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it's time for the tea time (filles du bief)

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Leonette

ft. les autres

chapitre1
 Je me réveille dans mon lit après avoir fait un cauchemar horrible. Je constate que mon époux dort encore à poing fermé. Dois-je le réveiller ? Non. Je souris. Il ne fait pas encore à jour car les lueurs solaires ne sont point présentes. Je reste ainsi. J'aurais vu lui caresser le visage, un doux geste pour lui montrer mes sentiments sincères envers lui mais je ne fais rien.
Par la suite, mon doux époux se réveille. Il me sourit. Il me demande par la suite la raison pour laquelle je suis éveillée. Je lui fait par de mon rêve puis il m’enlace et je pose ma tête sur son torse. Nous finissons par nous rendormir après avoir bavardé.
Par la suite, nous réveillons en même temps. Après ce réveil, nous embrassons et nous levons. Et, il part vaquer à ses occupations. Que vais-je faire aujourd'hui ? Il me reste deux jours avant de partir de Hautjardin. Oui, nous allons sur les terres conflonaises. Ai-je hâte ? Oui et non. Pour la première affirmation, je suis heureuse de découvrir des nouvelles terres et de pouvoir explorer ces dernières. En revanche, je ne reverrais plus mes amis ainsi que les membres de ma famille. Je reste dans ma chambre pendant quelques minutes puis je vois une servante. Je lui demande de préparer un bain puis ma tenue.
Par la suite, après être apprêtée, je croise mes dames et nous allons dans les jardins. Nous parlons pendant quelques heures entre nous, nous sommes rejointes par d'autres dames. Après ces divers échanges, nous allons manger avec nos familles.
Ensuite, après le repas, les femmes se retirent et nous allons dans une des cours intérieures. Celle-ci est spacieuse. Nous prenons place par la suite. Nous asseyons par affinité. Pour ma part, je suis près d'Abigaëlle, Desmera et Taena. Que dire maintenant ou que faire ? Je ne sais pas du tout. Et puis, comment engager une conversation avec toutes ces dames ? Il faut bien qu'une se lance. Non ? Une des plus jeunes jouvencelles de l'assemblée propose alors que je joue de la harpe. Les autres dames insistent. Je vois un serviteur et je lui demande d'aller chercher mon instrument.
Après qu'il soit de retour, je commence à jouer une mélodie. Celle-ci est douce, reposante. Après que j'ai fini cette composition, les femmes me font des compliments. Que faire maintenant ? Je ne sais pas. Pourquoi suis-je ainsi ? Est-ce que je vais arriver à m'adapter là-bas ? Je me sens idiote d'être ainsi.


Leonetteit's time for the tea time
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Margaery Targaryen
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Margaery Targaryen

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Margaery & Bief's Women

It's time for the tea time


Elle avait gardé la chambre pendant plusieurs jours après son retour de la capitale. L'éclat de son bonheur avait laissé place à une profonde tristesse et elle s'était murée dans un mutisme dont seul Loras avait pu la tirer. Jusque là inconsolable, la demoiselle était sortie de cet état végétatif et recommençais à sortir: d'abord lors de promenade au bras de l'un de ses frères, reprenant peu à peu des couleurs malgré la peine qui se lisait encore dans son regard. Seule fille de sa fratrie, Margaery avait un lien tout particulier avec son père et l'absence de ce dernier rendait sa présence à Hautjardin bien différente. Elle ignorait s'il elle préférait être ici, entourée de sa famille mais aussi de ses souvenirs, ou à Port-Réal, isolée de tout et de tous mais l'esprit occupé par ses fiançailles. Brossant ses longues mèches brunes, le regard perdu dans le reflet du miroir, Margaery s'était gardait la tenue sombre du deuil sur laquelle sa grand-mère avait broder des arabesques turquoises, la rendant moins austère. Songeant à sa journée, un soupire s'échappa de ses lèvres: pour la protéger et la laisser faire son deuil à son rythme, les Tyrell n'avaient pas hésité à la laisser avoir un emploi du temps des plus solitaires. Cependant, cette solitude qu'elle avait tant apprécié à son retour dans sa région natale commençait à lui peser. Elle voyait Daena et Abigaëlle, quelques fois ou croisait Leonette lorsqu'elle voulait voir Garlan, mais, de manière générale, Margaery s'était considérablement isolée depuis le décès de son père. Inspirant profondément, la jeune femme se leva, laissant le tissus caresser ses jambes et ses talons claquer contre le sol alors qu'elle s'avançait vers la porte de sa chambre, posant sa main tremblante sur la poignée. Partageant un repas avec sa grand-mère, le sujet on isolement revint au centre de la conversation. Olenna la réprimanda et, lorsqu'elle quitta les appartement de la Reine des Epines songeuse. Elle savait que ses amies biefoises s'étaient réunies mais hésitait encore à les rejoindre. Et si elles lui en voulaient de ne pas avoir été elles ces derniers temps ? Comment elle-même aurait réagit à la disparition soudaine de l'une de ses amies ? Margaery s'était rarement sentie penaude, mais alors que ses pas la dirigeaient à travers les couloirs, le son de notes de musique attira son oreille, la dirigeant, sans qu'elle ne le sache, aux dames de ses pensées. Passant l'une des arches des cours intérieure, elle les aperçut au détour d'un bosquet, son regard azuré posé sur sa belle soeur dont les doigts pinçaient élégamment les cordes de son instrument fétiche. Lorsque les notes s'éteignirent, obtenant une flopée de compliment de la part des auditrices installées, Margaery ne pu s'empêcher d'applaudir à son tour, un sourire franc se dessinant sur son visage depuis la première fois depuis plusieurs semaines.
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Elle avait pleuré. Pendant des heures. Puis elle avait été tirée de la présence si agréable de son lit par une servante. Elle devait s'habiller, beaucoup commençait à se poser des questions. Daena aurait dû lui dire d'aller voir ailleurs, qu'elle n'avait pas envie de sortir. Elle était malheureuse comme la pierre et pourtant, elle faisait tout pour que personne, encore moins Margaery ne puisse le voir. Comment aurait réagi sa meilleure amie en apprenant qu'elle haïssait l'idée de devoir un jour se marier avec Willos. Elle ne détestait pas le jeune homme et il était plutôt agréable à regarder. Mais l'idée même de devoir épouser quelqu'un d'autre que Baelor lui arrachait le coeur. Pourquoi était-il revenu ? Pourquoi étaient-ils tous arrivés en même temps dans sa vie ? Elle n'oubliait pas le prince, se perdant même à esperer qu'il agisse comme son frère dans un autre monde, qu'il vienne l'arracher à quelque chose dont elle n'avait pas envie. Il ne le ferait pas. Viserys était intelligent lui. Elle déglutit avant de finalement se prêter au jeu. On lui fit couler un bain dans lequel elle tenta de faire disparaitre les traces de ses larmes. Puis on s'amusa avec ses cheveux qui n'avaient jamais été aussi long, y glissant des bijoux qui étaient devenus son signe distinctif à la cour des Tyrell dont elle serait bientôt la suzeraine. S'arrêtera alors son rôle de dame de compagnie. Elle devrait donner des enfants à un homme incapable de faire deux pas sans une cane. Elle refuserait qu'il la touche. Elle refusait que son père est choisi pour elle. Mais le souvenir du visage implacable de Lord Baelor au mariage de Loras lui enserrait les entrailles. Il n'aurait jamais dû apprendre qu'elle n'était plus vierge. Elle n'aurait jamais du commettre cette terrible erreur. Elle se fit violence pour ne pas re-penser à ses tourments. Elle n'avait pas envie de pleurer à nouveau.

On la vetie d'une robe violine, plus sombre que ce qu'elle portait normalement, en hommage à Mace. L'homme était mort et Daena ne comprenait pourquoi elle n'avait le droit aux couleurs claires. Elles auraient tant remontés le moral de la rose qu'elle n'avait vu depuis ce qui lui semblait des siècles. Les deux jeunes filles avaient pu échanger après le mariage. Mais pas autant qu'elles le faisaient autrefois. Le coeur de Daena se serra un peu plus mais elle pinça férocement son bras pour ne rien ressentir d'autre que cette petite douleur. Puis dans un brusque accès de colère, elle renvoya la domestique. Elle était étroitement lassée dans ce corset qui faisait ressortir sa poitrine fine. Elle avait besoin de difficultés pour respirer. Pour ne pas perdre pied devant les autres.

Un sourire accroché aux lèvres, elle prit la direction des jardins. Elle avait envie de voir sa rose préférée et espérant secrètement la trouver là. Ne lui parvinrent que les échos d'une musique et elle pressa le pas en voyant Margaery. Son sourire se fit plus réel alors qu'elle venait prendre le bras de sa cousine et bientôt soeur. Ca va ? lui murmura-t-elle à l'oreille, suivit d'un regard un rien inquiet. Il y aurait un autre moment pour se soucier des yeux gonflés de la Hightower. Margaery méritait toute son attention. Mais elle ne focalisa pas sur la réponse de la rose et l'entraina à sa suite jusqu'aux autres demoiselles du Bief.

Pouvons nous nous joindre à vous ?

Son sourire était redevenu un masque. Celui qu'elle arborait en compagnie de la grande majorité des femmes présentes autour de Leonette. Seule la petite Tyrell avait son affection quand les autres n'obtenaient que son mépris. Entre l'étrangère, la catin rousse et l'idiote blonde, voilà un joli rassemblement qui prêtait presque à rire. Voilà de quoi changer les idées sombres de la Hightower. Elle pourrait laisser sa langue de vipère siffler à son bon plaisir. De toute manière, Margaery savait à quel point la jeune femme n'allait pas bien. Plus de gentillesse pour Daena. Encore moins à l'encontre d'Abigaëlle.

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Desmera & Autres Ladies

It's time for the tea time

Quelques jours étaient passés depuis les noces de Loras, et il régnait au château une atmosphère mitigée, entre deuil et réjouissances. Des drames se jouaient dans presque toutes les pièces du château sans que quiconque puissent les résoudre totalement, il était des évènements qui se devaient d'arriver, d'être vécu. C'était, tout du moins, ce que je me disais pour me convaincre de l'utilité d'avoir persévérer dans cette union. Je respectais Willos, il avait à cœur de emplie de la volonté de remettre le Bief dans son élément, et ce deuil n'y aidait pas, il laissait un voile d'ombre sur chaque maison, sur chaque terre. Celle d'oncle Mace. L'Etranger avait fait son choix, emportant avec lui les rires et la joie de Hautjardin, Willos n'avait fait que respecter la volonté de son défunt père. Ce qui avait beaucoup plu aux étrangers de notre région. Les murmures de satisfaction se faisaient entendre pour peu que l'on tende assez l'oreille. Mon ouïe s'affutait à essayer de distinguer les conversations qui se jouaient entre certaines membres de ma famille. Mes pensées oscillaient, toutes plus incertaines que les autres, je doutais de voir de nouveau la Treille. Les évènements, disais-je, se devaient d'être vécus, ils se devaient aussi d'être prémédités, organisés. Parfois je me demandais comment la Reine des Epines arrivait à tout gérer. Son deuil, celui de ses filles, de ses petits-enfants, tout en continuant à avoir la main mise sur les affaires du Bief. Car personne n'était dupe, Willos ne gérait pas ses terres seul. Il devait faire ses preuves pour être polie.

Ma conscience se manifesta, me rappelant qu'il était temps de me préparer. Mes cheveux furent laissés libre, quelques fines tresses tirées vers l'arrière dégageait mon visage. Je demandais à ce qu'on me prépare ma robe couleur lie, aussi sombre de nos meilleurs vins, aussi sombres que les pensées des habitants et invités de Haujardin. Et alors que je passais l'étoffe, je songeais à mes cousins. A Margeary. A la perte qu'ils subissaient tous. L'espace d'un court instant, je me revis, plus jeune, moins assurée, vulnérable dans l'une des pièces de ce château. Lorsque Mace avait prononcé ses paroles, mon départ précipité de notre table de diner, ce sentiment de brûler de l'intérieur, tel un supplicié figé sur une peinture dramatique. La déraison m'avait poussé à me tenir éloignée de Margeary, elle n'avais pas besoin de ma présence, peut-être même la refuserait-elle. Pourtant je connaissais sa douleur. J'en reconnaissais les signes, cette volonté de solitude, de s'accrocher à chaque souvenir pour qu'ils ne s'éteignent jamais, pour essayer de ressentir le soupçon de la présence de l'être perdu. Mon calvaire était différent, c'était un frère et non un père que j'avais perdu, puis il avait pris fin. Aussi soudainement qu'il était arrivé. Hobber avait disparu. Hobber était revenu. Oui je connaissais tous ces instants de doutes, de souffrances. Pourtant j'avais été incapable d'être là pour elle. Cet amour qui nous unissait ne suffisait pas à nous épancher l'une ou l'autre sur de tels sentiments, nous nous serions étiolées ensembles. Nous étions trop semblables. Nous nous sublimions que dans notre opposition. Son chagrin était le miroir du mien. Peut-être que si j'insistais nous pourrions avoir une entrevue toutes les deux...

Pour l'heure on m'attendait, plutôt mère. Nous devions nous promener dans les allées, elle souhaitait m'accompagner dans mes déambulations quotidiennes. Une façon pour elle de distiller ses pensées sur mon avenir, ses craintes sur le refus catégorique de son époux, tenter de me convaincre qu'il était temps de me marier. Elle savait que Paxter Redwyne apposait son veto uniquement parce que je refusais une union, il affirmait qu'aucune proposition n'était assez satisfaisante néanmoins il commençait à céder du terrain. Je le sentais. Bientôt la Treille ne serait plus mon terrain de promenade. Me revint en mémoire la conversation entre Abigaëlle, Lady Léonette et moi même, je priais les sept pour que celle-ci ne soit nullement prémonitoire. Je fus soulagée de constater que mère avait des préoccupations tout autre qu'une promenade en ma compagnie, aussi je n'insistais pas. Cette solitude était bénéfique. Je me retrouvais un peu. J'y rencontrais Lady Leonette, accompagnée d'autres dames du Bief, se dirigeant l'une des cours intérieures. Guidée par une envie de partager un moment en leur compagnie, je suivis le mouvement, allant jusqu'à m'installer près d'Abigaëlle. Pourtant seul le silence était présent à mon siège, j'observais cette étrange assemblée. Etrange car peu commune, d'autant que le centre d'attention était aussi gênée que mal à l'aise. Un peu comme au mariage. L'épouse de Garlan fut sauvé par son talent, Abigaëlle n'avait pas menti, elle était douée. Je fus transportée. Sur les vestiges de mon enfance, lorsque les choses étaient moins compliquées, cahotiques. Quand est-ce que tout avait basculé ?

Des compliments fusèrent avant qu'un applaudissement retentisse, attirant notre attention. Margeary et Daena se tenaient devant nous. La dualité de mes sentiments m'empêcha de faire tout mouvement, mis à part celui de me refermer, la joie se disputait l'indifférence. Eprouvées pour l'une et l'autre. En d'autres circonstances, j'aurais sans doute répliqué à la demande de la Hightower par une remarque acerbe mais notre dernière entrevue était encore présente à ma mémoire. Trop de ressentiment était présent pour que je puisse être maîtresse de moi-même si je devais ouvrir la bouche. Par ailleurs le respect que je ressentais à l'égard de Margeary m'empêchait de venir lui gâcher l'une de ses rares sorties. Je détournais le regard, ancrant le mien dans celui de Abigaëlle,m'enn remettant à elle ou Lady Leonette pour toute réponse.


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Je poussais un petit soupir de tristesse en regardant mes malles se fermer de plus en plus et mes robes disparaître. Mais il n’était pas l’heure de se lamenter ! Ce matin, j’avais réussis à voler deux heures à Lord Willos Tyrell, dans le plus grand secret. Ce qui était au-delà de l’exploit, et j’étais pour ma part plus qu’heureuse d’avoir eut une conversation avec lui, alors que j’allais bientôt partir. Il n’était plus l’heure de pleurer dans les bras de Desmera ou de Margaery aujourd’hui. Je voulais profiter au maximum de mes tous dernier jours à Hautjardin avant de partir dans l’Orage. Je rejetais tout sentiment de peur ou de tristesse, j’avais échangé à ce sujet avec Willos ce matin. Lui non plus n’était guère ravi de son mariage, qui le serait d’épouser Daena ? Elle méprisait Willos, cela sautait aux yeux. Mais le jeux des trônes est cruel. Et l’amour n’est pas destiné aux nobles. Je lissais ma robe avant de sortir de ma chambre.

Je rejoignis Desmera et d’autre et souris à ma cousine avant de m’asseoir en face d’elle, après lui avoir déposer un simple baiser sur la joue, sans pour autan sortir de quoi coudre ou broder. Je voulais observer simplement aujourd’hui. Observer et m’imprégner de ces lieux, encore et encore,portant une robe bleue sombre aujourd’hui. Je souris en regardant Leonette se mettre à jouer de la harpe, et je l’écoutais avec attention profitant des mélodies féeriques qui jaillissait de sous ses doigts et lorsqu’elle fini j’applaudis doucement. À elle aussi je devrais dire au revoir … Je souris à Desmera et échangeai avec elle un regard calme, pas de dispute aujourd'hui, lorsque j'entendis Daena. Je lui souris gentiment et me levais lentement  saluant Daena d’une révérence et d’une bien plus profonde Margaery à qui j’allais étreindre brièvement dans mes bras en lui souriant. La petite rose avait essuyé mes larmes et avait sut être un soutient sans faille. Soutient que je lui rendrais toujours.

« Margaery ! Daena. Je vous en pris ! Joignez vous à nous. Vous êtes les bienvenus. »

Rectification importantes : seule Margaery était la bienvenu, Daena pouvait aller pleurer dans les jupes de son père.  Je guidais Margaery jusqu’à un siège et pris la place à sa droite. J’ignorais si je pourrais rester longtemps, je devais encore faire quelques petites préparations. Mais je chanterais pour Margaery si elle me le demandait. Des femmes présentes seules Desmera et Margaery avaient entendue ma voix.
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Leonette

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chapitre 2
Après avoir fini de jouer quelques notes de mélodie, je regarde les différentes dames présentes. Je remarque la présence de ma chère sœur, je lui offre un grand sourire. Peut-être que c'est le dernier jour en sa présence avant mon départ pour les Conflans. Est-ce que je redoute les adieux ? Oui. C'est toujours déchirant de dire adieux à nos amies ou aux personnes qui nous sont chères. Je remarque également que Daena, cousine de mon époux est également là. Elle ne semblait pas aller bien. Mais, ce n'était pas le moment de lui demander, n'est-ce pas ? Pas ici. Et puis, je ne suis pas assez proche d'elle pour lui demander ceci.

Daena - Pouvons nous nous joindre à vous ?

Par la suite, je regarde Desmera, la cousine de Garlan. Je lui offre un souris. Par la suite, j'observe les autres femmes.

Abigaëlle - Margaery ! Daena. Je vous en pris ! Joignez vous à nous. Vous êtes les bienvenus

Après que la jeune blonde s'est décalée pour faire place à ma chère sœur. Je souris. Je ne sais quoi faire de plus. Que dire ? Je me sens encore mal à l'aise en présence des dames. Bien que la plupart soient mes proches, je n'arrivais pas à m'imposer. Suis-je complexée par mon statut ? Celui d'ancienne fille d'une maison mineure devenue l'épouse d'un homme d'une famille majeure ? Sans doute, oui.
Que faire maintenant ? De quoi pouvons-nous discuter ? Je ne sais pas. Je souris à Margy, Abigaëlle, Desmera et Taena. D'ici peu, je ne serais plus avec elles pour partager leur quotidien, nous tracerons nos propres chemins.

Leonette – Je suis heureuse de vous voir toutes avant de partir pour les Conflans. Dis-je sincèrement.

Que dire de plus ? Que j'ignore quand je pourrais revenir sur les terres bieffoises ? Non, on peut mal interpréter mes mots. De même, je ne sais pas si je serais présente lors du mariage de ma chère sœur avec son prince. Enfin, j'ignore la date du mariage entre la rose et le dragon. Je respire doucement.Par la suite, un serviteur fait son apparition avec un homme accompagné de différents serviteurs transportant des coffres. Je me demande ce que contient les coffres ... Les hommes s’inclinent devant nous.

Serviteur – Mesdames, pardonnez-moi mais monsieur Daryl souhaite vous montrer des étoffes pour vos robes. Il sourit. Désirez-vous quelques mets et des boissons ?

Je regarde les filles ainsi que les hommes. Les domestiques déposent les coffres délicatement sur le sol. Je ne sais quoi faire devant cette scène. J'observe ma chère sœur, peut-être qu'elle sait quoi faire pour ce léger problème. Par la suite, les domestiques disparaissent et nous laissent en compagnie des deux hommes dont le marchand et l'autre personne nous demandant si nous voulons boire et manger.

Daryl– Excusez moi mesdames de vous déranger, je peux revenir à un autre moment pour vous présenter mes différentes étoffes. Elles viennent des différentes contrées de Westeros et même d'Essos. De plus, je peux même vous montrer des bijoux.



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Margaery & Bief's Women

It's time for the tea time


Il y avait quelque chose de réconfortant dans la présence de Daena à ses côtés. Peut être culpabilisait-elle bien trop pour son propre bien ? Comment pouvait-elle imaginer que ses précieuses amies, moins précieuses pour certaines même si elle refusait de le dire, pouvaient lui tenir rigueur du désarroi dans lequel la perte de Mace Tyrell l'avait plongé ? En réalité, Margaery redoutait surtout les réactions sur sa tristesse palpables lors du mariage de Loras même si la présence d'Aegon, et leur rendez-vous secret en pleine nuit, avait apaisé son coeur maltraité par des semaines de larmes et de solitude. Aussi, la bienveillance qu'elle ressentit dans les mots de sa meilleure amie l'apaisa un peu, la laissant répondre par un signe de tête affirmatif: elle ne pouvait continuer de se terrer dans ses appartements en attendant que le monde avance sans elle. Olenna l'avait suffisamment querellé à ce sujet, arguant qu'une future reine ne pouvait se permettre de laisser le monde voir sa tristesse, qu'elle devait gardera tête haute et le sourire aux lèvres, même si ce dernier devait être le plus grand mensonge de son existence. Les mots avaient été durs mais l jeune femme avait perçut, à travers eux, la souffrance d'une mère qui avait du enterré son enfant, souffrance qu'elle tâchait de ne partager qu'avec son fort intérieur. Personne ne savait ce qu'il se passait une fois la nuit tombée et les bougies éteinte. Sa grand-mère pleurait-elle, elle aussi, dans l'intimité de ses appartements ? Alors elle s'était relevé, tâchant de faire de nouvelles apparitions, de paraitre telle la demoiselle qu'on attendait qu'elle soit, quittant précipitamment les lieux dès qu'elle sentait la tristesse menacer de la faire s'effondrer. Peut-être qu'aujourd'hui était le bon jour finalement ? Le bonjour pour tourner la page de son enfance, de la perte de son père, de la Margaery effondrée qui avait quitté Port-Real. Il était temps qu'elle devienne une femme, indépendante et forte sur qui ses amies, celles rassemblées autour de Leonette, pourraient compter quand le destin viendrait les frapper à leur tour. Elle adressa un sourire et un signe de tête tendre au bienvenu d'Abigaëlle et laissa son bras s'enrouler autour de celui de Daena, ignorant si elle la tirait dans son sillage ou si elle cherchait à se donner du courage en s'accrochant à elle comme à une bouée de sauvetage. Prenant place entre les demoiselles déjà installée, la Rose profita du bien-être inattendue que lui procura leur présence, comme si cet instant réveillait en elle des souvenirs appartenant à une autre. « J'ai vraiment hâte de vous revoir tous deux à Hautjardin après votre voyage. » tenta-t-elle maladroitement, sursautant d'entendre de sa bouche une voix rendue rocailleuse par son mutisme de plusieurs semaines. La présence de Monsieur Daryl lui permit néanmoins de retrouver son entrain passé et elle se surprit à s'impatienter telle une enfant. Alors que le serviteur s'éloignait, elle ne put s'empêcher de partager son excitation « Quel bonheur ! Cela tombe à point nommé, je crains que mes robes soient bien trop sombres désormais ... » Sa période de deuil formel touchait à sa fin, elle garderait encore des tenues sobres quelques temps, mais le noir ne s'imposait plus à elle à présent et elle ne pouvait s'empêcher d'avoir hâte de retrouver garde)robe plus joyeuse: le noir lui rappelant constamment la perte qu'elle venait de subir.
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Desmera & Autres Ladies

It's time for the tea time

Abigaelle n'était pas ignorante de l'aversion avérée relative à l'héritière des Hightower, ni à l'étrange relation entretenue avec Margeary, de plus elle était l'une des dames de compagnie de cette dernière, aussi, bien que je sois plus âgée, je préférais lui laisser libre court à débuter une quelconque conversation. La diplomatie était de mise, avec Daena dans les parages c'était une nécessité quasi absolue, silencieuse j'approuvais la tournure linguistique qu'elle avait utilisé. Je n'étais point dupe, elle n'appréciait pas plus que moi celle qui se tenait auprès de notre cousine, mais nous ne pouvions pas nous permettre de faire un esclandre. Enfin Abi n'était pas du genre à cela, moi par contre, je devrais me mordre la langue et garder lèvres closes, éviter de regarder cette peste, au risque d'en dire trop... Margeary est sublime malgré le deuil, malgré cette peau bien trop pâle, encore un peu et elle pourrait s'apparenter à une fille du Nord. Sauf qu'elle n'en aurait pas le temps, les murmures de son union prochaine n'étaient plus que l'aboutissement du projet d'un homme qui reposaient en paix. Du moins je l'espérais. Lady Olenna ne permettrait pas que sa petite protégée se morfonde et perde tout son charme aux yeux de la royauté, elle avait tant de projet pour sa descendance que ce coup de sort ne faisait que renforcer ses convictions. Son regard se portait déjà sur mon propre avenir, je redoutais le jour où me serait annoncé le choix de mon futur époux. N'accordant aucun regard pour la nouvelle venue, j'offris mon plus beau sourire à la cadette des Tyrell alors que nous rejoignais sous l'égide de Abigaelle. La nature douce de la jeune blonde était un cadeau, pourtant à cet instant précis, j'aurais voulu lui hurler de ne pas me faire ça, alors que mon cauchemar prenait vie sous mes yeux. En voulant attirer à elle la Rose, cette dernière avait amené dans son sillage sa plus proche amie, l'obligeant de ce fait à me côtoyer de trop près, puisque toutes deux s'installèrent entre la jeune Rowan et moi-même. Je me crispais à l'idée que nous allions devoir rester l'une près de l'autre. J'en prierais presque les Sept de mettre fin à ce calvaire au plus vite, ou au moins de nous empêcher de nous entretuer. Etre ainsi côte à côte ne nous étaient plus arrivés depuis... un temps si long que l'on pourrait croire n'être jamais arrivé. Comme à son habitude elle offrit au reste de l'assemblée un regard empli de dédain, et comme il m'aurait plu de lui ôter ce rictus suffisant. Néanmoins les circonstances ne s'y prêtaient guère.

Le Joyau du Bois Dorés n'était pas la seule nature douce de cette assemblée, lady Leonette l'était tout autant, d'une façon d'autant plus discrète qu'elle n'était point à l'aise à maitresse de cérémonie. Nous avions passé peu de temps ensemble pourtant son départ m'attristait autant que celui de son époux. Garlan allait me manquer. Il avait été d'une aide si précieuse en des temps plus sombres, avec lui s'en irait un pan de mon passé, que seul lui pouvait connaître, une version de moi-même plus fragile. Je me laissais aller au souvenir avant de me ressaisir. La proximité d'une ennemie suffisait à couper court à toute divagation mentale, cela aurait autant d'armes pour un esprit aussi aiguisé que le sien. Je devais bien lui reconnaître cette seule qualité. Mes pensées se recentrèrent sur sujet initiale, à savoir Leonette Tyrell, celle qui demain prendrait le chemin du Conflans allait me manquer, elle avait la force d'apporter une sérénité aux personnes l'entourant de par sa simple présence, et j'enviais les Conflanais pour le trésor que son époux leur offrait en l'emmenant avec elle.  En observant notre assemblée, il me vint à l'idée que cela était peut-être la dernière fois que nous serons ainsi réunies. Leonette était sur le départ, Margeary serait bientôt reine de tout Westeros, Abigaelle partirait dans quelques lunes à Serena, Daena serait vendue au plus offrant, je priais pour qu'elle le soit dans une contrée lointain comme le Val, quand à moi, mon avenir semblait incertain. Seule Taena et les épouses des lord du Bief resteraient ici sur les terres qui nous avaient vu grandir, j'ignorais si ce serait également mon cas. En dépit de la présence détestable à mes côtés, je me réjouissais d'avoir suivi mon instinct, d'avoir rejoint ces dames pour partager ses précieux instants. Le silence pesant qui avait suivi fut enfin rompu, abordant le triste sujet du départ des époux Tyrell. Je suis heureuse de vous voir toutes avant de partir pour les Conflans. Sans doute ses pensées similaires étaient aux miennes. La tristesse était-elle aussi dans son cœur à l'idée de nous quitter ? Ou notre conversation passée avait-elle réussi à lui ôter tous les doutes ? Margeary fut plus véloce que nous autre, répondant la première, d'une voix presque d'outre tombe, d'une voix trop familière pour que je l'oublie, conséquence inéluctable de longues journées passées dans un mutisme volontaire empli de crises de larmes. Cela me réjouissait de voir que le temps du deuil était passé pour elle, qu'elle faisait fi de sa douleur pour s'ouvrir enfin aux autres. "Votre présence manquera à la cour du Bief, mais le Conflans doit se réjouir de vous accueillir bientôt." Si j'espérais rassurer de nouveau ma nouvelle cousine, je ne m'attendais à la réaction épidermique de ma voisine, ma voix semblait profondément l'agacer et le soupir qu'elle poussa confirma cette impression. Je serrais les dents pour ravaler la réplique qui menaçait de sortir, néanmoins je savais qu'il me serait de plus en plus difficile de maintenir cette paix apparente bien longtemps.

L'arrivée inopinée d'un serviteur suivi d'un autre homme détourna l'attention de toutes, même si planait au dessus de nous cette tension quasi palpable, tout du moins au dessus de ma tête. Je penchais la tête pour apercevoir de qui il pouvait s'agir. L'homme n'était nullement un bieffois, ses apparats beaucoup trop colorés pour les circonstances qui frappaient notre contrées me firent songer à un étranger pourtant son visage ne m'étaient pas inconnu. Ma réflexion fut rapide avant de découvrir de qui il s'agissait. Daryl. Le pourvoyeur de tissu. L'homme le plus aimé des femmes coquettes, et de celle qui l'étaient moins. Voilà des lunes que je ne l'avais revu. Une réjouissance de plus à ajouter à cette journée, père serait ravi de me voir porter une nouvelle robe pour les noces de Lord Lannister auquel nous étions conviés. Peut-être pourrais-je choisir un tissu aux couleurs de l'Ouest ? Cela changerait de mes éternelles robes bleues, pourpres ou émeraudes, où de ce noir qui avait trop jalonné mon existence depuis quelques années. Couleur qui ne plaisait également plus à la Rose, il était effectivement temps pour elle de retrouver sa gaieté, offrir à tout Westeros le visage d'une future fiancée épanouie à l'idée d'épouser l'héritier du trône, de retrouver des couleurs plus joyeuses, plus en phase avec la femme qu'elle était. Les coffres débordant d'étoffes furent posés devant nous, alors qu'un autre serviteur fut chargé d'aller chercher boissons et petits gâteaux. Daryl s'avança, offrant son plus grand sourire à toutes, s'attira un regard dédaigneux de la part de ma voisine. Je le sentis plus que je ne le vis, comme si je savais par avance les réactions qu'elle pouvait avoir, qu'elle pouvait ressentir. Cette connaissance m'horripila. Tant d'années étaient passées et pourtant je continuais à anticiper les réactions de mon ancienne amie, j'aurais nettement préféré que mon inconscient occulte toute trace d'elle. La voix de l'homme s'éleva. Mes ladies, veuillez excuser l'homme que je suis d'importuner votre réunion. Mais j'ose espérer que la qualité de mes trouvailles réjouira vos yeux et profitera à embellir d'autant plus vos gardes robes. Il avait toujours autant le sens du phrasé, je fus ravie de constater au regard de certains coffres qu'il n'y avait pas là que des étoffes mais également des tenues déjà confectionnées, toutes plus belles les unes que les autres.

Bientôt on entendit les exclamations bienheureuses de toutes les dames à nos côtés. Les réjouissances étaient de mises alors que l'homme, debout devant nous, nous présentait tour à tour les tissus et robes qu'il avait déniché dans tous les royaumes. Pourtant je sentais que toutes n'étaient pas à la fête, notamment une certaine personne se trouvant à mes côtés. Nous nous étions pas encore adressées la parole, ce qui me convenait parfaitement, aussi je fus surprise lorsque, alors qu'on venait de mettre en mes mains une robe particulièrement belle mais trop dornienne, étrangement trop décolleté, à la mode des femmes de petite vertu que l'on pouvait dénicher en une terre aussi dépravée que celle de nos ennemis ; ma bouche pris le parti d'émettre un son, puis une phrase. « Tiens », dis-je, en la passant à ma Némésis le plus commodément du monde, tout en donnant l'impression que le tissu me brûlait les mains, « Il est naturel que tu portes une tenue aussi affriolante, ainsi tu n'auras plus à cacher ce que tout le monde à déjà entraperçu. » Tant pis pour la diplomatie, pour le ménagement de la Rose, l'inconscience avait pris le pas sur la raison, guidée par cette aversion, cette conversation encore présente à mon esprit et cette proximité exécrée, les hostilités prenaient place dans un sourire affiché, bien trop innocent pour l'être tout à fait alors que toutes tournaient le visage vers nous dans l'attente de la prochaine action de la Tour.


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J’étais bien, j’étais heureuse et à la fois triste d’être assise entre les deux femmes qui comptait le plus à mon cœur : Margaery, et Desmera. Malgré la présence indésirable de Daena, j’avais décidé de faire avec et d’être heureuse. Et le comble, je savais que Desmera et moi détestions Daena, mais nous avions visiblement décidé de ne rien dire pour le moment. Je serrais doucement les mains de Margaery et Desmera en souriant. Je n’avais pas forcément envie de parler. Juste savourer un moment. Sachant que je partais le lendemain … Ma gorge se serra à cette pensée et les paroles de Margaery, malgré leur bonté, me firent baisser la tête. Cette fois-ci mon voyage ne comportait aucunement un retour pour Hautjardin. Uniquement quelques jour à Boisdorés avant de vivre sur les terres de l’Orage. Mais je n’eus pas le cœur à en rajouter. Je n’étais pas la seule à partir comme le disais si bien ma cousine. Lady Leonette partait également pour le Conflans avec son époux. Et j’accentuais la réponse de Desmera d’un mouvement de tête. Elle me manquerait aussi, mais pas de la même manière que les deux roses à ma gauche et à ma droite.

La porte s’ouvrit et je vis une servante se glisser derrière l’homme qui proposait des robes. Elle s’approcha de moi et me murmura quelques mots. Je pinçai les lèvres. Andrew refaisait des siennes. Et de toute manière, je n’avais nulle besoin de nouvelles robes.  Je me levai et déposai un baiser sur la joue de Margaery en l’informant qu’Andrew faisait encore des siennes, mais cette fois avec ma mère et avec mes affaires, je fis de même avec Desmera. Je n’avais pas besoin de dire plus avec aucune des deux. Desmera connaissait le caractère de mon frère. Je saluais poliment les autres lady, jetant un regard aux tissues proposé et haussais les épaules avant de sortir d’un pas vif. Allons bon … Qu’avait encore fait mon adorable frère ?
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Daena suivait Margaery comme son ombre, le menton droit, son regard se portant sur toutes. Il y en avait peu qu’elle appréciait vraiment ici. Leonette devait être celle la dérangeant le moins, et encore, c’était uniquement car aujourd’hui la pomme portait le nom des fleurs. La belle s’assit, à côté de Desmera, ce qui lui fit plisser le nez. Elle ne devait pourtant pas faire de scandales, pas aujourd’hui, pour l’amour de sa meilleure amie. Daena baissa légèrement la tête aux mots de Leonette, comme pour feindre une tristesse qui n’était pas vraiment la sienne. Le départ d’une partie des Tyrell pour le Conflans lui importait aussi peu que la venue d’une nouvelle lune. Il y aurait un peu moins de monde à Hautjardin, c’était la seule chose qui changerait vraiment dans le quotidien de la tour. Mais elle n’en pipa mot, se contentant du silence. Oui, voilà qui lui irait très bien. Personne ne pourrait lui reprocher la moindre chose si elle gardait les lèvres hermétiquement closes. Heureusement pour tous, s’approchait déjà un marchand de tissu que Daena n’avait pas vu depuis assez longtemps. Monsieur Daryl et ses étoffes toutes plus luxueuses les unes que les autres. Daryl qui faisait briller des étoiles dans les iris de la Hightower. Desmera pourrait parler, Abigaël aussi. Mais aucune des deux n’avaient la richesse qui suivait la tour où qu’elle aille. Un regard dédaigneux plus tard et la voilà qui accrochait à ses lèvres un sourire alors que ses doigts voletaient sur l’étoffe.

Tout aurait dû bien se passer.

Mais Desmera lançait les hostilités en lui offrant une robe qui n’aurait jamais dénoté à Dorne, au décolleté plus qu’avantageux pour la gorge de Daena. Cette dernière savait parfaitement la force de son physique sur les hommes qui pouvaient les entourer et ne se faisait pas prier pour mettre en avant tout ces attributs. Les mâles étaient faibles, toutes pouvaient en convenir. Pourtant, les mots de Desmera voulait dire bien plus pour toutes oreilles habituées aux potins et aux médisances. La tour ne se laissa pas impressionner. L’enfant de la vigne n’était personne, encore moins face à elle. Une petite créature qu’on pouvait apprécier côtoyer, durant un temps trop court.

Garde ton venin et ta jalousie pour toi Desmera. Elle sera parfaite pour le mariage du prince Viserys auquel nous avons eu l’honneur d’être conviées. Je doute que tu sois présente ma chère amie, ils n’acceptent que les plus belles demoiselles du Bief pour représenter notre région. Un sourire, alors qu’elle redresse son minois jusqu’à Daryl. Je la prendrais avec plaisir. Après tout les jolis corps doivent être mit en avant. Tu devrais montrer un peu plus de chair Desmera. Ainsi tu pourrais vivre tes propres histoires plutôt que de te rêver à la place des autres. Nouveau sourire appuyé, avant d’en retourner à ses tissus. Sa cousine ne l’intéressait pas vraiment si ce n’était pour faire siffler sa langue de vipère.

Le départ d’Abigaelle ne lui fit pas même lever un sourcil alors qu’elle découvrait une jolie robe, d’un bleu presque translucide tant il en était clair. Que penses-tu de cette robe Margaery ? Elle t’ira à merveille et mettrait en avant tes yeux. Parlez chiffon avait quelque chose de rassurant. Voilà bien une seule chose qui ne changerait jamais.
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it's time for the tea time
avec les dames du Bief

Accoudée sur le balcon de ses appartements, Cersei Lannister contemplait les splendeurs des jardins du Bief. Ce lieu n’avait pas son pareil ailleurs dans Westeros, il était beau, les parfums se comptaient par centaine et les couleurs rendaient le lieu féérique. Cependant, cette atmosphère lisse et proprette, en proie à la plus grande des hypocrisies dégoutée Cersei. Ici tout transpirait le faux et la blonde Lannister regrettait amèrement les murailles de Castral Roc. Son fief, elle ne l’avait quasiment pas quitté ces dernières années et il avait fallu d’une alliance avec les Tyrell, pour qu’elle quitte l’emblème du lion pour celui de la rose. Bien qu’elle détesta ce lieu, Cersei n’était nullement dépaysée. Son mari, elle voyait en lui un faible. Loras Tyrell était un bon chevalier, il savait se battre lors des tournois, mais il ne possédait pas la prestance et l’ambition des hommes qui avaient entouré ces dernières années Cersei. Si on mettait de côté ce mariage sans amour, la lionne observait beaucoup, cherchant les faiblesses de la famille Tyrell. La mort de Mace Tyrell en avait ébranlé plus d’un, tout d’abord l’unique fille de la famille Margaery. Cersei comptait bien utiliser ce deuil pour se rapprocher de la rose et ainsi toucher Olenna Tyrell qui se méfiait beaucoup de la fille de Tywin Lannister. Si Cersei parvenait à s’attirer l’admiration de Margaery, elle se rapprocherait indéniablement de la vieille rose, qui était le pilier de cette famille.
Cersei était dans le Bief depuis fort peu de temps, mais elle avait déjà pu observer les personnalités de tous et elle savait déjà qui lui serait aussi déplaisant qu’un insecte. Les Tyrell étaient bien trop transparents pour leur propre bien et la blonde comprenait pourquoi son père l’avait envoyé ici et non dans une autre famille de Westeros. Même si elle était répugnée à l’idée de partager la couche de Loras Tyrell, ce mariage était un moindre mal dans sa quête de vengeance.

« Madame, les ladies se trouvent en ce moment dans les jardins. » L’unique personne en qui Cersei pouvait faire confiance venait de l’informer de cette précieuse information. Sa dame de compagnie avait fait le chemin de Castral Roc jusqu’au Bief, pour rester à ses côtés et Cersei était bien heureuse de pouvoir compter sur cette fidèle alliée.
« Merci, je m’y rend de ce pas. » Cersei quitta ses appartements pour rejoindre les jardins. Vêtue d’une rose bleue richement brodée, ses cheveux d’or étaient coiffées simplement, lâchés dans son dos. Ils étaient longs et étaient la fierté de cette trentenaire qui était fière d’arborer cette caractéristique des Lannister. Cersei n’était pas offusquée de ne pas avoir été conviée par l’une de ces dames. Elle était nouvelle dans Hautjardin, elle savait très bien que son mariage n’était pas apprécié de tous et ces ladies étaient si jeunes et écervelées, elles ne connaissaient rien de l’existence, elle n’avait encore rien vécu.
Quand elle arriva à portée des voix, elle perçut les mots perçants de la jeune Desmera Redwyne envers Daena Hightower. Ces mots étaient portés autour de robes qu’un homme venait présenter aux jeunes femmes et Cersei remarqua aussitôt que la tension était palpable. Cachée derrière une colonne, elle écouta la réponse de lady Hightower. Ainsi les langues étaient si acérées dans les jardins du Bief ! Tout en souriant, Cersei quitta la colonne derrière laquelle elle se trouvait et se rendit auprès des jeunes filles.

« Je n’aurai jamais pensé que les roses du Bief étaient aussi épineuses que celles de Port Réal. Néanmoins, j’approuve lady Redwyne, les robes dorniennes sont certes charmantes pour sublimer une épouse auprès de son mari, mais guère pour mettre en valeur une noble lady du Bief. » Elle regarda la robe au décolleté avantageux que tenait Daena. Cersei ne disait rien, mais pour elle, c’était la robe parfaite pour une putain. Lady Hightower voulait-elle refléter ainsi sa personnalité ? La lionne fit le tour et alla contempler les robes qui étaient présentées aux jeunes filles et renchérit sur la proposition de Daena pour faire porter à Margaery du bleu. Terriblement banal pensant aussitôt Cersei.
« Le bleu vous va en effet parfaitement au teint et met en valeur votre regard chère sœur. » Elle accompagna ses mots d’un charmant sourire, rempli de bienveillance. Etre agréable envers Margaery, c’était tout ce que Cersei désirait, même si au fond elle adorerait déchirer ce charmant minois. « Cependant, je trouve cela terriblement banal, pourquoi ne pas mettre plus en avant votre beauté en portant des parures digne d’une reine. » Elle fouilla dans les robes qui étaient présentées et cherchant celle que Cersei aurait bien volontiers porter si elle avait l’âge de la rose Tyrell. « Cette robe serait parfaite, on dirait qu’elle est faite d’or. » Elle montra une robe éclatante à sa belle-sœur, une robe dorée sur laquelle était brodée des fleurs sur le corsage. « Avec cette tenue, vous aurez tous les lords et princes de Westeros à vos pieds. »



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Leonette

ft. les autres

chapitre 3
Je souris à ma belle-soeur après qu'elle ait parlé, j'apprécie Margaerys. Je la considère comme une sœur. Après cette dernière, Desmera parle. Je l'écoute en lui souriant. Je me souviens de notre conversation lors d'une promenade … Et, de notre jeu avec Abigaëlle. Dans ce dernier, nous devons dire les contrées que nous détestons.  Pour ma part, je ne voulais pas aller dans les terres du Nord ni du Val.
Après, un homme est venu avec des coffres contenant des vêtements et autres. Il sourit aux dames du Bief.
Je me rapproche d'une des robe, celle-ci est verte avec des fils cousu d'or. Je touche le tissu.  Il est si soyeux et doux. Je me vois la porter, puis, j’entends la voix de  Desmera. Je me rapproche d'elle je ne comprends pas ce qui se passe. Qu'est-ce qui se passe ? Taena se tient à mes côtés, je l'observe cherchant à comprendre. Par la suite, Daena parle. Elle n'a pas l'air contente. Pourquoi se détestent-elles autant ? Quel est l'objet de leur querelle ?

Daena -  Je la prendrais avec plaisir. Après tout les jolis corps doivent être mit en avant. Tu devrais montrer un peu plus de chair Desmera. Ainsi tu pourrais vivre tes propres histoires plutôt que de te rêver à la place des autres

Daryl -  Madame, ce vêtement vous ira à ravir, j'en suis persuadé.

La jeune femme du Rowan nous salue puis elle nous quitte. Je suis triste de ne pas pouvoir passer encore quelques moments avec elle … Mais, peut-être pourrais-je la revoir avant mon départ ? Je l'ignore …Peut-être que les Sept pourront me permettre d'assister à son union.
Je regarde de nouveaux tissus, Daryl conseille les dames du Bief. Par la suite, Cersei Lannister, épouse de Loras fait son apparition. Je lui souris, j'écoute ce qu'elle dit.
Je décide de rejoindre Desmera, je la regarde avec un sourire.

Leonette – Avez-vous trouver une robe pour vous, chère cousine ? Dis-je d'une voix douce.

Ensuite, Taena vers vers moi avec une robe magnifique, elle est bleu nuit avec des fils cousus d'argent et d'or. Mes yeux brillent. Je plonge mon regard vers ma cousine.

Taena – Je pense qu'elle pourra vous convenir Leonette pour les Conflans, qu'en pensez-vous Lady Desmera ?

Après que Desmera ait répondu, je fais de même. Je regarde avec douceur Desmera. Elle va me manquer. Il est vrai que je n'ai pas beaucoup converser …
Ensuite, je reviens près du centre avec Desmera avec Taena, cette dernière tient la robe. Nous regardons Daryl, ce dernier parle avec une dame blonde.

Daryl – Pardonnez-moi madame, mais, cette étoffe ne peut convenir à une beauté comme vous. Elle convienne d'avantage à une femme ayant la chevelure rousse.

Je pose mon attention sur mes deux sœurs, Cersei est la plus âgée de nous toutes. Je pourrais aller la voir et lui parler mais elle me fait peur. Ensuite, je vois deux serviteurs se rapprocher de moi, ils saluent Taena et Desmera. Puis, l'un d'eux me chuchote, il me demande s'il peut apporter le présent pour Margaerys. Je lui fais signe que oui. Ils partent.
Je regarde Desmera et Taena, je m'excuse auprès d'elles. Je leur demande si elles souhaitent venir avec moi près de Margaerys, après qu'elles aient répondue, je m'avance vers Margaerys,  Cersei et Daena. Trois femmes différentes. Elles regardent des robes. Je vois celle que tient Cersei, je complimente la robe.
Ensuite, les serviteurs font leur apparition avec des présents, un de ces serviteurs tiennent dans ses bras, un petit chiot et un autre tient un coffre avec je ne sais quoi de dedans.

Leonette -  Ce petit chiot est pour vous chère Margaerys, dis-je avec un sourire.

Ce chiot est un enfant de la porté de Tyenne, la chienne de chasse des Tyrell. Je regarde le chiot et sa future maîtresse.

Leonette – Ce petit n'a pas de nom.

Puis, le serviteur ayant le coffre s'incline devant Cersei. Je pense que c'est pour elle. Il lui remet une lettre.

Serviteur – Lady Cersei, voici un présent de Lady Alyssa Vanbois.

Par la suite, quelqu'un frappe dans ses mains, je me tourne, il s'agit de Daryl. Je le regarde. Qu'est-ce qu'il veut ?

Daryl – Mesdames, je vois que mes robes vous plaisent, voulez-vous les essayer ? Ainsi, nous pourrons admirer vos beautés ?

Je rêve ou il nous propose de défiler avec ces tenues ? Je pose mon attention sur Margaerys puis sur les autres femmes. Allons-nous accepter cette demande étrange ?




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Margaery Targaryen
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Margaery Targaryen

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Margaery & Bief's Women

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Margaery ignorait si elle devait rire ou pleurer de la situation. D'un côté, son psychisme malmené par des semaines de crise de larme lui faisait tout prendre mal mais de l'autre, elle se réjouissait de retrouver l'ambiance si particulière des demoiselles de Bief. Pour le reste de Westeros, l'armée de petites fleurs qui se trouvaient à Hautjardin était un exemple de grâce, d'élégance et de culture, mais Margaery appréciait tout autant la deuxième facette, celle plus privée où se révélait les épines que chacune s'employait à aiguiser avant chaque thé. Loin d'être stupide, la Rose avait conscience des tensions que suscitait la présence de sa meilleure amie au sein du petit groupe de femme. Daena ne marchait jamais ses mots et visiblement, les hostilités reprenaient de plus belle, laissant derrière elles le temps des larmes et du deuil. Pour la première fois depuis son retour à Hatujardin, Margaery avait le sentiment d'être à la maison. La présence de sa belle-soeur la refroidie quelque peu: elle n'avait pas vraiment eu l'occasion de s'entretenir avec l'épouse de Loras, cette dernière n'hésitant pas à faire usage de son tempérament de lionne de l'ouest quand Margaery tentait une approche. Son regard se posa sur Daena, alors qu'une pique acide de Desmera stimulait la curiosité de chacune. La Tour n'était pas connu pour ses tenues de septa ou son comportement irréprochable. Sans doute était-ce ce qui lui avait tant plut chez sa cousine  ? En d'autre circonstances, Margaery se serait installée pour observer la joute entre les deux demoiselles bieffoises, approuvant sa nouvelle soeur, mais le départ soudain d'Abigaëlle calma ses ardeurs. Son regard interrogatif trouva réponse dans un sourire bienveillant de la blonde qui s'éclipsa rapidement après qu'une servante soit venue lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Reprenant pied dans la conversation et les préoccupations autour des robes et surtout de la tenue qu'elle mettrait lors du mariage princier qui aurait bientôt lieu à Dorne. Prenant la robe tendue par Daena entre ses mains, Margaery laissa ses doigts épouser les broderies qui ornaient le corset et s'interroger sur la transparence des jupons « Quel tissus magnifique » laissa-t-elle échapper en se demandant ce qu'elle ressentirait en portant une robe si légère. Il lui fallait, certes, prendre en compte les habitudes des Dorniens. Le Bief n'était pas en de très bon terme avec la Région des Martell et il fallait qu'elles concilient à la fois l'éclat de Hatujardin et le respect de leurs hôte. Ne risquait-elle pas d'être un peu trop "Tyrell" dans une robe rappelant les couleurs qu'elle aimait tant porté ? Ce fut le moment choisit par Cersei pour intervenir, manquant de la faire s'étouffer alors que la blonde qui, jusque là, s'était montrée très distante et froide avec elle, lui tendait une robe magnifique. Perdue, la jeune femme se relevant, se rapprochant de l'ancienne Lannister pour observer la finesse et la beauté du vêtement.  « Vous avez encore un gout très sur, chère soeur. » lui dit-elle avec un grand sourire tout en pensant que sa grand-mère avait peut être été un peu dure en la jugeant trop vieille pour Loras. « Je suis d'ailleurs ravie de vous avoir parmi nous aujourd'hui, je craignais nos discussions vous paraissent bien enfantines. Allez vous venir avec nous à Dorne ? Je suis sure que l'on peut trouver, ici, quelque chose qui fera de vous une vraie Bieffoise ! » Derrière l'innocence de ses paroles, Margaery avait conscience d'être encore un peu amer face à l'indifférence totale dont sa belle-soeur l'avait gratifié depuis sont arrivé à Hautjardin. Néanmoins, elle voulait croire en ce rapprochement, même si une part de son être se méfiait toujours des intentions de la blonde.

Son attention se reporter sur Leonette qui s'était rapprochée d'elles, complimentant le choix de la lionne de Hautjardin en matière de robe avant de faire venir un présent. « Pour moi ? Qu'ai-je fais pour mériter tant d'affection de votre part, chère soeur ? » Quelques années séparaient Margaery et Leonette et la Rose s'était très vite bien entendue avec l'épouse de Garlan. Pour elles qui étaient les seules filles de leur fratrie, une relation familiale s'était rapidement imposé et était sans doute à l'origine de l'envie pressante qu'avait la brune de se rapprocher, de la même manière, de Cersei. Laissant un petit cri de joie lui échapper, Margaery attrapa le petit chiot dans ses bras, caressant l'animal avec un regard tendre. « Je ne sais comment vous remerciez, Leonette ... » Tandis qu'elle cherchait un nom pour l'adorable créature qu'elle gardait contre son coeur, elle regarda, du coin de l'oeil, Cersei prendre réception de ce qui lui est destiné. L'intervention de Darys accapara l'attention des dames qui partagèrent un regard. Se rapprochant de Daena pour lui montrer le petit chiot, elle répondit « Qu'en dites-vous, mes amies ? Cette journée est placée sous le signe de la joie et du partage. Profitons-en pour nous amuser et oublier nos tracas passés ... » L'idée de retrouver ce plaisir d'essayer des robes en compagnie de ses précieuses amies éloigna le chagrin qui, quelques minutes encore, menaçait de la prendre.
AVENGEDINCHAINS


(2)



┗ THE PRINCESS ROSE ┛
We've been living on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime giving you my heart I swear that I'll be yours forever : 'til forever falls apart
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Desmera & Autres Ladies

It's time for the tea time

La réaction si prompte de Daena se fit attendre, tout du moins pour quelques instants, le temps pour Abigaelle de nous quitter. Les jardins allaient être bien tristes sans sa présence, mes balades n'auront plus ce goût si particulier. Peu à peu les allées de HautJardin ne m'offraient plus la sérénité d'autrefois, les buissons ne laissaient entrevoir que les épines des souvenirs et désormais il y en avait autant de bons que de mauvais. Le départ certain des ainés Rowan pour l'Orage accentuait ce sentiment, même s'il n'occultait nullement celui de l'animosité envers la Tour. Comme j'aurais aimé retourné à cet instant où nous nous tenions dans ce jardin à la Treille, où le miroir d'eau ne faisait entendre que le clapotis de son murmure, où seule la voix de ma chère cousine n'habitait mon esprit. Mais cette vision n'était que mirage, je ne pouvais empêcher l'inévitable de s'accomplir, elle serait bientôt mariée et je devais apprendre à la laisser partir. Tout comme Andrew. Les jours passaient pourtant mon cousin était prêt à revêtir armure et heaume pour aller défendre sa cause, déjouer cette alliance, aller à l'encontre de la décision de son père. Peine perdue évidemment, leur père était homme d'honneur, de plus il n'aurait pas laissé son Joyau partir sans de solides garanties. Ma joue reçue le tendre baiser de la jolie blonde, cherchant à y marquer le souvenir de son passage. Je dus retenir mon élan d'enthousiasme afin de ne pas la prendre dans mes bras, ce n'était ni le lieu ni le moment.

En effet je sentais revenir la tension que j'avais moi-même provoqué bien malgré moi, telle une force mystique qui m'aurait ordonner de pousser Daena Hightower dans ses retranchements. Une fois encore je sentis, avant même qu'elle n'ouvre la bouche, toute l'inimitié qu'elle éprouvait à mon égard. Je dus lutter contre l'hilarité à l'entente de sa réponse, étant presque déçue par ce discours laconique, voire répétitif de cette dernière, sa morgue semblait s'être égarée au détour d'un couloir. Ou alors le départ de Baelor Noirmarée de Villevieille avait finalement eu plus d'impact sur le cœur asséché de la jeune femme. Qu'importait la raison il était temps de lui montrer que la vigne pouvait gravir les murs autour d'une petite Tour, presque jusqu'à sa crête et l'étouffer. Dans un acte faussement indigné je portais ma main à mon cœur. "Oh, tu dois me confondre avec les serpents de Dorne." dis-je d'une voix toute aussi fallacieuse. "Ma jalousie n'a d'égale que ton manque d'informations ma chère. Et puisque tu insistes pour savoir si je serais aux noces de Dorne, sache que le Prince Viserys m'a envoyé une invitation personnelle me conviant à assister à ce glorieux jour." Le sourire forcé, les yeux rieurs et le haussement d'épaule parfaitement orchestré faisaient tous parti de l'arc-en-ciel de spécialité somme toute propre à mes entrevues avec Daena, comme un rôle que je sortais uniquement en sa présence. Mes résolutions pour ne pas perturber la première apparition publique de Margeary s'étaient envolées aussi vélocement que ma pensée le permettait. Avec un peu de chance elle pourrait voir en cette joute un pur acte d'altruisme guidé par l'envie de lui changer les idées, je doutais cependant qu'elle l'envisage de cette manière. Elle savait parfaitement l'âpreté de nos relations, ne devant donc pas s'étonner de nos propos tout aussi véhéments. "Les plus belles demoiselles dis-tu ? Alors Dorne est à la hauteur de sa réputation si tu fais partie des plus belles bieffoises." J'étais injuste, elle était d'une beauté fatale, à couper le souffle, les hommes changeraient volontiers de régime politique uniquement pour passer un peu de temps avec une beauté pareille. Mon propre frère figurait sur une telle liste. Mais quel intérêt aurais-je eu à le reconnaître ? "Ne confonds pas beauté et élégance, ce qui va te manquer cruellement si tu mets une telle robe. Enfin tu es on ne peut plus libre de te faire passer pour ce que tu veux. Je n'aurais pas la chance de voir ce désastre heureusement." Mes yeux s'ancrèrent dans les siens, lui envoyant toutes les pensées secrètes que je pouvais avoir à son égard, inconsciente d'être la cible d'espionnage, consciente cependant des paroles qu'elle avait innocemment glissé à mon encontre. Sans crier gare mon inconscient remis en avant une vision nocturne de ma mésaventure dans le labyrinthe de Villevieille, alors que j'étais aux prises avec un fer-né. Si, de prime abord, je ne compris pas le rapprochement entre les mots antipathiques prononcés et cette étrange soirée, je finis par faire le rapprochement. Ma robe, l'absence évidente de chair susceptible d'attirer l'attention d'un homme. Les circonstances m'avaient placé dans une situation délicate, pourtant je ne pouvais nier que l'attention porter à ma personne n'avait pas été feinte bien que l'intérêt l'emportait. L'homme m'avait laissé un souvenir impérissable, celui de sa proximité contre mon corps engoncée dans une robe de deuil, pas une once de peau visible sous la lune, spectatrice esseulée de notre entrevue. Toutefois je ne pouvais argumenter avec ce genre de souvenirs, il n'appartenait qu'à moi seule. Enfin à moi et à Dagon Greyjoy. Je me penchais vers la brune, dans une position illusoire de confidence, avant de clamer haut et fort. "Dévoiler un peu de chair ?" quémandais-je d'une voix outrée, avant d'enchainer, "Et ainsi t'empêcher d'être le centre d'attention de toute la gente masculine. Voyons chacun son rôle très chère." Oui les jardins ne renfermaient pas que de jolies plantes belles à regarder.

Mon attention fut détournée par l'arrivée inopinée d'une nouvelle venue, dans tous les sens du terme. Cersei Lannister venait de se joindre à nous. J'ignorais s'il fallait se réjouir ou redouter cette présence. Jamais encore elle n'avait fait acte de générosité à nos égards, ni à celui de sa nouvelle sœur, mes nombreuses années passées dans ce château avaient laissé quelques relations profondes sur mon existence, notamment auprès du petit personnel, comme l'aimait à appeler nombre de gens. Sa prise de position à mon égard était tout autant une stupéfaction qu'un plaisir. En aucun cas je n'aurais cru voir un jour la fille de lord Tywin me donner raison, tout du moins donner raison à mon éducation puisque ma manière de m'habiller était un point essentielle de l'apprentissage féminin donnée par mère, qui l'avait elle-même appris de sa mère. Il fallait savoir susciter l'attention, choisir quand il était nécessaire de la garder et à ce moment là faire tout pour la retenir. "Votre grâce me voit honorée d'obtenir un tel compliment." La méfiance ancrée au cœur ne devait pas me faire perdre le fil de mes priorités, ni de mon rang. Je souriais donc à l'épouse de mon cousin, ravie de voir que Daena ne pourrait pas la remettre à sa place sans provoquer sa colère, ou pire. J'évitais de trop poser mon regard sur celle qui avait provoqué tout ce déchainement de haine. Elle fulminait, si la méchanceté était de mon fait je pourrais la comparer à une jument dans la fumée s'échapperait de ses naseaux, mais le simple fait d'y penser était déjà un acte malveillant aussi valait-il mieux pincer mes lèvres et attendre le prochain acte. D'autant plus que Lady Lannister avait déjà porté son attention sur Margeary, on pourrait donc y voir enfin la conciliation des deux femmes, entrainant de la sorte l'attention de Daena qui ne quittait guère sa précieuse amie.

En reprenant pieds dans la réalité des lieux, je pus constater que certaines dames s'interrogeaient sur la discussion animée à laquelle elles venaient d'assister, il y avait si longtemps qu'une dispute n'avait pas éclaté entre nous. Tout du moins devant assistance aussi grande. Le sourire de façade était une autre facette de l'apprentissage d'une lady, heureusement pour moi le mien s'accompagnait d'un masque tout aussi impénétrable que la Citadelle. Il ne m'avait pas quitté depuis le début de cette entrevue, je me sentis alors un peu coupable envers lady Leonette, alors que je la vis s'avancer vers moi en compagnie de Taena Merriwather. La pauvre n'avais jamais assisté à l'une de nos disputes, et je venais littéralement de la propulser au milieu du champs de batailles des dames de la haute noblesse du Bief. Cette culpabilité accentuant la honte que j'éprouvais à l'égard de l'épouse de Garlan, elle n'était que douceur, aussi il ne m'apparu pas surprenant de voir l'étonnement dans ses yeux en nous regardant tour à tour avec ma Némésis. Je me levais pour aller à son encontre. "Pardonnez moi Lady Leonette, je ne souhaitais nullement gâcher cette petite réunion." L'interrogation dans son attitude était une invitation à en dire plus, à m'expliquer, ce qu'il m'était impossible de faire. LE propres des femmes du Bief étaient de se montrer belles, parfaites en toutes circonstances et surtout à peine plus intelligentes que leurs homologues masculins afin de ne pas froisser ces derniers. Nous étions aux yeux du monde de parfaites petites potiches destinées à être présentées comme des trophées par lesdits hommes. Néanmoins la Cour féminine du Bief recelait une toute autre facette, il fallait en avoir fait partie pour la comprendre, en accepter les règles, voir y participer pleinement. Ce n'était pas un jeu comme les autres, ni réellement un jeu en vérité, plutôt une manière de penser, d'agir, en toute circonstance. Je doutais que la douceur délicate de l'ancienne Fossevoie puisse rivaliser avec les serres acérées de nous autres. Elle du se satisfaire de mon air contrit avant de m'interroger sur le sujet principal de la venue de Daryll. "Aucune robe ne m'attire mais je dois avouer que ce tissu serait parfait pour les noces de l'Ouest." Je désignais un tissu assez fin, de couleur rouge pourpre, presque de couleur sang que l'on aurait pu confondre avec la lie de la vigne si les reflets plus orangés à la lumière du soleil ne lui donnait pas un côté moins sombre. Ce n'était pas réellement ce que j'avais prévu au départ, néanmoins je devais reconnaître que la qualité dudit tissu surpassait amplement mes attentes. Taena semblait avoir trouvé une robe parfaite pour mon interlocutrice. "Présentez-vous avec cette robe auprès des conflanais et vous êtes certaine d'attirer toutes les faveurs sur votre personne." Notre conversation est plus encline à la complicité que la précédente, cette légèreté fait du bien à voir, à ressentir aussi alors que le deuil prend fin.

Nous discutons encore quelques instants, comme la plupart des femmes présentes, regardant chaque once de tissus qui pourraient nous plaire, complaire les époux de certaines. Mon observation se reporte sur les trois femmes délaissées par mes soins, je ne peux entendre leur conversation pourtant je suis curieuse de l'intérêt soudain de lady Cersei à l'égard de sa nouvelle sœur. Etait-ce là une stratégie de rapprochement ? Ou au contraire quelque chose de plus poussé ? Ma proximité avec ma cousine n'était pas assez forte pour que je sache le fin mot de cette histoire, mais je ne doutais pas d'obtenir ces précieuses informations en temps et en heure. Pour l'heure je devais une fois de plus remercier lady leonette d'être une hôtesse aussi parfaite, alors qu'elle nous laisse pour rejoindre des servantes proches de Margeary, tandis que d'autres nous propose toutes sortes de collation. Je jette mon dévolu sur des petits gâteaux à la graine de courge, un petit plaisir ne faisait pas de mal, cela occuperait aussi ma bouche, l'empêchant de faire un nouvel esclandre. Dans un même entrain, toutes les têtes se tournent vers la Rose, dans l'attente de la prochaine action. Dire que je fus étonnée du cadeau était un euphémisme. Pourtant cet étonnement n'était pas justifié. Plus j'apprenais à connaître la jeune leonette, plus je devais me rendre à l'évidence qu'elle n'était que gentillesse et prévenance envers les autres. Une fois encore je remerciais les Sept d'avoir porter une telle épouse dans la vie de Garlan, l'espoir de voir l'amour naître entre ces deux là était plus présent que celui de me voir un jour réconcilier avec la Tour. Margeary elle-même devait reconnaître qu'une telle attention à son égard était un acte d'une déférence sans égale. Je pris de nouveau place sur un siège alors que les regards se posèrent sur Cersei, sa prochaine action déterminerait le genre de relation qu'elle entretiendrait avec le reste de la Cour. Elle devait se faire des alliées. Bien que se rapprocher de Margeary était une bonne chose, ma cousine allait bientôt rejoindre la Couronne et ne serait que d'une utilité toute sommaire aussi loin; les relations qu'elle avait pu nouer grâce à son père ou de par son passé ne lui seraient non plus utiles en terre de Bief si elle ne faisait pas montre de plus d'attention à nos égards. Certes je venais d'obtenir son approbation mais au détriment de Daena, aussi ne pas partager la découverte de son présent pourrait provoquer la méfiance de toutes les lady présentes. Néanmoins si la chose venait à être trop indiscrètes alors le montrer pourrait s'avérer fort déplaisant. La maturité de la lionne l'avantageait certainement en de telles circonstances mais les fleurs étaient de parfaits exemple de ténacité et elle devait apprendre à s'y fier alors que déjà Margeary acceptait de se prêter au jeu de la critique face à la proposition de Daryll.


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Leonette

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chapitre 4

Je m'avance alors vers ma cousine Desmera en compagnie de mon amie Taena. Ma chère cousine se lève quand je me rapproche d'elle. Je lui accorde un sourire sympathique. Je ne l'ai jamais vue en colère, non, jamais. C'est bien la première fois que je la vois ainsi … Je ne comprends pas pourquoi Desmera et Daena sont des ennemies ou des rivales …

Desmera - Pardonnez moi Lady Leonette, je ne souhaitais nullement gâcher cette petite réunion.

Leonette – Ce n'est rien Lady Desmera.

La curiosité est un vilain défaut, il est vrai, mais, je ne souhaite pas créer un nouveau scandale si je lui demande les raisons de ce fossé entre les deux cousines. Je décide de changer de sujet et de parler de la venue de Darryl.

Desmera - Aucune robe ne m'attire mais je dois avouer que ce tissu serait parfait pour les noces de l'Ouest.

Elle me montre alors le tissu, je lui accorde un sourire rayonnant. Oui, cette étoffe sera parfaite pour elle. J'en suis sûre qu'elle sera magnifique. Je ne lui réponds pas mais en guise de réponse, j’esquisse un léger rictus sur mes lèvres.
Par la suite, Taena évoque une robe qu'elle a trouvé pour moi, cette dernière pourra me convenir lors de mon séjour à Corneilla.

Desmera - Présentez-vous avec cette robe auprès des conflanais et vous êtes certaine d'attirer toutes les faveurs sur votre personne.

Leonette – Je vous remercie chère cousine pour votre avis, je la prendrais alors. Merci Taena pour avoir déniché cette robe.

Quelques instants plus tard, je me trouve auprès de mes deux belles-soeurs ainsi que Daena. Je complimente la lionne puis mon présent à la destination de la petite rose arrive enfin. Il s'agit d'un petit chiot.

Margaerys - Pour moi ? Qu'ai-je fais pour mériter tant d'affection de votre part, chère soeur ?

Leonette – Vous avez tant fait pour moi chère sœur, vous m'avez accueillie les bras ouverts dans cette noble maison. Dis-je avec un sourire.

Par la suite, elle continue de parler, je lui offre un sourire tendre. Après ceci, le marchand de tissus intervient encore une fois, je porte mon attention sur la jeune rose. Je souris à la proposition de la demoiselle. Oui, elle a raison, nous pouvons essayer les robes.

Deux heures après, le marchand d'habits nous remercie puis il repart avec les étoffes qu'il n'a pas pu vendre. Après son départ, nous quittons la salle et nous vaquons à nos occupations habituelles. Pour ma part, je retourne dans mes appartements pour me préparer pour le repas du soir.




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