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La lune comme seule témoin ft. Abigaëlle Rowan

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L'après-midi touchait à sa fin, le soleil dardait ses derniers rayons à travers les fenêtres du Donjon Rouge, l'endroit n'était pas aussi étincelant que Hautjardin, mais l'atmosphère des lieux était chargée en souvenirs. On y ressentait autant de joie que de violence et de haine, Willos avait lu de nombreux écrits sur le Roi Fou, et pourtant, les tapisseries à effigie de l'homme était nombreuse, celle dans les appartements de Viserys resterait toujours gravée dans la mémoire de Willos, une beauté époustouflante, mêlée à une violence terrible. Willos se rappelait alors des tableaux de jardins fleuries, de chevaliers en armure étincelantes, de roses dorées, brodées sur les tapisserie, certainement moins impressionnant que les œuvres d'art ici présentes. Pourtant, Willos préférait la beauté de chez lui, plus calme, moins agressant. Le jeune homme était déjà fatigué, sa jambe lui faisait toujours souffrir, et il n'avait pas eu le courage de remonter les marches jusqu'à ses appartements. L'héritier des Roses s'était donc dirigé vers les jardins, s'asseyant sur un banc, observant les courtisans passer, certains venant adresser la parole à l'invité du Roi, au futur fiancé de la Princesse, on voulait voir la bizarrerie, celui que la réputation précédait aujourd'hui, tout le monde à Port Réal voulait savoir qui était Willos Tyrell. Mais les mondanités fatiguaient l'héritier des Rose, il avait hérité du piquant de sa grand mère, et voyait les secrets dissimulés dans les flatteries, ceux qui avaient des demandes à faire, comme si Willos était en pouvoir de les accorder, ceux qui vantaient la beauté des Roses de Hautjardin, mais qui voyaient les Tyrell comme une famille faible, ceux qui louaient la charité de Margaery mais qui riaient d'elle parce qu'elle était douce avec le peuple. L'hypocrisie de Port Réal était à vomir, il avait été par ailleurs très agréablement surpris de voir que le Prince Viserys était franc, terre à terre, raisonné et réfléchit. Willos avait apprécié leur conversation, et pourtant il se sentait mal, vide, lui qui aurait dut être heureux de se marier avec la Princesse. Le mariage, Willos appréhendait ce moment depuis trop longtemps, depuis sa blessure, il se demandait ce que son mariage serait, s'il pourrait rendre heureuse une femme, malgré son infirmité. Et voilà que le moment approchait, et inconsciemment, Willos se trouvait envier Garlan, pour qui son mariage avait été une bénédiction, une rareté dans leur monde. Puis les pensées de l'héritier se dirigèrent vers Loras et Cersei, une future Tyrell, la lionne allait vivre à Hautjardin, et son poison effrayait quelque peu le futur Héritier des lieux.

Les murs du Donjon Rouge et leur atmosphère fatiguait l'héritier, ce dernier regrettait déjà les paysages plus chaleureux et lumineux de Hautjardin et du Bief, pour lui, nulle citée dans Westeros n'égalait sa demeure, et il comptait les jours qui allaient l'y ramener. Pourtant, nombreux étaient ceux qui voyaient en l'arrivée des Roses une bénédiction, une atmosphère plus douce reposait dans cet endroit en leur présence, et Willos s'en félicitait, leur réputation était celle de la douceur, de la beauté, et pourtant, le Bief possédait l'une des plus grandes forces militaires de Westeros, leur contré était riche et prospère, et le Bief ne connaîtrait pas facilement la famine et la pauvreté, alors qu'à Port Réal, la pauvreté se voyait partout, dans chaque visage dans les rues salles et puant la pisse et la merde. Le jeune homme soupirait, massant doucement sa jambe, il attendait l'arrivée de quelqu'un, plus tôt, en quittant les appartements du Prince, il avait croisé un jeune garçon d'écuries, l'envoyant donner un message, une simple Rose dessinée à la plume avec le mot jardins qui l'accompagnait, à la demoiselle de compagnie de sa sœur, la douce Abigaëlle Rowan, il était devenu au fil du temps proche de cette dame, elle était devenue sa confidente, celle auprès de qui l'Héritier n'avait à feindre aucun sourire, elle savait de lui des choses que sa propre famille ignorait, elle avait vu de nombreuses fois à quel point le handicap de l'héritier était plus lourd à porter qu'il n'y paraissait, de nombreuses fois elle l'avait soulevé d'un couloir désert, alors que le jeune homme gémissait de douleur et ne pouvait plus tenir sur ses jambes, il lui avait montré sa faiblesse, celle qu'il détestait, que personne ne devait voir, et elle l'avait épaulé, elle lui avait remonté le moral plus de fois qu'il ne pouvait le dire. Pourtant, quand bien même ils étaient proches, leur relation demeurait un secret aux yeux des autres nobles du Bief et d'ailleurs, jamais il n'oserait quoi que ce soit avec la demoiselle, il avait besoin de sa présence, mais il était fiancé désormais, et avait renoncé aux plaisirs de la chaire et aux désirs amoureux, préférant offrir sa fidélité à sa future épouse, pour le temps que cela durerait.

Le Soleil avait presque disparu, et les lanternes éclairaient maintenant le jardin de leurs flammes dansantes, lui donnant une atmosphère douce et reposante, Willos aimait les jardins, ils lui rappelaient un peu de ce qu'il y avait chez lui, bien que moins verdoyant et éclatants. Des bruits de pas s'approchaient alors, et l'héritier se retournait vers celle qui arrivait, sourire aux lèvres, un sourire qu'il aimait plus que de raison, il lui rendit alors un sourire sincère, ne daignant pas se lever pour l'accueillir, la belle comprendrait et ne verrait pas cela comme un affront, la voix de l'héritier s'élevait alors, douce harmonie onctueuse et grave.

« Lady Abigaëlle, je suis heureux de voir que mon message vous soit parvenu, rejoignez moi je vous en prie, je ne dirais pas non à une conversation avec un visage amical. »
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Le petit page était venue me voir avec le mot alors que, venant de quitter Margaery avec qui j'avais passé l'après-midi en compagnie de Daena, malheureusement cette dernière n'était jamais partie, j'étais entrain de changer de robe et de me rafraîchir. Après l'avoir fait patienté un petit moment, maudits corsets ! , je pris enfin le mot et je donnais une pièce au petit jeune homme pour le remercier et qu'il tienne sa langue. Mon cœur bondit et je souris largement. Je fis brûler le mot à la flamme d'une bougie et relâchais les cendres au quatre vents. Willos voulait me voir. J'adorais cet homme dont j'étais la confidente et qui était mon confident. IL savait presque tout de moi, je savais presque tout de lui. Cela c'était presque fait par accident. J'étais l'une des rare … Ou la seule ? À connaître la véritable douleur de sa jambe. Je l'avais parfois aider, lorsque j'étais tombé sur lui au détours d'un couloirs silencieux, à regagner ses appartement en le soutenant

Je laissais mes servantes finir de lasser le corset de ma robe rose pâle brodé de pâquerettes et accrocher mes cheveux pour qu'ils ne me gênent pas. Elles me demandèrent quoi dire si l'on me cherchait. J'avais des doutes sur le fait que quelqu'un ai besoin de moi mais je répondis de dire que je prenais l'air au calme dans les jardins. Sans indiquer où. Je descendis rapidement les marches du donjon et me dirigeais d'un pas rapides dans les jardins. J'entendais des discussions et j'entendis deux femmes critiquaient Willos. Je me retournais dans un bruissement de tissu mais je me mordis la lèvres me forçant à ne rien dire. Willos était fiancé et je n'étais qu'une amie. Faire une esclandre n'apporterait rien de bon. Ni pour lui ni pour moi. Malgré le fait que je détestais la manière dont les deux femmes avaient parlé de lui. Il y en avait tellement de femmes comme elle ici. Moi qui aimais la politique, je me sentais beaucoup plus à l'aise à Hautjardin. Ici … Il y avait tant de contradiction partout. Trop d'informations, trop de regard … Trop … Trop … Puis les gens derrières les hautes murailles du palais … je repoussais une mèche sauvage qui s'échappait de ma coiffure et continuais mon chemin évitant les artères beaucoup trop fréquentée. Connaissant Willos il avait choisit un endroit calme et à l'ombre. Même si à cette heure où le soleil déclinait et nimbait de doré tout le Donjon Rouge, la chaleur n'était pas à son apogée. Mais j'aimais la fraîcheur et Willos également. Sans compter qu'ici les gens cherchaient la lumière et les rayons du soleil. Même si j'adorais Margaery et la politique je n'aspirais qu'à retrouver le calme du Bief et de Hautjardin

Bien que plus petit que ceux de Hautjardin, j'eus du mal à retrouver Willos dans le jardin du Donjon Rouge et les lanternes commencèrent bientôt à luire entre les feuillages. Il était assit et semblait parfaitement lasse mais il sourit en me voyant, et mon sourire s'élargit de lui même. Craignant peut-être un regard au travers d'une haie, je fis une révérence et rejoignis Ser Willos lorsqu'il m'y autorisa. Je me fichais qu'il ne s'incline pas devant moi. J'avais longuement insisté pour qu'il arrête de se forcer à le faire avec moi. Je le savais prompt à la galanterie, mais je lui avais rétorqué d'une remarque, sans doute un peu acide, que je ne souhaitais pas qu'il souffre par ma faute. En faisant une révérence à cause de sa jambe. Je m'assis près de lui, à une distance plus que normale entre amis, et lui souris de nouveau

« Je suis heureuse de vous voir Ser Willos ! Voilà quelques jours que je n'avais pus vous voir. Comment allez-vous ? Vous semblez épuisé. Arrivez vous à dormir ? »

Je savais que parfois sa jambe le torturait de longues heures pendant la nuit et qu'il n'arrivait pas à dormir. Je ne pouvais rien faire pour soulager cette douleur. Il ne serait pas convenable pour nous deux que j'aille chez lui en pleine nuit pour chanter. Même s'il me l'avait dit plusieurs fois que j'arrivais à calmer sa douleur par mon chant. Ce qui m'avait fait rire puisque je lui avais dis pour plaisanter que pourtant je n'avais aucune formation de mester. Mais comme avec Margaery, je chantais dès qu'il me le demandait. Si cela pouvait lui faire oublier pendant quelques instants sa douleur je n'hésitais jamais. Mais cela ne devait pas qu'être sa jambe. Ser Willos ne sortait que très rarement de Hautjardin, l'agitation et les nobles de ce lieux pouvaient le fatiguer également. Étant dame de compagnie, je n'avais, heureusement, pas ce problème. Je repoussais d'ailleurs bien souvent les nobles d'un regard. J'étais heureuse de ne pas vivre ici à l'année. Je pouvais revoir mon jugement et bien vouloir vivre la politique de loin ! C'était plus reposant. Je penchais légèrement la tête sur le côté en scrutant les traits de Ser Wilos. Peut-être que l'annonce de l'idée de Margaery lui ferait plaisir ? Peut-être.
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Le poids sur les épaules de l'héritier semblait être de plus en plus lourd quand les années passaient, il se demandait s'il faisait ce qu'il fallait, ce qu'il devait vraiment faire, les plans d'Olenna lui trottaient dans la tête, mélodie furieuse et incontrôlable, l'une de celles qui vous épuise, qui vous cause des migraines, mais que vous ne pouvez cesser d'entendre, comme un bourdonnement dans vos oreilles sur lequel vous n'avez d'autre choix que de vous concentrer. Et en parallèle de ses plans, sa situation actuelle, les fiançailles qui approchaient, plus vite chaque jour, avec les responsabilité qui lui incomberait d'être un jour peut-être mari de la Princesse des Sept Royaumes. Willos avait hâte de ce moment, mais l'appréhendait tout autant, il était parcouru de doutes et d'incertitudes, plus le temps passait, plus il se disait que sa vie allait changer du tout au tout. Mais Abigaëlle était l'une des constantes dans ce monde changeant, elle avait été là depuis peu, mais elle n'avait jamais laissé tomber l'Héritier des Roses au sens propre comme au figuré, et le jeune homme appréciait plus que de raisons les moments passés avec elle, la porcelaine de sa peau, l'or de ses cheveux et le rouge de ses lèvres, ainsi celui qui parfois, sous un regard, venait colorer les joues pâles de la demoiselle. Willos appréciait Abigaëlle, mais restait avec elle honorable et amical, elle comptait pour lui comme une amie, puisque le monde avait décidé de séparer ainsi leur naissances, brisant tous liens affectueux possible entre eux, car le devoir était présent, plus grand en ces temps que jamais il n'avait été dans le cœur de l'Héritier.

Le jeune homme souriait à l'entente de sa voix, elle avait toujours su le calmer, et il vantait chaque jours la beauté de ses chants, son père était considéré comme le meilleur chanteur des sept royaumes, mais pour Willos, Abigaëlle était bien plus talentueuse que le Lord du Bief. Il se demandait comment sa sœur choisissait ses amies, les deux plus proches étant Abigaëlle et Daena, les deux étaient foncièrement différentes, rien ne les rapprochait et Willos était au courant de leur désaccord, et pourtant, toutes deux aimaient sincèrement Margaery. Willos écoutait donc ce que la demoiselle avait à lui dire, se rendant compte qu'elle s'inquiétait pour lui, il ne put s'empêcher un sourire alors qu'il se redressait légèrement.

« Je suis heureux de vous voir aussi Lady Abigaëlle, après avoir voyagé à vos côtés, nos conversations me manquaient »

Et pourtant, ils n'avaient presque pas parlé du voyage, Margaery parlait avec ses demoiselle, mais en présence de la Septa, les jeunes femmes ne pouvaient pas vraiment parler à l'héritier sans un raclement de gorge de la part de leur tutrice. Il avait déjà dut convaincre la Septa de le laisser voyager avec sa sœur de jour, et ce combat avait été suffisamment compliqué.

« Je n'ai malheureusement vu que peu de monde depuis notre arrivé, la récupération après ce voyage a été plus difficile que ce à quoi je m'attendais. Mais les douleurs se sont calmées, ou du moins, sont telles qu'elles étaient à Hautjardin. »

Le jeune homme lachait un petit rire, accompagnant cette phrase d'un peu d'humour, il n'était pas d'humeur à s'appitoyer sur son sort aujourd'hui, au contraire, il voulait rire avec la demoiselle, échanger une conversation agréable, et il était curieux d'en savoir plus sur sa propre expérience à la capitale également.

« Cela dit j'ai eu l'honneur de rencontrer le Prince Viserys aujourd'hui. Nous avons discuté pendant une bonne partie de l'après-midi...Et vous ? Racontez moi, à quoi passez vous vos journées ? Le Prince a par ailleurs félicité l'action de charité de Margaery savez-vous ? »

Le jeune homme attendait doucement les réponses de la belle, se perdant dans ses yeux, il regrettait parfois son rang, ou du moins, regrettait que la belle ne soit pas d'un rang égal au sien, peut-être auraient-ils eu un avenir ensemble, malheureusement, il n'avait même pas le droit d'y penser et chassait bien rapidement ces idées de sa tête. Il était ravi d'épouser Daenerys Targaryen, c'était un honneur véritable, et la princesse allait bientôt pouvoir le rencontrer, à partir de là, il pourrait voir comment organiser le plan du Bief.
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Je ris doucement face à la remarque de Willos. Même si nous avions voyagé ensemble, la présence de la sévère Septa nous avait complètement empêché de parler si nous ne voulions pas avoir des raclements de gorges en permanence. Si bien qu'à un moment n'y tenant plus j'avais gentiment demandé à cette gracieuse septa si elle ne voulait pas un bonbon au miel pour sa gorge. Elle m'avait regardé, surprise par mon insolence mais cela m'avait échappé et elle n'avait plus rien dit. Pendant une journée. Cela avait été d'un repos salutaire et profitant d'un sommeil de Daena j'avais même chanté quelques couplets pour mes deux roses favorites.

Je hochais la tête sans rien dire lorsqu'il parla de ses douleurs. Je le connaissais si bien … Je savais que même si hurlait au monde qu'il ne souffrait que peu … Il n'avait qu'une envie parfois c'était de hurler de douleur en se tenant la jambe. Je l'avais vu pleurer de souffrance et je l'avais bine des fois aider à regagner sa chambre pour qu'il se repose le front baigné de sueur de souffrance, les yeux pleins de larme qu'il avait du mal à retenir. Alors … Après un voyages si long dans les cahots de la route … Il avait de quoi avoir besoin de repos et de solitude. Mais il émit un petit rire qui réchauffa mon cœur comme un rayon de soleil au cœur de l'été.

Je haussais un sourcil surpris quand il me confia qu'il avait passez une partie de l'après-midi avec le prince Viserys. Je crois qu'il n'était pas nécessaire de lui rapporter l'arrivé inopportune du prince Viserys malencontreusement dans ma chambre. Mais … Pourquoi le prince aurait-il voulut le voir ? Je le savais frère de la princesse Daenerys … Avait-il voulu de discuter de ça avec Willos ? C'était bien possible d'ailleurs … Mais … Aurait-il voulut le menacer ? Non. J'avais discuté avec le prince, il n'aurait certainement pas menacé Willos. Son commentaire sur Margaery me fit sourire. Je répondis donc

« Que le Prince Viserys félicite l'initiative de Margaery ne me surprends pas. C'est quelque chose que Margaery fait sans calculer. C'est une personnes très généreuse.Et bien … Je passe mes après-midi avec Margaery et parfois Daena. Margaery a l'intention de demander à faire un bal dans les jardins. Et pour cette occasion elle m'a demandé de chanter. J'ai accepté pour lui faire plaisir. Elle m'a demandé une balade champêtre. J'ai choisis « Champs d'Été » J'espère que cela plaira. Et bien … Du coup je passe on temps sinon à chanter et à travailler cette chanson. Je suis une amie indigne, je ne pense même pas à parfois venir vous voir ! Vous êtes obligé de me faire demander ! »

Je secouais la tête pour cacher la rougeur qui me montait aux joues lorsque je pensais au bal. C’était à cause de ce que m'avait dit Margaery. Pour chanter penser à Willos qui serait sûrement ravie de t'entendre chanter. Rah ! Pourquoi avait-elle dit ça ! Elle savait pourtant que jamais rien ne pourrait fonctionner entre moi et Willos. Il était fiancé et moi je n'avais pas un rang assez haut pour qu'il se fiance facilement avec moi. Enfin … Je pouvais penser ça … Mais jamais je ne pourrais faire autre chose que de rêver d'épouser Willos. Jamais ce rêve n'éclorait. Parce qu'il était fiancé à Daenerys. Et il n'y avait aucune solution pour que le roi Rhaegar accepte de changer les fiançailles de Daenerys et Willos en Aegon et Margaery. C'était … Une chance sur plusieurs centaines. Je devrais sans doute aller prier dans le Septuaire de Baelon pour que les dieux entendent ma prière. Ils étaient des dieux d'amours non ? Alors … Peut-être qu'ils pourraient réaliser ma prière. Surtout que j'avais du mal à comprendre en quoi cela changer beaucoup de choses … Mais bon … La politique avait parfois des profondeurs étranges. Je repris la parole

« Mais assez parlez de moi ! Que faîte vous donc de vos journées ? Vous plaisez-vous à Port Réal ? Cela doit vous changer de Hautjardin. Comme beaucoup d'entre nous ! »

Je lui souris doucement et lissais du plat de la main ma robe machinalement. Les corsets n'étaient pas ce qu'il y avait de plus confortable pour s'asseoir sur un banc en pierre … Mais au moins je restais parfaitement droite en permanence. Quoi que … Parfois pour chanter j'étais obligée de desserrer un peu mes corsets. Sinon je ne pouvais pas respirer comme il fallait. Mais je n'allais pas parler de ça à Willos tout de même ! Parler lingerie de femme avec un homme. Voilà qui serait étrange ! Mais pourquoi pas, peut-être qu'un jour … Je repoussais de nouveau la mèche qui glissais de ma coiffure d'un geste rapide et me perds un instant dans les prunelles vert tendre de l'héritier des Roses.
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Rire cristallin, s'envolant à qui voulait l'entendre, contagieux et doux, il plaisait à Willos d'entendre rire la Demoiselle de Rowan, elle qui n'était que la demoiselle de sa sœur, un plaisir des yeux et des oreilles tant son chant transportait quiconque l'entendait dans un monde plus beau, plus doux. Une atmosphère douce avait empli le jardin, et Willos respirait la bonne humeur et la joie de vivre de la belle. Silencieux il écoutait, il l'observait, essayant de dessiner les traits de la belle dans ses souvenirs, afin de ne pas l'oublier, dans l'espoir qu'ainsi elle ne serait pas arrachée a sa douceur et sa beauté. L'éducation reçue par les deux jeunes Bieffois était pourtant parfaite, ainsi restaient-ils courtois l'un envers l'autre, ne sachant vraiment ce que son cœur murmurait, Willos ignorait, il ignorait et laissait les folies et rêves endormis, peut-être avait-il souffert déjà suffisamment, son squelette broyé et ses rêves écrasés, peut-être ne voulait-il pas en rajouter, alors il restait les yeux fixés sur son devoir, sur le mariage avec la Princesse. Car là était sa place, pourtant, pour rien au monde ne voulait-il arrêter cet instant, il souhaitait que le temps cesse de tisser son fil, que les roses cessent de fleurir et faner aussitôt, et qu'il puisse entendre ce rire sans cesses, dans un secret, dans un monde qui leur appartiendrait. Et a ce rire contagieux il vint ajouter le sien, la demoiselle avait parlé bien vite, mais le jeune héritier avait réussi à la suivre, il fut heureux de voir qu'elle n'était pas triste et fade comme les murs de Port-Réal, elle était une boule de joie, d'énergie, qu'il faisait bon voir et entendre.

« Ne vous sentez donc pas coupable de si peu, je n'étais jusqu'à hier qu'une mauvaise compagnie en ces lieux. Vous vous seriez ennuyée à mourir, et j'aime vous savoir avec ma sœur, l'idée qu'elle soit seule avec ma cousine me donne des frissons dans le dos »

Les questions fusèrent alors, déclenchant alors un nouveau sourire sur les lèvres du Bieffois. Il la laissait finir, craignant que sa réponse ne soit pas vraiment des plus drôles. Il jetait un œil alentour, l'endroit était toujours désert, la fraîcheur de la nuit caressant sa peau, le jeune homme respirait alors une profonde bouffée d'air, les odeurs des fleurs couvrant les odeurs néfastes de la cité. Il imaginait alors un bal, il n'avait jamais été friand de bals, enfin il les aimait énormément quand il tenait encore sur ses deux jambes, mais aujourd'hui, ils étaient une plaie plus qu'autre chose. Cependant, il ne souhaitait pas démoraliser la belle, et l'idée qu'elle se prépare à chanter en public lui faisait plaisir, Westeros saurait alors qu'une voix d'ange grandissait dans le Bief, n'accordant que plus de beauté a l'endroit déjà réputé.

« Pourquoi ne suis-je pas étonné qu'à peine arrivée ma sœur propose déjà d'organiser un Bal ? J'espère sincèrement qu'il sera accepté, cela serait du goût de beaucoup de gens ici, et je ne raterai aucune occasion de vous entendre chanter. »

Il souriait alors, il aimait la voix d'Abigaëlle, elle était douce et angélique, si légère et profonde à la fois. Il ne savait la décrire tant elle devait être écoutée pour être appréciée à sa juste valeur.

« Quand à mes journées, elles ne sont pas vraiment intéressante je le crains, j'ai eu accès à la bibliothèque du Donjon Rouge et m'instruis des œuvres qui ne sont pas à Hautjardin, je fais des parties de cyvosse dans mes appartements. Je n'ai jamais aimé cet endroit voyez-vous, les jardins du Bief me manquent déjà. Mais je dois avouer être content d'être ici, ma rencontre avec le Prince par exemple, est un privilège que je ne regrette pas, et les sacrifices que je dois faire sont bien minimes face à cela. »

Et avec Daenerys, cependant, le mariage était stressant, Willos peinait à dormir, son esprit habité par bien trop de pensées, son monde était sur le point de changer, il allait bientôt être marié, et sa femme lui donnerait un enfant. Il avait toujours su que ce moment arriverait, mais il n'avait jamais vraiment réfléchit aux conséquences que cela imposerait. Ce lien durerait d'aujourd'hui jusqu'au moment où ils seront momies, que la mort les aura attrapé. Cependant, de telles pensées n'étaient pas faites pour être dîtes à une jeune femme, elle aussi devrait passer par là un jour ou l'autre, peut-être d'ailleurs, le Lord Rowan cherchait déjà un parti pour sa douce enfant. Cependant Willos n'attendait guère avec impatience le moment où elle quitterait les murs d'Hautjardins.

« Cependant je regrette les gens de Hautjardins, la cour du roi semble être majoritairement constituée d'arrogants prétentieux. Ce fut un plaisir de voir que Viserys était en ce point différent. »

Il avait entendu tellement de ragots et de rumeurs lorsqu'il passait dans les couloirs qu'il était persuadé pouvoir en exploser, nombres d'entre elles portaient d'ailleurs sur lui, son mariage avec la Princesse que beaucoup voyaient comme déplacé, marier une jeune princesse a un infirme semblait déplaire. Mais l'héritier avait appris à les ignorer, aussi dur que cela pouvait parfois être, et il se contentait alors de regards noirs, dignes des pires jours de la Reine des Epines, afin de faire taire les commères.
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J'aimais entendre le rire de l'Héritier des Roses. C'était, j’avais l'impression, celui qui riait le moins en publique. Alors qu'avec moi il riait bien plus souvent et semblai s’ouvrir. J'aimais le voir comme ça. Cela me faisait plaisir de le voir se détendre. Les charges qu'il avaient sur ses épaules pesaient si lourds parfois … J'étais presque heureuse de « n'être » qu'une « faible » femme. Incapable d'hériter.  Mais je n'avais pas envie de penser à ça. Parce que cela me renvoyait également vers Daenerys. Je plaignais cette pauvre petite princesse. Elle devait être un ange de douceur, et malgré toute la gentillesse et la bonté de Willos … Elle serait sûrement … Dévastée de quitter si brusquement sa famille. J’espérais pour elle que sa rose fleurisse très tardivement. Peut-être que si elle fleurissait tard … Elle pourrait se marier à celui qu'elle aimait ?  C'était le souhait de tant de dames … Mais pourtant … Nous étions bien souvent envoyé à l'autre bout de royaumes dont nous ignorions tout .… Et alors notre seul intérêt était d'ouvrir les cuisses et de pondre des héritiers. Je réprimais un frisson que je camouflais en éclatant de rire à la déclaration de Willos à propos de Daena. Je comprenais très bien sa pensée

« Je suis tout à fait d'accord avec vous. Bien qu'elle soit adorable avec Margaery … J'ai toujours l’inquiétude qu'elle lui donne de mauvais conseils même si elle ne lui veut que du bien. Mais . Enfin … Vous la connaissez mieux que moi ! »

De nouveau je ris lorsqu'il exprima son manque d'étonnement sur le caractère de Margaery. Marggaery était une femme joyeuse, un véritable rayon de soleil. Et où elle allait le bonheurs venait souvent. Alors … Organiser un bal n'étonnait personne. Elle aimait se divertir comme beaucoup après tout. C'était également un moyen de rencontrer des gens, d'avoir des discussion et de repérer des gens également. De se faire connaître. Je rougis légèrement en l'entendant dire qu'il viendrait au bal. J'aurais voulu lui demander d'être mon cavalier. Mais déjà il serait très mal poli qu'il n'y aille pas avec Lady Daenerys, et ensuite … Il n'aimait guère les bals. Il y avait de quoi. Il ne pouvait pas y faire grand-chose, et il y avait beaucoup trop de regards sur sa jambe. Mais peut-être que si je chantais assez fort et assez bine je pourrais détourner quelques instants les regards de son handicap ? C'était probable. Et pour le voir sourire … Je pouvais bien même chanter quelques autres chansons ? Qui sait … À voir si Margaery voulait bien. Mais c'était à parier qu'elle dirait oui.

Je le comprenais. Moi qui adorais la politique … J'appréciais bine plus le calme de Hautjardin ou de Boisdorés que la capital. Il y avait beaucoup trop de … Je ne saurais réellement dire … Mais je n'aimais pas savoir que je me trouvais dans le territoire de Varys. Il avait beau être parfaitement fidèle aux Targaryen, et je n'avais rien à leur cacher pour l'instant, je n'arrivais pas à me sentir à l'aise … Puis de savoir que derrière des murs qui cachés un faste indécent des gens mourraient de faim … C'était désolant. Pourtant … Je ne pouvais rien faire réellement pour l'instant. Je hochais doucement la tête

« Pour un érudit tel que vus, la bibliothèque du Donjon Rouge doit être un véritable temple inépuisable ! Je serais ravie de disputer une partie de Cyvosse avec vous si vous avez le temps et si cela vous fais plaisir, bien que je ne sois pas la meilleure des adversaires … Quant à Port Réal … Il est bien vrai que je préfère Hautjardin. Ou même Boisdorés. Moi qui critiquais bine souvent la demeure des Rowan par le manque de bal ou autre … Je vous assure que je regrette son calme ! Et puis … Aucun jardin ne vaut celui de votre demeure Willos. ! »

Je plissais les yeux mi inquiète mi furieuse lorsqu'il parla des personnes du Donjon Rouge. J'avais parfaitement compris ce qu'il voulait dire. Des gens comme les deux femmes que j'avais croisé auparavant dans les allées du jardins. Des gens méprisants envers Willos, qui devaient le critiquer derrière son dos. Dire qu'il ne serait jamais un bon mari pour lady Daenerys à cause de sa jambe. Qu'il n'était qu'un infirme … Je serais brièvement les poings froissant ma robe que j'avais lissé. Pas besoin de me regarder dans un miroir pour savoir qu'à ces  pensées, mes yeux avaient prit une expression capable de figer plus d'un chevalier d'un battement de cils. Voir mêmes faire reculer les moins courageux. Mais je passais une main sur ma figure pour chasser ce regard

« Je crois comprendre ce que vous voulez dire, passant beaucoup de temps avec Margaery ou seule à travailler ma voix pour le bal … Je n'en croise que dans les couloirs et rien ne m'oblige à leur parler … Mais rien que de les entendre …  Hommes comme femmes d'ailleurs. Les chevaliers d'ici n'ont pas la même éducation que ceux du Bief. Je le trouve moins courtois … Et vous savez que j'ai parfois du mal à être à l'aise avec certains hommes … Je ne suis pas très à l'aise lorsqu'ils viennent nous saluer pour proposer une ballade ou autre. Pour tout vous dire … Je crois que mon attitude leur fait peur parfois ! »

Je ris doucement. C'était risible quand même. Certains chevalier armé craignant le regard de glace d'une pauvre jeune fille sans arme. J'avais parfois lancé ce regard à Willos lorsqu'en de très rares occasion, il avait réussit à me contrarier. Cela n'avait jamais duré plus de quelques secondes. J'aimais trop mon confident pour me fâcher réellement avec lui. Et c'était, j’espérais, réciproque. Je fixais les alentours quelques secondes avant de chantonner légèrement le premier couplet de « Champs d'été » . Je penchais légèrement la tête sur le côté en la tournant vers le ciel. Bientôt les premières étoiles écloraient

« Dîtes moi … Dans tout ce que vous avez lu … Avez-vous eu des connaissances sur les étoiles ? »

C'était un sujet qui me passionnait depuis toujours et je ne me lassais pas d'observer les étoiles dans le ciel lorsque je ne trouvais pas le sommeil. Je lui en avais déjà parlé plusieurs fois. Mais j'aimais voir s'il trouvait des explications sur les étoiles.
Le premier couplet Wink:
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L'héritier du Bief restait silencieux, ses yeux vert émeraude posés dans les iris de sa compagne d'un soir, dans le sceau du secret, qui les enlaçait, les serrant contre lui, protégeant cet instant de toute interruption, de tout Noble désirant une promenade dans le silence des jardins. Ce moment était à eux, aussi longtemps qu'ils le désiraient, mais Willos ne pouvait oublier ses obligations, elles se rappelaient sans cesses à lui, comme les coassement venant du jardin. Il se perdait alors dans les yeux de sa belle, ils étaient d'une profondeur singulière, Willos pouvait voir à quel point l'âme de la Dame de Rowan était belle, car les yeux ne sont-ils pas le raccourci de l'âme ? Chez certaines personnes, Willos, tant scientifique qu'il était, ne pouvait imaginer qu'il en soit autrement, il laissait la brise se poser sur son visage, alors qu'il écoutait doucement la voix de la belle, une voix claire, cristalline, qu'il aurait souhaité entendre chaque jours jusqu'à sa mort si c'était possible. La Rose se perdait alors dans ses pensées tant que dans ses yeux, il s'imaginait bien que bientôt tout cela serait fini, il serait marié et s'était toujours vu comme un mari fidèle, pas comme un de ces cyclopes en rang d'oignon devant les bordels et femmes de petites vertues, trompant la leur une fois encore, un soir de plus, sans vraiment s'en vouloir, sans vraiment réfléchir, c'était comme ça, la rotation naturelle des choses. Il n'y avait pas de relativité dans ce sujet, tout était clair, les hommes pouvaient s'amuser, profiter des plaisirs de la chaire et de la vie sans s'en préoccuper, quand les femmes, elles, étaient prisonnières de leurs corps et prisonnières de leur mari. Il admirait ainsi la force des femmes fortes, comme Margaery, Abigaëlle, et même dans un certain sens Daena. La main du jeune homme se posait alors sur sa boutonnière, une rose dorée, accrochée à son haut blanc brodé d'argent, offerte par sa grand-mère, qu'il admirait tout autant malgré leurs récents différents. Le jeune homme soupirait doucement, que lui manquaient les verts pâturages du Bief. Ce timbre champêtre et doux, où il faisait bon vivre et les trahisons et intrigues semblaient si loin. Pourtant le Bief était aussi touché par ce venin, il le savait mieux que tous, les odeurs de noisettes dans les cuisines et sur les plâteaux. Beaucoup de choses manquaient à l'héritier des Roses, mais en compagnie de la demoiselle, ces choses semblaient revenir à sa mémoire, tant l'odeur que la sensation, il se sentait plus entier, accepté, accueilli, alors plus libre il se laissait aller à rire et sourire, éclairant son visage d'une sincérité trop profonde, trop brutale, une sincérité qu'il ne laissait plus sortir, lui qui avait appris l'art du paraître, la force de la manipulation et de la ruse entre les mains d'une personne érudite et gentille. Il utilisait son art comme Garlan son arme. Et parfois, comme son frère désirait du repos, lui désirait pouvoir parler librement, ne pas sans cesses faire attention au moindre de ses gestes, au moindre de ses mots. Il voulait parfois être semblable aux tuyaux d'orgue, crachant avec force et audace ce que les doigts du musicien dictaient, mais avec tant de sensibilité, que parfois le son changeait, d'une note à l'autre, s'harmonisant avec échos et profondeur, la musique s'envolait alors, toujours différente de la veille, racontant de nouvelles histoires, de nouvelles peurs. Il voulait parfois s'évader de son rôle d'Héritier, n'être qu'un homme, sans aucune responsabilité, sortir du corral dans lequel son nom l'enfermait. Alors le jeune homme reportait son attention sur la belle, un sourire défait sur les lèvres, la sombre vérité, il était Héritier, et pour rien n'échangerait-il sa place, il avait donné de son âme pour être aujourd'hui digne de ce rang, et les responsabilités et obligations n'étaient que sacrifices nécessaires, il le savait, pour sa famille, pour son nom, pour Hautjardin, les roses qui poussaient toujours plus haut, le Bief tout entier et sa beauté, pour redorer une fois de plus ce nom aujourd'hui craint et chuchoté au travers des couloirs, cette famille qui menée par le Reine des Epines avait grimpé les échelons, se trouvant aujourd'hui plus proche que jamais de la couronne.

« Je ne prétends pas comprendre l'attachement que ma sœur porte à ma cousine, mais il est vrai que Daena n'a jamais osé quoi que ce soit qui puisse la mettre en danger... »

L'héritier des Roses n'avait jamais eu confiance en sa cousine, cette dernière était joueuse, dangereuse, elle volait près du soleil, près des torches et des flammes, risquant chaque jour de brûler ses ailes dorées. Mais il savait sa sœur en parfaite sécurité avec les deux demoiselle, bien qu'il lui en volait une à des heures pareilles. Il écoutait alors la belle parler de la biblitohèque du Donjon Rouge il ne répondait que par un sourire, les œuvres présentes ici étaient particulièrement brillantes, cependant, il y avait sans doutes plus intéressant à faire lors d'un séjour dans une capitale que de lire.

« Je serai ravi de jouer avec vous ! Vous ne pouvez être pire que mon valet, je doute qu'il ai déjà joué une partie avant que je ne le force de le faire sous peine de ne plus jamais sortir de ma chambre. »

Il riait doucement, se rappelant de l'air du jeune homme lorsqu'en quelques minutes, Willos avait gagné. L'héritier des Roses était d'ailleurs persuadé que le jeune valet était en ce moment même en train de s'y entraîner. Peut-être leur prochaine partie serait plus intéressante.


« Je suis sincèrement désolé que vous ayiez a supporter ce genre de comportement, je vous conseille de les ignorer, ils ne peuvent que parler, et aucun n'approchera de près ou de loin à un membre de la Famille Tyrell, et un habitant de Hautjardin. Et si l'un d'entre eux ose, alors rien ne pourra le protéger de ma fureur. Et croyez moi quand je vous dit que je n'ai besoin d'aucune épée pour détruire un Nom. »

Fureur, haine, venin, les mots courants à la capitale. Et pourtant, si la voix de Willos demeurait calme et douce, aimante et agréable, dans ses yeux brulait pendant quelques secondes un feu violent, que nul ne pouvait éteindre. La Rose brisée savait user de ses stratagèmes pour détruire un Noble, et il n'hésiterait pas si sa famille était blessé, si quoi que ce soit leur arriverait, Willos déchaînerait l'enfer sur les Sept Couronnes. Et alors sa voix s'élevait, douce et calme, chantonnant, à peine audible pour l'oreille inhabituée, mais Willos appréciait ainsi la mélodie et les quelques paroles qui l'accompagnaient, il se demandait si c'était là la chanson qu'elle prévoyait de chanter si le Bal avait bel et bien lieu. Mais la question de la belle sur les étoiles l'enlevait de ses pensées., les étoiles, il avait toujours aimé les constellations de Westeros, il avait tout lu sur elle, et d'ailleurs, la plupart des histoires qu'il racontait à Margaery quand elle était plus jeune étaient inspirées de ces constellations. Le jeune homme avait toujours apprécié regarder les étoiles au Bief, allongé dans l'herbe douce, seul bien souvent, se perdant ainsi dans ses pensées et ses reflexions. Souriant au ciel et se mouchant dans les étoiles, regardant les étoiles, s'imaginant leur histoire, gravant leur beauté dans son esprit, dans ses souvenirs.

« Je m'y connais sûrement moins qu'un Maestre, mais oui j'ai étudié les étoiles parmis d'autre chose, je ne suis pas étranger aux constellations voyez-vous, je les ai toujours trouvées mystérieuses, on sait bien peu de chose sur les étoiles, mis à part leurs noms et les histoires qui les accompagnent, c'est l'une de ces choses qui restera un doux mystère aux hommes. Étoiles et Vagabondes, bien trop lointaine pour que nous puissions être sûr de ce qu'elles sont, mais cela n'a pas empêcher beaucoup d'érudits de se poser la question, pour atteindre la gloire parmi ses pairs d'être celui ayant découvert quelque chose sur ces diamants que l'on ne peut atteindre. Mais dîtes moi ce que vous voudriez savoir sur elles ? Je serai ravi de vous apporter des réponses »
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Je ris en imaginant la tête du valet face à la demande de Willos. Ce dernier n’avait pat du avoir beaucoup de mal pour le vaincre. J’espèrais que ce petit valet avait profité de la leçon et qu’il s’entrainait pous distraire son maître. Mais du coup je pourrais sans doute offrir un peu plus de resistance à Willos que ce pauvre garçon. Mais pour une première partie, affronter Willos … On avait trouvé plus simple comme adversaire. Il était toujours intéressant de jouer au Cyvosse : cela entrainait pour des guerre bien plus importantes. Mais c’était malgré tout différent ! Après tout … Il n’y avait pas de terrain ni de motivation des troupes sur une plateau tout simple. Le but était de deviner la pensée de l’autre pour renverser le court de la partie. Bien que je n’y arrive pas souvent … Si cela pouvait offrir une distraction à Willos, je voulais bien d’affronter.

Sa réaction face à mes propos pour les chevaliers me fit sourire. Bien qu’il n’ait plus les jambes solides, il fallait avant toute chose éviter de provoquer Willos Tyrell. Tut aussi habile que Ser Garlan qui se battait contre quatre adversaires en même temps, Willos pouvait affronter plusieurs adversaire dans une joute à l’oral sans la moindre difficulté. J’avais plusieurs fois jouté de manière oral et amical avec lui. C’était un véritable plaisir : il avait du piquant et du répondant comme peu d’hommes pouvaient avoir selon moi. Et j’avais, malgré plusieurs longs « entraînements » avec diffrentes femmes ou autre, été mit une ou deux fois en échec. Ce qui m’avait fait longuement rire. Margaery avait tant de chevulier pour la protéger. Je n’avais pour l’instant que Andrew qui était bien loin de moi. Mais … Willos était là pour me soutenir également après tout. De manière plus intellectielle que mon frère. Je repris lentement la parole

« Je suis heureuse de voir que votre épée est toujours pronpte à défendre votre famille et les gens de Hautjardin. Bien qu’elle soit immaterielle elle frappe plus sûrement et plus mortellement qu’une épée en fer. Et au moins … Personne ne pourrat jamais vous la voler. »

Lui aussi aimait les étoiles. Peut-être que lorsqu’il ne pouvait dormir le soir il s’asseyait à sa fenêtre pour les regarder ? Je ne dormais pas beaucoup, couché tard et levé avant l’aube. Cela avait toujours rendu dingue ma mère. Impossible que je dorme rapidement. Du coup … J’en avais toujours profité pour regarder les étoiles sans bouger profitant de l fraicheur de la nuit sur ma peau et au matin, profitant de levé de soleil solitaire, du silence du petit matin et des odeurs suaves qui disparaissaient au moment où la rosée s’évanouissait dans l’air. C’était des moments de solitude intense que je savourais sans réelleemnt en parler. J’imginais que Margaery savait que je me levais tôt et me couchais tard. Mais elle ne devait pas savois ce que je faisais. Elle savait juste que je lui avais dit qu’elle pouvait venir me voir tard ou tôt : ma porte serait toujours grande ouverte. Je haussais légèrement les épaules :

« Je n’ai aucune questions précises à vous donner Ser Willos, j’observe depuis toujours les étoiles. Je suis simplement fasciné par ces lointaines lumière que pourtant j’ai l’illusion de saisir entre mes doigts quand je tends la main. Pour tout vus dire, petite je croyais qu’il s’agissait des ancêtres de ma famille qui me regardaient pour me juger, et je dansais pour eux. Jusqu’à ce que ma septa m’ttrape et me tire par l’oreille dans toute la demeure de mon père pour aller raconter ça à mes parents devant Andrew. Alors, je suis toujours heurese d’apprendre la moinre information autour des étoiles, après tout … Ce savoir est reservé à des Mester donc à des hommes. Et cela est indigne d’une femme, et une femme n’a pas à savoir ce queles hommes savent, elles ne sont pas capable de tout saisir les suptilités contrairement aux hommes. C’était ma septa Ula qui me disait cela. Je lisais alors absolument tout et n’importe quoi rien que pour la faire enrager. »

Cette septa m’avait très souvent déplue et je l’avais dit plusieurs fois à ma mère qui avait refusé de changer jusqu’à ce que j’ai dix ans. Là elle avait enfin accepté que je chage de septa. Et j’en avais eut une jeune heurese et ouverte d’esprit. Que j’aimais beaucoup. Rien que de mentionner le nom de Ula j’avais grincé des dents. Son souvenir était piquant et j’avais presque toujours refusé de me soumettre à elle. Ma mére me défendait contre elle tout en me demandant de retenir ses leçons bien qu’elle m’autorusait à lire tout et n’importe quoi, quitte à m’expliquer après ce dont il s’agissait. Je me passais une main devant le visage pour faire passer l’affreux goût du souvenir de cette vieille septa aussi coincé qu’une porte aux gongs rouillés. Je repris ma discussions autour des étoiles.

« Pour en revenir aux étoiles … Je me demande bien souvent que sont elles en vérité ? En quelle matières sont-elles faitent, où sont elle dans le ciel ? Elles semblent si lointaines ! Sont elles simplement petites ? Ou alors si loin que nous ne percevons qu’un miniscule fragments d’elles ? Est ce qu’un jour nous pourrons … Les observer miex que simplement avec nos yeux ? Je sasi ce sont de drôles de questions … Mais il faut bien se poser toutes les questions du monde non ? »

Je souris à Willos doucement. Pose moi toujorus toutes tes questions … Ma mère me l’avait toujours dit, et elle avait fait de son mieux pour y répondre. Parfois elle avait du me faire attendre pour m’expliquer. Mais la patience était la vertue la plus importante au monde.
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L'air se rafraîchissait quand le soleil laissait place aux étoiles vers lesquelles les yeux du jeune homme étaient levés. Il souriait, simplement, écoutant la voix de la belle à ses côtés, qui couvrait le coassement des quelques grenouilles qui devaient avoir élu domicile dans les jardins du Donjon Rouge, loin de l'odeur de merde et de pisse de ses rues, de la bêtise qui coulait entre les murs du donjon rouge comme de l'eau dans un tuyau percé. Le jeune Héritier des Roses se tournait vers la belle alors que celle-ci vantait les mérites de son pouvoir d'orateur et d'érudit. Elle lui arrachait un sourire, et faisait naître un sentiment de fierté dans le cœur de Willos. Elle avait toujours su lui montrer ses forces quand il ne voyait que ses faiblesses, elle avait été un soutien incroyable, quoi qu'ils ne se soient connus très longtemps, elle avait été là pour lui dans bien des moments difficiles. Leur relation s'était créé d'un rien, et maintenant elle était d'une profondeur qu'ils ne pouvaient vraiment atteindre, chacun respectant son rang, son nom, ils profitaient ainsi de la présence de l'autre, silencieusement, sans vraiment se poser de question, dans les jardins, cachés par la nuit et leurs rires couverts par les bruits du château dans lequel ils séjournaient. Ils voyaient les choses avec relativité, s'ils ne pouvaient parler de ce que leur cœur désirait vraiment, ils pouvaient continuer à se parler, en toute amitié, sans rien d'autres. Car Willos ne pouvait se permettre de toucher à Abigaëlle, il le savait, et il calmait ses désirs par la simple présence de la jeune fille, silencieux, lui qui ne mettrait jamais de mots sur ce que son cœur voulait vraiment. Et pourtant sa main se languissait de tenir celle de la Demoiselle de Rowan, il souhaitait être cyclope ne voir qu'une partie du problème et se foutre du reste, foncer la tête la première, sans vraiment réfléchir, malheureusement, si vos jambes vous empêchent de foncer, alors il en va de votre instinct de survie de réfléchir, et c'était ce que faisait Willos, il passait ses journées à peser le pour et le contre de bien des choix qui s'imposaient à lui. Les pour et les contres de son mariage avec Daenerys Targaryen, de la ligue que souhaitait créer Viserys avec son assistance. Ce rapprochement avec les membres de la famille royale n'était pas innocents, les Tyrell faisaient peur aujourd'hui, ils étaient l'une des familles la plus proche de la couronne, sans aucun doutes, usant tant des pâturages du Bief, de la beauté des quatre Roses de Hautjardins dont un était marié et deux fiancés à des femmes issues de familles puissantes, du piquant de leurs épines que personne ne soupçonnaient pour se faire un nom, une place, une force. Le jeune homme retirait la rose qui trônait sur sa boutonnière la faisant rouler entre ses doigts, un tel symbole, qui semblait si inoffensive que parfois Willos en venait à envier les Krakens, les Dragons, les Lions et les Loups. Et pourtant, il était lui même l'une des preuves de ces mots qui correspondaient à sa maisons, Plus Haut, Plus Fort. Il était tombé, et aujourd'hui, il s'était relevé, sa main se posant doucement sur sa Canne faîte de bois de Noisette. La famille Tyrell avait l'air d'avoir gagné son pari, elle avait grandit depuis leur prise de pouvoir sur le Bief. Et aujourd'hui, elle semblait briller plus que jamais, un héritage parfois lourd à porter puisque Willos se demandait s'il pourrait la faire briller d'avantage. S'il pourrait se libérer du corral que représentait pour lui son handicap afin de garder la maison des Tyrell à sa place, lui donner une splendeur plus grande encore. Il était des rêves qui pouvaient être faits. Les yeux du jeune homme revenaient sur son interlocutrice, la belle qui lui faisait face, alors il se plongeait dans les siens, y voyant un raccourci de l'âme, écoutant doucement ce qu'elle disait sur les étoiles. Willos aussi se surprenait souvent à les admirer, il connaissait leurs noms, leur forme, leur lumière, leur sens de rotation et les histoires qu'on leur prêtait, pourtant, il n'en savait pas plus, et toutes les questions qu'elle se posait, il les posait aussi, ainsi que tout érudits, et tous avaient des idées différentes, des théories particulières qu'il faudrait plusieurs jours pour expliquer, et Willos n'avait pas sut se décider sur l'une d'entre elle, ne dit-on pas après tout que la vérité a tant d'enveloppes qu'un oignon. Il ne put s'empêcher de rire en entendant la manière dont elle provoquait sa septa, il fallait avouer que Willos en avait fait voir de toutes les couleurs à sa Septa et au Mestre de Hautjardin. Ainsi ne pouvait-il qu'admirer l'esprit de révolte qui sommeillait en Abigaëlle, il admirait ainsi le feu qui brûlait dans son esprit, caché par ses sourires et sa douceur apparente. Ils se ressemblaient sous bien des angles, et tant cela les rapprochait, cela pouvait aussi les conduire à l'irréparable. Pourtant il balayait cette idée de sa tête, n'y prenant pas garde, il savait qu'il pouvait réussir à passer par dessus cette folie. Il laissait alors échapper sa voix, d'un timbre clair et doux comme à son habitude.

« Ce qu'il y a de beau dans les étoiles, c'est bien que chacun y voit ce qu'il souhaite. Nul ne pourrait se moquer de vous de croire que ce sont vos ancêtres, puisque certaines études très sérieuses le défendent. Autant que d'autres réfutent cette idée. Mais ne cherchez pas à avoir des réponses à tout ça. Personnellement, je me plais dans leur mystère, les étoiles sont selon moi une des choses que l'homme ne pourra pas réellement comprendre. Du moins pas avant des millénaires. Elles sont là-haut, loin de la colère des hommes et des impuretés de la terre, des rappels de tous les secrets que notre monde renferme. Peut-être un jour viendront-elles nous rejoindre ? »

Il souriait alors, se rappelant des histoires qu'il contait à Margaery, lui parlant de ces étoiles qui descendraient parmi les hommes, leur apporterait leur lumière et leur beauté, et alors toute guerre, toute colère disparaîtrait. C'était une manière de voir ces choses là, une manière de faire rêver une gamine qui plantait son nez dans le ciel étoilé.

« Et puis, il faut savoir se concentrer sur la terre, bien qu'il est plus simple de se perdre la tête dans les étoiles. »

Après tout, leur monde était au bord de la crise, tous le savaient, tout le monde se taisait.

« Enfin, ne parlons pas ainsi, j'ai l'impression d'être un vieux rabat-joie ! Dîtes moi, avez-vous rencontré des gens d'intérêt ici ? Et je ne parle pas des soi-disant preux chevaliers cherchant les compagnie de ma sœur et de ses demoiselles. Aucun membre de cette cour ne mériterait des anges comme vous et Margeary. »

Il lançait un clin d'oeil et un sourire à Abigaëlle, n'incluant volontairement pas Daena dans cette phrase. Après tout, cette dernière devait être ravie de pouvoir cligner des yeux telle une biche effarouchée devant quelconque chevalier avec un nom intéressant.
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Il rit lorsque je parlais de ma septa. Il y avait de quoi. Elle avait été la septa la plus ridicule que je n'avais jamais eus. Et j'avais été très heureuse de la voir partir remplacé par une jeune septa souriante au visage lunaire. D'ailleurs … Son visage lui avait valu le prénom de Luna. Septa Luna. Adorable jeune créature qui suivait le sens inverse de septa Ula et qui m'instruisait avec beaucoup de patience.

Je continuais à fixer Willos. Margaery avait raison lorsqu'elle me taquinait gentiment. Oui j'avais parfois envie de sentir ses bras autour des miens mais je n'y avais pas le droit. Il était fiancé, et on m'accuserait moi de vouloir le corrompre. Nous n'étions qu'amis, et nous devions le rester. C'était simplement ça. De toute manière je ne pouvais développer aucun autre sentiment pour ce sage héritier de la rose. Une amitié solide et sincère. Voilà ce qui nous liait rien de plus. Et cela devait être toujours comme ça sous le regard des Sept. J'aimais malgré tout ces moment de complicités où nous n'étions que deux, où nous pouvions échanger nos secrets sans que personnes d'autres nous écoute. Ces mots dans le noir qui disparaissaient à la levé de l'aube ou à la moindre lueur de lumière autre que la notre. Ses mots parlant des étoiles me firent de nouveau sourire. Il savait aussi bine les manier que les poètes. Willos le Poète d'Acier de Hautjardin. En voilà un drôle de titre ! Je ris doucement

« Il est vrai qu'il vaut mieux rester en permanence attentif à ce qu'il se passe autour de nous. En particulier à Port Réal et au cœur du Donjon Rouge. Mais il est toujours agréable de parfois oublier qui nous sommes pour profiter de la pureté des étoiles. »

Margaery m'avait, en une ou deux occasion, raconté les histoires que Willos lui comptait plus jeune. Cela lui avait toujours fait plaisir. Lorsque Willos se compara à un rabat joie je ne pus me contenir et j'éclatais d'un rire léger. Il avait beau avoir presque dix années d'écart avec moi, j'avais toujours l'impression de voir un jeune homme fougueux de dix sept printemps en face de moi. Alors qu'il se compare à un vieux grincheux … Je n'avais jamais connu mes grands-parents … Il pouvait bien jouer les rabats-joies, cela me ferait rire, je n'arrivais pas à m'en empêcher. Bien que cela ne soit absolument pas méchant. C'était ainsi.

Il reporta la discussion sur les chevaliers et la fin de sa phrase me fit rougir et je baissais les yeux ayant quand même vu son clin d'œil et son sourire dans la pénombre. Une chance cela devait en partie cacher mes joues rouges. Des gens d'intérêts ? Je réfléchis quelques instants. Passant beaucoup de temps avec Margaery, je parlais quelque fois à des dames insipides quand aux chevaliers … J'avais tendances presque à les fuir ou à les repousser fermement le plus loin possibles de moi d'une remarque ou d'un regard. Je laissais les joies de la séductions à ma cousine. Très peu pour moi … J'en étais tout à fait incapable même. J'étais bien trop froide et méfiante avec les hommes. Après avoir repoussé en arrière une mèches je répondis lentement

« Je vous remercie du compliment. Je passe beaucoup de temps avec Margaery, et une dame de compagnie n'attire que peu les regards. J'ai vu de loin les princes et les princesses, mais jamais je ne leur ai parlé. Quand aux autres hommes et autres femmes … Je crains n'avoir trouvé personne. J'ai entendu dire que l'héritier du Nord était fascinant, bien que souvent la cible d'insultes, mais je n'ai jamais pus le voir. »

Je détournais à nouveau les yeux et ralentis ma respiration. J'avais entendue des bruits de pas et je vis quelques silhouettes passaient puis le silence. Je retiens presque ma respiration. Il n'y avait plus personne. Nous ne faisions rien de mal, mais je n'avais pas envie que notre tête-à-tête se termine à cause d'idiots de nobles refusant à croire à une simple discussion amicale. Je repris après quelques hésitations

« Pour tout vous dire Ser Willos … Je plains le jeune Robb, enfin jeune il a mon âge !, mais … Sa situation n'a rien d'envieuse. Il doit payer pour des fautes qu'il n'a pas commise, pour des gestes qu'il n'a jamais put faire … Et c'est sur lui que des nobles déversent leur haine et leur colère car ils ne peuvent atteindre son père. Il est loin de chez lui et n'a jamais connu sa famille … Je ne veux pas imaginer ce que je pourrais ressentir si c'était mon frère Andrew qui était ici … »

je secouais la tête. J'étais trop attachée à mon frère aîné, et si je devais l'imaginer à la place de Robb Stark … J'eus un petit frisson d'horreur… Pour rien au monde je n'aurais voulu être une otage … ET je plaignais Robb Stark de tout mon cœur
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L'odeur du jardin couvrait à peine les effluves nocturnes qui échappaient de la ville. La lune éclairait les briques rouges qui entouraient les deux jeunes enfants du bief, perdu dans cette capitale des dragons. Et pourtant, les roses y avaient planté leurs racines désormais, Loras avait des correspondances avec Viserys, Garlan était l'un des chevaliers les plus reconnus du royaumes, Margaery était une jeune diplomate en herbe qui avait des amis à n'en plus compter et Willos lui ferait bientôt partie de la famille royale, c'était ce qu'on entendait, les quatre roses du Bief avait Agrandit, fortes, hautes, touchant presque les sommets. Et pourtant, Willos aurait aimé être chez lui, loin de tous ces jeux de bienséances et de manipulation auxquels pourtant il était bien rodé, mais être sur ses gardes sans arrêts était épuisant en bien des sens. Déchiffrer les messages derrière les sourires faux, trouver les secrets, les non-dits, à travers les courtoisies que les gens de la Couronne maîtrisaient sans aucun doute. Alors il posait ses yeux sur la demoiselle à ses côtés, appréciant le sourire chaleureux qu'elle lui envoyait, au moins, il savait que ce sourire n'avait pas de faux-semblants, ni de préjugés, ce sourire était pur, doux, trop pur et trop doux pour ce palais selon l'héritier des Roses. Et pourtant, Lady Rowan était pleine de piquant, aussi il ne pouvait que l'imaginer faire fuir des chevaliers la queue entre leurs jambes. Eux qui voulaient toucher aux trésors des demoiselles du Bief, oubliant bien souvent que les Roses avaient des épines. Et Margaery, Daena et Abigaëlle en étaient selon lui les preuves sans conteste. Son regard caressait les courbes du visage de la belle, il était le manipulateur, celui qui avait appris à se jouer de l'ombre en pleine lumière, et elle était cette lumière, une beauté parfaite, une gentillesse que rien ne semblait ébranler. Il ne pouvait oublier le nombre de fois où la demoiselle du Boisdoré avait été pour lui un soutien des plus importants, il n'oubliait pas les secrets qu'elle gardait en elle sans en être obligée, des secrets qui pourraient briser plus encore la Rose déjà éreintée. Et pourtant, il avait pour elle des sentiments sincères, il n'osait les nommer, ne sachant comment faire, ni quels mots utiliser, il savait juste que ces mots devaient rester secrets, se cacher derrière des conversations secrètes, quand la lune se riait de lui, de celui qui n'osait avouer la vérité. Mais il ne pouvait pas, il n'en avait pas le droit, pour lui ou pour elle, la vérité causerait plus de tort que de bien. Pourtant, ce n'était pas une raison pour laquelle il voulait ne plus lui parler, bien au contraire, les deux oiseaux volaient en cercle autour du soleil, toujours plus prêt, risquant toujours de se brûler, risquant toujours de tomber, de perdre leurs ailes et de tout gâcher. Mais le risque était beau, le risque était enivrant, il offrait tant de possibilités, tant de rêves, d'espoirs innomés.

Aussi, tout homme qu'il était, il ne put s'empêcher de ressentir un pincement au cœur lorsqu'elle parlait de sa fascination pour l'héritier du Nord. Le jeune héritier du Sud n'avait pas eu la chance de rencontrer le jeune Stark, mais il avait entendu son histoire, et il ne doutait pas que le jeune Nordien devait être une des stars du royaume. Au même titre que lui-même était connu au delà des frontières du Bief. Et c'est cette pointe de jalousie que Willos ne put retenir qui le fit détourner le regard de la belle, comme si elle aurait put, en le regardant dans ses yeux, lire la bêtise de sa réaction, lire ses pensées, ces pensées interdites qu'il s'efforçait de lui cacher sans vraiment les lui cacher, car s'il était bon menteur, bon joueur de cyvosse et manipulateur, il perdait devant elle tous les dons que Olenna lui avait transmis. Il n'était plus qu'un jeune homme idiot, de 10 ans son aîné, qui devant ses yeux tremblait presque d'être découvert, vulnérable et innocent. Lui qui développait des trésors d'imagination pour que les autres autours le voient comme un homme fort, incassable, dur comme la pierre, la langue aiguisée comme la lame la plus fine de Westeros. Devant elle, il n'était rien de tout cela, et il était un homme, un représentant de ce sexe qui ne saurait se sentir impuissant ou affaiblit d'une quelconque manière, moins encore par la présence d'une Damoiselle de bonne famille. Cependant ce qu'elle dit de Robb fit sourire Willos. Encore une preuve de sa bonté, une gentillesse bien dangereuse en de tels lieux, car tombés dans d'autres oreilles que les siennes, ces paroles pouvaient être interprétées comme de la trahison, comme si la Demoiselle de Boisdoré osait contredire une action du roi.

« Vous êtes bien trop douce ma chère, et si le sort de l'héritier du Nord vous indispose, n'oubliez pas que la famille Stark a gardé ses terres, que Eddard Stark le traître a gardé sa tête. Les murs ont des oreilles ici Lady Rowan, vous ne devez prononcer de telles phrases, ni même en ma présence. Le châtiment que les Stark ont reçu est à la hauteur de leur erreur et notre bon Roi s'est montré miséricordieux en bien des occasions. »

Il souriait de nouveau à la belle, posant une main douce sur son visage.

« Cependant, il est vrai qu'un enfant doit souffrir d'être élevé loin des siens, qu'il soit prince, seigneur ou paysan, et quand aux railleries et insultes, parfois ces dernières vous rendent plus fort, elles vous font voir vos erreurs, vos faiblesses, et vous permettent de les diriger, de les effacer, de devenir plus fort. Je suis sûr que le jeune Loup a aujourd'hui plus de caractère et de volonté de gagner qu'il n'en aurait eu s'il avait grandi là où tous l'auraient acclamés dès sa naissance. »

La jeune rose retirait doucement ssa main du visage de la belle, en une caresse légère, l'une de celles qui laissent un goût de pas assez, un vide dans le temps et l'espace qui ne demande qu'à être comblé, et pourtant, s'ils avaient les pièces pour remplir ce vide, ils ne pouvaient se permettre de les utiliser. Car les riches et les Nobles n'ont pas le droit d'aimer, ils ont déjà bien trop de droit pour que les dieux leur accordent celui-là.
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La lune comme seule témoins

« Il existe des sentiments interdits »

   
Je plissais légèrement les yeux en voyant Ser Willos détournait les yeux lorsque e parlais du jeune Robb. Avais-je commis un impaire ? Avait-il parlé au jeune loup et il n'était pas d'accord car il avait eut des mots avec l'otage ? Lorsqu'il était seul avec moi, je voyais bien qu'il était différent que lorsqu'il paraissait à la cours. Il semblait respirer et être plus détendu. C'était aussi mon cas. J'étais bien différente avec lui qu'en publique. J'étais aussi quand même aussi loin du comportement avec Margaery. Peut-être parce que je savais beaucoup sur lui. Mais je me sentais bien, à ma place, et légère. Comme-ci aucun soucis ne pouvait venir tourbillonner autour de nous tel des oiseaux de mauvais augures. J'adorais ces moments vole aux nez et à la barbes des autres gens. Margaery savait la profonde affection que j'éprouvais pour Willos, et je supposais qu'elle connaissait mieux mes propres sentiments que moi. Je ne devais voir en Willos qu'un ami incroyable et un confident. Je n'avais pas le droit d'éprouver autre chose qui pourrait nous embarrasser tout les deux.  

Malgré tout, toutes mes promesses et mes serments, je sentis mon cœur rater un battement et une chaleur m'envahir quand il posa sa main sur ma joue. Je baissais aussitôt les yeux remerciant en silence la semi-obscurité des jardins, je rougissais trop facilement … Autant pour ce geste qui me ravissait beaucoup trop, que pour ce qu'il venait de dire. Il avait raison, bien sûr, mais je n'y pouvais rien. J'avais parfois du mal à saisir la situation dans son ensemble. Et pour moi, le roi n'avait pas eut trop le choix. Tuer le gouverneur … cela n'aurait déclencher qu'une nouvelle guerre. Et j'étais heureuse que cela ne se soit pas déroulé ainsi. Je hochais lentement la tête, et lorsqu'il caressa mon visage, je levais la main comme pour lui saisir le poignet. Je me retiens  et relevais les yeux pour me plonger dans ceux de Willos.

   

   ▬ Vous avez raison Ser Willos, j'ai oublié où nous étions, et je n'avais pas vu les choses sous cet angle.


Voilà l'une des raison pour laquelle j'aimais discuter et passer du temps avec l'héritier des roses malgré nos dix années d’écarts. Il m'ouvrait souvent les yeux sur des détails comme ceux-ci et malgré moi, j'étais bien souvent fascinée et j'écoutais toujours avec attention. Mais le pire était quand nous parlions ensemble de livre, il était dur de nous arrêter. Il était dur de nous faire arrêter lorsque l'on parlait d'un sujet que nous aimions tout deux. C'était déjà assez rare que nous puissions nous parler, alors je ne souhaitais pas que quelqu'un mette fin à nos discussions. Malgré moi, je frissonnai lorsqu’une bourrasque traversa brusquement les jardins apportant l'odeur nauséabonde de la cité et une fraîcheur bienvenue, mais surprenante. Je me demandai s'il voudrait que je chante un peu ce soir. C'était bien souvent lui qui demandait. Même lorsque le silence s'établissait entre nous, ce n'était pas un silence gêné. Sans doute pleins de non dits, mais de l'extérieure, cela devait être un simple silence entre amis. J'avais envie de passer ma mains dans les cheveux dorés de Willos, mais mes mains restèrent sagement sur le tissus pale de ma robe malgré les crocs de la tentation. Je finis par de nouveau parler.

   

   ▬ Parlez moi un peu de vos lectures ! Voilà longtemps que nous n'avons pas échangé dessus !


Il avait été le tout premier à qui j'avais accepté de prêter mon livre favori : « Le Sable Rougi »  parlant de la révolte et des guerres de la reine Nymeria à Dorne. Un livre qui avait hautement fâché ma septa quand elle l'avait trouvé sous mon oreiller et qui m'avait valu une journée de jeûne. Et qui n'avait servit à rien, j'avais récidivé. Et j'avais eu gain de cause, mon père m'en avait fait faire une copie que je prêtais trop rarement. Mais Willos l'avait eut entre les mains, mais je ne pensais pas qu'il savait à quel point je tenais à ce livre. Et j'étais toujours heureuse de parler lecture avec celui que je devais appeler «mon ami » .
   

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