[FB] (rhaegar & alyria) - Long live the queen and I'll be the king, in the collar of grace.
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Long live the queen and I'll be the king, in the collar of grace.
Rhaegar Targaryen & Alyria Farring
« Lady Farring… navré de vous déranger. Vous êtes personnellement attendue dans la salle du Trône. »
L’œil interloqué de la jeune femme dévisagea le serviteur qui venait de lui annoncer la nouvelle. Elle referma l’ouvrage qu’elle était en train de feuilleter, dans un bruit sourd de papier, l’esprit soudain préoccupé par un autre sujet. Ses épaules s'appuyèrent sur le dossier du fauteuil sur lequel elle était installée. Sur le visage de la jeune femme, se dessina une moue soucieuse et quelque peu inquiète. Ses sourcils se froncèrent presque sans qu'elle ne s'en rende compte. Le valet semblait légèrement essoufflé, comme si l’urgence de sa venue était vitale, ce qui n’échappa à l’œil aguerri d’Alyria. Elle soupira silencieusement. Espérant que rien de grave ne soit arrivé. Souvent, divers évènements, rassemblements ou même jugements se déroulaient dans la salle du trône.
« Qui me demande ? »
La jeune femme toisa le valet tout posant ses affaires sur la table placée à côté d’elle, se relevant paisiblement. Attendant la réponse qui ne se fit malheureusement pas attendre, elle releva instantanément le regard vers le serviteur quand celui-ci lui répondit enfin.
« Le Roi. »
Immobile, le regard bloqué sur l’homme porteur de nouvelles, elle mit un instant à réaliser l’ampleur de sa réponse.
Barristan Selmy, le Capitaine de la Garde Royale était présent. Elle nota également la présence de Lord Hightower, la Main du Roi. Son regard balaya ensuite les gardes, immobiles, épée au bout des bras et armures sur le torse. Les portes se refermèrent derrière elle dans un bruit sourd et sec. Elle gardait la tête haute, la Farring. Son inquiétude, elle la gardait pour elle. Bien enfouie, bien dissimulée. Alyria n’était pas de celles qui montraient leurs points faibles, alors, elle s’avança, ne laissant paraître aucun signe de son inquiétude. Ses mains refermées sur les pans de sa robe, elle avançait, pas à pas, soulevant quelque peu cette dernière. L’ignorance de sa convocation inopinée n’avait rien de normal et la présence des proches du Roi non plus.
Seuls les bruits de ses pas résonnèrent dans la grande salle du trône. Ses talons claquaient, pas après pas, venant briser le silence déjà établi.
Puis elle s’arrêta, les mains toujours refermées sur le tissu de sa robe.
Une révérence, un regard baissé.
« Majesté… »
Elle se releva gracieusement et ses salutations se dirigèrent ensuite vers les deux hommes du roi.
« Ser Barristan… Lord Hightower… »
Ses mains lâchèrent enfin sa robe et vinrent se tenir près de son ventre. Ses yeux clairs balayèrent les trois hommes un instant. Puis, son regard se figea sur l’homme à la couronne. Rhaegar Targaryen, oui, son regard, qu’elle tenta de faire aussi neutre que possible, s’arrêta finalement sur l’homme de pouvoir qu’il était.
« Vous m’avez fait demander, majesté… »
Sa voix, bien que légèrement retenue, avait une sonorité douce et à la fois distincte. Son regard était franc et, ne laissait paraître aucune faille. Pour l’instant, la jeune femme gardait l’intégral contrôle de ses émotions, de sa voix et de ses gestes. Rien ne semblait trahir son inquiétude quant à la raison de sa venue ici. En réalité, elle n’avait, rien à se reprocher, mais la cour d’un roi pouvait être malheureusement un lieu d’intrigues, de théâtre et de trahison…
Un huis-clos, des gardes, la main du roi, et de surcroît le capitaine de la garde royale… les questions bondissaient dans son esprit telles des éclairs.
L’œil interloqué de la jeune femme dévisagea le serviteur qui venait de lui annoncer la nouvelle. Elle referma l’ouvrage qu’elle était en train de feuilleter, dans un bruit sourd de papier, l’esprit soudain préoccupé par un autre sujet. Ses épaules s'appuyèrent sur le dossier du fauteuil sur lequel elle était installée. Sur le visage de la jeune femme, se dessina une moue soucieuse et quelque peu inquiète. Ses sourcils se froncèrent presque sans qu'elle ne s'en rende compte. Le valet semblait légèrement essoufflé, comme si l’urgence de sa venue était vitale, ce qui n’échappa à l’œil aguerri d’Alyria. Elle soupira silencieusement. Espérant que rien de grave ne soit arrivé. Souvent, divers évènements, rassemblements ou même jugements se déroulaient dans la salle du trône.
« Qui me demande ? »
La jeune femme toisa le valet tout posant ses affaires sur la table placée à côté d’elle, se relevant paisiblement. Attendant la réponse qui ne se fit malheureusement pas attendre, elle releva instantanément le regard vers le serviteur quand celui-ci lui répondit enfin.
« Le Roi. »
Immobile, le regard bloqué sur l’homme porteur de nouvelles, elle mit un instant à réaliser l’ampleur de sa réponse.
* * * * *
Barristan Selmy, le Capitaine de la Garde Royale était présent. Elle nota également la présence de Lord Hightower, la Main du Roi. Son regard balaya ensuite les gardes, immobiles, épée au bout des bras et armures sur le torse. Les portes se refermèrent derrière elle dans un bruit sourd et sec. Elle gardait la tête haute, la Farring. Son inquiétude, elle la gardait pour elle. Bien enfouie, bien dissimulée. Alyria n’était pas de celles qui montraient leurs points faibles, alors, elle s’avança, ne laissant paraître aucun signe de son inquiétude. Ses mains refermées sur les pans de sa robe, elle avançait, pas à pas, soulevant quelque peu cette dernière. L’ignorance de sa convocation inopinée n’avait rien de normal et la présence des proches du Roi non plus.
Seuls les bruits de ses pas résonnèrent dans la grande salle du trône. Ses talons claquaient, pas après pas, venant briser le silence déjà établi.
Puis elle s’arrêta, les mains toujours refermées sur le tissu de sa robe.
Une révérence, un regard baissé.
« Majesté… »
Elle se releva gracieusement et ses salutations se dirigèrent ensuite vers les deux hommes du roi.
« Ser Barristan… Lord Hightower… »
Ses mains lâchèrent enfin sa robe et vinrent se tenir près de son ventre. Ses yeux clairs balayèrent les trois hommes un instant. Puis, son regard se figea sur l’homme à la couronne. Rhaegar Targaryen, oui, son regard, qu’elle tenta de faire aussi neutre que possible, s’arrêta finalement sur l’homme de pouvoir qu’il était.
« Vous m’avez fait demander, majesté… »
Sa voix, bien que légèrement retenue, avait une sonorité douce et à la fois distincte. Son regard était franc et, ne laissait paraître aucune faille. Pour l’instant, la jeune femme gardait l’intégral contrôle de ses émotions, de sa voix et de ses gestes. Rien ne semblait trahir son inquiétude quant à la raison de sa venue ici. En réalité, elle n’avait, rien à se reprocher, mais la cour d’un roi pouvait être malheureusement un lieu d’intrigues, de théâtre et de trahison…
Un huis-clos, des gardes, la main du roi, et de surcroît le capitaine de la garde royale… les questions bondissaient dans son esprit telles des éclairs.
DRACARYS 2017
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An 298 - Lune 12 - Semaine 1
Feat. Alyria Farring
Les portes du Conseil Restreint s’étaient rouvertes, libérant ses membres de leur réunion hebdomadaire. Rhaegar était encore assis à sa place, les mains posées sur la table et les doigts joints, répondant par un simple signe de tête aux salutations de ses membres et conseillers. Seuls Ser Barristan et Lord Leyton Hightower n’avaient pas quitté leurs places et attendaient, silencieux, que le Roi se lève ou ne leur parle. Lorsqu’il ne resta plus qu’eux trois dans la Salle du Conseil, Rhaegar se leva, mouvement imités de suite par les deux hommes qui lui tenait compagnie. Rhaegar tourna la tête vers Ser Barristan :
Faîtes-la quérir ; je la recevrais dans la Salle du Trône.
Le chevalier s’éloigna pour faire suivre l’ordre du Roi puis attendit près des portes. Le Roi s’adressa brièvement à sa Main avant de rejoindre Ser Barristan et de quitter la pièce :
Lord Leyton..vous restez pour l’annonce.
Puis le Roi se dirigea vers la Salle du Trône, suivi de ses deux membres du Conseil Restreint. Dans la Salle du Trône, les torches lançaient haut leurs flammes et les âtres crépitaient, conférant à l’immensité de la salle une atmosphère mystique mais froide et la lumière blanche du soleil qui filtrait à travers les vitraux n’arrangeait rien. Rhaegar s’installa sur le Trône de Fer, grimaçant en s’y adossant et cherchant la position la plus confortable possible. Lord Leyton se posta à sa droite, debout et Ser Barristan à sa gauche, la main nonchalamment posée sur la garde de son épée. Soudain les portes s’ouvrirent avec grand fracas et laissèrent entrer une élégante dame. Rhaegar la regarda s’avancer jusqu’à lui, s’incliner et le saluer avant de faire de même envers Ser Barristan et Lord Leyton.
Lady Alyria la salua Rhaegar en lui offrant une légère inclinaison de la tête.
Il attarda son regard violacé sur elle. « Elle n’est ni Elia, ni Lyanna » se rendit-il compte. Bien sûr, Alyria Farring était une belle femme, élégante et raffinée, mais le Roi n’avait jamais rien ressenti de plus envers elle qu’une profonde amitié, accompagnée d’une certaine reconnaissance pour s’être montrée si bonne envers ses enfants, et plus particulièrement sa fille, qui nourrissait des liens très forts avec elle. Il s’éclaircit la gorge et sa voix résonna dans la Salle à moitié vide :
En effet ma Dame. J’ai tenu conseil comme toutes les semaines…jusque-là, rien d’exceptionnel…ou du moins rien qui ne nécessite votre présence ici, devant moi… Comme vous le savez, de nombreuses unions ont été contractées entre mon frère, ma sœur et mes enfants avec diverses régions de Westeros, pour le bien du Royaume et le maintien de la Paix du Roi. Cependant, un Roi, bien qu’âgé de 40 ans, ne peut rester seul éternellement…Mon veuvage a assez duré. Le temps est venu que je reprenne femme et que le peuple me voit à nouveau accompagné d’une reine…
Il fit une pause, laissant à la Farring le temps de comprendre toute la portée et la signification de ces mots…avant de lui dévoiler le motif réel de sa convocation :
… et après débat auprès de mon Conseil Restreint, mon choix s’est arrêté sur vous.
Puis il se tut, lui donnant ainsi la possibilité de réaliser ce qu’il venait de dire et ce que cela signifiait pour elle.
Faîtes-la quérir ; je la recevrais dans la Salle du Trône.
Le chevalier s’éloigna pour faire suivre l’ordre du Roi puis attendit près des portes. Le Roi s’adressa brièvement à sa Main avant de rejoindre Ser Barristan et de quitter la pièce :
Lord Leyton..vous restez pour l’annonce.
Puis le Roi se dirigea vers la Salle du Trône, suivi de ses deux membres du Conseil Restreint. Dans la Salle du Trône, les torches lançaient haut leurs flammes et les âtres crépitaient, conférant à l’immensité de la salle une atmosphère mystique mais froide et la lumière blanche du soleil qui filtrait à travers les vitraux n’arrangeait rien. Rhaegar s’installa sur le Trône de Fer, grimaçant en s’y adossant et cherchant la position la plus confortable possible. Lord Leyton se posta à sa droite, debout et Ser Barristan à sa gauche, la main nonchalamment posée sur la garde de son épée. Soudain les portes s’ouvrirent avec grand fracas et laissèrent entrer une élégante dame. Rhaegar la regarda s’avancer jusqu’à lui, s’incliner et le saluer avant de faire de même envers Ser Barristan et Lord Leyton.
Lady Alyria la salua Rhaegar en lui offrant une légère inclinaison de la tête.
Il attarda son regard violacé sur elle. « Elle n’est ni Elia, ni Lyanna » se rendit-il compte. Bien sûr, Alyria Farring était une belle femme, élégante et raffinée, mais le Roi n’avait jamais rien ressenti de plus envers elle qu’une profonde amitié, accompagnée d’une certaine reconnaissance pour s’être montrée si bonne envers ses enfants, et plus particulièrement sa fille, qui nourrissait des liens très forts avec elle. Il s’éclaircit la gorge et sa voix résonna dans la Salle à moitié vide :
En effet ma Dame. J’ai tenu conseil comme toutes les semaines…jusque-là, rien d’exceptionnel…ou du moins rien qui ne nécessite votre présence ici, devant moi… Comme vous le savez, de nombreuses unions ont été contractées entre mon frère, ma sœur et mes enfants avec diverses régions de Westeros, pour le bien du Royaume et le maintien de la Paix du Roi. Cependant, un Roi, bien qu’âgé de 40 ans, ne peut rester seul éternellement…Mon veuvage a assez duré. Le temps est venu que je reprenne femme et que le peuple me voit à nouveau accompagné d’une reine…
Il fit une pause, laissant à la Farring le temps de comprendre toute la portée et la signification de ces mots…avant de lui dévoiler le motif réel de sa convocation :
… et après débat auprès de mon Conseil Restreint, mon choix s’est arrêté sur vous.
Puis il se tut, lui donnant ainsi la possibilité de réaliser ce qu’il venait de dire et ce que cela signifiait pour elle.
DRACARYS 2017
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Rhaegar Targaryen & Alyria Farring
Rhaegar Targaryen s’engouffra dans un attendu monologue. La jeune femme chercha le but de ce discours dont elle ne saisit le sens que l’instant d’après. A l’écoute de celui-ci, les images se bousculaient dans sa tête à une vitesse folle. L’appréhension de sa venue au sein de la salle du trône rendait la compréhension hasardeuse. Et pourtant, lorsque le Roi fit une pause, le discours se fit plus clair. Certes, ce royaume avait besoin d’une Reine. D’une femme pour accompagner un Roi gouvernant seul depuis tant d’années. Finalement, est-ce qu’une femme pouvait l’aider en cela ? Concrètement, Alyria pensait que non, un Roi n’avait pas spécifiquement besoin d’une femme pour gouverner. Néanmoins, elle pensait que l’avis d’une femme, en revanche, pouvait avoir son avantage. Pour autant, qui serait celle qui se tiendrait aux bras de son monarque ? Elle se référa aux dernières alliances faites par les Targaryen, éliminant ainsi les relations déjà établies par des mariages et supprima de son esprit certaines régions par simple élimination. Pour autant, le jeu du pouvoir n’était pas résumable par une simple soustraction. La réalité était bien plus complexe. Bien plus sombre, et quelques fois bien plus perverse.
Le regard du Roi sur elle pesait étrangement lourd. Leurs longues années d’amitiés lui avaient appris à s’habituer au regard souverain de Rhaegar. Certes, ils se connaissaient depuis de nombreuses années, mais il résidait toujours une distance entre eux. Chacun était toujours resté à sa place et aucun n’était jamais entré dans l’intimité de l’autre. Une distance affirmée qui convenait complètement à la jeune femme. Mieux valait se trouver loin d’un Roi. Vous lui plaisiez peut-être aujourd’hui, mais qu’en serait-il le lendemain ? Quoi qu’il en soit, Alyria s’était tout de même, quelques fois, permise de conseiller sa majesté sur sa relation avec ses enfants. En effet, elle l’avait encouragé à passer du temps avec eux. Seuls à seuls.
Rhaegar repris son discours et sorti Alyria de ses pensées.
C’était comme si elle avait reçu un coup dans le ventre. Quelque chose qui l’avait saisi dans ses entrailles. Son souffle se fit si court qu’elle en oublia presque de respirer. Elle ? Avait-elle bien compris ? Avait-elle bien entendu ? L’incompréhension envahit son esprit. Tout devint soudainement confus. Les mots du Roi se répétèrent dans sa tête. Une redondance énigmatique. Son choix s’était porté sur elle ? Mais, comment était-ce possible ? L’idée lui paraissait insensée. Déraisonnable. Elle était noble, certes. De sang et d’esprit, cela ne faisait aucun doute, mais… de là à imaginer un jour qu’elle pourrait prétendre à être Reine !
« …moi, votre grâce ? » réussit-elle à répondre terriblement confuse.
Un tourbillon de questionnement assaillait la jeune femme. Quitte à choisir une personne de son entourage, pourquoi l’avoir choisi elle ? En définitive, ils n’avaient jamais été spécialement proches. Encore moins familiers. Elle n’était pas reine d’un quelconque royaume. Non, elle n’était qu’une noble dame, s’étant occupée des enfants d’un roi, à sa façon. Avec son cœur et son âme, certes. Mais cela ne justifiait pas une demande en mariage, de surcroît royale. Cette décision lui semblait étrange. Utopique, même. Un long silence suivit. Un temps long, mais nécessaire où la blonde repris alors ses esprits.
« Votre majesté… je suis honorée, bien que surprise par cette nouvelle, je ne puis le nier, mais… comment, parmi toutes les dames du royaume des sept couronnes, votre choix a-t-il pu s’arrêter sur moi ? »
Maintenant qu’elle réalisait l’ampleur de l’annonce, le besoin d’explications était nécessaire. Après s'être détourné de Rhaegar Targaryen, son regard se porta sur Ser Barristan et Lord Leyton, muets, mais bien présents.
Le regard du Roi sur elle pesait étrangement lourd. Leurs longues années d’amitiés lui avaient appris à s’habituer au regard souverain de Rhaegar. Certes, ils se connaissaient depuis de nombreuses années, mais il résidait toujours une distance entre eux. Chacun était toujours resté à sa place et aucun n’était jamais entré dans l’intimité de l’autre. Une distance affirmée qui convenait complètement à la jeune femme. Mieux valait se trouver loin d’un Roi. Vous lui plaisiez peut-être aujourd’hui, mais qu’en serait-il le lendemain ? Quoi qu’il en soit, Alyria s’était tout de même, quelques fois, permise de conseiller sa majesté sur sa relation avec ses enfants. En effet, elle l’avait encouragé à passer du temps avec eux. Seuls à seuls.
Rhaegar repris son discours et sorti Alyria de ses pensées.
C’était comme si elle avait reçu un coup dans le ventre. Quelque chose qui l’avait saisi dans ses entrailles. Son souffle se fit si court qu’elle en oublia presque de respirer. Elle ? Avait-elle bien compris ? Avait-elle bien entendu ? L’incompréhension envahit son esprit. Tout devint soudainement confus. Les mots du Roi se répétèrent dans sa tête. Une redondance énigmatique. Son choix s’était porté sur elle ? Mais, comment était-ce possible ? L’idée lui paraissait insensée. Déraisonnable. Elle était noble, certes. De sang et d’esprit, cela ne faisait aucun doute, mais… de là à imaginer un jour qu’elle pourrait prétendre à être Reine !
« …moi, votre grâce ? » réussit-elle à répondre terriblement confuse.
Un tourbillon de questionnement assaillait la jeune femme. Quitte à choisir une personne de son entourage, pourquoi l’avoir choisi elle ? En définitive, ils n’avaient jamais été spécialement proches. Encore moins familiers. Elle n’était pas reine d’un quelconque royaume. Non, elle n’était qu’une noble dame, s’étant occupée des enfants d’un roi, à sa façon. Avec son cœur et son âme, certes. Mais cela ne justifiait pas une demande en mariage, de surcroît royale. Cette décision lui semblait étrange. Utopique, même. Un long silence suivit. Un temps long, mais nécessaire où la blonde repris alors ses esprits.
« Votre majesté… je suis honorée, bien que surprise par cette nouvelle, je ne puis le nier, mais… comment, parmi toutes les dames du royaume des sept couronnes, votre choix a-t-il pu s’arrêter sur moi ? »
Maintenant qu’elle réalisait l’ampleur de l’annonce, le besoin d’explications était nécessaire. Après s'être détourné de Rhaegar Targaryen, son regard se porta sur Ser Barristan et Lord Leyton, muets, mais bien présents.
DRACARYS 2017
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An 298 - Lune 12 - Semaine 1
Feat. Alyria Farring
Confusion, surprise, incompréhension…choc même. Tout cela, Rhaegar put le lire sur le visage et dans les yeux de la jeune femme. Il lui laissa cependant le temps de digérer la nouvelle et d’en déduire tout ce que cela allait représenter pour elle. Sa vie était sur le point de changer, toute noble et habituée à la cour qu’elle était. Entre être une dame de la cour et être la reine, il y a un fossé bien plus large et important qu’il n’y paraît. Cependant, Rhaegar ne s’inquiétait pas plus que cela quant à la future adaptation d’Alyria à ce rôle, tant il était persuadé qu’elle s’y ferait, avec le temps.
Doucement pour ne pas se faire mal ou se couper malencontreusement, il s’adossa aussi confortablement que possible, ses bras posés sur les accoudoirs du Trône de Fer. De part et d’autre de ce dernier, son Capitaine de la Garde Royale et sa Main gardaient le silence, témoins d’une demande en mariage assez atypique et loin du romantisme courant dans les livres et les contes. Lorsqu’enfin Alyria retrouva suffisamment ses esprits pour lui demander pourquoi son choix s’était-il arrêté sur elle, le Roi-Dragon hocha lentement la tête, préparé qu’il était à entendre et à devoir répondre à pareille question :
Question pertinente, ma Dame. Il est vrai qu’un édit royal de ma part, communiqué à travers tout le royaume, m’aurait fait voir Port-Réal et le Donjon Rouge envahit de dizaines, sinon plus, de jeunes femmes bien nées et désireuses d’accéder à ce titre. Toutefois, je ne veux pas d’une étrangère à mes côtés. Pour la pérennité de la Paix du Roi, j’ai fait le choix d’unir des membres de ma famille à de nobles familles. Mon frère, ma sœur, mes enfants… tous s’y sont pliés…pour le bien du royaume et la force des Targaryen…
Il leva sa main droite pour repousser ses cheveux argentés de côté :
S’ils ont consenti à ce sacrifice pour moi, pour le bien du royaume, je peux consentir moi aussi à mettre un terme à mon veuvage…et pour cela, je vous choisis vous, Lady Alyria. Pourquoi vous ? En premier lieu pour mes enfants, qui vous apprécie beaucoup, surtout Rhaenys. Il fut un temps où je me suis éloigné d’eux et sans vos précieux conseils, je n’aurais pas une aussi bonne entente avec ma fille et mon fils qu’aujourd’hui. Enfin, il m’était impensable d’accorder ce rang à une parfaite inconnue. Savoir que vous êtes aimés des personnes qui me sont le plus chères en ce monde m’a grandement facilité mon choix. Quant au peuple, n’ayez crainte ; ils verront comme moi que vous êtes une bonne personne, une femme qui se sous-estime beaucoup si elle croit ne pas être à la hauteur. Je vous y aiderais…en tant qu’ami sincère, époux et Roi.
Il prit appui sur les accoudoirs et se leva. Il descendit la volée de marches qui séparait le Trône de Fer du reste de la Salle du Trône et de l’endroit où sa future épouse se trouvait. Il prit l’une des mains dans les siennes et la pressa légèrement, plongeant ses yeux améthystes dans ceux, bleus, de la jeune femme :
L’on dit souvent qu'on ne refuse rien à un Roi. Sachez, ma Dame, que si vous préféreriez décliner ma proposition, je ne vous en tiendrais pas rigueur. J’ai pour vous une profonde amitié et estime ;vous ne me blesseriez en rien. Au contraire, j’honorerais votre honnêteté. Si néanmoins vous y consentiez…
Le Roi laissa sa phrase en suspens, désireux de savoir à présent le fond de la pensée d’Alyria sur sa demande qui pourrait tant changer sa vie…
Doucement pour ne pas se faire mal ou se couper malencontreusement, il s’adossa aussi confortablement que possible, ses bras posés sur les accoudoirs du Trône de Fer. De part et d’autre de ce dernier, son Capitaine de la Garde Royale et sa Main gardaient le silence, témoins d’une demande en mariage assez atypique et loin du romantisme courant dans les livres et les contes. Lorsqu’enfin Alyria retrouva suffisamment ses esprits pour lui demander pourquoi son choix s’était-il arrêté sur elle, le Roi-Dragon hocha lentement la tête, préparé qu’il était à entendre et à devoir répondre à pareille question :
Question pertinente, ma Dame. Il est vrai qu’un édit royal de ma part, communiqué à travers tout le royaume, m’aurait fait voir Port-Réal et le Donjon Rouge envahit de dizaines, sinon plus, de jeunes femmes bien nées et désireuses d’accéder à ce titre. Toutefois, je ne veux pas d’une étrangère à mes côtés. Pour la pérennité de la Paix du Roi, j’ai fait le choix d’unir des membres de ma famille à de nobles familles. Mon frère, ma sœur, mes enfants… tous s’y sont pliés…pour le bien du royaume et la force des Targaryen…
Il leva sa main droite pour repousser ses cheveux argentés de côté :
S’ils ont consenti à ce sacrifice pour moi, pour le bien du royaume, je peux consentir moi aussi à mettre un terme à mon veuvage…et pour cela, je vous choisis vous, Lady Alyria. Pourquoi vous ? En premier lieu pour mes enfants, qui vous apprécie beaucoup, surtout Rhaenys. Il fut un temps où je me suis éloigné d’eux et sans vos précieux conseils, je n’aurais pas une aussi bonne entente avec ma fille et mon fils qu’aujourd’hui. Enfin, il m’était impensable d’accorder ce rang à une parfaite inconnue. Savoir que vous êtes aimés des personnes qui me sont le plus chères en ce monde m’a grandement facilité mon choix. Quant au peuple, n’ayez crainte ; ils verront comme moi que vous êtes une bonne personne, une femme qui se sous-estime beaucoup si elle croit ne pas être à la hauteur. Je vous y aiderais…en tant qu’ami sincère, époux et Roi.
Il prit appui sur les accoudoirs et se leva. Il descendit la volée de marches qui séparait le Trône de Fer du reste de la Salle du Trône et de l’endroit où sa future épouse se trouvait. Il prit l’une des mains dans les siennes et la pressa légèrement, plongeant ses yeux améthystes dans ceux, bleus, de la jeune femme :
L’on dit souvent qu'on ne refuse rien à un Roi. Sachez, ma Dame, que si vous préféreriez décliner ma proposition, je ne vous en tiendrais pas rigueur. J’ai pour vous une profonde amitié et estime ;vous ne me blesseriez en rien. Au contraire, j’honorerais votre honnêteté. Si néanmoins vous y consentiez…
Le Roi laissa sa phrase en suspens, désireux de savoir à présent le fond de la pensée d’Alyria sur sa demande qui pourrait tant changer sa vie…
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