-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal


[FB] la veille d'un jour nouveau ♦ avec Daven Lannister

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
la veille d'un jour nouveau
avec Daven Lannister - lune 1 semaine 4

La fiancée était cloitrée dans ses appartements, pour ne pas apporter le déshonneur sur son union, si elle venait à croiser son futur mari. Son père venait de fermer la porte, apportant ses dernières recommandations à son unique fille. Il voulait que tout soit parfait, que cette alliance soit fructueuse et surtout que sa fille n’oublie pas ses objectifs. Comment oublier ? Cersei Lannister avait entendu ces mots de nombreuses fois. Elle avait en tête tous les ordres de son père, tout ce qu’elle devait faire pour l’honneur de la maison des Lions. Les Lannister étaient en train de redevenir sur le devant de la scène et ils ne devaient absolument pas revenir en arrière. Ce mariage avec les Tyrell avait pour but de sceller une alliance, celle qui était d’allier les deux maisons les plus puissantes de Westeros. Deux grosses fortunes, deux maisons qui pouvaient tout changer si un jour les choses venaient à tourner en défaveur des Targaryen. Cersei avait tout cela en tête. Ce mariage la rapprochait de sa vengeance. En se trouvant chez les Tyrell, affaiblis par la mort de leur chef de famille, elle pouvait accomplir de grandes choses, semer le trouble, envoyer ses nouveaux alliés dans les bras de ses ennemis.
A trente-trois ans, même s’il était largement temps pour elle de se marier, Cersei n’était guère enchantée de passer devant l’autel. La lionne avait toujours espéré une union grandiose pour elle et pour apporter la grandeur sur les siens et cette petite union avec un cadet, de la maison Tyrell, n’était guère brillante pour elle. Autrefois, la jeune fille qu’elle était, avait espéré épouser le beau Rhaegar Targaryen, puissant chevalier et surtout héritier de la couronne. A ses côtés, Cersei avait espéré devenir reine et ainsi pouvoir embrasser le destin que lui avait promis Maggy la Grenouille, cette stupide voyante. Si elle la retrouvait aujourd’hui, Cersei était certaine d’éliminer cette femme qui lui avait rapporté que des mensonges. En effet, Cersei n’avait jamais eu le mariage princier qu’elle avait tant désiré. Aujourd’hui, la couronne paraissait loin et pourtant la Lannister n’oubliait pas que son destin était de devenir reine. Qu’importe les chemins qu’elle allait devoir prendre, un jour sur sa tête se trouverait une couronne.
Lors de la rencontre entre les deux familles, Cersei avait jaugé son mari, le trouvant bien fade, bien loin de l’image qu’elle pouvait avoir d’un futur époux. Loras Tyrell était jeune, beau, mais il avait la finesse des jeunes éphèbes que Cersei n’appréciait pas chez les hommes. La lionne avait toujours désiré un homme fort, comme sculptait dans la roche, un homme dont l’incarnation parfaite avait été autrefois Jaime Lannister. En se mariant, elle avait l’impression de trahir son cher frère, et pourtant, Jaime était mort depuis tellement de temps, Cersei avait dû vivre sans lui et aujourd’hui, elle devait se marier sans lui à ses côtés.
Ce mariage ne serait pas heureux. Cersei savait déjà que son devoir serait de faire des enfants à son mari, au moins un pour valider l’union, les autres seraient un cadeau que la vie lui offrirait. Avec son mari, elle ne connaîtrait pas le bonheur, elle ne l’aimerait pas, mais elle ferait en sorte de le respecter et de pouvoir tirer avantage de ses nombreux talents de chevalier. Heureusement, Loras Tyrell était un excellent chevalier, voilà au moins un point commun qu’il partageait avec Jaime et qui saurait contenter pour le moment Cersei. S’il était bon chevalier, elle pourrait utiliser son bras à son avantage, mais pour cela, les époux devaient se faire confiance et pour le moment, ce n’était guère gagné. Cersei avait échangé que de futiles mots avec son fiancé, le reste du temps, elle était restée avec sa famille et Loras avait préféré la compagnie de sa sœur, la douce Margaery Tyrell. La jeune femme n’avait guère le sourire et Cersei ne saurait dire si c’était à cause du deuil ou du mariage de son frère. En tout cas, cette dernière perspective ne semblait pas l’enchanter. Ce qui faisait au moins un point commun entre les deux futures sœurs.

Le soleil était en train de se coucher, révélant les jardins de Hautjardin sous une autre lumière. L’endroit était beau, Cersei ne pouvait guère dire le contraire, néanmoins ce n’était pas Castral Roc. La blonde avait vécu toute sa vie derrière les hautes murailles de la demeure des Lannister et cet endroit allait lui manquer. Castral Roc était à elle, pas Hautjardin et malgré la beauté des lieux, s’y adapter serait certainement très long.
On frappa deux coups à la porte de sa chambre. Cersei était alors installée sur un confortable fauteuil de bois, recouvert de coussins. Un verre de vin à la main, elle invita la personne à entrer et elle l’accueillit avec un charmant sourire. Cersei appréciait peu de personne en ce monde, mais Daven était bien celle qu’elle appréciait le plus. L’homme avait tout d’un Lannister, blond, fort comme un lion, il ressemblait beaucoup à Jaime. Cersei appréciait sa compagnie et le voir en ce moment lui réchauffait le cœur.

« Daven, installe-toi. » Elle servit une coupe de vin à son cousin et l’invita à se mettre face à elle. « Je trouve ce vin assez bon, avec lui, je pourrais même m’habituer à la vie ici. » Ajouta Cersei pour se réconforter à l’idée de devoir tout abandonner derrière elle pour ce mariage.


Made by Neon Demon
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Thème


Que le temps dans le Bief était long.

Le lion s'ennuyait comme un animal dans un cage trop petite. Ne lui restait qu'Alyx pour que ses journées ne soient pas aussi mornes que le voulait les traditions de cette région. Oh Garlan l'avait bien défié pour prouver l'honneur du Bief mais Daven avait tôt fait de faire taire le blanc bec. On ne le disait pas héritier de Jaime pour rien et, bien qu'il eut apprécié le jeune Tyrell, le Lannister avait rapidement retrouvé l'ennui qui le suivait, plus férocement qu'une ombre; soleil ou non. Il serait bien allé s'entrainer mais toutes les demoiselles le regardaient, de même que les chevaliers. Les commérages de la région étaient faits pour les femmes et les hommes peu viriles. Pas pour un fier lion qui n'attendait que la fin du mariage pour enfin rentrer chez lui. Ou du moins chez son épouse. Il avait beau être amoureux de la jeune femme, cette situation lui pesait. Il s'était rêvé suzerain de l'Ouest dans quelques instants d'égarement. Le voilà simple emissaire de la région avec l'obligation de bouger, partout et toujours. Non pas que cela le dérangeait mais par instant, il aurait aimé avoir son propre fief, son propre chateau et sa propre autorité. Il adorait le caractère de feu d'Alyx. Pour mieux s'en mordre les doigts quand il se rendait compte qu'il était devenu ce qu'il détestait.

C'est dans cet instant d'égarement qu'il avait choisi de rejoindre sa cousine, bientôt Tyrell. Voir la si forte lionne devenir une fleur du Bief avait quoi le vexer. Elle aussi se retrouvait avec des crocs limés au milieu d'un parterre d'épine qui ne devaient normalement pas toucher les pattes solides du lion. Il frappa, deux coups, à la porte de la belle et fut accueillit par un charmant sourire. Cette femme.... Il ne parvenait à savoir vraiment le lien qui le lien. L'animal n'était pas fou, il savait parfaitement qu'elle s'était servit de lui et de sa ressemblance avec Jaime trop souvent. Il n'était pas sot et pourtant, Cersei non plus. C'était fini entre eux. Depuis que Daven avait épousé Alyx, il n'avait pas daigné approcher la lionne, allant même jusqu'à la fuir comme la peste. Et le voilà qui revenait aujourd'hui, alors que l'ennui et les doutes le guidaient. Il ne ferait pas d'erreur. Pas vraiment.

Il s'installa avec un sourire, prit le verre de vin qu'on lui offrait et trempa ses lèvres fines dans le breuvage. Cersei avait raison et pourtant, les yeux du lion s'écarquillèrent. S'habituer à la vie ici ? Elle n'avait pas le choix de le faire et pourtant, il l'imaginait un peu plus.... combative ? Après tout Tywin l'avait vendu comme une simple poulinière elle qui, trop vieille, aurait dû espérer héritier du monde. Ou d'un héritier.... pas d'un chevalier qui avait prit la fleur pour blason et semblait préféré la compagnie des chevaliers avec lesquels il s'entrainait à celles des femmes. Daven n'était pas l'exemple de la fidélité et tous savait qu'il avait couché avec une bonne moitié des femmes dans les lieux où il s'était rendu. Réputation dont il était fier et dont tout homme pouvait se venter. Tout plutôt que de se comporter comme le futur époux de la lionne.

T'habituer ? Il lève un sourcil interrogatif alors qu'une moue désabusée grandit sur ses lèvres. Toi ? J'espère que tu rigoles. Cette région a peut-être du bon vin et des beaux paysages mais pas le moindre caractère. Navré pour ta future belle famille mais le piquant des roses n'a rien face aux morsures des lions. J'ai du mal à comprendre Tywin pour avoir vendu l'une des plus belles femmes de l'Ouest à des amoureux des champs et des fleurs.

La langue claque contre le palet, désapprobatrice, alors qu'il boit une nouvelle gorgée de vin. Bon certes. Mais tellement fade face à la vie perdue pour la lionne.

Tu manqueras à l'Ouest ma chère cousine. Ne vas-tu pas t'ennuyer ici ? Margaery est mignonne mais elle ne semble pas briller pour autre chose que sa beauté et les discussions sont bien fades pour ceux ayant de l'esprit. Le Bief pue l'ennuie et les fleurs cachent à peine l'odeur de campagnards. Ils jouent d'un raffinement qui ne cache que trop bien, derrière les dorures et les soieries, les paysans qui se cachent dans tous les foyers.
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
la veille d'un jour nouveau
avec Daven Lannister - lune 1 semaine 4

Hautjardin ne serait pas Castral Roc dans le cœur de Cersei, mais elle allait devoir s’en contenter. Cersei Lannister avait un devoir à remplir, son père avait conclu une alliance avec les Tyrell, elle se devait de l’honorer pour le bien de sa famille. Elle n’aimerait jamais son mari et encore moins sa nouvelle famille, dans son cœur, elle demeurerait toujours une Lannister, une Lionne et certaine pas une fragile rose. Son nom, personne ne parviendrait à l’effacer et Cersei n’avait pas l’intention d’y renoncer, même pour un mariage. Demain, elle serait donc mariée à Loras Tyrell, elle allait devoir accueillir dans sa couche ce gringalet et faire impérativement un enfant avec lui. La vieille Olenna était très maligne, elle espérait se soustraire à cette alliance conclue par son fils, mais c’était sans compter Cersei, qui était certaine de pouvoir enfanter, même à trente-trois ans.
Pour affronter ce mariage, Cersei ne serait pas seule, les Lannister avaient pris la route du Bief, accompagnant leur fille, pour mieux célébrer cette nouvelle alliance. Deux puissantes familles qui s’unissaient, cela devait se fêter à grand frais et être vu de tous. Son cousin Daven faisait bien entendu parti des invités, Cersei était ravie de l’avoir à ses côtés, il lui rappelait tant le passé et surtout Jaime. Quand il se trouvait près d’elle, c’était comme si elle touchait une nouvelle fois le bonheur.
Les lèvres trempées dans un délicieux vin bieffois, Cersei sourit à l’entente des paroles de son cousin. Lui aussi s’offusquait de cette union. Il ne pensait pas la voir s’habituer à cet endroit et surtout il ne comprenait pas Tywin qui avait vendu son unique fille aux Roses du Bief. Cersei le savait, elle manquerait à l’Ouest et cette terre lui manquerait également, mais elle avait un devoir à remplir, une mission à réaliser et Cersei avait bien l’intention de rendez ces jours dans le Bief productif.

« Mon cher cousin, te mettrais-tu à douter de moi ? » Cersei se mit à sourire avec amusement et posa sa coupe de vin sur la table face à elle et regarda droit dans les yeux Daven. « Je suis une Lannister et l’Ouest coule dans mon sang, je n’ai pas l’intention de renoncer à Castral Roc. Je considère ce mariage comme un léger détour, un lieu où je pourrais rendre mon existence bien plus acceptable. Comme tu te doutes, je ne pardonnerai pas à mon père de m’avoir vendu telle une jument à ce gringalet de Loras, mais en bonne Lannister, j’ai déjà trouvé de nombreux avantages à cette situation. » Elle sourit de nouveau, mais cette fois d’un sourire mystérieux.
« En plus, je ne risque pas de m’ennuyer, Mace Tyrell est mort, personne ne sait qui l’a éliminé et je dois avouer être bien contente de ne plus le voir sur cette terre. La personne qu’il me reste à amadouer est la vieille Olenna, mais vu son âge, on ne pourra pas lui reprocher de passer un jour l’arme à gauche. Ne t’inquiète pas pour moi, ces Roses veulent peut être se montrer sous leur plus beau jour, mais on peut déjà voir le commencement de la fin de leur floraison. » Pour Cersei, aucune Rose du Bief avait le cran pour gouverner correctement le Bief. De ce qu’elle avait entendu, Mace Tyrell était un faible, un homme rondelet sans carrure et Olenna Tyrell ne mâchait jamais ses mots pour critiquer les actions de son fils. La seule personne qui se trouve au niveau de la belle Lannister, c’était la Vieille Rose et comme Cersei venait de le dire précédemment, elle espérait vivement que lady Olenna passe prochainement l’arme à gauche.
Cersei allait avoir beaucoup de travail, déjà dompter et manipuler un mari qui n’avait aucun attrait pour elle, d’ailleurs la blonde se demandait pas si le jeune Loras n’était pas plutôt intéressé par les hommes. Puis, elle allait devoir tisser sa toile autour des autres membres de la famille et ainsi prendre le contrôle de la situation. Ohh oui, elle allait avoir beaucoup de travail, que Daven ne s’inquiète pas pour elle.



Made by Neon Demon
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Thème


Aucun sourire ne vient fleurir sur les lèvres du lion qui détourna les yeux de sa cousine en attrapant par la fenêtre les derniers reflets du soleil. Le lieu était aussi beau que les ladies du Bief mais il y avait derrière chaque couché de soleil ou derrière chaque paysage tant de mensonges et de fiel qui ne plaisait pas au Lannister. N'allons pas jusqu'à dire que Daven était un homme droit et intègre -il avait son lot de manipulation et de mensonges à son actif - mais il n'aimait pas le reflet que lui renvoyait le Bief. Les paysages étaient identiques aux habitants. Parfois brulant de beauté mais le plus souvent aussi stupide qu'insipide. Les montages de l'Ouest manquaient déjà au lion qui se fatiguait trop vite des fleurs trop parfumée et des étendues trop plates de champs. Il était allé galopé, trouvant quelque réconfort à sa monture qui pouvait hurler toute sa puissance loin des ravins dangereux mais il s'était lassé là aussi. Le Bief l'ennuyait. Dire que sa cousine allait devoir y passer le reste de sa vie. Car qu'importaient les mots de Cersei. Castal Roc ne lui reviendrait jamais. Il y avait Tyrion en travers de sa route et Daven ne pu empêcher un grincement moqueur de s'échapper de ses lèvres. La lionne oubliait bien trop souvent le nabot.

Une fois de plus, sa langue claque contre son palais alors qu'il se retournait, prenant appuie sur le rebord de la fenêtre, ses yeux bleus retrouvant ceux de sa cousine. Le lion était toujours habillé comme un ouestrien, refusant les tenues légère du Bief et les muscles de ses bras firent gonfler le cuir. L'homme était un chevalier, pas un courtisant et il voulait qu'on le voit, à chaque seconde, à chaque instant.

La vieille rose ne semble pas pressée de mourir. Elle a encore d'autre enfants ou cousin à placer dans le grand monde. Les Tyrell tentent de créer une gigantesque toile d'araignée.Il s'approcha, se servit un verre de vin qu'il porta à ses lèvres, en appréciant l'odeur. Tu es intelligente Cersei mais ne les sous estime pas. La toile d'une araignée et sensible aux moindre mouvements. Il n'avait pas besoin d'en dire plus.

Le vin glissa dans sa gorge alors qu'il s'asseyait en face de la lionne. Elle était toujours aussi belle qu'autrefois mais il manquait à ses cheveux cette teinte brune que Daven apprenait à aimer de plus en plus. Cersei avait été une femme qu'il aurait pu aimer si son coeur n'avait été hanté par d'autre yeux verts. Il aurait presque pu se bruler les ailes aux touchers de la lionne.

Tyrion ne te laissera pas revenir à Castal Roc. Il s’accommode très bien de ton départ lui qui ne devrait même pas avoir le droit de porter un titre d'héritier. Comment compte-tu revenir ma chère cousine ? Ton époux est peut-être une vague parodie de chevalier mais il a remplacé ton père et peut te retenir ici en faisant pourrir ton intelligence.

Daven sourit, levant son verre comme pour trinquer à cette simple idée. Il jouait, sans savoir vraiment pourquoi. Peut-être parce que cela l'amusait. Cersei était prise au piège avec Loras pour époux. Daven s'était toujours dit que la lionne épouserait un héritier, pas un troisième fils. Encore moins Loras Tyrell dont le beau visage et les manières ne pouvaient que repousser le lion de la dent d'or.
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
la veille d'un jour nouveau
avec Daven Lannister - lune 1 semaine 4

Il avait la force des lions dans chacun de ses muscles. Ses cheveux étaient blonds comme n’importe quel Lannister. Son regard était perçant comme celui de n’importe quel membre de la famille qui rugit. Daven avait tout d’un Lannister, que cela soit physiquement et psychologiquement, mais surtout, aux yeux de Cersei, il était semblable à Jaime. C’était cruel de voir à quel point son cousin ressemblait à son défunt frère. Cette image l’avait pendant longtemps peinée, mais aujourd’hui, la blonde avait appris à vivre avec, même si cela était un cruel rappel du passé. Daven était aussi digne que Jaime et représentait bien la force des Lannister. Il possédait une épée en acier valyrien, il se battait comme Jaime autrefois et comme Tywin par le passé. Malheureusement, Daven n’était qu’un cousin et Cersei se désolait de ne pas l’avoir comme frère. Daven aurait été plus digne que Tyrion. Ce dernier ne possédait aucune caractéristique des Lannister, si ce n’est la couleur de cheveux. Quelle tristesse de voir que l’héritier de cette si noble et si ancestrale famille soit un nabot. Cela dégoutait Cersei. La blonde ne comprenait pas comment Tywin pouvait laisser sa noblesse être salie par un nabot qui courrait la gueuse et s’enivrait jusqu’à ne plus pouvoir tenir debout. Le nabot était une honte, une tâche ornant le tableau familial et dont on ne pouvait se défaire. Si seulement Tywin pouvait être raisonnable et nommer sa fille comme héritière de Castral Roc, mais non, à croire qu’être une femme c’était pire qu’être un nain. Quel comble quand on avait un physique normalement constitué et qu’on pouvait tenir haut une épée, contrairement au nabot. Ce n’était pas grave, Cersei aurait sa revanche sur la vie et elle montrerait à son père qu’elle était la digne héritière de Castral Roc.
Avec ce mariage, Cersei allait pouvoir faire ses preuves, mais indéniablement, elle devait s’éloigner de ses terres. Avec son départ, Tyrion allait devenir l’unique maître à bord et cela était presque insupportable pour la belle lionne. Cependant, elle n’avait pas le choix, tout comme elle n’avait pas eu le choix d’appeler ce nain frère. Maintenant, son règne allait débuter dans le Bief et la blonde allait devoir faire face à d’autres obstacles, notamment la vieille rose Olenna Tyrell. Cette vieille peau avait plus d’énergie qu’un dragon, une langue acérée et tous savaient que c’était elle qui était la maîtresse du Bief. Personne agissaient sans son accord et elle n’hésitait jamais à dire toujours ouvertement ce qu’elle pensait, même si cela pouvait blesser son prochain.

« Les Tyrell peuvent bien tisser leur toile, ils n’en demeurent pas moins affaiblis avec la mort de Mace Tyrell, personne ne sait ce qui lui est arrivé, ni qui l’a assassiné. Cela montre que sous les belles fleurs se cachent un nid de serpent avec lequel je compte bien jouer. Pour ce qui est de la vieille Olenna, elle est le dernier pilier de cette famille. Le jour où elle décidera de passer l’arme à gauche, aucun des membres de cette famille ne sera assez fort pour la diriger. A ce moment-là, je serai présente, distillant mon venin telle une dornienne. » Une sourire fleurie sur les lèvres de Cersei tandis qu’elle exposait son plan. Pendant quelques temps, elle se montrerait discrète, se rapprochant petit à petit des membres de cette famille, puis, quand l’occasion se présenterait, elle agirait en conséquence.

Le Bief serait qu’une escale. L’objectif principal de Cersei demeurerait Castral Roc. Son père était toujours en vie, mais personne n’était éternel. Même si elle aimait cet homme froid et fait d’acier, la blonde savait qu’un jour son père viendrait à disparaître. A ce moment-là, elle ne laisserait pas Tyrion agir, elle prendrait ce qui lui revenait de droit et pour cela, elle n’avait pas l’intention de s’embarrasser d’un mari. Loras ne ferait pas le poids face à son épouse et Cersei comptait bien jouer sur leurs différences pour dominer cet homme.

« Je reviendrai, quoiqu’il en coûte. En ce qui concerne mon futur mari, je ne me fais pas de soucis. Tu l’as bien vu, il n’a certainement pas la carrure d’un homme comme toi. Je pourrais en faire ce que je veux et comme il a l’avantage d’être un bon chevalier, il sera mon épée pour tout ce que je compte faire par la suite. »

La blonde trinqua avec son cousin et au fur et à mesure qu’elle réfléchissait à son avenir, elle se disait que ce n’était peut-être pas plus mal de devenir une femme mariée.



Made by Neon Demon
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Thème


La mort de Mace. Tout revenait tourner autour de ça, en boucle. Les yeux de Daven se froncèrent, légèrement, alors qu'il regardait sa cousine, un sourcil légèrement relevé sur une question muette. Tout avait donc été chamboulé par un simple décès ? Cela ouvrait pourtant la porte à un héritier encore jeune, encore contrôlé par sa grand mère et agrandissait un peu plus le pouvoir de la vieille rose. Les autres.... Garlan était un chevalier, rien de plus et Margaery semblait profondément détruite pour ce qui avait emporté son père. Cersei avait peut-être raison. Elle avait sûrement raison. Daven était un combattant, plus encore qu'un intellectuel et s'il aimait mettre une touche de réflexion dans ses combats, il n'en demeurait pas moins un homme d'action.

Elle lâcha sa cousine des yeux le temps de gouter au vin. Seule chose un tant soit peu agréable dans le Bief. Comme son épouse, Daven ne goutait pas vraiment avec bonheur à sa présence dans la contrée des fleurs. Il s'ennuyait ferme et si Garlan avait été une distraction amusante lorsqu'ils avaient combattu, cela n'avait suffit à calmer les ardeurs du lion. Il tournait en rond, avait l'impression d'être en cage dans les vastes pleines. Son verre se reposa silencieusement, pas encore vide et son regard attrapa celui de sa cousine.

Loras est à peine un homme. On le dit bon chevalier et c'est bien la seule chose qui lui offre quelque qualité. Quoi qu'il n'est qu'un chevalier du Bief et il a bien longtemps qu'il n'y a pas eu de tournois pour prouver la valeur des hommes de l'Ouest.

Jalousie ? Ce n'était pas mentir. Daven ne supportait pas qu'on offre au chevalier des fleurs le titre de meilleur combattant de sept couronnes quand il se savait particulièrement doué à l'épée. Il n'était plus débutant et son âge n'était pas encore assez grand pour que la fatigue tache ses mouvements. Il acceptait qu'on dise Ser Selmy meilleur que lui. Certainement pas qu'on le murmure d'un gringalet si jeune.

Mace a montré que les Tyrell n'ont pas une santé des plus solides. Qui sait.... Peut-être que Loras a hérité des mêmes faiblesses cardiaques que son père.

Les lèvres du lion s'étièrent sur un sourire carnassier alors qu'il ne lâchait pas sa cousine des yeux. Oh, il n'avait aucunement parlé d'un meurtre. Mais elle le connaissait suffisamment bien pour suivre son esprit, pour entendre ce qui glissait à travers les mots. Les non dits n'avaient pas de secret pour ceux qui partageait le même sang.

Essaye de nous revenir assez vite Cersei. Avant que Tyrion ne transforme l'Ouest en un immense bordel où les putes et le vin se seront fait une place de choix.
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
la veille d'un jour nouveau
avec Daven Lannister - lune 1 semaine 4

Tout le monde savait que la personne qui tirait les ficelles dans le Bief était Olenna Tyrell. Bien qu’il ait été le Seigneur de cette contrée, Mace Tyrell n’avait été qu’un pantin entre les mains de sa puissante grand-mère, il n’avait jamais eu son envergure et il en serait de même pour Willos. Si Cersei avait bien compris une chose en voyant la vieille femme négocier l’union entre Loras et Cersei, c’était que cette femme n’était pas prête de lâcher le pouvoir qu’elle détenait entre ses mains. Olenna Tyrell semblait être omniprésente dans la vie de ses petits-enfants, elle dirigeait leurs destins et elle voulait le plus grand pour eux. Cela n’étonnait donc pas Cersei, qu’elle envisageait des épousailles entre sa petite fille Margaery et le prince héritier Aegon Targaryen. Olenna Tyrell savait placer ses pions, mais ce qu’elle ne savait pas, c’était que Cersei Lannister n’était pas une femme qui se laissait diriger. Chez les Roses, il y aurait maintenant deux femmes d'envergure. Pour le moment, Olenna Tyrell avait la main mise sur elle, elle faisait planer au-dessus de sa tête une échéance durant laquelle Cersei devra prouver qu’elle est fertile. Jamais terrifiée par les défis, Cersei avait hâte de prouver sa valeur de Lannister féconde, même si pour cela elle devra entrer très régulièrement dans la couche de Loras Tyrell. Cersei ne voyait pas en son mari un homme d’envergure. Elle ne le craignait pas et elle savait, depuis le jour où son regard a croisé le sien, qu’elle n’aurait aucun mal à le diriger. La Lionne détestait l’homme qu’elle prendrait comme époux et comme Daven le suggérait, il n’était qu’un chevalier.

« C’est bien cela qui me chagrine. Ici, Loras Tyrell n’est rien. Il est le troisième fils et à moins que le mauvais sort s’acharne sur le Bief, il ne sera jamais le Seigneur de cette contrée. Je ne comprends et ne comprendrais jamais le choix de père, de me donner à lui pour épouse. » Cersei était surtout piquée dans son orgueil à propos de ce mariage. Autrefois, une voyante lui avait prédit qu’elle épouserait un roi et voilà qu’elle allait prendre pour époux un cadet de famille. Décidément, Cersei ne comprendrait pas l’intérêt de ce mariage. Même s’il a pour but de rapprocher les Tyrell et les Lannister, qui était le gagnant dans cette alliance ? Les kilos d'or de dot de Cersei ne seraient pas suffisants pour rendre cette alliance réellement équitable. Dans l'histoire, c'était la Lionne qui y perdait le plus.
« En plus, je suis certaine qu’il ne mérite pas son titre de meilleur combattant des sept couronnes. Comment une rose peut-elle avoir autant de bravoure qu’un lion ? » C’était un compliment déguisé envers son cousin qui était un excellent combattant. Cersei avait déjà vu de nombreuses fois Daven Lannister à l’œuvre et elle savait reconnaître les qualités d’un bon chevalier. Son cousin avait la force des lions, une force qui était comparable à celle de Jaime par le passé. Jaime… Si seulement il était présent en ce jour, cela serait lui à la place de Daven. Cersei l’imaginait bien crever de jalousie à l’idée de voir Loras Tyrell épouser sa sœur, puis plus tard dans la soirée, ils se seraient retrouvés comme au premier jour. Quand elle regardait Daven, elle revoyait en lui son frère. Ils se ressemblaient tellement. Cependant, Daven n’était pas Jaime et Cersei ne devait surtout pas oublier les personnes qui étaient la cause de son malheur. La vengeance était un plat qui se mangeait froid et Cersei était prête à la déguster quoiqu'il en coûte.

« Je l’espère, ainsi je pourrais vite retourner sur nos terres. L’odeur de la rose risque de vite m’incommoder. Néanmoins, je n’ai pas l’intention de repartir sans avoir eu un héritier. Même si son père est Loras Tyrell, je me dois d’avoir un fils pour renforcer ma position auprès de père. L’honneur de notre famille est en jeu et je ne laisserai jamais un nain le mettre en péril comme ce fut le cas avec grand-père. » Cersei parlait sans langue de bois, montrant à nouveau auprès de son cousin son ambition. Elle savait que Daven n’appréciait guère Tyrion. Quoiqu’il arrive, Daven la soutiendrait, elle en était certaine.
« Père souhaite le marier. Je plains d’avance la pauvre fille qui devra devenir sa femme… » Elle soupira et prit une gorgée de vin, au fond, elle craignait le pire, que Tyrion se marie et ait un fils.

Made by Neon Demon
Contenu sponsorisé


Informations
Personnage
Badges


   
#