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La beauté est un jardin sauvage... | Jardin de Port Réal (Sujet ouvert, Leonette)

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Lune 12, 3e semaine, 298, Port-Réal était là, face au Sea Hawk qui glissait sur les flots. Entourée d'épaisses murailles, la vieille cité était plus belle que jamais. J'étais déjà impatient de poser le pieds à terre, de me rendre le plus vite possible dans la première taverne et de flâner dans les jardins de la ville pour y rencontrer de jolies ladies. Nous accostons et le cri des matelots qui s'attelaient sur la mâture me ramenait à la réalité. Les marchandises n'attendaient pas, je n'étais pas là pour m'amuser et courir dans les rues de Port Réal à la recherche de donzelles. Affichant une légèrement moue, je finis par donner des ordres pour sortir les marchandises des cales. J'avais devant moi, cinq jours pour trouver des acheteurs, cinq jours avant de rentrer aux îles de Fer. Les premières caisses furent transporter sur le quai, alors qu'un marchand de la ville attendait sa commande. Il n'y avait rien d'illégale, juste des produits provenant d'Essos et même si ce n'était pas les habitudes des fer-nés de jouer les marchands, il fallait bien revendre certains produits obtenus de façon... parfaitement... Bref. Et puis, ça ne regardait personne, même si tout le monde s'en doutait. Il pouvait bien parler, tout ces petits canetons couverts d'or. Ils passaient leur temps à jacasser entre deux tasses de thé, un gâteau et une belle partie de jambe en l'air. Ils devaient bien s'ennuyer à la cour ou dans leur fabuleux appartement, en observant la merde sous leur fenêtre.

Droit et fier, je replaçai mon long manteau noir avant de disparaître dans une ruelle. Sea Hawk était entre de bonnes mains et puis, la consigne n'indiquait pas que je devais m'occuper moi-même de la livraison. En remontant l'allée, j'étais encore indécis sur le lieu de ma première visite. Taverne ou jardin... Taverne ou jardin ? Les ladies n'aimaient guère les hommes qui sentent l'alcool, alors autant commencer par la flânerie. Il était dit que les jardins de Port-Réal n'égalisaient pas ceux de Haut Jardin, néanmoins, je pouvais tout de même sentir la douce odeur des fleurs sur le chemin. Un tonnelle sur la droite et quelques petits groupes discutaient sur la gauche. Cela me rappelait un souvenir encore bien trop présent dans ma tête. J'avais alors 18 ans à cette époque et déjà à cet âge, je m'étais laissé attiré par la douceur des lieux. Je me souvenais d'une fille en particulier, à la peau très légèrement hâlée. Absorbé par ce vestige du passé, je n'avais pas vu une présence non loin. Mes yeux d'azur se figea sur la jeune femme. Je lui souris avec politesse et je reconnu le style raffiné des femmes du Bief.  « Ma dame... » Dis-je d'une voix calme et légèrement éraillée, comme pour la saluer. « J'étais sûr de croiser une Tyrell dans le coin. C'est un peu votre lieu de prédilection, à vous les gens du Bief. » Poursuivis-je taquin.

Oui, après tout je restais un fer-né. Je ne comptais pas faire la révérence ou je ne sais quoi. Ma peau, rêche comme du cuir, signalait que je passais beaucoup de temps sur les mers ou dans un lieu ou l'air était salé. Mon manteau était légèrement décoloré sur les bord et je ne mâchai pas mes mots. Malgré tout, j'étais un homme sociable, avec des manières, mais on ne pouvait pas nié mon origine. Je restais un noble et un homme qui avait passé du temps à Essos. Mon regard balayait le lieu et je continuais d'un ton interrogateur. « Êtes-vous seule ? Ce n'est pas prudent. » Non, je ne comptais pas la kidnapper... qu'allais-je faire d'une lady du Bief à Pyk ? Elle serait capable de marcher sur l'eau pour rentrer chez elle. J'aurais pu partir sur une longtemps réflexion sur le comportement des femmes du sud, mais cela aurait été mal poli. Et puis, un ami me disait qu'à trop vivre dans ma tête, j'allais finir complètement fou.

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Leonette

ft. les autres

Chapitre 1
 Hier était une véritable épopée. En effet, la veille, j'étais sortie avec ma belle-soeur et quelques dames pour aider le peuple puis pour prier les Sept. Or, en partant du grand septuaire de Baelor, je me suis perdue dans la capitale et un homme peu vertueux m'a poursuivi. Par miracle, un homme m'a sauvé de ce dernier. Il s'agissait de Robb Stark. Après qu'il m'ait ramené en sécurité au Donjon Rouge, j'ai retrouvé ma famille puis j'avais redouté mon entrevue avec mon époux. Il était déçu du serment que j'avais brisé.
Mais aujourd'hui est un autre jour, n'est-ce pas ? Je me prépare dans mes appartements, Garlan n'était pas là. Peut-être s'entraîne-t-il ? Je suis triste que nous ne soyons pas réconcilier mais j'espère que nous le serons. Peut-être qu'il ne m'en voudra pas longtemps mais il ne faut pas que je recommence cette imprudence. Il ne sera sans doute pas clément une seconde fois. Non, je ne dois pas le mécontenter une seconde. Je ne pourrais pas supporter sa froideur alors qu'il est si gentil avec moi. Je réfléchis à tout ceci pendant qu'on me prépare.
Après que je sois coiffée, je me lève de la chaise, je souris à mes servantes et je les remercie. Je sors de mes appartements, je retrouve mes deux dames d'atours. Nous sourions puis nous quittons cet espace et nous commençons à nous rendre dans les jardins.
J'apprécie les jardins, en étant une noble de la région du Bief, je ne peux pas me passer de visiter les jardins ou d'admirer les diverses fleurs ou de sentir les différentes senteurs de celles-ci. Je souris en regardant mes amies. Nous ne parlons pas, peut-être que nous n'avons rien à nous dire. Nous pénétrons dans le jardin. Nous les regardons. Ils ne ressemblent pas à ceux de Hautjardin. Mais, celui de la capitale ne manque pas de charme.
Nous déambulons dans cet espace verdoyant parsemé de quelques touches de couleurs. Nous allons près des fleurs. Elles sont belles, il est vrai. Nous voyons que ce jardin possède des roses, des lys et des narcissesmais également d'autres fleurs. Je souris. Je sens une des fleurs, je ferme les yeux . J'apprécie la senteur de celle-ci.
J'ouvre de nouveau les yeux et je cherche du regard mes dames d'atour. Or, je ne les trouve pas. Sont-elles égarée dans ce jardin remplis de différentes odeurs ? Peut-être. Je marche doucement et diverses idées affluent dans mon esprit. Je pense à ma brouille avec mon époux, celle-ci me pèse dans mon cœur. Et, commence à me briser en petit morceaux. Il est vrai qu'elle date seulement de quelques heures et pourtant … Ceci s'intensifie. Pourquoi ? Je ne suis pas mestre, je ne connais pas tout les maux que les hommes peuvent subir.
Je chasse cette idée de mon esprit puis je vois un curieux personnage. Je n'ai jamais vu un être habillé ainsi. Quoique … Peut-être est-ce un fer-né ? Ou pas … Je le regarde avec une certaine attention. Ce n'est pas un nordien ni un dornien. Je souris quand il m’aperçoit enfin.

Dagon – Ma dame dit-il d'une voix calme et éraillée.  J'étais sûr de croiser une Tyrell dans le coin. C'est un peu votre lieu de prédilection, à vous les gens du Bief. Ajoute-t-il d'une voix taquine

Il a visé juste. En le voyant près, je peux penser qu'il s'agit d'un fer-né. En effet, j'en ai connu qu'un, c'est le veuf de ma cousine maternelle, Aylin. Peut-être que cet être présent devant moi connaît Baelor Noirmarées. Une feu bieffoise mariée à un fer-né … Il arrive que certaines personnes de différentes régions se marient et donnent des enfants. Des progénitures ayant différentes cultures. Je n'ai rien contre ceci, du moment que l'enfant ne soit pas né hors mariage. Pour moi, le serment de fidélité lors du mariage est important pour la femme. Celle-ci ne doit pas tromper son époux. Et, ne doit pas enfanter des enfants adultérins.

Dagon -  Êtes-vous seule ? Ce n'est pas prudent. 

En effet, être seule avec un fer-né est dangereux. Je me demande où sont passées mes dames. Peut-être, elles ont trouvé des connaissances sur le chemin et elles discutent avec eux. Je l'ignore, je ne suis pas dans leur tête. Je regarde le fer-né et je souris. Je n'ai jamais vu de fer-né à Port-Réal depuis mon arrivée ici. Et, j'imagine que ce n'est pas courant  qu'un homme des îles de fer soit ici. Est-il un otage ou je ne sais pas ? Je le regarde dans les yeux puis je remarque que je ne lui ai point encore parlé.


Leonette – Et, vous avez vu juste concernant mon identité, puis-je essayer de trouver là vôtre ? Dis-je en souriant. Je respire doucement. Mes dames doivent sans doute converser entre elles. Je vous remercie pour ceci. Je lui souris.

Puis, j'entends quelques pas. D'autres personnes viendront se joindre à nous ? Dans tous les cas, je pense que cette journée sera également une épopée chargée d'émotions.



Leonettela beauté est un jardin sauvage
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La beauté est un jardin sauvage

298, Lune 12, Semaine 3 - Port-Réal



Dagon Greyjoy & Leonette Tyrell & Viserys Targaryen & Elbert Arryn

Voir un être proche, de son sang, sombrer peu à peu dans le néant n'était pas une chose aisée même quand vous étiez un homme fait. Pourtant, ce ne n'était ni la première ni la dernière personne que le jeune homme enterrerait. Plus que sa propre peine, c'était la vision du désarroi de sa propre mère qui lui brisait le cœur. Lady Delenna semblait accuser le coup mais il voyait bien qu'elle gardait la tête haute par fierté ce qui ne l'empêchait pas de se laisser aller une fois seule et éloignée de tout public. Dans ce genre de situation chacun faisait de son mieux pour s'occuper l'esprit. Certains se réfugiaient dans l'alcool, d'autres dans les bordels. Elbert lui se ressourçait dans l'entraînement mais également dans des moments de détentes et d'aération de son esprit. L'extérieur et le contact avec la nature lui faisait du bien. Sans la présence de son écuyer, il se sentait seul et en paix. La déclinaison de la santé de son oncle avait chassé de sa tête ses problèmes de mariages et d'alliances pour lui laisser la seule charge de supporter la peine. Assit sur un banc, il profitait des rayons du soleil et de la quiétude du lieu.

Ses oreilles profitait des rares chants d'oiseaux et des quelques bruits provoqués par les rares jardiniers à l’œuvre dans l'entretien des jardins. Son aire de calme fut alors brisée par la tonalité d'une voix rapidement suivie par une autre, plus féminine cette fois. Les mots « seules » et « prudentes », l'interpelle. S'agissait-il d'une conversation privée ou peut-être d'une embuscade. Posant la main sur son épée, le Arryn vêtu d'une tenue de bon goût rappelant sa maison mais portant tout de même son épée à la ceinture, préférait rester méfiant. Depuis qu'il vivait à la capitale, il avait rapidement compris que cet endroit était un nid de vipère prête à s’entre dévorer pour grignoter un peu plus de distance sur le chemin qui les menaient à leurs objectifs. Se levant de son banc, le jeune homme laissa la cape retomber sur le côté droit de son corps, masquant à la fois son bras et son épée. De la sorte, il pouvait éventuellement dissimulé ses intentions pour un œil non attentif. Faisant son apparition, l'homme aperçu une jeune dame qu'il reconnu de vue comme étant l'épouse de  Ser Garlan de la maison Tyrell. L'homme avec qui elle communiquait lui était tout à fait inconnu. Vêtu d'un long manteau noir, son air lui inspirait pas confiance.

«Tout va bien Lady Tyrell ? Cet homme vous importune t-il ? »

Toujours galant et serviable, le Arryn n'en demeurait pas moins un homme d'honneur. Du moins essayait-il de l'être en toute circonstance même si cela n'était pas toujours réalisable. Laissant sa cape descendre pour révéler la position de sa main, le Valois attendit que la jeune femme lui infirme ou affirme sa mise en danger. Elbert était un habile un combattant. Bien que peu protéger par ses vêtements actuels, il n'en demeurait pas moins un redoutable adversaire. Restant aux aguets, à l’affût du moindre mouvements, le Arryn affichait une stature athlétique. Celle d'un homme entraîné et toujours en excellente condition physique, formé par Jon Arryn lui même. Peu d'hommes pouvaient s'en vanter dans tout Westeros.


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Viserys Targaryen
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La beauté est un jardin

sauvage...

Port réal | Année 298 Lune douze semaine trois


Les marches du Grand Septuaire étaient en effervescence aujourd'hui. Comme régulièrement le dragon de l'Est était venu faire ses dévotions et faire don aux plus démunie de Port-Réal. Ses venues ne passaient jamais inaperçue. Le peuple hurlait sa reconnaissance derrière les ovations et les vivats ce qui ne pouvait que faire plaisir au Dragon de l'Est. Son orgueil se nourrissait de la dévotion du peuple, et donnait au frère cadet du roi un sentiment de supériorité qui ne pouvais que lui plaire.

Cependant, il n'aspirait cet après-midi qu'à la paix et la tranquillité. Vêtue d'une houppelande dorée ou étaient tissé sur le torse de façon remarquablement élaboré l'étoile à sept branches en l'honneur de sa dévotion, le Dragon de l'Est se dirigeât vers les jardins de la capitale pour apprécier de ses propres yeux ce que l'homme pouvais créer de beau en domptant la nature.

Il était naturellement accompagné de Ser Boros Poindacier, l'austère chevalier noir qui veiller en toute circonstance sur le prince , ainsi que d'une poignet de courtisans qui gravitaient autour du prince. Des fils cadets sans héritage voué à la chevalerie que Viserys avait tirée de leur triste vie sans responsabilité pour en faire son héritage et ainsi glorifier leurs maisons. Ils étaient a la fois ses faire valoir, mais également une présence qui pouvait le distraire au cas où.

Il marchais donc d'un pas tranquille tout en devisant a voix haute sur son expédition prochaine dans le nord , et sa hâte de voir la garde de nuit ainsi que le Mur, merveille architecturale qui n'égalait sans doute pas la tour de Villevieille, mais qui se devait d'être vue tout de même. Les piaillements des courtisans et la voix du dragon de l'Est pouvaient s'entendre aisément au fur et à mesure qu'il se rapprochait de la position du trio.
Il ne fallut point longtemps pour qu'il remarque un visage connu, parmi cette assemblée. Ses yeux améthystes se posèrent sur Leonette, alors qu'il lui adressa un sourire franc. Il franchit assez rapidement la distance les séparant du trio avant de prendre la parole d'une voix douce et paisible.

"Lady Leonette, ma chère amie. Quelle joie de vous apercevoir en ce jour. Je me disais bien que les jardins avaient une saveur toute particulière aujourd'hui. J'en comprends maintenant la raison, votre présence, ma chère amie illumine ses lieux."

Il adressa tout de même un signe de salutation a Elbert, qu'il reconnut rapidement. Ils avaient chassé ensemble au bois du roi, il y avait de cela plusieurs semaines. Lors de l'événement qui devait fêter les fiançailles entre Daenerys et Willos. Il glissa à peine un regard à l'homme vêtu de noir pour l'heure. C'était sans nul doute l'homme veillant a la sécurité de la Lady, bien que sa tenue vestimentaire laissait fortement à désirer pour un Bieffois.

©️️ Feniix


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La beauté est un jardin sauvage... | Jardin de Port Réal (Sujet ouvert, Leonette) Targaryen
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Lune 12, 3e semaine, 298, Port Réal n'avait pas changé. La capitale restait, encore aujourd'hui, un labyrinthe de perversions en tout genre. Même à l’embouchure de ce magnifique bosquet, le danger restait imminent pour une jolie lady à la chevelure dorée, ainsi que pour un ferné tel que moi. La nostalgie avait endormie mes sens, j'en avais oublié les circonstances. Les paroles de la lady me ramenait à la réalité, me souvenant que mon nom était proscrit en ces lieux. Pourtant, j'avais toujours été prudent, cachant mon identité à souhait sous un accoutrement adéquat. Alors qu'elle plongea son regard dans le mien, je lui souris avec politesse.

« - Je ne suis qu'un voyageur, ma lady. Un voyageur, un marin qui sillonne les mers entre Essos et Westeros. » Lui soufflai-je humblement. « - Pardonnez mon accoutrement, j'arrive d'un long voyage et rien de mieux qu'un manteau de cuir pour braver les intempéries sur les flots agités. »

Je me maudissais intérieurement, puisqu'il aurait été plus judicieux de la laisser dans ma cabine. Au lieu de cela, j'attirai le regard, mais soit, j'étais assez rusé pour m'en sortir avec quelques pirouettes. Alors qu'une légère brise effleurait ma peau telle une caresse et que les rayons du soleil perçaient à travers le feuillage, un autre individu s'invita à la conversation. C'était un jeune homme dont j'ignorai son identité et puis, de toute manière, il n'était pas là par courtoisie, ou du moins, pas envers moi. À ses paroles, je me contentai de soupirer. Ce petit garçon mériterait une bonne leçon, le voir gonfler le torse comme un paon m'exaspérait déjà. Afin de ne pas aggraver la situation, je tournai les paumes vers lui.

« - Je ne suis pas armé et je ne suis pas ici pour agresser qui que ce soit. » Rétorquai-je. « - Et à qui ai-je l'honneur ? »

Je constatai que le jeune lord était sur ses gardes, tout comme moi. S'il pensait avoir le dessus, il se trompait lourdement, car l'expérience faisait toute la différence. Je restai calme et stoïque, puisque après tout, je n'avais rien à me reprocher. Oui, j'étais certain que tout allait bien, jusqu'à ce qu'une tête aux cheveux blancs me prouve le contraire. Il était entouré de jeunes gens, mais sa démarche et son allure princière m'indiquait que le prince Viserys avait bien grandi. C'était un peu comme se prendre une claque en réalisant toutes ses années défilées à une vitesse vertigineuse. Il est vrai que je n'étais plus si jeune, mais je n'étais pas encore vieux... Je me souvenais vaguement du prince qui vivait encore à Port à Réal lors de ma dernière visite, mais quinze ans après, les choses avaient bien changées. En sa présence, je fis la révérence de façon humble et respectueuse, en espérant passer inaperçu. Certains n'attendent qu'à être remarquer, sauf moi. Je tenais tout de même à retourner sur mon navire sans encombre. Immobile et froid comme un iceberg au cœur d'une tempête, je me contentai d'écouter. Jadis, les princes ne se baladaient pas aussi facilement dans les jardins... Les princes étaient gardés précieusement entre les murs du donjon rouge. Aujourd'hui, même le jardin devenait extrêmement hasardeux. Les fernés n'ont rien à faire en ces lieux, je le savais bien, c'était donc pour cela que j'allais attendre quelques petites minutes, avant de m'esquiver et disparaître...

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Leonette

ft. les autres

Chapitre 2

Je commence à converser avec l'inconnu. Je ne connais pas encore son identité. Je lui souris.

Dagon -  Je ne suis qu'un voyageur, ma lady. Un voyageur, un marin qui sillonne les mers entre Essos et Westeros puis il rajoute. Pardonnez mon accoutrement, j'arrive d'un long voyage et rien de mieux qu'un manteau de cuir pour braver les intempéries sur les flots agités.

Leonette – Oh … Qu'avez-vous visité si ce n'est point indiscret lui demande-je d'une voix douce.

Nous n'avons pas le temps de converser plus car une personne se rajoute à notre cercle. Je suis de dos, je ne peux pas  voir l'identité de ce nouveau venu. Par la suite, je me tourne et je remarque qu'il s'agit d'Elbert Arryn. Un jeune homme du Val. Un sourire naît sur mes lèvres . Je m'incline poliment.

Elbert - Tout va bien Lady Tyrell ? Cet homme vous importune t-il ? 

Dagon -  Je ne suis pas armé et je ne suis pas ici pour agresser qui que ce soit.  Et à qui ai-je l'honneur ?


Je voulais répondre à Elbert mais l'inconnu me devance. Par la suite, le Prince Viserys fait son apparition, je fais une révérence au Prince.

Viserys - Lady Leonette, ma chère amie. Quelle joie de vous apercevoir en ce jour. Je me disais bien que les jardins avaient une saveur toute particulière aujourd'hui. J'en comprends maintenant la raison, votre présence, ma chère amie illumine ses lieux.


Leonette – Votre Altesse, je vous remercie de vos paroles. Je lui gratifie un sourire. Puis, je me tourne vers Elbert. My Lord, je n'ai pas eu le temps de vous répondre mais je vais bien, je vous en remercie.

Trois hommes dans les jardins avec une jeune rose. Cette histoire va jaser si ceci tourne mal. Je regarde le Prince Viserys, Elbert et l'inconnu. Je ne peux pas rester éternellement ici avec ces trois hommes. Mon mari risque de mal le prendre. Déjà qu'il n'a pas apprécié que je me perde dans les rues de la capitale … Non, je ne veux pas le recevoir encore une fois. Je dois tout faire pour protéger l'honneur de la maison Tyrell ainsi que son honneur à lui. Oui, je ne veux pas qu'il soit fâché encore plus.
Je regarde les hommes. Je ne sais pas quoi faire de plus ici parmi eux. Où sont mes dames de compagnie ? Est-ce ma faute si elles m'ont laissé seules ici ? Je respire doucement et je regarde le trio masculin. Ils sont très différents. Très différents. Je dois rester courtoise pour éviter de heurter la sensibilité des uns et des autres.

Leonette –  Il y a bien du monde dans ces jardins en ce jour … Je regarde le Prince Viserys et Elbert. Comment allez-vous ? Demande-je poliment.

Que dire de plus ? De se promener entourer de trois hommes ? Non, ça serait très louche. Je ne peux pas rester seule avec eux. Ce n'est pas possible. De plus, un scandale peut naître. En effet, les langues de vipère aiment raconter des choses … Puis, les modifier selon leur envie. J'observe le trio masculin.
Dois-je partir maintenant ?Je vois de loin mes dames de compagnie. Je les regarde.

Leonette – Messieurs, je m'excuse de mon impolitesse mais je ne peux rester plus longtemps, je dois retourner au Donjon Rouge. Je m'incline devant le Prince.

Que dire de plus ? J'ignore si les hommes vont accepter mes excuses ou non mais je ne peux rester dans un endroit entouré d'hommes, de vice et de tentation. Deux d'entre sont des hommes vertueux, mais, l'inconnu, on ne le connaît pas. Même si les deux autres hommes sont là, que peut-il se passer ?
Je souris. Il est temps pour moi de partir rejoindre les femmes en espérant de ne pas tomber sur une ronce.



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La beauté est un jardin sauvage

298, Lune 12, Semaine 3 - Port-Réal



Dagon Greyjoy & Leonette Tyrell & Viserys Targaryen & Elbert Arryn

Le Prince Viserys fit son entrée et salua Lady Leonette Tyrell. A se demander si ce jardin n'était pas devenu un point de rendez vous pour certaine rencontre intime que le jeune Arryn venait de perturber. Chassant ce genre de pensées de son esprit, le vaillant faucon se concentra à nouveau sur la situation. Cela ne le détendit pas pour autant, préférant analyser le comportement de l'homme mystérieux qui avait adressé la parole à la jeune épouse de Ser Garlan. L'étranger prétendait ne pas être armée mais il n'était pas difficile de dissimuler un objet de mort dans sa botte ou sous ses vêtements. Il voulait que le Arryn décline son identité.

« Je suis Ser Elbert de la maison Arryn. »

Le jeune homme s'inclina ensuite vers le prince légèrement, restant tout de même aux aguets. Se montrer poli et proche de l'étiquette avec un membre de la famille royale était une valeur importante. Il se demandait néanmoins ce que pouvait bien venir faire le frère du Roi dans le coin. Peut-être une simple ballade ?

« Prince Viserys ! Enchantez de vous rencontrer dans ce lieu.»

Le Arryn reporta son attention sur l'étranger. Cet homme avait demandé aux Arryn qu'il se présente. Il attendait donc que son homologue en fasse de même. Cependant, vu son allure, le gaillard ne devait sans doute pas être habitué à la politesse et au savoir-vivre si bien que le Faucon de Lumière jugea bon de lui rappeler ce qu'il attendait en retour de sa propre présentation.

« Vous n'avez pas décliné votre identité. Qui êtes vous ? Je ne vous ai jamais croisé à cet endroit, ni même à d'autres du Donjon Rouge.»

C'était la moindre des choses. Le Chevalier ne cherchait pas la bagarre. Il n'avait nulle envie de faire couler le sang. Si une situation pouvait se désamorcer diplomatiquement, mieux valait choisir cette voie. Le jeune homme bouclé se tourna finalement en direction de la jeune dame pour s'adresser à elle et ainsi répondre à sa question.

«Je me porte comme un charme, Lady Leonette. Je suis également moi même ravi de vous rencontrer Lady Leonette. Comment se porte votre époux ? »

Ser Garlan Tyrell était à ses yeux un homme d'honneur ainsi que compétent une arme à la main. Le genre d'homme que vous voudriez avoir à vos côté lors d'un combat ou d'une bataille ce qui n'était pas le cas tous les chevaliers dont les pieds touchaient le sol de Westeros et dont l'ego était surdimensionné et/ou la morale plus que douteuse. Si des hommes de sa qualité peuplaient Westeros, ce continent se porterait encore mieux qu'à l'heure actuelle mais Elbert n'était pas là pour en débattre.

« Vous promenez souvent dans le coin, Lady Leonette ? Il est vrai que ces jardins sont magnifiques. On m'a toujours dit que ceux de Hautjardin était d'une splendeur sans pareil. Est-ce vrai ? Après tout vous êtes l'une des privilégiées qui pouvez en jouir dans votre vie quotidienne.»

C'était un moyen comme un autre que d'entamer la conversation. Parfois ce sont les choses les plus banales qui vous apportent les meilleures conversations. De plus, il ne comptait pas tenir le crachoir. Honneur à la dame et au Prince. Lui serait là pour intervenir en cas de pépin. Il préférait garder un œil sur cet homme mystérieux. Qui était-il ? D'où venait-il  et surtout que faisait-il ici ? Il espérait trouver une réponse rapidement.


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