Accueil
Rechercher
Membres
S'enregistrer
Connexion
(même les petits)![[FB] Never forget what you are, the rest of the world will not | PV. Tyrion 3725701551](/users/1815/27/49/46/smiles/3725701551.gif)
[FB] Never forget what you are, the rest of the world will not | PV. Tyrion
Le Soleil d'Or
Informations ![[FB] Never forget what you are, the rest of the world will not | PV. Tyrion Fadfa7734d8965d9def2655470c81d38e16cc515](https://64.media.tumblr.com/945c1977f796114823acb833ce2280cc/092ecb72aa95fe6c-9d/s400x600/fadfa7734d8965d9def2655470c81d38e16cc515.gif)
Ft : Marina Aleksandrova
Multi-Compte : m. targaryen, t. greyjoy, r. royce, b. nerbosc, d. pommingham, r. baratheon, h. swyft, v. antaryon, h. karstark
Messages : 1117
Date d'inscription : 13/02/2018
Présence : 
Personnage
Badges
1000 messages
5e Dracanniversaire
L'incarnation
Multicompte
Young Alysanne & young Tyrion
Never forget what you are
The rest of the world will not ►
Alysanne flanait sur les rempars de Castral Roc, observant avec fascination le fracas des vagues sur les rochers en contrebas. Elle frissonna en sentant le vent balayer sa longue chevelure noire, ne faisant aucunement fit de la fine et estivale robe indigo qu'elle portait. Resserrant les pans de son châle en laine mauve autour de son corps, Alysanne soupira de plaisir, l'ouie assourdie par le vent et la mer, l'odeur de l'iode saturant ses narines, elle se moquait que les bourrasques emmêlent ses cheveux ou rougissent ses joues. A cet instant, rien n'existait hormis l'horizon bleu où ciel et mer venait se confondre. La brune ignorait s'il lui serait donner de revenir ici un jour et profitait de chaque instant de solitude qu'on lui permettait d'avoir pour grimper sur les remparts et admirer la vue. Le domaine familial des Lefford n'avait rien à envier à Castral Roc mais il régnait ici le gout de la découverte, l'émerveillement de l'inconnu qui la transportait. Voilà quelques semaines qu'elle se trouvait dans le château Lannister, venue faire ses hommages à Lord Tywin accompagnée de sa septa et d'un homme en qui Leo Lefford avait pleinement confiance. Âgée de dix-sept ans, la jeune Alysanne avait été envoyée auprès de la famille suzeraine des terres de l'Ouest afin d'y rencontrer l'unique fille de Lord Tywin, Lady Cersei, dont l'une des demoiselles de compagnie avait laissé sa place. Nombreuses étaient les jeunes femmes de l'Ouest à avoir fait part de leur intérêt pour intégrer la suite de Cersei, désireuse d'y gagner une once d'ascension sociale. Alysanne, elle, suivait les directives de Leo. Elle devait découvrir le monde en dehors de la Dent d'Or mais se savoir loin de sa nièce lui déchirait le coeur. Alyx était comme une petite soeur et les premiers souvenirs qu'Alysanne avait de sa vie, débutait à cet âge précis. De sa propre enfance, le lointain visage de sa soeur aînée, Leonella, avant qu'elle ne parte pour les Jumeaux. Un soupire la secoua: Alyx se souviendrait-elle d'elle si elle était choisie pour rester auprès de Cersei ? L'air salé commença à lui piquer les yeux et elle décida de redescendre vers la cour intérieur du château pour rejoindre les appartements qu'elle occupait avec sa septa durant son séjour. Descendant doucement les marches, Alysanne repensa à ses quelques jours passés. Cersei ne lui était pas totalement inconnue, tout comme le reste des Lannister. Les Lefford étaient des bannerets important des Lannister mais c'était la première fois qu'il était question d'une charge officielle entre elles. Aussi blonde qu'elle même était brune, Cersei dégageait une aura de puissance qui l'avait quelque peu impressionnée. De quelques années plus âgée, elle provoquait en Alysanne une vague d'admiration. Pourtant, la brune ne parvenait à mettre de mot sur son ressenti actuel. Elle allait s'engager dans le château lorsqu'une forme sombre, au milieu de la verdure, attira son attention. « Ser Tyrion ? » laissa-t-elle échapper, sursautant soudainement alors qu'elle se croyait seule. AVENGEDINCHAINS
┗ LADY NIGHTINGALE ┛
Never forget what you are
The rest of the world will not ►
Alysanne flanait sur les rempars de Castral Roc, observant avec fascination le fracas des vagues sur les rochers en contrebas. Elle frissonna en sentant le vent balayer sa longue chevelure noire, ne faisant aucunement fit de la fine et estivale robe indigo qu'elle portait. Resserrant les pans de son châle en laine mauve autour de son corps, Alysanne soupira de plaisir, l'ouie assourdie par le vent et la mer, l'odeur de l'iode saturant ses narines, elle se moquait que les bourrasques emmêlent ses cheveux ou rougissent ses joues. A cet instant, rien n'existait hormis l'horizon bleu où ciel et mer venait se confondre. La brune ignorait s'il lui serait donner de revenir ici un jour et profitait de chaque instant de solitude qu'on lui permettait d'avoir pour grimper sur les remparts et admirer la vue. Le domaine familial des Lefford n'avait rien à envier à Castral Roc mais il régnait ici le gout de la découverte, l'émerveillement de l'inconnu qui la transportait. Voilà quelques semaines qu'elle se trouvait dans le château Lannister, venue faire ses hommages à Lord Tywin accompagnée de sa septa et d'un homme en qui Leo Lefford avait pleinement confiance. Âgée de dix-sept ans, la jeune Alysanne avait été envoyée auprès de la famille suzeraine des terres de l'Ouest afin d'y rencontrer l'unique fille de Lord Tywin, Lady Cersei, dont l'une des demoiselles de compagnie avait laissé sa place. Nombreuses étaient les jeunes femmes de l'Ouest à avoir fait part de leur intérêt pour intégrer la suite de Cersei, désireuse d'y gagner une once d'ascension sociale. Alysanne, elle, suivait les directives de Leo. Elle devait découvrir le monde en dehors de la Dent d'Or mais se savoir loin de sa nièce lui déchirait le coeur. Alyx était comme une petite soeur et les premiers souvenirs qu'Alysanne avait de sa vie, débutait à cet âge précis. De sa propre enfance, le lointain visage de sa soeur aînée, Leonella, avant qu'elle ne parte pour les Jumeaux. Un soupire la secoua: Alyx se souviendrait-elle d'elle si elle était choisie pour rester auprès de Cersei ? L'air salé commença à lui piquer les yeux et elle décida de redescendre vers la cour intérieur du château pour rejoindre les appartements qu'elle occupait avec sa septa durant son séjour. Descendant doucement les marches, Alysanne repensa à ses quelques jours passés. Cersei ne lui était pas totalement inconnue, tout comme le reste des Lannister. Les Lefford étaient des bannerets important des Lannister mais c'était la première fois qu'il était question d'une charge officielle entre elles. Aussi blonde qu'elle même était brune, Cersei dégageait une aura de puissance qui l'avait quelque peu impressionnée. De quelques années plus âgée, elle provoquait en Alysanne une vague d'admiration. Pourtant, la brune ne parvenait à mettre de mot sur son ressenti actuel. Elle allait s'engager dans le château lorsqu'une forme sombre, au milieu de la verdure, attira son attention. « Ser Tyrion ? » laissa-t-elle échapper, sursautant soudainement alors qu'elle se croyait seule. ┗ LADY NIGHTINGALE ┛
You filled a part of my soul I always thought would be empty, and you healed scars I never knew existed. And I realized… it’s not that I didn’t believe in love before. It’s that I was saving it all for you.
Invité
Informations
Personnage
Badges
Never forget what you are, the rest of the world will not
Où est-elle ?! Par les Sept Enfers, si elle me l’a volé, Père va être furieux… ne cessais-je de me répéter alors que je tournais en rond dans les jardins, en lieu et place de l’endroit où je me trouvais la veille en compagnie de la nouvelle aide cuisinière… Jeune et aux atouts féminins indéniables, je lui souhaitais, hier soir, la bienvenue au château de Castral-Roc à ma manière. Mais avec les Lefford au château, invités par père, je n’ai guère pu m’esquiver du dîner ni rejoindre mes appartements avant une heure fort avancée de la nuit. N’y tenant plus, je profitais d’un intermédiaire dansant pour aller prendre l’air et passer une dizaine de minute avec ma charmante compagne d’un soir…Sauf que, le vin aidant, je ne me souvenais plus de l’endroit exact où nous sommes allés. Pire encore, ce n’est que ce matin, en me réveillant en sursaut avec un terrible mal de crâne, que je remarquais que dans nos rapides ébats de la veille, j’avais perdu ma chevalière en or et à la tête de Lion. Je ne m’en séparais jamais ; l’un des seuls et uniques présents de mon Lord de père envers son nain de fils. Un signe qui me prouvait qu’en fin de compte, il me reconnaissait bien pour son fils, même si les apparences étaient bien souvent trompeuses…
Je me trouvais donc à quatre pattes près d’un buisson suffisamment gros et large pour cacher deux personnes. ça ne peut être qu’ici…Et s’il n’y était pas, il me faudra avoir une conversation avec elle… Elle qui déjà ? Je me redressais et me rendais compte que j’ignorais jusqu’à son nom… Je soupirais, lâchais un juron et continuais de tâtonner l’herbe de mes mains, mon coeur battant la chamade dans ma poitrine. Plus d’une fois, j’eus de faux espoirs lorsque mes doigts tombèrent par mégarde sur un caillou que je jetais rageusement au loin, n’ayant que faire de toucher un promeneur ou un garde. Quand soudain, ENFIN !!, je la trouvais. Elle avait roulé presque sous le buisson. Je la pris dans ma main droite, refermais mes doigts sur elle et portais ma main contre mes lèvres en fermant les yeux, remerciant intérieurement les Dieux s’ils existent, de m’avoir permis de la retrouver. Rouvrant les yeux, je fis glisser la chevalier sur le majeur de ma main gauche, me remis sur mes jambes et, après avoir enlevé les brins d’herbe qui s’étaient collés à mon pantalon et à mes bottes, je voulus retourner vers le château, satisfait de mes recherches, lorsqu’une voix féminine me héla dans mon dos. Je sursautais, ne m’attendant pas à ce qu’on m’appelle ainsi dans les jardins et, la main droite sur mon cœur, je me retournais vers cet appel. Un léger sourire se déploya sur mes lèvres après avoir lâcher un soupir de soulagement, une fois le choc passé :
Lady Alysanne ! Je ne m’attendais pas à vous trouver ici par ce temps qui ne se prête guère aux promenades…ni à ce qu’on me prête le titre de chevalier ! rajoutais-je en riant. Moi ? Chevalier ? Non ce n’est pas crédible…ça en serait même ridicule, et Lord Tywin n’aime pas le ridicule. Je m’approchais d’elle en me dandinant sur mes jambes torves :
Puis-je vous raccompagner au château, ma Lady ? Je m’en voudrais si vous deviez rentrer à la Dent d’Or refroidie par votre séjour ici…à moins que ma tendre sœur ne vous accepte à ses côtés.
Et dans ce cas, je vous plains sincèrement… pensais-je, ignorant encore à quel point Alysanne Lefford apprécie Cersei Lannister. Je joignis mes mains dans mon dos, triturant avec bonheur ma chevalière retrouvée, et attendis patiemment sa réponse.
©️ MISE EN PAGE PAR TAZER.
Le Soleil d'Or
Informations
Ft : Marina Aleksandrova
Multi-Compte : m. targaryen, t. greyjoy, r. royce, b. nerbosc, d. pommingham, r. baratheon, h. swyft, v. antaryon, h. karstark
Messages : 1117
Date d'inscription : 13/02/2018
Présence :
Personnage
Badges
1000 messages
5e Dracanniversaire
L'incarnation
Multicompte
Youngs Alysanne & Tyrion
Never forget what you are
The rest of the world will not ►
Elle n'avait pas particulièrement d'opinion sur le plus jeune membre de la fratrie Lannister: elle ne le connaissait que de réputation et n'avait pas eu l'occasion d'échanger avec lui avant ce jour. Depuis son arrivée sur les terres du suzerain de l'Ouest, Alysanne passait son temps auprès de Cersei et cette dernière ne semblait pas porter son petit frère dans son coeur. De plus, elle se sentait mal à l'aise de la manière dont elle l'avait dévisagé à son arrivée: si elle était au courant de la particularité du jeune homme, elle avait été surprise, n'ayant jamais vu de nain de son existence. La présence du lion la mettait, dès lors, dans un état de malaise qu'elle parvenait difficilement à contrôler, pensant à son frère aîné pour garder un visage impassible. Non pas qu'elle craignait ou se moquait de l'homme mais elle craignait d'avoir blessé l'estime qu'il pouvait avoir de lui, agissant comme beaucoup devait déjà le faire. « Oh ! Pardonnez-moi, j'espère que cela ne vous a pas blessé ? » s'exclama-t-elle, un main devant sa bouche en tentant de cacher ses rougeurs alors que Tyrion, lui, riait. Habituée des chevaliers, elle n'avait pas songé une minute qu'il était possible qu'il n'en soit pas un et l'impression de commettre impair sur impair ajoutait à sa gêne. Il ne semblait guère lui en vouloir, lui proposant galamment de la raccompagner jusqu'au château. Avec une brève révérence respectueuse -il restait malgré tout le fils de Lord Tywin- elle lui offrit un sourire de convenance, acceptant sa proposition. « Avec plaisir, quelle gentille attention que la vôtre. J'avais crains de me perdre, en redescendant d'ici. » Trouver l'extérieur n'était pas compliqué mais se repérer dans un château dont elle ignorait tout n'était pas tâche évidente. Sans doute lui épargnerait-il plusieurs minutes à déambuler dans les couloirs à le recherche d'un tableau ou d'une intersection familière. Passant ses doigts dans ses mèches brunes, Alysanne tenta de retrouver un air convenable, consciente que ses cheveux emmêlés ne lui donnaient guère l'air d'une Dame mais plus d'une Sauvageonne égarée. Manquant de grimacer alors que ses ongles se prenaient dans des noeuds particulièrement coriace, elle cessa son manège, ses mains se joignant alors devant elle tandis qu'ils commençaient leur chemin. Afin de ne laisser place à un silence qui serait aussi embrassant pour l'un que pour l'autre, Alysanne entama une conversation neutre, tentant de cibler quel type de personne était le jeune Tyrion de Castral Roc. « J'étais très curieuse de découvrir Castral Roc et je dois avouer que je ne suis pas déçue. Avez-vous déjà eut l'occasion de voyager hors du fief familial ? » De son côté, elle n'avait vu plus loin que les frontières du Royaume de l'Ouest, demeurant quasi exclusivement à la Dent d'Or où elle était sous la protection de Leo et s'occupait de sa nièce. Rares étaient les voyages qu'elle avait l'occasion de faire, celui ci était sans doute l'un des seuls qui lui permettait de rester éloignée aussi longtemps des terres de son frère. AVENGEDINCHAINS
┗ LADY NIGHTINGALE ┛
Never forget what you are
The rest of the world will not ►
Elle n'avait pas particulièrement d'opinion sur le plus jeune membre de la fratrie Lannister: elle ne le connaissait que de réputation et n'avait pas eu l'occasion d'échanger avec lui avant ce jour. Depuis son arrivée sur les terres du suzerain de l'Ouest, Alysanne passait son temps auprès de Cersei et cette dernière ne semblait pas porter son petit frère dans son coeur. De plus, elle se sentait mal à l'aise de la manière dont elle l'avait dévisagé à son arrivée: si elle était au courant de la particularité du jeune homme, elle avait été surprise, n'ayant jamais vu de nain de son existence. La présence du lion la mettait, dès lors, dans un état de malaise qu'elle parvenait difficilement à contrôler, pensant à son frère aîné pour garder un visage impassible. Non pas qu'elle craignait ou se moquait de l'homme mais elle craignait d'avoir blessé l'estime qu'il pouvait avoir de lui, agissant comme beaucoup devait déjà le faire. « Oh ! Pardonnez-moi, j'espère que cela ne vous a pas blessé ? » s'exclama-t-elle, un main devant sa bouche en tentant de cacher ses rougeurs alors que Tyrion, lui, riait. Habituée des chevaliers, elle n'avait pas songé une minute qu'il était possible qu'il n'en soit pas un et l'impression de commettre impair sur impair ajoutait à sa gêne. Il ne semblait guère lui en vouloir, lui proposant galamment de la raccompagner jusqu'au château. Avec une brève révérence respectueuse -il restait malgré tout le fils de Lord Tywin- elle lui offrit un sourire de convenance, acceptant sa proposition. « Avec plaisir, quelle gentille attention que la vôtre. J'avais crains de me perdre, en redescendant d'ici. » Trouver l'extérieur n'était pas compliqué mais se repérer dans un château dont elle ignorait tout n'était pas tâche évidente. Sans doute lui épargnerait-il plusieurs minutes à déambuler dans les couloirs à le recherche d'un tableau ou d'une intersection familière. Passant ses doigts dans ses mèches brunes, Alysanne tenta de retrouver un air convenable, consciente que ses cheveux emmêlés ne lui donnaient guère l'air d'une Dame mais plus d'une Sauvageonne égarée. Manquant de grimacer alors que ses ongles se prenaient dans des noeuds particulièrement coriace, elle cessa son manège, ses mains se joignant alors devant elle tandis qu'ils commençaient leur chemin. Afin de ne laisser place à un silence qui serait aussi embrassant pour l'un que pour l'autre, Alysanne entama une conversation neutre, tentant de cibler quel type de personne était le jeune Tyrion de Castral Roc. « J'étais très curieuse de découvrir Castral Roc et je dois avouer que je ne suis pas déçue. Avez-vous déjà eut l'occasion de voyager hors du fief familial ? » De son côté, elle n'avait vu plus loin que les frontières du Royaume de l'Ouest, demeurant quasi exclusivement à la Dent d'Or où elle était sous la protection de Leo et s'occupait de sa nièce. Rares étaient les voyages qu'elle avait l'occasion de faire, celui ci était sans doute l'un des seuls qui lui permettait de rester éloignée aussi longtemps des terres de son frère. ┗ LADY NIGHTINGALE ┛
You filled a part of my soul I always thought would be empty, and you healed scars I never knew existed. And I realized… it’s not that I didn’t believe in love before. It’s that I was saving it all for you.
Invité
Informations
Personnage
Badges
Never forget what you are, the rest of the world will not
Flash-Back
Alysanne & Tyrion
Je notais la gêne et l’embarras dans le regard et sur le visage de la ravissante Lady Alysanne Lefford. A cela aussi, j’y étais habitué…Cependant elle ne semblait pas avoir de mauvaises intentions et était sincère dans ses excuses. Mon rire se transforma en un simple sourire pour éviter à sa rougeur de s’accentuer plus encore.
Il n’y a pas de mal je vous assure, Lady Alysanne. Il fut un temps où le jeune garçon que j’étais ne rêvait que de chevalerie et de grandeur, bercé que j’étais par mes lectures et les exploits de jeunesse de mon frère Jaime. J’aurais donné n’importe quoi pour que l’on me serve du Ser Tyrion. En cela, vous me flattez plus que ne me blessez.
Puis elle acceptait humblement ma compagnie en m’offrant un sourire agrémenté d’une petite révérence. Je lui aurais volontiers offert mon bras…mais ma taille ne me le permettait malheureusement pas. Aussi, jouant avec ma chevalière retrouvée, je joignis mes mains dans mon dos et lui indiquais d’un petite geste de la main la direction du château. Après s’être battue contre la rougeau de son visage, Alysanne Lefford trouva dans les bourrasques de vent qui venaient balayer le jardin un nouvel ennemi qui mit à mal sa coiffure et ses cheveux. Du coin de l’œil, je la vis tenter de remettre une mèche rebelle en place et grimacer lorsque ses doigts rencontrèrent un nœud inattendu sur leur chemin. Je pressais le pas pour nous mettre vite à l’abri du vent, marchant aussi vite que mes jambes torves me le permettaient, sans pour autant trop m’éloigner de la Lefford. Enfin, nous parvînmes à rejoindre les galeries couvertes entourant le château. Là au moins, le vent avait cessé ses violentes attaques et manifestement, nous avions bien fait de rentrer vite nous abriter car voilà qu’une pluie fine s’abattait sur Castral-Roc. A cet instant, mon accompagnatrice me demanda si j’avais déjà voyagé en-dehors de ses murs. A l’abri du vent et de la pluie, il était plus agréable de converser…
Vous m’en voyez ravi, ma Lady. Nos visiteurs d’autres régions n’y voient là qu’un étalage - justifié je dois bien le dire - de la puissance et de la richesse des Lannister. Pour eux, Castral-Roc n’est qu’un rocher surplombant la mer, d’où les Lions, fiers et hautains que nous sommes, régissent l’Ouest et imposent leur voix au monde. Mais les véritables Ouestriens savent que Castral-Roc n’est pas que le reflet des Lannister ; il est celui de l’Ouest tout entier. fis-je en lui jetant un regard qui signifiait que les Lefford participaient évidemment à cette puissance. Quant aux voyages…J’ai voyagé jusqu’aux confins du monde ! D’Essos à Dorne en passant par le Val d’Arryn et même au-delà du Mur !...Mais tout cela, uniquement dans les livres… Je ne connais rien d’autre que Castral-Roc et Port-Lannis. Je crains fort que le Seigneur mon père ne veuille imposer la vue de son fils-héritier difforme aux autres grands de ce monde…à moins que ce soient eux qui viennent à nous !
Je souriais, tentant de lui montrer que je n’en avais que faire, que je me trouvais bien à Castral-Roc comme à Port-Lannis…Mais je crois que je me mentais à moi-même… Dehors, l’air se rafraîchissait rapidement et Lady Alysanne n’avait pas même une cape sur les épaules… Je me tournais vers elle et lui proposais de rentrer et de prendre une boisson chaude pour la réchauffer :
Peut-être devrions-nous rentrer. L’air se rafraîchit et je ne voudrais pas vous voir rentrer malade à la Dent d’Or. Puis-je vous faire apporter quelque chose de chaud à boire et poursuivre notre discussion à l’intérieur ?
Il n’y a pas de mal je vous assure, Lady Alysanne. Il fut un temps où le jeune garçon que j’étais ne rêvait que de chevalerie et de grandeur, bercé que j’étais par mes lectures et les exploits de jeunesse de mon frère Jaime. J’aurais donné n’importe quoi pour que l’on me serve du Ser Tyrion. En cela, vous me flattez plus que ne me blessez.
Puis elle acceptait humblement ma compagnie en m’offrant un sourire agrémenté d’une petite révérence. Je lui aurais volontiers offert mon bras…mais ma taille ne me le permettait malheureusement pas. Aussi, jouant avec ma chevalière retrouvée, je joignis mes mains dans mon dos et lui indiquais d’un petite geste de la main la direction du château. Après s’être battue contre la rougeau de son visage, Alysanne Lefford trouva dans les bourrasques de vent qui venaient balayer le jardin un nouvel ennemi qui mit à mal sa coiffure et ses cheveux. Du coin de l’œil, je la vis tenter de remettre une mèche rebelle en place et grimacer lorsque ses doigts rencontrèrent un nœud inattendu sur leur chemin. Je pressais le pas pour nous mettre vite à l’abri du vent, marchant aussi vite que mes jambes torves me le permettaient, sans pour autant trop m’éloigner de la Lefford. Enfin, nous parvînmes à rejoindre les galeries couvertes entourant le château. Là au moins, le vent avait cessé ses violentes attaques et manifestement, nous avions bien fait de rentrer vite nous abriter car voilà qu’une pluie fine s’abattait sur Castral-Roc. A cet instant, mon accompagnatrice me demanda si j’avais déjà voyagé en-dehors de ses murs. A l’abri du vent et de la pluie, il était plus agréable de converser…
Vous m’en voyez ravi, ma Lady. Nos visiteurs d’autres régions n’y voient là qu’un étalage - justifié je dois bien le dire - de la puissance et de la richesse des Lannister. Pour eux, Castral-Roc n’est qu’un rocher surplombant la mer, d’où les Lions, fiers et hautains que nous sommes, régissent l’Ouest et imposent leur voix au monde. Mais les véritables Ouestriens savent que Castral-Roc n’est pas que le reflet des Lannister ; il est celui de l’Ouest tout entier. fis-je en lui jetant un regard qui signifiait que les Lefford participaient évidemment à cette puissance. Quant aux voyages…J’ai voyagé jusqu’aux confins du monde ! D’Essos à Dorne en passant par le Val d’Arryn et même au-delà du Mur !...Mais tout cela, uniquement dans les livres… Je ne connais rien d’autre que Castral-Roc et Port-Lannis. Je crains fort que le Seigneur mon père ne veuille imposer la vue de son fils-héritier difforme aux autres grands de ce monde…à moins que ce soient eux qui viennent à nous !
Je souriais, tentant de lui montrer que je n’en avais que faire, que je me trouvais bien à Castral-Roc comme à Port-Lannis…Mais je crois que je me mentais à moi-même… Dehors, l’air se rafraîchissait rapidement et Lady Alysanne n’avait pas même une cape sur les épaules… Je me tournais vers elle et lui proposais de rentrer et de prendre une boisson chaude pour la réchauffer :
Peut-être devrions-nous rentrer. L’air se rafraîchit et je ne voudrais pas vous voir rentrer malade à la Dent d’Or. Puis-je vous faire apporter quelque chose de chaud à boire et poursuivre notre discussion à l’intérieur ?
Le Soleil d'Or
Informations
Ft : Marina Aleksandrova
Multi-Compte : m. targaryen, t. greyjoy, r. royce, b. nerbosc, d. pommingham, r. baratheon, h. swyft, v. antaryon, h. karstark
Messages : 1117
Date d'inscription : 13/02/2018
Présence :
Personnage
Badges
1000 messages
5e Dracanniversaire
L'incarnation
Multicompte
Youngs Alysanne & Tyrion
Never forget what you are
The rest of the world will not ►
Loin d'être sotte, Alysanne avait une vague idée des moqueries qui pouvait circulait sur l'héritier Lannister, peut être au sein même de sa propre famille. Elle ressentit une vague de compassion qu'incapable de différencier de la pitié, elle préféra garder pour elle. « Tout les jeunes garçons veulent devenir chevalier ... Certaines fille même. » dit-elle avec un sourire, loin de se moquer des rêves qu'un enfant pouvait avoir. Fut une époque où sa septa s'était amusée de la voir regarder Leo s'entrainer avec la flamme de l'admiration. Certes elle observait son frère, le futur seigneur, et son agilité au combat mais c'était surtout l'éclat de la lame sur le mannequin, les tressaillement de ce dernier après le choc qui provoquait son émoi. Comme elle aurait aimé qu'il lui enseigne aussi cela ... Comme lui avait dit sa septa à l'époque "il était bien plus galère de savoir coudre avec précision que de manier une épée dans la bonne direction". Hochant la tête alors que le nain lui montrait la voix, elle s'avança d'un pas modéré pour ne pas risquer de perdre son hôte en chemin. Son apparence mis à mal par la météo créait un léger malaise de sa part qu'elle tenter d'oublier en faisant la conversation. Ils finirent par s'abriter sous des galeries couvertes alors même que quelques gouttes de pluie venaient humidifier son décolleté et, avant même qu'elle se retourne, la pluie débuta, tombant sur les herbes et les pierres comme une délicieuse musique. Ils restèrent ainsi un instant et alors que Tyrion répondait à ses interrogations précédentes, Alysanne sursauta: elle venait de sentir un picotement désagréable dans le creux de sa main. Jetant un regard discret, elle constata avec agacement que sa petite balade en solitaire lui avait valut d'écorcher sa main contre les murs rocailleux du chemin de garde. Malgré sa découverte, Alysanne écoutait son hôte et hocha la tête, approuvant cette réputation dont souffrait Castral Roc. Il était vrai que loin de croupir dans un château insalubre, les Lannister possédaient une demeure à la mesure de leur nom et de leur influence. C'était bien plus qu'un château sur une falaise, c'était tout un symbole ! La passion d'Alysanne pour l'architecture et la géographie des différents bâtiments du royaume pouvait paraitre bizarre, étrange aux yeux de ceux qui attendaient d'une dame qu'elle s'intéresse à la couture et à l'éducation des enfants. Mais, face à de tels joyaux, dont l'éclat terni était aussi fade que la conversation, elle avait conscience de passer pour une lunatique. Une hystérique même, sans doute, pour certains conservateurs qui voyaient d'un oeil mécontent le fait qu'elle ne soit toujours pas promise à un homme. « Je n'ai jamais quitté les frontières de notre Royaume. » dit-elle comme pour le détromper. « Avant ce séjour, il ne m'avait même jamais été donné de voyager son mon frère, Lord Leo. Sans doute un jour, votre tour viendra et j'espère que les lieux que vous visiterez seront à la hauteur de vos attentes. » La réalité pouvait parfois être bien décevante, lorsqu'on attendait un jour avec impatience. L'imagination des jeunes personnes était leur plus grande qualité mais également leur point faible le plus cruel. « Ce serait un crime que quelqu'un d'aussi passionné que vous par Westeros, de ce que j'entends, reste à jamais enfermé à Castral Roc. » Il n'y avait nulle moquerie dans les mots de la jeune Lefford, mais un sincère espoir qu'il puisse voir enfin les confins du monde qui semblaient lui tenir tant à coeur. Elle était plus qu'enchanté de découvrir un noble s'intéressant à la lecture et à la curiosité plutôt qu'au joute et à la force brute. La lecture ouvrait l'imaginaire, la créativité: eux qui avaient la chance de savoir lire et accès à des centaines d'ouvrage, pourquoi si peu se décidaient à en faire usage ? Le savoir était une forme de pouvoir et c'était aussi ce qui les différenciaient d'un planteur de salades à qui l'ont aurait fourni épée et armure. A sa proposition d'entrer poursuivre la discussion dans la chaleur et le confort du château, Alysanne hésita: Cersei ne prendrait-elle pas la mouche de savoir sa potentielle dame d'atour en compagnie de se frère qu'elle semblait détester ? Finalement, Alysanne jugea que la blonde était fort occupée pour l'heure et qu'elle avait bien le temps d'échanger une agréable conversation avec celui qui était le sujet de prédilection des rumeurs de l'Ouest. « En effet, je n'aimerai pas devoir me passer des embrassades de mon adorable nièce à mon retour. » dit-elle en approuvant le fait de retrouver la chaleur de l'intérieur. S'il faisait encore bon - on était tout de même encore en été - le vent et l'orage avait considérablement rafraîchis la température et le choc thermique entre l'extérieur et cette salle où ils se rendirent, pourvu d'une cheminé dont les flammes dansaient joyeusement, manqua de la faire se vitrifier sur place.« Ainsi donc vous êtes avide de connaissances ... Dites moi, quel domaine vous intéresse le plus ? La géographie ? L'histoire ? Autre chose peut être ? » demanda-t-elle tout en s'installant dans un fauteuil, écartant de ses bras, son châle violet.AVENGEDINCHAINS
(4)
┗ LADY NIGHTINGALE ┛
Never forget what you are
The rest of the world will not ►
Loin d'être sotte, Alysanne avait une vague idée des moqueries qui pouvait circulait sur l'héritier Lannister, peut être au sein même de sa propre famille. Elle ressentit une vague de compassion qu'incapable de différencier de la pitié, elle préféra garder pour elle. « Tout les jeunes garçons veulent devenir chevalier ... Certaines fille même. » dit-elle avec un sourire, loin de se moquer des rêves qu'un enfant pouvait avoir. Fut une époque où sa septa s'était amusée de la voir regarder Leo s'entrainer avec la flamme de l'admiration. Certes elle observait son frère, le futur seigneur, et son agilité au combat mais c'était surtout l'éclat de la lame sur le mannequin, les tressaillement de ce dernier après le choc qui provoquait son émoi. Comme elle aurait aimé qu'il lui enseigne aussi cela ... Comme lui avait dit sa septa à l'époque "il était bien plus galère de savoir coudre avec précision que de manier une épée dans la bonne direction". Hochant la tête alors que le nain lui montrait la voix, elle s'avança d'un pas modéré pour ne pas risquer de perdre son hôte en chemin. Son apparence mis à mal par la météo créait un léger malaise de sa part qu'elle tenter d'oublier en faisant la conversation. Ils finirent par s'abriter sous des galeries couvertes alors même que quelques gouttes de pluie venaient humidifier son décolleté et, avant même qu'elle se retourne, la pluie débuta, tombant sur les herbes et les pierres comme une délicieuse musique. Ils restèrent ainsi un instant et alors que Tyrion répondait à ses interrogations précédentes, Alysanne sursauta: elle venait de sentir un picotement désagréable dans le creux de sa main. Jetant un regard discret, elle constata avec agacement que sa petite balade en solitaire lui avait valut d'écorcher sa main contre les murs rocailleux du chemin de garde. Malgré sa découverte, Alysanne écoutait son hôte et hocha la tête, approuvant cette réputation dont souffrait Castral Roc. Il était vrai que loin de croupir dans un château insalubre, les Lannister possédaient une demeure à la mesure de leur nom et de leur influence. C'était bien plus qu'un château sur une falaise, c'était tout un symbole ! La passion d'Alysanne pour l'architecture et la géographie des différents bâtiments du royaume pouvait paraitre bizarre, étrange aux yeux de ceux qui attendaient d'une dame qu'elle s'intéresse à la couture et à l'éducation des enfants. Mais, face à de tels joyaux, dont l'éclat terni était aussi fade que la conversation, elle avait conscience de passer pour une lunatique. Une hystérique même, sans doute, pour certains conservateurs qui voyaient d'un oeil mécontent le fait qu'elle ne soit toujours pas promise à un homme. « Je n'ai jamais quitté les frontières de notre Royaume. » dit-elle comme pour le détromper. « Avant ce séjour, il ne m'avait même jamais été donné de voyager son mon frère, Lord Leo. Sans doute un jour, votre tour viendra et j'espère que les lieux que vous visiterez seront à la hauteur de vos attentes. » La réalité pouvait parfois être bien décevante, lorsqu'on attendait un jour avec impatience. L'imagination des jeunes personnes était leur plus grande qualité mais également leur point faible le plus cruel. « Ce serait un crime que quelqu'un d'aussi passionné que vous par Westeros, de ce que j'entends, reste à jamais enfermé à Castral Roc. » Il n'y avait nulle moquerie dans les mots de la jeune Lefford, mais un sincère espoir qu'il puisse voir enfin les confins du monde qui semblaient lui tenir tant à coeur. Elle était plus qu'enchanté de découvrir un noble s'intéressant à la lecture et à la curiosité plutôt qu'au joute et à la force brute. La lecture ouvrait l'imaginaire, la créativité: eux qui avaient la chance de savoir lire et accès à des centaines d'ouvrage, pourquoi si peu se décidaient à en faire usage ? Le savoir était une forme de pouvoir et c'était aussi ce qui les différenciaient d'un planteur de salades à qui l'ont aurait fourni épée et armure. A sa proposition d'entrer poursuivre la discussion dans la chaleur et le confort du château, Alysanne hésita: Cersei ne prendrait-elle pas la mouche de savoir sa potentielle dame d'atour en compagnie de se frère qu'elle semblait détester ? Finalement, Alysanne jugea que la blonde était fort occupée pour l'heure et qu'elle avait bien le temps d'échanger une agréable conversation avec celui qui était le sujet de prédilection des rumeurs de l'Ouest. « En effet, je n'aimerai pas devoir me passer des embrassades de mon adorable nièce à mon retour. » dit-elle en approuvant le fait de retrouver la chaleur de l'intérieur. S'il faisait encore bon - on était tout de même encore en été - le vent et l'orage avait considérablement rafraîchis la température et le choc thermique entre l'extérieur et cette salle où ils se rendirent, pourvu d'une cheminé dont les flammes dansaient joyeusement, manqua de la faire se vitrifier sur place.« Ainsi donc vous êtes avide de connaissances ... Dites moi, quel domaine vous intéresse le plus ? La géographie ? L'histoire ? Autre chose peut être ? » demanda-t-elle tout en s'installant dans un fauteuil, écartant de ses bras, son châle violet.(4)
┗ LADY NIGHTINGALE ┛
You filled a part of my soul I always thought would be empty, and you healed scars I never knew existed. And I realized… it’s not that I didn’t believe in love before. It’s that I was saving it all for you.
Invité
Informations
Personnage
Badges
Never forget what you are, the rest of the world will not
Flash-Back
Alysanne & Tyrion
Je claquais dans mes doigts pour qu'un des domestiques présents dans la pièce s'approche de moi.
Apportez-nous donc quelque chose de chaud et ces petites brioches que j'ai mangé ce matin et qui étaient juste délicieuses. Oh ! Et des fruits également.
Oui Messire, tout de suite.
Mon accompagnatrice avait déjà pris place dans un des grands fauteuils rouges devant la cheminée. Je la rejoignais donc en pensant au côté bizarre que pouvait parfois prendre le cours d'une journée. Je m'étais levé sans autre perspective que l'oisiveté la plus totale vu ma migraine affreuse, résultat de ma soirée trop arrosée de la veille. Mais un regard vers ma main m'avait fait voir avec horreur que j'avais perdu ma chevalière en or au Lion. Cette simple vue avait suffit à retrouver immédiatement mes esprits. Puis l'ayant retrouvé (et échappant ainsi au nouveau crime horrible commis par le Lutin de Lord Tywin Lannister), me voilà face à face avec Lady Alysanne Lefford, avec qui je n'avais encore jamais autant discuté. Il faut dire qu'au vu des raisons qui l'avait amené à se rendre à Castral-Roc, je n'avais aucune raison de chercher à mieux la connaître... Pourquoi faire? Elle serait bientôt peut-être un nouveau joli pion dans le jeu de Cersei. Autant resté alors le plus possible en-dehors de son cercle... Mais je fus surpris du contraire par cette jeune femme. Non seulement fort jolie, je découvrais une femme qui avait de l'esprit, de la conversation et qui semblait avoir plusieurs centres d'intérêt. Peut-être ne conviendrait-elle pas à Cersei? Cersei veut des gentils moutons qui la suivent bêtement... Alysanne aurait trop de répondant et ai trop intelligente pour elle... Cette seule pensée m'avait poussé à entretenir la conversation et nous voilà à présent ici, dans cette salle qui nous servait de petit salon, laissant le vent, la pluie et l'orage se déverser sur Castral-Roc en nous sachant à l'abri.
Je rebondis à son commentaire sur le fait que je n'ai encore jamais voyagé.
Vous êtes bien aimable, Lady Alysanne. J'espère qu'un jour prochain, le Seigneur mon père l'autorisera à l'accompagner dans ses déplacements. Mais voyez-vous... Je doute que ce soit pour un temps proche. Et j'ai bien peur d'en être aussi pour quelque chose, dans mon...comportement...
Je n'irai pas plus dans le détail; j'estimais que la dépravation du Lutin était chose connue. Elle pouvait être source de fierté dans mes moments d'ébriété, mais lorsque j'étais sobre comme en cet instant, j'en avais plus honte qu'autre chose. Je renchéris: Mais je gage que vous, vous pourrez un jour voir le monde. Votre frère semble être un homme moins intransigeant que mon père! Vous êtes intelligente; vous seriez d'une grande utilité pour les relations des Lefford avec l'extérieur. Si j'étais lui, c'est ce que je vous proposerais en tout cas.
Et je rajoutais en me penchant vers elle, sur le ton de la confidence:
Ce serait une tâche bien moins ingrate que d'être une simple dame d'atour de ma soeur, vous ne croyez pas?
Je lui fis un petit clin d'oeil accompagné d'un sourire et plongeais mon regard dans les petites flammes qui crépitaient dans l'âtre. Sur le parque, que nous avions fait vitrifier la semaine passée, leur reflet produisait une jolie danse jaune-orangée très agréable et reposante à regarder. Sur ces entrefaits, le serviteur que j'avais fait quérir de quoi boire et manger, était revenu avec un autre serviteur; l'un portant un plateau de fruits et de brioches au beurre, et l'autre un plateau avec du vin chaud épicé. Il nous en servit deux coupes et me les donna. J'en tendis une à Lady Alysanne et, lorsqu'ils furent sortis, je levais ma coupe:
A votre premier voyage et première venue à Castral-Roc! Puisse-t-elle être la première d'une longue série!
Je bus ensuite une longue gorgée puis réfléchis à la dernière question de mon interlocutrice. Elle semblait simple, mais la réponse n'était pas évidente à trouver et je ne pouvais pas non plus lui lâcher "le vin et les femmes!". Prenant la coupe entre mes deux mains, je fronçais les sourcils et finis par dire après un moment de réflexion:
Je crains de ne pouvoir vous citer qu'un seul domaine, ma Dame. Tous les domaines que nous enseignent nos précepteurs ont mon intérêt mais je crois que rien ne m'a autant captivé que mes leçons d'histoire et de politique. Je pense que l'un et l'autre sont fort liés et si aujourd'hui, sela peut sembler s'étioler, je suggérerai volontiers à nos Seigneurs et même à notre Roi de regarder par-dessus leur épaule afin de voir ce qui s'est autrefois produit et de ne pas refaire les mêmes erreurs. Mais il semblerait que lpour certains, cela soit un exercice trop difficile...ou trop désuet pour ceux qui estiment tout savoir. Cruelle erreur que de penser cela! Même moi, je me considère toujours en apprentissage. Qui sait, peut-être m'apprendrez-vous aujourd'hui quelque chose que j'ignore!
Je lui souris aimablement et lui demandais: Et vous, Lady Alysanne? Surprenez-moi!
Apportez-nous donc quelque chose de chaud et ces petites brioches que j'ai mangé ce matin et qui étaient juste délicieuses. Oh ! Et des fruits également.
Oui Messire, tout de suite.
Mon accompagnatrice avait déjà pris place dans un des grands fauteuils rouges devant la cheminée. Je la rejoignais donc en pensant au côté bizarre que pouvait parfois prendre le cours d'une journée. Je m'étais levé sans autre perspective que l'oisiveté la plus totale vu ma migraine affreuse, résultat de ma soirée trop arrosée de la veille. Mais un regard vers ma main m'avait fait voir avec horreur que j'avais perdu ma chevalière en or au Lion. Cette simple vue avait suffit à retrouver immédiatement mes esprits. Puis l'ayant retrouvé (et échappant ainsi au nouveau crime horrible commis par le Lutin de Lord Tywin Lannister), me voilà face à face avec Lady Alysanne Lefford, avec qui je n'avais encore jamais autant discuté. Il faut dire qu'au vu des raisons qui l'avait amené à se rendre à Castral-Roc, je n'avais aucune raison de chercher à mieux la connaître... Pourquoi faire? Elle serait bientôt peut-être un nouveau joli pion dans le jeu de Cersei. Autant resté alors le plus possible en-dehors de son cercle... Mais je fus surpris du contraire par cette jeune femme. Non seulement fort jolie, je découvrais une femme qui avait de l'esprit, de la conversation et qui semblait avoir plusieurs centres d'intérêt. Peut-être ne conviendrait-elle pas à Cersei? Cersei veut des gentils moutons qui la suivent bêtement... Alysanne aurait trop de répondant et ai trop intelligente pour elle... Cette seule pensée m'avait poussé à entretenir la conversation et nous voilà à présent ici, dans cette salle qui nous servait de petit salon, laissant le vent, la pluie et l'orage se déverser sur Castral-Roc en nous sachant à l'abri.
Je rebondis à son commentaire sur le fait que je n'ai encore jamais voyagé.
Vous êtes bien aimable, Lady Alysanne. J'espère qu'un jour prochain, le Seigneur mon père l'autorisera à l'accompagner dans ses déplacements. Mais voyez-vous... Je doute que ce soit pour un temps proche. Et j'ai bien peur d'en être aussi pour quelque chose, dans mon...comportement...
Je n'irai pas plus dans le détail; j'estimais que la dépravation du Lutin était chose connue. Elle pouvait être source de fierté dans mes moments d'ébriété, mais lorsque j'étais sobre comme en cet instant, j'en avais plus honte qu'autre chose. Je renchéris: Mais je gage que vous, vous pourrez un jour voir le monde. Votre frère semble être un homme moins intransigeant que mon père! Vous êtes intelligente; vous seriez d'une grande utilité pour les relations des Lefford avec l'extérieur. Si j'étais lui, c'est ce que je vous proposerais en tout cas.
Et je rajoutais en me penchant vers elle, sur le ton de la confidence:
Ce serait une tâche bien moins ingrate que d'être une simple dame d'atour de ma soeur, vous ne croyez pas?
Je lui fis un petit clin d'oeil accompagné d'un sourire et plongeais mon regard dans les petites flammes qui crépitaient dans l'âtre. Sur le parque, que nous avions fait vitrifier la semaine passée, leur reflet produisait une jolie danse jaune-orangée très agréable et reposante à regarder. Sur ces entrefaits, le serviteur que j'avais fait quérir de quoi boire et manger, était revenu avec un autre serviteur; l'un portant un plateau de fruits et de brioches au beurre, et l'autre un plateau avec du vin chaud épicé. Il nous en servit deux coupes et me les donna. J'en tendis une à Lady Alysanne et, lorsqu'ils furent sortis, je levais ma coupe:
A votre premier voyage et première venue à Castral-Roc! Puisse-t-elle être la première d'une longue série!
Je bus ensuite une longue gorgée puis réfléchis à la dernière question de mon interlocutrice. Elle semblait simple, mais la réponse n'était pas évidente à trouver et je ne pouvais pas non plus lui lâcher "le vin et les femmes!". Prenant la coupe entre mes deux mains, je fronçais les sourcils et finis par dire après un moment de réflexion:
Je crains de ne pouvoir vous citer qu'un seul domaine, ma Dame. Tous les domaines que nous enseignent nos précepteurs ont mon intérêt mais je crois que rien ne m'a autant captivé que mes leçons d'histoire et de politique. Je pense que l'un et l'autre sont fort liés et si aujourd'hui, sela peut sembler s'étioler, je suggérerai volontiers à nos Seigneurs et même à notre Roi de regarder par-dessus leur épaule afin de voir ce qui s'est autrefois produit et de ne pas refaire les mêmes erreurs. Mais il semblerait que lpour certains, cela soit un exercice trop difficile...ou trop désuet pour ceux qui estiment tout savoir. Cruelle erreur que de penser cela! Même moi, je me considère toujours en apprentissage. Qui sait, peut-être m'apprendrez-vous aujourd'hui quelque chose que j'ignore!
Je lui souris aimablement et lui demandais: Et vous, Lady Alysanne? Surprenez-moi!
Le Soleil d'Or
Informations
Ft : Marina Aleksandrova
Multi-Compte : m. targaryen, t. greyjoy, r. royce, b. nerbosc, d. pommingham, r. baratheon, h. swyft, v. antaryon, h. karstark
Messages : 1117
Date d'inscription : 13/02/2018
Présence :
Personnage
Badges
1000 messages
5e Dracanniversaire
L'incarnation
Multicompte
Youngs Alysanne & Tyrion
Never forget what you are
The rest of the world will not ►
L'échange de politesse aurait pu être mignon si l'adolescente ne savait pas déjà de quoi serait faite sa vie. Avec la mort d'Orelia, elle tentait d'apporter son aide à Leo comme elle le pouvait, et lui affinait son éducation. Une éducation que peu de femmes avaient la chance de recevoir. Leonelle lui apprenait la broderie, la musique et l'étiquette, Leo lui apprenait la ruse, la stratégie et le secret. Lorsqu'il s'absentait une journée, elle le remplaçait en représentation, appliquant avec attention ce qu'elle avait observé de la posture du seigneur. Il n'y aurait que lorsqu'Alyx serait en âge de faire cela que, peut être, il l'emmènerait loin ... D'ici là, la Dent d'Or et Castral Roc seraient sans doute les seuls châteaux qu'elle verrait. « Mon frère est sans doute aussi occupé que votre père, je doute qu'il est le temps de me faire parcourir les Sept Couronnes malheureusement. Et depuis le décès de son épouse, je me suis fais un devoir de garder un oeil sur la Dent d'Or en son absence ... » expliqua-t-elle, introduisant son dilemme actuel en insistant sur cette place d'honneur que lui offrait son aîné. « Pour être tout à fait honnête ... Même si j'admire énormément votre soeur, je crains de ne pouvoir demeurer ici. » Et pourtant, les Sept savaient combien elle en avait envie. Si Leo n'avait rien de radin et exposait volontiers la puissance des Lefford, ce n'était rien en comparaison de Castral Roc et de ce qu'elle avait pu y découvrir. De plus, Cersei avait beau paraitre glaciale et cynique, elle avait découvert une personnalité bien différente sous le visage impassible de la Lionne Lannister. Une Lionne qui ne semblait guère porter son frère dans son coeur, ou, en tout cas, pas celui ci. Jaime. La façon dont elle parlait de son jumeau disparu touchait la Lefford en plein coeur. Comme si une partie de la blonde était morte le jour où on lui avait annoncé la mort du Régicide. Alysanne n'avait pas grand avis sur la question: Leo n'abordait jamais ce sujet controversé qu'était le fils Lannister. Pris entre ceux qui admiraient les qualités au combat du disparu et ceux qui en disait du mal, Leo Lefford gardait une neutralité exemplaire et même sa soeur ne parvenait à déchiffrer son visage lorsque le nom de Jaime était abordé. Pour Tyrion, c'était un autre paire de manche et la brune peinait à comprendre comment Cersei avait pu tant aimer un de ses frères et haïr le second. « Cependant, je crois comprendre à votre humour, et la manière dont elle parle de vous, que vous ne partagez guère d'affection fraternelle ? » fit-elle remarquer alors que le ton du nain ne semblait pas plus empli d'amour que celui de sa soeur. Les relations fraternelles étaient si compliqué. Leonella et Leo étaient les deux seuls avec qui Alysanne avait réellement créer de lien. Elle n'avait quasiment pas connu Myrranda ... « Et à votre futur voyage jusqu'au Mur. » dit-elle en levant son verre, quittant ses pensées pour un sourire bien plus adapté aux circonstances. L'écoutant, Alysanne du admettre que le cadet Lannister parvenait à la surprendre. Il avait une façon d'envisager le monde qui était bien différente des garçons de leur âge qui semblaient plus intéressés par l'épée et la gloire que par la sagesse et le calme. « Que de sages parole, mon cher Tyrion. Et bien, j'ignore si je parviendrais à vous apprendre quoi que ce soit mais ... » Une façon pour elle de reconnaitre qu'il était bien plus éclairé que ce à quoi elle s'attendait, bien qu'elle ne sache intelligent. Elle doutait cependant qu'un homme avec l'esprit de Tyrion et l'éducation d'un Lannister ait quoi que ce soit à découvrir venait de sa personne. Néanmoins, la vie réservait des surprise et elle décida de se prêter au jeu. « Comme toute noble dame j'ai reçu une éducation des plus stricte et éclairé, il m'a été donné d'étudier les légendes de notre beau royaume de la même manière que ma soeur m'enseignait la broderie. Cependant, si je peux avouer m'informer de la gestion d'un domaine, permettez que je garde quelques mystères. Je m'en voudrais de décevoir vos attentes en vous dévoilant toutes mes cartes. » dit-elle sans admettre quoi que ce soit. Elle passait beaucoup de temps à lire: Leo ne voulait pas d'une idiote auprès de sa fille, ni d'une niaise croyant au prince charmant. Alors il lui donnait à lire des tas d'ouvrages dont certains ne convenaient pas forcément aux yeux d'une jeune fille. Après un temps de silence, Alysanne ajouta, un sourire mutin aux lèvres.« Vous qui êtes si prudent en matière d'histoire et de politique, mais-je raison ? Après tout, nous sommes les Seigneurs et Dames de demain ... » Vassaux des Lannister, les Lefford soutiendraient toujours la maison au Lion mais il était des choses que son frère lui avait apprit à garder pour elle. Et sa vaste éducation en faisait parti. AVENGEDINCHAINS
┗ LADY NIGHTINGALE ┛
Never forget what you are
The rest of the world will not ►
L'échange de politesse aurait pu être mignon si l'adolescente ne savait pas déjà de quoi serait faite sa vie. Avec la mort d'Orelia, elle tentait d'apporter son aide à Leo comme elle le pouvait, et lui affinait son éducation. Une éducation que peu de femmes avaient la chance de recevoir. Leonelle lui apprenait la broderie, la musique et l'étiquette, Leo lui apprenait la ruse, la stratégie et le secret. Lorsqu'il s'absentait une journée, elle le remplaçait en représentation, appliquant avec attention ce qu'elle avait observé de la posture du seigneur. Il n'y aurait que lorsqu'Alyx serait en âge de faire cela que, peut être, il l'emmènerait loin ... D'ici là, la Dent d'Or et Castral Roc seraient sans doute les seuls châteaux qu'elle verrait. « Mon frère est sans doute aussi occupé que votre père, je doute qu'il est le temps de me faire parcourir les Sept Couronnes malheureusement. Et depuis le décès de son épouse, je me suis fais un devoir de garder un oeil sur la Dent d'Or en son absence ... » expliqua-t-elle, introduisant son dilemme actuel en insistant sur cette place d'honneur que lui offrait son aîné. « Pour être tout à fait honnête ... Même si j'admire énormément votre soeur, je crains de ne pouvoir demeurer ici. » Et pourtant, les Sept savaient combien elle en avait envie. Si Leo n'avait rien de radin et exposait volontiers la puissance des Lefford, ce n'était rien en comparaison de Castral Roc et de ce qu'elle avait pu y découvrir. De plus, Cersei avait beau paraitre glaciale et cynique, elle avait découvert une personnalité bien différente sous le visage impassible de la Lionne Lannister. Une Lionne qui ne semblait guère porter son frère dans son coeur, ou, en tout cas, pas celui ci. Jaime. La façon dont elle parlait de son jumeau disparu touchait la Lefford en plein coeur. Comme si une partie de la blonde était morte le jour où on lui avait annoncé la mort du Régicide. Alysanne n'avait pas grand avis sur la question: Leo n'abordait jamais ce sujet controversé qu'était le fils Lannister. Pris entre ceux qui admiraient les qualités au combat du disparu et ceux qui en disait du mal, Leo Lefford gardait une neutralité exemplaire et même sa soeur ne parvenait à déchiffrer son visage lorsque le nom de Jaime était abordé. Pour Tyrion, c'était un autre paire de manche et la brune peinait à comprendre comment Cersei avait pu tant aimer un de ses frères et haïr le second. « Cependant, je crois comprendre à votre humour, et la manière dont elle parle de vous, que vous ne partagez guère d'affection fraternelle ? » fit-elle remarquer alors que le ton du nain ne semblait pas plus empli d'amour que celui de sa soeur. Les relations fraternelles étaient si compliqué. Leonella et Leo étaient les deux seuls avec qui Alysanne avait réellement créer de lien. Elle n'avait quasiment pas connu Myrranda ... « Et à votre futur voyage jusqu'au Mur. » dit-elle en levant son verre, quittant ses pensées pour un sourire bien plus adapté aux circonstances. L'écoutant, Alysanne du admettre que le cadet Lannister parvenait à la surprendre. Il avait une façon d'envisager le monde qui était bien différente des garçons de leur âge qui semblaient plus intéressés par l'épée et la gloire que par la sagesse et le calme. « Que de sages parole, mon cher Tyrion. Et bien, j'ignore si je parviendrais à vous apprendre quoi que ce soit mais ... » Une façon pour elle de reconnaitre qu'il était bien plus éclairé que ce à quoi elle s'attendait, bien qu'elle ne sache intelligent. Elle doutait cependant qu'un homme avec l'esprit de Tyrion et l'éducation d'un Lannister ait quoi que ce soit à découvrir venait de sa personne. Néanmoins, la vie réservait des surprise et elle décida de se prêter au jeu. « Comme toute noble dame j'ai reçu une éducation des plus stricte et éclairé, il m'a été donné d'étudier les légendes de notre beau royaume de la même manière que ma soeur m'enseignait la broderie. Cependant, si je peux avouer m'informer de la gestion d'un domaine, permettez que je garde quelques mystères. Je m'en voudrais de décevoir vos attentes en vous dévoilant toutes mes cartes. » dit-elle sans admettre quoi que ce soit. Elle passait beaucoup de temps à lire: Leo ne voulait pas d'une idiote auprès de sa fille, ni d'une niaise croyant au prince charmant. Alors il lui donnait à lire des tas d'ouvrages dont certains ne convenaient pas forcément aux yeux d'une jeune fille. Après un temps de silence, Alysanne ajouta, un sourire mutin aux lèvres.« Vous qui êtes si prudent en matière d'histoire et de politique, mais-je raison ? Après tout, nous sommes les Seigneurs et Dames de demain ... » Vassaux des Lannister, les Lefford soutiendraient toujours la maison au Lion mais il était des choses que son frère lui avait apprit à garder pour elle. Et sa vaste éducation en faisait parti. ┗ LADY NIGHTINGALE ┛
You filled a part of my soul I always thought would be empty, and you healed scars I never knew existed. And I realized… it’s not that I didn’t believe in love before. It’s that I was saving it all for you.
Invité
Informations
Personnage
Badges
Never forget what you are, the rest of the world will not
ft Alysanne Lefford
Flash-Back
Tenant ma coupe de vin de mes deux mains et assez proche de mes lèvres pour en boire de temps à autre le précieux liquide qu’elle contenait, je hochais la tête d’un air entendu aux explications d’Alysanne Lefford quant à sa vie à la Dent d’Or, auprès de son frère. Dire que je comprenais sa position, entre rester auprès de son frère ou venir à Castral-Roc auprès de Cersei, aurait été un mensonge. Et compte tenu de l’honnêteté et de la confiance qu’elle plaçait en moi en me dévoilant ce cas de conscience, je ne pouvais que lui répondre le plus franchement possible :
Je pense, ma Lady, que dans l’un ou l’autre cas, vous gagnerez et perdrez quelque chose. C’est là toute la cruauté de tels dilemmes… Ce choix vous appartient et je pense qu’il serait malvenu de vous conseiller sur la bonne position à prendre à ce sujet. Seul votre frère ou mon père, pourraient vous forcer la main, mais de vous à moi, même si vous restiez à la Dent d’Or, je ne pense pas que ce choix alternera les relations entre les Lannister et les Lefford.
Cela pourrait même montrer sa fidélité envers les siens, un bon point pour elle si d’aventures elle choisissait de rester auprès de son frère. Et en parlant de frère, Alysanne avait, comme beaucoup avant elle, remarqué la tension et l’absence d’amour fraternelle entre Cersei et moi. Je soupirais de lassitude avant de répondre :
Cersei me croit responsable du décès de notre mère. Et me savoir l’héritier de notre maison ne fait qu’accentuer sa rancœur. Voilà longtemps que j’ai abandonné l’idée d’un rapprochement, aussi minime soit-il, avec ma chère sœur. Bien que je le déplore, il me faut faire avec et j’ai trouvé que l’humour était un bien meilleur moyen de vivre à ses côtés que de jouer au jeu du plus cruel dans la fratrie Lannister.
Avant de lever nos verres, Alysanne rajouta une mention amusante à mon futur voyage au Mur. Je ris légèrement et dis, avant de porter la coupe à mes lèvres et de boire une gorgée de vin :
Puissent les Dieux vous entendre, Lady Alysanne.
Ce voyage serait affreusement long et douloureux pour ma condition physique, mais que j’aimerais voire cette immensité de glace et, au loin, plus immense encore, les infinies étendues enneigées du Nord… Mais cela restait et resterait probablement à jamais du domaine du rêve. Ma réponse parut l’impressionner et j’inclinais légèrement la tête en avant en guise de remerciement à son compliment avant de boire une gorgée de vin et d’écouter la suite de sa réponse. Je gardais le silence tout du long, le laissant encore planer un instant après qu’elle eut terminée et demander mon avis sur sa décision de garder certaines choses secrètes. Je finis par sourire :
Je pourrais vous retourner le compliment que vous venez à peine de me faire, ma Dame. De sages paroles également pour une jeune Lady. Comme vous l’avez dit, nous sommes issus de grandes familles et le jour viendra où, je l’espère, nous œuvrerons ensemble, vous, votre frère et moi. Je considère la franchise et l’honnêteté comme le ciment de bonnes relations, que ce soit avec des membres de la famille, des amis ou des alliés. Je pense que vous avez remarqué que je ne suis pas comme les autres Lannister…Je suis un Nain, j’aime le vin et les femmes de mœurs légères et je raffole des jeux. Mais j’espère que vous saurez voir au-delà de cette apparence et apprendrez à avoir foi en moi. Croyez-moi, ce n’est qu’une façon pour moi d’exprimer mon mal-être… Personne n’a encore su déceler le vrai-Tyrion de celui que je viens de vous décrire…et qui parfois me dégoûte moi-même.
Je finis ma coupe de vin d’une dernière et longue gorgée avant de me resservir et de poursuivre :
Pour l’heure, gardez cette part de mystère, Lady Alysanne. La prudence peut s’avérer être une qualité plus qu’un défaut dans bien des cas.
Informations
Personnage
Badges
|
|
|