrait tellement en dire sur Essos et ses différentes cités. Il ne les avait pas toutes faites, mais espérait bien se rendre sur chacunes d’elles avant sa mort.
Oh oui son épouse était une sacrée femme. On en faisait peu comme elle. Quand il avait abordé sur l’île aux Ours il n’aurait jamais pensé accueillir à son bord une telle femme. Lui qui était exilé, en quête d’hommes pour reconquérir son fief. Elle était venue à lui, sans peur, avec une soif d’aventure. Donnor était tombé sous son charme, sa peau de porcelaine, ses longs cheveux noirs, elle avait un air sauvage qui lui avait plu immédiatement. Daenara avait tout abandonné pour lui et il avait fait en sorte de la combler une fois sa terre retrouvée. Pensait-elle encore aujourd’hui au Nord ? Donnor ne le savait pas, elle n’en parlait jamais.

Elle n’en parle j’mais. En tout cas, je lui ais tout donné, elle peut qu’être heureuse et elle aime notre vie.” Si son passé de nordienne n’était pas dévoilé, personne ne pouvait penser que Daenara n’était pas une fer-née.
La conversation se fit moins futile et Donnor avait accueilli avec plaisir les prières de la princesse pour les disparus lors de la mission suicide. Elle ne releva pas ses compliments sur sa beauté, mais elle commenta le fait que le retour devait soulager de retrouver leurs îles.
Oui, nous sommes heureux, mais b’coup vont apprend’e qu’elles sont devenues veuves ou orphelins, espéront que c’la ne soit pas en vain.” Renchérit l’homme qui allait devoir annoncer aux femmes de ses hommes d’équipage la mort de leurs maris.






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« Le retour du héros »
An 300, lune 11

Enfant, Alana se souvenait d’avoir rêvé à de tels voyages, comme ceux décrit par Donnor qu’elle écoutait avec attention. Lorsqu’elle était encore l’héritière de son père, avant la venue au monde de Maron, il lui arrivait de s’imaginer à la barre d’un navire, avec certains de ses cousins Forgefer. Cela n’était pas sa place, cependant. Elle n’était guère restée l’héritière de son père très longtemps et son destin était celui d’une épouse et d’une mère. Un léger sourire se dessina sur son visage lorsque le seigneur de Salfalaise lui suggéra de demander à son époux de l’emmener à Meereen, afin de contempler les grandes pyramides. Bien sûr, la née-Volmark était curieuse à l’idée d’observer de tels monuments. Mais, elle venait de donner naissance à une petite fille, qu’elle entendait élever elle-même, et devrait encore tomber enceinte afin de fournir à son époux l’héritier mâle dont il avait besoin pour asseoir sa position. Sa place était donc ici, à Pyk. De toute évidence, la jeune femme imaginait mal son époux l’emmener avec lui lors d’un dangereux raid, ou même pour un long voyage, parmi tous les hommes de l’équipage. Car si Theon ne l’avait pas choisie, il n’en demeurait pas moins un époux aussi protecteur que jaloux.

« Quelles étranges créatures… », commenta Alana lorsque Donnor lui décrit ce à quoi ressemblait les manticores, représentées en statue à Qarth. Lorsqu’il évoqua de nouveau son épouse, assurant à Alana qu’elle lui parlerait bien mieux que lui de Volantis, la princesse répondit : « Ce serait un grand plaisir pour moi de rencontrer votre épouse, Lord Donnor. Peut-être viendra-t-elle un jour à Pyk ? »

L’épouse de Theon Greyjoy était en effet curieuse à l’idée de rencontrer une nordienne. Cela lui permettrait d’en apprendre plus sur la région dans laquelle son époux avait grandi mais dont il parlait si peu. Cela lui donnait également un aperçu du type de femmes que l’on trouvait là-bas, même si Daenara avait l’air d’être unique en son genre.

« Je n’en doute pas », répondit Alana, avec le sourire. « Notre région est rude mais bien belle ; nombreux sont ceux qui l’adoptent. »

Certains serfs et même certaines femme-sels finissaient par se sentir aussi fer-né que ceux qui les avaient emmenés de force sur leur bateau. Il arrivait même que certains se convertissent à la foi du Dieu-Noyé. Il y a un peu, l’un des serfs de son époux, le jeune Thracy, lui avait d’ailleurs posé de nombreuses questions au sujet de sa foi. Peut-être envisagerait-il un jour de confier sa vie au Dieu-Noyé afin qu’il lui permette de renaître plus fort des eaux salées de Pyk ?

« Malheureusement. », répondit Alana, se sentant tout à fait en empathie avec ces femmes qui apprendraient la mort de leurs époux ou de leurs fils. « Je compte rendre visite aux femmes de Pyk qui se retrouveront sans hommes dans leurs vies désormais afin de voir dans quelles mesures je peux les aider. J’ai déjà entendu parler d’une femme-roc ayant un enfant en bas-âge dont le frère et l’époux sont décédés. Elle aura sans doute besoin du soutien de notre famille pour se remettre à flots. », ajouta Alana. Son père l’avait élevée proche du peuple de Volmark, afin qu’elle comprenne les soucis quotidiens qu’avait à endurer les roturiers des îles de fer. Désormais dame de la maison Greyjoy, elle tentait d’être présente pour les gens de Pyk.

« Ce fut un plaisir pour moi de faire votre connaissance, Lord Donnor, mais je vais devoir vous quitter. Ma fille n’a que quatre lunes, elle a encore grand besoin de sa mère », expliqua Alana. Inutile de donner plus de détail, mais la petite Halena aurait bientôt faim et c’était à sa mère de la nourrir. « Soignez bien votre blessure et prenez du repos, my lord. Vous l’avez amplement mérité. Je vous remercie encore d’avoir vaillamment combattu pour la liberté de nos îles. La maison Greyjoy n’oubliera pas que la maison Salfalaise a courageusement guerroyé à ses côtés », dit-elle, diplomate, en prenant congé du seigneur controversé de Salfalaise. Elle inclina poliment la tête devant ce brave combattant de retour de la guerre et s'apprêta à quitter le rivage pour rejoindre le château accidenté par la marée et les années qu'était Pyk.

*

HRP : J'ai trouvé que c'était le bon moment pour amorcer un final, mais si cela ne te convient pas je peux changer Smile Si cela te convient, soit tu réponds une dernière fois, soit j'archive, dis moi par mp ce que tu souhaites Smile @Donnor Salfalaise
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Le retour du héros

Donnor Salfalaise & @Alana Greyjoy - ll n' existe pas de plus grand prodige que la façon dont le visage d'une jeune femme s'inscrit dans l'esprit d'un homme et y demeure, sans que lui même sache pourquoi. C'est la chose qu'il attendait, et voilà tout.
Robert Louis Stevenson
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Daenara venir à Pyk, elle en serait certainement ravie. Son épouse n’était pas le genre de femme qui aimait rester dans son château, même si elle aimait sa vie de famille. Elle ne refuserait pas une invitation dans la demeure de son futur roi.

Ma femme s’ra enchantée de v’nir et d’vous rencontrer. Nous s’rons am’nés à v’nir bientôt j’pense.” Si leurs actions allaient jusqu’au bout, les Iles de Fer auront un roi et Donnor devra revenir pour lui rendre hommage. C’est un événement qu’il ne raterait pour rien au monde. Bientôt, les Iles de Fer retrouveraient leur grandeur. L’attaque suicide à laquelle il venait de participer était déjà une chose, maintenant que les fer-nés avaient frappé fort, tout Westeros ne pourra pas nier leur supériorité.
Oui malheureusement cette guerre avait provoqué de nombreuses morts, des femmes avaient été rendu veuves, des enfants orphelins et cela serait le devoir de tous de prendre soin d’eux. Donnor se faisait déjà un devoir d’aider les familles de ses hommes disparus au combat. Lady Alana lui parla de cette femme avec un enfant en bas âge. Elles allaient être nombreuses dans ce cas, mais les fer-nés seraient tous solidaires.
Donnor ne renchérit pas, lui et son épouse allaient aussi devoir faire leur devoir, une fois qu’il serait de retour sur son île avec les survivants.
Après cette conversation, il était l’heure pour lady Greyjoy et Donnor de se séparer. La belle blonde devait retourner auprès de son bébé âgé de quatre lunes. Il comprenait cet empressement, lui-même, malgré qu’il soit un homme était impatient de retrouver ses enfants.

J’vous r’mercie pour votre sollicitude. Que l’Dieu Noyé vous protège ainsi que v’ot enfant.” Il s’inclina auprès de la jeune femme et tourna les talons pour descendre vers la plage. Maintenant, il était temps qu’il retrouve son épouse et son île.




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