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Neige et Sable [Correspondance entre Robb Stark et Oberyn Martell]

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A destination du Prince Oberyn de la maison Martell


An 298, lune 12 semaine 1, Lancehélion

Prince Oberyn, cher ami,

C'est avec un enthousiasme plus fort encore qu'à l'accoutumée que je prends la plume pour vous écrire aujourd'hui. Voilà quelques semaines que je ne vous ai plus vu à la capitale, et comme d'habitude j'espère que vous vivez de palpitantes aventures dont j'aurais le privilège d'entendre le récit lors de votre prochain passage à Port-Réal.
Cependant, je vous annonce avec grande joie que ce sera peut-être à mon tour de vous raconter un voyage, la prochaine fois que nous nous verrons. En effet, un convoi de prisonniers va bientôt quitter la capitale, sous la direction du Prince Viserys, à destination du Nord et du Mur, afin de grossir les rangs de la Garde de Nuit. Le Prince a obtenu du Roi que je fasse partie de ce voyage, afin de pouvoir faire -enfin!- la rencontre de ma famille à Winterfell.

Vous n'ignorez pas l'importance qu'un tel évènement peut revêtir à mes yeux, vous qui me croisez à Port-Réal à chacune de vos visites depuis maintenant un certain nombre d'années. Malheureusement, ce retour dans le Nord ne sera que temporaire, le Roi ayant bien spécifié qu'il n'était pas encore question de me libérer de mes obligations auprès de la famille Targaryen. Je regrette de devoir encore servir de moyen de pression auprès de Lord Stark jusqu'à ma majorité, cependant je n'ai pas d'autre choix que de plier.
Quoi qu'il en soit, la perspective de ce voyage me remplit de joie, ainsi que d'inquiétude face à l'idée de rencontrer mes futurs bannerets, dont je n'ignore pas que nombre ne me considèrent que comme un pion dans le jeu des Dragons. Je ne désespère cependant pas de leur prouver le contraire.

Il semblerait que ce soit pour le Prince un dernier grand voyage avant de rejoindre Dorne pour épouser la Princesse Arianne votre nièce. Je ne connais que peu la Principauté, et j'ignore comment cette nouvelle est perçue chez vous, ou même comment la Princesse envisage son mariage, mais il est au moins rassurant de voir que les rumeurs qui ont pu courir n'ont pas entaché cette alliance future.

Je souhaitais également par cette lettre vous remercier de l'attention dont vous avez pu faire preuve à mon égard durant toutes vos visites à Port-Réal. Votre présence, aussi bien que vos récits ont souvent égayé mes journées dans ce palais où l'ont se rit si souvent de moi. J'espère avoir un jour l'occasion de vous rendre visite à Dorne, voir Lancehélion et les Jardins Aquatiques que vous m'avez décrit avec tant de verve. Après tant d'années cloîtré entre les murs de la capitale, il me tarde de pouvoir découvrir ce monde que vous avez parcouru.

J'espère avoir de vos nouvelles bientôt, et en attendant vous envoie mes salutations amicales.

Robb de la maison Stark.
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Correspondances




Du prince Oberyn Martell à Robb de la maison Stark

Lune 12, semaine 4, An 298

Tu excuseras mon absence à la capitale par le besoin de m’occuper de certaines affaires dans le Sud, à Lancehélion, qui réclamaient mon attention. Si tu entendis des échos de ma dernière visite lors de la dixième lune à Port-Réal, tu m’excuseras également de n’être venu à ta rencontre. Ce n’était qu’abrupte visite, je retournai hâtivement à Dorne seulement quelques jours après mon arrivée.  Recevoir ces quelques mots de ta part m’a fait sourire et je fus heureux d’apprendre ces jolies nouvelles. Ce sera avec joie que nous échangerons nos rôles lors de nos prochaines entrevues, et que tu me conteras tes aventures dans le Nord. Cela fait quarante-et-un ans que je voyage à travers ce Royaume, traversant parfois le détroit et explorant des rives jusqu’alors inexplorées. Mais jamais, dans mon existence, je ne mis les pieds dans le Nord. Si la région du Conflans attira ma route pour quelques occasions extraordinaires, jamais je ne m’approchai de ta maison. Ainsi je ne peux qu’imaginer à quoi cela doit ressembler. Lors de mon long et plaisant séjour à la citadelle, je lus néanmoins certaines descriptions de Winterfell. Cela doit être chaleureux, bien que fondamentalement différent de ce à quoi je suis habitué dans le Sud. La vie doit être si différente, là où tu te rends. J’espère que tu ne te perdras pas dans cette différence et que tes repères ne fondront pas comme neige au soleil. Je ne te souhaite que du bien, dans le Nord. J’espère que tu fais bonne route et que la compagnie de Viserys t’est agréable. Je n’ai jamais su le cerner, mais s’il venait à te causer du tort, j’exige que tu m’en rendes compte immédiatement. Aussi, je te saurais gré de bien vouloir me retranscrire une quelconque parole concernant Arianne, ou Dorne. Si ses paroles devaient te sembler singulière, je te serais grandement reconnaissant de m’en avertir.
T’effrayer n’était pas mon but premier, et pardonne-moi si ce fut l’effet que mes écrits eurent sur ta jeune personne. Tu sais ô combien je tiens à ma famille et je cherche à la protéger. Met donc mes craintes sur ce compte et ne va pas penser que je soupçonne le dragon d’être protagoniste de quelconques intrigues.

Mais revenons-en à toi, Robb. Il m’est plaisant de lire la joie que t’inspire ce voyage. Pour te faire part d’une complète sincérité, je dois avouer toujours avoir été en peine pour toi. Vivre loin des siens doit être terriblement difficile. J’admire la sagesse dont tu as fait preuve. Moi-même n’aurais-je pas tenu tant de temps dans cette maudite capitale. Mais le temps est venu, et tu t’apprêtes enfin à la quitter, ne serait-ce que pour quelques temps. Tu dois savoir que le monde n’est pas celui de Port-Réal. Cette cité a toujours vécu différemment. Tu verras qu’en dehors, les choses sont bien différentes. À nouveau, je ne cherche pas à te brusquer, mais il faut que tu en sois pleinement conscient. Tu ne dois pas baisser tes gardes, jamais. Ce Royaume est hostile. Je suis bien heureux que tu sois autant accompagné pour ce voyage, mais une fois seul, prend soin de toi. Je n’ai pas de véritables conseils à te donner, ni de recette pour rester en vie dans ce terrible monde. Ta route va peut-être rencontrer certaines atrocités, peut-être devras-tu te battre. Je ne me fais pas de soucis particuliers, je t’ai vu grandir ces derniers ans et je sais de quoi tu es capable. Tu n’es pas un pauvre loup, mais il faudra que tu restes attentif. Le monde ne ressemble en rien à la vie de la capitale.
Si je te demande d’être prudent, c’est pour ton bien, car je sais ce que l’on raconte sur les gens du Nord. Ils sont loin d’être commodes. Les habitants des petits villages ne le sont pas non plus. La vie est dure hors de la richesse et de la noblesse dans lesquelles tu fus bercé, ne l’oublie jamais. Et quand la vie est dure, tu le deviens inévitablement. Tu n’as peut-être que quinze ans, mais on attend de toi beaucoup de choses. Sous le titre d’héritier se cache une large liste de responsabilités. Tu devras être courageux, robuste et malin, mais surtout brave. Tu as été élevé parmi les dragons, mais ton cœur est nordique, ton nom est nordique et tu devras passer pour un nordique. Il te faudra oublier une grande partie de ton éducation, car les gens de la plèbe n’agissent pas comme tous ces nobles que tu as pu rencontrer jusqu’à maintenant. Tu exprimais de l’appréhension face à ta rencontre avec tes bannerets ; elle est justifiée. Il s’agira alors d’une étape nécessaire et dure. Mais à nouveau, je ne me fais pas tant de soucis. Je sais que tu raisonnes correctement et que tu feras les bons choix. Ne crois cependant pas que cela va être facile.
Ne me remercie guère de mes attentions. J’espère également que ta route croisera un jour Lancehélion. C’est un lieu si beau, si exotique, si plaisant si on le compare à d’autres villes du Royaume. Il fait bon d’y vivre. Le peuple de Dorne a toujours correspondu à mon mode de vie, comme tu sais te le figurer. C’est une réelle expérience de le découvrir. J’aimerais avoir suffisamment de temps pour te le décrire, mais ni toi ni moi ne voulons nous infliger cela. Il se fait tard, je ne voulais pas que ma lettre tire autant en longueur. Mais voilà ceci fait, et j’espère que tu la recevras avant que tu ne mettes les voiles. Cela serait malheureux si ce mot ne te parvenait pas.
Ta lettre me parlait d’Arianne. Sache que ce mariage qui se profile ne m’enchante guère mais que rien n’est en mon pouvoir pour que je fasse quoi que ce soit. Ces rumeurs qui résonnèrent même dans les oreilles d’un jeune pupille de quinze ans – c’est dire – n’ont pas terminé leur grabuge. Mon frère est furieux, mais je devrais parvenir à calmer ses colères. Les temps sont compliqués. Je veux bien croire que la paix est proclamée, mais les tensions ne font que se multiplier. Tente de garder la tête en dehors de cela et concentre-toi sur les obligations que requièrent ton titre.

Reçois mes souhaits de courage et de bravoure pour t’accompagner dans ton périple. Tiens-moi au courant. Je resterai à Lancehélion ces prochaines lunes. Si je devais me déplacer, tes lettres seraient assurément conservées. Bonne chance parmi les tiens.



Oberyn Martell
Neige et Sable [Correspondance entre Robb Stark et Oberyn Martell] Martel11


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A destination du Prince Oberyn de la maison Martell


An 298, lune 13 semaine 1, Lancehélion


Prince Oberyn, cher ami,

Recevoir votre lettre m'a, comme à chaque fois, fait très plaisir. Avoir de vos nouvelles, même par l'intermédiaire d'un orbeau, est à mes yeux une joie qui ne se fade pas avec les années.
Je vous en prie, ne vous excusez pas pour votre dernière visite à la capitale. Je n'ignore pas que vos responsabilités sont grandes, et qu'elles peuvent vous amener de grands soucis qui vont bien au delà de ma simple personne. Votre correspondance est déjà une joie pour moi, et je suis déjà impatient de pouvoir vous raconter ce voyage que j'attends depuis tant d'année. Cette lettre vous est d'ailleurs écrite alors que le départ est prévu dans deux jours, delà je devrai rejoindre Blancport par bateau, et l'attendre en semaine 2 de cette lune, d'où vous recevrez sans doute la prochaine missive à votre intention.

Le Prince Viserys est une personne que je n'ai pu plus cerner que vous, ce que je regrette. Notre première rencontre fut difficile, ce dernier me méprisant ouvertement pour être le fils d'un traître à sa famille. Bien sûr, il m'est impossible de me défendre dans une telle situation, et c'est Ser Barristan qui intercéda en ma faveur ce jour-là. J'ignore toujours ce qu'il pense véritablement de moi, ni même pourquoi il a demandé à son frère le Roi de m'inclure dans ce voyage, mais je lui en suis néanmoins reconnaissant. Je vous remercie infiniment de votre soucis pour ma situation qque je sais sincère, mais je suis maintenant habitué à recevoir le mépris de ceux qui ne voient en moi qu'un levier de pression pour la famille royale, et personne, à la capitale ou ailleurs, ne me fera baisser la tête, car je suis fier du nom que je porte.
Quant à cette alliance qui se profile entre la Couronne et Dorne, je ne prétends pas non plus connaître le fond de sa pensée, cependant je le crois inquiet d'une certaine façon. Comme vous ne l'ignorez pas, il n'est pas commun dans le reste des Sept Couronnes qu'une femme soit héritière de plein droits du fief de sa famille comme cela est la coutume à Dorne. Le Prince semble par conséquent dérouté par le fait de se retrouver lié par une alliance matrilinéaire, qui laisse à votre nièce la Princesse tout le contrôle sur son héritage ainsi que sur la descendance de sa famille. Personnellement, je ne vois aucunement ce qui empêcherait une femme de diriger son fief, mais vous connaissez les Dragons et leur fierté. La rumeur concernant la Princesse Arianne l'avait également atteint, mais plus comme une attaque contre son honneur qu'en envisageant véritablement la véracité de ces dires et la compromission de votre nièce. Un dernier élément (qui n'est cependant que pure supposition de ma part), serait sa conscience que la Principauté pourrait nourrir une rancoeur -légitime- auprès de la famille Targaryen après les évènements qui précipitèrent la rébellion et touchèrent feue votre soeur la Reine. Je ne sais cependant rien qui pourrais représenter le moindre risque pour votre famille, auprès de laquelle je respecte totalement votre engagement.

Je vous remercie également pour tous vos précieux conseils, issus de votre longue expérience aussi bien des voyages que des jeux du pouvoir. Il est vrai qu'il est plus que temps pour moi de découvrir le monde, de sortir des murailles de Port-Réal qui ont toujours été les limites de mon univers jusqu'à maintenant. J'ai tenté par le passé de compenser cette situation d'otage en m'entraînant avec toujours d'application, notamment en compagnie de votre neveu le Prince, pour qui comme vous savez j'ai respect et amitié, ou encore en m'instruisant. Mais ce genre de choses atteint rapidement ses limites, et je dois pouvoir me confronter au monde tel qu'il existe, celui que vous avez vu, et pas seulement la cage dorée de la capitale. Il me faut également apprendre à me faire respecter de mes futurs bannerets, qui ne voient en moi qu'un pâle reflet des Dragons, et non le fils de Lord Stark. J'ai conscience que pour pouvoir convenablement endosser le rôle qui sera le mien, je dois encore beaucoup apprendre, car avoir grandi loin du Nord me prive d'une conscience pratique de ses enjeux, ce dont j'ai conscience. Je sais que je vais encore devoir travailler dur pour pouvoir agir comme il se doit pour Winterfell et pour le Nord. Je veux moi aussi pour apporter tout mon engagement et tous mes efforts pour ma famille, tout comme vous vous dévouez à la maison Martell.

Je ne désespère pas un jour de pouvoir vous inviter personnellement à Winterfell, afin de pouvoir vous faire découvrir cette région qui vous est encore inconnue -l'une des rares qui le reste en ce monde!-, afin de perpétuer cette amitié à laquelle je tiens beaucoup, et pourquoi pas rapprocher nos deux régions, toutes deux bien différentes du reste des Sept Couronnes.
Je suis d'ors et déjà impatient de pouvoir vous raconter mon voyage et sa première étape à Blancport. En attendant ce plaisir, je prie tous les Dieux qu'ils veillent sur vous et sur votre maison.

Robb de la maison Stark.
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Correspondances




Du prince Oberyn Martell à Robb de la maison Stark

Lune 13, semaine 2, An 298

Je n’ose imaginer les périples que vivra ce billet, envoyé de Lancehélion. Il traversera l’ensemble de notre continent pour venir se nicher à Blancport, dans des régions méconnues de ma personne. À présent que tu te trouves aussi loin, tu devras excuser les malencontreuses pertes et trous inévitables qui désenchanteront nos correspondances, mais qui sont inévitables compte tenu de la distance qui sépare aujourd’hui deux fidèles amis. Malgré cela, je continuerai de t’écrire à rythme régulier et j’attendrai patiemment tes nouvelles. Il me tarde de connaître certaines des anecdotes que tu vivras durant ce voyage.
Cela ne m’a pas étonné de connaître le dédain avec lequel le prince Viserys fit ta connaissance. Ainsi connus-tu le sentiment si particulier d’être jugé pour des ‘’crimes’’ qui ne sont pas les tiens. Ne te reproche pas de ne pas avoir su te défendre ; ce sont des jeux très complexes auxquels nos puissants aiment jouer. Le meilleur conseil est de ne rien répondre. Se défendre serait suicide ; se perdre dans des litanies pleines d’excuses serait stupidement hypocrite. Il faut alors user de faux-fuyants et tenter ainsi de se faire absoudre. Les dragons aiment jouer avec les mots. Je les comprends, je vais jusqu’à leur concéder une surprenante maîtrise du discours. Cependant, si tu n’es pas à la hauteur, ne t’y frotte surtout pas. Aussi, selon ton rapport, il se doit que je concède quelques bonnes pensées à Barristan. Je crois savoir que ce vieillard me tient toujours quelques rancunes. Je suis néanmoins content qu’il ait pu te protéger à cet instant fragile. Tu te dis fier du nom que tu portes : garde cette pensée, cultive-la et protège-la contre tout. Les gens ont peur de ces beaux sentiments, car ils rendent puissants. Ne laisse jamais quelqu’un te les faire oublier. Si tu as le sentiment de n’avoir été qu’un pion jusqu’à maintenant, tu as des décennies pour affirmer le contraire. Il semblerait même que ton destin commence à s’ouvrir. Empare-toi de lui et chevauche-le.
Je te suis reconnaissant de ton rapport sur le prince. Tes mots sont précieux. Peu de personnes osent encore faire référence à ma belle Elia, et j’admire le fait qu’elle reste dans ta mémoire. Je suis parfois si inquiet de la voir tomber dans l’oubli. L’affront des Targaryen doit rester dans nos esprits, ne jamais en sortir. C’est alors mon unique rébellion.

À nouveau, ne remercie pas mes mots. Je suis heureux qu’ils trouvent écho en toi, et j’espère que tu trouveras en eux les vérités nécessaires. Je me demande parfois ce que tu penses réellement des Targaryen, de cette ‘’situation d’otage’’ (je ne fais qu’user de tes propres mots). Je me questionne sur tes projets futurs et tes aspirations. Mais jamais je ne me questionne sur ta légitimité et tes capacités à gouverner. Eddard Stark se trouve très chanceux de trouver si brillant héritier. Je note également que tu as pleinement conscient du monde qui t’entoure, des opinions qui circulent à ton sujet. Car les gens parlent et ne cesseront jamais de parler. Je trouve très beau ton dévouement au Nord et à la maison Stark. Ta vigueur juvénile me rappelle la mienne. Tu verras qu’elle est parfois compliquée à porter.

Je t’envoie quelques nouvelles de Dorne, qui j’espère parviendront à te réchauffer. Dorea fêtait ses huit années il y a quelques semaines. Pour fêter cela, je lui offris une miniature dague en bois de ferrugier (le vendeur qui m’en fit l’offre maintint qu’il s’agissait d’un bois typiquement nordique, ce qui excusait son prix exorbitant – j’ose espérant ne m’être fait abuser). Cela ne faisait qu’une semaine qu’elle possédait l’inoffensif objet, mais déjà semblait-elle se débrouiller. Beaucoup de mes hommes rient sur mon compte, en jurant que ses mouvements sont ordinaires. Peut-être mes amours paternels trahissent mes jugements, mais je fais le serment que je la pense prédisposée au combat. Elle fera une grande guerrière, j’en suis persuadé.
Un homme m’accosta à la sortie d’un bordel, l’autre soir, au sein de la ville ombreuse. (Je me rends compte maintenant qu’il n’est pas correct de parler de bordel à un jeune homme de quinze ans. Sache qu’il m’arrive parfois d’oublier que tu es si jeune. Sans doute provient-ce de l’aisance de ta plume, qui est très agréable pour un garçon de ton âge.) Il était scandalisé, dans tous ses états. Intrigué, je l’interrogeai sur ses peines. Il m’avoua qu’une enfant des quartiers royales avait battu sa chèvre à mort. Sans tisser de liens quelconques, je lui demandai davantage de précisions. Il témoigna détenir l’arme du crime, qu’il lui avait arraché des mains avant qu’elle ne prenne ses jambes à son cou. Et c’est ainsi que je retrouvai la dague en bois de ferrugier que ma douce Dorea m’avait promis avoir perdu dans les jardins aquatiques quelques jours auparavant.
Je suis partagé entre la crainte et la rigolade. Les enfants sont si précieux. J’ai élevé huit bâtardes, chacune se développe si différemment. Sans doute connaîtras-tu cela, dans quelques années, quand il sera temps pour toi de te créer une descendance. Il me tarde de découvrir quel genre de père tu seras.

Je me réjouis de connaître des aventures dans le Nord. J’espère sincèrement que ton voyage se passe à la perfection, que tu ne connais pas trop de grabuges sur ta route. J’espère également que la compagnie du prince t’est agréable. Sans doute n’aurais-je moi-même pas tenu un si long périple à ses côtés. Quoique, il est homme intéressant, il a de la discussion, je ne puis le lui reprocher quoi que ce soit à ce niveau-là. Il est homme cultivé, je suis persuadé que tu peux en apprendre beaucoup de ses connaissances.
Je demeure encore et toujours à Lancehélion. À nouveau, tu peux librement y envoyer tes lettres, je ne manquerai pas de les recevoir et de les découvrir avec plaisir.
Le mariage de ma belle Arianne se profile et s’effectuera dans un nombre de lunes conséquent. Je ne sais rien des préparatifs, mais penses-tu t’y rendre ? Il me plairait de t’y voir. Bien sûr, je ne me fais guère d’illusions. Je sais que tu sauras très occupé à l’avenir. Dis-moi, est-ce bon de sentir le poids des responsabilités prendre place petit à petit sur tes jeunes épaules ?
Ton ami t’envoie ses belles pensées,



Oberyn Martell
Neige et Sable [Correspondance entre Robb Stark et Oberyn Martell] Martel11


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A destination du Prince Oberyn de la maison Martell

An 299, lune 1, semaine 2, Lancehélion,

Prince Oberyn,

Quel plaisir de pouvoir prendre la plume pour répondre à ce lettre de votre part qui a tant voyagé pour m'apporter les mots tant apprécié d'un ami resté loin. Comme à votre habitude, vous savez toujours quels mots employer pour mettre mon coeur en joie, même de Lancehélion où vous demeurez.
Vos nouvelles sont toujours plaisantes à recevoir bien sûr, et vous lire alors que vous évoquez vos filles me laissent souvent songeur devant la force manifeste de votre amour paternel. Je ne doute pas qu'élever des enfants soit l'une des tâches les plus difficiles qui incombent à un être humain, cependant vous semblez vous en acquitter avec dévouement, et si les évènements imprévus sont la seule chose prévisible avec elles, comme pour votre histoire avec la petite Dorea, ils n'entachent en rien votre mérite. Votre engagement auprès de votre famille est à n'en pas douter une des raisons de mon admiration pour vous.
Pour ce qui est de feue votre soeur la Reine, je dois avouer avoir hésité mentionner son nom dans ma précédente missive, de peur de vous blesser en vous rappelant de douloureux souvenirs. Mais vous avez raison, elle ne doit pas être oubliée, ne pas être réduite à ce que l'histoire telle qu'écrite par les Targaryen veut bien rappeler d'elle. J'espère ne pas heurter vos sentiments en vous confiant que je ne souhaite cette triste postérité ni à votre soeur ni à ma défunte tante, Dame Lyanna.

Mais bien sûr, si je vous écris aujourd'hui, c'est pour vous raconter les prémices de ce voyage Nordien que j'attendais depuis si longtemps! Je ne puis cacher ma joie à l'idée de découvrir mes terres, et de pouvoir vous faire découvrir par mes mots une région inconnue à vos yeux -ces dernières se faisant de plus en plus rares!
Pour reprendre le récit de depuis le début, j'ai embarqué de Port-Réal peu de temps après vous avoir écris la dernière lettre que vous avez reçue, goûtant pour la première fois le plaisir d'un voyage en bateau. Si Vent Gris n'était nullement ravi de se trouver ainsi sur l'eau, mon bonheur à moi fut immense, à présent que je comprenais mieux ce qui pouvait pousser des personnes telles que vous à bercer leur infini sur le fini des mers.
Le voyage dura environ deux semaines, à l'issue desquelles nous sommes arrivés à Blancport. Je savais cette cité la plus riche du Nord, et elle est définitivement à la hauteur de sa réputation. C'est bien différent de Port-Réal, car là-bas, la plus haute richesse ne cotoie pas la pauvreté la plus désarmante, et si le confort matériel semble évident pour certain, on n'atteint nullement l'indécence que vous avez pu constater de vos yeux à la capitale.
La famille m'a très bien accueillie en ses murs, ce qui m'a touché, tout comme rencontrer la maison d'origine de ma fiancée, lady Wynafryd. Peut-être avez-vous eu l'occasion de la croiser lors de vos dernières visites à Port-Réal, puisqu'elle accompagne les pas de votre nièce la Princesse Rhaenys comme sa dame de compagnie. Si ce n'est pas encore le cas, j'espère avoir l'occasion de faire se rencontrer ma future épouse et mon cher ami.
La rencontre avec Wyman Manderly était la première avec un grand banneret du seigneur mon Père. Il s'agissait donc d'un moment capital, comme vous pouvez vous en douter, mais je pense avoir convaincu le seigneur de Blancport de mes qualités, et il m'a assuré de son soutien. Bien sûr, je n'ignore pas que ses intérêts sont également en jeu, mais les Manderly ont été très fidèles à ma famille depuis leur départ du Bief, et ils méritent ma confiance. Ils me font également l'honneur de continuer le voyage avec moi jusqu'à Winterfell, qui est bien sûr à mes yeux l'étape la plus importante de ce voyage, et c'est de là que vous recevrez ma prochaine missive.

Le Nord est si différent de tout ce que j'avais pu connaître par le passé, même si cela était bien peu je vous l'accorde. Cette terre est certes plus froide, plus difficile, que les plaines caressées par le soleil estival des Terres de la Couronne, et les gens qui la peuplent n'ont pas l'élégance de Cour du Donjon Rouge. Mais cela ne fait pas d'eux les rustres primitifs que j'ai si souvent entendu décrits dans le Sud. Certes, ils ne paraissent pas si agréables que les courtisans, mais l'hospitalité n'en demeure pas moins reine en ces lieux, au milieu de ces gens attachés à des coutumes et une culture qui existait bien avant la Conquête, quand personne en Westeros n'avait encore entendu parler de la famille Targaryen. Je ne comprends que mieux encore la méfiance donc beaucoup fait preuve à mon encontre, comment peuvent-ils penser que je suis apte à les comprendre et à les diriger un jour alors que j'ai toujours vécu dans une région infiniment différent? Quoi qu'il en soit, je comprends maintenant l'ampleur des choses que j'ai à apprendre de ces lieux, et je compte bien profiter de ce voyage pour commencer à combler mes lacunes. Comme vous l'avez si bien dit dans votre dernière lettre, des responsabilités pèsent sur mes épaules, et ce n'est pas tant les sentir, car j'ai toujours su qu'elles étaient là, que commencer à pouvoir les accomplir, qui me remplit de joie.

Pour ce qui est du mariage de votre nièce, je suis très honoré de votre invitation, et rien ne me ferait plus plaisir que d'y assister et de vous rendre visite à Lancehélion. Cependant, malgré mon voeu d'y assister, mes déplacements hors de Port-Réal sont toujours soumis à la volonté du Roi Rhaegar, et j'ignore si j'obtiendrai cette autorisation. Cependant, peut-être qu'avec votre appui princier, il me sera possible de me rendre à Dorne pour asisster à l'union de votre nièce et du Prince Viserys. Sachez en tout cas que je serai ravi et touché que cela soit possible.

Dans l'attente de votre prochaine missive, je vous envoie toute ma considération, et prie tous les Dieux qu'ils veillent sur vous et votre maison.

Robb Stark
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Correspondances




Du prince Oberyn Martell à Robb de la maison Stark

Lune 2, An 299

Ce plaisir que tu témoignes dans les premières lignes de ta précédente lettre se trouve être parfaitement partagé. Sache que toutes tes missives sont assurément sauvegardées dans mon secrétaire à Lancehélion. J’ai entamé ce procédé au tout début de nos correspondances. Tu serais étonné des progrès de plume que tu as fait, puisque cela fait bien longtemps que nous nous écrivons. Peut-être qu’un jour, dans quelques années, je t’enverrai tes anciennes lettres. Peut-être aussi les recevras-tu à ma mort, ce sera alors un joli souvenir.
Je suis heureux de m’apercevoir que mon anecdote te fut plaisante. J’avoue avoir été, en la rédigeant, quelque peu soucieux de provoquer de l’ennui avant tout. Voir ces craintes s’envoler parvient à satisfaire mon égo. Je te remercie par ailleurs des jolis mots que tu m’as envoyé concernant mon rôle de père. Je tiens également à préciser que le but de cette narration n’était certainement pas de me faire héros, mais plutôt de tenter de te décrire les quelques vertus de la paternité (exercice auquel j’ai failli, tant elles sont nombreuses). C’était alors un léger clin d’œil à ton père que tu t’apprêtais à retrouver. Vous les Nordiens, vous êtes bien silencieux quant à l’expression et au spectacle de vos sentiments. Cela participe à la grandeur de la fierté nordienne, qui diffère bien de la fierté dornienne surtout par cette froideur (en ce mot, ne vois surtout pas une critique). Finalement, et ceci sera le dernier mot que je ferai là-dessus, je remercie néanmoins tes paroles. Il est vrai qu’en faisant l’examen du passé, un père sera bien souvent assailli de doutes quant aux choix qu’il a fait, aux méthodes déployées. Cependant, il faut savoir se détacher des tressaillements de la conscience. Une seconde fois, je te remercie pour tes belles paroles concernant ma défunte sœur. J’ai pendant si longtemps porté une passion vengeresse pour ta région.
Je me délecte des quelques événements que tu as déjà vécu pendant ton périple et que tu me rapportes. Tu as donc fait preuve à tes premiers entrevus importants, tu m’en vois admirable. Si tu en es sorti avec l’impression d’avoir bien fait, alors mon admiration s’accroît. Chaque homme correctement fait se souvient avec précision de ses premiers pas politiques. J’aurais aimé être là pour te voir. Mon chemin n’a pas encore croisé cette que tu appelles ta fiancée, ou peut-être que oui, je crois savoir qu’elle est une des protégées de ma nièce, ce ne serait donc pas étonnant. Je me tiendrai aux aguets lors de mon retour à la capitale que j’espère effectuer après le mariage. Cela ne dépend que de Rhaegar. Je t’en dirai plus sur mes plans personnels lorsque ceux-ci seront plus concrets. Mais il ne serait pas impossible que ton ami dornien soit à la capitale le jour de ton retour. Affaire à suivre.
Je suis bien heureux de te savoir si conscient des responsabilités qui t’assaillissent. Le nord semble en effet bien différent de tout ce que tu as pu connaître. Je reste persuadé que tu sauras faire face, que tu te débrouilleras très bien et que tu feras preuve d’honneur, puisque cela semble être le trait de caractère nordien par excellence. Je le sais en toi, je sais que tu en feras bon usage.
Tiens-moi au courant de votre progression avec le prince Viserys. J’espère que ce dernier te traite bien. Cet homme singulier semble réserver bien des surprises. À cette date, tu dois avoir retrouvé Winterfell et ta famille. Ta mère doit être si heureuse de revoir son fils aîné. Ton père, et tes sœurs aussi. Je ne peux pas imaginer la vague de bonheur que ton retour va provoquer. Jusque-là, nous n’avons traité que des mauvaises choses. Concentre-toi tout de même sur ta famille. J’ai hâte de savoir comment tout cela s’est déroulé.

Quant au mariage princier de Dorne, j’attends de tes nouvelles. J’espère que tu obtiendras l’autorisation de t’y rendre. À la lumière de ta demande, j’enverrai moi-même des requêtes pour que tu puisses y assister. Tout de même, cette emprise qu’a Rhaegar sur ta situation me dépasse. Je comprends les motivations de la famille royale à s’assurer de la loyauté de ton père, après le passé de traître qu’on lui reconnaît (j’use de ce mot cru, sache que je ne le prononce pas avec le dédain qu’il transporte). J’imagine qu’il te faille attendre encore quelques années avant de jouir d’une liberté à laquelle tu as droit. Jusqu’ici, ton existence n’a été décidée que par les ravages de l’histoire. Ne perd pas patience, un jour c’est de toi que notre histoire dépendra.
Je pars à présent de Lancehélion pour me rendre sur les terres de l’Ouest. Ne change toutefois pas la destination de ta prochaine missive. Elle sera sauvegardée et j’y répondrai à mon retour, que je ne saurais dater puisque, tu me connais, je suis de nature papillonnante.
Je regrette de ne pas avoir autant de choses à te dire que la dernière fois. Rien ne se passe à Lancehélion. Dorne est bien paisible pour le moment. Peut-être te conterai-je une autre de mes histoires lors de ma prochaine lettre.
Je t’envoie mes belles pensées,


Oberyn Martell
Neige et Sable [Correspondance entre Robb Stark et Oberyn Martell] Martel11


©️ DRACARYS
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A destination du Prince Oberyn Martell

An 299, lune 2, semaine 2, Lancehélion,

Prince Oberyn,

Sachez avec quelle joie, chez ami, je prends la plume aujourd'hui après quelques semaines d'absence pour vous faire part des dernières nouvelles. Je n'ai jamais eu l'âme d'un grand poète, cependant pour avoir le plaisir de vous lire, il me faut d'abord vous écrire! Vos lettres sont, soit précieusement conservées dans mes appartements à la capitale, soit dans mes affaires de voyage.

Je me trouve à présent à Winterfell, après des semaines de route, et je peux maintenant pour mon plus grand bonheur, avoir un aperçu de cette paternité que vous avez bien agréablement accepté de décrire pour moi. Vous n'ignorez pas que je suis bien ignorant en ce qui concerne les relations familiales, et que je dispose depuis longtemps de l'honneur d'appeler votre neveu le Prince comme mon frère ne change que peu cet état de fait. Par conséquent, si faire la rencontre de ma famille fut un bonheur comme je n'en avais encore peu connu au cours de ma vie, ce fut également le moment pour moi de me rendre compte de mon ignorance en la matière. Mon premier impératif sera donc, pour les quelques jours qu'il me sera permis de passer à Winterfell, de tenter de rattraper le temps perdu auprès de mes parents, mais également auprès de mes frères et de mes soeurs. Il est difficile pour moi de me sentir étranger en ces lieux que j'aurais toujours dû connaître, mais je fais au mieux pour en apprendre plus sur la gestion du domaine en attendant de partir pour le Mur.
J'ai donc pu me confronter à de nombreux Nobles du Nord au cours du banquet qui avait été organisé pour notre arrivée à Winterfell. Certains n'ont bien sûr pas caché leur méfiance à leur encontre, ce que je ne peux leur reprocher. D'autres se montrèrent plus bienveillants cependant, ce qui me surpris agréablement. Néanmoins, le coeur ne la soirée ne fut même pas tant ma situation que le Prince Viserys, qui prit la liberté au milieu de la soirée de faire un discours dans lequel il demandait pardon au Nord et aux seigneurs mes parents du mal qui avait été fait par Rhaegar. Je pense que vous pouvez aisément imaginer l'effet de telles paroles face à une assemblée de Nordiens, dont on dit qu'ils se souviennent, dont beaucoup ont vu leur proches souffrir immensément de cette guerre? Imaginez seulement la réaction de Dame ma mère, qui a vu sa famille exterminée. J'ignore les motivations du Prince en prononçant ces mots, cependant le banquet n'en devint que plus mouvementé à la suite de ce discours, comme vous pouvez vous en douter. Quoi qu'il en soit, et quand bien même je reste sur mes gardes à ce sujet, j'ai sciemment choisi de laisser ces considérations de côté pour me concentrer sur ce qui me semble le plus important, à savoir ma famille, et la découverte du Nord.

Comme je vous le disais dans ma précédente lettre, j'ignore encore s'il me sera permis de vous rendre au mariage de votre nièce la Princesse. Cependant, soyez certain qu'il me serait bien heureux de découvrir enfin votre contrée dont vous me parlez avec tant de passion, et de faire la connaissance de celles et ceux envers qui vous monrez tant de dévotion. Si cependant cela ne pouvait se faire, sachez que vous pourrez à cette occasion rencontre Dame ma fiancée, qui sera présente en sa qualité de Dame de compagnie de votre nièce la Princesse Rhaenys. Je ne doute nullement que vous trouverez en elle les mêmes qualités que j'ai pu y voir, et que vous approuverez sa présence auprès de votre nièce.

Alors que j'écris ces mots, je me trouve face à la fenêtre de mes appartements à Winterfell. Je contemple le château qui se déroule sous mon regard, et au delà des murailles, les plaines sauvage. Un peu plus au Nord se trouve le Bois-au-Loup, une immense forêt telle qu'elle a aucun équivalent sous de plus méridionales latitudes. C'est en toute humilité que je me permet de penser que vous appréciriez cette région, car quand bien même les Premiers Hommes et les Rhoynars partagent peu, ils ont en commun un certain goût pour la sauvage noblese, et un attachement sans failles à leurs valeurs, à leur famille. J'espère un jour avoir l'occasion de vous accueillir à Winterfell comme il se doit pour votre premier voyage dans le Nord!

Ma prochaine missive vous semblera peut-être quelque lointaine, car elle devra partir de Chateaunoir, l'extrêmité septentrionale de mon voyage -ainsi que du monde,pour beaucoup. D'ici là, je prie les Dieux qu'ils vous gardent, vous ainsi que les gens que vous aimez.

Robb Stark.
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